LA VRAIE VIE LA VRAIE VIE D’ALEXANDRE LE GRAND Si nous connaissions les autres comme nous mêmes, Leurs actions les plus condamnables nous paraîtraient Mériter indulgence André Maurois 1 / 420 LA VRAIE[.]
LA VRAIE VIE D’ALEXANDRE LE GRAND Si nous connaissions les autres comme nous-mêmes, Leurs actions les plus condamnables nous partraient Mériter indulgence André Maurois / 420 LA VRAIE VIE D’ALEXANDRE LE GRAND Cyril, ou… une baston et on est pote Chapitre A l’origineL’ORIGINE Chapitre 17 Ne fais pas aux autres … 17 Chapitre 23 La vie aime se moquer de nous .23 Chapitre 49 L'enfant oiseau "du rêve la réalité" .49 Chapitre .65 LES PRESENTATIONS, CE N’EST JAMAIS TRES SIMPLE….cinq 65 ChapitreHAPITRE 6SIX 89 Investigation des processus psychiques 89 Chapitre 106 Chapitre 87 131 Le cross 131 Chapitre 95 147 La tête la place du ventre 147 Chapitre 10huit .161 Jesus and Mmary Cchain 161 Chapitre 11 164 neuf 164 Chapitre 12 175 Quelques moments une autre époque 175 Chapitre 131 199 L’"histoire selon José 199 Chapitre 14 215 Cyril… une baston et on est pote 215 .215 Chapitre 15 238 Video killed the radio star 238 Chapitre 16 254 Chapitre 17 298 14 Eeveryday is like sundaySunday 298 Chapitre 17 318 PartirARTIR 318 Chapitre 188 358 L'histoire selon José 2… 358 Chapitre 19 386 La vraie vie… 386 Bigmouth , Bigmouth .419 / 420 Cyril, ou… une baston et on est pote Chapitre A l’origineL’ORIGINE Si je devais mettre un début cette histoire, je dirais que tout a débuté en classe de sixième Assise sa table, la tête posée sur ses mains, elle passait le plus clair de son temps me fixer… Au départ c’est assez surprenant voir même, flippant Cette fille aà de grands yeux bruns semblables des bigarreaux, un visage rond et des pommettes roses lui éclairent les joues Elle aà de longs cheveux noirs coiffés en natte, qu’elle affuble de ridicules chouchouchouchous De tout ma vie je n’avais jamais été la proie de qui que ce soit ou d’un quelconque prédateur Mais là, pour la première fois de ma vie je comprenais enfin Bambi Sur nos tablenos tables un morceau de papier bien en évidence permet au professeur de se familiariser avec nos prénoms, sur le sien en grosses lettres, bleus et rouges : Lydie La mère de Lydie est d’origine portugaise et bosse l’usine avec mon pốre Elle a ộpousộ un franỗais Petite remarque : il n’y a rien de péjoratif quand je dis elle a ộpousộer un franỗais Cest / 420 simplement quil est plus rare qu’une personne issue de l’immigration se marie avec quelqu’un d’une autre origine, surtout quand on est portugais… enfin bref, toujours est il que son pốre, franỗais et boucher, a épousé la mère de Lydie après un long séjour au Portugal De là-bas, il a ramené un savoir-faire culinaire, et sa femme A chacun de mes anniversaires, elle m’offre un cadeauxcadeau qui d’ailleurs est toujours le même : la panoplie du parfait petit écolier Chaque année c’est la même chose Au moment où je m’y attends le moins, elle débarque de nulle part pour me tendre son paquet Assortie comme d’habitude d’un joli ruban rouge ou doré et un sourire peine discret qui vous dévoile toutes ses dents Imaginez la joie, l’excitation, quand elle me tend son cadeaux… un vrai glaỗon sur le feu Je ne sais jamais s’il faut la remercier avant ou après avoir ouvert le paquet Avouez qu’il y a de quoi se poser des questions ? Une trousse, un crayon et une gomme Soit vous passez pour le type qui se fout pas mal des courst et n’apportezr aucun matériel, soit vos parents sont tellement fauchés que vous n’avez qu’en tout et pour tout qu’un stylo quatre couleurs En fin de compte, je la remercie, et peu importe l’ordre Et parce que je suis un peu vicieux (pas dans le sens vicieux : / 420 obsédé, dépravés non : plutôt du côté rusé, malin) je l’embrasse délicatement sur la joue Croyez-moi si vous le voulez, mais en baiser, je m’y connais Après ce léger baiser, ses signes vitaux sont quasiment nul, son pouls affiche deux, seul ses pommettes roses qui ont viré