MALADIES INFECTIEUSES - PART 4 pptx

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MALADIES INFECTIEUSES - PART 4 pptx

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Traitements pharmacologiques Il peut s’avérer nécessaire de recourir à la pharmacothérapie lorsqu’un jeune présente des symptômes d’ordre anxieux d’une sévérité telle que son fonc- tionnement quotidien en est perturbé (détresse psychologique intense, refus d’aller à l’école ou au travail, isolement social, etc.). Il est conseillé alors de l’utiliser en complémentarité avec une psychothérapie ou, à tout le moins, avec un suivi de soutien. On utilise rarement – et pour de courtes périodes seulement – les benzodiazépines en raison des risques d’accoutumance. Le traitement pharmacologique classique des troubles anxieux consiste plutôt en l’usage éclairé d’antidépresseurs, plus par- ticulièrement des inhibiteurs sélectifs du recaptage (recapture) de la sérotonine (ISRS) tels Prozac, Luvox, Zoloft, Paxil et Celexa, et des inhibiteurs du recaptage (recapture) de la sérotonine-norépinéphrine (IRSN) tel Effexor-XT 4 . 4 Association des Médecins Omnipraticiens de Montréal Un bulletin de la Direction de santé publique de Montréal-Centre publié avec la collaboration de l’Association des médecins omnipraticiens de Montréal dans le cadre du programme Prévention en pratique médicale coordonné par le docteur Jean Cloutier. Ce numéro est une réalisation de l’unité Écologie humaine et sociale. Responsable de l’unité : Marie-Claire Laurendeau Rédacteur en chef : D r Serge Nault Édition : Yves Laplante Infographie : Julie Milette Rédactrice : Carole Poulin Collaborateurs : D r Luc Blanchet, Stéphane Bouchard, D r Louis Chaloult, D r Martin Champagne, D r Johanne Renaud 1301, rue Sherbrooke Est, Montréal (Québec) H2L 1M3 Téléphone : (514) 528-2400 http://www.santepub-mtl.qc.ca Courriel : jcloutie@santepub-mtl.qc.ca Dépôt légal – 1 er trimestre 2003 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN : 1481-3734 Numéro de convention : 40005583 révention en pratique médicale Ressources et sites d’information sur les troubles anxieux Pré vention en pratique mé dicale, Janvier 2003 4 Se reporter aux sites du NIMH et du Surgeon General dans Internet pour plus de détails. révention en pratique médicale c’est aussi une chronique bimensuelle Internet Ordre des psychologues du Québec (514) 738-1881 - www.ordrepsy.qc.ca Clinique des troubles anxieux Pavillon Albert-Prévost - Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, Programme de formation sur la thérapie cognitivo-comportementale pour les médecins et professionnels de la santé (disponible à l’automne 2003) - Docteur Louis Chaloult et docteur Jean Goulet Info : madame Carole Raymond (514) 338-2222 Association des troubles anxieux du Québec (ATAQ) Programmes de formation pour les omnipraticiens C.P. 49018, Montréal H1N 3T6 1-877-251-0083 - www.ataq.org/ NIMH (National Institute of Mental Health) (site américain) - Traitement troubles anxieux, matériel éducatif pour les professionnels www.nimh.nih.gov/anxiety Mental Health : A report of the Surgeon General (site américain) - Traitement troubles anxieux www.surgeongeneral.gov/library/mentalhealth/ chapter4/sec2_1.html#treatment Santé Canada Les troubles anxieux et leur traitement : Analyse critique de la littérature sur les traitements fondés sur des preuves - www.hc-sc.gc.ca/hppb/ sante-mentale/pdf/troubles_anxieux.pdf Santé Canada Rapport sur les maladies mentales au Canada www.hc-sc.gc.ca/hppb/sante-mentale/psm/index.html CANMAT (site canadien en anglais) Outil pour le diagnostic et traitement www.canmat.org Psych direct (site canadien en anglais) Information sur le diagnostic et traitement www.fhs.mcmaster.ca/direct/index.html Crufad (site australien en anglais) Outil pour le diagnostic et traitement www.crufad.com Groupes d’entraide Groupe d’entraide G.E.M.E. www.geme.qc.ca La clé des champs www.lacledeschamps.org Phobie Zéro www.phobies-zéro.qc.ca/frame.html Revivre www.revivre.org À la phobie www.alaphobie.com/index.php Lignes d’écoute pour les jeunes Jeunesse, j’écoute 1-800-668-6868 www.jeunesse.sympatico.ca/fr/ Tel-Jeunes (514) 288-2266 - www.teljeunes.com/ Lectures suggérées pour le médecin • Les troubles anxieux. Approche cognitive et com- portementale. Ladouceur, R., Marchand, A., Boisvert, J M. Ed. Gaetan Morin, 1999. • Clinician’s Guide to mind over mood. Padesky, C., Greenberger, D. Guilford Publications Inc., august 1995. Un guide pour le thérapeute dans l’appli- cation d’une thérapie cognitivo-comportemen- tale pour un ensemble de diagnostics (dépres- sion, anxiété, panique et autres). • Le médecin du Québec, volume 35, numéro 8, août 2000. Numéro complet sur les troubles an- xieux. (Crédits de formation pour les médecins). Lectures suggérées pour le jeune • La peur d’avoir peur. Marchand, A., Letarte, A. Éditions Stanké, réédition 2002. • Surmontez vos peurs. Vaincre le trouble panique et l’agoraphobie. Guide pour s’aider soi-même Emery, J.L., Ed. Odile Jacob, Paris 2000. • Je ne peux pas m’arrêter de laver, vérifier, compter. Mieux vivre avec un TOC. Guide pour s’aider soi-même Sauteraud, A., Ed. Odile Jacob, Paris 2000. • La peur des autres. Trac, timidité, phobie sociale André, C., Légeron, P., Ed. Odile Jacob, 2000. • Mind over mood. Greenberger, D., Padesky, C. Guilford Publications Inc., march 1995. www.santepub-mtl.qc.ca Pour plusieurs de vos patients, il ny a pas dinfections respiratoires banales Car voil, les personnes qui consultent un mộdecin le font gộnộralement parce qu'elles ne sont pas en bonne santộ et pour toutes les personnes atteintes de maladies chroniques, mờme sous contrụle, une banale infection respiratoire peut dộgộnộrer en complications sộvốres, voire mortelles. On estime quau Quộbec, environ 15 000 hospitalisations et entre 1 300 et 1 500 dộcốs sont dus chaque annộe des complications de linfluenza chez des personnes souffrant de maladies chroniques. On peut croire que les rhinovirus trốs prộsents et trốs contagieux, le parainfluenza, le VRS et nombre dautres virus trans- missibles dans lair ainsi que par contacts causent eux aussi leur lot de complications et de dộcốs. Certaines maladies transmissibles dans lair ne sont banales pour personne La tuberculose, la varicelle chez ladulte, le SRAS, la mộningite sont autant de maladies transmissibles dans lair qui peuvent avoir des consộquences graves mờme chez les personnes par ailleurs en bonne santộ. rộvention en pratique mộdicale MALADIES INFECTIEUSES Au lendemain de la crise du SRAS Maintenant, que fait-on face un patient avec fiốvre et toux ? Face des symptụmes de fiốvre et de toux, on ne sait pas en prộsence de quelle maladie on se retrouve. Or dans la majoritộ des cas, il s'agit d'une maladie infectieuse transmissible par aộrosols, gouttelettes ou contacts, causộe par un microbe allant de l'un des adộnovirus communs jusqu la peste pulmonaire en passant par le virus respiratoire syncytial (VRS), l'influenza, la varicelle, la tuberculose, le SRAS et bien dautres. Attendre le diagnostic pour prendre des mesures de prộvention c'est comme attendre de voir les flammes avant de se protộger de la fumộe et de sortir de la maison. Nous nous sommes ộmus des dộcốs causộs par le