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UNIVERSITÉ NATIONALE DE HANOÏ UNIVERSITÉ DE LANGUES ET D’ÉTUDES INTERNATIONALES DÉPARTEMENT DE LANGUE ET DE CIVILISATION FRANÇAISES ********** - MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDES UNIVERSITAIRES INFLUENCES DE LA CULTURE VIETNAMIENNE ET CELLES DE LA CULTURE FRANCAISE SUR LA TRADUCTION Rédigé par Nguyễn Thị Minh Hạnh Classe : QH2009.1.F5 Année scolaire : QH2009 Sous la direction de Madame Nguyễn Thanh Hoa Hanoï, 2013 ĐẠI HỌC QUỐC GIA HÀ NỘI TRƯỜNG ĐẠI HỌC NGOẠI NGỮ KHOA NGƠN NGỮ &VĂN HĨA PHÁP KHỐ LUẬN TỐT NGHIỆP ẢNH HƯỞNG CỦA VĂN HÓA VIỆT-PHÁP VÀO BẢN DỊCH Giáo viên hướng dẫn: Nguyễn Thanh Hoa Sinh viên:Nguyễn Thị Minh Hạnh Khoá: QH2009 Lớp: QH2009.1.F1 HÀ NỘI – NĂM 2013 ENGAGEMENT Cette recherche est réalisée pour plusieurs raisons Tout au long de mes quatre années universitaires, en tant qu’étudiant du Dộpartement de langues et de Civilisation franỗaises de lEcole Supérieure de Langues Etrangères – Université Nationale de Hanoi, je trouve que les étudiants en formation de traduction ont du mal traduire les textes C’est pour cette raison que je voudrais effectuer cette étude visant aider les apprenants de franỗais amộliorer la qualitộ des traductions NGUYEN Thi Minh Hanh Je tiens remercier respectivement tous ceux qui m'ont aidée, soutenue, et encouragée pour la réalisation de ce mémoire de fin d’études universitaires Je remercie sincèrement madame Nguyen Thanh Hoa qui a eu des conseils et des aides précieux pour les succès de mon mémoire de fin d’études universitaires Je remercie également les professeurs de l’École Supérieure de Langues étrangères de l’Université nationale de Hanoi qui m’ont transmis beaucoup de connaissances concernant la langue et la culture vietnamienne et franỗaise durant mes ans universitaires Ces connaissances sont très utiles pour mon travail d’aujourd’hui NGUYEN Thi Minh Hanh Résumé Comme vous le savez, communiquer, c’est de transmettre les informations d’un sujet l’autre avec un but précis Le langage est un moyen de communication Outre le langage, on a d’autres comme les gestes, les signaux non verbaux, les moyens de communication des sciences techniques Pourtant, le langage joue le rôle le plus important car les autres sont flous, et on les applique seuls dans des groups fermés ou dans des branches d’activité spécialisées D’ailleurs, on sait bien que chaque peuple a sa propre culture La culture comprend toutes les valeurs matérielles mais aussi spirituelles crées par l’homme et formées pendant le processus de l’évaluation de l’homme Donc, le langage est un facteur de la culture Ainsi, le langage diffère d’une région l’autre Les gens de deux nations, pour pouvoir se comprendre, doivent connaitre la culture de l’autre Le langage est le moyen le plus efficace pour transmettre les informations d’une personne l’autre Mais en vue de comprendre ce que dissent les gens d’un pays étranger, il faut également la traduction Par exemple, les Vietnamiens et les Franỗais, pour pouvoir communiquer, doivent avoir la traduction du franỗais en vietnamien et vice versa Pourtant, traduire, ce n’est pas la traduction de mot mot Il exige de bonnes connaissances en langue étrangère mais aussi en culture des deux pays Compris bien cette exigence, je mène mes recherches non seulement sur les deux langues vietnamienne et franỗaise mais encore sur les deux cultures Dans mon mémoire de fin études universitaires, je voudrais vous présenter l’influence des différences entre les deux cultures de communication vietnamienne et franỗaise sur la traduction comme le résultat de mon travail durant ans universitaires TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION……………………………………………………………………… 3 Justification du choix du sujet de recherche……………………………………….3 Objectifs de la recherche………………………………………………………… Méthodologie de recherche……………………………………………………… Structure du mémoire………………………………………………………………6 CHAPITRE PREMIER : LA THÉORIE DE LA TRADUCTION Qu’est ce que la traduction ? Le processus de la traduction………………………………………………………9 Des critères d’évaluation d’une traduction……………………………………….10 CHAPITRE DEUX : CARACTÉRISTIQUES DE LA CULTURE ET DE LA LANGUE 1.1 1.2 2.1 2.2 Caractéristiques de la culture Les caractéristiques de la culture d’origine agricole (vietnamienne)……………10 Les caractéristiques de la culture dorigine nomade (franỗaise) 13 Caractộristiques de la langue Les caractéristiques de la langue isolante (vietnamienne) ………………………15 Les caractộristiques de la langue analytique et flexionnelle (franỗaise) 16 CHAPITRE TROIS : INFLUENCE DES DIFFÉRENCES DES DEUX CULTURES COMMUNICATIVES