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Le rôle des connaissances culturelles dans la traduction (étude de cas des étudiants en troisième et en quatrième années du département de langue et de civilisation françaises

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UNIVERSITÉ NATIONALE DE HANOÏ UNIVERSITÉ DE LANGUES ET D'ÉTUDES INTERNATIONALES DÉPARTEMENT D’ÉTUDES POST-UNIVERSITAIRES ********************* NGUYỄN THANH HOA LE RÔLE DES CONNAISSANCES CULTURELLES DANS LA TRADUCTION (Étude de cas des étudiants en troisième et en quatrième années du Département de Langue et de Civilisation Franỗaises-Universitộ de Langues et dẫtudes internationales- Universitộ Nationale de Hanọ) VAI TRỊ CỦA TRI THỨC VĂN HỐ TRONG DỊCH THUẬT (Nghiên cứu trường hợp sinh viên năm thứ 3, năm thứ khoa Ngôn ngữ Văn hoá Pháp-Trường Đại học Ngoại ngữ-Đại học quốc gia Hà Nội) Mémoire de fin d’études post-universitaires Option : LINGUISTIQUE Code : 60 22 20 HANOÏ- 2010 UNIVERSITÉ NATIONALE DE HANOÏ UNIVERSITÉ DE LANGUES ET D'ÉTUDES INTERNATIONALES DÉPARTEMENT D’ÉTUDES POST-UNIVERSITAIRES ********************* NGUYỄN THANH HOA LE RÔLE DES CONNAISSANCES CULTURELLES DANS LA TRADUCTION (Étude de cas des étudiants en troisième et en quatriốme annộes du Dộpartement de Langue et de Civilisation Franỗaises-Universitộ de Langues et d’Études internationales-Université Nationale de Hanọ) VAI TRỊ CỦA TRI THỨC VĂN HOÁ TRONG DỊCH THUẬT (Nghiên cứu trường hợp sinh viên năm thứ 3, năm thứ khoa Ngơn ngữ Văn hố Pháp- Trường Đại học Ngoại ngữ- Đại học quốc gia Hà Nội) Mémoire de fin d’études post-universitaires Option : LINGUISTIQUE Code : 60 22 20 Directeur de recherche : M Đinh Hồng Vân HANOÏ- 2010 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 Justification du choix du sujet de recherche Objectifs de la recherche Questions et hypothèses de recherche Méthodologie de recherche Corpus Structure du mémoire CONTENU Chapitre : Les problèmes théoriques 1.1 Traduire, c’est … 1.1.1 La traduction telle qu’elle est définie par différents auteurs 1.1.2 La traduction telle qu’elle est conỗue par les auteurs de la Thộorie du sens 12 1.1.2.1 Les trois niveaux de la traduction 14 1.1.2.2 La déverbalisation 17 1.1.3 Le sens 24 1.1.3.1 Incomplétude et appréhension du sens 27 1.1.3.2 Incomplétude et expression du sens 30 1.2 Une bonne traduction 31 1.2.1 La compréhension 32 1.2.1.1 Comprendre la composante linguistique 32 1.2.1.2 Comprendre les implicites 33 1.2.1.3 Les compléments cognitifs 34 1.2.2 L’expression 35 1.2.2.1 La reverbalisation 35 1.2.2.2 L’analyse justificative 37 1.2.2.3 Identité du contenu, équivalence de la forme 38 1.3 Le bagage cognitif 39 1.3.1 Implicite et explicite 40 1.3.2 Rôle de l’implicite et de l’explicite dans la communication en général et dans la traduction en particulière 41 1.3.3 Rôle du bagage cognitif dans la compréhension des implicites dans les énoncés et dans le choix des moyens de réexpression 43 Chapitre : Comment les étudiants du Département de Langue et Civilisation Franỗaises traduisent-ils ? 45 2.1 Présentation du corpus 45 2.2 Analyse du corpus 46 2.3 Explication des erreurs relevés du corpus 65 Chapitre : Que faire pour améliorer la qualité de la traduction des étudiants 73 3.1 Perfectionnement linguistique 74 3.2 Amélioration des compétences intellectuelles 79 3.3 Intensification des activités de recherche documentaire 84 CONCLUSION………………………………………………………………………….100 BIBLIOGRAPHIE…………………………………………………………………… 102 ANNEXE INTRODUCTION Justification du choix du sujet de recherche Tout au long de l‟histoire de la linguistique, la traduction joue incontestablement un rôle primordial dans l‟enseignement et l‟apprentissage d‟une langue Ce rôle est, de nos jours, mis de plus en plus en relief quand vient le temps de la mondialisation et de l‟intégration internationale Ainsi, la présence de traducteurs professionnels pour d‟abord bien enseigner la matière et pour ensuite bien assumer le rôle de passerelle dans les relations des pays, des organisations est indispensable Cependant, jusqu‟à aujourd‟hui, les étudiants du Département de Langue et de Civilisation Franỗaises ne semblent pas apprộhender limportance de ce mộtier, en effet, la qualité de leurs traductions laisse toujours désirer Cette réalité a été l‟origine de notre étude des facteurs conditionnant la qualité des traductions, les éléments culturels Objectifs de la recherche Cette recherche vise étudier le rôle des connaissances culturelles dans la traduction des étudiants en troisième et en quatrième année du Département de Langue et de Civilisation