Rhizopods Clap & Lach P1

41 ET LES RHIZOrODES iiyjKCRCi Miimi' ANATOMIE ET CLASSIFICATION DES RIIIZOPODES sur les Rliiznpodes C'oiislilratioiis anatonilqiies Les Rhizopodes ont ajuste titre attir, durant ces dernires annes, foule d'observateurs, et cependant annes 4830 Il organisation complique sur un plan qui n'a pu tendait trouver de les les autres, il les travaux dili- de ces singuliers animaux M Ehrenberg s'appliqua dans divers tra- vaux, publis entre les Amba, nous devons avouer que, malgr ceux-ci, nous ne savons que bien peu de chose relativement gents que nous devons la structure l'attention d'une et dcrire chez divers Rhizopodes une 1840, leur attribua en particulier tre constat un systme digestif construit par personne depuis lors Chez nombreux estomacs unis par un Arcelles, les Difilugies, dont intestin faisait il les uns, C'tait le ct Quelque prcieuses que soient pour la pr- cas pour les de vrais Polygastriques crut retrouver les caractres des Rryozoaires; et, dans son assigna aux Polylhalames rme place il Chez systme, il des Flustres et des Alcyonelles science les observations de M Ehrenberg sur les Rhizopodes, en particulier sur les Polylhalames, on ne peut se dissimuler que ce savant se soit laiss qui concerne le systme emporter un peu trop digestif de ces lve toujours une oppose C'est aussi I qu'une Nous abordons de celui suite celle par des ides prconues, en ce animaux Une exagration quelconque en soul ce qui contradicteur ardeVit dans M Dujardin, qui, dans un sens oppos loin eut lieu M Ehrenberg trouva notre avis, alla, de son ct, un trop loin dans lequel M Ehrenberg s'tait fourvoy C'est sans seconde partie sans traiter l'ordre tude trop insuflisantc, pour pouvoir en entreprendre la des infusoires flagells, dont nous n'avons rforme avec cliances de succs .S3 fait 414 TIDES SUR LES IXFUSOIRES M Dujardin que nous devons aucun doute connaissance des comme restera phnomnes date d'une la dans humaine de de ces animaux Mais cet l'iiistoiie simplifier l'ide qu'il se faisait de la constitution de ces reprsenter des animaux vivants se et est bien qu'il dous giques varies, tout en restant confins dans un degr monde, parce le de nombreux champions, dont trouv les plus dcids dernier s'est tout particulirement appropri difie, refondue et Amba, d'une fait tissus prsente Perty leur vrai s'il chemin Elles ont et Schultze Il l'a Ce mo- est possible Il a sans diffrenciation de pathtiquement douloureuse de M Eh- employe dpuis 4830 bannir de tlevische Urscldcim) s'est montre sans effet vis- la gele primordiale (der fait thorie de M Dujardin amas de sarcode, justifie bien l'expression renberg, lorsqu'il s'crie' que toute la science la MM sous une forme plus simple encore par exemple, un simple aucune, ce qui la sont la d'organisation qu'on ose rellement beaucoup de qu'elles contenaient difficile de fonctions physiolo- peine taxer d'organisation vritable Les ides de M Dujardin on dans la nom Rhizopodes, et son les un point rellement extraordinaire, tellement animaux, plus sensibles dans les progrs prsents par re nouvelle observateur s'est appliqu raison vitaux les peine qu'il a M Max Schultze -vis de M Perty met, la vie lui, psychique des Rhizopodes bien au-dessous de celle des Nous n'avons pas infusoires le droit de le de croire que nos connaissances dans la contredire, cependant on nous permettra psychologie de ces animaux ne sont pas beau- coup plus avances que notre connaissance de leur constitution anatomique! Les ides de M EhrenLerg, sur aucun Mais cho dans elles le monde I "1 ainsi dire plus compltement de ct viennent de relever encore la tte, leur auteur les ayant tout si D'ailleurs, nous devons ses adver.saires l't'lier lieu (liiinsaud l'histoire lui nom d- aura toujours physiologique et anatomique des Rhizopodes D'autre ont souvent donn und seine Celier deii Criiiisainl, Ole rcemment M Ehrenberg des importantes dans l'anatomie des Polythalames, que son un grand poids dans part, Rhizopodes, ne trouvant pour savant, nous pourrions les iaisse" dfendues de nouveau avec vigueur" couvertes les beau jeu dans ses attaques contre Erl:iiitenu]g des oigaiiisilicii l.ebeiif rertin, 1S5ii, \u ' la 415 ET LES RHIZOPODES thQrie de la ides de M Elirenberg Aussi, les gele primordiale ont-elles droit une discussion approfondie M Ehrenberg s'lve avant tout contre tient, suivant les lui, comme gastriques animaux les tels ', les les que feuilles les il a, infusoires poly- d'autre et, Gromies, runir tous d'y faire entrer aussi est oblig Amba, et les Polythalames Acineta, les Actinophrys et bien d'autres, et des part, pense devoir qu'il Rhizopodes en un seul les une partie des Bacillaries, dans ce cas, fabriqu les un groupe com- que formerait un botaniste en classant ensemble tous celui parable en particulier des Difflugies, Celui qui veut rapprocher des Bryozoaires groupe, s'crie-t-il groupe irrationnel des Rhizopodes qui con- les plus divers, Arcella, animaux trs-diffrents, le les pennes, ou un zoologiste, en runissant en une seule classe tous vgtaux les animaux carapace, ou bien tous ceux qui sont munis d'une trompe, ou encore tous ceux qui M Ehrenberg va trop sont ails! qu'elle a ni des Acintiniens Mais, nanmoins, compltement ferme des animaux qu'on a tort de Amba, qu'il ' ni telle les il n'en reste pas moins vrai que M Ehrenberg dans son blme La uns des autres, runir M Ehrenberg classe des Rhizopodes ren- et l'avenir nous apprendra peut-tre certainement dans l'erreur, lorsqu'il est fait des Arcelles et des Difflugies des mnsolres polygastrifjues, ou bien lorsles polythalames une organisation analogue Mais se trompe-t-il rellement lorsqu'il veut celle des bryo- sparer compltement les Amba et des Arcelles? une question que nous n'osons tranclier d'une manire positive, ni dans un sens, Polythalames, C'est tort fort divers les revendique pour zoaires dans sa verve La classe des Rhizopodes, dfinie par M Max Schultze, ne pourra jamais renfermer des Diatomes, t n'a peut-tre pas des loin dans les Gromies, du groupe des l'autre Les Polythalames nomne les Ovulines, etc., singulier et Griinsand, i Nous lie animaux et bien difficile voisins sont bien clairement comprendre, savoir la fusion des expansions phfili- 1-28 voulons pns poiiibattre ment des polythalames et ici les arguments pai' les(ine!s des bryozoaires Ces arguments ont structure of the shell and soft animal of Polystomella crispa Ibraminifera, by caractriss par un W t ; dj M Ebrenherg a voulu suffisamment rfuts with some reniarks on G Williamson of Manchester Transacl of the micr Soc Vol II, llie justifier le rapproche- par M Williamson (On the zoological position of the I84il, p loi)) TUDES SUR LES INFUSOIRES 416 elles se fondent ensemble, M Max Schultze ment contre fondre de dans l'a comme M manire Dujardin a t premier le se rencontrent, constater, et comme est vrai, vive- il de voir Les expansions ne peuvent pas, suivant lui, se n'en former plus qu'une seule, mais elles s'entortillent les unes comprimant mutuellement de dmarcation qui bien, qu'on ne peut plus reconnatre si sparent Cette opinion les est, a priori , sommes obligs de cder devant l'vidence oppose Cependant, nous celle des observation scrupuleuse des pseudopodes des polythalames enseigne jusqu' que ces organes sont bien rellement dous des proprits singulires s- bien plus ides physiologiques, que duisante, bien plus en harmonie avec toutes nos lui le plus en dtail M Ehrenberg s'lve, dvelopp manire cette les autres, se les lignes ou pseudopodes, mettent Lorsque ces expansions, formes qu'elles qu'on faits Une l'vidence qui leur sont attribues par l'cole Dujardin-Schultze Les granules qu'on voit circuler dans ces expansions passent au point de fusion de l'une dans l'autre avec la plus grande facilit, ce qui ne pourrait avoir lieu dans les autres Amba, Les mme chose taient si qui ont ment les unes a lieu dans les pseudopodes des Gromia, des Lieber- les Diftlugies, les Arcelles, se du moins nous ne comprenons dans t dcrites sous ce nom, si le fines larges, comme les comportent d'une manire bien ditgenre Amba qu'une partie de celles nous en excluons par exemple V Amba porrecta Schultze Ces animaux n'mettent pas un grand vement simplement enchevtres etc kuehnia, rente, La ces expansions si Polythalames ou les nombre d'expansions effdes, Gromies, mais des pseudopodes