SRAS, mais chaque annộe des virus courants au Quộbec, comme linfluenza, causent davantage de dộcốs. Quand consultation rime avec contagion Au cours des derniốres annộes, des dizaines, peut-ờtre des centaines de patients qui ont visitộ votre salle dattente se sont infectộs les uns les autres. Sans que vous vous en rendiez compte, votre patiente, Mme Tremblay, que vous avez reỗue mardi dernier pour une mauvaise toux et un peu de fiốvre est peut-ờtre la source des mờmes symptụmes ressentis plus tard par M. Nguyen, aujourd'hui en dộcompensation de son asthme que vous aviez trouvộ assez bien contrụlộ le mardi oự il a attendu son tour en salle d'attente cụtộ de Mme Tremblay. Dans le flot des consultations, il n'est pas ộvident de faire ce lien entre deux de ses propres patients; il l'est encore moins de le faire entre son patient et celui d'un autre mộdecin. Et moins qu'il s'agisse d'une maladie infectieuse grave ou dune maladie dộclaration obligatoire, l'urgentologue, le cardiologue, le pneu- mologue se prộoccuperont davantage de la complica- tion et non de savoir oự votre patient a contractộ l'infection respiratoire qui l'a dộclenchộe. On sait que le phộnomốne de transmission de maladies infectieuses existe en milieux cliniques mais il apparaợt comme une fatalitộ acceptộe par tous, inộluctable, sans consộquences sộvốres moins d'ờtre en prộsence d'une maladie grave. Et puis, comment faire autrement ? Bien sỷr, dans la plupart des cas, il s'agira d'une infec- tion banale, d'une simple grippe sans consộquence pour les gens en bonne santộ si ce nest quune journộe ou deux dabsence au travail. Mais dans certains cas, les consộquences sont moins banales. Mộdecins et personnel ne sont pas labri En aoỷt dernier, Toronto, le Dr Nestor Santiago Yanga, 54 ans, est dộcộdộ du SRAS aprốs avoir contractộ la maladie auprốs de patients venus consulter sa clinique. Deux autres mộdecins de cette clinique ont aussi ộtộ trốs sộrieusement atteints par la maladie. Les mesures de prộvention de la transmission des maladies entre patients visent aussi protộger le mộdecin et le personnel. 1 Janvier 2004 SECTION RẫSERVẫE AUX PERSONNES QUI PORTENT UN MASQUE Le port du masque par le patient fiộvreux qui tousse, la dộsinfection des mains avec un rince-mains antiseptique et la mise lộcart sont les plus simples et les plus efficaces moyens de rộduire les risques de transmission de sa maladie. Si vous faites FIẩVRE faites preuve de civisme et dites-le la rộception TOUX Prộvalence de certaines maladies chroniques Maladies % population % chez les 65 ans + Asthme (Can) 8,4 6,4 MPOC (Qc) 2,3 6,6 Diabốte (Can) 3,2 10,4 Cardiopathies (Qc) 4,6 23,2 2 Prévention en pratique médicale, Janvier 2004 La nécessité d’agir Le phénomène de transmission des maladies respira- toires est connu depuis longtemps. La vaccination a per- mis de diminuer l’incidence des plus graves, voire d’éradiquer la variole. Dans ce contexte, des mesures physiques de protection d’une population en relative bonne santé contre des infections moins graves n’apparaissaient pas si nécessaires. L’augmentation du nombre de personnes, et de plus en plus jeunes, qui souffrent de maladies chroniques (asthme, diabète, cardiopathie, etc.) et le vieillisement de la population viennent changer cette situation. Par ailleurs, l’épidémie de SRAS devrait nous avoir con- vaincus de la nécessité de se méfier de nouveaux agents infectieux, de prendre et de maintenir des mesures de prévention, avant que quelques cas ne deviennent plusieurs centaines. Après tout, ce sont ces mesures sim- ples de protection, avec la mise en quarantaine et l’isole- ment, qui ont permis d’arrêter l’épidémie de SRAS. Ces microbes peuvent tous se donner rendez-vous à votre bureau par l’entremise des patients fiévreux qui toussent • Transmission par voie aérienne (aérosols) Dissémination dans l'air ("aérosolisation") de micro-organismes, très petites particules de moins de 5 µm, issues de l’évaporation de grosses gout- telettes ou dans des poussières contenant des squames ou autres débris (ex.: de crachats) et restant en suspension dans l'air pendant de longues périodes. Largement dispersés par les courants d'air et les circuits de ventilation et possiblement jusque dans des locaux éloignés de la source. S’infiltrent plus facilement dans les voies respiratoires. • Transmission par gouttelettes Dissémination de gouttelettes de sécrétions respiratoires de 5 µm ou plus (donc plus lourdes) projetées dans l'air par la toux ou les éternuements sur une courte distance (moins de un mètre) et n’y demeurant pas en suspension; aussi produites lors d'interventions telles l'aspiration ou la bronchoscopie. Elles contaminent la muqueuse buccale ou nasale d’un nouvel hôte lors d’inhalation et, l’environnement ou l’épiderme et les vêtements de personnes, lors de leur retombée. • Transmission par contacts Transfert de micro-organismes entre un sujet infecté et un hôte réceptif par contacts: directs : surface corporelle du malade contre surface corporelle de l’hôte notamment les mains ou indirects: par l’intermédiaire d’un objet contaminé (notamment par des sécrétions et des gouttelettes) : instruments contaminés, verres, robinets, jouets ou d’une personne exposée (mains d'un soignant non lavées entre chaque patient). MODES DE TRANSMISSION DES MICROBES RESPIRATOIRES MICROBES (MALADIES) TRANSMISSIBLES PAR LA TOUX Microbes / maladies Aérosols Gouttelettes Contacts directs Contacts indirects Mycobacterium tuberculosis/ Tuberculose A Influenza AG Cd Ci Rougeole AG Cd (Ci) Varicella-Zoster / Varicelle - Zona AG Cd (Ci) Rhinovirus (Plus de 100 serotypes) AG Cd (Ci) Variole AG Cd Parainfluenza (A) GCd Ci Enterovirus (Non polio : Coxsackievirus A - B, Echovirus) (A) GCd (Ci) Coronavirus (autres que SRAS) (A) GCd Ci Bordetella pertussis / Coqueluche (A) GCd (Ci) Rubéole (A) GCd (Ci) Oreillons (A) GCd Yersinia pestis / Peste pulmonaire (A) G Adénovirus (A) GCd (Ci) Virus respiratoire syncytial / VRS GCd Ci Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) GCd (Ci) Hæmophilus influenzæ de type b (Hib) GCd Corynebacterium diphtheriae / Diphtérie GCd (Ci) Streptococcus pneumoniae / Infections à pneumocoque GCd (Ci) Neisseria meningitis / Infections à méningocoque GCd Streptococcus pyogenes / streptocoque du groupe A GCd Mycoplasma pneumoniae GCd (Ci) Parvovirus GCd (Ci) Métapneumovirus (G) Modes de transmission Les ( ) indiquent que ce mode de transmission est mentionné sans consensus Tableau compilé à partir des documents suivants : 1. Guide de prévention des infections, Relevé des maladies transmissibles au Canada, volume 25S4, juillet 1999, Santé Canada. (http://www.hc-sc.gc.ca/pphb-dgspsp/publicat/ccdr-rmtc/99vol25/25s4/index_f.html) 2. Fiches techniques santé-sécurité – matières infectieuses, Bureau de la sécurité des laboratoires, DGSPSP, Santé Canada, 2001. (http://www.hc-sc.gc.ca/pphb-dgspsp/msds-ftss/index_f.html) 3. Disease Information, CDC, Respiratory and Enteric Virus Branch, August 2001. (http://www.cdc.gov/ncidod/dbmd/ diseaseinfo/) 4. (Pink Book) Epidemiology and prevention of vaccine-preventable diseases / edited by William Atkinson [et al.] 6e éd. Atlanta, GA.: U.S. Dept. Of Health and Human Services, Public health Service, Centers for Disease Control and Prevention, 2000. 