Franỗaises Et le rộsultat de cette ộtude servira de base pour les suggestions pour améliorer la traduction de ces étudiants Questions et hypothèses de recherche Dans le cadre de cette recherche, nous essayons de trouver les réponses ces questions suivantes : - Comment les éléments culturels influencent-ils sur la qualité des traductions chez les étudiants ? - Les étudiants mobilisent-ils assez d‟éléments culturels lors de la traduction ? Ces questions nous permettent d‟élaborer les hypothèses suivantes : - Les éléments culturels jouent un rôle indispensable dans la compréhension des textes traduire Donc, ils peuvent faciliter la compréhension ou au contraire la bloquer chez les étudiants - La mobilisation des connaissances culturelles dans la compréhension est insuffisante Méthodologie de recherche Dans le cadre de cette recherche, nous utiliserons la méthode qualitative car elle nous aide mieux nous poser de bonnes questions et d‟identifier de bonnes hypothèses Au cours de la recherche et surtout dans la collecte et l‟analyse des données interviennent donc plusieurs autres méthodes telles que méthode descriptive, synthétique ou analytique Nous expliquerons avec plus de détails les méthodes utilisées dans le deuxième chapitre de cette recherche Corpus Notre étude se réalise sur un corpus constitué de traductions faites par les ộtudiants du Dộpartement de Langue et de Civilisation Franỗaises pour des raisons la fois subjectives et objectives En premier lieu, le fait que je suis professeur de franỗais au Département facilite la recherche en la matière En deuxième lieu, la traduction et l‟interprétariat constituent depuis longtemps une des deux filiốres principales du Dộpartement de Langue et de Civilisation Franỗaises Ce corpus permettra la présente étude de formuler des suggestions pédagogiques utilitaires et directement applicables dans l‟enseignement et dans l‟apprentissage du métier d‟interprétariat et de traduction Structure du mémoire Chapitre : Les problèmes théoriques 1.1 Traduire, c'est … 1.1.1 La traduction telle qu'elle est définie par différents auteurs 1.1.2 La traduction telle qu'elle est conỗue par les auteurs de la Théorie du sens 1.1.2.1.Les trois niveaux de la traduction 1.1.2.2.La déverbalisation 1.1.3 Le sens 1.1.3.1 Incomplétude et appréhension du sens 1.1.3.2 Incomplétude et expression du sens 1.2 Une bonne traduction 1.2.1 La compréhension 1.2.1.1 Comprendre la composante linguistique 1.2.1.2 Comprendre les implicites 1.2.1.3 Les compléments cognitifs 1.2.2 L‟expression 1.2.2.1 La reverbalisation 1.2.2.2 L‟analyse justificative 1.2.2.3 Identité du contenu, équivalence de la forme 1.3 Le bagage cognitif 1.3.1 Implicite et explicite 1.3.2 Rôle de l‟implicite et de l‟explicite dans la communication en général et dans la traduction en particulière 1.3.3 Rôle du bagage cognitif dans la compréhension des implicites dans les énoncés et dans le choix des moyens de réexpression Chapitre : Comment les étudiants du Dộpartement de Langue et Civilisation franỗaises traduisent-ils ? 2.1 Prộsentation du corpus 2.2 Analyse du corpus 2.3 Explication des erreurs relevés du corpus Chapitre : Que faire pour améliorer la qualité de la traduction des étudiants 3.1 Perfectionnement linguistique 3.2 Amélioration des compétences intellectuelles 3.3 Intensification des activités de recherche documentaire Chapitre : LES PROBLÈMES THÉORIQUES Le premier chapitre servira la clarification des problèmes théoriques, qui, leurs tours, jouent un rôle primordial dans la collecte et l‟analyse du corpus présenté ci-dessous À partir de ces bases, nous établirons la relation entre le bagage cognitif et la traduction chez les ộtudiants en franỗais du Dộpartement de Langue et de Civilisation franỗaises Nayant pas lambition de prộsenter les ộlộments thộoriques de faỗon exhaustive, nous essayerons de les classer selon un ordre des plus élémentaires aux plus complexes Ce chapitre est divisé en trois parties La première porte sur les définitions de la traduction selon différents courants, la deuxième partie sur les critères pour une bonne traduction et la dernière sur le bagage cognitif qui attire totalement notre champs d‟étude 1.1 Traduire, c'est … Il est incontestable que la traduction a elle-même une longue histoire marquant différents courants de cette matière De nombreuses définitions ainsi que conceptions de traduction ne cessent donc de s‟ajouter aux connaissances de l‟humanité sur ce sujet Cette première partie a pour objectif de présenter quelques définitions de la traduction proposées par différents auteurs et aussi