SUR LA TRADUCTION Objets de communication……………………………………………………… 19 Modes de communication……………………………………………………… 31 Décorum de la parole…………………………………………………………….37 Caractéristiques de l’art du verbe du Vietnam ………………………………… 42 CONCLUSION………………………………………………………………………… 47 BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………….48 INTRODUCTION Au Vietnam, depuis l’ouverture du pays sur le reste du monde, les besoins de la traduction ne cessent d’augmenter au fur et mesure du développement des échanges internationaux Pourtant, les traducteurs se trouvent nombreuses difficultés, dont celles posées par la distance entre la culture dans laquelle le texte original a été rédigé et celle dans laquelle il est traduit Selon M.Lederer : « Parmi les difficultés de la traduction les plus souvent mentionnées, on trouve les problèmes dits culturels Les objets ou les notions appartenant exclusivement une culture donnée ne possèdent pas de correspondances lexicales dans la civilisation d’accueil et si on arrive les exprimer néanmoins, on ne peut compter sur le lecteur de la traduction pour connaitre avec précision la nature de ces objets et de ces notions, les habitudes vestimentaires ou alimentaires, les coutumes religieuses et traditionnelles mentionnées par l’original ne sont pas évidentes pour le lecteur de la traduction Il ne s’agit pas seulement de savoir quel mot placer dans la langue d’arrivée en correspondance celui de la langue de départ, mais aussi et surtout de savoir comment faire passer au maximum le monde implicite que recouvre le langage de l’autre » (Lederer, 1994 :122) Justification du choix du sujet de recherche Comme vous le savez, communiquer, c’est de transmettre les informations d’un sujet l’autre avec un but précis Le langage est un moyen de communication Outre le langage, on a d’autres comme les gestes, les signaux non verbaux, les moyens de communication des sciences techniques Pourtant, le langage joue le rôle le plus important car les autres sont flous, et on les applique seuls dans des groups fermés ou dans des branches d’activité spécialisées D’ailleurs, on sait bien que chaque peuple a sa propre culture La culture comprend toutes les valeurs matérielles mais aussi spirituelles crées par l’homme et formées pendant le processus de l’évaluation de l’homme Donc, le langage est un facteur de la culture Ainsi, le langage diffère d’une région l’autre Les gens de deux nations, pour pouvoir se comprendre, doivent connaitre la culture de l’autre Le langage est le moyen le plus efficace pour transmettre les informations d’une personne l’autre Mais en vue de comprendre ce que dissent les gens d’un pays étranger, il faut également la traduction Par exemple, les Vietnamiens et les Franỗais, pour pouvoir communiquer, doivent avoir la traduction du franỗais en vietnamien et vice versa Pourtant, traduire, ce nest pas la traduction de mot mot Il exige de bonnes connaissances en langue étrangère mais aussi en culture des deux pays Compris bien cette exigence, je mène mes recherches non seulement sur les deux langues vietnamienne et franỗaise mais encore sur les deux cultures Dans mon mémoire de fin études universitaires, je voudrais vous présenter l’influence des différences entre les deux cultures de communication vietnamienne et franỗaise sur la traduction comme le résultat de mon travail durant ans universitaires Objectifs de la recherche Cette recherche est réalisée pour plusieurs raisons Tout d’abord, tout au long de mes quatre années universitaires, en tant qu’étudiant du Département de langues et de Civilisation franỗaises de lEcole Supộrieure de Langues Etrangères – Université Nationale de Hanoi, je trouve que les étudiants en formation de traduction ont du mal traduire les textes C’est pour cette raison que je voudrais effectuer cette ộtude visant aider les apprenants de franỗais améliorer la qualité des traductions En étudiant des différences entre les deux cultures communicatives des deux peuples, je voudrais trouver enfin les meilleures méthodes de traduction pour l’application de chacune dans des situations différentes de communication Enfin, mener cette étude me permet de satisfaire ma passion pour le franỗais et cette recherche serait pour moi un véritable tremplin me permettant de débuter ma carrière professionnelle Méthodologie de recherche Dans le cadre de cette recherche, nous utiliserons la méthode quantitative car elle nous aide mieux nous poser de bonnes questions et d’identifier de bonnes hypothèses Tout au long de la recherche et surtout dans la collecte et l’analyse des données interviennent donc plusieurs méthodes différentes telles