Les problèmes linquistiques et culturels dans la traduction du vietnamien en français

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Les problèmes linquistiques et culturels dans la traduction du vietnamien en français

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UNIVERSITÉ NATIONALE DE HANOÏ UNIVERSITÉ DE LANGUES ET D’ÉTUDES INTERNATIONALES DÉPARTEMENT D’ÉTUDES POST-UNIVERSITAIRES  NGUYỄN TUẤN ANH LES PROBLÈMES LINQUISTIQUES ET CULTURELS DANS LA TRADUCTION DU VIETNAMIEN EN FRANÇAIS (Étude de cas des traductions en franỗais dans le Journal tộlộvisộ de la chne VTV4 de la Télévision nationale du Vietnam) NHỮNG KHĨ KHĂN VỀ NGƠN NGỮ VÀ VĂN HỐ TRONG QUÁ TRÌNH BIÊN DỊCH TỪ TIẾNG VIỆT SANG TIẾNG PHÁP (Nghiên cứu ngữ liệu tin dịch từ tiếng Việt sang tiếng Pháp kênh VTV4 – Đài truyền hình Việt Nam) MÉMOIRE DE MASTER Code : 60220203 Option : Linguistique franỗaise Hanoù, 2016 UNIVERSITẫ NATIONALE DE HANOÏ UNIVERSITÉ DE LANGUES ET D’ÉTUDES INTERNATIONALES DÉPARTEMENT D’ÉTUDES POST-UNIVERSITAIRES  NGUYỄN TUẤN ANH LES PROBLÈMES LINQUISTIQUES ET CULTURELS DANS LA TRADUCTION DU VIETNAMIEN EN FRANÇAIS (Étude de cas des traductions en franỗais dans le Journal tộlộvisộ de la chaợne VTV4 de la Télévision nationale du Vietnam) NHỮNG KHÓ KHĂN VỀ NGƠN NGỮ VÀ VĂN HỐ TRONG Q TRÌNH BIÊN DỊCH TỪ TIẾNG VIỆT SANG TIẾNG PHÁP (Nghiên cứu ngữ liệu tin dịch từ tiếng Việt sang tiếng Pháp kênh VTV4 – Đài truyền hình Việt Nam) MÉMOIRE DE MASTER Code : 60220203 Option : Linguistique franỗaise Directeur de recherche : Pr Dr inh Hng Vân Hanoï, 2016 ATTESTATION SUR L’HONNEUR Je, soussigné, Nguyen Tuan Anh, en tant qu’étudiant en master du Département d’études post-universitaires – Université de Langues et d’Études internationales – Université Nationale de Hanoï, atteste sur l’honneur que ce mémoire de master a été réalisé par moi-même, ce travail est personnel et toutes sources d’informations externes et les citations d’auteurs ont été mentionnées conformément aux usages en vigueur (Nom de l’auteur, nom de l’article, éditeur, lieu d’édition, année, page) Je certifie par ailleurs que j’ai ni contrefait, ni falsifié, ni copié l’œuvre d’autrui afin de la faire passer pour mienne Je supporterai toutes les sanctions en cas de plagiat Fait Hanoï, le 20 novembre 2016 Nguyễn Tuấn Anh i REMERCIEMENTS Je tiens remercier de prime abord sincèrement Monsieur Pr Dr Đinh Hồng Vân, mon directeur de recherche sans l’aide duquel ce travail n'aurait pas pu voir le jour Durant la réalisation de mon mémoire, il a consacré son temps et son énergie me diriger mener bien cette étude Son esprit ouvert, sa pertinence, son écoute attentive, sa générosité et sa bienveillance m'ont été précieux et indispensables Il m'a apporté non seulement une multitude de conseils convaincants et des mots d’encouragement, mais même de minutieuses corrections des imperfections linguistiques Je voudrais également adresser mes remerciements mes professeurs du Département d’études post-universitaires – Université de langues et d’études internationales – Université nationale de Hanoï, qui m'ont proposé de nouvelles pistes de réflexion Mes remerciements s’adressent aussi mes collègues – traducteurs et rédacteurs de la chne VTV4 de la Télévision nationale du Vietnam qui m'ont beaucoup aidé dans la recherche documentaire Je voudrais remercier enfin de tout cœur mes parents et ma petite sœur qui m'ont donné de l'espoir et de la force pour me permettre de mener ce travail jusqu'au bout ii RÉSUMÉ DU MÉMOIRE Notre travail porte sur les « problèmes linguistiques et culturels dans la traduction du Vietnamien en Franỗais ằ Il se compose de chapitres Le premier chapitre constitue le cadre théorique de la recherche Nous voudrions y présenter des fondements théoriques, des conceptions différentes de la traduction qui jouent un rôle primordial dans la collecte et l’analyse du corpus présenté dans le deuxième chapitre de cette étude Nous n’avons pas l’ambition de prộsenter les ộlộments thộoriques de faỗon exhaustive, nous essayerons de les classer selon un ordre allant du plus élémentaire au plus complexe Le deuxième chapitre est consacré l’analyse des textes journalistiques traduits du vietnamien en franỗais Ces derniers ont été rédigés et diffusés la chne VTV4 de la Télévision du Vietnam pendant la période 2014-2016 Et le troisième chapitre portera sur quelques propositions pour améliorer les compétences des traducteurs iii TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 Justification du choix du sujet de recherche Objectifs de la recherche 3 Questions et hypothèses de recherche 4 Méthodologie de recherche Choix du corpus Structure du mémoire CONTENU Chapitre : Aperỗu des thộories de la traduction 1.1 Qu’est-ce que la traduction ? 