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Bài tập vật lý kĩ sư chất lượng cao francais

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Trang 1

H PRÉPA

1 ANNÉE

RE

POUR S’ENTRAÎNER ET RÉUSSIR SA PRÉPA

• Plus de 300 exercices et extraits de concours corrigés

• Un rappel des connaissances essentielles

• Conseils, astuces et méthodes

EXERCICES ET

PROBLÈMES

PHYSIQUE

MPSI/PCSI/PTSI

Trang 3

H PRÉPA

PHYSIQUE

MPSI/PCSI/PTSI

Jean-Marie BRÉBEC Tania CHABOUD Thierry DESMARAIS Alain FAVIER Marc MÉNÉTRIER Régine NOËL

EXERCICES ET

RE

Trang 4

Composition et mise en page : Laser Graphie

Maquette intérieure : Véronique Lefebvre

Maquette de couverture : Guylaine Moi

Relecture : Anne Panaget

© Hachette Livre 2010, 43 quai de Grenelle, 75905 Paris Cedex 15

www.hachette-education.com

Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous pays.

Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes des articles L 122-4 et L 122-5 d’une part, queles « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisationcollective», et, d’autre part, que « les analyses et les courtes citations » dans un but d’exemple et d’illustration,

« toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de sesayants droit ou ayants cause, est illicite »

Cette représentation ou reproduction par quelque procédé que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du Centrefrançais de l’exploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris), constituerait donc unecontrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal

I.S.B.N 978-2-0118-1306-0

Trang 5

Quel est l’objet de cet ouvrage?

Nous avons élaboré cet ouvrage d’exercices de première année de classes préparatoires aux

grandes écoles avec deux objectifs principaux, l’assimilation du cours par la mise en pratique,

et la préparation aux interrogations écrites et orales, pendant l’année et aux concours :

– Les rappels de cours complets permettent de voir rapidement les résultats importants à

connaî-tre pour toute préparation d’épreuves oralse ou écrites, que ce soit une colle, ou un concours depremière ou deuxième Année

– Les exercices, choisis pour leur contenu, préparent à toutes ces épreuves.

Comment travailler de manière optimale avec cet ouvrage?

À la suite de l’énoncé, il existe une partie « conseils »; les solutions sont présentées après semble des énoncés Comment utiliser de manière optimale cette disposition?

l’en-– Comme pour une épreuve d’écrit, il faut commencer par lire entièrement un énoncé : pour

résoudre une question donnée certaines informations peuvent être présentes dans les questionssuivantes

– Après une période de réflexion « correcte », fructueuse ou non, il est possible de lire la partie

« conseils » : cette partie peut se présenter ainsi :

– soit une idée de résolution est proposée;

– soit une question est posée pour la mise en évidence d’un phénomène;

– soit un théorème est énoncé,…

– Si l’aide ne permet pas de résoudre l’exercice, il faut alors s’aider de la solution, qu’il ne

suf-fit pas de lire : après lecture il faut essayer de refaire l’ensemble de l’exercice seul

Dans un souci d’aide maximale à ces préparations, et à cette méthode de travail :

– Les exercices choisis sont conformes aux nouveaux programmes.

– Nous avons choisi des exercices « réalistes » :

– ayant une application en physique, soit fondamentale, soit industrielle,

– ou étant en relation avec l’explication d’un phénomène observable.

– Lors de la résolution d’un exercice, nous avons privilégié les arguments physiques, les

sché-mas et simulations (en faisant appel à la mémoire visuelle), aux arguments mathématiques; maislorsque les calculs sont nécessaires, l’ensemble des étapes intermédiaires est présenté

– Lorsqu’un exercice peut être résolu par plusieurs méthodes intéressantes, ces méthodes sont

présentées et développées

– Pour certains exercices nous mettons le lecteur en garde contre certaines erreurs que nous

voyons trop souvent lors d’épreuves écrites ou orales de concours

Nous souhaitons que cet ouvrage puisse aider de manière efficace une majorité d’étudiants

Les auteurs

vant-propos

A

Trang 6

PARTIE 1 MÉCANIQUE

Chapitre 1■Cinématique du point – Changement de référentiel 9

Chapitre 2■Dynamique du point matériel 18

Chapitre 3■Puissance et énergie en référentiel galiléen 28

Chapitre 4■Oscillateurs 40

Chapitre 5■Théorème du moment cinétique 59

Chapitre 6■Forces centrales conservatives – Interaction newtonienne 69

Chapitre 7■Mécanique en référentiel non galiléen 83

Chapitre 8■Référentiels non galiléens usuels 95

Chapitre 9■Système de deux points matériels 111

PARTIE 2 OPTIQUE Chapitre 1■Les bases de l’optique géométrique – Réflexion et réfraction 125

Chapitre 2■Formation d’images 134

Chapitre 3■Miroirs et lentilles 142

Chapitre 4■Instruments d’observation 164

Chapitre 5■Focométrie 181

Chapitre 6■Le prisme, utilisation en spectroscopie 190

PARTIE 3 THERMODYNAMIQUE Chapitre 1■Équation d’état d’un fluide 201

Chapitre 2■Statique des fluides 215

Chapitre 3■Premier principe de la thermodynamique Bilans d’énergie 227

Chapitre 4■Second principe Bilans d’entropie 250

Chapitre 5■Corps pur diphasé 266

Chapitre 6■Machines thermiques 279

OMMAIRE

S

Trang 7

PARTIE 4 ÉLECTRICITÉ

Chapitre 1■Réseaux linéaires en régime continu 301

Chapitre 2■Réseaux linéaires en régime variable 320

Chapitre 3■Réseaux linéaires en régime sinusọdal forcé 346

Chapitre 4■Amplificateur opérationnel 363

Chapitre 5■Fonctions de transfert 383

PARTIE 5 ÉLECTROMAGNÉTISME Chapitre 1■Distributions, champ et potentiel électrostatiques 413

Chapitre 2■Le champ magnétique permanent 438

Chapitre 3■Dipơles électrique et magnétique 462

Chapitre 4■Force de Lorentz 485

Annexes 510

Trang 9

1 Mécanique

1■Cinématique du point – Changement de référentiel 9

2■Dynamique du point matériel 18

3■Puissance et énergie en référentiel galiléen 28

4■Oscillateurs 40

5■Théorème du moment cinétique 59

6■Forces centrales conservatives – Interaction newtonienne 69

7■Mécanique en référentiel non galiléen 83

8■Référentiels non galiléens usuels 95

9■Système de deux points matériels 111

Trang 11

1 Cinématique du point Changement de

• Apprendre à choisir le bon système de coordonnées

en fonction du problème étudié.

