Histoire Naturelle des Poissons V09, Cuvier

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Histoire Naturelle des Poissons V09, Cuvier

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} HISTOIRE NATURELLE DES POISSOẻVS, PAR M LE B.ô^ Pair de France, Grand-Officier de la CUVIER, Légion d'honneur, Conseiller d'État au Conseil royal de l'Instruction publique , l'un des quarante et de l'Acadộmie franỗaise, Associộ libre de l'Acadộmie des Belles-Lettres, Secrétaire perpétuel de celle des Sciences , Membre des Sociétés et Académies royales de Londres, de Berlin, de Pétersbourg, de Stockholm, de Turin, de Gœttingue, des Pays-Bas , de Munich , de Modène , etc ; ET PAR M VALENCIENNES, Professeur de Zoologie au Muséum d'Histoire naturelle TOME NEUVIÈME A PARIS, F G LEVRAULT, rue de la Harpe, n.» 81 STRASBOURG^ uieiue Maison, rue des Juifs, n.° 33; BRUXELLES; Librairie parisienne, rue de la Magdeleine; n.° 488 Chez 1833 s AVERTISSEMENT il ous assidiiment suivions l'impression de notre ouvrage; je continuais de servir d'aide mon illustre volume mtre; qui m'aurait dit que ce partrait couvert d'un crêpe funèbre ! Les premières pages étaient peine imprimées, que les sciences des pertes les faire ! avaient déplorer une plus grandes qu'elles pouvaient Le premier naturaliste de notre siècle ne devait pas voir terminer le grand ouvrage dont il avait conỗu le plan, et auquel une grande partie de A ses forces il consacrait ! une puissance supérieure de génie que la nature accorde de loin en loin ceux des hommes privilégiés qu'elle veut élever sur la scène comme monde , l'esprit humain M Cuvier lités , des monumens de gloire du de réunissait deux qua- éminentes, qui s'excluent chez la plupart AVERTISSEMENT VJ des autres vail hommes Une activité ne pouvait fatiguer, étonnante dans les et qu'aucun tra- une patience plus recherches les plus minu- pour parvenir tieuses et toujours nécessaires la découverte de quelques vérités Ces deux qualités, aidées par une grande justesse dans l'esprit et par une vaste érudition, ont donné aux travaux de ce grand homme un caractère qu'on chercherait en vain dans ceux des autres naturalistes de notre La curiosité de son esprit lui fait porter le scalpel dans les nombreux animaux dont nisation était encore étudier les siècle ; l'orga- sa patience dans observations apporte tant d'exactitude dans la connaissance des faits, travail la classe des que par ce premier Yers sort, on peut le dire, du chaos Poursuivant ses premières recherches, il publie cette suite de Mémoires admirables pour ils servir l'histoire naturelle des Mollusques; sont des modèles de critique littéraire, de précision dans les descriptions, et de sagacité dans l'art de choisir et de présenter des carac- tères zoologiques Son génie se montre encore avec plus de supériorité dans son ouvrage immortel sur les AVERTISSEMENT \ ij recherches des ossemens fossiles des animaux perdus M Cuvier et avait étudie les êtres qui animent ornent la surface actuelle de notre globe Il en avait fait conntre l'organisation riée sous le titre trop si va- modeste de Leỗons d'ana- tomie comparée avait distribués suivant Il les un ordre mé- thodique dans un ouvrage devenu classique du moment même de sa publication Mais ce pas assez pour un esprit qui veut forcer n'était la na- ture révéler ses secrets les plus intimes M Cuvier remonte au-delà des âges que les traditions les plus anciennes accordent aux mes de conntre planète il ; s'élève au-dessus hom- de notre voit la terre peuplée d'espèces qu'il , recrée , et en fait conntre les formes avec au- comme tant de certitude, que s'il geries ; avait il les et y le dit lui-même, animaux dans nos ména- pénètre dans menses océans tiles vu il les profondeurs des im- voit nager ces énormes rep- marins dont nous ne retrouvons que des débris épars Pour arriver ce degré de certitude dans la connaissance des animaux perdus, M Cuvier AVERTISSEMENT Viij est obligé de