5. Red Book : 2003 Report of Committee on Infectious Diseases, twenty-sixth Edition, Pickering LK ed., Elk Grove Village, IL, USA, American Academy of Pediatrics; 2003, 930 p. ISBN 1-58110-095-7; 248 p. et annexes. (7e édition - April 2002 - www.cdc.gov/nip/publications/pink/full.htm) 6. Control of Communicable Diseases Manual. James Chin, ed. Seventeenth Edition, Washington. 2000. American Public Health Association, 624 p. 7. How Contagious Are Common Respiratory Tract Infections?, Daniel M. Musher, M.D.,The New England Journal of Medecine, 2003;348 : 1256-66, Massachusetts Medical Society. 8. Consensus document on the epidemiology of severe acute respiratory syndrome (SARS), Department of Communicable Disease, Surveillance and Response. World Health Organization, May 2003, 48 p. http://www.who.int/entity/csr/sars/en/WHOconcensus.pdf 9. Communication personnelle, Dr Guy Boivin, microbilologiste infectiologue, CRCHUL, octobre 2003. (voie aérienne) TAUX DE DÉCÈS PAR 100 000 PERSONNES DURANT UNE ÉPIDÉMIE DE GRIPPE Catégories Taux de décès Adultes en santé 2 Maladies cardio-vasculaires 104 Maladies pulmonaires 240 Maladies cardio-vasculaires et diabète 481 Maladies cardio-vasculaires et pulmonaires 870 Tiré du supplément de l’Actualité médicale, 26 janvier 2000, Dr. G.Boivin 3 Prévention en pratique médicale, Janvier 2004 FIÈVRE ET TOUX : inviter à porter un masque et à se désinfecter les mains • Le Comité sur les infections nosocomiales du Québec (CINQ) travaille actuelle- ment à un avis concernant, entre autres, le triage, la désinfection des mains, le port du masque et la mise à l’écart des patients présentant fièvre et toux. • Santé Canada dans “Infection control precautions for respiratory infections transmitted by large droplet/contact. Infection control guidance in non-outbreak setting (in the absence of SRAS) “ [Draft, 10 décembre 2003] préconise des mesures semblables. • Dans « Public Health Guidance for Community-Level Preparedness and Response to Severe Acute Respiratory Syndrome (SARS) – Draft – October 2003 » (http://www.cdc.gov/ncidod/sars/) les CDC proposent d’instaurer une « étiquette » universelle en matière de prévention de la transmission des maladies respiratoires reposant principalement sur le port du masque par le patient, l’hygiène des mains et la mise à l’écart. Le port du masque par le patient fiévreux qui tousse, la désinfection des mains avec un rince-mains antiseptique et la mise à l’écart sont les plus simples et les plus efficaces moyens de réduire les risques de transmission de sa maladie. Il s’agit autant de mesures de santé publique que de simple civisme et de bien- séance respiratoire en salle d’attente. Affligés par leur propre malaise, les patients qui font fièvre et toux sont conscients de leur état de contagiosité et accepteront de bon gré de porter un masque et de se nettoyer les mains si on le leur demande. Le port du masque et la désinfection des mains par les personnes fièvreuses qui toussent, appliqués dans les salles d’attente, pourraient favoriser l’émergence dans la population d’une attitude civique à se préoccuper de sa contagiosité et à vouloir en protéger ses proches et ses concitoyens. De concert avec les mesures de surveillance épidémiologique, cette habitude pourrait aider non seulement à réduire la propagation des microbes courants mais aussi aider à faire face à de nouveaux agents infectieux comme le SRAS ou de nouvelles souches d’influenza en réduisant la vitesse de dissémination de la maladie notamment au moment où elle apparaît sans avoir été encore identifiée. L’influenza se transmet par aérosol et contacts. L’inhalation d’aussi peu que 3 particules virales peut transmettre l’infection et la majorité des personnes infectées développeront les symptômes et seront susceptibles de retransmettre l’infection. On rapporte que dans un avion de 54 passagers, dont l’un faisait un influenza, 72% ont développé dans les trois jours suivants un syndrome clinique d’influenza après avoir passé trois heures dans l’avion immobilisé au sol. Et non, le système d’aération ne fut pas la cause de cette si grande propagation : il ne fonctionnait pas ! Les expectorations d’une personne infectée par un adénovirus contiennent d’un à dix millions de particules infectieuses par millilitre. Presque tous les adultes n’ayant pas d’anticorps correspondants sont infectés par aussi peu que 5 particules virales en aérosol. La grande contagiosité de plusieurs des infections respiratoires ne laisse pas beaucoup de chance aux patients confinés en salle d’attente en présence d’une personne infectée qui tousse et projette des virus dans l’air continuellement brassé par les va-et-vient des patients et le système d’aération. Il va de soi que le médecin ne diagnostique et ne soigne pas seulement. Il doit aussi veiller à éviter la propagation des maladies et en premier lieu dans sa propre salle d’attente. Des mesures de prévention sont déjà suivies pour les salles d’examen mais les salles d’attente peuvent aussi être un lieu de contamination particulièrement pour les maladies transmissibles dans l’air et par contacts. La récente épidémie de SRAS l’a cruellement rappelé. Sans chercher à rendre les salles d’attente totale- ment aseptiques, un minimum de matériel et quelques mesures simples pourraient suffire pour assurer une prévention convenable. Tout en tenant compte des contingences de chaque milieu, des ressources et des moyens financiers actuels, il devrait être possible de mettre partout ce type de mesures en application. Mesures régulières  Matériel • Des affiches (celles ci-jointes ou similaires) (entrée, accueil, section réservée). • Des masques en boîtes distributrices. Le masque dit de procédure sans barrière contre les fluides est suffisant pour les patients. Selon les cas, pour le personne soignant il peut en être autrement. • Du rince-mains antiseptique en bouteille distributrice. Solution virucide. Son utilisation ne nécessite ni eau ni essuyage. • Des papiers-mouchoirs et une poubelle.  Organiser l'entrée et la salle d'attente en fonction de la prévention • Afficher, à l’entrée et à la réception une consigne claire invitant les personnes qui font de la fièvre et qui toussent à le dire à la réception. • Mettre à la réception des masques, du rince-mains et des papiers-mouchoirs à la disposition des patients. • Réserver aux patients qui portent un masque une section retirée de la salle d’attente, si possible, à plus d’un mètre des autres patients.  Former le personnel • À accueillir les patients et à répondre : - à leurs interrogations sur la nécessité de porter le masque et de se désinfecter les mains; - à leurs craintes à la vue de personnes portant le masque; • À donner les consignes concernant l’usage du masque et du rince-mains.  