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, HISTOIRE NATURELLE DES POISSO]\S, PAR LE m B.^^ CUVIER, Pair de France, Grand-Officier de la Le'gion d'honneur, Conseiller d'État et au Conseil royal de l'Instruction publique, l'un des quarante de l'Acadộmie franỗaise Associe' libre de l'Acadộmie des Belles-Lettres, Secrộtaire perpétuel de celle des Sciences , Membre des Sociétés et Académies royales de Londres, de Berlin, de Pétersbourg, de Stockholm, de Turin, de Gœttingue des Pays-Bas, de Munich, de Modène, ET M A Professeur de Zoologie au etc.; PAtt VALENCIENNES, Muséum d'Histoire naturelle Membre de l'Académie royale des sciences de Berlin, de la Société zoologique de Londres, etc TOME QUATORZIÈME A PARIS, Chez PITOIS-LEVRAULT , et C.% rue de 1839 la Harpe, n." 81 AVERTISSEMENT J'ai continué dans Labroïdes, et j'ai volume ce des l'histoire réduit cette famille tous les Acanthoptérygiens qui ont les pharyngiens su- périeurs formés de deux pièces osseuses, et l'in- férieur d'une seule; ces os étant recouverts de dents arrondies en pavé, quelquefois réunies de manière former des plaques dentaires qui peuvent donner des caractères distinctifs des espèces ou des genres Déjà en étudiant labroïdes et les les nom- breux matériaux réunis depuis long-temps pour la rédaction de cette famille, j'avais été singu- lièrement frappé des caractères des plésiops, des chromis, des cichlas, et je pensais que la famille des labres, telle composée, devait J'avais déjà Leyde et les Yan tères quelques modifications poissons envoyés de Java par Hasselt, que les plésiops de l'avait reconnu, dès 1824, en étudiant ou ces infortunés naturalistes, pas rester parmi que suliir que M Cuvier j'ai faite les Ruhl les cirrhip- ne devaient labroïdes; or, l'attention aux observations de Willughby, AVERTISSEMENT XJ et l'existence des deux petits cœcums, après le pylore du cliromis, m'ont confirmé dans cette opinion, qu'il faut éloigner des labres non-seu- lement ou les plésiops , le petit mais encore castagneau chromis de Rondelet, lequel lement voisin des plésiops , du même genre Leurs qu'ils est tel- me paraissent dents, leur ligne latérale interrompue, la nature de leurs mens le écailles, les fda- des rayons épineux de la dorsale, sont tout-à-fait semblables Si, dans le chromis, Règne animal, M Cuvier a qu'ils n'ont c'est qu'il n'a dit des pas d'appendices cœcales, désigné que le bolti ou lahrus manquant effectivement de ces organes, mais dont l'estomac se prolonge en un long cul-de-sac La nature des dents et la forme nïloticuSj espèce large et trapue de ces poissons rappellent davan- tage les sciènes six rayons branchiaux, que celle des labroïdes, et je crois que leur véritable place est près des glyphysodons et genres voisins Je traiterai de ceux que j'ai ainsi laissés de rang, dans un appendice particulier, reprendront leur place dans les et ils Species pis- cium, que je donnerai pour terminer histoire naturelle des poissons hors cette AVERTISSEMEr?T Mes mes lecteurs Vlj peuvent voir que je tous fais pour conserver l'ouvrage que M efforts Cuvier m'a laissé le soin de terminer, la physio- homme nomie que ce grand donnée, lui avait mais que cependant je n'hésite pas apporter dans faites dans l'esprit paraissent exiger fait modifications que les détails les dans de mon On doit se rappeler illustre la famille des Blennies analogue, quand de Pallas ou les mes études j'ai mtre , que me j'ai un changement reconnu que Lahrax les Chirus de Steller appartiennent la famille des poissons joues cuirassées, puis- que va le sous-orbitaire du préopercule Une s'articuler avec fois ce caractère le limbe reconnu, rien n'est plus simple que de fixer les rapports que la multiplicité donne avec les de leur ligne latérale leur Cottes , et surtout avec le genre des Hémilépidotes , poisson du Ramtschatka, dont on doit la découverte M Tilesius Les scares, qui terminent