faire sur vivantes qu'il les espèces compare aux espèces antédiluviennes, des observations qui montrent son immense savoir, et la justesse tique de son esprit dans l'art de la cri- Son ouvrage devient une source féconde d'instruction pour le zoologue et pour l'anato- miste Ses discussions critiques et littéraires sur les animaux connus des anciens complètent l'histoire naturelle de plusieurs espèces commencée , par Buffon ; il esquisse le tableau de l'iùstoire de plusieurs autres découvertes depuis la mort de son prédécesseur et de son rival de gloire , Ses descriptions ostéologiques aussi neufs , que curieux, commencent une ostéo- comparée inconnue avant logie Le pleines de faits lui discours préliminaire de cet ouvrage, de- venu lui-même distinct et séparé, et qu'on lit traduit dans toutes les langues vivantes de l'Eu- rope , est rempli de principes aussi justes qu'ad- mirables sur les perpétuités des espèces, sur les variations accidentelles qui peuvent survenir certaines d'entre elles : ils serviront toujours de guide ceux des naturalistes qui , ne se laissant pas entrner par l'imagination, verront dans AVERTISSEMENT IX pliénomènes physiques ce que robservation les seule doit faire découvrir M Cuvier n'avait pas encore écrit les der- nières pages de ce livre impérissable, deur de son génie lui fait que l'ar- entreprendre un nou- vel ouvrage, plus considérable encore , l'Histoire naturelle des poissons iXous retrouvons toujours le même par 11 le du plan créé caractère dans l'exécution génie de M Cuvier commence par étudier l'une après l'autre toutes les espèces qu'il a s'élevait alors a plus pu réunir, et le nombre de quatre mille Ce travail préliminaire terminé, M Cuvier écrit ensuite remarquables par leur exacti- ces descriptions tude sans sécheresse, et que naturalistes, les jaloux de produire des ouvrages durables, cher- cheront sans aucun doute imiter M Cuvier eut dant sa vie de travaux de vue lois la le bonheur de jouir déjà pen- durée et de la solidité Avant considéré sous les objets qu'il de ses tous les points a ộtudiộs, il a ộtabli des conỗues par sa Aaste intelligence, qui sont restées immuables comme , l'ordre de la nature sur lequel elles sont basées Mais je sens ma voix trop faible pour faire X Avertissement entendre du grand mtre Elève recon- l'éloge ! naissant, je ne dois proférer que des paroles de gratitude, dernières volontés l'ouvrage auquel les me ne et il 11 souvenir que de ses m'a chargé de terminer avait bien vonlu m'associer ; nombreux matériaux que nous avions nis ensemble sont maintenant ma réu- disposition J'exécuterai religieusement les derniers ordres de mon illustre ami; et, si je puis hasarder cette expression, j'aurar la gloire d'avoir complété ses œuvres, autant du moins que mes forces le permettront Nous continuons dans des Scombéroïdes y avons traitées aussi grandes pour les est pas celles , ; et si volume ce l'histoire que nous les familles ne se composent pas d'espèces et d'une utilité aussi générale besoins de l'homme, leur étude n'en moins nécessaire, par leur liaison avec qui ont été mentionnées dans le volume précédent Un genre seul est presque connu que celui des aussi généralement maquereaux ou des thons; nous voulons parler des coryphènes, ou, comme les navigateurs les appellent des dorades, dont , l'éclat si brillant est l'objet de leur admiration AVERTISSEMENT et dont dans changement le les derniers si XJ varie des couleurs, momens de la vie, fait le sujet continuel de leur étonnement Ce genre un exemple bien frappant de est la richesse actuelle de nos collections croissement considérable du de l'ac- nombre dés espèces connues depuis nos travaux sur poissons et Linnaeus réunissait la classe des coryphènes les deux dénominations de corjphœna hippurus et de coiyphœna equisetis Nous en sous les comptons aujourd'hui treize, parmi lesquelles dix sont établies sur la nature, et d'après la comparaison la plus njinutieuse des