LES PRÉREQUIS

• Notions sur l’intégration des vecteurs vitesse et lération en tenant compte de conditions initiales.

accé-LES OUTILS MATHÉMATIQUES

• Notions sur l’intégration vues en mathématiques.

Systèmes usuels de coordonnées

x x

Trang 12

ESSENTIEL Cinématique du point – Changement de référentiel

mobile Pour un mouvement à un degré de liberté, le point de phase P se déplace dans le plan de phase:

OP

= (x(t), v(t)).

Vitesse d’un point

Accélération d’un point

Le vecteur accélération de M par rapport à ce référentiel est:

Le point M se déplace sur un cercle de centre O , de rayon R , d’axe (Oz) Il est repéré par ses

coor-données polaires sur le cercle (r = R , q)

H H

Trang 13

v M

A M

ω ω

O

M a

Conseils et pièges à éviter

• La vitesse (ou l’accélération) d’un point M dans un référentiel R donné peut s’exprimer sur

dif-férents vecteurs de projections, mais c’est toujours la même vitesse (ou la même accélération) !

• Lors d’une trajectoire courbe, il existe toujours une composante de l’accélération dirigée vers

l’intérieur de la concavité de la trajectoire

Trang 14

Ascension d’un ballon sonde

indé-pendante de son altitude Le vent lui communique une vitesse

l’équation de la trajectoire x(z).

Trajectoire et hodographe d’un mouvement plan

Un point M se déplace dans le plan (xOy) à la vitesse:

v = v0(e

x + e

locale des coordonnées polaires (r,q ).

trajec-toire à caractériser

x , r ) et l’angle

j = (je

x ,v ).

Aller et retour sur un fleuve

Un rameur s’entraỵne sur un fleuve en effectuant le parcours

aller et retour entre deux points A et B , distants de Il rame à vitesse constante v par rapport au courant Le fleuve coule de A vers B à la vitesse u Son entraỵneur l’ac-

compagne à pied le long de la rive en marchant à la vitesse

v sur le sol, il fait lui aussi l’aller et retour entre A et B

z

t c

5

4 3

Une course automobile

Deux pilotes amateurs prennent le départ d’une course

automobile sur un circuit présentant une longue ligne

droi-te au départ Ils s’élancent de la même ligne Le premier, A,

deuxième, B, a une voiture légèrement plus puissante et

cependant plus de réflexes que B et démarre une seconde

avant

dou-blera A?

et B, en précisant la position de l’événement « B dépasse

A » sur ces représentations des mouvements.

Mouvement d’un point matériel

sur une parabole

Un point matériel M décrit la courbe d’équation polaire

ó a est une constante positive, q

variant

de – π à + π

construire

est toujours proportionnel à r: v = kr , ó k est une

cons-tante positive

orthoradiale du vecteur vitesse de M

que q est nul à l’instant t = 0 et que q croỵt.

nseils Il suffit de passer du système de coordonnées

carté-siennes (x, y) au système de coordonnées polaires (r,q), et inversement, pour obtenir l’une ou l’autre des

équations recherchées

nseils 1) Penser à remplacer cos2 q

2 par 12 (1 + cosq) et

à utiliser les relations entre (x , y) et (r , q) pour

don-ner l’équation de la trajectoire en coordonnées siennes

carté-2) La condition v = kr permet d’exprimer ·q en

fonction de q , donc de ne plus faire apparaỵtre

expli-citement le temps dans les équations, mais

seule-ment q

Trang 15

Seront-ils de retour en même temps au point de départ? Si

non, lequel des deux (rameur ou entraîneur) arrivera le

pre-mier en A? Commenter.

Chasseur et oiseau

Un oiseau se trouve sur une branche d’arbre, à une hauteur

H au dessus du niveau du sol Un chasseur se trouve sur le

sol à la distance D du pied de l’arbre Il vise l’oiseau et

tire Au moment du coup de feu, l’oiseau, voyant la balle

sortir du canon, prend peur et se laisse tomber

instantané-ment en chute libre À chaque instant, l’accélération de la

(Oz) est la verticale ascendante) L’oiseau est-il touché?

L’étude sera faite:

Quand il faut aller vite

Pour aller au secours d’un nageur en détresse, un

maître-nageur part du poste de secours situé au point A pour aller

jusqu’au nageur situé en B Sachant que le sauveteur court

7

6

l’eau, en quel point M doit-il entrer dans l’eau pour dre au plus vite le nageur? On situera ce point à l’aide

Mouvement calculé à partir de

mobi-le ponctuel P décrit la parabomobi-le d’équation cartésienne:

semble des points N(X, Y), hodographe du mouvement de

cons-tante positive

de P.

t, sachant que le mobile passe en O à l’instant initial t = 0.

nseils Utiliser la composition des vitesses en faisant

atten-tion au sens des vecteurs vitesse

nseils Déterminer les trajectoires de l’oiseau et de la balle

dans le référentiel choisi et déterminer leur

intersec-tion

Trang 16

Mouvement d’un point matériel sur une parabole

s’écrit: r = 2a – r cos q ; avec x = r cosq et y = r sinq, et en élevant au carré: r2 = x2 + y2 = (2a – x)2, ce qui donne:

2

ka cos q

22

cette deuxième expression étant applicable à t t0= 1 s

Les deux voitures sont au même niveau à l’instant t1, soit:

1

a

A B

1

1

Trang 17

d’ó sa tangente est positive

Si q = 0 à t = 0 , la constante est nulle.

Donc

Ascension d’un ballon sonde

Soit z = v0t car à t = 0, z = 0 (le ballon décolle).

