Quelques points de vue des linguistes sur l’adjectif qualificatif tel

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complète sur ce qu’il y a écrit. Mais nous essayons de tous nos efforts d’en reprendre de faỗon plus concrốte et claire des points essentiels.

“Symbole interprétativement incomplet” et “variable de caractérisation”, ce sont des expressions privilégiées que Riegel (M) destine à l’adjectif qualificatif tel. Par cette appellation pour cet adjectif, nous avons l’impression qu’il veut en indiquer de faỗon la plus brốve au lecteur des caractộristiques essentielles. De plus, il le considère comme homologue du pronom démonstratif “ce”, car ils n’ont pas tous deux de contenu lexical spécifique mais ils sont repris éventuellement par le pronom relative que. En principe, dans la classe adjectivale, le pronom relatif “que” ne reỗoit que comme son antộcộdent l’adjectif qualificatif qui possède toujours le sens strict (Maingueneau, 1997: 77). Tel n’est pas donc totalement vide de sens puisqu’il renvoie à la notion stricte de caractéristique non autrement spécifiée. Mais cette propriété est assez floue pour que l’on doive chercher dans la même phrase ou dans d’autres phrases ou parties du context des éléments supplémentaires pour la rendre plus claire et plus concrète.

Riegel (M) estime que la caractérisation opérée par tel dépend toujours de son entourage phrastique, textuel ou situationnel. De plus, en donnant des exemples différents contenant cet adjectif dans lesquels l’élément contextuel est tronqué, ce grammairien veut de nouveau insister sur le rôle nécessaire de l’information contextuelle adéquate qui est indispensable d’éclairer la caractérisation incomplète de cet adjectif: Les valeurs référentielles particulières de tel ne peuvent qu’être inférées à partir du context qui fournit toujours la matière de la caractérisation discursive opérée par tel. C’est la proposition corrélée (relative ou consécutive) ou son environnement (textuel ou situationnel) qui donnent à la variable de caractérisation un minimum de spécificité référentielle. Ci-dessous, nous verrons comment la relation entre cet adjectif et ses compléments s’établit dans la phrase.

Comme nous avons dit, tel était adjectif qualificatif dépourvu de contenu spécifique, il demande au moins un complément qui a pour but de mettre au jour ce que cet adjectif manque encore. Le premier type de complément que nous

voulons aborder est la proposition corrélée relative. Ce type de proposition est introduit par le pronom relatif invariable que. En rộalitộ, ce pronom reỗoit l’adjectif tel comme son antécédent, c’est pourquoi ils établissent probablement une relation de coréférence, autrement dit, ils renvoient à la même propriété référentielle. Et leur combinaison apporte selon notre auteur à ce type de phrase un quadruple effet interprétatif. Premièrement, la caractérisation opérée par tel apparaợt d’une certaine faỗon “bouclộe” sur elle-mờme, faute d’ờtre explicitement particularisée. Deuxièmement, ce type de construction est souvent utilisé pour effectuer implicitement une caractérisation positive. Le locuteur a alors de solides raisons de considérer que l’interlocuteur est en mesure d’inférer une propriété ou un état spécifique à partir de la situation décrite par la relative. Troisièmement, le faible degré de spécificité de la caractérisation véhiculée par le corrélat relatif est souvent compensé par l’adjonction d’une caractérisation “pleine”. L’élément ajouté prend généralement la forme d’une expression adjectivale apposée explicitant la valeur contextuelle de tel. Enfin, le couple- l’adjectif tel et le pronom relatif que peut établir une comparaison d’égalité entre les deux membres de cette construction corrélative.

La caractéristique véhiculée par tel est décodée non seulement à l’aide d’une proposition comparative, mais au moyen d’une subordonnée consécutive. Dans n’importe quel cas, quand il joue le rôle d’attribut du sujet ou objet, épithète antéposée ou postposée, elle a droit de “recruter” une subordonnée corrélative de type consécutif. Selon Riegel (M), cette proposition corrélée s’interprète comme rétrospécification de la notion générale de caractéristique transportée par tel.