dont je n'ai les Labroïdes, et pas dû faire une famille distincte, malgré la différence extérieurement assez grande de leur système dentaire, forment un groupe nombreux en espèces , que nous avons tâché de subdiviser; mais les Odax seuls sont un genre AVERTISSEMENT VllJ bien nettement caractérisé Je concevrais très- bien que quelques auteurs ne voulussent pas admettre celui des Callyodons J'ai commencé ensuite dans ce même volume la grande famille des Silures C'est, selon la plus intéressante étudier dans la classe des poissons Les grandes variations du squelette ont subies que pour former lons maxillaires, le casque moi, du crâne, les pièces les barbil- les armures des nageoires dorsales et pectorales, l'absence de plusieurs pièces dont il est difficile de donner moindre explication plausible, montrent combien sont faibles les lois générales que se bâtent la hommes d'établir les M Cuvier travail avait presque en entier terminé ce peu de temps avant resté qu'à y imagination trop active sa mort; il ne m'est en coordonner différentes parties faire les additions saires tous que le et temps rend néces- nos travaux en bistoire naturelle Les recherches sur l'iclithyologie se poursui- vent toujours avec assiduité; plusieurs ouvrages spéciaux ont fourni des documens précieux cette soin branche de zoologie dont j'ai profité avec M.Yarell a terminé son intéressante histoire des poissons d'Angleterre Mon ami, M Agassis, AVERTISSEMENT commence la publication IX de son Histoire des poissons de l'Europe centrale; M Muller, de Berlin, qui a fait travail sur les Myxines, un si beau associé M Henle, déjà connu par s'est son Mémoire sur publient les Torpilles, et ils ensemble une Histoire naturelle des poissons cartilagineux, dont les deux premières livrai- sons, accompagnées de belles planches coloriées, montrent déjà de cpile utilité sera cet ouvrage intéressant Les voyageurs ne sont pas moins assidus, dans leurs courses lointaines, nous faire con- ntre les poissons des contrées qu'ils explorent Mon excellent ami, M Dussumier, qui ne peut plus que glaner sur la côte malabare , tant il l'a bien explorée déjà, continue toujours avec le même ne négliger aucune occasion de zèle servir cette science qui lui doit déjà tant Botta, qui vient d'explorer la M mer Rouge, en a rapporté une fort belle et intéressante collection, et accompagnée de dessins pleins de de vérité , ceux de et qui , par leur concordance avec mon ami M compléter la par Forskal , Faune et que finesse Elirenberg, finissent par iclitliyologique l'on commencée peut terminer avec les X AVERTISSEMENT MM ouvrages de M Ruppel du corps royal de leyet, cliiriirgicns et qui ont bien voulu être dans projettent, et que le la de la mer les ressources que si utiles aux progrès de l'on doit aujourd'hui placer celles qui nous ont ces dé- l'iclitliyologie, au premier rang conntre les formes fait singulières des poissons des lacs élevés des du haut Pérou Ces les jours des différens officiers marine royale Mais parmi toutes couvertes col- Gouvernement encourage , les de La publication qu'ils de son appui augmentera savans tirent tous marine, de précieuses les difFérens archipels des Indes qu'ils ont visités de la les naturalistes la corvette la Bonite, ont fait lections Eydoiix et Sou- Andes rares espèces sont dues aux M Pentland qui a rapporté avec tant de peines en Europe, de lieux pour ainsi soins pris par , dire inaccessibles aux collecteurs, ces espèces que j'ai déjà désignées sous le et je devrai l'amitié qu'il a souvenir dont il honore la nom (ï Oi^estias _, pour moi, volumes suivans Jardin des Plantes , au mémoire de M Cu- vier, d'enrichir de leur histoire l'un des Au et Octobre 850 S TABLE DU QUATORZIÈME VOLUME SUITE DU LIVRE SEIZIEME Pages, Labroïdes Planch CHAPITRE XI Des Anampses (^Anampses ^ nob.) L'Anampses aux points bleus {Anampses cœruleopunctatuSy Ruppel) L'Anampses