En éliminant le temps t, on obtient:

y = r sin q , en élevant au carré: r2= x2+ y2= (r + y)2, ce qui

1 – sinq 1 – sin1– sinq q0

2 2

z t

x t

dd

z t

car-tésienne de l’hodographe, il vient:

v = 2 v0cosj

qui est l’équation polaire de l’hodographe

3•On évite des calculs trigonométriques en faisant un ma:

Aller et retour sur un fleuve

Le rameur effectue l’aller à la vitesse v + u et le retour à la vitesse v – u par rapport au sol.

v doit donc être évidemment supérieur à u pour que le rameur

puisse remonter le courant et ainsi revenir à son point de départ

La durée de son trajet aller et retour est:

j q y

ye r

CORRIGÉS

Cinématique du point – Changement de référentiel

1

Trang 18

Son entraỵneur effectue l’aller et retour à la vitesse v par

rap-port au sol donc la durée de son trajet est t e= Donc:

t r = t e t e

L’entraỵneur est arrivé avant le rameur

Le rameur perd plus de temps au retour qu’il n’en gagne à

l’aller Dans le cas extrême ó la vitesse v est à peine

supé-rieure à u , le trajet du retour pour le rameur sera très long.

Chasseur et oiseau

a.On détermine les trajectoires de l’oiseau et de la balle dans

le référentiel lié au sol

ó v0 est la vitesse initiale de la balle et a l’angle de tir: le

chasseur visant l’oiseau, tan a

Les deux trajectoires se rencontrent-elles? Si oui, au point de

rencontre x b = D , donc la rencontre a lieu à l’instant :

À cet instant, z b – z o = D tana – H = 0 : l’oiseau est touché!

Attention: pour que l’oiseau soit effectivement touché, il faut

que la portée de la balle soit supérieure à D (sinon les deux

trajectoires ne se coupent pas) Pour cela, il faut une vitesse v0

suffisante

Plus précisément, la balle touche le sol à l’instant

v0

Cette condition correspond à z(t f) 0

b.Dans le référentiel lié à l’oiseau, la balle a une accélération

2

v

nulle donc une trajectoire rectiligne uniforme à la vitesse v

0,toujours dirigée vers l’oiseau qui est donc touché

Conclusion: il faut dire aux oiseaux de toujours se percher surdes branches basses

Quand il faut aller vite

Remarque: la valeur de x trouvée correspond bien à un minimum

pour T La dernière relation écrite est analogue à la loi de Descartes pour la réfraction en optique : n1sin i1= n2sin i2

Mouvement calculé à partir de

dd

8

sini1 sini

1

2 2

v = v

x x BM

1= et 2=

x x AM

x x BM

v1 +v2

dd

T x

Trang 19

2•a(P/ ) = e

y On se place en dehors dupoint O

et

et

Le mouvement du point P est à accélération centrale par

dy dt

qp

y Y

q p y

qp y

CORRIGÉS

Cinématique du point – Changement de référentiel

1

Trang 20

LES PRÉREQUIS

• Expressions des vecteurs vitesse et accélération dans divers systèmes de coordonnées.

LES OUTILS MATHÉMATIQUES

• Notions sur l’intégration vues en mathématiques.

ESSENTIEL

Quantité de mouvement (ou impulsion)

La quantité de mouvement par rapport au référentiel R d’un point matériel M, de masse m, est :

p(M)/ = mv(M)/

Lois de Newton

Les trois lois de Newton sont les lois fondamentales de la mécanique du point matériel

Première loi : principe d’inertie

Il existe une classe de référentiels, appelés référentiels galiléens par rapport auxquels un point

matériel isolé est en mouvement rectiligne uniforme.

Deuxième loi : relation fondamentale de la dynamique

Dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle des forces appliquées à un point M de masse

m et son accélération sont liées par :

Troisième loi : principe des actions réciproques

dt

Trang 21

Dynamique du point matériel

2

Évolution d’un système mécanique

Les systèmes mécaniques ont une évolution unique pour des conditions initiales données

(déter-minisme mécanique)

Pour un système autonome (ou libre), deux trajectoires de phase ne peuvent se couper

Conseils et pièges à éviter

• Il faut toujours bien étudier les forces qui s’exercent sur un système, ici un point matériel

Trang 22

2•On rajoute une poulie.

au plan incliné Le fil est attaché en A.

M(m) et point de suspension sont alors dans le même plan

horizontal (IOM = ej à t = 0) On demande de déterminer

inextensible

Un jeu d’enfant

Un enfant esquimau joue sur le toit de son igloo L’enfant

se laisse glisser sans frottement depuis le sommet S de l’igloo, qui a la forme d’une demi-sphère de rayon a et de centre O La position de l’enfant, assimilé à un point maté- riel M, de masse m, est repérée par l’angle q = (Oz, OM), (Oz) étant la verticale ascendante.

l’enfant perd-il le contact avec l’igloo (on néglige bien sûrles frottements)

Un peintre ingénieux

Un peintre en bâtiment (de masse M = 90 kg) est assis sur

une chaise le long du mur qu’il doit peindre Sa chaise est

suspendue à une corde reliée à une poulie parfaite Pour

grimper, le peintre tire sur l’autre extrémité de la corde

avec une force de 680 N La masse de la chaise est

m = 15 kg.

Commenter son signe

Plan incliné et poulies

verti-calement Les solides en translation sont considérés

comme des points matériels Les poulies sont idéales, les

fils sont inextensibles et sans masse

Données : m1= 400 g, m2= 200 g et a = 30°.

2

1

Exercices

nseils Faire un bilan des forces extérieures pour le système

{peintre + chaise}, puis pour le système {chaise seule}

nseils 1) Les deux solides ont la même accélération (en

norme)

1) et 2) En utilisant le caractère parfait des poulies

(sans masse) et l’inextensibilité des fils, chercher unerelation simple entre les tensions des fils aux pointsd’attache sur chacun des deux solides

Trang 23

2•Quel est le mouvement ultérieur de l’enfant ? Quelle

est sa vitesse quand il retombe sur le sol ? Effectuer

l’application numérique avec m = 30 kg, a = 2 m et

g = 9,8 m s– 2 Commenter

Équilibre d’un point

Un point M de masse m est lié à un cercle fixe dans le plan

vertical, de centre O et de rayon R La liaison est supposée

sans frottements Le point M est attiré par l’extrémité A du

diamètre horizontal AB par une force toujours dirigée vers

A et dont le module est proportionnel à la distance AM La

position du point M est repérée par l’angle q = (AB, OM).

sur le cercle

l’équation différentielle vérifiée par q en utilisant la

rela-tion fondamentale de la dynamique, puis le théorème du

moment cinétique en O.

q = qe+ u avec u << qe Déterminer alors l’équation

dif-férentielle vérifiée par u Les conditions initiales sont

u = u0et ·u = 0 Déterminer entièrement u(t) Que peut-on

dire quant à la stabilité de la (des) position(s) d’équilibre

déterminée(s) au 1) ? Une position d’équilibre est stable si,

quand on écarte légèrement le point de cette position, il

tend à y revenir, elle est instable dans le cas contraire

5

z

x M

au point d’attache(oral TPE)

Un objet ponctuel de masse m, fixé à un ressort de

déplace le long d’un plan incliné d’angle a On suppose la

masse du ressort nulle, ainsi que sa longueur quand il est

néglige les frottements

quel instant le choc a-t-il lieu et quelle est alors la vitesse

de la masse ?