1.1.1 Approches linguistiques et sociolinguistiques 1.1.1.1 Traduction par la simplification Approche d’Ilboudo 1.1.1.2 Approche de Catford 11 1.1.1.3 Approche de Vinay et de Darbelnet 12 1.1.1.4 Approche de Mounin 14 1.1.1.5 Approche de E Nida 16 1.1.2 Approches fonctionnelles et culturelles 19 1.1.2.1 Schéma de la communication verbale de R Jakobson 19 1.1.2.2 Théorie des typologies de texte de Reiss 21 1.1.2.3 Hans J Vermeer : la théorie du skopos et ses prolongements 23 1.1.2.4 Approche de Hatim & Mason 25 1.2 La Théorie du Sens 27 1.2.1 Quelques conceptions interprétatives de la traduction de l’ESIT 27 1.2.2 Les trois niveaux de la traduction 29 1.2.3 Le processus de la traduction 32 1.2.4 Le bagage cognitif 41 1.2.5 Les équivalences et les correspondances 43 iv 1.2.6 La fidélité dans la traduction 45 1.3 Les liens entre la langue et la culture dans la traduction 47 Chapitre : Comment les traducteurs et rédacteurs de la chne VTV4 de la Télévision du Vietnam traduisent-ils ? 49 2.1 Présentation du corpus 49 2.1.1 Caractéristiques du texte de presse télévisée 51 2.2 Analyse du corpus : Explication des problèmes rencontrés par des traducteurs de VTV4 dans la traduction des textes journalistiques 54 2.2.1 Problèmes dans la compréhension du texte source 54 2.2.2 Problèmes dans la réexpression en langue cible 70 Chapitre : Que faire pour améliorer la compétence traductionnelle des traducteurs ? 87 3.1 Perfectionnement linguistique 88 3.2 Amélioration des compétences intellectuelles 90 CONCLUSION 97 BIBLIOGRAPHIE 102 WEBOPGRAPHIE 103 ANNEXE I v INTRODUCTION Justification du choix du sujet de recherche « La traduction est une activité humaine universelle, rendue nécessaire toutes les époques et dans toutes les parties du globe par les contacts entre communautés parlant des langues différentes que ces contacts soient individuels ou collectifs, accidentels ou permanents qu’ils soient liés des courants d’échanges économiques ou apparaissent l’occasion des voyages ou qu’ils fassent l’objet de codifications institutionnalisées (traités bilingues entre États, par exemple) Il n’est guère de peuplade si reculée qui sont totalement isolée et puisse se passer d’un recours la traduction » (Lamiral, 1979: 28) Cette médiation linguistique entre communautés de langues différentes a donc toujours exigé en leur sein la présence de traducteurs et d’interprètes De toute évidence, la traduction existe depuis fort longtemps Elle est considérée comme un moyen très important dans l’enseignement, l’apprentissage des langues étrangères et le perfectionnement linguistique, ainsi qu’une activité humaine nécessaire aux relations culturelles, politiques, scientifiques, économiques, commerciales etc entre les peuples, les nations, les communautés et les individus de langues maternelles différentes En fait, comme le souligne Edmond Cary : « Le monde actuel est un monde en mouvement ; la traduction qui est elle-même passage est une des composantes essentielles de notre civilisation Nous vivons l’âge de la traduction : celle-ci est devenue indispensable l’accomplissement de toutes les activités humaines » (Cary, 1986: 84) Autrement dit, nous vivons dans un monde où la mondialisation résonne en écho, le rôle de la traduction est de plus en plus prépondérant et les besoins de la traduction ne cessent de s’accrtre au fur et mesure de l’intensification des échanges internationaux Les besoins d’échanges d’informations et de transfert des technologies pour se développer et s’intégrer au monde exigent que tout le monde en sache davantage sur d’autres communautés culturelles Pour ce faire, la communication entre les peuples constitue toujours un levier pour le développement, notamment dans le contexte de l'intégration mondiale actuel Les échanges multiformes entre les pays contribuent largement améliorer la vie des populations C'est pour cette raison que le Vietnam prête ces dernières années une attention particulière la politique d'ouverture Les étrangers sont invités et encouragés prendre part presque tous les secteurs d’activités : économie, culture, éducation, tourisme, etc et les liens entre le pays et les partenaires internationaux se resserrent de jour en jour Promouvoir le Vietnam, sa culture et ses habitants au monde reste toujours une politique prioritaire de l’État Nous voyons donc le rôle extrêmement important de la présence des traducteurs et des interprètes en la matière Selon Victor Hugo, « les traducteurs sont les ponts […] entre les peuples,» Ils sont aussi « les gardiens, les protecteurs, et les propagateurs des cultures du monde », selon le Président de l’Université Paris III, Henri Béhar Je suis traducteur et rédacteur du Journal en franỗais de la chaợne internationale de VTV4 de la Tộlộvision nationale du Viet Nam En ce qui concerne mon travail, chaque jour, j’ai pour tâche principale de traduire des textes dactualitộ du vietnamien en franỗais Puis, les produits des traductions sont ensuite rédigés et diffusés la chne VTV4 heures du matin (heure locale) En ce qui concerne la traduction, cette activité consiste déverbaliser, après avoir compris le texte original, puis de reformuler ou exprimer un message Cela n'est pas toujours facile Car pour ce faire, le traducteur doit disposer d’un certain nombre d’outils: une bonne connaissance de la langue du texte, la compréhension du sujet, la bonne mtrise de