nombreux individus qui ont été soumis notre examen Nous trouverions encore plus de logiques, le si, au lieu de richesses zoo- citer des poissons nom est pour ainsi dire vulgaire choisi nos exemples matées, et les composent nos parmi les , dont nous avions caraux , les stro- genres voisins de ceux-ci, qui différentes tribus J inviterai les hommes éclairés me prêter leur secours et leur appui J'ai déjà trouvé dans quelques-uns des preuves de leur les sciences amour pour M Letronne, qui veut bien norer de son amitié, a eu la bonté de m'iio- me diriger AVERTISSEMENT Xlj dans des recherches de critique me permette, eu ma preuve de Sous le citant, de lui donner une reconnaissance rapport de le littéraire Qu'il l'histoire naturelle j'ai , reỗu de nouveaux matộriaux par quelques-uns de mes amis M docteur Holbroock, de Charlestown, le m'a envoyé des espèces fort intéressantes dont plusieurs sont déjà décrites dans les additions qui suivront toujours chacun de nos volumes M Gaj, déjà connu par tanique , ses travaux en bo- vient de se montrer zoologue moins habile, par les Yalparaïso du Chili non recherches qu'il a faites Il m'a communiqué ce qui regarde l'ichtyologie, et m'a permis d'en faire usage avec une générosité pour laquelle je suis heureux de lui donner public de ma un témoignage i^econnaissance Je ne dois pas moins de remerchnens les et MM Professeurs de la Faculté de Montpellier, mes deux savans amis, M recteur du Cabinet royal de Leyde, et Temminck, d'histoire di- naturelle M Lichtenstein, professeur de zoologie de l'université de Berlin, qui ont bien voulu me laisser encore profiter des nombreux ADDITIONS ET CORRECTIONS 41)S Les dents sont sur une bande étroite, sur les deux mâchoires, et en velours ras Cependant celles laire du rang externe sont un peu plus fortes, et près de l'angle de la bouche on trouve, tant en haut qu'en bas, deux crochets prononcés; ceux de mâchoire inférieure sont les plus gros et et en velours La langue entièrement adhérente au fond de dorsale commence la palais est aucune dent Les pharyn- tout-à-fait lisse et sans giennes sont fmes Le la courte est bouche La l'aplomb de l'angle de l'ouie Ses huit premiers rayons sont épineux, cjuoique faibles; ils sont moins hauts que les suivans; ceux-ci sont rapprochés, et l'avant-dernier s'alonge au-dessus des autres L'anale, d'un que la dorsale, lui un peu plus courte La caudale La pectorale, coupée en ressemble échancrée en croissant est tiers d'ailleurs faux, atteint au premier rayon de l'anale Les ven- sont attachées très-peu en arrière des pecto- trales rales, et elles sont de longueur moyenne B 6; D 8/24; A 2/22; C 11; P 17; V 1/5 Les écailles sont âpres et petites; elles avancent jusque sur le front entre les yeux , et sur tout le préopercule, le limbe excepté dix entre l'ouïe et la sur une ligne verticale teur du corps Il caudale, , y en a plus de cent et prise Examinée seule près de cinquante plus grande hau- la , chaque écaille est plus longue que haute Sa surface radicale est beau- coup plus grande que n'a la portion libre Son éventail que sept branches La ligne latérale est fine, avec bure convexe au-dessus de la une légère cour- pectorale, puis elle est TOME 409 V latiles droite, et suit une ligne parallèle au dos par le quart de la hauteur La couleur part avoir été du rouge plus ou moins marbré de jaune Le dessous du ventre est argenté Le dessus de la tête et la peau nue qui recouvre le sous-orbilaire, ont une couleur bleue ou violette, glacée d'argent, très-brillante Le bord inférieur de l'orbite a s'élargit en avant un ruban et vient des narines La dorsale jaune doré brillant, qui s'évanouir sur la région est grise ou violette, avec des taches irrégulières bleues Les autres nageoires n'ont pas de taches haut de l'huméral , Une tache verdàtre colore le au-dessus de de l'aisselle la pec- torale Quoique ne fussent pas parfaitement conservés, leur examen m'a fourni les les viscères