Enroulement d’un fil sur un cylindre

D’après Mines de Douai.

Un cylindre de révolution, d’axe vertical, de rayon R,

repose sur un plan horizontal et fixe par rapport à un

réfé-rentiel (Ox, Oy, Oz).

On attache une extrémité d’un fil parfaitement souple,infiniment mince et de masse négligeable à la base ducylindre, et on l’enroule plusieurs fois dans le sens trigo-nométrique autour de cette base L’autre extrémité du fil

O

y

m

x a

nseils 1) L’enfant perd le contact avec l’igloo quand la

réac-tion de l’igloo s’annule Il faut donc exprimer cette

réaction en fonction de q seulement Pour cela, on

sera amené à multiplier la projection de la relation

fondamentale de la dynamique sur e

qparq pour pou-·

voir l’intégrer

2) Attention aux conditions initiales du mouvement.

nseils Commencer par trouver l’expression de xe

Déterminer x(t) en utilisant les conditions initiales

et en introduisantω0 = k

m

nseils 1) Exprimer toutes les forces qui s’exercent sur le

point M dans la base des coordonnées polaires

(e

r, e

q ), sans oublier de déterminer la distance AM

en fonction de R et de q.

2) Projeter la relation fondamentale de la dynamique

sur la direction qui élimine la force inconnue à-dire la réaction du support)

(c'est-3) Effectuer un développement limité au premier

ordre en u Mettre en évidence la différence de

com-portement du mouvement du point autour de chacunedes deux positions d’équilibre déterminées plus haut

Trang 24

Le fil étant inextensible, donner la relation entre , 0, R

et q.

cours du mouvement

entiè-rement enroulé autour du cylindre Effectuer l’applicationnumérique

8•a) Déterminer la tension T du fil en fonction de t, m,

b) En réalité, il y a rupture du fil dès que sa tension

l’application numérique

est fixée à une particule M de masse m, astreinte à glisser

sans frottement sur le plan horizontal (Oxy) La partie

I0M non enroulée du fil est tendue.

Données : R = 0,2 m ; m = 0,04 kg ; 0= I0M = 0,5 m ;

comme l’indiquent les deux figures ci-dessous :

On admet que le fil reste tendu au cours du mouvement À

l’instant t, on appelle q l’angle dont s’est enroulé le fil et

la longueur IM du fil non encore enroulé.

nseils 4) Projeter la relation fondamentale de la dynamique

sur eur après avoir soigneusement inventorié les ces qui agissent sur le point matériel ainsi que leurdirection

for-5) Attention au signe des différentes expressions 6) En intégrant la relation obtenue à la question 5),

établir l’équation du second degré vérifiée par q

La résoudre en remarquant qu’une seule des deuxracines de cette équation correspond à une fonction

q(t) croissante.

8) Projeter la relation fondamentale de la dynamique

sur eur

Trang 25

Un peintre ingénieux

1•Les forces appliquées au système {chaise + peintre} sont

le poids de l’ensemble, l’action du fil sur la chaise et l’action

du fil sur le peintre ; ces forces sont indiquées en bleu sur le

schéma ci-dessous.

Le fil étant inextensible et la poulie sans masse, les deux

for-ces T➞1sont égales et sont, en norme, égales à la force que le

peintre exerce sur la corde (on notera T leur norme).

De même, T = Ffil-chaise

La relation fondamentale de la dynamique appliquée à ce

sys-tème s’écrit, en projection sur la verticale ascendante (Oz) :

(m + M)a = – (m + M)g + 2T

Cette accélération est positive : partant du niveau du sol, le

peintre s’élève

2•Les forces appliquées à la chaise seule sont son poids,

l’action du fil et l’action du peintre (F= Fe

z) La relationfondamentale de la dynamique appliquée à la chaise seule,

projetée sur (Oz) , donne :

ma = – mg + F + T ⇔ F = m(a + g) – T = T = – 486 N.

F < 0 : cette force est bien dirigée vers le bas, le peintre

« appuie » sur la chaise (il exerce une force équivalente au

poids d’une masse de 49,6 kg environ)

3•Le peintre et la chaise de masse m (peintures comprises)

n’excède pas 34 kg, ce qui est raisonnable

(D’autre part, il faut aussi obtenir F 0, sinon le peintre

risque de monter sans la chaise et la peinture, soit m M, ce

qui est une condition moins contraignante que la précédente)

Rmg

1•

En utilisant la relation fondamentale de la dynamique, en

pro-jection sur z1ou z2pour chaque mobile, il vient (en notant T1

et T2les tensions du fil, les normes de T1et T2) :

m1 ¨z1= – m1g sina + T1

m2 ¨z2= m2g – T2

Le fil étant inextensible, on a : z1= z2

Le fil étant de masse négligeable, et la poulie idéale : T1= T2.Finalement, il vient :

¨

z1=z¨ 2= g

T2= g (1 + sina ).