de préciser le rapport entre la traduction et la linguistique 1.1.1 La traduction telle qu'elle est définie par différents auteurs La traduction possède sans doute une longue histoire qui demande une étude bien détaillée pour la comprendre vraiment Même si l‟objectif de l‟étude n‟est pas de cette étendue, la compréhension de l‟évolution de la traduction n‟est pas inutile Cette histoire peut se diviser en deux grandes périodes La première recouvre la période depuis sa naissance jusqu‟à la fin du XIXè siècle, la deuxième depuis le début du XXè siècle jusqu‟aujourd‟hui La première période : Selon les experts, la traduction a vu le jour avec les oeuvres de Cicéron (en latin Marcus Tullius Cicéro, 106 av J.-C- 43 av J.-C) et de Horace (en latin Quintus Horatius Flaccus, 65 av J.-C-8) Quand Cicéron traduisait les plaidoyers prononcés par Eschine et Demosthèmes lors de l‟affaire de la couronne dans De optimo genere oratorum (Les orateurs parfaits), il a adopté son point de vue sur la traduction: “Connuerti enim ex Atticis duorum eloquentissimorum nobilisssimas orations inter seque contrarias, Aeschinis et Demosthenis; nec conuerti ut interpres, sed ut orator, sententiis isdem et earum formis tamquam figures, uerbis ad nostrum consuetudinem aptis in quibus non uerbum pro uerbo necesse habui reddere, sed genus omne uerborum uimque seruaui non enim ea me annumerare lectori putaui oportere, sed tamquam appendere.” (CIC Opt 14) “J‟ai en effet traduit des deux plus éloquents des Attiques, Eschine et Démosthène, les deux discours les plus célèbres et qui se répondent; et je les traduits non en interprète, mais en orateur, avec la même présentation des idées et des figures, en adaptant les mots notre propre langue Pour ceux-ci je n‟ai pas jugé nécessaire de les rendre mot par mot, mais j‟ai conservé dans son entier le genre des expressions et leur valeur Je n‟ai pas cru en effet que je dusse en rendre au lecteur le nombre, mais en quelque sorte le poids.” [11: 114] Et cette vision sur la matière est aussi partagée par Horace, il ne voit pas la traduction comme un transcodage, une traduction de mot-à-mot mais un transfert du vouloir dire de l‟auteur Saint Jérôme (347-420) a rappelé et suivi cette manière de traduire dans sa belle version de la Bible, La Vulgate, du grec en latin «Je l'avoue hautement, dit-il, je n'ai point cherché rendre le mot par le mot ; je me suis surtout attaché rendre les pensées : Ego non solum fateor, sed libera voce profiteor, me non verba, sed sententias transtulisse.” En bref, on peut souligner que l‟adoption d‟une traduction interprétative, c‟est-à-dire, une traduction basant sur les unités de sens, n‟est totalement pas récente Elle a déjà apparu aux premières années de la traduction mais c‟est justement au temps moderne, elle est vraiment prise en considération On ne saurait non plus ignorer le grand John Wycliffe, érudit d‟Oxford, qui proclamait que la Bible établissait la loi de Dieu et que la loi de Dieu était au-dessus de toutes les lois Mais la Bible était en latin; la cour et la noblesse parlaient franỗais, tandis que la masse communiquait dans une nouvelle langue appelée l‟anglais Wycliffe, aidé de Nicholas de Hereford, traduisait la Bible dans cette langue en se basant sur La Vulgate Elle a paru en 1384, l‟année de sa mort Et c‟est Wycliff qui est le premier traduire la Bible du latin en anglais et qui déclenche les mouvements de traduction de la Bible Et selon lui, ce travail peut être divisé en quatre étapes: Rassembler les vieilles Bibles et autres documents permettant d‟établir une source authentique de textes latins (On peut faire remarquer ici que le latin auquel il se réfère n‟est pas non plus la langue d‟origine de la Bible Sa traduction s‟est faite partir d‟une traduction) Comparer les différentes versions Consulter les grammairiens et autres hommes de culte pour les interprétations complexes Faire les traductions de la Bible de faỗon intelligible et le plus comprộhensible possible et les soumettre ensuite un groupe de collaborateurs pour être corrigées [14:23] En développant le travail de Wycliff, John Purvey, le disciple de Wycliff a réaffirmé vivement que la traduction ne restait pas celle de mots mais il s‟agissait d‟une interprétation du sens transmis par l‟auteur afin de créer une traduction bien claire et compréhensible par les gens de la langue d‟arrivée Les réflexions sur la traductions présentées ci-dessus ne représentent que des bases pour le fondement d‟une théorie de la traduction proprement dite Cette science devrait sa théorie Étienne Dolet (1509- 1546) dont