la langue de rédaction, mais aussi une méthode judicieuse, des réflexes adéquats, qui vont lui permettre de saisir pleinement le message de l’auteur véhiculé par le texte, ce qui aboutira une bonne traduction par la recherche d’équivalences, sans se laisser enfermer dans les simples correspondances Cependant, nous savons qu’il existe toujours des différences entre les langues De toute évidence, ces écarts obligent le traducteur se débrouiller pour soigner les textes produits Actuellement, les problèmes auxquels les traducteurs vietnamiens se sont heurtés dans leur travail résident très souvent dans la grande différence entre les systèmes linguistiques vietnamien et franỗais et dans la diffộrence entre la culture vietnamienne et la culture franỗaise La traduction des textes journalistiques du vietnamien en franỗais ma fait prendre conscience de quelques problèmes rencontrés lors de la traduction tels que les problèmes dans la compréhension du texte source, les problèmes liés la terminologie (traduction des termes spécialisés), les problèmes liés au transfert des facteurs culturels ou les problèmes dans la réexpression du texte source Ces problèmes seraient dus l’insuffisance des connaissances thématiques, des connaissances linguistiques ; des connaissances extralinguistiques, l’absence de déverbalisation, etc… Ces difficultés rencontrées nous poussent mener cette recherche intitulée « Les problèmes linguistiques et culturels dans la traduction du Vietnamien en Franỗais ằ, et dont l’objectif, sur lequel nous reviendrons plus loin, est d’étudier les rapports entre langue et culture dans la traduction, considérée la fois comme un phénomène linguistique et culturel Nous avons eu la chance de découvrir la Théorie interprétative de la traduction développée l’ESIT Et nous sommes convaincus que c’est le meilleur outil pour résoudre de nombreux problèmes de traduction notamment ceux concernant des aspects linguistiques et culturels Et dans notre étude, nous avons pour l’objectif de prouver que cette théorie est valide dans la traduction des articles de presse Objectifs de la recherche Notre travail de recherche abordera l’étude des problèmes rencontrés dans la traduction pour viser un objectif plus ambitieux, c'est d'élucider des causes profondes susceptibles d'expliquer les difficultés auxquelles les traducteurs et rédacteurs du Journal en franỗais de la chaợne VTV4 se sont heurtộes dans la traduction des textes journalistiques du vietnamien en franỗais Ainsi, notre étude vise proposer quelques solutions pour améliorer des compétences traductionnelles des traducteurs vietnamiens dans la traduction des articles de presse du Vietnamien en Franỗais en gộnộral et la capacité de réexpression des textes destinés la télévision en particulier Questions et hypothèses de recherche  Dans le cadre de mémoire de fin d’études post-universitaires, nous essayons de trouver les réponses ces questions suivantes :  Quels sont problèmes linguistiques et culturels rencontrés par les traducteurs du Journal en franỗais de la chaợne VTV4 dans la traduction des articles de presse du vietnamien en franỗais? Quels sont les éléments qui influencent la qualité des traductions chez les traducteurs ?  Serait-il possible de trouver dans la Théorie interprétative de la traduction des solutions aux difficultés de la traduction des textes journalistiques?  Ces questions nous permettent de formuler les hypothèses suivantes :  Les problèmes observés lors de la traduction par les traducteurs du Journal en franỗais de la chaợne VTV4 sont divers : les problốmes dans la compréhension du texte source, les problèmes liés au jargon et la terminologie (traduction des termes spécialisés), les problèmes concernant la réexpression du texte source et ceux liés au transfert des facteurs culturels Ces problèmes seraient dues l’insuffisance des connaissances thématiques, linguistiques, extralinguistiques ; l’absence de déverbalisation, etc…  La qualité des traductions dépend d’une part de la bonne compréhension des messages de l’auteur du texte de départ ; d’autre part, le contexte et le cotexte constituent les deux facteurs importants permettant aux traducteurs d’accéder au sens véhiculé par le texte compte de la dynamique interne du texte fait de sorte que le traducteur perỗoit un sens qui sintốgre de faỗon cohộrente dans le suivi du texte Il a alors capté l’unité de sens La déverbalisation est ainsi une conceptualisation nécessaire afin de créer des traductions idiomatiques dans l’autre langue Si le concept original de la déverbalisation, créé par Seleskovitch, est un apport la traductologie, il est néanmoins un concept qui a suscité de vives discussions La Traduction interprétative de la Traduction place la déverbalisation au centre du processus de la traduction, entre la compréhension et la réexpression, ce qui fait que le processus de la traduction n’est plus considéré comme un processus linéaire, mais comme une opération triangulaire Tous les théoriciens ne partagent pas cette vue sur la nature de cette étape Certains