au rouge sang trahissent toute absence de vie dans ce corps Elle boute de l’intérieur, un énorme geyser prêt exploser Je l’imagine s’effondrer sur le lino gris du couloir qui sent encore la vieille serpillière javellisée Prise de convulsions amoureuses, elle s’agripperait mes jambes Ses bras, sont d’énormes tentacules arachnéens qui encerclent mes membres inférieurs Son visage aplati contre mes cuisses, appuyé, écrasé par tout le poids du bonheur… A vrai dire Lydie n’a rien du fan hystérique en proie des cris du ventre Non, c’est plutôt un corps, immobile, transit, les bras ballant et une bouche Mais quelle bouche ! … en forme de quoi au juste ? Un O, un OVALE ? Tout cela me laisse perplexe Et je ne suis pas le seul dans ce cas Derrière elle, ou coté d’elle, son chaperon Surnom donnerdonné par les élèves du bahut sa fidèle amie qui la suit de partout Si l’on devait rajouter un douzième commandement la bible se serait celui-ci -Ou t’on mtre t’emmènera, tu iras ! / 420 Et pour cause elle marchait, courrait, suivait Lydie làa ou il était humainement possible de suivre quelqu’un J’ajouterais en substance qu’elle marchait ou Lydie marchait Un petit bout de fille, que ce chaperon Pas plus haut que ỗa : mon bras tendu l’horizontale, elle ne doit pas dépasser faire les 1m20" Et bien même, ce parfait toutou sa maman en avait la mâchoire tendue Ensuite, deuxième vague de remerciement et hop je tournais rapidement les talons vers un autre endroit, un autre cours, un autre, tout court ! Je ne méritais pas autant d’attention Ce genre de cadeaux était fait pour quelqu’un de soigneux, ayant les deux pieds sur terre En clair, tout ce que je ne suis pas Vraiment ce genre de cadeau n’était pas fait pour moi et je me rendais bien compte de la peine que je lui faisais Je peux vous garantir que c’est malgré moi qu’elle me surprit différents moments mâchouiller l’extrémité de mon crayon papier, déchiqueter des morceaux de gomme Quoique, cela ne fût rien en comparaison de ma trousse que je laissais se pourrir d’encre Jj’oublie trop souvent de refermer mon stylo plumes De tout faỗon je n’y pouvais rien Lydie avait choisi de poser son dévolu sur moi et personnes d’autre.s Réflexion numéro une : Pff, cette fille est grave, ou lourde / 420 Réflexion numéro deux : c’estce n’est pas si grave et les cadeaux c’est sympa Mais si seulement il n’y avait que les cadeaux Un soir mon père a déboulé dans ma chambre, alors que j’étais en pleine étude extra scolaire Dans mon jargon cela signifie : la tête au repos total sur mon bureau Les causes principales : la fatigue, la lassitude, l’essoufflement Causés ici par un devoir incompréhensible, l’évidence trop de réponses étalésréponses étalées sur une feuille tue la réponse La superposition de nouveaux mots entres les lignes, le trop grand nombresles trop grands nombres de ratures chaque nouvelle idée, vous entrne dans la plus vaste et bordélique des campagnes menéeer sur le front du devoir ! D’une rédaction qui pourtant la base vous paraissait simple Quand mon père débarque dans ma chambre c’est en général qu’il a une idée bien précise Il ne prend pas la peine de frapper, non il entre c’est tout Et ce soir il est bien décidéer se payer une franche rigolade mes frais Je suis donc cCouché sur mon bureau, le cerveau morcelé, quand Monsieur mon père se plante dans l’encadrement de la porte, les bras croisés D’un ton suspicieux, il me raconte qu’une de sces collègues de travail est venue le trouver au sujet de sa fille Aussi rapide que ma colonne vertébrale peut rendre possible cette action, je me redresse / 420 Elle (la mère de ma bienfaitrice) serait venuvenue trouver mon père afin de se plaindre de son comportement versatile et tyrannique mon égard Soi-disant : mon père, cet homme de bonté toute naturelle, aurait refusé que j’accompagne sa fille un bal, alors que quelques mois auparavant il m’aurait donné son accord Comment avait il osé ? Nous faire cela ! À nous, le monstre ! Imaginezr