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L’expression de la temporalita en franaais et en vietnamien

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UNIVERSITÉ NATIONALE DE HA NOI ÉCOLE SUPÉRIEURE DES LANGUES ÉTRANGÈRES DẫPARTEMENT POST - UNIVERSITAIRE NGUYễN THị PHƯƠNG ANH LEXPRESSION DE LA TEMPORALITÉ EN FRANÇAIS ET EN VIETNAMIEN MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDES POST - UNIVERSITAIRES OPTION : Linguistique CODE : 60.22.20 INTRODUCTION Raison du choix du sujet de recherche “ On pourrait croire que la temporalité est un cadre inné de la pensée Elle est produite en réalité dans et par l’énonciation De l’énonciation procède l’instauration de la catégorie du présent, et de la catégorie du présent nt la catégorie du temps “ E.Benveniste, Problèmes de Linguistique générale, Gallimard Le but de lapprentissage et de lenseignement du franỗais est ộvidemment de communiquer dans la langue Parler, s‟exprimer, c‟est de se situer par rapport soi – même, aux autres, un lieu et au temps Alors, que signifie se situer par rapport au temps? Cela veut dire qu‟on entre dans la chronologie, une chronologie qui peut être mise en évidence par le temps même du verbe: je lis (présent ), je lisais, j’ai lu ( passé ), je lirai ( futur ), dans la temporalité, où l‟on entre, en somme dans le courant de la vie Mais c‟est aussi entrer dans un contexte Celui qui parle peut évoquer des faits qui se déroulent : - au moment de la parole, et il y a simultanéité - avant l‟acte de parole, et nous nous plaỗons dans lantộrioritộ - aprốs lacte de parole, et nous sommes alors dans la postériorité Pour traduire ou éclairer cette chronologie, cette temporalité, cette mise en contexte, la langue dispose toutes sortes de moyens grammaticaux, syntaxiques, lexicaux… tels que: • Le verbe et ses compléments • Les temps morphologiques (pour les langues comme le vietnamien dont les verbes ne changent pas de formes, il s‟agit des particules préverbales ou postverbales ) • Les adverbes de temps et les locutions adverbiales d‟aspects comme souvent, toujours … • Les prépositions et les locutions prépositives comme dès, au fur et mesure de (que) … • Les formes des phrases comme le gérondif, le participe … • Les propositions subordonnées temporelles Ces élements vont se combiner dans un énoncé d‟après les règles bien définies et spécifiques de chaque langue Il est remarquer qu‟ils entretiennent une relation interactionnelle entre eux et que l‟un constraint l‟interprétation de l‟autre ainsi que celle de l‟ensemble Par conséquent, pour décoder les données temporelles d‟un énoncé particulier, l‟auditeur (ou le lecteur, en cas d‟un document écrit ) doit tenir compte d‟une part de la valeur sémantique de chaque élement mis dans la relation avec son entourage et d‟autres parts des facteurs contextuels Ces facteurs imposent certaines contraintes dans l‟interprétation temporelle de l‟énoncé C‟est cause de sa complexité que la tradition linguistique s‟est intéressée, depuis ses débuts, au phénomène de la temporalité Née essentiellement avec les réflexions philosophiques du XVIIIe siècle, théorisée de faỗon abstraite par le linguiste de renom Gustave Guillaume, puis reprise, critiquée ou approfondie par de nombreux sémanticiens, la conception du temps comme catégorie conceptuelle propre au langage a pris droit de cité Du coup, ce phénomène langagier ne pouvait être réduit la seule catégorisation formelle des temps verbaux, ce pourquoi il continue s‟écrire de nombreuses thèses et articles scientifiques sur ce sujet Les constantes de ces apports, susceptibles de faire l‟objet d‟un certain consensus, sont les suivants: - Le temps n‟est pas seulement une donnée de l‟expérience, il est résultat d‟une construction – représentation du monde, travers le langage - Le temps, comme catégorie conceptuelle de langue, entretient des rapports plurivoques avec les différentes catégories formelles qui servent l‟exprimer, et donc ne se manifeste pas seulement dans la catégorie du verbe - Le temps est une catégorie complexe dont la structure se compose de plusieurs aspects - Le temps, comme catégorie linguistique, s‟organise autour d‟une référence unique: la situation du sujet parlant au moment où il parle Ce sont ses complexités qui font de la temporalité une des grandes difficultés pour les apprenants de langues ộtrangốres Pour les apprenants vietnamiens voulant bien apprendre le franỗais, cette difficulté est double du fait de grandes différences entre ces deux langues en matière d‟expression des données temporelles En fait, le vietnamien n‟a pas de formes verbales qui sont des moyens essentiels en franỗais pour reprộsenter les informations temporelles liées la situation décrire En effet, au lieu de ces formes, notre langue a un système très développé des moyens lexicaux dont les particules pré et post verbales La consộquence est que durant leur apprentissage du franỗais, la plupart des apprenants vietnamiens ont toujours du mal maợtriser les moyens dexpression temporelle en franỗais, dont les formes verbales, les conjonctions, les formes de phrases etc… On commet souvent des fautes lorsqu‟il faut faire le choix entre le passé composé et l‟imparfait, ou celui entre le futur simple et le futur antérieur, entre quand et au moment où Ces difficultés sont les raisons majeures qui nous