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MONOGRAPHIE CICINDÉLIDES (ii EXPOSE MÉTHODIQUE ET CRITIQUE DES TRI1H GENRES ET ESPÈCES S, CETTE FU1ILLE DE JAMES THOMSON M ilmibre ỵle Société lu Bntofflologique ỵle France du Ljcée de la Société Impériale , des Sociétés Entumologiqurs d'Histoire Zoologique naturelle d'Angleterre cl de Philadelphi New-York, de d'Acclimatation et de lu Société Géographique de Paru TOME PREMIER PARIS M BLREAl Dl TRÉSORIER DE LA SOCIÉTÉ rue Hautefeuille, et A r.hez J.-B ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE, 19, BAILLIÈRE, LIBRAIRE, même adresse; LONDRES ET CHEZ II A NEW- YORK, BAILLIÈRE, LIBRAIRE 1857 Paris — Typogrnpliie FELIX MALTESTE et Comp , 22, nie des Deux-Portes-Saint-Sanveur AVANT-PROPOS La place que doit occuper Coléoptères est subordonnée d'assigner dans la qui ne le sont pas ce sujet Linnée la , méthode Il n'y a famille des Cicindélides la la question de savoir quel rang , première aux Lamellicornes Olivier ; et leurs de nus jours, Blanchard ont de nouveau réclamé les est son maximum la le thorax la les entomologistes MM Hope, Burmeister et priorité en faveur de ces insectes, de concentration, abdominale étant réunis, chez masse située sous convient contemporains ont assigné deux derniers s'appuyant principalement sur ce nerveux il naturelle aux espèces carnassières et celles que deux opinions parmi Fabricius dans Tordre des plupart les fait, que leur système ganglions de s;i d'entre eux, en une Malheureusement , chne gioss ce système varie parfois ON OCRA PU M \l manière d'une dans grande si II" d'un limites les même ne se ressemble nullement ehez des espèces d'ailleurs autres rapports; en outre, tous les comme ment exagérée, ou, sur dit M de Siebold, L Redtenbacher et généralement suivi depuis l'usage sières en tête Parmi Vertébrés, dit l'échelle zoologique, faisant défaut, que Or, Latreille, la il les ('liez , de mettre et l'on peut la (1) , invoquer place que chaque groupe la les consi- doit occuper Invertébrés, ce terme de comparaison être nature des rapports que ces animaux ont avec comme espèces carnas- plus ou moins de ressem- c'est le un autre, qui ne peut faut recourir les prééminence accordée aux Carnassiers Lacordaire blance avec l'homme qui décide de dans des objections sérieuses a \ il Lacordaire se sont conformés tous trois de l'ordre des Coléoptères dérations suivantes en laveur de les centralisation la valeur qu'il faut lui attribuer la Erichson, M sons iboraciques et abdominaux parait avoir été singulière- de ees ganglions faire qu'il , Ires voisines valeur attribuée la groupe le ce me semble monde extérieur , ces rapports sont principalement déterminés par le genre de nourriture, celle-ci joue dans ordre Si cela est admis, il la question dont il s'agit que est incontestable les un rôle de premier substances animales sont d'un rang; supérieur aux substances végétales, et que, parmi les pre- mières, en est de il en sont privées A même de celles qu'anime vie l'égard la de celles qui ce point de vue, on ne saurait douter que les Coléoptères carnassiers doivent être placés en tète de l'ordre Cette question, du reste, est subordonnée une autre plus générale encore, celle de l'idée qu'on se fait des rapports que les êtres vivants ont entre eux \prcs ce qui vient d'être dit, j'ajouterai que les espèces carnassières mollirent, dans leurs rapports les plus essentiels avec degré d'intelligence fort supérieur aux autres cher el En le monde effet, elles extérieur, chasser leur proie, elles ne dépendent pas de cette dernière, mais bien de l'intelligence qu'elles possèdent se calcule les la procurer; ici donc, phages, eux, se nourrissent des détritus animaux placés sous leurs pas Gel) si l'on actes de ces animaux, on verra que leurs facultés intellectuelles sont développées jusqu'à un degré assez élevé; Les coprophages a un doivent cher- Col., v 1, p XVII