Planifier l’accueil • La première question que pose de routine la réceptionniste au patient devrait être: «Toussez-vous et pensez-vous faire de la fièvre ?» • Si oui, la réceptionniste invitera le patient : - à se désinfecter les mains avec le rince-mains antiseptique; - à prendre et à bien s’ajuster un masque; - et après l’inscription, à se rendre à la section réservée. Si ces patients portent un masque, les autres patients et le personnel d’accueil n’ont pas à le faire. Selon les résultats de l’examen, on pourra recommander au patient de continuer à porter un masque durant la période de contagiosité. Mesures exceptionnelles En cas de résurgence d’anciens agents infectieux (SRAS, variole ou autres) ou de découverte de nouveaux, d’autres mesures de prévention pourraient être nécessaires. Des recommandations vous seraient alors communiquées. À IMPLANTER dès que possible Civisme et bienséance respiratoire comme mesure de prévention Port du masque et désinfection des mains sont des mesures préconisées par plusieurs instances de santé publique Un seul patient qui tousse suffit à contaminer l’air de toute une salle d’attente pour plusieurs heures Association des Médecins Omnipraticiens de Montréal Un bulletin de la Direction de santé publique de Montréal-Centre publié avec la collaboration de l’Association des médecins omnipraticiens de Montréal dans le cadre du programme Prévention en pratique médicale coordonné par le docteur Jean Cloutier. Ce numéro est une réalisation de l’unité Maladies infectieuses. Responsable de l’unité : D r John Carsley Rédacteur en chef : D r Monique Letellier Édition : Blaise Lefebvre Infographie : Manon Girard Rédacteur : D r Renée Paré Collaborateurs : D r David Dunn, D r Jean-Pierre Villeneuve 1301, rue Sherbrooke Est, Montréal (Québec) H2L 1M3 Téléphone : (514) 528-2400 http://www.santepub-mtl.qc.ca courriel: jcloutie@santepub-mtl.qc.ca Dépôt légal – 1 er trimestre 2004 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN : 1481-3734 Numéro de convention : 40005583 révention en pratique médicale 4 Prévention en pratique médicale, Janvier 2004 La lutte contre l’influenza: vaccination et «abstinence»  Milieux fermés ou CHSLD Vacciner (barrière immunologique individuelle et de groupe) • Clientèle hébergée (objectif > 80%) - Obtenir à l'admission leur consentement annuel à la vaccination contre l'influenza. - Inscrire cette vaccination annuelle à leur plan de soins. - Vacciner à partir de la mi-novembre annuellement. - Offrir le vaccin influenza durant toute la saison grippale. - Vacciner au moins 80% des personnes hébergées. - Les vacciner aussi une fois contre le pneumocoque. • Personnel soignant, bénévoles et familles. - Vacciner au moins 60% de ces personnes (dont vous-même…) Limiter l’introduction du virus (barrière à l'entrée) • Inciter le personnel, les visiteurs et les bénévoles, s’ils ont la grippe, à ne pas se présenter dans l’éta- blissement au cours des 5 (adulte) ou 7 jours (enfant) suivant le début des symptômes. Limiter la transmission du virus (barrière physique) • Si un cas se déclare chez une personne hébergée: - Instaurer mesures «gouttelettes et contacts». • Si plusieurs cas : Il faut de plus utiliser le cohortage des personnes hébergées malades ou du personnel les soignant (temps, espace). - Confirmer le diagnostic influenza (prélèvements naso-pharyngés dans les 48 heures du début des symptômes chez au plus 5 cas reliés). Compléter la protection vaccinale (barrière pharmacologique complémentaire). • Utiliser les antiviraux spécifiques à l'influenza diagnostiqué chez les : - personnes hébergées non malades (vaccinées ou non), - membres du personnel non malades et non protégés par le vaccin. Ne pas exposer inutilement (barrière complète) • Limiter les admissions jusqu'à la fin de l'éclosion soit 10 jours après l'apparition des symptômes chez le dernier cas. • Consulter le protocole d'intervention provincial influenza en milieu fermé sur le site du MSSS: http://www.msss.gouv.qc.ca/sujets/prob_sante/ grippe.html • Appeler le service de garde de santé publique 528- 2400 au besoin pour des conseils, ou madame Hélène Collette (poste 3831) pour une version papier du protocole.  Milieux ouverts Le vaccin est gratuit pour les groupes suivants : • toutes les personnes de 60 ans et plus; • les personnes souffrant de maladies chroniques cardiaques, pulmonaires, rénales, hépatiques, de diabète, d’immunosuppresssion, de cancer, de VIH, d’anémie ou hémoglobinopathie, d’asplénie; • le personnel soignant et les bénévoles; • les personnes qui habitent avec des personnes à risque. Le vaccin dont les souches sont bien appariées à celles qui sont en circulation protège jusqu'à 80 % des personnes en bonne santé et diminue les complications de l'influenza dont le décès chez les personnes à risques. Cette année, une des souches en circulation, la A/Fujian (H3N2) n’est pas incluse dans le vaccin. Les experts estiment cependant que la présence de la souche A/Panama (H3N2) dans le vaccin offre une protection croisée contre la A/Fujian. Vacciner contre le pneumocoque Comme les groupes cibles sont presque semblables, profiter de la campagne de vaccina- tion contre l’influenza pour vacciner contre le pneumocoque les personnes admissibles qui ne l’ont jamais reçu. Recommandez la vaccination même si vous ne vaccinez pas vous-même. Bien des personnes à risque ne considèrent pas l’être et ne savent pas que le vaccin leur est gratuit. Faites-leur une prescription pour l’obtenir d’un CLSC ou d’un collègue vaccinateur. De nouvelles ressources Infirmières et infirmières auxiliaires ont maintenant, par la loi dite 90, de nouveaux droits de pratique concernant la vaccination. Il s’agit d’un nouvel atout dont il faut explorer les possi- bilités dans la lutte contre l’influenza et le pneu- mocoque tant en clinique privée que dans le réseau public. INFO-GRIPPE www.santepub-mtl.qc.ca Consulter «Info-grippe» pour suivre l'activité grippale et connaître la pertinence de vacciner. Vacciner toutes les personnes à risque,le personnel soignant, les bénévoles et les contacts domiciliaires reste pertinent au moins jusqu’à la fin janvier Pratiquer et faire pratiquer l’abstinence Question de santé publique et de simple civisme: quand on a l’influenza on s’abstient d’aller au travail, d’utiliser les transports en commun, de fréquenter les lieux publics et encore plus de se présenter dans des milieux de soins pendant les 5 jours (7 pour les enfants) au cours desquels on reste contagieux après le début des symptômes. Lorsqu’on fait fièvre et toux, si on ne peut faire autrement que d’aller au travail, il convient par simple civisme de tenter d’éviter de transmettre son infection aux autres, en limitant les contacts avec eux, en se lavant fréquemment les mains; le port du masque pourrait aussi être envisagé. 