ont poussés choisir Lexpression de la temporalitộ en franỗais et en vietnamien “ comme sujet de notre étude De ce sujet, pour mieux réaliser la tâche donnée, notre problématique sera : quelles sont les caractéristiques linguistiques de la temporalité en franỗais et en vietnamien ? Objectifs de recherche En rộalisant cette recherche, nous visons les objectifs suivants : D‟abord, nous déterminons les caractéristiques des moyens d‟expression de la temporalité en franỗais et en vietnamien Ensuite nous relevons et analysons les ressemblances et les différences entre les deux langues, propos des moyens d‟expression de la temporalité Nous espérons que ce travail pourrait contribuer une présentation plus claire et plus opératoire du mécanisme d‟encodage des informations temporelles dans ces deux langues Questions et hypothèses de recherche Afin de réaliser ces buts, nous nous sommes posé des questions de recherche suivantes: 1- Quels sont les moyens dexprimer la temporalitộ en franỗais et en vietnamien? 2- Y a – t – il des différences et des ressemblances? Si oui, comment se manifestent – elles? À partir des questions ci – dessus, nous formulons les hypothèses de recherche suivantes: - Hypothèse 1: Chaque langue a des moyens dexprimer la temporalitộ Le franỗais et le vietnamien ne sont pas des exceptions - Hypothèse 2: Il y aurait des différences et des ressemblances dans l‟expression de la temporalité - Hypothèse 3: Les différences peuvent se manifester sur plusieurs niveaux ( grammaticaux, lexicaux, textuels …) Méthodologie de recherche En tant qu‟une analyse microlinguistique et unidirectionnelle, cette recherche est caractère descriptif, analytique, synthétique et comparatif Après avoir décrit et analysé des données textuelles qui sont extrait des romans, nous avons synthétisé et classé de faỗons logique et cohộrente les moyens dexpression de la temporalitộ en franỗais et en vietnamien Les comparaisons sont faites de faỗon intra- et interlinguistiques Les moyens dexpression de la temporalitộ en franỗais sont comparộes avec leurs homologues vietnamiens pour trouver les ressemblances et les différences Limite de recherche Le problème de lexpression de la temporalitộ en franỗais et en vietnamien est un grand domaine Pourtant, faute de temps et de connaissances, ce travail de recherche ne se limite qu‟à l‟étude des moyens dexprimer la temporalitộ en franỗais et en vietnamien travers les romans Seras – tu là? de Guillaume Musso et Hai người đàn bà xóm trại de Nguyễn Quang Thiều CHAPITRE I CADRE THEORIQUE – Notion de temps On s‟est toujours posé des questions concernant le problème de temps La raison en est que le temps est notre mtre, que nous le subissons, qu‟il nous échappe Le temps peut ờtre perỗu tantụt comme une notion fondamentale conỗue comme un cadre dans lequel se succốdent les ộvộnements, tantôt considérée comme une force agissant sur le monde et sur les êtres : (le temps passe vite), enfin comme une dimension de l‟univers susceptible de repérage, de mesures (le temps est de l‟argent) De ces conceptions sont nés des calendriers lunaires ou solaires fondés sur la révolution de la lune autour de la Terre ou de la terre autour du soleil, des calendriers basés sur le climat, les récoltes comme le calendrier républicain où chaque jour de l‟année fut associé une production agricole, un outil ou un animal Ou encore comme le calendrier lunaire utilisé par les Chinois et les Vietnamiens où chaque heure, chaque jour, chaque année porte le nom d‟un animal qui peut être faste ou néfaste Notre objectifs dans ce présent travail n‟est pas de parler du temps vécu considéré comme subjectif qui est l‟objet de la psycologie et de la phénoménologie, ni non plus du temps réel ou objectif, objet de la science de la nature Le temps dont nous parlerons c‟est le temps linguistique, le temps qui figure dans la langue et régit les faits linguitiques Mais dans ce domaine aussi, il faut distinguer le temps comme relation sémantique, et le temps morphologique qui sert regrouper les différentes formes d‟un verbe ne se distinguant que par les personnes Ainsi, parle et parlons appartiennent au même temps morphologique appelé « présent de l‟indicatif » A la base, il y a le présent ; chaque acte de parole, l‟énonciateur crée un présent Il faut passer du temps linguistique au temps socialisé, ce qui permet au locuteur de faire une correspondance entre le temps et la déixis, par exemple : aujourd’hui va avec le présent si le procès est actuel Pourtant, le temps linguistique, considéré comme une catégorie grammaticale (il y a une correspondance permanente entre la notion et la forme qui l‟exprime), n‟existe pas en vietnamien Mais cette langue a des moyens pour exprimer les relations sémantiques temporelles Ce sont par exemple les particules, les adverbes de temps, l‟ordre des éléments dans l‟énoncé Il faut remarquer cependant que les particules comme : đã, (passé), có (passé), vừa, (passé récent), (présent), (futur) ne sont pas employộes dune faỗon systộmatique et obligatoire Par ailleurs, leur emploi dépend de la situation de communication : orale ou écrite, habituelle ou non habituelle Il est vrai aussi que les particules ont des emplois autres que temporels Néanmoins, cela ne veut pas dire que la langue vietnamienne ne possède pas de catégorie de temps Il faut noter également