géographique {Anampses geogra- lo 389 p/dcuSj nob.) L'Anampses de Cuvier {Anampses Cin^ieri^ Q.) L'Anampses méléagride {An meleagrides^ noh.) L'Anampses vert {Anampses viridis^ nob.) L'Anampses couronné {An diadematus^ Rupp.) 12 i3 14 CHAPITRE XIL Des Gomphoses {Gomphosus^ Lacép.) ; Le Gomphose Lacépède {G Cepedianus ^ Q G.) Le Gompbose brun {G JiiscuSj nob.; Elops JỵiscuSj Gomm.; G 'varié ^ Lacép.) Le Gomphose bleu (G cœruleus^ Comra.) i5 18 Sgo 2g CHAPITRE XIIL Des Rasoks et des Novacules Des Rasojns {Xyrichthys^ nob.) 33 Ihid ^^ TABLE XIJ Pages Du Rason ordinaire (Xjrickthjs cidtratiis^ nob.) Le Rason {Xjr cjanifrons^ nob.) front bleu 37 Plancii 391 46 Le Rason verdâtre {Xjr virens^ nob.; Corjphœỵia inrens^ Parkinson) Le Rason 47 ocellé (^\>t unioclaius ^ Spix) Le Rason de la 48 Martinique {Xjr Martinicensis "ob.) Le Rason rayé {Xjr 49 5o lineatus^ nob.) Le Rason bandelette {Xyr Des Rasons - 5i vitta^ nob.) a petites écailles Le Rason microlépidote {Xjr microlepidotus 52 nob ) Le Rason collier (Xjr torr/uatus^ uob.) 64 392 Des Rasons a rayons antérieurs mous Le Rason tœniure (Xjr iœniurus^ nob.) 54 393 Le Rason de Vanikoio {Xjr Vanikolensis ^ nob.) Le Rason aux grandes écailles (Xjr macrolepi- dotusj nob.) 69 Le Rason paon (Xjr juwo^ nob.) 6i Le Rason pavonin (Xjr pn^o?iinuSj nob.) 63 Des Novacules (Xor^curj) 64 394 Le Novacule pentadactyle (Noi^acula yentadac69 395 ^/rt,nob.) Le Novacule six taches Le Novacule petits points Le Novacule échiquier (iV^ tessellata^ (N sexmacidata^ nob.) (N yuiictidata^ nob.) nob.) 73 74 455 CHAP IV BAGRES Quoi quil en soit, le caractère des indivi- dus qui font l'objet du présent en ce qu'ils article, con- siste n'ont point de dents en avant trouve de chaque côté de la la du vomer; mais on bouche, en dedans de peau des joues, un espace ovale assez grand, mo- bile comme cette peau, et entièrement garni d'une vingtaine de petites plaques serrées, et toutes hérissées de dents en velours Cette disposition, sans exemple non-seule- ment parmi les siluroïdes, mais les parmi tous poissons nous connus, nous avait déter- mines une faire de ceux-ci un genre, et même division part dans la famille; ce n'est qu'après les avoir rapprochés par hasard du précédent, et nous être convaincus de leur de leur extérieur et de leur intérieur, que nous nous sommes identité dans tout le reste déterminés en parler ici Nos individus dont quelques-uns ont aussi été envoyés de Rio-Janéiro par M de Lalande et par M Menestrier, ne dépassent pas un pied , Le Bagre de Herzberg (Bagrus Herzhergii^ nob.j Silurus Herzhergii, Bl.), que Bloch avait dédié un célèbre ministre de Fréderic-le-Grand est une espèce de la Guyane, qui a de nombreux rapports avec , 4^ LIVRE XVII MALACOPTÉRYGIENS le jellah et le gagoiide, mais en difFère essen- tiellement par des barbillons plus alongës, par des dentelures plus prononcées aux épines pectorales, et par une autre disposition de ses dents palatines Bloch l'avait reỗu de Surinam, et feu M Levaillant nous donné de l'avait aussi cette co- M Lesclienault nous l'a envoyé de la Mana, où on l'appelle vagre negj^o (bagre noir), et il y en a de Cayenne au Musée des lonie Bays-Bas La longueur de sa tête, du museau l'opercule, demie dans la longueur totale j elle est d'un quart moins large et de plus d'un tiers moins haute la nuque; le dessus en est applati et uni; il descend faiblement jusqu'au museau, qui est transest quatre fois et versalement demi-circulaire; la production interpariétale alonge la tête la base égale sa met, où est la en dessus d'un cinquième; longueur, et est elle a tronquée au som- plaque du deuxième interpariétal Cette pièce, en forme de croissant assez petit, est granulée, ainsi que tout le casque, jusques entre a une échancrure médiocre De les yeux, où jusqu'au bout museau et sur les côtés de la tête tout est lisse il du L'oper- cule a seulement quelques légères stries ; mais la