observations suivantes Le : foie est petit et divisé Sa substance est molle et jaunâtre L'estomac en un sac arrondi, phragme; il en deux lobes pointus situé cœcums Les organes mâles est le dia- se continue en un long intestin, plu- pu sieurs fois replié sur lui-même Je n'ai jetés vers le se renfle presque derrière voir les étaient fort petits et re- fond de l'abdomen La vessie aérienne simple et mince Les épiploons contenaient des masses de graisse considérables L'individu est long d'un pied; il avait ộtộ lliameỗon et probablement une profondeur assez considérable, car son estomac pris était renversé dans la bouche, ainsi que cela 500 ADDITIONS ET CORRECTIONS a lieu dans les poissons qui vivent dans le tond des eaux Le Latile {Latiỵiis jugulariSj nob jugulaire ; Blanquillo , Gay, noies manuscrites.) Cette quatrième espèce de latilus présente un caractère notable par la position avancée de ses ventrales Nous avons eu soin de noter que, dans notre latile cercle, les ventrales sont Nous fai- fixer l'attention des attachées sous la base des pectorales sions cette remarque pour naturalistes sur la position plus avancée des ventrales des latiles , que dans la plupart des poissons thoraciques Cette nouvelle espèce justifie la nécessité de cette observation; car un ichtyologiste qui ferait de la position si variable des nageoires inférieures un caractère de premier ordre, éloignerait ce poisson de la famille des sciénoides, et le séparerait des latilus, auprès desquels on doit le placer, ainsi que nous espérons le prouver par la description c|u'on va lire Ce poisson a le corps alongé et un peu arrondi Sa hauteur aux pectorales est comprise cinq fois et un tiers dans la longueur totale L'épaisseur suipasse un peu la moitié de la hauteur Le museau est gros et arrondi , sans que le profil descende très-brusque- TOME SOI V LATỴLES ment La courbe du dos est assez sensible; celle La quart de du longueur ventre l'est totale Les yeux sont grands, ovales Le diamètre vertical peu mesure tête fait le quarts les trois longueur de fortement qu'ils les le longitudinal; et de chose près, celui-ci égale, très-peu la du la sont gros la tête Ils de crâne, l'intervalle qui le du sépare étant peine le tiers ộcbancrent de Torbite, de faỗon profil supộrieur sont rapprochés sur et ils du plus grand tiers diamètre Les narines sont petites, ouvertes sur crâne, près de trou rond , la l'œil une postérieure les autres sont fort grand son bord vertical : il est du un un est trapèze assez Le préopercule est aux deux tiers de la tête; étroits est plutôt épineux que dentelé, tant sont écartées les pointes Le limbe qui hérissent est peu scalpel la bord L'inférieur est le du distinct étant recouvert d'écaillés le dessus fente longitudinale Le premier sous-orbitaire haut; le L'ouverture antérieure est peau de Il l'os , faut reste de même pour l'os; le lisse tout détacher avec s'assurer de l'exis- tence des dentelures L'opercule et le sous- opercule sont réunis en une seule pièce, terminée par une pointe plate L'inter opercule n'a que de très -petites écailles La bouche est petite; ses égales, et garnies d'une deux mâchoires sont bande étroite de dents en velours et bordée d'une rangée externe de plus fortes Le palais est lisse et sans dents pointue et assez libre chiostèges La langue Les ouies ont six est petite, rayons bran= S02 ADDITIONS ET CORRECTIONS L'épaule n'offre rien de remarquable La pectorale estde grandeur médiocre, arrondie La dorsale com- mence sur loplomb de la poitrine; elle est peu haute, mais étendue tout long du dos Le premier rayon de quatrième de La caudale longues; On un soit elles l'anale le répond au prolonge autant qu'elle coupée carrément Les ventrales sont s'insèrent un peu en avant des pecto- presque sous l'aplomb de rales, cule la dorsale, et se est de l'insertion de la nageoire la pointe de l'oper- ne peut cependant pas dire que le poisson véritable jugulaire; car la nageoire ventrale