la photo :, Lydie et moi au bal, dansant une valse sur un air du beau Danube bleu, ou pire, a sautillantlé, bras dessus, bras dessous sur un air de la danse des canards… J’en étais malade Qu’elle aiaitt pu inventer une chose pareille soit !, maisMais mờler mon pốre cela, a ỗa non ! J’étais humilié, blasé M’achever maintenant aurait été plus simple Mon père avait une fois de plus la chance de se foutre de moi et il le faisait bien Le rire aux bords des Dd’ailleurs cela larmes, il ne cachait pas sa joie , faisait rougir son visage de faỗon impressionnante Une fois l’humiliation terminée,er il repartait en laissant la porte de ma chambre grande ouverte et me qualifiait de nul Mon père, maintenant Lydie, décidément rien n’allait comme je le souhaitais / 420 A l’école, ce n’était guère mieux., Ddéconsidéréer tort par mes professeurs qui me voyaientt comme un meneur de bande, un fauteur de trouble, je décidais de me réfugier dans ce personnage agitateurs Cette casquette de pitre n’était pas toujours leurdu goût goûtdes professeurs, qui Ils préféraient me voir plutôt dehors que dans leurs classes Cela ầ commencéer très tơt en école primaire et sc’est achevé brusquement fin de sixième En primaire, il n’était pas rare que je prenne la porte une deux fois par semaine , Ccomme le hasard fait bien les choses, c’était souvent en compagnie de mes meilleurs amis L’un d’entre eux se trouve justement être mon plus vieil ami, celui avec qui je devais passer toute ma scolarité, du CP au collège, j’ai nommé : Abdelganie, vite rebaptiséer en Abdel Je n’ai jamais caché mon goût pour la facilitéer et les prénoms courts Abdel est d’origine algérienne , Iil a une chevelure bouclée et démesurée, un don inné pour le dessin, don qu’il met àa profit en caricaturant touts ce qui passe ou remodelant ses héros Abdel a toujours baigné dans un monde imaginaire, véritable enfant de la bd et du cinéma, il voue un véritable culte au héros, qu’il soit bon ou méchant De SpiderMan Blueberry, de Charles Branson Lee Marvin et surtout Lee van Cleef qu’il adore par dessus tout / 420 Ses films préférés sont Le bon La Brute eEt Le truant, Lles Ddouze salopards et la horde sauvage de SAM PEKIMPAH Abdel est aussi musicien puisque avec sa bouche il fait du beat box P, pour l’entendre arriver, c’est facile, il suffit de tendre l’oreille et l’écouter jouer, pfout, poutchac chac… Son seul vrai défaut , est sa capacité se fourrer dans des situations invraisemblables, ce Ce qui n’est pas toujours pour plaire son père En même temps, son vieux, part son bar café et les jeux de loterie y’a pas grand-chose qui le bottes -Voôtres sens innés de fatiguer vos professeurs n’a d’égal que voôtre s parcours scolaires! Voici les termes utilisés par notre directeur du collèges pour nous décrirent, Abdel et moi En sixième il n’était pas rare que mon père soit convoqué chez Mmonsieur le directeur ou chez Mmonsieur le sous directeur Les raisons ne manquaient pas et rien Rien ne lui était épargné, même le jour ou il fut invité d’assister ce que l’on peut appeler : ma connerie En effet ce jour là, mon père et le directeur sont cachés dans une classe aà fin de mieux apprécier la scène qui va se jouer Onze heure trente, la sonnerie du collège retentit, onze heure trente et une, le premier flot d’élèves jusque bloquéer en salle d’études déboules dans la coure, il est grand temps de partir Cinq 10 / 420 ... effet ce jour là, mon père et le directeur sont cachés dans une classe aà fin de mieux apprécier la scène qui va se jouer Onze heure trente, la sonnerie du collège retentit, onze heure trente et. .. classe Et ce, en dépit de mes adversaires qui eux avaient vraiment un plan, une idée de ce qu’était le rôle de représentant de classe Une fois élus, ils m’applaudissaitils m’applaudissaient et. .. 386 La vraie vie? ?? 386 Bigmouth , Bigmouth .419 / 420 Cyril, ou… une baston et on est pote Chapitre A l’origineL’ORIGINE Si je devais mettre un début cette histoire,