Avec les valeurs numériques proposées :z¨ 1=z¨ 2= 0 (il y a

donc équilibre si la vitesse initiale est nulle), et T2= 1,96 N

2•

En reprenant les écritures précédentes, on a ici encore :

m1 ¨z1= – m1g sina + T1

m2 ¨z2= m2g – T2

Le fil 2 est inextensible, donc z2 = z1(poulie mobile), et le fil 1

étant inextensible, il vient encore z1(poulie mobile)= D’autre part, négliger les inerties des fils et poulies conduit à

Trang 26

La relation fondamentale de la dynamique

multiplie la relation (2) par ·q :

ma ·q ¨q = mg ·q sinq

ó A est une constante déterminée par les conditions les q(0) = 0 et ·q(0) = 0 , donc A = mg

initia-La relation recherchée est ma ·q 2 = 2mg(1 – cosq) On la

reporte dans l’équation (1) : R = mg(3 cosq – 2)

R est positif tant que q reste inférieur à :

2•Quand l’enfant a quitté l’igloo, il n’est plus soumis qu’à sonpoids On choisit cet instant comme nouvelle origine des temps.Les conditions initiales de ce nouveau mouvement sont :

x(0) = a sinq0= x0, z(0) = a cosq0= z0(point M0)

Le mouvement est parabolique, tangent à l’igloo au point

M0 Les lois horaires du mouvement sont :

L’enfant touche le sol à l’instant tf tel que z(tf) = 0 On obtient :

(l’autre racine est négative)

Sa vitesse, quand il arrive sur le sol, est donc :

dd

Étude d’un pendule simple,

réaction au point d’attache

Au point O, le fil étant sans masse, on a :

R+ (– T➞) = 0➞

Pour la masse m située au point M, on peut apliquer le

prin-cipe fondamental de la dynamique dans la référentiel galiléen

ó se fait l’expérience

Trang 27

qu’au-rait l’enfant s’il tombait en chute libre depuis le sommet de

l’igloo : le théorème de l’énergie cinétique (cf chapitre

sui-vant) donne ce résultat immédiatement

Équilibre d’un point

1•Les forces appliquées au point M sont :

• son poids P= mg= – mg(sinq e

Quand le point M est à l’équilibre, P➞+N➞+F➞= 0

La force Nétant inconnue, on projette cette équation sur e

2•La relation fondamentale de la dynamique s’écrit :

ma= P+ N+ F➞ Comme à la question précédente, on la

projette sur eq pour éliminer N :

sinq = sinqecosu + cosqesinu = sinqe+ u cosqe

L’équation du mouvement devient, au premier ordre en u :

mR ¨u = – mgcosqe+ kRsinqe+ u(kRcosqe+ mgsinqe)

Le terme constant est nul (définition de qe) Il reste :

pulsa-tions au carré.)

La nature des solutions de cette équation dépend du signe du

terme facteur de u Pour qe = q1, cosq1 et sinq1 sont positifs On pose alors

cosq

w2= k q1+ q1m

g R

k m

g R

Trang 28

CORRIGÉS Dynamique du point matériel

2

La solution de l’équation du mouvement est :

u = Ae w t + Be – w t.Compte tenu des conditions initiales,

u(0) = u0= A + B et ·u(0) = 0 = w(A – B) ,

on obtient u(t) = u0ch(w t) : si on écarte légèrement le point

de sa position d’équilibre, il s’en éloigne encore plus,

l’équi-libre est donc instable

Pour qe = q2, cosq2 et sinq2 sont négatifs On pose alors :

Comme pour q1, on obtient :

w2= = + 12

La solution de l’équation du mouvement est :

u = Acosw t + Bsinw t avec A = u0 et B = 0

en tenant compte des conditions initiales, d’ó u(t) = u0cosw t :

si on écarte légèrement le point de sa position d’équilibre, il y

revient : l’équilibre est donc stable

Mouvement d’une masse

accrochée à un ressort, impact

au point d’attache(oral TPE)

À l’équilibre, les forces qui agissent sur m sont l’action du

ressort, le poids et la réation du support, parallèle à Oy en

l’absence de frottements

En projection sur Ox : 0 = – k(x e – L0) + mg sin α.

Au cours du mouvement : m¨x = – k(x – L0) + mg sin α

ω

v0 0

Il n’y a pas de frottements

Les deux premières forces sont verticales, la dernière est

dirigée par uq , donc P➞+R➞= 0➞ et m d

dv t = T

= – T u

q est

perpendiculaire à v, soit : v. = 0, ce qui assure v = cte = v0

5• ·q > 0 , 0– Rq > 0 , la norme de la vitesse est donc

v = ·q( 0– Rq) = v0

(compte tenu des conditions initiales)

q(t) est donc la solution de l’équation du second degré :

q2– + = 0

1 2

ω0

0

x e v

1 0

0 0

1

ωArc sin

ω

2 0q R

2v0t R

Trang 29

8• a.Pour déterminer la tension du fil, on projette la

2Rv0t

2 0

mv20

0Trup

2 0

Trang 30

3 Puissance et énergie

en référentiel galiléen

LES OBJECTIFS

• Introduire la notion d’énergie.

• Utiliser le théorème de l’énergie cinétique pour résoudre les problèmes à un degré de liberté.

Puissance, travail d’une force dans un référentiel

dépla-cement de son point d’application :

1

dt Pour un point matériel, ce

Théorèmes de la puissance et de l’énergie cinétique

la puissance de toutes les forces s’exerçant sur le point matériel

Champ de forces conservatif

tra-vail élémentaire de la force vérifie :

dt

Trang 31

donc au travail des forces non conservatives.

Mouvement conservatif à un degré de liberté

• l’évolution du point matériel est limitée aux zones ó l’énergie potentielle reste inférieure à

• les trajectoires de phase d’un système conservatif sont des courbes à énergie mécanique

cons-tante ;

d’équilibre instables La technique de linéarisation, lorsqu’elle est justifiée, permet de préciser la

nature du mouvement au voisinage de l’équilibre

Conseils et pièges à éviter

• Le travail d’une force F➞s’obtient ainsi:

avecv (t) la vitesse du point d’application de la force, ici le point matériel.