pensent que la déverbalisation ne constitue pas une phase distincte, mais qu’elle s’intègre dans la phase de compréhension et dans celle de la réexpression (Ladmiral, 2005 : 476) Il n’est pas encore possible de savoir exactement ce qui se passe dans le cerveau du traducteur, alors pour étudier le processus de la traduction les chercheurs ont recours entre autres des méthodes d’introspection, où le traducteur décrit ce qu’il fait pour résoudre les problèmes rencontrés au cours de son travail au moyen de protocoles de verbalisation L’analyse de ces protocoles permet de cerner de plus près l’opération traduisante et d’émettre des hypothèses sur la nature de la déverbalisation qu’il reste tester La déverbalisation fait-elle perdre la forme de l’original ? Selon M Lederer, le traducteur qui déverbalise reproduit non seulement le sens de l’original, mais aussi les mêmes effets (Lederer, 1994 : 46) Le cas échéant, le traducteur risque de se laisser hypnotiser par l’expression étrangère pour aboutir une solution mal formulée dans la langue d’arrivée La déverbalisation constitue aussi la condition préalable de la réexpression Une fois le sens dégagé, nous devons, pour le ré-exprimer dans une autre langue, laisser de côté l'expression originale pour utiliser nos propres modes d'expression Bien sûr, une bonne réexpression nécessite une bonne mtrise d'expression, voire du talent en écriture dans la langue d'arrivée, mais ceci n'est possible qu'après la phase de déverbalisation Sur ce point, les traducteurs doivent toujours s’efforcer de se perfectionner en expression en langue d'arrivée C'est également la raison pour laquelle de nombreux traducteurs se déclarent passionnés d'écriture 1.2.3.3 La réexpression La phase de déverbalisation est suivie de la réexpression du sens compris dans la langue d’arrivée, qui est la troisième et dernière phase du processus 39 interprétatif Il s’agit de l’étape de la restitution du sens compris par le traducteur Cette phase est le fruit de la compréhension du texte de départ et de la déverbalisation de la forme linguistique Bien que la réexpression soit la dernière phase dans le processus de la traduction, elle n’est pas la moins importante Fortunato Isrặl, dans son ouvrage intitulé « La liberté en traduction » publié en 1991, a insisté sur l’importance de la phase de réexpression : « Quel que soit le type de texte abordé, qu’il soit littéraire ou pas, la phase de réexpression est une étape cruciale du processus traductif non seulement parce qu’elle en constitue l’aboutissement mais aussi parce qu’elle est le signe concret de l’engagement du traducteur Et c’est elle qui bien souvent détermine le sort du texte traduit » [16 : 251] Cette phase d’expression demande aux traducteurs de remplacer l’auteur du texte original afin d’exprimer le message qu’il veut transmettre Comme nous avons présenté dans les parties précédentes, la Théorie interprétative de la traduction […] repose sur un principe essentiel : « la traduction n’est pas un travail sur la langue, sur les mots, c’est un travail sur le message, sur le sens »1 Selon les auteurs de cette théorie, le sens est un produit non verbal Ainsi, lors de la réexpression, ce qui est le plus important, c’est le fait que le traducteur doit toujours être conscient que le point de départ de la réexpression n’est pas la langue du texte original mais le sens non-verbal ou bien le vouloir dire de l’auteur D’autre part, la traduction est seulement un cas de communication, dans cette phase, le traducteur doit se comporter comme un locuteur qui a quelque chose dire Il va se faire comprendre en s’exprimant dans les formes linguistiques admises par la communauté linguistique dans laquelle le texte est traduit M Lederer, dans son œuvre « Interpréter pour traduire », a dit : « Le sens est individuel mais les formes sont sociales ; on peut dire ce que l’on veut mais le moule qui recevra le vouloir dire doit être conforme aux usages Les mêmes idées peuvent être exprimées dans toutes les langues mais doivent l’être dans le respect de convention de chacune » [21 : 34] Dans la phase de réexpression, il nous faut souligner que la réexpression ainsi que la compréhension nécessitent le recours aux compléments cognitifs tels que les connaissances linguistiques et les savoirs extra-linguistiques, le bagage Cité dans l’article intitulé « La théorie du sens et la traduction des facteurs culturels » de M Pr.Dr Đinh Hồng Vân – Département de Langue et de Culture franỗaises Universitộ de langues et dộtudes internationales 40 cognitif, le contexte cognitif etc De plus, nous voulons aussi souligner qu’en s’appuyant sur le contexte verbal, le traducteur pourra trouver des moyens linguistiques adéquats susceptibles de lui permettre de restituer le vouloir dire de l’auteur Lors de la réexpression, le traducteur doit être conscient qu’il ne sera pas obligé dexprimer le vouloir dire de lauteur de la mờme faỗon que le texte original En faisant appel ses connaissances extra-linguistiques, le traducteur va chercher, dans la langue traduire, des