relative- l'extrmit, ou termins en pointe mousse, pais, arrondis tant pas la circulation de granules n'avons vu les expansions des si excessi- et ne prsen- caractristique des polythalames Jamais nous Amba, des Arcelles ou des Difflugies se souder les unes avec les autres Ce caractre essentiel des Polythalames et des Gromies parat leur tre compltement tranger Une selile fois nous avons rencontr garis prsentant deux expansions unies en une seule pas vu que ces deux expansions eussent dans toute leur viil- extrmit Mais nous n'avons prcdemment spares l'une de l'autre tendue, et celte sparation ne s'effectua pas non plus pendant que nous observmes l'animal faire t leur une Arcella une monstruosit Il est donc fort possible que nous ayons simplement eu af- 417 ET LES RIHZOPODES Les Rhizopodes que M Elironberg a classs parmi ses Polygastriques olTrent cerbien plus grande avec les infusoires que les autres Soit les Ar- tainement une affinit ceiles, soit les Dilugies, Amba, soit les paraissent munis d'une ou de plu- tre tous sieurs vsicules contractiles et d'un ou plusieurs organes identiques venu d'appeler ni le nuclus des infusoires Or, jusqu'ici ces organes-l n'ont considres comme des Rhizopodes dans manire dont la des rhizopodes Mais il se arabens y a plus du Lieberkuehnies, etc., sont expansions, pourrait probable que toutes doues les des pseudopodes C'est un diffrence justifier la sparation sans exception del fait constat par la diatomes ou des infusoires qu'il advient alors trieur de de la coquille, parfois des lui Il se naissent plupart des observateurs que les polytrangers, tels que la capture de la em- tranger, quel qu'il soit, se trouve peut que dans certains cas puisque nous savons par diatomes dans M Schultze a observ lui-mme comment des les objets sont trop gros digrs pour pouvoir il soit l'in- " et Williamson qu'on chambres des polylhalames, diatomes enveloppes par la coquille^ tre introduits ; il se peut aussi dans l'intrieur de par les expansions elles-mmes M Williamson pseudopodes des Polystoraella servent jusque dans MM Ehrenberg l'intrieur des polylhalames sont attires dans l'ouverture de soient nourri- la dans un amas de substance glaireuse Nous ne savons pas positivement ce prisonn trouve les Gromies, toute place d'o Les expansions qui ont contribu proie se soudent les unes aux autres, et l'objet les de prendre de facult thalames, par exemple, enveloppent de leurs expansions des objets des main- la Polylhalames, une place quelconque de leur corps, ou du moins ture dj tre reste de ce groupe est fort Il les comportent Cette circonstance, jointe trouvs t chez les Polylhalames, ni chez les Polycystines', qui, elles aussi, doivent tenant les ce qu'on est con- * les et bras des que lorsque la coquille, ils met dj l'opinion que l'absorption de la nourriture, et cette opi- nion semble plus probable que celle de M William Clark % qui veut en faire des ori Max SoliuUzc dcrit cependant des corps comparables aux nuclus des une Ovuline (V Schultze, zopodcn ira Allgemeinen, iiher Soc 18b2 V III, p I(i9 Loc i Trausact of the micr Soc Vol H, p io9 S Ob.servalious chez p 22 Leipzig, 1854.) Trausact of the niicr cil., p inl'iisoires, les Gromies den Organisuius der Pohthalamien (Furaniiniferen) nebst Bemerkungen 17 on the rcent Foraminifera .\iinals and Mag ol nat Hist 111 49, p 550 et chez iiber die Rhi- TUDES SUR LES INFUSOIRES i\ Or ganes branchiaux un point quelconque de ture douteux que cette facult est fort il la d'absorber de se retrouve chez les priphrie Rhizopodes la nourri- ambens Les expansions des Rhizopodes polythalames etgromiens ont quelque chose de dchir, dans leurs contours de non dlimit dont les que ces animaux soient contours bien limits moment Il au contraire, est, si l'ouveiture par laquelle comme l'autre de la dglutition C'est pntre l chez les Am- une question diffi- la nourriture existait manger une auparavant, ni dj peut s'en former une semblable sur un autre point quelconque du corps sente dans tous les cas certains Rhizopodes qui paraissent Il se pr- possder bien certainement une ou plusieurs ouvertures dtermines pour l'introduction de cas, par par suite, d'une seule