1 Janvier 2005 révention en pratique médicale Initiative du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et de nombreux partenaires, le programme Services intégrés en périnatalité et pour la petite enfance à l’intention des familles vivant en contexte de vulnérabilité fait appel à la collaboration de plusieurs organismes et intervenants, dont les médecins, acteurs de premier plan auprès des enfants et des familles. Il vise à maximiser le potentiel de santé et de bien-être des parents, des bébés à naître et des enfants de 0 à 5 ans, et à inclure ceux-ci dans un projet de vie porteur de réussite pour les parents en renforçant leur pouvoir d’agir et celui de leur communauté. Tableau 1 Seuils de faible revenu, région montréalaise (2003) Nombre de personnes Revenu avant impôt 2 personnes 24 795 $ 3 personnes 30 745 $ 4 personnes 37 253 $ 5 personnes 41 642 $ 6 personnes 46 031 $ 7 personnes et plus 50 421 $ Ses objectifs Intervenir précocement auprès des mères et des familles en vue de : • diminuer la mortalité et la morbidité chez les enfants et les parents; • favoriser le développement optimal des enfants; • améliorer les conditions de vie des familles; • diminuer les problèmes sociaux dont l’abus et la négligence des enfants. Qui peut y avoir accès ? Les femmes enceintes, les mères et les familles avec enfants de 0 à 5 ans. La femme doit présenter l’une des caractéris- tiques suivantes : • avoir moins de 20 ans; • avoir 20 ans ou plus, ne pas avoir terminé son secondaire et vivre sous le seuil de faible revenu (voir tableau 1); • être d’immigration récente (moins de 10 ans) et cumuler plusieurs facteurs de vul- nérabilité liés à son parcours migratoire. Un tel programme est-il vraiment justifié ? Le Guide canadien de médecine clinique préventive recommande fortement ce type de mesure. En 1994, le Guide canadien de médecine clinique préventive reconnais- sait comme mesure efficace de préven- tion de la maltraitance chez les enfants la référence à un service de visites à domicile effectuées par une infirmière pendant la période pré et postnatale des mères primipares à faible statut socioé- conomique, des jeunes mères et des mères monoparentales. Lors d’une mise à jour, en 2000, le guide en faisait d’ailleurs une recommandation de type A, ce qui signifie qu’on dispose de « données suffisantes pour appuyer la recommandation selon laquelle il faudrait s’intéresser expressément à cette affection dans le cadre d’un examen médical périodique » . Soins de santé préventifs, mise à jour 2000 : Prévention de la violence faite aux enfants. Source : Statistique Canada www.statcan.ca Des statistiques révélatrices À Montréal* • 38 % des enfants de 0-5 ans vivent sous le seuil de faible revenu (2000). • 21 % des familles comprennent un seul parent (2001). • 90 % de ces chefs de famille sont des femmes. • 4 % des nouveau-nés ont une mère de moins de 20 ans (1998-2000). • 17 % des nouveau-nés ont une mère qui a moins de 11 années de scolarité. • 44 % sont nés d’une mère originaire de l’extérieur du Canada. • 23 % des naissances** surviennent dans des familles vivant en contexte de vulnéra- bilité (1997-1999). * Selon les statistiques de la Direction de santé publique de Montréal : www.santepub-mtl.qc.ca/portrait/index.html ** Selon un estimé à partir des données du MSSS et du ministère des Relations avec les citoyens et de l’Immigration (MRCI). Note : Ce bulletin s’inspire grandement du résumé du cadre de référence des « Services intégrés en périnatalité et pour la petite enfance à l’intention des familles vivant en contexte de vulnérabilité » (MSSS, 2004). Pour la version intégrale : www.msss.gouv.qc.ca/documentation/publications.html Services intégrés en périnatalité et pour la petite enfance Un nouveau programme dont pourraient bénéficier certaines de vos patientes et leur famille 2 Pré vention en pratique mé dicale, Janvier 2005 nérabilité chez certaines familles d’immigration récente. 1 Ces facteurs peuvent être liés aux raisons de l’immigration (départ forcé, témoin ou victime de violence organisée, séparation familiale, craintes associées au statut), à l’isolement (absence de la famille et du réseau féminin) et aux conditions sociodémographiques (faible scolarité, déqualification professionnelle, coûts de l’immigration, endette- ment et méconnaissance des langues officielles.). Cumul de facteurs de vulnérabilité Un facteur pris isolément peut parfois avoir un impact négatif sur le développement de l’enfant mais c’est la combinaison de plusieurs d’entre eux qui souvent entraînent des effets néfastes. Les facteurs les plus courants sont : — l’isolement social; — un revenu familial sous le seuil de faible revenu; — le caractère chronique de la pauvreté; — la faible scolarité de la mère; — la monoparentalité; — le jeune âge de la mère. Quels sont les indicateurs de vulnérabilité ? Depuis plusieurs années, de nombreuses recherches réalisées ici et ailleurs ont démontré l’impact des conditions socio-économiques sur le développement des enfants et sur l’exercice du rôle parental. Pauvreté La pauvreté est un déterminant majeur qui peut entraver le développement et l’adaptation sociale de l’enfant. Les familles en situation de pauvreté sont exposées à des stress chroniques compte tenu : —qu’elles subissent de nombreuses privations sur les plans matériel et social; —qu’elles font souvent l’objet de jugements négatifs; —qu’elles sont exclues des principaux circuits de participation sociale. « L’analyse des données sur l’état de santé et de bien-être des enfants démontre aussi d’importantes inégalités entre les enfants des milieux favorisés et ceux de milieux défavorisés : les derniers sont moins souvent allaités et, quand ils le sont, c’est pendant moins longtemps que les premiers; ils ont une moins bonne couverture vaccinale, leur alimen- tation est plus souvent inadéquate et ils ont des suivis médicaux moins adaptés à leurs besoins; enfin, ils sont plus souvent victimes d’abus et de Les assises du programme Ministère de la Santé et des Services sociaux, Les services intégrés en périnatalité et pour la petite enfance à l’intention des familles vivant en contexte de vulnérabilité. Résumé du cadre de référence. Québec, MSSS, 2004 (p. 10). www.msss.gouv.qc.ca/documentation/publications.html (2004/06/01) 1 Direction de santé publique de Montréal, Sur les facteurs de vulnérabilité des mères immigrantes, Services intégrés en périna- talité et en petite-enfance pour les familles vivant en contexte de vulnérabilité, 14 mars 2004. Le modèle des services intégrés en périnatalité et pour la petite enfance négligence et ils vivent dans des environnements physiques qui présentent plus de risques pour leur santé et leur sécurité.» Grossesses précoces Le jeune âge de la mère l’expose à une plus grande vulnérabilité. De plus, les jeunes parents peuvent éprouver des difficultés à divers niveaux : scolaire, intégration socioprofessionnelle, etc. « La plupart (95 %) des mères primipares de moins de 20 ans connaissent l’une des conditions suivantes : —n’ont pas de diplôme d’études secondaires; —vivent dans un ménage à faible revenu; —n’habitent pas avec le père biologique de l’enfant; —ont eu au moins deux troubles de conduite (par exemple : fugue, vol, absentéisme scolaire) pendant l’enfance ou l’adolescence ». Immigration Les familles d’immigration récente peuvent égale- ment se retrouver en situation de vulnérabilité. Une recherche (Battaglini et al., 2000) a montré que plusieurs facteurs associés au parcours migratoire, combinés aux critères usuels concernant les habi- tudes de vie et les caractéristiques sociodémo- graphiques, permettent d’estimer le niveau de vul- Constituant une suite à Naître égaux-Grandir en santé (NÉ-GS) 2 , ce nouveau programme intègre également le Programme de soutien aux jeunes parents 3 ainsi qu’un volet en stimulation précoce. Cette mise à jour a tenu compte des différentes recherches relatives à NÉ-GS ainsi que de celles effectuées ailleurs dans le cadre de programmes de prévention destinés aux familles avec de jeunes enfants en contexte de vulnérabilité. Les services intégrés en périnatalité et pour la petite enfance s’inspirent du modèle écologique et comportent des interventions individuelles ainsi que des actions auprès des familles, de la communauté et de l’envi- ronnement plus global. Comme le montre la figure ci-contre, ce modèle permet de situer les principaux déterminants du développement et de l’adaptation sociale des familles en même temps qu’il fait ressortir les interactions. 