moyens différents mais équivalents ceux qui ont été utilisés dans le texte source, c’est-à-dire le traducteur doit établir les équivalences entre les deux langues susceptibles de lui permettre de transmettre le vouloir dire de l’auteur En conclusion, pour bien transmettre le message de l’auteur du texte de départ, au lieu de traduire littéralement, le traducteur doit se détacher complètement de la forme linguistique et de la structure grammaticale du texte de départ, s’efforcer de s’adresser aux lecteurs sous forme qu’il a compris et s’appuyer sur les habitudes langagières de la communauté dans laquelle le texte est traduit 1.2.4 Le bagage cognitif Le bagage cognitif désigne cet ensemble de connaissances linguistiques et encyclopédiques dont dispose chaque individu Un ensemble de connaissances acquis tout au long de notre existence et ancré dans la mémoire long terme sous forme de souvenirs et de faits d’expérience, d’évènements manquants Dans son ouvrage “La traduction aujourd’hui”, M Lederer propose une définition du bagage cognitif comme suit : « Le bagage cognitif n’est pas fait de notions articulộes entre elles de faỗon cohộrente et nommées individuellement ; il est constitué de souvenirs (d'autre diraient de représentations mentales), de faits d'expérience, d'événements qui ont marqué, d'émotions Le bagage cognitif, ce sont aussi des connaissances théoriques, des imaginations, le résultat de réflexions, le fruit de lectures, c'est encore la culture générale et le savoir spécialisé Il s'agit d'un tout contenu dans le cerveau sous une forme déverbalisée dans laquelle chacun puise pour comprendre un texte ou un message » [….] Le bagage cognitif est pour l’essentiel qui se nomme en anglais encyclopaedic (or world) knowledge – connaissance encyclopédique ou connaissance du monde Il comprend toutes connaissances linguistiques et extralinguistiques, emmagasinées dans la mémoire de l’individu, réactivables tout moment par une sollicitation extérieure ou intérieure » 41 Le bagage cognitif renvoie toutes les connaissances qu’un individu acquiert au cours de son existence Ces connaissances s’acquièrent dès son enfance et s’améliorent tout au long de son développement intellectuel Elles existent préalablement la lecture et sont réactivées chaque fois que le texte éveille un détail, un fait y ayant trait Ce n’est pas pendant la lecture que tout le bagage cognitif d’un individu est appelé la compréhension du texte mais juste une partie que l’on appelle « les connaissances pertinentes » y participe et qui s’applique tel passage ou tel mot Si on doit traduire un texte sur le paludisme par exemple, ce n’est certainement pas que l’on a les connaissances sur cette maladie lors de la traduction mais c’est cette occasion, nos connaissances préacquises dans la vie nous viennent en aide pour mieux comprendre le vouloir dire de l’auteur Les connaissances qui constituent le bagage cognitif ne sont pas stockées et rangées suivant un ordre hiérarchisé Il s’agit d’un tout contenu dans le cerveau et dont se sert le traducteur pour comprendre un texte En outre, M Lederer, ajoute que : « Pour partie, le bagage cognitif de chacun participe du savoir de la collectivité humaine, il est commun au milieu social; pour autre partie, le bagage cognitif est propre chaque individu Le bagage cognitif de l'un n'est jamais intégralement celui de l'autre, mais les plages de savoir commun se recouvrent suffisamment pour que le sens d'un texte écrit par l'un, passe l'autre » Nous pouvons ainsi comprendre que le bagage cognitif participe la construction intellectuelle d'une société Et tout membre appartenant une société précise apporte sa propre connaissance, et lorsque les intérêts convergent vers un même objectif, la compréhension s'instaure Le bagage cognitif de chacun correspond son profil social et lorsque les membres d'un même environnement sont ensemble, leurs connaissances communes se retrouvent suffisamment pour que le discours de l'un soit compris de l'autre Grâce ces connaissances, le traducteur saisit l’explicite ainsi que l’implicite dans le vouloir dire de l’auteur et il est capable de ré-exprimer avec aisance dans la langue d’arrivée sans trop dépendre des mots du texte original En plus, grâce ces connaissances, l’univocité de la langue est totalement assurée Les ambiguïtés des formes linguistiques ne sont pas rares mais c’est le bagage cognitif qui nous aide tout relever pour en garder seulement le sens convenable la situation, au vouloir dire de l’auteur Cependant, certaines linguistiques informaticiennes essaient de mettre la machine au diapason de traducteur Cela est réalisé seulement dans le cas où les analyses linguistiques l’emporteraient sur les connaissances extralinguistiques qui sont présentes 42 uniquement dans la collectivité humaine et ici chez les traducteurs mais non pas la machine traduire Alors, le bagage cognitif joue sans doute un rôle pivot non seulement dans la compréhension du texte mais encore dans la transmission du vouloir dire de l’auteur, la réexpression Et sans