l‟oeuvre La manière de bien traduire d‟une langue en une autre a réussi poser les premières pierres de la théorie de traduction Dans son livre, Dolet a mis en lumière les cinq règles fondamentales respecter lors de la traduction: “La matière de l'auteur qu'il traduit; car par cette intelligence, il ne sera jamais obscur en sa traduction: et si l'auteur lequel il traduit est aucunement scabreux, il le pourra rendre facile et du tout intelligible La seconde chose qui est requise en traduction, c'est que le traducteur ait parfaite connaissance de la langue de l'auteur qu'il traduit et soit pareillement excellent en la langue en laquelle il se met traduire Par ainsi il ne violera, et n'amoindrira la majesté de l'une et l'autre langue Le tiers point est qu'en traduisant, il ne se faut pas asservir jusqu'à que l'on rende mot pour mot Et si aucun le fait, cela lui procède de pauvreté et défaut d'esprit La quatrième règle [veut que l'on se] contente du commun, sans innover aucunes dictions follement, et par curiosité repréhensible Pour cela n'entends pas que je dise que traducteur s'abstienne totalement de mots qui sont hors de l'usage commun, mais cela se 90 Exercices de consécutive sans notes 6è cours : Exercices de rétention du sens Récit d‟une dizaine de minutes par un étudiant dans sa langue A (exposé de l‟intrigue d‟un film ou d‟un livre) Ce récit est reproduit sans notes par un autre étudiant, dont on s‟est assuré qu‟il n‟a ni vu le film ni lu le livre, dans une autre langue A 7è cours : Exercices sur les moyens mnémotechniques en interprétation Visualisation ; analyse chronologique, analyse critique Restitution du sens par les étudiants dans une autre langue ; discussion des moyens mnémotechniques utilisés 8è cours : Exercices d‟application des moyens mnémotechniques Intervention de ou minutes : - Récits d‟événement faisant appel l‟imagination visuelle - Développement de thèses argumentées Les étudiants comptent sur leurs doigts les enchnements ; ils énumèrent les éléments du discours en style télégraphique Jusque là, toutes les interventions sont spontanées, d‟une très grande simplicité ; il n‟est introduit aucun élément d‟information qui pourrait ne pas être connu ; aucun terme technique ou savant n‟est utilisé Pour rester dans des conditions conformes l‟interprétation, les textes auxquels on a parfois recours ensuite, sont présentés sous une forme aussi orale que possible, c'est-à-dire paraphrasés la lecture et débités – une vitesse qui ne dépasse pas 100 120 mots/minute 91 On compense ainsi, par la lenteur du débit, l‟absence d‟intonation naturelle propre l‟expression spontanée Les textes sont toujours des originaux ; on évite de faire faire aux étudiants des exercices partir de traductions Leurs exposés sont eux aussi toujours préparés partir de textes originaux correspondant leur langue A On aborde dorénavant la phase suivante afin d‟augmenter peu peu les difficultés, jusqu‟à la mtrise de l‟interprétation 9è cours : Exposé sur les principes des la prise de notes Que prendre en notes, comment noter Exercice de prise de notes L‟étudiant prend des notes mais il lui est interdit de s‟en servir pour la restitution du discours, qui se fait de mémoire 10è cours : Exposé de prise de notes Restitution comme en 11è cours : Exposé sur la nécessité de conntre la qualité de l‟orateur Ce qu‟il est concevable ou on qu‟un orateur dise étant donné sa nationalité, son appartenance politique ou sociale, ses fonctions, son métier, etc Importance de voir quoi s‟identifie l‟orateur pour comprendre ses motivations et, par conséquent, ses arguments Exemples et discussion 12è cours : Exposé sur les sujets rencontrés en réunion internationale 92 Différence entre le savoir spécialisé et la compréhension de ce qui en est dit ; moyen d‟acquérir les notions nécessaires chaque conférence Exposé sur l‟interprétation du texte argumentatif Exercices de consécutive avec notes : Exposé, par un étudiant, d‟un texte argumentatif (économique, politique) contenant un certain nombre d‟allusions des situations ou des théories censées connues Les explications des sous-entendus au début du cours, les mots inconnus expliqués au préalable, leurs équivalences fournies dans les autres langues Exercices de prise de notes et restitution avec notes Inscription au tableau noir par l‟enseignant de ses notes titre d‟exemple Discussion des notes des étudiants 13è cours : Exposé sur l‟interprétation du texte descriptif Exposé, par un étudiant, d‟un texte descriptif "technique" de deux ou trois minutes contenant une demi-douzaine de mots dont le