2 Martin C, Boyer G. et al. Naître égaux - Grandir en santé, Un programme intégré de promotion de la santé et de prévention en périnatalité, Ministère de la santé et des services sociaux et Direction de la santé publique de Montréal-Centre, 1995, 213 p. 3 Ministère de la santé et des services sociaux, Programme de soutien aux jeunes parents - Document initial pour la phase d’implantation, MSSS, Québec, 2002, 44 p. Le modèle écologique 3 Pré vention en pratique mé dicale, Janvier 2005 Le suivi est global et touche : • la santé physique et mentale incluant la plani- fication des naissances, la consommation de tabac, d’alcool et de drogues, la couverture vaccinale, etc. • la nutrition; • le psychosocial; • le soutien au développement de l’enfant (pro- motion de l’allaitement maternel, attachement parent-enfant, développement cognitif, affectif, social et psychomoteur des enfants); • le soutien économique et matériel. Il est souhaitable que le suivi de santé soit effectué en complémentarité avec celui du médecin traitant au moyen, par exemple, de la fiche inter-établisse- ments. Des interventions de groupe peuvent aussi être offertes. Le programme comporte deux volets : A. L’accompagnement des familles B. La création d’environnements favorables selon une perspective visant à favoriser et renforcer le pouvoir d’agir des personnes et des communautés. Volet A. L’accompagnement des familles « L’intervenante privilégiée », rattachée aux nou- veaux centres de santé et de services sociaux (CSSS) — qui ont intégré les anciens CLSC — peut être une infirmière, une travailleuse sociale, une psycho-éducatrice, une nutritionniste, etc. selon les besoins de la famille. Elle assure cette fonction en s’appuyant sur une équipe interdisciplinaire pou- vant intervenir auprès des mères, au besoin. Son rôle est de créer une relation de confiance avec la famille et de l’accompagner dans son projet de vie en misant sur les forces de ses membres, tout en favorisant le développement de leur potentiel. « L’intervenante privilégiée » est responsable du soutien à long terme de la famille, à partir de la grossesse de la mère jusqu’à l’entrée de l’enfant à l’école. L’intervention se concrétise grâce à un suivi individualisé à domicile, auquel peuvent s’ajouter des activités de groupes au CSSS ou dans la communauté. Identifier et orienter Le médecin, de par sa position clée sur le parcours des femmes enceintes, est le professionnel le mieux placé pour identifier précocement — dès la 12 e semaine de grossesse — celles qui vivent en contexte de vulnérabilité, et pour les orienter rapi- dement vers le Programme des services intégrés du centre de santé et de services sociaux. Cette action permet alors aux familles : —de bénéficier d’un suivi personnalisé et d’un soutien global de « l’intervenante privilégiée », dont un suivi de santé complémentaire à celui du médecin; —d’obtenir des suppléments alimentaires (OLO : œufs, lait, orange) ou un suivi nutritionnel durant la grossesse; —de se prévaloir de toute la gamme des services du centre de santé et de services sociaux; —d’être accompagnées vers d’autres ressources du milieu selon leurs besoins. Des ressources que les intervenants des CSSS connaissent bien : • Répit parental (halte-garderie, répit de fin de semaine). • Stimulation des enfants (ateliers de stimulation précoce, activités de stimulation pendant le répit). • « Marrainage » (accompagnement des familles par d’autres familles du voisinage, mères visiteuses). • Soutien à l’allaitement (marrainage et groupes d’entraide). • Sécurité alimentaire (cuisines collectives, jardins communautaires, groupes d’achat économique). • Soutien matériel (prêt de jouets et accessoires pour enfants, meubles et vêtements à prix modiques). • Transport (accès aux ressources du milieu). • Démarchage pour mieux rejoindre les familles (différents milieux de vie : parcs, ruelles, écoles, garderies, lieux publics), fêtes du nouveau-né, outils de communication, carte des ressources. • Sécurité des aires de jeu (amélioration de la sécurité-salubrité du matériel et de l’aménagement). • Politiques publiques : actions d’influence pour améliorer les politiques publiques concernant les conditions de vie des familles (lutte contre la pauvreté, sécurité du revenu, services de gardes, etc.). Conseiller L’intervenante peut adapter le suivi de santé selon les recommandations du médecin. Comment fonctionne le programme ? En période prénatale • La prise de contact, par téléphone ou autrement, se fait le plus tôt possible. • Les visites à domicile, d’une durée de 60 à 90 minutes chacune, ont lieu toutes les deux semaines à partir de la 12 e semaine de la grossesse. En période postnatale • De 0 à 6 semaines : visites hebdomadaires. • De 7 semaines à 12 mois : visites aux 2 semaines. • De 13 mois à 60 mois : visites mensuelles et activités de groupe pour les enfants, les parents ou les familles. Accompagnement des familles : précocité, intensité et continuité Quel est le rôle du médecin ? Le médecin peut aussi être amené à identifier des enfants de 0 à 5 ans en situation de vulnérabilité dont les mères répondent aux critères mention- nés plus haut. Il peut alors les orienter vers le même programme. Volet B. La création d’environnements favorables Les familles rencontrent diverses difficultés liées à leurs conditions de vie et elles ont besoin d’un soutien de la communauté. Il s’agit de mettre en place des activités et des projets pour améliorer les condi- tions de vie des familles, les soutenir dans leur projet de vie et favoriser leur participation sociale. Le moyen privilégié — l’action intersectorielle — permet d’agir sur l’ensemble des déterminants de la santé et du bien-être dans différents secteurs d’activités. Plusieurs acteurs de la communauté sont donc mobilisés : les familles, les CSSS, les établissements et professionnels du réseau de la santé, les organismes communautaires, les centres de la petite enfance (CPE), la municipalité, les écoles, les centres locaux d’emploi, etc. Association des Médecins Omnipraticiens de Montréal Un bulletin de la Direction de santé publique de Montréal publié avec la collaboration de l’Association des médecins omnipraticiens de Montréal dans le cadre du programme Prévention en pratique médicale, Volet Information, coordonné par le docteur Jean Cloutier. Ce numéro est une réalisation de l’unité Écologie humaine et sociale. Responsable d’unité : Francine Trickey Rédacteur en chef : D r Mireille Lajoie Édition : Yves Laplante Infographie : Manon Girard Auteurs : Marie-Martine Fortier, Marie-Claude Fournier Collaborateurs : D r Marie-José Legault, Deborah Bonney 1301, rue Sherbrooke Est, Montréal (Québec) H2L 1M3 Téléphone : (514) 528-2400 http://www.santepub-mtl.qc.ca courriel: jcloutie@santepub-mtl.qc.ca ISSN (version imprimée) : 1481-3734 ISSN (version en ligne) : 1712-2937 Dépôt légal — Bibliothèque nationale du Québec, 2004 Dépôt légal — Bibliothèque nationale du Canada, 2004 Numéro de convention : 40005583 4 Prévention en pratique médicale, Janvier 2005 révention en pratique médicale Le programme est-il disponible partout ? • Le programme est offert par tous les centres de santé et de services sociaux (CSSS) du Québec aux familles dont la mère a moins de 20 ans. • Pour les autres familles visées par le programme, les services peuvent varier en fonction des ressources disponibles. Même s’il n’est pas disponible actuellement dans toute son intensité pour l’ensemble des familles vulnérables, celles-ci peuvent tout de même bénéficier des services du centre de santé et de services sociaux (ex. : consultations individuelles, vaccination, rencontres de groupe prénatales et postnatales, ateliers parents-enfants, ateliers de stimulation précoce et être référées — ou accompagnées — vers les ressources du milieu selon leurs besoins.) Des familles qui ont aussi des forces «Vous nous dites que vous voulez nous voir si on a des problèmes. C’est pas très invitant pour nous autres. Nous, on veut aussi que vous nous voyez quand ça va bien. On veut vous montrer qu’on n’est pas rien que des problèmes, mais qu’on est aussi capables de faire des affaires ! » 4 (Thérèse, mère engagée dans le mouvement ATD Quart-Monde) 4 G. Boyer, D. Beauregard, Y. Marchand. N. Naître égaux . Grandir en santé. Vous connaissez ? Direction de santé publique, Régie régionale de la santé et des services sociaux de Montréal-Centre (2000), p.9. Références utiles —Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs : www.ctfphc.org/. Voir Rapports du groupe d’étude canadien de 1999-2004, n o 17 Soins de santé préventifs, mise à jour de 2001 : Prévention de la violence faites aux enfants. —Direction de santé publique de Montréal : www.santepub-mtl.qc.ca (voir sections Statistiques et Tout-petits). —Groupe de recherche et d’action sur la victimi- sation des enfants et Alliance de recherche en développement des enfants dans leur commu- nauté (GRAVE-ARDEC) : www.graveardec.uqam.ca —Institut de santé publique du Québec : www.inspq.qc.ca (voir Développement des individus et des communautés, secteur Soutien des jeunes). —Centre d’excellence pour le développement des jeunes enfants (CEDJE) : www.excellence- jeunesenfants.ca (recherche, informations sur le développement du jeune enfant). Centre de santé et de services sociaux d'Ahuntsic et Montréal-Nord 11441, boulevard Lacordaire, Montréal-Nord H1G 4J9 Téléphone : (514) 327-0400 Centre de santé et de services sociaux de Côte-des-Neiges, Métro et Parc Extension 5700, chemin de la Côte-des-Neiges, Montréal H3T 2A8 Téléphone : (514) 731-8531 Centre de santé et de services sociaux des Faubourgs, Plateau Mont-Royal et Saint-Louis du Parc 4255, avenue Papineau, Montréal H2H 2P6 Téléphone : (514) 526-4981 Centre de santé et de services sociaux de Hochelaga-Maisonneuve, Olivier-Guimond et Rosemont 3095, rue Sherbrooke Est, Montréal H1W 1B2 Téléphone : (514) 523-1173 Centre de santé et de services sociaux de La Petite Patrie et Villeray 1385, rue Jean-Talon Est, Montréal H2E 1S6 Téléphone : (514) 495-6767 Centre de santé et de services sociaux de LaSalle et du Vieux Lachine 8686, rue Centrale, LaSalle H8P 3N4 Téléphone : (514) 364-6700 Centre de santé et de services sociaux du Nord de l'Île et Saint-Laurent 11822, avenue du Bois-de-Boulogne, Montréal H3M 2X6 Téléphone : (514) 331-2572 Centre de santé et de services sociaux de Pierrefonds et Lac Saint-Louis 13800, boulevard Gouin Ouest, Pierrefonds H8Z 3H6 Téléphone : (514) 626-2572 Centre de santé et de services sociaux de René-Cassin et NDG / Montréal-Ouest 5425, avenue Bessborough, Montréal H4V 2S7 Téléphone : (514) 483-1380 Centre de santé et de services sociaux de la Pointe-de-l'Île 8655, boulevard Perras, Montréal H1E 4M7 Téléphone : (514) 494-4924 Centre de santé et de services sociaux de Saint-Léonard et Saint-Michel 3130, rue Jarry Est, Montréal H1Z 4N8 Téléphone : (514) 722-3000 Centre de santé et de services sociaux de Verdun / Côte Saint-Paul, Saint-Henri et Pointe Saint-Charles 3833, rue Notre-Dame Ouest, Montréal H4C 1P8 Téléphone : (514) 933-7541 Liste des centres de santé et de services sociaux (CSSS) sur l’île de Montréal N.B. : Il est toujours possible de téléphoner aux numéros de chacun des anciens CLSC. Évaluation On notera que le programme fait l’objet d’une évaluation de la part du ministère de la Santé et des Services sociaux. Cette évaluation porte sur l’implantation et les effets attendus. 1 Septembre 2004 Arrêt cardio-respiratoire La défibrillation reconnue pour sauver des vies dans nos bureaux Un patient est victime d’un arrêt cardio-respiratoire (ACR) dans notre bureau. Nous n’avons que quelques minutes pour le sauver. Sommes- nous en mesure d’intervenir? Comment faire face à la situation? À Montréal, entre janvier 1999 et décembre 2001, 12 patients ont été victimes d’un ACR chez leur médecin, en clinique. Deux patients ont été réanimés avec succès : dans le premier cas, la clinique disposait d’un défibrillateur et dans l’autre, les ambulanciers sont arrivés en six minutes. Pour le médecin, être témoin d’un ACR dans sa clinique est certes un événement rare. Cependant, les développements en réa- nimation cardio-respiratoire, simplifiant énormément la procédure, nous imposent une réflexion. Cet article a pour but de familiariser les médecins, omnipraticiens ou spécialistes avec les nouvelles tendances en réanimation ainsi qu’avec les normes internationales faisant consensus. détecter la fibrillation ventriculaire chez 70 à 90 % 2 des patients. Administrée selon la norme du cinq minutes ou moins, la défibrillation permet des taux de survie - avec congé de l’hôpital - variant de 38 à 65 %. Certaines de ces victimes d’ACR sont foudroyées à même nos cabinets de médecin. Le fait d’attendre l’arrivée des techniciens médicaux d’ur- gence avant d’administrer la défibrilla- tion réduit alors à 3,5 % 3 les chances de survie du patient. Le rapport Dicaire (MSSS, 2000) soulignait justement cette lacune dans le réseau de la santé et des services sociaux notamment dans les cliniques médicales et dentaires. Le facteur le plus important pour la survie d’une victime en fibrillation ven- triculaire est le temps écoulé avant la défibrillation. Chaque minute qui passe entre le début de l’arrêt cardiaque et la défibrillation fait chuter de 7 à 10 % 4 la probabilité de réanimation. C’est d’ailleurs pour cette raison que tous les techniciens ambulanciers du Québec ont reçu une formation en défibrillation leur permettant d’exécuter ce traitement avant même le transport vers un centre hospitalier. Cependant, même les tech- niciens médicaux des services d’ur- gence les plus performants en Amérique du Nord arrivent rarement à temps pour sauver la victime d’un arrêt cardiaque. Voilà pourquoi presque tous les groupes en médecine d’urgence s’entendent sur un point : le traitement de l’ACR doit inclure l’accès rapide à la défibrillation et les intervenants sur les lieux sont les mieux placés pour agir rapidement 5,6,7,8,9,10 . Et c’est encore plus vrai lorsque les intervenants au chevet de la victime sont des médecins en