ces savoirs, la traduction devient transcodage 1.2.5 Les équivalences et les correspondances Comme vous l’avez vu, il existe deux approches de la traduction qui ont l’une et l’autre leurs défenseurs : la traduction par équivalences et la traduction par correspondances On a condamné depuis longtemps la traduction littérale (ou la traduction mot-à-mot) et au début, un consensus pour la traduction par correspondances comme la meilleure méthode de la traduction a émergé Selon les auteurs de la Théorie interprétative de la traduction (TIT), la traduction par correspondances intervient partiellement dans toute traduction, mais elle ne vaut pas elle seule pour toutes les situations qu’on rencontre au cours d’une traduction En tenant compte des limites de cette méthode, D Seleskovitch a introduit la méthode de la traduction par équivalences afin de combler la lacune dévoilée Dans son œuvre « La traduction aujourd’hui », M Lederer estime que la véritable traduction n’est concevable que par rapport aux textes, c’est-à-dire dans le cadre d’un discours et en fonction d’un contexte : « La traduction interprétative est une traduction par équivalences, la traduction linguistique est une traduction par correspondances […] la différence essentielle entre équivalences et correspondances : « les premières s’établissent entre textes, les secondes entre des éléments linguistiques, mots, syntagmes, figements ou formes syntaxiques » (Lederer, 1994: 51) Selon les recherches effectuées l’ESIT, la traduction par équivalences a une validité générale quels que soient les langues et les types de textes, littéraires et techniques, textes de fiction ou de réalité Quant la traduction par correspondances, elle est caractérisée par la recherche systématique de correspondances, s’efforce de conserver des signifiés en changeant de signifiants 1.2.5.1 La traduction par correspondances Cette méthode de la traduction signifie qu’on détectera les mots et des formes syntaxiques qui correspondent d’une langue l’autre Correspondance, c’est- à-dire il existe un élément pour lequel on peut trouver un élément parallèle pré-existant dans la langue cible Cette méthode est valable pour le cas de la traduction des mots signification unique comme les lettres, les appellations, les 43 énumérations et les termes techniques On peut dire simplement que la traduction par correspondances est une traduction linguistique Il s’agit de la méthode de la traduction où le traducteur ne tient pas compte du contexte Selon la Théorie interprétative de la traduction, elle constitue une partie importante dans le processus de la traduction, mais ne saurait suffire elle seule transmettre intelligiblement le sens dans la langue d’arrivée Elle a besoin d’être complétée par un transfert par équivalences 1.2.5.2 La traduction par équivalences Nous arrivons maintenant au cœur de l’innovation théorique de la Théorie interprétative de la traduction, la traduction par équivalences est une notion théorique fondée par Danica Seleskovitch Si le traducteur applique cette méthode dans sa traduction, les mots exacts dans le texte original sont transportés rarement dans la langue cible Les cas auxquels qu’ils correspondent sont les mots signification unique Même si les mots dans le texte original ne correspondent pas directement aux mots dans le texte traduit, le sens du texte reste inchangé Selon les auteurs de la Théorie interprétative de la traduction, la traduction par correspondances est possible, mais le résultat est, dans les meilleurs cas, un texte lourd et peu agréable lire, et pire encore, une traduction erronée C’est pour cette raison que la Théorie interprétative de la traduction propose que le traducteur « formule dans sa propre langue et selon son propre talent les idées qu’il doit faire comprendre et les sentiments qu’il doit faire ressentir » (M Lededer, 2006: 50) Le traducteur doit alors essayer de se détacher du texte original et ne garder que dans sa tête les idées déverbalisées du texte pour les réécrire dans sa propre langue en utilisant le même niveau stylistique que l’auteur original Pour obtenir une traduction écrite aussi bien stylistiquement que le texte original, le traducteur doit formuler un texte qui coule, qui est agréable lire et qui semble logique pour le nouveau lecteur Danica Seleskovitch a comparé la composition d’un discours en équivalences et en correspondances une brioche aux raisins Avant le commencement, il est nécessaire d’identifier les ingrédients de la brioche constituée de : la farine, du beurre, du lait, des œufs, des raisins, du sucre etc… De la même manière, on peut identifier les éléments linguistiques avant la traduction Mais après la cuisson, tout ce qui reste identifiable sera les raisins De la mờme faỗon, les ộlộments linguistiques vont fusionner au cours d’une traduction, mais les correspondances des termes transcodés restent visibles 44 1.2.6 La fidélité dans la traduction Au sujet de la fidélité, la plupart des théoriciens de la traduction s’accorde pour dire que cette notion constitue un des