sens est expliqué au début du cours et dont les correspondances sont fournies dans les autres langues Exercices de consécutive avec notes Démonstration d‟interprétation consécutive par l‟enseignant Il n‟est pas donné de deuxième lecture du texte original (ou de deuxième audition de l‟enregistrement) avant épuisement complet de toutes les suggestions présentées par la classe pour compléter le souvenir du texte Si les étudiants ne sont pas d‟accord sur l‟existence ou les sens d‟un élément d‟information, il est pris notre de ce désaccord, sans plus Ce n‟est qu‟après la 93 démonstration d‟interprétation de l‟enseignant qu‟il est donné une nouvelle fois connaissance du texte original et que l‟on analyse les omissions ou erreurs commises L‟enseignant ne connt lui-même pas le texte que pour l‟avoir entendu une fois, et ne fait aucune vérification en cours d‟exercice 14è cours : Exercices d‟interprétation consécutive Même exercice qu‟en 12 et 13 Insistance pour que l‟expression soit idiomatique, résultat d‟autant plus facile obtenir que les mots du texte original sont oubliés (le travail sur ou minutes de texte peut durer de ẳ dheure ẵ heure), beaucoup dimportance ộtant attachộe ce que les élèves ne cherchent pas se souvenir des mots de l‟original et interdiction leur étant faite de citer des mots du texte original en cours d‟exercice 15è cours : Même exercices qu‟en 13 et 14 mais l‟étudiant le plus avancé se substitue l‟enseignant pour donner une interprétation finale 16è au 25è cours : Les exercices de consécutive se poursuivent La difficulté de sujet et de forme va en augmentatif ; on passe de sujets connus des sujet moins connus, de l‟argumentatif au descriptif, DU QUOTIDIEN AU PEU BANAL Dorénavant on n‟insiste plus seulement sur l‟idiomatisme de l‟expression, on recherche la précision des termes et on exige un registre de langue correspondant l‟original 94 La durée des exposés augmente jusqu‟à ou minutes ; il est recommandé aux étudiants de faire eux mêmes de temps en temps des exercices d‟une dizaine de minutes Tout au long des exercices de consécutive avec notes, ils est rappelé aux étudiants combine il est utile de temps autre de ne pas se servir de notes pour faire la consécutive, les difficultés ont tendance attribuer la prise de notes sont souvent dues un manque de concentration ; ils peuvent les résorber s‟ils prennent leurs notes en sachant qu‟ils devront les laisser de côté pour interpréter Au début, aucune différence n‟est faite entre les langues B et qui doivent être aussi bien comprises l‟une que l‟autre A partir du 16è cours, le B devient une langue active : l‟étudiant est appelé y interpréter en consécutive Pour cette langue, on passe progressivement des discours simples aux plus complexes comme on le fait pour la langue maternelle Deuxième année : 26è cours : Exposé sur les principes de la simultanée Rappel du schéma triangulaire Indication du danger de contamination linguistique Exercices de concentration sur deux choses la fois : entendre et parler Les étudiants sont mis en cabine ; ils comptent – rebours dans leur langue maternelle partir d‟un nombre indiqué au hasard, tout en écoutant et en suivant le sens d‟un texte simple dans une autre langue A la fin de l‟exercice, ils sortent de cabine et résument ce qui a été dit, pour montrer ce qu‟ils ont retenu 27è cours : Mêmes exercices qu‟en 26 28è cours : 95 Exposé sur la concentration L‟intérêt, lui-même fonction de la connaissance, oriente l‟attention La concentration est le résultat d‟une attention orientée délibérément Danger en cas de connaissance très poussée : substitution de l‟interprète l‟orateur Danger du mot mot en l‟absence de concentration ; danger de la fixation sur un terme Exercice de reportage en simultanée L‟étudiant en cabine parle en même temps que l‟orateur, mais ne traduit pas encore ; il explique dans ses propres termes ce dont il s‟agit, comme un reporter de radio racontant un match de football ou de rugby Interdiction d‟utiliser les mêmes mots que l‟orateur (mots de même racine, traduction des sens premiers…) Sortis de cabine, les étudiants résument ce qu‟ils ont dit 29è cours : Exposé sur les méthodes employer en simultanée Se concentrer sur le sens plutôt que sur la forme des mots ; dans les premiers exercices, le sens général doit l‟emporter sur les détails du texte Distinction entre les mots transcodables par automatisme verbal et ceux qui, ayant chaque fois un sens, ne doivent être ni écoutés ni traduits littéralement Équilibrer lộcoute : parole reỗue, parole ộmise Exercices de consộcutive sur un texte de