• Pour un système conservatif, penser dès que possible à l’invariance de l’énergie mécanique pour

obtenir l’équation d’évolution du point matériel

interaction force schéma énergie potentielle

K r

K

r2

y

x O

F = – mge z

Trang 32

Étude de la chute d’un alpiniste

Lors d’une escalade, un grimpeur s’assure en passant sacorde dans des anneaux métalliques fixés au rocher Lacorde peut coulisser librement dans ces anneaux Le fac-

teur de chute f est défini comme le rapport de la hauteur

de chute tant que la corde n’est pas tendue sur la longueur

L de corde utilisée Si au moment de la chute, la corde est

est la distance du grimpeur au dernier anneau Dans des

conditions normales d’utilisation f est compris entre 0

et 2 Pour les applications numériques, le poids P du

grimpeur sera pris égal à 800 N

Le maillon fragile dans la chaỵne d’assurance d’un peur n’est pas la corde (qui peut résister à des forces deplus de 18 kN), ni les points ó la corde est attachée aurocher (résistance de l’ordre de 20 kN) mais le grimpeur(une force de 12 kN exercée sur le bassin provoque sa rup-ture) ! Les cordes utilisées en escalade sont élastiques defaçon à diminuer la force qui s’exerce sur le grimpeur lors

grim-de sa chute On assimilera une corgrim-de grim-de montagne dont la

longueur utilisée est L à un ressort de longueur à

est une grandeur caractéristique du matériau la constituant

vide L auquel est suspendue une masse m, de poids

P = mg (g désignant le module du champ de pesanteur) À

au rocher

point d'attache

de la corde

point d'attache

Distance minimale de freinage

rectiligne et horizontale au bout d’une distance de 40 m En

supposant que la force de frottement entre le sol et la

voi-ture est constante, déterminer la distance de freinage si le

l’air

Carabine-jouet à ressort

Une carabine-jouet à ressort est modélisée de la manière

suivante : un ressort de raideur k est placé dans un tube

lon-gueur à vide du ressort On dépose au bout du ressort une

balle en plastique de masse m et on comprime le ressort

d’une longueur Δ à l’intérieur du tube Le tube étant incliné

de 60° par rapport à l’horizontale, on libère le ressort qui

propulse instantanément la balle On néglige le frottement

de la balle dans le tube et la résistance de l’air

carabine ?

carabi-ne) la balle atteint-elle dans ces conditions ?

nseils Appliquer le théorème de l’énergie cinétique entre le

début du freinage et l’arrêt total

nseils 1) Utiliser la conservation de l’énergie de la balle

après avoir soigneusement déterminé son énergie

potentielle que l’on pourra, par exemple, choisir nulle

à la sortie du canon

2) Que peut-on dire de la composante horizontale de

la vitesse de la balle après la sortie du canon ? En

déduire le module de la vitesse au sommet de la

tra-jectoire, puis, en appliquant le théorème de l’énergie

cinétique entre la sortie du canon et le sommet, la

hauteur du tir

Trang 33

l’instant t = 0, le ressort est non tendu et m a une

de la longueur à vide) et la force maximale Fmax qu’il

exerce sur la masse m.

chute de facteur f en fonction des données de l’énoncé.

Que remarquez-vous ?

12 kN pendant un temps bref

a) Une corde d’escalade est prévue pour que la force

maximale exercée sur l’alpiniste soit de 9 kN dans les

conditions les plus défavorables ( f = 2).

i) Calculer l’élasticité de cette corde (préciser les unités

de a).

ii) Calculer l’élongation maximale de cette corde et la

force maximale pour L = 10 m et f = 1.

iii) Qu’en est-il pour le doc 3 ó la hauteur de chute est de

5 m et la longueur de la longe (corde à laquelle est

accro-ché le grimpeur) est de 1 m

b) L’étude précédente ne tient pas compte des phénomènes

dissipatifs se produisant dans la corde L’élongation de la

corde est en fait inférieure à celle calculée avec le modèle

choisi La corde ne se comporte pas comme un ressort

Supposons que pendant toute la durée du freinage par la

corde, elle s’allonge de façon à maintenir à 9 kN la force

qu’elle exerce sur le grimpeur Calculer son élongation

maximale pour L = 10 m, g = 1 puis L = 1 m, f = 5.

c) Une corde utilisée en spéléologie est dite statique car son

modèle d’une corde parfaitement élastique, à partir de quel

facteur de chute y a-t-il danger de mort avec une telle corde ?

Anneau en mouvement

sur une hélice

Les équations en coordonnées polaires d’une hélice rigide

d’axe vertical Oz sont r = a et z = hq Un petit anneau enfilé

sur l’hélice est abandonné sans vitesse initiale au point

d’al-titude H = 2πh En assimilant l’anneau à un point matériel

4

mobile sans frottement, calculer le temps qu’il met pour

atteindre le plan horizontal z = 0.

Mouvement de trois électrons

Trois électrons sont retenus aux sommets d’un triangle

équi-latéral de cơté a puis sont abandonnés simultanément.

Déterminer la vitesse limite de chacun Application

*Mouvement d’un point sur un cercle, liaison bilatérale, puis unilatérale

On considère une gouttière G circulaire, verticale, de centre

O et de rayon R On appelle (Oy) l’axe vertical

ascen-dant La position d’un point P sur G est repérée par l’angle

q entre OWet OP, ó W est le point le plus bas du cercle.

gout-tière (liaison bilatérale) qui joue donc le rơle de glissière

À l’instant t = 0 , on lance P depuis le point W avec une

a) Exprimer la vitesse de P en un point d’altitude y en

b) Étudier alors les différents mouvements possibles de P

c) Déterminer la réaction N➞ de la gouttière sur la perle

Étudier ses variations en fonction de y Commenter.

d) On choisit ici v0= 25gR Déterminer la loi horaire q(t) Quelle est la valeur maximale de q ?

Pour quelle valeur de t est-elle atteinte ?

y

x

gouttière

O R P g

nseils Pour déterminer l’élongation extrême de la corde, qui

est le but des questions posées, il est inutile de

résou-dre l’équation du mouvement pour obtenir la loi

d’évolution de la longueur de la corde au cours du

temps Utiliser la conservation de l’énergie, en

exa-minant soigneusement les conditions initiales pour

calculer la constante énergie mécanique, est bien

suf-fisant et nettement plus rapide

Comment évolue la figure formée par les trois

électrons ? Utiliser le point O, centre de gravité du

triangle initial pour repérer la position d’un électron

Trang 34

On se placera dans ce cas par la suite.