qu‟il existe des langues où le temps linguistique, l‟aspect et même le mode sont essentiellement exprimés par le procès tandis que pour d‟autres, il est exprimé par des adverbes déictiques, des anaphores et / ou des particules (le cas du vietnamien entre autres) Toutefois, chaque langue doit trouver un ou des moyens pour exprimer une notion qui existe dans les autres langues Il en est de même pour la représentation linguistique elle – même Un autre aspect qu‟il est indispensable de retenir c‟est que le langage est linéaire « Tout ce qui est dit est nécessairement situé dans le temps » a remarqué L Gosselin (1996a) propos du temps linguistique On constate que pour exprimer la temporalité, chaque langue utilise un moyens principal et un ou plusieurs moyens secondaires mais aussi par des types de procès, ou par des adverbes de temps ainsi que les conjonctions de la phrase complexe proposition subordonnée temporelle Ce qui nous intéresse dans ce travail, ce sont les faỗons de prộsenter les faits des Franỗais et des Vietnamiens travers l‟organisation linguistique, mais aussi par bien d‟autres moyens que par les temps grammaticaux 2- Les catégories de temps et d’aspect existent – elles en vietnamien ? On discute, dans les traités et articles de grammaire, de l‟existence ou de la non existence du temps en vietnamien On peut regrouper les points de vue en quatre tendances La première plaide pour l‟existence du temps (G Aubaret ; 1864) Il écrit que le verbe vietnamien ne change pas de forme Cependant il existe des mots ou des particules qu‟on place devant le verbe pour exprimer le passé, le futur Il ajoute plus loin que le présent n‟est exprimé par aucune particule, que si l‟on veut marquer l‟actualité de l‟action, on met le mot (être en train de) devant le verbe Le futur est exprimé par le mot (futur) placé devant le verbe D‟autre part, quand (déjà) se met devant un verbe sans pronom personnel sujet, il assigne au verbe la valeur d‟un participe passé Souvent quand on veut parler de l‟accomplissement de l‟action au passé, on ajoute le mot (accompli) qui signifie « totalement » Il divise les temps linguistiques en temps primitifs comprenant : ♦le présent traduit par (être en train de) ♦le passé traduit par (déjà) ♦le futur traduit par (futur) Les temps dérivés comprennent : ♦ l‟imparfait traduit par (à ce moment là) ♦le passé indéfini traduit par có (passé) M Grammont dit que « quand on a besoin de préciser l’action dans le temps, on utilise des mots qu’il appelle « mots accessoires » : (maintenant), (déjà), (futur), (être en train de), (venir de), (accompli) Lê Văn Lý dit que les mots comme : đã, đang, sẽ, xong, rồi, đoạn sont des marqueurs d‟aspect La deuxième tendance nie l‟existence de la catégorie du temps linguistique en vietnamien Parmi les linguistes qui la représentent, citons : M.B.Emeneau, L Cadière ; pour qui, le vietnamien n‟a pas de temps linguistique, mais possède deux moyens d‟expression du temps linguistique quand c‟est nécessaire Ce sont : l‟ordre des propositions et les auxiliaires verbaux tels que : (futur), có (passé) qui indiquent le temps Pour la troixième tendance, on peut citer les linguistes contemporains représentatifs tels que Cao Xuân Hạo, Lưu Văn Lăng Parmi ceux – ci, Cao Xuân Hạo semble le plus fervent En effet, il plaide pour l‟idée que les adverbes « đã, đang, » sont des particules exprimant l‟aspect, que est marqueur modal, et que le temps linguistique n‟existe pas dans cette langue Quant Nguyễn Kim Thản, avec sa distinction stricte entre « le domaine grammatical » et « le domaine lexical », il conclut que la catégorie de temps n‟est pas une catégorie spécifique du verbe en vietnamien : đã, đang, sẽ, vừa, sont des marqueurs d‟aspect (Nguyễn Kim Thản, 1977) Récemment, dans (Nguyễn Kim Thản, 1997), il a écrit : « il ne faut pas considérer les particules đã, đang, sẽ, vừa, comme moyens grammaticaux exprimant la catégorie grammaticale temporelle propre au verbe mais comme une catégorie du prédicat » En comparant ses écrits de (1977) et de (1997), on voit que Nguyễn Kim Thản a changé de point de vue en la matière ; du refus de l‟existence de la catégorie de temps linguistique en vietnamien, il est revenu accepter qu‟elle existe, tout en précisant que ce n‟est pas une catégorie propre au verbe mais au prédicat Cela est vrai même pour les langues où les temps linguistiques sont essentiellement marqués par la morphologie des verbes comme le franỗais, langlais et bien dautres En franỗais, par exemple, les constituants suivant entrent en jeu dans le choix de tel ou tel temps au lieu de tel autre ♦ les types de procès (avec ou sans complément, avec tel ou tel type de complément) ♦ les compléments circonstanciels ♦ les moments de référence (par rapport au moment de l‟énonciation ou un autre moment que celui-ci) Il faut donc, dans l‟étude du temps d‟une langue, tenir compte aussi bien des facteurs « lexicaux » que « grammaticaux » D‟ailleurs, on ne voit pas très clairement la distinction entre ce que Nguyễn Kim Thản appelle « lexical » et ce qui est « grammatical » En ce qui concerne l‟existence de cette catégorie, nous nous rangeons du côté de L Gosselin, (1996a) quand il écrit « Dans la perspective de l‟analyse sémantique, le calcul des relations temporelles partir des facteurs syntaxiques et lexicaux présents dans le