pointe de l'huméral, qui est fort haute, est granulée en velours ras aiguë et plus longue que comme le crâne Les dents sont Les bandes intermaxillaire et voméro- palatine sont larges, et cette dernière est divisée en trois parties Le barbillon maxillaire atteint les ven- 455 BAGRES CIIAP IV sous-mandibulaire externe vu au irales, el le tiers de de moitié plus court La la pectorale; l'interne est Son épine dorsale est aussi haute que le corps est assez forte, faiblement granulée la face antérieure, que quelques dentelures vers le haut de son bord postérieur; l'épine pectorale est plus forte, aussi longue striée dentelée aux deux bords L'une et et n'a , , l'autre a des articulations molles et libres son extré- mité; le lobe supérieur de la caudale est un peu plus long L'adipeuse est médiocre, ainsi que l'anale Les ventrales n'égalent pas les pectorales B 6; Tout le D 1/7; A 18; C 17; P 1/10.' dessus de ce poisson est plombé; la lèvre supérieure et tout le dessous est blanc; la dorsale, l'adipeuse et le lobe supérieur de la caudale sont d'un gris-brun pâle Le lobe inférieur, l'anale et les quatre nageoires paires sont d'un ardoisé noirâtre; l'épine pectorale est blanche Le barbillon maxillaire est noirâtre; les quatre autres sont blancs tête osseuse est disposée Sa dans taux pas; le B irachypomus, peu près comme vides entre les fron- frontaux antérieurs n'y existent et lesil et les y a vingt vertèbres abdominales, et même vingt-neuf caudales, y compris la dernière en éventail Cette description est faite d'après vidu de sept pouces Bloch dit plis ces : et indi- demi B 6; D 1/7; A 13; mais nombres sur un individu desséché Au j dans sa colleclion , sous le individu de notre B, hilineatus qu'il un nom il a probablement reste, nous savons de silurus Herzbergii, un 456 LIVRE XVII MALACOPTÉRYGIENS Le Bagre pémécou {Bagrus pemecus i nob.), apporté SOUS ce nom de Cayenne par M Frère, ressemble beaucoup au précédent par les formes par , tions, si ce n'est les que sa nombres par les propor- et production interpariétale le cinquième de prise), et que la longueur de sa pointe la tête humérale est est même plus courte et plus large, elle ne prend pas com- (elle moins longue que haute De plus on voit sur son opercule de fortes arêtes saillantes disposées en veines; et ses nageoires inférieures ne paraissent avoir eu rien de noirâtre Cette description est prise d'un individu desséché, d'un pied de longueur Le Bagre mésops {Bagrus mesops, nob.), que nous appelons par opposition pèce suivante, et par la position de ainsi son œil moitié distance entre et le limbe du préopercule, est le l'es- bout du museau peu près semblable aux deux précédens; mais sa production interpariétale ne prend que le sixième de la longueur de la tête, et écarte ses bords de manière rendre la base près de deux fois aussi large que la plaque est longue Son sommet, au lieu d'une troncature, a une petite pointe qui entre dans une petite échancrure du h^^ CHAP IV BAGRES croissant de la base de la dorsale Tout son casque a des granulations serrées, et qui avancent jusques entre les bords antérieurs des yeux Son opercule est granulé près de l'articulation, et a des veines plus serrées; la haute et pointe humérale est aussi longue que les ventrales fortement granulée; enfin, sont aussi longues que les pectorales , et ont leurs rayons singulièrement noueux D 1/7; A 18, Le barbillon le milieu de etc maxillaire ne part pas avoir dépassé la pectorale envo par M Plée comme le mâle du Bannis proops; mais cette assertion nous part plus que Cet individu est desséché, et a été douteuse Il est long de seize a dix-sept pouces Le Bagre proops {Bagrus proops , nob.) nous part que c'est ici une espèce bien distincte, et en même temps une des plus communes aux Antilles et la Guyane; car c est celle dont nous avons reỗu le plus d'ộII chantillons Ce qui la fait surtout reconntre, c'est