2•Stabilité de l’équilibre

a) Exprimer l’énergie potentielle Ep(z) associée à ce

d’équilibre obtenues

b) Quelle est la pulsation w0des petites oscillations de lasphère au voisinage de l’équilibre stable ? (On l’exprime-

a) Peut-on préciser le type de conditions initiales qui a été

choisi, et le sens d’évolution de la particule sur ces toires ?

trajec-b) Proposer quelques commentaires pour les évolutions

observées

Navire à moteur (Banque G2E08)

Un navire, de masse m = 10 000 tonnes, file en ligne

La force de résistance exercée par l’eau sur la coque du

– 4

z

v

w0

d’un parcours de golf miniature : la balle doit faire un

loo-ping complet à l’intérieur de G avant de poursuivre son

chemin (liaison unilatérale) La gouttière est évidemment

ouverte en W et « décalée » pour que la balle puisse

pour-suivre son chemin La balle est assimilée à un point

maté-riel P de masse m Elle arrive au point W avec la

a) Étudier les différents mouvements possibles de P

qu’elle effectue le tour complet ?

b) On choisit encore v0= 25gR Pour quelle valeur de q

la balle quitte-t-elle le contact avec la gouttière ? À quel

instant cela se produit-il ?

Mouvement d’une particule

chargée sur un axe

L’axe vertical (Oz) est matérialisé par un fil fin sur lequel

peut coulisser sans frottement une très petite sphère, de

masse m, portant la charge électrique q positive.

Un cerceau de rayon R et d’axe (Oz), portant une

char-ge électrique positive répartie uniformément sur sa

circon-férence, crée un champ électrique dont on admettra

l’ex-pression sur l’axe (Oz) :

Tracer l’allure des variations de F(z).

b) Pour quelles valeurs de la masse m est-il possible

d’obtenir des positions d’équilibre pour la petite sphère ?

nseils 1) La perle effectue un tour complet si sa vitesse ne

s’annule pas au cours de son mouvement Le signe de

la réaction de la gouttière (ou de la glissière, dans

cette question) n’a aucune importance ici, car la perle

est enfilée sur la gouttière, donc le contact est

tou-jours assuré

Pour déterminer l’équation du mouvement, isoler

d

dq t à partir du théorème de l’énergie cinétique en

faisant très attention aux signes (on rappelle que

3x2 = x ) Mettre ensuite cette équation sous la

forme dt = f(q) dq avant de l’intégrer.

2) Dans ce cas, quand la réaction de la gouttière

s’an-nule, la balle quitte le support : la gouttière ne joue plus

le rôle de glissière Il reste à étudier, suivant les valeurs

de v0, si la réaction s’annule avant la vitesse ou non

Trang 35

1•Calculer la constante k sachant que le moteur fournit

de la passe d’entrée d’un port

Déterminer l’expression de la vitesse du navire en

fonc-tion du temps t On posera L = m /k.

Calculer cette distance si on désire atteindre la passe à la

vitesse de 2 nœuds

demi-mille au-delà de la passe d’entrée On la calculera en

nœuds puis en m/s

Étude d’un looping

(d’après ICNA 06)

Une bille, assimilée à un point matériel M de masse m, est

lâchée sans vitesse initiale depuis le point A d’une

gout-tière situé à une hauteur h du point le plus bas O de la

gouttière Cette dernière est terminée en O par un guide

circulaire de rayon a, disposé verticalement La bille, dont

on suppose que le mouvement a lieu sans frottement, peut

éventuellement quitter la gouttière vers l’intérieur du

point M quelconque du cercle repéré par l’angle q.

par le vecteur position ICM du point M.

circu-laire sur la bille

laquel-le il faut lâcher la billaquel-le sans vitesse initialaquel-le pour qu’ellaquel-le ait

un mouvement révolutif dans le guide

pour laquelle la bille quitte le guide

Ox de la vitesse de la bille au moment ó elle quitte le

guide

dans ces conditions par la bille après qu’elle ait quitté leguide

CM CM

Trang 36

Étude de la chute d’un alpiniste

1•Notant x l’allongement du ressort, l’équation du

dont l’intégrale première est, compte tenu des conditionsinitiales :

mx·2– mgx + kx2= mv20.L’élongation maximale du ressort est la solution supérieure à :

kx2– 2 mgx – mv20= 0

La force maximale vaut alors :

2•La hauteur de chute libre h qui donne une vitesse v0à la

limite de tension de la corde est h =

permet d’écrire la force maximale sous la forme :

Ce résultat ne dépend que du facteur de chute, pas de h : pour

une corde deux fois plus longue et une hauteur de chute deuxfois plus grande, la force maximale est inchangée (le contactavec la paroi risque tout de même d’être un peu plus sévère !)

Le cas le plus défavorable correspond à L minimum, pour une hauteur de chute h donnée, soit f = 2, cas du doc 2 de

et la force maximale vaut Fmax= 6,6 kN

iii Ce cas apparaỵt catastrophique : la hauteur de chute est

importante alors que la partie extensible de la corde est très

1

Corrigés

Distance minimale de freinage

Soit F le module de frottement entre la voiture et le sol Le

théorème de l’énergie cinétique entre le début du freinage (la

voiture à la vitesse v ) et l’arrêt s’écrit :

• 1er cas : 0 – = – Fd1;

• 2e cas : 0 – = – Fd2

ce qui donne d2= 102,4 m, soit environ 100 m La distance

de freinage a donc augmenté de 60 m !

Carabine-jouet à ressort

1•L’énergie mécanique initiale de la balle est :

potentielles à l’extrémité du canon de la carabine Quand la

balle sort du canon, son énergie est donc uniquement sous

l’énergie mécanique (on néglige tout frottement) donne :

v0=9m k (Δ )2– 2g sinaΔ

v0= 14,1 m s– 1 51 km h– 1

2•Quand la balle est au sommet de sa trajectoire, sa vitesse

est horizontale La seule force agissant sur la balle une fois

qu’elle a été tirée est son poids, donc la composante

horizon-tale de la vitesse se conserve :

vH= v0cosa = 7,0 m s– 1 25 km h– 1

Le théorème de l’énergie cinétique entre l’instant ó la balle

sort du canon et celui ó elle passe au sommet de sa trajectoire

Trang 37

réduite C’est pourtant ce qui est utilisé dans le cas d’une

excursion en via ferrata, mais le dispositif d’assurance

utili-sé est alors tout particulièrement conçu pour ce genre

d’ex-pédition : la fixation au harnais est un amortisseur

sur une hélice

Lors du mouvement de l’anneau, seul son poids travaille

On peut appliquer le théorème de l’énergie cinétique entre

θ

t

12

4

aFmax(Fmax– 2P) 2P

Mouvement de trois électrons

Au cours du temps, les électrons restent positionnés sur un

tri-angle équilatéral dont le centre de gravité O est immobile.