minutes ; le même texte est traduit en simultanée 30è cours : Exposé sur les méthodes (suite) L‟intervention de la mémoire en simultanée ; les anticipations, les énumérations Se choisir un auditeur, l‟avoir constamment l‟esprit en interprétant Exercice de consécutive ; on répète le même texte en simultanée 96 31è cours : Début de la véritable simultanée On attire l‟attention des étudiants sur les difficultés qu‟ils rencontreront dans ce premier exercice de vraie simultanée, semblables celles qu‟ils ont rencontrées lors de leurs premières prises de notes en consécutive Ils auront tendance oublier les exercices précédents et se lancer corps perdu dans une traduction mot mot Exercice : un texte d‟une quinzaine de minutes est commencé en consécutive La suite, non connue des étudiants, est faite en simultanée De même que, lors des premiers exercices de consécutive, l‟enseignant peut appeler inopinément un étudiant renoncer ses notes pour donner son interprétation, de même dans les premiers exercices de simultanée, l‟enseignant demande épisodiquement un étudiant de sortir de cabine après avoir interprété et de résumer succinctement son interprétation 32è cours : Mêmes exercices qu‟en 31 33è cours : Un discours réel est annoncé Les étudiant se mettent en situation Que dira en toute probabilité le Chancelier Adenauer rendant visite au Général de Gaule au moment de la conclusion du Traité franco-allemand ? Quels seront les termes qui risquent d‟être utilisés en cette occasion ? Une quinzaine de minutes de discours, les erreurs de méthode sont relevées et discutées, les erreurs de fond simplement corrigées, la forme des simultanées n‟est pas encore critiquée Le même texte est refait une deuxième fois, si nécessaire une troisième fois 34è au 38è cours : 97 Mêmes exercices que ci-dessus 39è cours : Exercice combiné de consécutive en A ou en B et de simultanée toujours et uniquement en A Une partie de la classe et en cabine, l‟autre travaille en consécutive Les simultanéistes font la critique des erreurs commises en consécutive et complètent éventuellement les omissions La critique de la simultanée intervient après On aborde des textes sur des sujets moins connus (techniques, scientifique) dont le vocabulaire est expliqué, les correspondances fournies On commence par des sujets concrets 40è au 47è cours : Exposé sur le travail de préparation d‟une conférence où on est censé aller interpréter (sujet technique) Indication des méthodes de travail : notions fondamentales dans des ouvrages de vulgarisation, relevé du vocabulaire dans une langue (toujours rechercher le sens des mots relevés) ; relevé du vocabulaire dans une autre langue (idem) ; juxtaposer les deux vocabulaires ; l‟enseignant souligne que les délégués qui s‟expriment en séance constituent une source essentielle de vocabulaire Avantage de l‟établissement de fiches terminologiques par organisme, plutôt que par sujet Critique des dictionnaires, éloge des encyclopédies Exposé sur les trois formes de discours (descriptif, dialectique, affectif) auxquels correspondent trois formes d‟interprétation L‟interprétation (consécutive comme simultanée) peut être : a Une explication : discussions techniques ou scientifiques, comités de rédaction, discussions de procédure, en bref toutes les discussions où seul compte le sens, la 98 forme étant dépourvue de charge émotive Ainsi machine, calculatrice, ordinateur, ensemble électronique, peuvent-ils être utilisés l‟un pour l‟autre, quel que soit le terme de l‟orateur, alors que " Mitteldeutschland" dans la bouche d‟un Allemand, ne saurait être rendu par "Allemagne de l‟Est" b Une argumentation : négociations politique, cours d‟arbitrage Conseils d‟administration, etc., toutes les discussions où les positions sont connues dès l‟abord et où il ne s‟agit donc plus d‟expliquer, mais de présenter les arguments qui les défendent L‟interprétation doit être scrupuleusement fidèle la nuance des termes employés et respecter la longueur de l‟intervention c Un exercice d‟éloquence : discours de remerciements, de banquet, etc., toutes les interventions qui cherchent émouvoir et n‟appellent pas de discussion, qui sont destinées des auditeurs et non des interlocuteurs Ce type d‟interprétation doit être en règle générale plus brève que l‟original Elle doit viser essentiellement provoquer les mêmes sentiments (gravité, rire, plaisir, …) que le discours original Dans les trois cas, l‟interprète est absolument fidèle l‟orateur ; il l‟est différemment aux paroles qui ont été employées - Pour l‟intervention scientifique, par exemple, l‟essentiel