que méthode d’observation, de lecture, de comparaison et d’induction D’abord, nous utilisons la méthode d’observation afin de rassembler des documents abordant le sujet Ensuite, pendant les études, j’ai mené ma lecture sur des livres, des mémoires de fin d’études universitaires, des sites internet en franỗais mais aussi en vietnamien concernant la culture et la langue des deux peuples comme la consultation En comparant les deux cultures communicatives franỗaise-vietnamienne, je tire enfin leurs diffộrences Enfin, en étudiante les différences des deux cultures communicatives, je tire enfin comme conclusion les meilleurs méthodes de traduction pour les appliquer dans les situations différentes Structure du mémoire Sans compter l’introduction et la conclusion qui sont considérées comme deux parties part, ce mémoire est divisé en chapitres comme suit : Dans le premier chapitre, seront présentées les généralités des contenus envisagés : Définition de la traduction Traduction interprétative : quelques conceptions interprétatives de la traduction de l’ESIT, le processus de la traduction et les critères d’évaluation d’une traduction Le deuxième chapitre sera réservé l’analyse des caractéristiques de la culture et de la langue: Les caractéristiques de la culture d’origine agricole (vietnamienne) et ceux de la culture dorigine nomade (franỗaise) Les caractộristiques de la langue isolante (vietnamienne) et ceux de la langue analytique et flexionnelle (franỗaise) Le troisiốme chapitre sera consacrộ des influences des diffộrences entre la culture franỗaise et cela du Vietnam sur la traduction Dans cette partie, je voudrais pousser mes recherches afin de trouver la meilleur méthode appliquée pour des situations et contextes de communication précis PREMIÈRE CHAPITRE : LA THÉORIE DE LA TRADUCTION Qu’est ce que la traduction ? D’abord, J.-R Ladmiral a donné une définition de ce qu’est « la traduction », «La traduction est un cas particulier de convergence linguistique : au sens le plus large, elle désigne toute forme de « médiation inter-linguistique », permettant de transmettre l’information entre locuteurs de langues différentes…La « traduction » désigne la fois la pratique traduisante, l’activité du traducteur (sens dynamique) et le résultat de cette activité, le texte-cible lui-même (sens statique) » Par contre, selon D.Seleskovitch et M Lederer, « Le traducteur, tantơt lecteur pour comprendre, tantơt écrivain pour faire comprendre le vouloir dire initial, ne traduit pas une langue et une autre mais il comprend une parole et il a transmet son tour en l’exprimant de manière qu’elle soit comprise » Certes, c’est la mieux la définition qui caractérise le processus de la traduction et la mesure pour évaluer une traduction En effet, il existe deux phases dans le processus de traduction : Comprendre et Faire comprendre Et après, pour évaluer le travail d’un traducteur, on doit répondre deux questions aussi : « Que faut-il comprendre ? » et d’autre part, « Que faut-il faire pour faire comprendre ? » La réponse de la première question, c’est « Le message » Le sens de mots a toujours une double origine : la charge sémantique qui s’attache au mot, et le complément cognitif qui s’y ajoute En effet, avant l’émission du message, l’auteur doit compter la situation de la communication, savoir que le destinataire de son message pourrait partager avec lui Donc, pour saisir le sens du message, la seule compétence linguistique ne suffit pas, le traducteur doit disposer d’une connaissance cognitive satisfaisante En d’autres termes, il doit tenir compte non seulement du contexte verbal, c’est-à-dire de l’aspect formel du message, du contexte cognitif, qui correspond ce qu’il a pu retenir depuis le début du discours et il doit avoir un savoir encyclopédique pertinent pour comprendre le sens du message Pour traduire, il faut après faire comprendre Selon les auteurs de « Interpréter pour traduire », traduire honnêtement et fidèlement consiste se faire comprendre, et se faire comprendre suppose trouver l’expression juste Et pour ce faire, les traducteurs doivent se détacher de la forme linguistique et de la structure grammaticale de la langue originale et s’efforcer de s’adresser au lecteur sous une forme qu’il comprendra, c’est-à-dire utiliser la manière de s’exprimer qu’implique sa langue lui La clarté du message que la traduction transmet dépend de l’adéquation de la parole nouvelle la logique de composition des énonces dans la langue seconde Le processus de la traduction D’après la théorie interprétative de la traduction, il comprend trois différentes phases dans le processus de