texte, soulève le problème du traitement de la polysémie contextuelle des marqueurs et du holisme de la signification linguistique (influence du tour sur celle de ses parties) » La quatrième tendance représentée par Nguyễn Phú Phong, celui – ci, accepte qu‟il y ait du temps exprimé par les préverbes comme : « » (passé), (futur), vừa (passé récent) Cependant, ce linguiste indique le temps exprimé par ces préverbes est le temps relatif et non pas le temps absolu, alors que l‟aspect est exprimé par des particules comme « » (être en train de) – Transfert linguistique Les travaux portant sur l‟analyse contrastive étudient la langue non seulement sur le plan de forme mais aussi en fonction de contexte, non seulement comme un système pour décrire mais aussi un système acquérir et apprendre Comme toute analyse contrastive concernant l‟apprentissage de L2, cette analyse a besoin d‟une base psychologique Les études des psychologues observent que l‟apprentissage antérieur a des effets sur l‟apprentissage subsequent pour les apprenants, alors ceux – ci ont tendance porter les comportements déjà appris d‟une situation l‟autre, ce qui est appelé Transfert – le concept le plus important dans la théorie et la pratique de l‟éducation J.Richard a donné une définition du tranfert linguistique: “ L‟hypothèse que l‟apprentissage de la tâche A va influencer l‟apprentissage subséquent de la tâche B ” (Longman Dictionary of Applied Linguistics, 1985, p.11) L‟application de cette définition l‟apprentissage d‟une langue étrangère où les tâches A et B sont respectivement remplacées par L1 et L2, nous permet d‟affirmer que la base psychologique de l‟analyse contrastive (désormais AC) est la théorie du tranfert – comme V.Fromkin (An introduction to language, 1990) l‟a dit : “ Les individus ont tendance transférer les formes et les significations de leur langue maternelle et de leur culture la langue et la culture étrangères” Au cours du processus de l‟apprentissage d‟une langue étrangère, deux types de transfert linguistique se produisent: positif et négatif Le transfert positif ou la facilitation du transfert est celui qui rend l‟apprentissage plus facile et il peut appartre lorsque L1 et L2 ont quelque chose en commun C‟est la similitude Le transfert négatif ou l‟interférence est la contrainte de L1 ou l‟emprunt de la première langue modèle ou une règle qui conduit une erreur ou une forme inappropriée dans la langue étrangère L‟interférence peut être causée par la différence entre les deux langues et plus souvent par la similitude Toutefois, 78 Participe rapport la principale rapport de deux procès II Places des propositions subordonnées temporelles dans la phrase Comme nous avons remarqué qu‟en vietnamien, les adverbes temporels ont tendance se mettre devant la phrase portant ainsi sur toute la phrase alors que les adverbes aspectuo-temporels précèdent ou suivent le verbe et portent sur le prédicat Quant aux adverbes de temps en franỗais, ils sont mobiles dans la phrase Alors, dans cette partie, nous allons comparer essentiellement les places des propositions temporelles dans chaque langue II.1 Places contraignantes Il existe des facteurs syntaxiques et sémantiques qui contraignent les subordonnées temporelles se placer devant ou après la principale II.1.1 Devant la principale En ce qui concerne l‟antéposition, d‟abord, il faut compter les expressions comprenant noms et adverbes de temps qui par leur sens, introduisent une notion de temps et c‟est la proposition qui suit (conjonction + procès) qui précise le sens du nom Ensuite, les noms, qui ne contiennent aucun sème de temps mais qui servent de base aux locutions dénotant une durée Puis, les articulateurs logiques qui souvent, introduisent une opposition de temps ; soit la durée la ponctualité soit l‟inverse Par ailleurs, la temporelle est mise après une conjonction de coordination qui relie l‟énoncé suivant avec le précédent en insistant sur le moment du procès principal 79 En cinquième lieu, quand la subordonnée a besoin d‟une explication, la principale se met derrière elle pour compléter son sens Finalement, pour marquer la succession des faits dans le temps, on met les propositions dans l‟ordre chronologique C‟est-à-dire que ce qui se passe avant se met avant et ce qui se passe après se met après Cet ordre chronologique se traduit en franỗais par la relation : temps composés / temps simples par exemple :présent/ passé composé, imparfait ou passé composé / plus – que – parfait, futur simple/futur antérieur Quand les deux propositions sont au temps présent, c‟est la logique des choses et le sémantisme des verbes qui guident l‟ordre des propositions Dans cette rubrique, il y a une diffộrence entre le vietnamien et le franỗais en ce qui concerne la corrélation ; pour le vietnamien qui fonctionne souvent sur le modèle si alors, le premier élément introduit la subordonnée tandis que le deuxième introduit la principale Autrement dit, les deux éléments de la corrélation encadrent la subordonnée Si on change la place des propositions, on inverse leur fonction et on change en même temps le sens de l‟énoncé : de la fonction de situer le procès principal dans le temps (antéposition) elle passe la fonction déterminative si elle est postposition Par contrre, pour le franỗais, le cas ộquivalant est appelộ ô subordination inverse », la principale se met avant dès lors que la subordonnée introduite par la conjonction que Il reste remarquer que la place de la temporelle introduite par une conjonction base nominale dépend la fois du déterminant du nom de temps et du relatif reprenant ce nom et de la fonction qu‟elle joue dans la phrase complexe (sujet ou complộment) Ainsi, par exemple, la subordonnộe temporelle commenỗant par une C.N temps + où/que, de même celle qui commence par la C.Ntemps + que sont le plus souvent antéposées et servent de cadre référentiel au procès de la principale Pour ce qui est de l‟antéposition des subordonnées temporelles, nous allons établir deux tableaux de comparaison L‟un concerne les propositions qui sont précédées par un nom de temps ou un adverbe introducteur (adverbes de temps ou autres) Le deuxième est réservé ce qui reste 80 Tableau des propositions subordonnées temporelles antéposées précédées par un introducteur La temporelle d‟un nom de temps La temporelle une valeur répétitive La phrase est commencée par un adverbe de temps La phrase est commencée par un articulateur logique La phrase est commencée par coordination Tableau réservé aux propositions antéposées sans introducteur aux propositions reprenant un nom de temps La temporelle devant principale explicative Corrélation Le subordonnée est procès 81 celui de la principale Temporelles par une où/que II.1.2 Après la principale Ce sont surtout les contraintes d‟ordre syntaxique qui obligent les subordonnées se placer derriốre la principale En franỗais, en gộnộrale, la subordonnée se trouve après la principale dans les cas cités au chapitre II Si la subordonnée temporelle introduite par la/cette C.N temps + où se mettant après la principale, elle précise la principale en tant que complément circonstanciel de temps, mais si elle se met après les expressions marquant l‟existence, elle joue le rôle du sujet réel Quant au vietnamien, on retrouve peu près les mêmes positions des subordonnées temporelles par rapport leur principale Cependant, il faut signaler qu‟en ce qui concerne cette langue, par notre corpus, nous ne trouvons que ces types de subordonnées temporelles se mettant après la principale mais il se peut qu‟il en existe d‟autres mais dont l‟emploi est moins fréquent Tableau des cas où les propositions subordonnées temporelles se placent après la principale Franỗais Aprốs une nộgation : ne jamais, ne pas Après une question indirecte Après une comparaison : aussi que Après une autre subordonnée (relative, participe ) Après c’est quand, c’est parce que 82 Après une expression de temps complément circonstanciel Après un adverbe de temps d‟aspect, ou d‟appréciation faisant partie du prédicat principal Derrière une incise La/cette C.N temps où + proposition II.2 Places guidées par des règles sémantiques et communicatives S‟il s‟agit de phrases qui expriment une valeur gộnộrique, itộrative ou habituelle, en franỗais, la temporelle est souvent introduite par les conjonctions quand, lorsque, chaque fois que, toutes les fois que En ce qui concerne le temps, on constate que souvent le présent de l‟indicatif est utilisé dans deux propositions marquant l‟aspect inaccompli avec un procès duratif On peut rencontrer l‟imparfait dans les deux propositions la place du présent Dans ce cas, c‟est la seule valeur itérative qui est dénotée En vietnamien, ces valeurs sont introduites par des conjonctions telles que : khi, khi, c chc chc En franỗais, quand la phrase complexe dénote ces valeurs, on peut changer librement la place des propositions mais les éléments de la phrase restent les mêmes En vietnamien, quand la temporelle se met au début de la phrase, la principale est souvent précédée par la conjonction mais quand la principale se place au début de la phrase, cette conjonction disparait En franỗais, hormis les cas où la place des propositions est prescrite par des règles syntaxiques et/ou sémantiques, il arrive que le locuteur lui – même choisisse la place des propositions, suivant son intention de communication S‟il veut insister sur la relation de cause qui introduit l‟effet, il met la subordonnée au début de la phrase, sinon, la temporelle est placée la fin pour préciser le procès principal en ce qui concerne le temps, au même titre qu‟un adverbe ou qu‟une locution adverbiale En vietnamien, part les cas où les règles syntaxiques contraignent la place des subordonnées temporelles, le problème est tout autre D‟abord, si la temporelle est souvent mise au début de la phrase, ce n‟est pas essentiellement pour créer une relation de cause 83 effet comme le font les Franỗais pour cet effet, mais c‟est tout simplement pour introduire le thème, ce qui est supposé connu, donc moins important par rapport au thốme Dailleurs, cest peut ờtre une faỗon de parler des Vietnamiens En effet, la plupart des adverbes de temps (sauf les locutions adverbiales formées avec nay), les adverbes et locutions adverbiales de temps, les adverbes de fréquence, sont mis en début de la phrase Ce qui explique la fréquence de l‟antéposition des temporelles circonstancielles qui remplissent la même fonction que les adverbes de temps dans la phrase III Conclusion Pour C.Germain repris par H Besse et R Porquier, (1991), la problématique fondamentale de l‟apprentissage d‟une langue seconde tient l‟obligation de tenir compte de