est que la pensée soit comprise dans toutes ses implications Cette pensée se retrouve dans une interprétation explicite, exacte et claire, mais pas forcément proche de la forme originale - Dans le cas d‟intervention devant une Cour d‟arbitrage ou des négociations politiques, rien ne doit être explicité La menace ou la concession se manifesteront par la nuance du mot choisi - Dans un toast de banquet, l‟interprète fait passer les sentiments de l‟auteur Dans le premier cas, il s‟agit d‟exprimer le fond, quel que soit la forme, dans le deuxième, le fond et la forme importent, dans le troisième cas, la forme est prépondérante 99 48è cours : Exercices de consécutive et de simultanée dans des sujets préparés d‟avance Exposés faits par des étudiants, interprétés en cabine et en consécutive Le conférencier fait un exposé de 20 minutes en trois fois Il n‟a droit qu‟à un papier d‟une dimension de 5cm 7cm pour ses notes C‟est donc un exercice d‟expression spontanée dans un sujet préparé Interdiction d‟apprendre l‟exposé par cœur Les sujets sont choisis par les élèves en début de la deuxième année, en consultation avec l‟enseignant ; ils appartiennent aux deux premières catégories de discours mentionnés cidessus Le conférencier avertit les autres étudiants plusieurs semaines d‟avance du sujet qu‟il traitera et indique les ouvrages de vulgarisation se rapportant son sujet que ses camarades devront consulter 49è et 50 è cours : Exposé sur l‟éloquence Importance du style, importance du contact avec le public : problème du trac ; de la respiration ; de la voix La langue A condition indispensable la bonne interprétation d‟un discours solennel Exercices d‟éloquence Exposés faits par les étudiants : éloges funèbres, réception l‟Académie Franỗaise, discours de bienvenue et de remerciements, etc 100 CONCLUSION Comme les recherches sur la traduction proprement parler sont très limitées, nous n‟avons pas recueilli beaucoup d‟informations en la matière Dans le cadre de ce mémoire de master, nous avons l‟intention justement de présenter dans la première partie les aspects théoriques de bases qui seront, nous espérons, utiles pour ceux qui veulent apprendre ou exercer ce métier plus tard Cette partie ne présente pas la théorie de traduction de faỗon exhaustive mais elle cherche donner un panorama sur les points principaux que doivent saisir les apprentis-traducteurs, les professeurs de traduction ou même des traducteurs Dans cette partie, le processus de traduction a été brièvement présenté avec la description des phases distinctes, ensuite, nous avons mis en lumière la Théorie du sens, fondement la traduction interprétative Comme ce mémoire n‟a pas pour objectif de décrire simplement la théorie de la traduction, nous voudrions cependant travers les bases théoriques recueillies améliorer la capacité de traduction chez les étudiants en troisième et en quatrième année du Département de la Langue et de la Civilisation franỗaises Donc, la deuxiốme partie a ộtộ rộservộe aux analyses des traductions dun article franỗais chez ces étudiants En nous basant sur le cadre théorique avancé dans la première partie, nous avons essayé de relever les erreurs trouvées dans ces traductions et de les classer selon les types de fautes décrits par Marianne Lederer Après avoir eu les analyses assez solides sur les faiblesses lors de la traduction chez les étudiants, nous avons tenté de donner quelques solutions dans l‟espoir d‟améliorer la qualité de traduction chez les étudiants en premier temps Et en deuxième temps, nous espérons aussi qu'avec les méthodes d‟entrnement proposées dans la troisième partie, l‟ambiance de l‟enseignement et de l‟apprentissage de la traduction au Dộpartement de Langue et de Civilisation franỗaises seront améliorées Nous avons proposé trois activités d‟entrnement, d‟abord l‟amélioration linguistique, ensuite l‟amélioration des compétences linguistiques et enfin l‟intensification des activités de recherche documentaire La traduction est un sujet très vaste et qui recouvre beaucoup d‟autres matières Dans le respect du temps réservé ce mémoire, nous avons pu seulement aborder un de ses 101 aspects, le rôle des connaissances culturelles dans la traduction Nous espérons dans un futur proche continuer approfondir d'autres facteurs de la traduction afin de trouver les meilleures solutions l‟enrichissement des connaissances culturelles chez les étudiants Nous sommes sûrs que cette recherche présente encore beaucoup de faiblesses en raison du temps et des expériences Nous espérons donc vivement recevoir les commentaires, les