la traduction : la compréhension, la déverbalisation et la réexpression Tout d’abord, bien que la compréhension ne soit pas un problème spécifique de la traduction puisqu’elle fait partie de tout acte de communication, nous allons nous arrêter un moment sur cette phase dont dépend le résultat de l’opération traduisante Dans « Le Robert », on peut lire, compréhension est la « faculté de comprendre, d’embrasser par la pensée » Pour M Lederer, « comprendre un texte c’est faire appel une compétence linguistique et, simultanément, un savoir encyclopédique » D’un point de vue de traducteur, nous proposons de fusionner sa définition donnée dans Le Robert avec celle faite par M.Lederer On peut dire : « Comprendre un texte c’est mobiliser la fois une compétence linguistique et un savoir encyclopédique afin de faire correspondre quelque chose le contenu véhiculé par le texte lui-même » La compréhension d’un texte est un processus dynamique et intuitif Elle joue un rôle important car c’est le point de départ de ce processus Pour traduire un texte, la première condition remplir est évidemment, de bien comprendre le texte Il est important de ne pas perdre de vue le but principal de la traduction 10 Fillettes qui prenez un mari Mon Dieu, quel homme, quel petit homme ! Fillettes qui prenez un mari Ne le prenez pas si petit ! Après avoir lu cette chanson franỗaise, on pense tout de suite la chanson des enfants vietnamienne qui lui ressemble beaucoup : Chồng chồng bé Bé tẹo tèo teo Chân cà kheo Chồng chồng gánh Rụt cổ rụt vai La sociộtộ franỗaise dautrefois ộtait une sociộtộ agricole comme le Vietnam C’est pourquoi ils existent des points communs dans des chansons populaires malgré leur origine différente de la culture Pourtant, il y aussi des diffộrences : dans la chanson franỗaise, cest la femme qui se plaint de son petit mari tandis que dans la chanson vietnamienne, ce sont des enfants qui se moquent du mari de la femme Comme nous savons dans le chapitre prộcộdent, il nexiste pas chez les Franỗais l’habitude de « salutation-demande » Cela est caractérisé par la préférence de la franchie dans leur culture communicative Il y a dans leur vie courante plusieurs termes concernant la franchise comme : avoir le cœur sur la main, dire de vive voix, appeler un chat, dire ses quatre vérités, parler cœur ouvert, franc comme l’or…Cela est le fruit de l’appréciation de la force et de la raison dans le mode de vie des Occidentaux Ils ont donc le caractère résolu C’est le contraire au caractère indécis des Vietnamiens C’est pourquoi les Franỗais nont pas lhabitude de cộder la meilleur part aux autres comme les Vietnamiens En conclusion, en ce qui concerne le mode de communication, les Vietnamiens apprécient la finesse, la courtoise et la vie en bonne intelligence tandis que les Franỗais, eux, prộfốrent la franchie et louverture Ces deux caractères contradictoires entrainent des traits caractérisques de chaque peuple Un bon traducteur doit les bien connaitre Il 39 faut chercher jusqu’au succès le comparé et le comparant ou bien le rapport entre les mots dans la phrase où il y a la métonymie et ensuite, interpréter le vouloir-dire de lauteur en franỗais Cest la mờme mộthode quand on traduit du franỗais en vietnamien pour les mờmes cas Si on peut trouver son ộquivalent en vietnamien ou bien en franỗais qui garde la fois la valeur sémantique et valeur rhétorique de la chanson, c’est mieux Pour le reste qui est assez facile comprendre, on peut traduire tous les mots ou bien l’idée principale de l’auteur Décorum de la parole : Tout d’abord, on peut dire que les Vietnamiens ont une abondance dans le système d’appellation La langue franỗaise nutilise que des pronoms personnels tandis que le vietnamien a une grande variété des noms désignant les relations de parenté pour l’appellation et ces noms ont la tendance de dominer les pronoms personnels Ce système d’appellation a trois caractéristiques suivantes : Premièrement, il a le caractère intime (le respect des sentiments) On considère tout le monde dans la communauté comme les personnes de même parenté En effet, on s’adresse un enfant en « » (« tu » avec le sens de « mon enfant ») bien qu’il ne soit pas son enfant ; des personnes du même âge que ses parents en « bác,cơ,chú » (« vous » avec le sens de « mon oncle, ma tante » quoi qu’il ne soient pas leurs parentés ; des personnes âgés en « ơng, bà » (« vous » avec le sens de « mon grand-père, ma grandmère ») bien qu’il ne soient pas du même sang…On peut citer ici un bon nombre de noms utilisés comme pronoms personnels comme : ông (grand-père), bà (grand-mère), bác,chú (oncle), cơ,bác (tante), o, mế, mẹ,má (mère), bố,ba,tía (père), anh,chị,em (frère et sœur), (enfant), cháu (neveu/nièce ou bien petit fils/petite fille)…Tous ces noms correspondent « je-tu » ou « je-vous ằ en franỗais Deuxiốmement, il porte le caractốre communautaire Il n’y a pas de pronoms personnels pour tous les cas mais ceux-ci dépendent de l’âge, de la position sociale des participants, du temps et de l’espace de la communication : on appelle quelqu’un en 40 « » (vous) dans un cas et « mi » (tu, toi) dans un autre (Chú ni, mi khác) Pour les mêmes personnes dans une conversation, leur appellation fait probablement le cumul des deux relations différentes : chú-con (tu-je ou vous-je avec le sens propre de « onclenièce/neveu ») ; ơng-con (« tu-je » ou « vous-je » avec le sens propre de « grand- pèrepetit fils/petite fille ») ; bác-em (« tu-je » ou « vous-je » avec le sens propre de « onclecadet/cadette ») ; anh-tơi(« tu-je » ou « vous-je » avec le sens propre de « grand père-petit frère »)…La relation peut être une relation de parenté (tu-je) ou bien c’est une appellation honorée qui exprime une relation sociale (vous-je) Voyez les exemples : A : Cháu chào bác B : Chào cháu, bố mẹ cháu có nhà khơng ? Dans ce cas, c’est une relation sociale entre un enfant et une personne du même âge que ses parents mais pas une relation de parenté Alors on a la traduction suivante : A : Bonjour monsieur ! B : Bonjour, est-ce que tes parents sont la maison ? A : A, ông đến chơi mẹ ! Cháu chào ông B: Ừ chào cháu Cháu ông dạo lớn quá! Dans cet exemple, grâce au contexte, on comprend tout de suite que c’est une relation de parenté entre le grand-père et son petit-fils mais pas une relation sociale On a alors la traduction suivante : A : Ah, grand-papa arrive, maman Bonjour grand-papa ! B : Salut mon petit fils ! Tu as vite grandi ! En plus, les Vietnamiens ont l’habitude d’appeler les autres leur nom (le nom de leur enfant, ou de leur petit-fils/petite fille…) ou d’après leur ordre de venir au monde parmi leur frères et sœurs (Cả, Hai, Ba, Tư… : Ainé/ Ainée, Second/ Seconde, Troisième, Quatrième,…) Voyez un autre exemple qui est plus compliqué ! A : A dì Lan ! Cháu chào dì 41 B : Chào cháu Mai bác Cả có nhà không cháu ? A : Bác thăm chị Tư nhà bác Hai dì Chị bị ốm vào viện từ hôm qua Bố cháu Dì vào ln B : Thơi chết, mà dì khơng biết Thế Tư nằm viện cháu ? A : Bệnh viện E, phịng 203 dì (A: Ah, ma tante Lan! Bonjour ma tante ! B : Salut Est-ce que mon grand frère Ainé est la maison, Mai ? A : Mais non L’oncle Ainé est allé voir ma cousine Quatrième de l’oncle Second Mon père est aussi là-bas Vas-y ! B : Ah bon ? Je ne sais rien C’est quel hopital ? A : L’hopital E, la salle 203, ma tante.) Troisièmement, il exprime une hiérarchie étroite L’appellation du Vietnam suit la règle « Xưng khiêm hô tôn » (on se montre modeste quand on appelle lui-même et honoré quand on appelle les autres) Dans une paire de locuteurs, tous les deux peuvent appeler eux-mêmes « em » (je) et s’adresser l’autre en « chị », « anh » (vous) Voyez les phrases : A : Mời chị dùng cơm với gia đình chúng em ! B : Vâng, chị kệ em, em vừa ăn nhà lúc ! (A : Prenez le diner avec nous, s’il vous plait ! B : Merci madame, soyez comme l’habitude ! Je viens de diner la maison.) Le respect des autres entraine la coutume d’éviter de prononcer le nom des supérieurs : on appelle le nom des autres seulement dans les disputes ou dans des relations amicales ; quand on choisit le nom pour son enfant, il faut éviter celui des supérieurs dans la famille ; seuls les supérieurs peuvent prononcer le nom des inférieurs…Aussi, au paravent, les Vietnamiens avaient la coutume de « nhập gia vấn húy » (quand on vient chez quelqu’un, on demande le nom de l’hôte pour éviter de le prononcer) 42 Comme nous savons, le vietnamien a une grande variété des noms utilisés comme pronoms personnels tandis que le franỗais a seulement des pronoms personnels qui ne sont pas très nombreux Pourtant, il a l’emploi du pronom indéfini personnel « on » qui est riche en variantes expressive « On » est toujours sujet de la proposition et de désigne que les êtres animés, les hommes en premier lieu Il peut avoir un sens très généralisé indiquant alors les hommes en général, ou un groupe de gens, une collectivité Cet emploi de « on » est neutre, normatif et se retrouve dans tous les styles de la langue franỗaise On voit partout les expressions comme ô on dit », « on voit », « on sait que »,… Voir aussi les phrases : -On ne fera jamais admettre cela aux Franỗais (P.Danios Un certain Monsieur Blot) -Je dis aussi que je sais ce que l’on attend de moi (M.de Saint Pièrre Les écrivains) « on » = l’humanité, la nation et les jeunes qui viendront Mais dans la langue parlée, la valeur de « on » peut être concrétisée « On » remplace alors n’importe quel autre pronom personnel-sujet, ce qui prête l’énoncé diverses nuances expressives, précisées par le contexte et la situation Emploi de « on » pour la première personne du singulier et du pluriel : -Alors, ce rhume, ca va ? -Comme ca, monsieur On tousse encore (Dialogue entre le maitre de la maison et la bonne) Très fréquent et l’emploi familier « on » équivalent « nous » : A : Si on allait au cinéma ce soir ? B : Mais il n’y a pas de films récents On va au disco Qu’est-ce que tu en penses ? 