ce qui existe déjà l‟impossibilité de déstructurer cet acquis la nécessité d‟y superposer de nouvelles habiletés et connaissances Ce qui existe déjà, c‟est le système de la langue maternelle et éventuellement une, deux ou plusieurs langues étrangères C‟est dans le but de voir comment superposer le savoir – faire acquis et le savoir – faire acquérir en limitant les influences négatives de la langue maternelle sur la langue apprendre que nous faisons cette étude contrastive qui doit déboucher sur une analyse des erreurs et des propositions pédagogiques Il est évident que dans le cadre de notre étude contrastive, nous ne pouvons pas aborder tous les aspects de la langue, nous avons donc dû faire un choix : nous n‟abordons que les problèmes que nous jugeons les plus problématiques, surtout pour le public vietnamien Il s‟agit des traits caractéristiques majeurs des moyens d‟exprimer la temporalité D‟abord, il est questions des prépositions, des adverbes, des conjonctions, du gérondif, du participe en franỗais, des adverbes de temps, des particules, des conjonctions en vietnamien Et après, nous avons comparé la place qu‟occupent des adverbes, des propositions subordonnées temporelles dans chaque langue Pour cette rubrique, il n‟y a pas de grandes différences entre les deux langues comparées Elles ont toutes les deux des places contraintes souvent par des règles syntaxiques et des places non contraintes qui sont en quelques sortes vouées au choix du locuteur 84 CONCLUSION GENERALE Nul enseignement n‟est peut ờtre plus dộlicat que celui de la grammaire franỗaise Et cette subtilité s‟exprime par la variété de la forme et de l‟organisation des règles qui constituent, avec des mots , la structure de la langue Il est évident que la grammaire n‟est pas toute la langue mais elle constitue la charpente et sans une acquisition sûre de l‟essentiel de celle – ci, on ne peut ni parler ni comprendre le texte De cette importance non – négligeable de la grammaire, nous, les amoureux de la langue franỗaise, voudrions dộcouvrir nous – même dans cette mine inépuisable un nouvel point grammatical en menant le mémoire de fin d‟études post – universitaire Et nous sommes au terme de notre travail concernant les moyens dexpression de la temporalitộ en franỗais et en vietnamien Comme le titre l‟indique, il s‟agit d‟une étude comparative entre deux systốmes franỗais et vietnamien Pour ce fait, dabord dans le premier chapitre, nous avons dû définir la base théorique nous permettant de voir plus clairement l‟analyse contrastive et ses étapes Ensuite, nous avons passé en revue l‟étude morpho – syntaxique des moyens d‟expression de la temporalité et de leur place dans la phrase en franỗais et en vietnamien dans la deuxième et troisième chapitre En tant qu‟une analyse microlinguistique et unidirectionnelle, ces parties sont caractère descriptif, analytique, synthétique Après avoir décrit et analysé des données textuelles qui sont extrait des romans, nous avons synthộtisộ et classộ de faỗons logique et cohérente les moyens d‟expression de la temporalité en franỗais et en vietnamien Pour le premier aspect, en franỗais, nous avons fait l‟inventaire des prépositions, des adverbes de temps, des conjonctions, des temps verbaux, des formes de phrase Nous avons trouvé que les prépositions vont avec un nom ou un verbe infinitif marquent soit la simultanéité, soit l‟antériorité, soit la postériorité Quant aux adverbes, ils jouent le rôle des compléments circonstanciels ; ils sont l‟équivalent d‟un nom ou d‟un groupe de nom Ils sont mobiles dans la phrase Ils répondent la question introduite par l‟adverbe interrogatif « Quand » Ils peuvent évoquer les dates, les moments ou la durée En ce qui concerne des conjonctions, nous avons regroupé les conjonctions en deux classes : les conjonctions base nominale et les conjonctions sans nom de temps La deuxième classe est subdivisée en conjonctions simples et conjonctions complexes En dehors de ces trois pricipaux 85 moyens, nous en avons évoqué d‟autres Ce sont la juxtaposition, la coordination, l‟emploi du participe ou du gérondif qui sert marquer la simultanéité entre les deux propositions Pour le vietnamien, nous avons abordé des adverbes et des conjonctions Les premiers se subdivisent en trois types : aderbes de temps, adverbes aspectuo-temporels et adverbes aspectuels de fréquence Les dernières sont classées en conjonctions simples formées d‟un seul terme, et complexes qui sont souvent de forme corrélative (c‟est – – dire que ce sont des conjonctions formées de deux éléments) Le premier élément de la conjonction qui peut être présenté formellement ou dépourvu de forme est souvent un nom, son deuxième élément est la conjonction thỡ Comme le franỗais, le vietnamien possốde aussi diffộrentes structures phrastiques qui peuvent servir d‟équivalents la subordonnée temporelle, dont la répétition du terme vừa: vừa + verbe vừa + verbe, vừa+adj vừa+adj Le deuxième aspect de notre étude concerne la place des moyens d‟expression de la temporalité Nous avons constaté que qu‟en vietnamien, les adverbes temporels ont tendance se mettre devant la phrase portant ainsi sur toute la phrase alors que les adverbes aspectuo-temporels précèdent ou suivent le verbe et portent sur le prédicat Quant aux adverbes de temps en franỗais, ils sont mobiles dans la phrase