critiques de la part des professeurs, des professionnels en la matière, des collègues ainsi que les étudiants pour que ce travail puisse porter ses fruits 102 RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ALVAREZ, R, VIDAL, C 1998 Translation, power, subversion, Multilingual Matters limited BALLARD, M 2003 Versus : la version réfléchie Repérage et paramètres, Gap, Ophrys BALLARD, M 2004, Versus : la version réfléchie Des signes au texte, Gap, Ophrys BASSNETT, S 2005 Translation studies, London, Routledge BERMAN, A 1984 L‟épreuve de l‟étranger, Paris Gallimard, « Tel » BERMAN, A [1985](1999), La Traduction et la lettre ou l‟Auberge du lointain, Paris, Seuil BOLLACK, J 2000 Sens contre sens Comment lit-on ?, Genouilleux, Éditions le passe du vent CALVINO, I 2002, Mondo scritto e mondo non scritto, Milano, Mondadori CATFORD, J 1965 A linguistic theory of translation, Oxford Univ.Press 10 CHUQUET, H., PAILLARD, M 1989 Approche linguistique des problốmes de traduction anglais-franỗais, Gap, Ophrys 11 CICERON, 1964, LOrateur - Du meilleur genre d‟orateurs, trad Albert Yon, Paris, Les Belles Lettres 12 CRONIN, M 1996 Translating Ireland, Cork, Cork University Press 13 CRONIN, M., Ó CUILLEANÁIN, C (éds) 2003 The Languages of Ireland, Dublin, Four Courts Press 14 DELISLE, J., WOODSWORTH, J (éds) 1995 Les Traducteurs dans l‟histoire, Presses Universitaires d‟Ottawa, Éditions UNESCO 15 DOLLERUP, C 2008 Perspectives: Studies in translatology, London, Routledge 16 ECO, U 2003 Mouse or Rat ? Translation as Negociation, London , Weidenfeld & Nicolson 17 EDMOND, C 1985.Comment faut-il traduire, Presses Universitaires de Lille 18 GENTZLER, E 1993 Contemporary Translation Theories, London, Routledge 103 19 GUILLEMIN-FLESCHER, J 1988 Syntaxe comparộe du franỗais et de l‟anglais, Gap, Ophrys 20 GUIDERE, M 2010 Introduction la traductologie: penser la traduction: hier, aujourd‟hui, Paris, De Boeck 21 HUMBOLDT, W von 2000 Sur le caractère national des langues, Paris, Seuil 22 LADMIRAL, J.R [1979 ] 1994 Traduire : théorèmes pour la traduction, Paris, Gallimard, « Tel » 23 LEDERER, M 1994 La traduction aujourd‟hui, Paris, Hachette-Livre 24 MOUNIN, G 1963 Les Problèmes théoriques de la traduction, Paris, Gallimard, « Tel » 25 MUNDAY, J 2008 Introducing translation studies: theories and applications, London, Routledge 26 NIDA, E.A 1975 Language Structure and Translation, Stanford, Stanford University Press 27 NIDA, E.A 1979 Componential Analysis of Meaning, The Hague, Mouton 28 NIDA, E.A 1985 Lexicography and Translation, Cape Town, Bible Society of South Africa 29 NIDA, E.A 1991 Signs, Sense, Translation, Cape Town, Bible Society of South Africa 30 NIDA, E.A 2001 Contextes in Translating, Amsterdam, John Benjamins 31 NIDA, E.A., TABER, C 2003 The Theory and Practice of Translation, Leiden, Koninklijke Brill 32 OSEKI-DÉPRÉ, I 1999 Théories et pratiques de la traduction littéraire, Paris, Armand Colin 33 OUSTINOFF, M 2003 La Traduction, Paris, Puf 34 RASTIER, F 1995 « Communication ou transmission ? » in Césures, n°8, p 151195 Version électronique sur le site de la revue Texto ! : ; consultée le 23/09/2004 35 RICCARDI, A 2002 Translation studies: Perspectives on an emerging discipline, United Kingdom, University Press, Cambridge 36 RICOEUR, P 2004 Sur la traduction, Paris, Bayard 104 37 SELESKOVITCH, D, LEDERER, M 2001 Interpréter pour traduire, Paris, Didier Érudition 38 STEINER, G 1998 Après Babel Une poétique du dire et de la traduction, Paris, Albin Michel 39 SVENBRO, Anna 2007 Communication la table ronde Traduire, transposer, transmettre dans l'Antiquité grécoromaine, Université de Paris X – Nanterre Version électronique sur le site: , consultée le 9/06/2010 40 VERMEER, Hans.J 1996 A skopos theory of translation, Heidelberg, Textcon text Verlag 41 ĐINH Hồng Vân, Vai trị phân tích nhận biết thơng tin dịch thuật, Đề tài NCKH cấp ĐHQG HN, 2007 ... DANS LA TRADUCTION (Étude de cas des étudiants en troisième et en quatrième années du Département de Langue et de Civilisation Franỗaises-Universitộ de Langues et dẫtudes internationales-Universitộ... bien claire et compréhensible par les gens de la langue d‟arrivée Les réflexions sur la traductions présentées ci-dessus ne représentent que des bases pour le fondement d‟une théorie de la traduction. .. seulement les connaissances de langue B amènent les traducteurs une bonne traduction mais celles de langue maternelle, langue A leur permettent de produire une traduction compréhensible de la

Ngày đăng: 30/09/2020, 12:57

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