43 A : Ah, c’est une bonne idée Ca fait longtemps depuis notre dernière fois au disco Alors, ce soir, on doit y bien s’amuser Un autre exemple : Elle a crié de nouveau : « Tu sortiras de la prison et on se mariera ! » J’ai répondu : « Tu crois ? », mais c’était surtout pour dire quelque chose Elle a dit alors très vite et toujours très haute que oui et que je serais acquitté et qu’on prendrait encore des bains (A.Camus L’étranger) L’emploi de « on » pour la deuxième personne du singulier et du pluriel est familier et implique une certaine désinvolture « On » peut s’adresser une ou plusieurs personnes Par exemple : La mère : -On a été bien sage ? (« on »= l’enfant de celui qui parle) Ou bien : Elle : Eh bien, on ne m’embrasse pas ? Lui : Si si, mon chouchou « On » pour les pronoms de la troisième personne du singulier et du pluriel : -Tandis qu’il trottine ses malades, elle reste ravauder des chaussettes Et s’ennuie ! On voudrait habiter la ville, danser la polka tous les soirs (G.Flaubert Madame Bovary) -On ne savait pas trop quoi employer leur temps, c’était visible (L.Aragon Les Communistes) Dans le premier exemple, « on » accentue le mépris condescendant de « lui » pour « elle » Dans le second, l’emploi de « on » est simplement familier Cette extension de l’emploi « on » qui apparait la place de tous les autres pronoms personnels est un des traits marquants du franỗais parlộ 44 En conclusion, le vietnamien a un système très varié des pronoms personnels (y compris des noms utilisés la place des pronoms personnels) Le franỗais, bien quil nait pas un système varié pareil, a des pronoms, surtout le pronom personnel « on » Alors, il n’y a pas d’autres méthodes pour avoir une bonne traduction dans ce cas sauf la maitrise des pronoms et même l’apprentissage par cœur de l’emploi de chacun (y compris sa valeur) dans des contextes et situations précis Caractéristiques de l’art du verbe du Vietnam : J’ai présenté ci-dessus caractérisques qui ont des influences assez nettes sur la traduction vietnamienne-franỗaise Pourtant, il existe un facteur qui a également des influences et sur lequel je voudrais insister ici : c’est l’art du verbe du vietnamien La langue est le moyen de communication le plus efficace Et la langue vietnamienne reflète l’âme est les caractères des Vietnamiens mais aussi les caractéristique de la culture vietnamienne D’abord, le vietnamien a une haute symbolisation Cela est exprimé par la généralisation et des conventions symboliques avec des structures symétriques, harmonieuses La tendance de symbolisme se révèle clairement par le gout pour les expressions en des chiffres symboliques Les Vietnamiens disent « ba bề bốn bên » au lieu de « de toutes parts » Et puis, ils utilisent des chiffres pour le symbolisme En général, les chiffres symboliques expriment la totalité et ont la valeur d’insistance : ba phải (qui dit toujours oui) ; năm cha ba mẹ (l’hétéroclite) ; năm châu bốn biển (le monde entier) ; năm mười họa (à de rares occasions) ; tam khoanh tứ đốm (avoir plus d’un tour dans son sac) ; tam thất (après un certain nombre de copies, l’original est méconnaissable) ; tam tứ núi (toutes les difficultés) ; chín suối (le séjour des morts) ; chín tầng mây (la voute éthérée) ; chín phương trời mười phương phật (de toutes parts) ; tiền trăm bạc vạn (des milles et des cents) ; trăm họ (le peuple) ; vạn (toutes choses)…Pour tous ces termes, franchement dit, il est très difficile de 45 trouver des équivalents en franỗais qui gardent la fois leur valeur sộmantique et valeur rhétorique En effet, on ne trouve que des équivalents ayant la même valeur sémantique D’ailleurs, la pensée synthétique et la vie stable sont la cause de la tendance d’avoir la symétrie dans la structure du verbe : c’est une autre marque de la symbolisation, une caractéristique typique de la langue vietnamienne Le vietnamien appartient au groupe des langues monosyllabiques Pourtant, il a un bon nombre des mots