Alors, nous avons pricipalement visé examiner la place des subordonnées temporelles Celle – ci n‟est pas conditionnée par la logique ni par la longueur ou la symétrie de la phrase comme on le prétend dans beaucoup de grammaires, mais par des règles syxtaxiques et sémantiques Il en résulte que nos critères de classement s‟avèrent plutôt syntaxico-sémantiques L‟idée de syntaxe ici doit être comprise dans le sens où la place de la temporelle est commandée par des éléments qui la précèdent En effet, nous avons montré que la temporelle se place devant la principale si elle suit une indication de temps pour l‟expliciter comme : un nom de temps, un adverbe de temps, ou un articulateur logique De même, en franỗais, les structures corrộlatives de types : peine que, ne pas plus tôt que obligent la subordonnée la postposition De plus, la temporelle est contrainte se postposer par rapport un antécédent verbal, après une comparaison ou une autre subordonnée Quand elle se trouve derrière la principale, elle donne une information précise sur le déroulement ou le moment du procès principal Dans cette positon, elle fait partie du prédicat En revanche, quand elle est devant la principale, elle sert de point de référence dans le temps pour le procès principal en le situant par rapport ses indication temporelle Nous avons aussi évoqué des places qui sont commandées par la relation chronologique : il y a des 86 conjonctions qui, par leur sens, créent une antériorité du procès subordonné par rapport celui de la principale, comme dès que, la subordonnée est donc placée devant sa régente Nous avons cité d‟atres situations où la temporelle est antéposée, ce sont les cas suivants : L‟antéposition établit une relation de cause l‟effet La temporelle sert de cadre situationnel pour le procès principale dans le temps Tels sont les résultats que nous avons obtenus dans cette petite recherche Nous espérons qu‟ils apporterons une certaine contribution aux apprenants du franỗais Etant ộtudiante dont la compộtence et les connaissances grammaticales acquises connaissent encore des insuffisances et de nettes limites, nous nous sommes trouvée devant beaucoup de difficultés D‟abord, il nous manque de documents abordant la temporalité en vietnamien De plus, les linguistes n‟arrivent pas encore affirmer qu‟il existe ou non le temps en vietnamien Ce qui nous affecte beaucoup dans le traitement des données linguistique De plus, nous n‟avons pas encore abordé l‟aspect, ni pris en considération le changement du sens de la phrase quand les adverbes de temps changent de place Autrement dit, il existe encore plusieurs domaines traiter en ce qui concerne la temporalitộ du franỗais et du vietnamien D‟autre part, nous sommes obligée de respecter des contraintes de temps En dépit des difficultés rencontrées, nous estimons avoir pu atteindre les objectifs posés Faute de temps et de documents, notre travail représentera, sans contredit, des erreurs infailliblement commises durant sa réalisation Et comme toujours, une lecture que ce soit informative, distrayante ou constructive suivie de remarques et de suggestions de la part de tous ses lecteurs, constituera d‟énormes encouragements notre égard, nous permettant alors d‟être plus sûre dans nos futures recherches 87 Bibliographie I – Les ouvrages en vietnamien – Cao Xuân Hạo, 1991, Tiếng Việt - Sơ thảo ngữ pháp chức ( Quyển 1), Hà Nội, Nhà xuất Khoa học xã hội – Diệp Quang Ban, 1992, Ngữ pháp tiếng Việt ( tập ), Hà Nội, Nhà xuất Giáo Dục – Hồ Lê, 1992, Cú pháp tiếng việt – Cú pháp sở, Hà Nội, Nhà xuất Khoa học xã hội – Hoàng Trọng Phiến, 1980, Ngữ pháp tiếng việt – Câu, Hà Nội, Nhà xuất Đại học Trung học chuyên nghiệp – Nguyễn Đức Dân, 1987, Logich – Ngữ nghĩa – Cú pháp, Hà Nội, Nhà xuất Đại học Trung học chuyên nghiệp – Nguyễn Kim Thản, 1977, Động từ tiếng Việt, Hà Nội, Nhà xuất Khoa học xã hội – Nguyễn Kim Thản, 1997, Nghiên cứu ngữ pháp Tiếng Việt, NXB Giáo Dục, Hà Nội – Phạm Quang Trường, 2002, Nghiên cứu đối chiếu thời khứ tiếng Pháp phương thức biểu đạt ý nghĩa tương đương tiếng Việt, Luận án tiến sĩ, Đại học Quốc Gia Hà Nội – Nguyễn Thị Quy, 1995, Vị từ hành động tiếng Việt tham tố (so sánh với tiếng Nga tiếng Anh) [Le syntagme verbal en vietnamien et ses paramètres (étude contrastive avec le russe et l'anglais)], Ed des Sciences Sociales, Hanoi, 238 p II Les ouvrages en franỗais Adams, J.M ( 1990), Éléments de linguistique textuelle Bruxelle, Mardage – Benveniste, E (1966), Problèmes de linguistique générale Paris, Gallimard – Charaudeau, Patrick ( 1992 ), Grammaire du sens et de l’expression, Paris, Hachette – Chetrit, J., (1976) : Syntaxe de la phrase complexe subordonnée temporelle, Klincksieck, Paris – Genouvrier, Emile – Peytard, Jean ( 1985), Linguistique et enseignement du franỗais Paris Goffic, Pierre le – Mcbride, Nicole ( 1985 ), Les constructions fondamentales du franỗais Paris Grộvisse, Maurice ( 1993 ), Prộcis de grammaire franỗaise Paris Haderman, P., (1993): ẫtude morphologique du mot où, Duculot, Paris 88 – Loiseau, Raymond (1986 ), Grammaire franỗaise Paris Martin, R., (1971): Temps et aspect, Klincksieck, Paris 10 - Nguyễn Phú Phong, (1975), Le vietnamien fondamental, Klincksieck, Paris 11 – Nguyễn Thanh Khuờ, ( 2002 ), Le verbe en franỗais, valeurs et emplois, Đại học Quốc gia Hà Nội 12 – Phan Thị Tình, ( 2000 ), Grammaire