et et el les des plantes (pie la phytonature qui sont spécialement destinés ces insectes; leur CICINDÉLIDES DES existence ne dépend pas de leur savoir-faire se procurer leur nourriture, niais bien de cette dernière, meurent ils et disparaissent actes de ces le parfait; et preuve, avec elle c'est Dès que lorsque carnassiers les système nerveux doit perfectibilité si la être, Or, celle-ci dispart en supputant ('gaiement lors, animaux, on voit que leurs facultés développées que chez grandes, et la ces facultés possédant par conséquent, le de ce dernier est le critérium de être soin de décider le démontré par groupe partie d'un que le plus parfait, doivent occuper aussi théorie s'accorde avec un si la aux qui fait anato- me semble pratique la Les Cicindélides est évident il hiérarchie entomologique Je aisse la place qu'on la plus grande part d'intelligence, ce qui suppose, système nerveux le premier rang dans mistes la sont plus sinon plus développé, du moins plus doit assigner aux êtres vivants dans l'échelle zoologique, les carnassiers, moins intellectuelles sont où les Carabides, les , que très naturel les Dytiscides et les Gyrinides nom Latreille désigne sous le font de car- nassiers et Clairville d'adéphages, groupe dont les espèces se nourrissent exclusivement de proie, tères modifiés par la et ont en commun un certain nature, pour vivre, les uns sur terrestres), et les autres dans l'eau (carnassiers la terre pour la haute intelligence dont ils fait donner ces pittoresque de Chacun a « de I la » animaux dans éclair ; nom le soleil, ces féroces mais l'arène de leurs ébats Tantôt immobiles, ailes, ils fuient avec rapi- la leur vol, cependant, n'est pas de longue durée Lorsque le redoutables mandibules, et la il se précipite sur elle, dévore aussitôt Quand violemment et ouvrant et en fermant ses mandibules Après sa nier son tour, la , ou Coléoptères-Tigres déployant leurs Cicindộlide aperỗoit une proie, vent plus la beautộ de leurs parures, qui eu occasion d'observer, par un jour de les croirait pétrifiés; tantôt dité raison de insectes, par les entomologistes anglais, Tiger-Beetles intéressants petits on de leurs organes buccaux font preuve en chassant leur proie, poin- que pour teur agilité remarquable, ainsi ont et surtout carac- (carnassiers aquatiques \ Le premier rang parmi ces groupes doit être assigné aux Cicindélides, giande perfection de leurs organes, nombre de il se débat très proie de ceux dont il avait été la terreur saisit la il dans ses est lait prison- tâche de mordre mort, il devient Les fourmis et crophages, ces hyènes, ces fossoyeurs entomologiques ne tardent en sou- les né- pas MONOGRAPHIE VIII comme venir se reptre de l'ennemi tombộ, et, dộlide quand reỗoit le coup de pied de lane le bon Horace dit : Carpe diem, « comme qu'aux hommes, qui n'ont, » il Il le lion mourant, n'a aussi le Cicin- qu'un temps, et s'adresse autant aux insectes tout ici-bas, qu'une existence éphé- mère Certains Cicindélides sont aptères assez moins sous les ii ii A forte les pierres temps froids et quelques-uns exhalent une odeur des Carabides différence la \ ils se ou autres endroits analogues En revanche, pendant pluvieux, ils s'enfoncent dans le sable, ou cherchent refuge dans les trous creusés par d'autres insectes Pendant son chacun d'eux vit beaucoup réfugient dans sa localité Il la belle sai- y en a qui habitent les forêts ou les ombragés; d'autres se trouvent entre les herbes, sur les feuilles des arbres et des plantes aquatiques, ou dans les endroits découverts, arides ou sablonneux Il y en a qui fréquentent les bords des rivières, des lacs et sentiers des marais Enfin on en rencontre un très grand nombre d'espèces sur la plage de tous les océans, rasant le bord des lames qui viennent s'y briser, fuyant comme l'hirondelle travers l'écume des vagues, disputant posant fièrement devant l'orage terrain la marée