dissyllabiques, presque tous les mots isolants ont des variantes dissyllabiques C’est pourquoi dans la langue vietnamienne, les structures dissyllabiques sont très fréquentes Voir les proverbes et locutions ci-dessous : Trèo cao/ngã đau (Bien bas choit qui trop haut monte) Ăn mật/trả gừng (Payer un bienfait par une sale action) Ăn ốc/nói mị (Parler sans fondement) Ăn trên/ngồi trốc (Tenir le haut du payé) Đời cha ăn mặn/đời khát nước (À père avare, enfant prodigne) Được ăn cả/ngã không (Risquer le tout pour le tout) Biết thưa thốt/khơng biết dựa cột mà nghe (Prends la parole si tu connais la question, sinon, tais-toi et écoute !) Aussi, les sentences parallèles se développent beaucoup dans la vie quotidienne des Vietnamiens C’est une sorte de leur littérature où s’expriment la fois la beauté de la symétrie et l’harmonie en apparence, et la profondeur de la philosophie orientale au contenu Au paravant, au Vietnam, cette ouvre apparaissait dans toutes les familles, toutes les maisons communes et pagodes Aujourd’hui, elle existe encore mais ne se voit pas beaucoup 46 La traduction de la littérature vietnamienne encline la poésie tandis que celle de l’Occident est encline la prose : presque tous les Vietnamiens peuvent écrire des poèmes, l’histoire de la littérature vietnamienne est principalement l’histoire de la poésie C’est une sorte de poésie qui a des règles étroites (mètre de six-huit ou mesure sept-sept-six-huit), et des rimes strictes qui expriment la symétrie et l’harmonie En plus, la prose traditionnelle du Vietnam est aussi la prose encline la poésie Cette proposition de force part de la richesse des tons de ses langues Dans ce cas, quand on traduit ces termes du vietnamien en franỗais, on ne peut pas garder leurs positions de force dans la langue initiale (la symbolisation, la symétrie, la richesse de tons) puisqu’il n’y a pas d’équivalents en langue d’arrivée Alors, on exprime seulement l’idée principale de chacun En revanche, pendant le processus de traduction du franỗais en vietnamien, il faut toujours avoir conscience de chercher des proverbes, des locutions ou des chansons populaires vietnamiens qui expriment la beauté de la langue vietnamienne et qui contiennent aussi le vouloir-dire de l’auteur en langue initiale Cela rend la traduction plus souple, plus vive et plus intéressante Ensuite, l’art du verbe vietnamien a une très riche expressivité qui est le fruit de la culture encline aux sentiments En matière du vocabulaire, cela manifeste par le phénomène ci-dessous : les mots, côté du sens souche qui est neutre, il existe également des dérivés ayant des significations expressives Par exemple : part la couleur vert (xanh) neutre, il y a aussi : xanh rờn (verdoyant), xanh rì (très vert), xanh ngắt (d’un bleu pur), xanh um (luxuriant et vert), xanh lè, xanh lét (très vert),… ;à côté de la couleur neutre « đỏ » (rouge), il existe : đỏ rực, đỏ au (d’un rouge éclatant), đỏ đọc, đỏ bừng (tout rouge), đỏ lòm, đỏ loét (d’un rouge cru), đỏ hoe (rouge), đỏ tía (pourpre), đỏ hoét (d’un rouge cru)…Et chaque dérivé est utilisé dans des contextes précis En plus, les mots redoublés très expressifs sont aussi populaires dans la langue (ce qui nexiste pas dans 47 le franỗais) Par exemple : xanh xanh (vert), tim tím (violet), đo đỏ (rouge), lấp lánh (scintiller), lấp la lấp lánh (scintillant),… En matière de la grammaire, le vietnamien utilise beaucoup de mot-outils comme : (ah), (hein), (n’est-ce pas ?), (hein, s’il vous plait !), (n’est-ce pas), chớ, chứ, (quoi ?comment ?), hử, hở (hein, comment), (n’est-ce pas), (hum),… En plus, la structure « iếc », qui n’a pas de valeur sémantique mais une haute valeur rhétorique, utilisée après le mot souche comme : sách siếc (des livres), bàn biếc (des tableaux)…contribue également la variété des moyens d’expressivité de la langue Le fait que la poésie se développe et devient plus populaire que la prose est le fruit non seulement de la symbolisation mais encore de l’expressivité La tendance expressive se montre aussi dans l’histoire de la littérature vietnamienne : il n’y a pas de grandes œuvres qui chantent la guerre, il existe seulement des œuvres qui parlent de la tristesse, de la douleur causées par la guerre (par exemple « Chinh phụ ngâm ») La solution pour le cas des mots dérivés ayant des significations expressives et des mots redoublés : c’est de chercher des mots souches en franỗais, et puis ajouter des mots indiquant le degré si cela nécessaire (surtout pour les mots dérivés) Pour les mot-outils, on trouve qu’il est assez facile de trouver des équivalents en toutes les deux langues Pour la structure « iếc » utilisée après d’un nom, puisqu’on ne voit pas cette structure en franỗais, il faut traduire alors selon sa valeur de jugement en cherchant d’autres termes en franỗais qui lui correspondent Enfin, cest la mobilitộ et la vivacité de la langue vietnamienne Cela se voit au premier lieu dans la grammaire : la grammaire vietnamienne utilise principalement des mot-outils en vue d’exprimer le sens et les rapports grammaticaux, ce qui donne aux utilisateurs une grande mobilité tandis que celle du franỗais est trốs stricte Cest 48 pourquoi le parleur peut exprimer une fois, plusieurs fois, ou non un sens grammatical quelconque Voir les phrases : Tôi Hà Nội (Je pars pour Hanoi) Tôi Hà Nội (Je partirai pour Hanoi) Ngày mai Hà Nội (Je pars pour Hanoi demain) Ngày mai Hà Nội (Je pars pour Hanoi demain) C’est grâce cette vivacité que le vietnamien a une haute généralisation, on peut prononcer une phrase sans tenir compte du temps, du mode, ni de la personne Cette caractéristique se voit ensuite dans la préférence d’utilisation des verbes : dans une phrase, il y a autant d’actions autant verbes Or, les Franỗais aiment mieux les noms Comparez les exemples : Cảm ơn anh tới chơi (Merci pour votre visite) Xin lỗi anh tơi tới muộn (Je m’excuse de mon retard) Les gens de la zone du sud-est préfèrent également la structure active : ils l’utilisent même dans des phrases passives : Cô bị thầy giáo phạt (Elle a été punie par son professeur) Cô bố mẹ tặng váy đẹp (Elle a été offerte une très belle robe par ses parents) En franỗais, toutes les deux phrases sont la forme passive et il n’y a pas de différences dans leur structure Or, en vietnamien, on distingue soigneusement les phrases passives selon leur sens positif (on utilise le mot « » dans ce cas) ou leur sens péjoratif (on utilise le mot « bị » dans ce cas) Il faut comprendre les habitudes de chaque peuple et les appliquent pendant le processus d’interprétation 49 CONCLUSION Voilà toutes les différences entre les deux cultures communicatives vietnamiennefranỗaise ayant beaucoup dinfluences sur la traduction Pour chacun, j’ai aussi présenté une méthode d’interprétation A travers les recherches, je trouve que pendant le processus de la traduction des conversations quotidiennes, on ne peut pas appliquer rigidement une méthode quelconque pour tous les cas mais associer plusieurs Et voici les méthodes que l’on peut appliquer : la méthode de modulation, la méthode de correspondance, et la méthode de l’adaptation Nous avons vu que c’est le sens qui est l’enjeu de la traduction et non les langues Le rapport entre le texte original et la traduction n’est pas un rapport linguistique mais un rapport de sens La fidélité en traduction est une fidélité au sens global et non aux mots, c’est-à-dire l’identité entre le texte original et la traduction est une identité de sens et d’effet produit, ce n’est pas une identité au niveau des langues Le résultat de la traduction est fonction d’une fusion entre les apports linguistiques par le texte traduire et les apports extralinguistiques par le traducteur lui-même Par conséquent, il incombe au traducteur d’associer aux apports linguistiques des compléments cognitif pour comprendre lui- même le facteur culturel impliqué dans le texte traduire Et pour la phase de réexpression, il doit s’appuyer sur le savoir qu’il partage avec son propre lecteur, il doit prévoir ce qui n’est pas accessible ce dernier afin de trouver dans la langue d’arrivée, des moyens adéquats pour expliciter raisonnablement ce qui était suffisamment implicite pour le premier lecteur de l’original 50 BIBLIOGRAPHIE M.K MOPEH, H.H.TEMPEBHUKOBA, 1970, Stylistique francaise, Mockba Guy MICHAUD, Alain KIMMEL, Le nouveau guide France, Hachette F.L.E Michèle VERDEL HAN-BOURGADE, Michèle VERDELAHAN, Philippe DOMINIQUE, 1983, Sans frontière et 2, Clé international Gé rard VIGNER, 1989, Phép giao tiếp nước Pháp, Nhà xuất Khoa học xã hội TRẦN Ngọc Thêm, 1998, Cơ sở văn hóa Việt Nam, Nhà xuất 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CARACTÉRISTIQUES DE LA CULTURE ET DE LA LANGUE 1.1 1.2 2.1 2.2 Caractéristiques de la culture Les caractéristiques de la culture d’origine agricole (vietnamienne) ……………10 Les caractộristiques de la culture. .. réservé l’analyse des caractéristiques de la culture et de la langue: Les caractéristiques de la culture d’origine agricole (vietnamienne) et ceux de la culture dorigine nomade (franỗaise) Les... sa langue lui La clarté du message que la traduction transmet dépend de l’adéquation de la parole nouvelle la logique de composition des énonces dans la langue seconde Le processus de la traduction