devoir. La défibrillation est maintenant un traitement accessible et abordable. Des défibrillateurs externes automatisés (DEA), avec la capacité de diagnosti- quer précisément les arythmies traita- bles, sont maintenant disponibles. Les prix varient entre 2 500 $ et 5 000 $ et leur utilisation ne requiert qu’une for- mation de quelques heures. Ces appareils permettent de réanimer jusqu’à 65 % des victimes de FV. La défibrillation par DEA est si simple, sécuritaire et efficace que dans certaines provinces, la défibrillation n’est plus un acte médical mais plutôt un geste de secourisme. Au Québec, plusieurs entreprises et lieux publics désiraient que leurs équipes de secouristes offrent la défibrillation de concert avec la réani- mation cardio-respiratoire. Une entente a donc été établie avec le Collège des Médecins du Québec permettant la défibrillation par des non-médecins si ceux-ci ont une formation DEA à jour, et s’ils sont inscrits auprès du directeur médical des services pré-hospitaliers de leur région. Les maladies cardio-vasculaires sont la principale cause de mortalité au pays et au Québec. Plus précisément, c’est la maladie cardiaque ischémique qui est responsable du plus grand nombre de décès dans notre société : 19,5 % de la population en meure 1 . Si plusieurs de ces victimes souffrent préalablement d’angine ou d’infarctus du myocarde, il reste que pour 50 % d’entre elles, la première manifestation entraîne la mort subite. À Montréal et Laval, 1 140 per- sonnes, en moyenne, meurent chaque année des suites d’un malaise d’origine cardiaque. Selon une recension des écrits, la vaste majorité des cas d’ACR sont causés par la fibrillation ventricu- laire (FV), arythmie généralement fatale pour laquelle existe pourtant un traite- ment simple et efficace : la défibrilla- tion. Grâce à une intervention rapide, généralement définie par un intervalle de moins de cinq minutes entre l’af- faissement de la victime et le recours au défibrillateur, l’appareil permet de Arrêt cardio-respiratoire et la défibrillation révention en pratique médicale Pré vention en pratique mé dicale, Janvier 2005 [...]... Pointe-Claire H9R 2Y2 51 4- 6 3 0-2 225 Poste 1816 51 4- 8 4 3-2 070 oui Hụpital Jean-Talon 1385 rue Jean-Talon Est Montrộal (Quộbec) H2E 1S6 51 4- 4 9 5-6 767 #63 54 51 4- 4 9 5-6 788 oui non Hụpital Maisonneuve-Rosemont 541 5 boul de lAssomption Montrộal (Quộbec) H1T 2M4 51 4- 2 5 2-3 40 0 #2197 51 4- 2 5 2-3 848 oui non C.H Mont Sinaù 5690 boul Cavendish Montrộal (Quộbec) H4W 1S7 51 4- 3 6 9-2 222 #2202 51 4- 3 6 9-2 225 non oui Hụpital Notre-Dame... Montrộal-Est CSSS de la Pointe-de-lợle 13926 Notre-Dame Est Montrộal (Quộbec) H1A 1T5 51 4- 6 4 2 -4 015 51 4- 6 4 2-5 43 8 CLSC St-Louis du Parc CSSS Jeanne-Mance 155 boul St-Joseph Est Montrộal (Quộbec) H2T 1H4 51 4- 2 8 6-2 600 #8 04 51 4- 2 8 6-2 910 CLSC Verdun / Cụte St-Paul CSSS du Sud-Ouest-Verdun 40 0 de lẫglise Verdun (Quộbec) H4G 2M4 51 4- 7 6 6-0 546 #2271 Un bulletin de la Direction de santộ publique de Montrộal publiộ avec... Chronique - 2003 Can Respir J 2003;10(Suppl A):11A-65A Tộlộcopieur CLSC LaSalle CSSS de LaSalle et du Vieux Lachine 8550 boul Newman LaSalle (Quộbec) H8N 1Y5 51 4- 3 6 4- 2 572 #2650 51 4- 3 6 4- 2 336 CLSC du Vieux Lachine CSSS de LaSalle et du Vieux Lachine 1900 rue Notre-Dame Lachine (Quộbec) H8S 2G2 51 4- 6 3 9-0 650 #302 51 4- 6 3 9-0 666 CLSC / CHSLD Pte-aux-Trembles / Montrộal-Est CSSS de la Pointe-de-lợle 13926 Notre-Dame... Est Montrộal (Quộbec) 51 4- 8 9 0-8 000 # 142 66 51 4- 4 1 2-7 123 non oui 4 ODonnell DE et al Les lignes directrices de la Sociộtộ canadienne de thoracologie pour la MPOC : Un rộsumộ des recommandations lintention des mộdecins de famille Can Respir J 2003;10 :46 3 -4 66 Hụpital du Sacrộ-Cur de Montrộal 540 0 boul Gouin Ouest Local H-5 140 Montrộal (Quộbec) H4J 1C5 51 4- 3 3 8-3 131 option #2 51 4- 3 3 8-3 699 oui 5 ODonnell DE... FRCPC, Mộdecin-conseil, DSP, pneumologue, CHUM; Dr Claude Poirier, FRCPC, pneumologue, CHUM, Programme de rộadaptation pulmonaire 1301, rue Sherbrooke Est, Montrộal (Quộbec) H2L 1M3 Tộlộphone : (5 14) 52 8-2 40 0, tộlộcopieur : (5 14) 52 8-2 45 2 http://www.santepub-mtl.qc.ca courriel: jcloutie@santepub-mtl.qc.ca ISSN (version imprimộe) : 148 1-3 7 34 ISSN (version en ligne) : 171 2-2 937 51 4- 7 6 6-7 44 3 4 Dộpụt lộgal... cibles 0-6 mois (contacts) 6-2 3 mois Leurs Contacts domiciliaires (9 958) 30 129 2-5 9 ans mal chron 6 0-6 4 ans Figure 1 : Couverture vaccinales contre linfluenza chez les groupes risque (milieu ouvert), Montrộal, 200 0-2 001 200 4- 2 005 29 8 74 90 387 159 560 159 560 2000 - 2001 2001 - 2002 2002 - 2003 2003 - 20 04 20 04 - 2005 88 790 65 ans et plus Total 285 087 563 566 279 821 Personnel soignant CH-CR 54 546 ... epidemiology of COPD in Canada 198 0-1 995 Presented at the ALA/ATS 1998 non 2 Chronic Obstructive Pulmonary Disease (COPD) : A National Report Card The Lung Association Canadian Thoracic Society 2005 Tộlộphone Tộlộcopieur CE* Hụpital Gộnộral de Montrộal Centre Universitaire Santộ McGill (CUSM) 1650 avenue Cedar Montrộal (Quộbec) H3G 1A4 51 4- 9 3 4- 1 9 34 #42 3 74 51 4- 9 3 4- 8 226 51 4- 9 3 4- 8 40 5 oui Hụpital Gộnộral du Lakeshore... son plan daction Intervenants ô pivot-rộseau ằ MPOC (Pour informations sur les ressources) Hụpital Maisonneuve-Rosemont 25 2-3 40 0 # 5211 Centre hospitalier de lUniversitộ de Mtl 89 0-8 000 # 142 66 Institut thoracique de Montrộal 93 4- 1 9 34 # 3 248 6 Hụpital gộnộral du Lakeshore 63 0-2 225 # 2209 Centre hospitalier de Verdun 36 2-1 000 # 2 847 Hụpital du Sacrộ-Cur de Montrộal 23 0-5 610 (pagette) 3 1 Bibliographie Centres... (51 4- 7 2 3-5 763) www.urgences-sante.qc.ca/trousse/defibril.asp Grand public et secouristes Fondation des maladies du cur du Quộbec (51 4- 8 7 1-1 551) www.santeducoeur.org/ Soins.php Sociộtộ canadienne de la Croix-Rouge ( 1-8 0 0-5 9 2-7 649 ) www.croixrouge.ca/article.asp?id=000652&tid=001 Lambulance Saint-Jean (51 4- 8 4 2 -4 801) Suite un rộcent sondage, nous avons constatộ que seulement 11 de nos 29 CLSC ont un dộfibrillateur... disease Can Respir J 20 04; 11(Suppl B): 7B-59B Institut thoracique de Montrộal CUSM, 3650 rue St-Urbain Montrộal (Quộbec) H2X 2P4 51 4- 9 3 4- 1 9 34 #32377 51 4- 8 4 3-2 070 * CE: Centre denseignement sans rộfộrence mộdicale nộcessaire RP** oui oui 6 Bourbeau J, Julien M, Maltais F et al Reduction of hospital utilization in patients with chronic obstructive pulmonary disease: a disease-specific management intervention . 51 4- 9 3 4- 1 9 34 51 4- 9 3 4- 8 226 oui non Centre Universitaire Santé McGill #42 3 74 51 4- 9 3 4- 8 40 5 (CUSM) 1650 avenue Cedar Montréal (Québec) H3G 1A4 Hôpital Général du Lakeshore 51 4- 6 3 0-2 225 51 4- 8 4 3-2 070. Parc 51 4- 2 8 6-2 600 #8 04 51 4- 2 8 6-2 910 CSSS Jeanne-Mance 155 boul. St-Joseph Est Montréal (Québec) H2T 1H4 CLSC Verdun / Côte St-Paul 51 4- 7 6 6-0 546 #2271 51 4- 7 6 6-7 44 3 CSSS du Sud-Ouest-Verdun 40 0 de. 1816 Pointe-Claire H9R 2Y2 Hôpital Jean-Talon 51 4- 4 9 5-6 767 51 4- 4 9 5-6 788 oui non 1385 rue Jean-Talon Est #63 54 Montréal (Québec) H2E 1S6 Hôpital Maisonneuve-Rosemont 51 4- 2 5 2-3 40 0 51 4- 2 5 2-3 848 oui non 541 5

Ngày đăng: 18/06/2014, 10:05

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