montante, pour braver sa puissance, et disparaissant froid de ou la se le comme au fond de leurs trous au premier première goutte de pluie, pour en ressortir au premier rayon soleil LeCicindélide en face de l'Océan, quel atome imperceptible devant l'im- mensité ! D'après Lacordaire, le corps des larves de cette famille se se rménts v compris un peu allongée en la tète compose de treize Cette dernière est grande, cornée, horizontale, arrière, exca\ée en dessus et renflée inféi ieurement ; le front s'avance entre les mandibules sans former d'épistome distinct Elle porte de chaque côté quatre \eux arrondis, deux gros supérieurs et deux et compopetits inférieurs situés plus en avant Les antennes sont filiformes sées de quatre articles La bouche se compose de deux mandibules longues, arquées, pointues et armées la base d'une forte dent aiguë; deux mâchoires dont la pièce articulaire est très allongée et oblique, la pièce interne cylindrique, terminée par une épine crochue portant un palpe une lèvre inférieure dont tête, et la le menton est très court, de quatre articles; soudé la base de la languette charnue,quadrangulaire, hérissée en avant de longs poils S 1)1 CICINDEL1DES munie de deux palpes également charnus, dont le support est allongé Les palpes sont de longueur médiocre et composés de cinq parties distinctes et ordinaires; les tarses sont armés de deux crochets inégaux Les trois seg- ment thoraciques sont entièrement cornés en dessus; ceux de l'abdomen sont seulement par places; tième est prothorax est de le plus grand de tous, le comme crochets cornés recourbés en avant; conique comme y a, Il mière est située sous charnue; les autres le bossu , la largeur de et muni en dessus de deux mandibules de coutume, neuf paires de stigmates, dont profondeur et plus, est terminé, elles se les huit premiers segments abdominaux et tiennent en embuscade dont leur huitième segment même zone est ; sol environnant; elles les a ce crochets cramponner aux se insecte vient passer portée, elles le sai- au fond de leur retraite ó elles connt depuis assez ce travail prothorax, de faỗon pourvu leur servent lieu qu'elles subissent leur campestris tète et leur au niveau du Quand un ferment l'entrée quand On de l'entrée de leur habitation mandibules en rejetant brusquement leur sissent avec leurs et l'entrnent Quand de terre qu'elles ont détachées se trouvent parois de leur trou le sol, l'aide en se servant de leur large tète pour porter au dehors en en bouchant l'ouverture avec leur que ces organes pre- la de leurs pattes, des trous cylindriques d'un pied de de sable les particules hui- prothorax, immédiatement en arrière d'une élévation occupent et la tête; le premier porte un appendice anal le Les larves, dit ce savant entomologiste, creusent dans leurs le le métamorphose, sont sur tète en arrière, dévorent Cest dans et l'on dit qu'elles le en point de se changer en nymphe le longtemps les larves des Cicindela hybrida et depuis, on a découvert celles de trois Metjacephalitcs de l'Ama- et celle de YEucallia Boussingaultii; sous le rapport de l'organisation et des habitudes, elles ressemblent aux Cicindela d'Europe L'histoire de avec Linnée, et la famille qui nous occupe commence voici quel était l'état de la ainsi nom Il dire , avait générique de nombre, neuf espèces seulement leur appartiennent aujour- d'hui, les autres ayant été placées les pour science son époque rangé quatorze espèces dans les Cicindélides sous le Cicindela; sur ce , suivantes: (Syst Naturœ, 12 e parmi édition.') les Carabides Ces espèces sont MONOGKAI'HIK 52 AMAltA Hope, — Col Man II, p Lac Gen col 1, p 13, Megaccphala Dej Spec p lu I, Cicindela velcnun auctorum Voici les caractères qui séparent ce genre des trois derniers : Labre non transversal, grand, légèrement festonné en avant, ressemblant celui des Dromica Antennes plus courtes miers articles des tarses antérieurs des