la position avancée de son oeil, qui est trois fois plus près du bout du museau que du limbe du préopercule De plus, la proéminence interpariétale n'a qu'à peine le huitième de la longueur de la tête, elle comprise, et , 458 LIVRE XVII MALACOPTÉRYGIENS est deux fois et demie aussi large que longue pointe qui entre dans une échancrure de interépinale, laquelle est plutôt et un carré ou un échancré en avant faiblement veiné ou non plus rectangle elle a la une plaque un croissant, mais un peu curviligne en arrière; l'opercule est La pointe de l'opercule est et strié ; granulée, aiguë et aussi longue que haute; l'épine dorsale et la pectorale sont granulées leur face antérieure, mais n'ont en arrière que des dentelures médiocres Les mâchoires sont égales ; la bande vo- méro-palatine est large, divisée en quatre parties, et a en arrière deux grandes plaques triangulaires Le barbillon de maxillaire n'atteint qu'au premier quart la pectorale B 6ỵ D 1/7; A 19; C 15; P 1/11; V Tout le dessus de ce poisson est d'un bel ardoisé plombé; le dessons est blanc Les nageoires paraissent avoir été fauves Nous en avons des individus depuis six pouces jusqu'à près de deux pieds; les uns venus de Cayenne ou de Surinam et d'autres de Porto-Rico par M Plée , Le Bagre passany » {Bagrus passanj, nob.), nommé Cayenne, d'où il nous a été apporté par M Frère, a de grands rapports avec le Bannis proops par les dents et toutes ainsi les proportions; 459 CHAP IV BAGRES mais ses yeux sont encore plus avancés, inférieure dépasse l'autre; sa riétale est plus large et plus sa mâchoire proéminence interpacourte, et la pointe en étant presque nulle, la plaque interépineuse n'est presque pas écbancrée en avant tage un croissant Sa Son opercule l'avant ressemble davan- et tête est très-plate, est surtout de fortement granulé, ainsi que la pointe de son humerai, qui est plus haute que longue et obtuse, et les épines de sa dorsale et de ses pectorales, qui sont fortes mais faiblement dentelées en arrière Les proportions de ses barbil- lons sont comme au Bagre proops Ses ventrales sont plus longues que les pectorales et , ont des rayons noueux D 1/7; A 17, etc Les couleurs paraissent avoir été dans les les mêmes que précédens Cette espèce devient grande ; l'individu donné au Cabinet du Roi par M Frère, qui a servi de sujet cette description, long de trois pieds et était Le Bagre couma {Bagriis couma, nob.) est encore une des espèces que M Frère a données au Cabinet du Roi On le nomme, dit-il, dans cette colonie, cowna-couma , cause du bruit qu'il fait entendre quand on le tire de l'eau 4G0 LIVRE XVII MÂLACOPTÉRYGIENS Ses yeux sont un peu plus avancés que dans le B mésops, mais non autant que dans le B proops ou le B passany Sa tête est moins plate; sa mâchoire supérieure avance plus que l'inférieure Ses dents sont deux précédens Sa proéminence interpariétale, de moins du huitième de la longueur de la tête, et deux fois aussi large que longue, est comme dans les largement tronquée en arrière, épineuse est est et sa plaque inter- en forme de hausse-col Son opercule fortement granulé, ainsi que sa pointe humérale, qui est aussi longue que haute, et assez aiguë Son épine dorsale a des granelures sa face antérieure; mais la pectorale n'en a qu'une rangée, et est d'ail- leurs presque et celles de la lisse Ses dentelures sont médiocres, dorsale sont faibles Les ventrales sont plus courtes que les pectorales D 1/6; A 17, etc L'individu rapporté par M Frère est long de vingt-cinq pouces *Le Cabinet en possédait depuis long-temps un de treize Tous deux sont desséchés et paraissent avoir été colorés comme les précédens deux espèces suivantes l'interpariétal n'a point de proéminence qui se porte plus en arrière que les os voisins; mais le casque se termine en arrière par une ligne transverse et festonnée, et néanmoins la grandeur de la plaque interépineuse fait que ces deux