grands thèmes de discussion qui a fait couler beaucoup d’encre Elle a suscité, et suscite encore, bien des controverses, d’autant plus qu’elle est « très souvent comprise comme synonyme de « littéralité » par opposition « traduction libre » Et nous devons faire remarquer au moins trois points suivants Tout d’abord, on peut poser tout de suite la question : mais fidèle quoi ? En effet, aujourd’hui, les théoriciens essaient de proposer de différentes réponses cette question et ils ont adopté différentes approches : linguistique, philosophique ou textuelle, par exemple Mais la plupart des théoriciens se contentent encore d’une fidélité un seul niveau ou d’un seul aspect Amparo Hurtado et Seul Albir ont défini trois paramètres de la fidélité au sens : le « vouloir dire » de l’auteur, la langue d’arrivée et le destinataire de la traduction, et elle écrit : "Ce triple rapport de fidélité — au vouloir dire de l’auteur, la langue d’arrivée et au destinataire de la traduction — est indissociable Si l’on ne reste fidèle qu’à un seul de ces paramètres et qu’on trahit les autres, on ne sera pas fidèle au sens Une traduction qui n’est pas claire pour son destinataire ou qui présente des erreurs de langue n’est pas une traduction fidèle au sens." (A HURTADO et ALBIR, cité par M Lederer, 1994: 85) Selon Jacqueline Henry, la fidélité peut avoir au moins quatre objets:  La langue du texte;  La lettre du texte;  L'esprit du texte;  Le "sens", ou l'effet du sens (JACQUELINE HENRY, 1995 : 367) Quant Georges Mounin, dans son œuvre intitulée « La notion de qualité en matière de traduction littéraire », il nous a proposé deux catégories pour répondre cette question : « aux vertus particulières la langue ou aux vertus particulières au style de l’auteur ? » En réalité, si le message du texte est simple et clair, s’il est univoque, ce qui peut se rencontrer en traduction scientifique ou technique, la notion de fidélité est plus aisée cerner En fait, le texte est souvent complexe, polysémique, renfermant non pas le sens mais des sens, comme c’est le cas pour la poésie, un des genres littéraires les plus difficiles, sinon le plus difficile rendre en traduction ; on ne peut plus alors parler de la fidélité, mais des fidélités Autre exemple : la traduction doit 45 rester délibérément dans le vague si l’original est volontairement flou et ambigu, pour des raisons politiques, diplomatiques ou autres Parmi les traducteurs qui ont réfléchi sur cette notion, nous voudrions évoquer Edmond Cary, qui a, avec beaucoup de clarté, distingué divers niveaux de fidélité : « … la fidélité purement sémantique peut présenter des exigences contradictoires selon qu’on s’attache la fidélité au sens des mots ou au sens des phrases Plus loin encore, on n’oubliera pas la fidélité aux sens seconds, aux sens cachés, aux allusions, qui contiennent souvent l’essentiel du texte La qualité d’une traduction dépendra du choix qu’on aura fait entre ces fidélités opposées Et ce choix, lui aussi, est en grande partie déterminé par le siècle du traducteur, par son public C’est une sorte de synthèses des diverses fidélités au sens qui donne accès la fidélité la pensée de l’auteur » (Edmond Cary, « L’indispensable débat », dans « La Qualité en matière de traduction », p 39-40) Il faut traduire l’idée, plutôt que les mots C’est la pensée de l’auteur, l’idée du texte, qu’il faut être fidèle Une fidélité totale tout le texte, a dit Georges Mounin Mais cette fidélité totale est-elle possible ? Rien n’est moins sûr, car la fidélité s’applique autant au contexte linguistique du texte, qu’à la situation globale, dans le temps et l’espace, dans une société donnée Etre fidèle n’a pas le même sens selon les lieux, les temps, les milieux Aussi le traducteur, s’il doit fidélité l’auteur, a le même devoir envers le lecteur, le public, le destinataire Il lui faut être compris le mieux possible et tenir compte des capacités, des connaissances, des goûts de son lecteur Ensuite, il est nécessaire de ne pas assimiler la fidélité la conception de « mot mot » Le problème vient de : si l’on veut mettre l’accent sur la notion de fidélité Comment la différencier de la conception « mot mot » que presque aucun traducteur n’adopte plus aujourd’hui ? En réalité, les différences entre les deux systèmes de langue et les deux cultures ne permettent pas l’existence de la traduction tout fait littérale ou de la traduction tout fait libre Nous pouvons entendre par la fidélité le fait de ô converser dans la traduction les faỗons de penser, sentir, parler, agir, vivre » Enfin, nous voudrions souligner l’importance de la fidélité dans la traduction en citant les estimations de Michael Ballard dans son ouvrage intitulé « De Cicéron Benjamin : Traducteurs, traductions et réflexions » propos du rơle de la fidélité : 46 « La beauté du langage ne suffit pas pour faire estimer une traduction excellente Il n’y a personne qui n’avoue que la qualité la plus essentielle un bon traducteur, c’est la fidélité Le traducteur infidèle est comparé au peintre qui fait un beau portrait