Autrement dit, le décodage de la spécificité attribuée par cet adjectif se fait dans la proposition corrélative qui est en expansion. Selon ce linguiste, la relation entre la caractéristique codée par tel et celle de la conséquence indiquée dans la subordonnée est mutuelle. Parce que la première semble être la cause qui induit la deuxième. En retour, la deuxième constitue un indice pragmatiquement significatif pour découvrir la première. Pourtant, notre grammairien estime que ce n’est pas

n’importe quel nom qui peut recevoir la qualification de cet adjectif. Il y en a certainement des critères particuliers. Nous découvrons ensemble dès maintenant quels critères doivent respecter ces noms. Au préalable, le nom caractérisé par tel est dans la plupart des cas un nom susceptible de gradation. Ça signifie qu’il est en mesure de changer sa caractéristique en degrés différents. Plus concrètement, Riegle (M) nous évoque que ce sont des noms de propriété, qui ont des correspondants adjectivaux modifiables par des adverbes marquant des degrés d’intensité ou de comparaison, par exemple: plus brillant, moins clignotant, si souple… Par contre, dans le cas ó le nom que tel caractérise n’est pas gradable, tel est souvent postposé à ce nom.

Avant de venir à la dernière construction dans laquelle tel semble être l’ộlộment unique qui permet de faire apparaợtre la correspondance entre deux propositions juxtaposées, nous allons observer des phrases suivantes introduites par notre grammairien :

Tel j’étais au grand séminaire, tel je suis resté (Bernanos, Le petit Robert, 1990)

Telle je vous imaginais, telle vous m’apparaissez (L. Descaves, Grevisse, 1975)

Tout d’abord, nous trouvons que les phrases ci-dessus renferment chacune deux propositions dont les mots de coordination ou ceux de subordination sont absents. Heureusement, la reprise du morphème tel les fait s’approcher l’une de l’autre. Autrement dit, le parallélisme s’emploie au moyen de la répétition du mot tel qui introduit chaque proposition de la structure parataxique. Tel y peut jouer le rôle d’attribut du sujet ou de l’objet. Et selon Riegel (M), la caractéristique véhiculée par tel dans la première proposition est semblable à celle dans la seconde. De plus, en observant le temps du verb de chaque proposition, nous estimons que le fait de la première proposition se déroule avant celui de la deuxième. C’est pourquoi, notre linguiste nous fait rappeler que la caractéristique commune est d’abord assigné au sujet (ou à l’objet) de la première proposition,

puis corrélativement au sujet (ou l’objet) de la seconde. Et d’après le point de vue de Hamon (A) (1994), cette construction est la forme complète du couple principale-comparative sous l’aspect de deux indépendantes parallèles juxtaposées ou coordonnés, la première a valeur de subordonnée et la seconde valeur de principale. En même optique avec Hamon (A), Riegel (M) tente de reformer les phrases ci-dessus sans faire changer leur sens général:

Je suis resté tel que j’étais au grand séminaire Vous m’apparaissez telle que je vous imaginais

Le point de vue final de Riegel (M) porte sur la capacité de jouer le rôle soit d’anaphorisant, soit de cataphorisant de tel dans certains cas. La (les) propriété(s) de son antécédent ou de son conséquent peut (peuvent) alors être condensée(s) et contenue(s) dans la caractéristique véhiculée par tel. Pour mettre en relief son point de vue, ce linguiste introduit quelques appréciations portant sur ce rôle de tel de Henry (A) : “Tel” anaphorique peut relayer la matière sémique d’un caractérisant, d’un syntagme substantival à contenu prédicatif ou non, d’une proposition, d’une phrase, d’un développement discursif pouvant varier à l’indéfini, depuis la phrase la plus simple jusqu’à la masse organisée d’un poème, ou même de tout un volume (narrative surtout). Dans d’autre cas, tel devient cataphorisant quand il les précède.

Nous venons de voir ci-dessus quelques explications des linguistes dans lesquelles des caractéristiques de l’adjectif qualificatif tel se présentent. Mais il nous semble qu’il en existe d’autres propriétés qui ne sont pas encore mentionnées. C’est pourquoi, nous en continuerons à chercher et présenter d’autres caractéristiques dans les parties suivantes.

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