n'est pas assez avancée Les nageoires paires infé- rieures sont longues; leur pointe atteint l'anus, et presque au bord postérieur de la pectorale Elles sont un peu semblables celles des pinguipes, avec lesquels le poisson décrit ici a quelques traits de ressemblance extérieure B 6: D 4/29; A 2/21 Les ; C 17 ; P 20; V 1/5 écailles sont petites et âpres au toucher : il y en a environ quatre-vingts entre l'ouie et la caudale Une écaille, forme les est vue un part et la loupe, deux côtés supérieur striés ches longitudinalement, La ligne montre que sa rectangle alongé, bord libre, cilié; latérale suit et inférieur sont finement et l'éventail a une courbe onze bran- assez sembla- du dos par le quart de la hauteur M Gay nous a communiqué un dessin qui peint rougeâtre, plus ou moins brun sur le dos, ble celle d'un bel argenté sous le le et ventre Des bandes brunes transversales et obliques, plus ou moins effacées sous TOME l'argenté six du corps, iS05 V LATILES paraissent au nombre de cinq La dorsale est brune rougeàtre; la caudale, noi- râtre, a le ment liséré bord terminal jaunâtre et l'inférieur fine- de blanc Les autres nageoires sont jau- nâtres Le foie de ce lalllus lobes arrondis : le droit est petit et séparé porte une vésicule de fiel un grand sac étroite et très-alongée L'estomac est ovoide, dont la en deux branche montante est fort courte : y a quatre appendices cœcales assez grosses, de longueur médiocre L'intestin se replie deux fois en faisant de nombreuses sinuosités- son diamètre est il , assez grand Le rectum est court vessie aérienne Les reins forment : il n'y a pas de deux longs rubans chaque côté de la colonne vertéLe péritoine brille d'un bel éclat d'argent mat> grêles, situés de brale Ce poisson, qui vit en petites troupes sur les cơtes sablonneuses de Valparạso, nous en avait envoyé pai M d'Orbigny sous le même nom que M Gay lui assigne, celui de Blamiuillo, Mais ce dernier naturaliste ajoute au dessin que nous avons pu consulter pour en décrire les couleurs, que ce poisson se nourrit de crustacés, qu'il se tient toujours au fond de Feau, été montrant jamais la surface ^ et qu il est recherché cause de la bonté de sa chair Nos individus sont longs de six huit pouces; mais celui dessiné par M Gay en avait ne se onze y , 504 Additions et corrections Ce sciénoïde remarquable ; car sa tournure, la grosseur de ses yeux rapprochés sur la tête, la petitesse de sa bouche, la position avancée des ventrales le petit nombre de est , rayons de la dorsale et de Tanale, l'étendue de ces deux nageoires, donnent un aspect lui fort semblable celui des percis, avec lescjuels on pourrait fort aisément le confondre Mais on voit aussi que, par fabsence de dents au palais, il appartient aux sciénoïdes, et que par tous les autres caractères ichtyologiques il doit être placé près des latilus Page 401, après ajoutez l'article de Xamphiprion chrysopterus : Z;'*Amphiprion de Clarck (^Amphiprion Clarckii, nob jinthias Clarckii Wittch Bennett, fasc VI, n.° 29.) ; Wittchurch2g de son Histoire des poissons de Le poisson Bennett, Ceilan , pi sous le figuré par nom M J d'aiithias Clarckii, est un amphiprion offrant encore une combinaison de couleurs différentes de tous ceux que nous avons décrits Il se rapproche de notre amphiprion chrysoptère^ mais la dorsale et fanale sont autrement colorées dans cette nouvelle espèce TOME Le corps S05 V AMPHIPRIONS est traversé par trois bandes blanches et un fond pourpre foncé, presque noir bout du museau, le dessous de la gorge, tranchées sur Le front, le la poitrine, la pectorale, la ventrale, la base queue et la dorée; le la tète et l'anale prend une teinte orangf^e sont pourprées terminent en pointe elles se la caudale, sont d'une belle couleur jaune jaune de La dorsale de ; et la ou noirâtres : caudale est légè- rement échancrée Voici les nombres donnés par M Bennett; mais écrits suivant notre habitude, B 2? — D 10/15; A 2/13: C 16 ; P \%; V 1/5 Les Cingalois nomment Fespèce pol-kitclijah^ et M Bennett ajoute que pol signifie la noix de coco Son nom, dil-il, dérive de celtii Le poisson peine quatre pouces ou du beau moineau de est rare, qtiatre atteint pouces et deiTii Java Sa chair est ferme et de bon goût Z'Amphiprion a double ceinture {Amphiprion hicinctus , Rupp.) la Nous devons encore ajouter cette espèce de mer Rouge, décrite et figiuée par M Ruppel, tab 35, fig deux bandescendant de Elle a le corps de couleur brune, avec des bleuâtres lisérées de noir la base du premier rayon de l'une : la dorsale , et traver- 506 ADDITIONS ET CORRECTIONS sant le bord du préopercule, une petite portion de l'opercule, et s'arrêtant sur le sous-opercule; la se- conde prend naissance sous épineux de queue, la les deux derniers rayons dorsale, et s'arrête sur les côtes de la vis-à-vis de la seconde épine anale Voici les nombres comptés par M Ruppel D 12/15; A 2/10 La dorsale épineuse et le premier rayon de la ventrale sont bruns La dorsale molle est verdâtre La pectorale, la ventrale, l'anale et la caudale sont jaunes, plus ou moins orangées Les lèvres sont jaunâtres Page 43o, après l'article du pomacentre ponctué ^ ajoutez Le Pomacentre (Pomacentrus : porte-scie pristiger, nob.) Nous nommerons ainsi une nouvelle espèce de Pomacentre, récemment rapportée de llslede-France par M Lamarre-Piquot Elle a le corps obỵong Sa hauteur est contenue deux prise fois dans celle du corps, La ligne du la caudale non com- profil supérieur est assez arquée Le bord postérieur du sous-orbitaire celui et du préopercule sont fortement dentelés, plus que dans aucune autre Les nombres diffèrent également de ceux de toutes les autres espèces D 12/15; A 2/15; C 17; P 19; V Les portions molles de la dorsale et 1/5 de l'anale, et , TOME les lobes la S07 caudale, sont arrondis Le premier prolongé en filet La couou moins brune ou bleue foncée de verdàtre La portion épineuse de la dorsale rayon de leur a été variée de V GLYPHISODONS la ventrale est plus brune, bordée de bleu noirâtre Cette dernière est teinte colore les autres nageoires La longueur est de cinq pouces Page 466 Addition farticle du gljphisodon raJiti M Dussumier vient de rapporter un assez grand nombre d'individus de ce glyphisodon Il nous donne les détails suivans sur ses couleurs et ses habitudes Le corps sous La est d'une belle couleur jaune argentée le ventre, et traversé tête et les par cinq six bandes noires nageoires sont verdâtres Ce poisson, commun Bombay, devient un fort bon manger long de dix pouces, et est Le même naturaliste en a trouvé une troupe nombreuse, nageant autour d'un morceau de bois flottant dans le milieu du golfe de Bengale Ils n'avaient tous que deux pouces de longueur Nous croyons encore devoir rapporter ce rahte le Chétodon Tfrwhitti^ décrit et figuré par M Wittchurch-Bennett dans le fascicule V,pl 29, des poissons de Ceilan, quoique iỵOS Additions et corrections l'auteur indique des nombres un peu diffélens de tous ceux que nous comptons dans ces espèces si Les couleurs, voisines les la unes des autres position des bandes, con- viennent parfaitement que la nature poisson de M Bennett aurait ce nous offre; le cependant quelques taches noires éparses et irrëgulières sur le corps Les Cingalois nomment cette espèce Radeja; elle remonte dans les rivières assez loin de leur embouchure, comme le font communément dans nos fleuves des pleuronectes, les tels que les flets, les soles, limandes et beaucoup d'autres poissons On devra toutefois ajouter ce chétodon la liste été des glyphisodons, si les nombres ont comptés exactement Page 466 Addition l'article du gỵjphisodon Nous devons encore au cœlestinus zèle infatigable de M Dussumier les observations suivantes sur ce beau glyphisodon des mers de l'Inde Elles ajoutent a ce que nous en savions déjà, que ce poisson abonde aux Séchelles, qu'on l'y nomme macondé, que sa chair est délicate et saine Il se prend