L’électron en A est soumis à deux forces : FBAde la part de

l’électron en B et FCA de la part de l’électron en C de même

1•a) Le théorème de l’énergie cinétique appliqué entre le

point de départ (point le plus bas du cercle) et un

b) La perle fait le tour complet de la gouttière si v2> 0 pour

tout y ∈ [– R ; R] donc si v0 24gR

et la perle oscille entre les deux points symétriques d’altitude y0

c) La relation fondamentale de la dynamique s’écrit :

ma= P+ Navec a= – R ·q2e

r + R¨q e

q,

e2 0

e2 0

4π ε a

e2 0

4π ε x 3

12

e2 0

e2

0 2

23

23

π3

13

O A

Trang 38

les forces étant :

P= mg cosq e

r – mg sinq e

q et N= Ne

r (la gouttière jouant le rơle de glissière, N est de signe

quelconque) En projection sur e

r , en utilisant v = R ·q et

y = – Rcosq , on obtient :

N = – mg cosq + m = mg

Avec la convention choisie pour N , il est négatif au début

positif tant que y y0, ce qui n’a pas d’influence ici sur le

mouvement de la perle car la gouttière assure toujours la liaison

Pour avoir q(t) , il suffit d’inverser cette expression :

q = 4 arctan La valeur maximale de q est

π , le temps mis pour l’atteindre est infini

θ θ

θ π

22

22cos,

q

dq dt

g

Rcos .

θ2

23

v2

2•a) N s’annule pour y1 = y0 = – R Ce point appartient à la gouttière si, et seulement si, y1∈ [– R ; R] , soit v0 5gR Si y0< 0 , la vitesse s’annule avant la réac-

tion, si y0> 0 , c’est la réaction qui s’annule en premier Pour

que la balle effectue le tour complet, il faut que v20> 65gR

Conclusion

redes-cend tout en restant en contact avec la gouttière et revient versson point de départ

• Si v0 65gR, le point P fait le tour complet.

b) N s’annule en y1= R En reprenant le calcul de la

ques-tion 1) d), on obtient l’instant t1 ó cela se produit :

2

CORRIGÉS Puissance et énergie en référentiel galiléen

3

Trang 39

b) L’équilibre peut être réalisé si la force F(z) peut être

compensée par l’effet du poids On voit que la condition

mg = aq peut être réalisée pour deux positions

d’équilibre z1et z2, à condition que la masse m soit inférieure

La condition d’existence des deux équilibres est donc :

m mmax=

2•Équilibre

a) L’énergie potentielle Ep,él(z) associée aux efforts

électro-statiques est donnée par :

en prenant la constante de façon à avoir Ep,él(0) = 0, on

obtient les variations suivantes (doc 2), ó on observe

natu-rellement l’effet répulsif du cerceau sur la petite sphère (les

deux portent des charges de même signe) : la force électrique

est orientée dans le sens décroissant de l’énergie potentielle,

et tend à éloigner la sphère du point O.

En ajoutant l’énergie potentielle de pesanteur, l’origine de

l’énergie potentielle étant prise en z = 0, il vient :

R2+ z2 1 2

αq

R

Doc 2

– 0,8– 0,6– 0,4– 0,2

dEp,él

R2+ z2 3 2

On retrouve les positions d’équilibre z1et z2rendant l’énergiepotentielle stationnaire :

– en z1 l’énergie potentielle passe par un maximum (local) :l’équilibre est instable,

– en z2l’énergie potentielle passe par un minimum (local) :l’équilibre est stable

b) Au voisinage de ze= z2, notons z = z2+ e et tentons une

linéarisation de l’équation du mouvement :

3•a) Pour les trajectoires de phases fermées, qui

correspon-dent à des mouvements périodiques, les conditions initialessont sans importance Pour la trajectoire non fermée, qui part

sur l’axe (Oz) du plan de phase, la petite sphère a été lâchée

sans vitesse initiale

Le sens d’évolution s’obtient sachant que z augmente lorsque

le point de phase est au-dessous de (Oz) car la vitesse est négative, et que z diminue si le point est au-dessus de (Oz) (doc 4).

Trang 40

Doc 4

b) Les trajectoires fermées correspondent à des oscillations

autour de la position d’équilibre stable z = z2 Notons que la

plus petite trajectoire correspond pratiquement à un cercle :

l’approximation linéaire, donnant des oscillations

harmo-niques, est ici satisfaisante

Pour la trajectoire non bouclée, l’énergie mécanique est

suf-fisante pour passer la bosse d’énergie potentielle en z = z1

Dans un premier temps, z varie de z(0) à z2; l’énergie

poten-tielle diminue et l’énergie cinétique augmente : la trajectoire

s’éloigne de (Oz) Pour z diminuant de z2 à z1, l’énergie

potentielle augmente, l’énergie cinétique diminue : la

trajec-toire revient vers l’axe (Oz), mais ne le touche pas : la petite

sphère n’atteint pas l’abscisse z1 avec une vitesse non nulle

Au-delà, elle poursuit sa chute en accélérant

Navire à moteur (Banque G2E08)

1•La puissance fournie par le moteur compense exactement

la puissance de la force de frottement lorsque le bateau

x, dans le référentiel lié au port, le

princi-pe fondamental de la dynamique appliqué au bateau s’écrit :

= – kv2

des conditions initiales

m k

1•La bille est en mouvement dans un référentiel galiléen

En lui appliquant le théorème de l’énergie cinétique entre les

points A et O, il vient :

EC(O) – EC(A) = Wpoids+ Wréaction.Puisqu’il n’y a pas de frottements, le travail de la réaction,orthogonale au déplacement, est nul

0 P

v v

0

( )t

dd

x t

v v

0 0

L

L+ t

v v

0 0

L

L+ t

CORRIGÉS Puissance et énergie en référentiel galiléen

3

Ngày đăng: 20/08/2014, 20:43

TỪ KHÓA LIÊN QUAN

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