Dans les pièces s'articulent aussi ensemble 464 CHAP IV B AGRES On leur donne en particulier a Cayenne le nom de mâchoiran, qui dans d'autres colonies appartient tous les bagres et piniélodes casqués Ils ont comme crâne oblong et le les Bannis proops les yeux avancés et B passany Le BaGRE MACHOIRAN BLANC {Bagrus alhicans, nob.) deux tiers dans sa longueur moins large que longue La ligne a la tête qualre fois et totale, et d'un tiers transverse du casque est légèrement festonnée, et a au milieu une très-petite pointe, qui ne dépasse pas les autres courbures, et qui entre dans crure de la une plaque interpariétale, laquelle en forme de demi-ellipse ou de rein, échan- petite est grande, échancrée et en arrière en demi-cercle Cette plaque est presque aussi large que le casque moins que derrière l'œil, et moitié la ligne trans- verse qui limite le casque en arrière, et qui est aug- mentée de chaque côté par que le surscapulaire fortement granulé jusques entre est Le cas- yeux, les avec une échancrure cependant qui pénètre en avant jusqu'au tale, la tiers de cette pointe de l'épaule, mais aiguë, La plaque interpariémoins longue que haute, partie et les fortes épines de la dorsale et des pectorales, sont aussi très-granulées; mais le préoper- cule est lisse, et l'opercule légèrement strié Les mâchoires sont égales Le museau beaucoup moindre qu'un demi-cercle; ou est la veiné en arc bande 462 LIVRE XVII MALACOPTÉRYGIENS voméro-palatine est très-large, et augmentée encore de chaque côté d'une plaque de l'oeil au museau percule D'un œil l'autre Le il La distance moindre qu'au préo- triangulaire est trois fois y a cinq diamètres d'œil barbillon maxillaire atteint peine l'ouïe Les sous-mandibulaires sont un peu plus courts; dentelures du bord postérieur des épines sont les mé- diocres Les ventrales égalent les pectorales et ont des nœuds; la caudale cinq fois et demie dans la peu de différence entre ses y lobes; l'adipeuse est presque aussi longue que l'anale longueur totale, B 6; il est a D 1/7; A, 19; G 15; P 1/11; V Cette description est faite d'après un individu sec, long de deux pieds, qui part d'un violet plombé en dessus et blanchâtre en dessous Toutes ses na- geoires paraissent blanchâtres; l'adipeuse étant tou- de tefois Il a été la couleur du dos donné au Cabinet du Hoi par M Frère Le Bagre machoiran jaune ( Bagrus flavescens y nob ) appelé autrement sauteur^ a aussi été apporté de Gayenne, et donné au Cabinet du Roi par M Frère Sa tête est un peu plus large proportion, et ses yeux encore plus petits Il y a bien d'un œil l'autre neuf diamètres La ligne postérieure de son casque est légèrement festonnée, est un arc rentrant, où et de faỗon qu'au milieu s'articule la plaque interộpi- 4G5 CHAP IV BAGRES neuse, qui est ronde, et qui a elle-même un arc lé- gèrement rentrant en crâne derrière le s'affaiblit et La forte granelure cesse avant d'arriver entre les yeux, et son échancrure prend moitié de tête que du crâne arrière Elle est aussi large l'œil L'opercule et la la longueur de la pointe humérale, qui est plus haute que longue, sont relevés d'arêtes ramifiées comme des veines, mais les grosses non granulées Au contraire épines de la dorsale et des pectorales sont fortement granulées, mais leurs dentelures sont médiocres la La mâchoire supérieure avance un peu bande voméro-palatine le de barbillon maxillaire (à la l'état sec) atteint le milieu pectorale, et doit aller plus loin les ventrales sont moins longues que mais l'adipeuse l'est plus; a ses parties latérales ovales; d'un tiers les l'état frais; pectorales, moins que l'anale Le lobe supérieur de la queue dépasse l'inférieur, mais de peu B 6; D 1/7; A 18; C n et plusieurs petits; P 1/11; V L'individu que nous décrivons, long de trente-deux pouces et desséché, part entière ment d'un fauve clair, un peu plus foncé sur le dos Le Bagre de Temminck {Bagrus Temminckianus ^ nob.) Le Musộe royal des Pays-Bas a reỗu de Cayenne un bagre assez semblable ce mâclioiran jaune par la tête, les nageoires et les barbillons, mais dont la plaque interépineuse est fort différente 404 LIVRE XVII MALACOPTÉRYGIENS Elle est deux fois plus étroite que le casque der- rière les yeux, en demi-ellipse, coupée en arrière au un arc rentrant, peu convexe, où elle répond une petite échan- petit diamètre par pointue en avant, crured'une production très-large et très-courte de l'interpariétal, production qui La surface de cette qu'un feston n'est guère plaque et celle du casque est veinée plutôt que granulée, l'opercule est légèrement veiné dans sa partie antérieure; veinées l'interopercule et il y a aussi des arêtes la pointe de l'huméral, qui est moitié moins longue que haute L'épine dorsale, fortement granulée son bord antérieur peu sur ses côtés, n'a de arrière Celle fortes la que de et un très-faibles dents en pectorale a les dents un peu plus La dorsale égale la hauteur du corps sous Les ventrales sont un peu plus courtes que les elle pec- moins longue que peu de différence entre les lobes de la torales; l'adipeuse est d'un tiers l'anale Il y a caudale B 65 D 1/6; A 21; C 15; P 1/11; V le bout des ventrales Les sous-mandibulaires externes vont jus- ou sept dia- Les barbillons maxillaires atteignent qu'au milieu des pectorales mètres d'un œil Dans la Il y a six l'autre liqueur ce poisson part fauve, un peu plus foncé vers le dos, plus pâle en dessous, excepté ses barbillons maxillaires, qui sont noirâtres L'individu est long de huit pouces FIN DU TOME QUATORZIÈME EXPLICATION DE LA PLANCHE Planche 399 , représentant insidialor, afin les de le squelette de 399 de VEpibuUa la tète faire conntre les modifications que pièces de la face et de l'appareil operculaire ont éprou- vées pour que l'extension et la protractililé du museau de ce poisson puissent être aussi grandes a Intermaxillaire (branche horizontale) ; «' branche mon- tante de cet os c Le maxillaire supérieur Le jugai d Le dentaire de b la mâchoire inférieure; d' l'articulaire; d" l'angulaire e /" Le préopercule L'iiiteropercule g L'opercule h / k Le sous-opercule Le scapulaire Le surscapulairc Le sous-orbitaire m Le nazal / rt o Ligament articulaire de l'intermaxillaire et du maxillaire devenu très-alongé Ligament d'attache de l'angulaire l'inleropcrcule p Crête moyenne ou interpariétale; p' crête intermédiaire ou crête occipitale externe; mastoïdienne />" crête externe ou crête EXPLICATION DE LA PLANCHE 404 404 représentant les pièces osseuses des mâchoires du Scariis harki, afin de faire conntre le nouveau mode que la nature a employé pour rendre mobile la mâchoire Planche , inférieure des scares sur la supérieure, et mâchoires le mouvement végétales dont faire appeler ils se nourrissent ; ce les scares, donner ces nécessaire l'érosion des matières les mouvement rongeurs de la pourrait classe des poissons a Intermaxillaire b Maxillaire supérieur c Dentaire angulaire réunis d Articulaire et e Jugal réuni au préopercule / Muscles de la joue, ou masséter inséré sur l'articulaire, tirant cet os en arrière est reporté il dans les contractions , lequel en avant quand la mâchoire s'abaisse, d'où résulte le mouvement harid, g Le sous-orbitaire décrit de l'article du Scariis ... côté de la planche "vis- HISTOIRE DES POISSONS SUITE BU LIVRE SEIZIEME LABRÔ DES (continuons dans ce volume nouveau l'examen des acanthoptérygiens de la famille ' des labro des Nous commencerons... avec M.Yarell a terminé son intéressante histoire des poissons d'Angleterre Mon ami, M Agassis, AVERTISSEMENT commence la publication IX de son Histoire des poissons de l'Europe centrale; M Muller,... nob.) LIVRE DIX-SEPTIÈME Des Malacoptérygiens 309 Des Siluro des o CHAPITRE PREMIER 323 Des Silures {Sdiirus) Le Silure d'Europe, Saluth des Suisses, fVels et Schaid des Allemands {Sdunis glanisy