TÁI TỔ CHỨC ĐỊA BÀN TÙY THEO SỰ PHÁT TRIỂN

Một phần của tài liệu Tăng cường năng lực quản lý hành chính ở các thành phố lớn (Trang 32)

SỰ PHÁT TRIỂN

1. Cộng đồng đơ thị/xã

Nhà nước trung ương khuyến khích các đơn vị hành chính cơ sở (thành phố và xã) liên kết lại với nhau để nâng cao hiệu quả của chính sách đơ thị và tạo thuận lợi cho việc đưa ra các giải pháp về kinh tế, mơi trường, xã hội trên phạm vi địa bàn phù hợp (vượt ra ngồi phạm vi địa giới hành chính của từng thành phố). Sự liên kết giữa các địa phương sẽ giúp đưa ra cách tiếp cận liên ngành và theo hàng ngang để thực hiện tốt dự án phát triển địa bàn.

4. Les relations entre technique et politique au sein d’une collectivité d’une collectivité

L’organe décisionnel du Grand Lyon est le Bureau exécu- tif qui regroupe le Président et quarante vice-présidents, chacun d’entre eux étant chargé d’un thème particulier. Le Président du Grand Lyon, Gérard Collomb, est entouré d’un cabinet de conseillers qu’il a nommés pour l’aider à exercer ses responsabilités. Les services techniques du Grand Lyon communiquent avec la partie politique par l’intermédiaire du directeur général des services. Ce poste hautement straté- gique de coordinateur des services est occupé par une per- sonne désigné par le Président du Grand Lyon.

Après les élections, les élus proposent un plan de mandat pour les six ans à venir. Même si ce plan dépasse les capa- cités d’actions des services tous les projets sont répertoriés. Les services techniques expertisent ce plan de mandat et proposent un calendrier possible des opérations. Un chef de projet est désigné : il doit avoir une vision transversale de l’ensemble du projet et a la responsabilité de coordonner le travail des services concernés pour faire avancer le projet, notamment en réunissant régulièrement et autant que de besoin des comités techniques et comités de pilotage. Deux fois par an une revue de projets est présentée au Président du Grand Lyon. Ces réunions permettent d’informer le Pré- sident de l’avancée des projets et de lui demander les orien- tations à suivre. L’ensemble des réunions, des décisions, des orientations prises sont tracées et disponibles pour les acteurs du projet. C’est de cette manière que le lien entre politique et technique est rendu possible.

Dans le cas d’un appel à projet du Grand Lyon, les services techniques émettent des avis sur les différentes options. Ils permettent de mettre en relief les avantages et les inconvé- nients des différents projets, mais c’est au bureau exécutif que revient le pouvoir final de décision. La hiérarchisation des projets est très importante, il faut à la fois prendre en compte les volontés politiques des élus mais aussi les as- pects techniques, sociaux, environnementaux. Il est préfé- rable de terminer correctement quelques projets que d’épar- piller les ressources en essayant de traiter un champ d’action trop large. Du fait de la transversalité des projets, une ré- flexion importante doit être menée en amont pour pouvoir ensuite anticiper les problèmes et gagner du temps sur la phase opérationnelle.

Remarques et échanges

Participant : Il y a des similarités entre les organisations de

Lyon et d’HCMV, par contre il n’existe pas de directeur géné- ral des services au Vietnam. Le titulaire de ce poste possède une vision d’ensemble des services, cela peut être important de le mettre en place.

Fanny Quertamp : On saperỗoit qu lộchelle mondiale et

européenne, il existe souvent un intermédiaire entre le Prési-

dent et les directeurs des différents services techniques dans le cas de villes de cette importance.

Participant : Le directeur général des services du Grand Lyon est-il nommé ou élu ? A-t-il un mandat prédéfini ? Quels sont ses pouvoirs et ses obligations ?

Les organigrammes des autres villes de France sont-ils sem- blables ?

Christine Malé : L’organisation des collectivités territoriales

distingue bien le domaine politique du domaine technique. Le directeur général des services n’est pas élu, c’est le plus souvent un fonctionnaire qui a passé des concours d’entrée, c’est une très haute fonction à Lyon, il est donc nommé par le Président. Parfois le directeur général adhère au même parti politique que le Président. A priori, s’il y a une alternance le directeur général change car il est au service de la volonté politique du Président. Il ne possède donc pas son propre programme d’action, il suit une feuille de route qui est le pro- gramme politique du Président, celui sur lequel il a été élu par les citoyens.

Selon la sensibilité du maire, il peut réajuster le fonctionne- ment de la commune mais l’organigramme des autres villes est semblable à celui de Lyon du fait qu’elles possèdent les mêmes compétences.

Participant : Comment est assurée la continuité des projets

à cheval sur deux mandatures ?

Christine Malé : Même si les projets sont calibrés pour une

mandature, certains la dépassent. Ceux qui sont très enga- gés sont menés à terme. En revanche, ceux qui ont seule- ment fait l’objet d’études, et de validations de principe du Grand Lyon peuvent être abandonnés. Il est plus difficile d’interrompre des projets plus longs tels que ceux de poli- tique de la ville qui font l’objet de conventions avec d’autres partenaires. D’autre part, l’engagement financier de certains projets rend très difficile l’abandon de l’opération, arrêter un projet peut en effet cỏter plus cher que le terminer (rem- boursement de prêts, pénalités…).

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