trốs-difficilement Fhameỗon, mais communộment au filet Sa taille n'excède pas cinq six pouces , TOME Page 476 Addition V 509 GLYPHISODOXS l'article du gljphisodon luridus glypliisodon vit effectivement sur les Ce M Cuvier a exposé dMuséum de beaux échan- cơtes de Tile de IMadère dans la collection de cette esj)èce, provenant de tillons Madère, tion faite et quon lui a la collec- donnés pen- dant son dernier séjour Londres Comme ils ont encore conservé leurs couleurs, nous pouvons rectifier notre description en ce qui les concerne Le corps parait avoir été brun rougeâtre, avec le bord de chaque écaille d'une nuance plus claire Une et tache d'un beau bleu entoure toute au-dessus de l'angle de part points de la la nageoire même et sur le devant de petits traits l'œil, l'un la poitrine : la Des base de on en voit front et tout autour de l'œil déliés au-dessus ouvertures de le l'aisselle pectorale couleur sont épars sur de plus brillans sur Deux la sont tracés au-devant de et l'autre au-dessous des deux la narine Les nageoires sont un peu plus foncées que le corps Le rayon épineux de la ventrale et la seconde moitié du premier rayon J'jiisselle de la pectorale mou sont de la couleur de 510 ADDITIONS ET COIiRECTIONS Page 495, après iarticle de Jiéliase chauffe-soleil^ ajoutez : L'IỴÉLIASE CASTAGNETTE {Heliases crusma, nob ; Castaneta Gay, notes ^ manuscrites.) M Gay \ient de rapporter de la côte du Chili un héliase tellement semblable celui de la Martinique, que nous ne Ten distinguons qu'avec doute Deux individus, longs de cinq pouces et demi, rapportés de Valparaïso tions, la même , offrent les mêmes propor- courbure rentrante sur le bord du préopercule; mais des nombres de rayons l'anale un peu différens B 6; D 13/12; A 2/11, etc La caudale est plus fourcliue , et les lobes de la dorsale et de l'anale sont plus arrondis TJn autre individu plus grand pouces de longueur, vient de car , il a huit File Juan-Fer- même que celle des pré- nandez Sa forme générale est la cédens; mais celui-ci a le bord vertical du préopercule droit et sans courbure rentrante; son angle est plus aigu La dorsale molle est plus aiguë, le lobe supé- rieur de la caudale plus pointu et plus prolongé ; ce qui rend la nageoire un peu plus fourchue encore Ses nombres diffèrent aussi des autres, B.6;D 12/13; A 2/12, etc TOME 51 V HÉLIASES \ La couleur des trois individus est absolument la même M Gay nous a communiqué le dessin dun de ceux de Valparaïso; il le représente bleu ardoisé sur le corps, le dos étant très-foncé, presque noir, et le ventre argenté Les nageoires ont quelques teintes verdàtres L'iris l'œil est orangé du Chili, aucune autre ne trouvons Nous Castaiieta Le nom de est de ce poisson, sur la côte note sur ces poissons Malgré leur affinité avec celui de la Martinique, nous ne les croyons pas de même espèce mais nous avouons que nous manquons ; de données suffisantes pour les caractériser nettement Nous prenons occasion de recherches pour que faire nombre des rayons branchiaux du le chauffe -soleil est, paraiso nouvelles ces observer nos lecteurs , de six , et comme non dans celui de Val- pas de cinq , ainsi qu'il a été marqué, sans doute par une faute d'impression; je lai vérifié de nouveau Z/'Héliase bordé {Heliases limbatus , nob.) Mais nous ajoutons aux espèces du genre héliase une nouvelle bien caractérisée et originaire de Madère; c'est encore une de ces jolies espèces données M Cuvier, et que ADDITIONS ET CORRECTIONS 51 mon ries sa illustre mtre a déposées dans les gale- du Muséum Elle est un peu plus alongée que hauteur fait le tiers de la le chauffe-soleil; longuexn- totale Le sous- du préoun peu ru- orbiiaire est étroit et sans dentelure; celui percule n'en a pas non plus, mais est il gueux B 6; D 14/11; A 2/11; C La dorsale la 17; V 1/5 l"ï; P sont légèrement arrondies; et l'anale caudale prof

Ngày đăng: 07/11/2018, 22:06

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