Đồng bằng sơng Cửu Long (ĐBSCL)là một vùng đất đặc biệt, nhờ vào tính chất địa lý, hơn nữa, nhờ vào mối liên hệ mật thiết giữa con người và mơi trường tự nhiên hàng trăm năm qua Nhân

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nhờ vào mối liên hệ mật thiết giữa con người và mơi trường tự nhiên hàng trăm năm qua. Nhân tố này hịa hợp theo nhân tố kia, hỗ trợ lẫn nhau suốt hơn 20 thế kỷ.

Rapport de la session des Ateliers à An Giang - Vietnam - Annexe Mars 2008

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Depuis longtemps le fleuve s’écoule à An-Xiang Il s’est partagé en plusieurs confluents, adap- tant son cours au gré de ses divagations, d’une géographie qu’il participe à modeler, d’un climat évoluant au fil des millénaires. Les traces les plus anciennes d’une intervention humaine significative remontent à plus de 20 siècles. Date des premières rizières, des premières inter- ventions sur la topographie pour constituer des paliers isotopes, caler l’altimétrie des arrivées d’eau pour répartir les flux, assurer un équilibre précis de déblais et remblais afin de concilier la circulation des eaux et des personnes. Au fur et à mesure du temps, des invasions et des po- litiques, la main de l’homme s’est faite plus prégnante, affinant à son profit un contexte naturel singulier.

Assurément singulier puisque constituant le delta d’un fleuve de plus de 4000 kms de long, drainant un bassin versant de 810 000 km2, venant se répandre sur une vaste plaine alluviale présentant une pente infime, 0,0025 °/°°, sous un climat de mousson, alternant 3 mois de pluie pour 9 mois de sécheresse.

Le particularisme de ce contexte géographique se voit renforcé par la façon dont il a été ap- préhendé par l’homme. Il s’est posé sur le fleuve sauvage, sans s’opposer à lui, respectant ses soubresauts, les accompagnant. Plutơt que tenter son domptage, il s’est inscrit dans un long processus conduisant à l’osmose, ó l’homme et la nature, par touches successives, se modele l’un dans l’autre pour répondre aux besoins de chacun. Ainsi, la répartition de l’habitat, des activités, des circulations, toute l’organisation découle de la présence alternée de l’eau sur le territoire. Le respect du comportement hydraulique du fleuve, de ses inondations gargan- tuesques, a constitué le préalable à toute organisation technique et sociale, il est naturellement accepté comme tel, puisque fondement de ce territoire. En témoigne l’absence de notion de risque appliquée au fleuve. Ses vastes débordements chroniques sont perçus comme des res- pirations, ponctuant le temps. L’homme s’étant adapté à son territoire, celui-ci ne peut être considéré comme nuisance.

Des brèves visites en quelques points du site, transparait une harmonie, voire une sérénité vis-à-vis du fleuve. Impression probablement nạve et partielle, en tout cas inattendue. Dans nos esprits terrestres, la présence de tels phénomènes d’inondations apparaissent avant tout comme inconforts et précarités.

Ainsi, c’est le territoire et son mode d’occupation, l’entité qu’il constitue qui s’avère singulier.

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