des propositions subordonnées temporelles en franỗais et en vietnamien, Thốse de doctorat l‟Université de Rouen, UFR des lettres et des sciences humaines 13 – Poisson – Quinton, S & al., ( 2004) Grammaire expliquộe du franỗais, CLE International 14- Tomasson, R., (1998), Pour enseigner la grammaire, Delagrave III – Les ouvrages en anglais – James, C., ( 1980 ), Contrastive Analysis Essex: Lonman –Richards, J., (1985), Longman Dictionary of Applied Linguistics England : Longman - Jesperson, O., (1917), Selected Writings of Otto Jesperson London 4- Fromkin, V., (1990), An introduction to language London 89 TABLE DES MATIERES Introduction Raison du choix Objectifs de recherche Questions et hypothèses de recherche Méthodologie de recherche Limite de recherche Chapitre I- Cadre théorique 1- Notions de temps 2- Les catégories de temps et d‟aspect existent – elles en vietnamien ? 3- Transfert linguistique 3.1 Pouvoir prédictif de AC dans l‟apprentissage et l‟enseignement des langues étrangères 10 3.2 Les étapes d‟une analyse contrastive de la grammaire 11 Analyse contrastive 11 Chapitre II Les moyens dexpresion de la temporalitộ en franỗais 12 I- Prépositions 12 1.Prépositions + Vinf 13 1.1 La simultanéité 14 1.2 L‟antériorité 14 1.3 La postériorité 14 Prépositions + Nom 15 2.1 La simultanéité 15 2.2 L‟antériorité 16 2.3 La postériorité 16 II Conjonctions 18 Conjonctions simples 19 Conjonctions composées 19 2.1 Conjonctions formées d‟un adverbe et de que 20 2.1.1 Conjonctions base d‟un adverbe de temps 20 2.1.2 Cononctions base prépositionelle 23 2.1.3 Tours corrélatif 24 90 2.1.4 Conjonctions base nominale 24 Places des propositions subordonnées temporelles en franỗais 29 3.1 Places contraignantes 29 3.1.1 Derrière la principale 30 3.1.1.1.Avec une question insistant sur le temps 30 3.1.1.2 La temporelle se trouve après une autre subordonnée 31 3.1.1.3 Après une comparaison 32 3.1.1.4 Après un présentatif : c‟est C‟est quand 32 3.1.1.5 Après une expression de temps 32 3.1.1.6 Après un verbe avec complément d‟object 33 3.1.1.7 Après un adverbe faisant partie du prédicat de la principale 33 3.1.1.8 Derrière une incise 34 3.1.1.9 Après une négation 34 3.1.2 Devant la principale 35 3.1.2.1 La temporelle est présédée d‟une expression de temps 35 3.1.2.2 La subordonnée est présédée d‟une conjonction de coordination 37 3.1.2.3 Devant une principale explicative 37 3.1.2.4 Le procès de la subordonnée est antérieur celui de la principale .37 3.2 Stabilité du sens 38 Adverbes de temps 39 4.1 Adverbes de location temporelle 39 4.1.1 qui évoque une date 39 4.1.2 qui évoque un moment 40 4.2 Adverbes d‟aspect 44 4.2.1 qui évoque la durée 44 Forme de phrases 46 5.1 Gérondif 46 5.2 Participes 46 5.2.1 Participe présent 46 5.2.2 Participe passé 47 5.2.3 Proposition participiale 47 Temps verbaux 47 91 6.1 Présent 6.2 Imparfait 6.3 Passé composé 6.4 Passé simple 6.5 Plus – que – parfait 6.6 Futur simple 6.7 Futur antérieur Conclusion Chapitre III - Les moyens d‟expresion de la temporalité en vietnamien Adverbes 1.1 Adverbes de temps 1.2 Adverbes aspectuo-temporels 1.3 Adverbes aspectuels de fréquence Constructions base nominale Conjonctions 3.1 Conjonctions simples 3.2 Conjonctions composées 3.3 Coupe de constructions parallèles 3.4 Conjonctions complexes formées d‟un tour corrélatif Termes traduisant l‟accomplissement du procès subordonné: được, rồi, xong, Couple de propositions marquant la simultanéité de deux actions Places des propositions subordonnées temporelles en vietnamien 6.1 Places contraignantes 6.1.1 – Antéposition 6.1.1.1 – La temporelle est encadrée par une expression correlative 6.1.1.2 Après un nom temporel 6.1.1.3 Après un articulateur logique 6.1.1.4 La temporelle introduit une valeur répétitive 6.1.1.5 La subordonnée contient une des particules d‟aspect 6.1.1.6 Rapport de continuité entre la temporelle et la principale 6.1.2 Postposition 6.1.2.1 La temporelle précise le prédicat principal 92 6.1.2.2 Après une négation 67 6.2 Places non contraignantes 67 6.2.1 Après ou avant la principale suivant le sens 67 Conclusion 67 Chapitre IV Etude contrstive de lexpression de la temporalitộ en franỗais et en vietnamien 69 I- Moyens d‟expression 70 1- Conjonctions 70 1.1 Conjonctions simples 71 1.2 Conjonctions composées 72 1.3 Tours corrélatifs 73 Autres manières d‟exprimer la temporalité 75 II- Places des propositions temporelles 78 Places contraignantes 78 1.1 Devant la principale 78 1.2 Après la principale 81 Places guides par des règles sémantiques et communicatives 82 III Conclusion 83 Conclusion générale 84 Bibliographie 87 Table des matières ……………………………………………………………… 89 ... moyens dexpression de la temporalitộ en franỗais et en vietnamien Ensuite nous relevons et analysons les ressemblances et les différences entre les deux langues, propos des moyens d‟expression de. .. présent, et de la catégorie du présent nt la catégorie du temps “ E.Benveniste, Problèmes de Linguistique générale, Gallimard Le but de lapprentissage et de lenseignement du franỗais est ộvidemment... sous, sans, etc.) Une série de formes appartient également la classe des adverbes (devant, derrière, dessous, dessus, etc.) Un autre ensemble de prépositions simples dérive de la classe des participes

Ngày đăng: 08/11/2020, 14:56

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