ne représentant pas les traits du modèle » (Ballard, 1998 : 164) Selon lui, pour faire une traduction fidèle, il faut retenir trois points : « qu’il n’ajoute rien ce que dit son Auteur, qu’il n’en retranche rien, et qu’il n’y rapporte aucun changement qui puisse altérer le sens » (Ballad, 1998: 164-165) 1.3 Les liens entre la langue et la culture dans la traduction Dans les études traductologiques, la traduction nest plus perỗue uniquement comme un phộnomốne linguistique mais de plus en plus comme un transfert culturel où le traducteur est considéré comme médiateur entre deux cultures En effet, la langue, partie intégrante de la culture au sens large du terme, est définie par Mackey comme : « ensemble de connaissances, connaissances que possède un groupe social ou ethnique lui permettant d’identifier ses membres Et par groupe entendons tribu, nation et même État-nation En quoi consiste cet ensemble de connaissances ? Il peut inclure les coutumes, la nourriture, le vêtement, l’habitation, l’histoire, le comportement social, les traditions orales, la littérature écrite et les croyances ( ) Mais, avant tout, il peut comprendre une langue sans laquelle toutes les autres composantes perdent progressivement leur authenticité Car non seulement la langue est un moyen de communication, mais encore elle constitue la représentation de tout ce que les générations antérieures ont considéré comme dignes de représenter C’est le découpage de lunivers opộrộ par les peuples qui a faỗonnộ toute culture » (Mackey, 1998 : 12) Une telle définition permet de voir que la langue constitue non seulement l’une des composantes essentielles de la culture, mais également elle montre que, compte tenu du rapport entre les deux, le traducteur doit être bilingue et biculturel, car les diffộrentes langues ne perỗoivent pas la rộalitộ de la mờme faỗon Les liens qui fondent le couple «langue-culture» sont si forts que Richard (1998 : 151) note que « qui change de langue croit changer de culture » De nos jours, on s’accorde dire que la langue véhicule l’expérience qui lui est propre Autrement dit, la langue est l’expression de la réalité culturelle du groupe ou de la société qui la partage En tant que telle, elle véhicule les normes et 47 les valeurs qui sont le reflet de la culture qu’elle représente Une telle approche renvoie la fameuse hypothèse Sapir-Whorf selon laquelle la vision du monde d’une communauté linguistique est déterminée par sa langue Cette hypothèse a été citée et commentée abondamment dans de nombreux ouvrages Selon les estimations de Whorf, la langue détermine notre vision du monde et notre manière de percevoir la réalité : « The background linguistic system (in other words the grammar) of each language is not merely a reproducing instrument for voicing ideas but rather is itself the shaper of ideas, the program and guide for the individual’s mental activity, for his analysis of impressions, for his synthesis of his mental stock in trade Formulation of ideas is not an independent process, strictly rational in the old sense, but is part of a particular grammar, and differs, from slightly to greatly, between different grammars We dissect nature along lines laid down by our native language » (cité par Lalbila, 2005: 13) Les conséquences que Kramsch (1998 : 14) tire de la théorie de Sapir et de Whorf montrent que leur hypothèse concernant le lien entre langue et culture demeure pertinente : There is nowadays a recognition that language, as code, reflects cultural preoccupations and constrains the way people think More than in Whorf’s days, however, we recognize how important context is in complementing the meanings encoded in the language Nous pouvons conclure cette partie en disant qu' il est difficile d' aborder la culture ou la langue de faỗon isolộe, hors dun contexte culturel donnộ Nous venons de prộsenter laperỗu gộnộral sur lộvolution dans lộtude de la traduction depuis l’origine jusqu’à présent Nous avons commencé par la définition de la traduction proposée par les théoriciens du domaine et les approches linguistique, sociolinguistique, fonctionnelle, culturelle et interprétative, accompagnées des points de vue des auteurs bien connus comme John Catford, Georges Mounin, Jean -Paul Vinay, Jean Darbelnet, E.Nida, Jakobson, Reiss, Hans J, Vermeer, Hatim& Mason, Jean René Ladmiral, D Selescovitch entre autres en dégageant les avantages, les limites de chacune d’entre elles Chaque approche met en relief un aspect particulier de cette activité Nous avons enfin choisi la Théorie interprétative de la traduction pour ses bienfaits indéniables servant de base l’analyse du corpus de notre mémoire dans le chapitre suivant 48 BIBLIOGRAPHIE A- OUVRAGES SUR LA TRADUCTOLOGIE BALLARD M., (1984) La traduction : de la théorie la didactique, Presses Universitaires de Lille BALLARD M., (1998) De Cicéron Benjamin : Traducteurs, Traductions, Réflexions, P U.L BERMAN A., 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Ngày đăng: 22/03/2017, 16:47

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