ouverture buccale constante, trancher, parce qu'on ne peut pas facilement dcider, lorsqu'on voit Amba, s'il dous ambens, Rhizopodes lvres seraient exactement appliques l'une contre phileptus, pour ne s'ouvrir qu'au cile celles des doues de sont toujours nettement dessines, fort possible ; exemple, pour l'animal auquel nous avons donn le la nourriture C'est nom l le de Podostoma fdi- fierum En prsence de VI tous ces et Ehrenberg nous aurions faits, sparer compltement les t disposs Ambens des suivre l'exemple de autres Rhizopodes Malheureusement, nous rencontrons un groupe d'animalcules qui s'oppose sparation et qui vient de classe des Rhizopodes vent certainement pas nouveau embrouiller nos ides sur Ce groupe tre est celui des Actinophrys spares la dlimitation de des Rhizopodes des Acanthomtres, des Polythalames, des Gromies, Leurs pseudopodes ne sont point larges ambens, mais minces et effils avec une comme comme ceux ceux des Polycystines; ils vidence aussi grande que chez les les uns avec Polythalames ou les Gromies, c'est dire qu'on ne voit pas chez les autres dpourvues de et arrondis ne se soudent pas comme la Les Actinophrys ne peu- des Polycystines Ce sont, pour ainsi dire, des Acanthomtres nues, squelette siliceux cette chez ces derniers animaux, dix ou quinze expansions ou les Actinophrys, mme davantage se fondre en une masse uni([ue et glutineuse, bien qu'il soit assez frquent de voir deux ou De trois de leurs pseudopodes se souder bien rellement et indubitablement ensemble plus, ces pseudopodes montrent une circulation de granules, qui n'est certaine- ment pas comparable pour la vitesse celle qu'on observe chez les Polythalames et les 419 ET LES RHIZOPODES chapper aune observation Gromies, mais qui no peut cependant d'ailleurs la circulation que parfois des Actinophrys chez lesquelles ce Enfin sont susceptibles d'envelopper des objets attirer phnomne dans l'intrieur de leur coips, certaines places bien Polythalames, vident que chez les est aussi ici les que dtermines en nombre n'ait un point quelconque, mais pas lieu multiple Toutefois, les Polythalames, les Gromies, D'autre part, ces les Rhizopodes cules une parent toute, les Actinophrys offrent mmes ambens contractiles, qu'il n'est il n'est pas possible semblables si elles existent vidente avec les Polycystines, si pas possible de les en sparer Actinophiys offrent une comme Elles sont, Actinophrys un point quelconque de leur priphrie' et cela de rien voir qui puisse faire reconnatre ces ouvertures prexistantes, Somme trouve et l'on trangers d'une substance glaireuse et de les cependant possible que cette absorption est 11 les ne faut pas omettre de consigner il Nous savons des granules est bien moins rapide chez certains Rhizo- podes, chez les Acanthomtres par exemple, que chez Acanthomtres attentive non mconnaissable avec afiinit eux, munies d'une ou de plusieurs vsi- des infusoires Certaines d'entre elles {Act celles Eichhornii, etc.) sont aussi indubitablement munies d'un nuclus Les Actinophrys semblent dont; tendre la main, d'une part aux Acanthomtres, aux am- Polycystines, aux Polythalames, aux Gromies, et d'autre part aux Rhizopodes bens; et l'on si nourriture prcisment de la mation anatomique de tous pce le manire qu'une comme dchirs lieu d'avoir Amba tait arrts I par OH les \.Kunil.i.-v Miiller"s An-liiv une de Ce : pseudopodes minces, Vchev Actiuoplirys Sol ZuilscLr : tre complte- f lober wiss Zool I8i9 P'iotozoeii paifois Chyside i' des -.l'ebcT pour- sommes de nouveau nous ici, Zeitsclir leur cpie sur mettent degrs intermdiaires, car on rencontre Lichcrkilm dans sont, dans le fait, ou bien des Actinophrys qui, au Gromides dpourvus de coque Mais 1854, p 598 celles qui rentrent Amba des pseudopodes sur toute leur surface, n'en tour, ou bien des la de confor- Actinophrys, l'unit sur leur contour Ces animalcules devraient Amba prendre de Rhizopodes semblera peut-tre au-dessus de toute es- groupe de V Amba porreda Schultze, c'est dire une ment rays du genre p les mme de doute Malheureusement, cette effils et Amba considre, en outre, que nous avons vu une Amba munies Aclinophiys Eiclihomii wiss Zool Vlll Kii "2 Hell I!