Manuel classique et élémentaire de Botanique, d''''anatomie et de Physiologie végétale, Clerc 1836

-^T ^^ MAIVUEL LMENTAIRE CLASSIQUE ET DE BOTANIQUE, D ANATOMIE ET DE CONTEKTAKT diverses l'histoire naturelle de toltes les parties des plantes, leur fonction, l'exposition des MTHODES ESIPLOYES POUR l'TUDE ENFIN UN ARTICLE BIOGRAPHIQUE DES BOTANISTES FRANAIS ; ET TRANCERS, AVEC l'INOICATIOC DES OUVRAGES QU'iLS ONT COMPOSS OUVRAGE Orn^ de S jolies dessines et peintes par Lithographies reprsentant 160 figures, peintre d'histoire naturelle, et prcd d'une Acarie-Baron , PETITE FLORE PRANOAISS, nu TiBLElO GNRAL DES PLANTES QUI CROISSENT NATURELLEMENT EN FRANCE, CLASSES D APRS LE SYSTME UE LINN; EXTRAIT DE L'ENCYCLOPDIE BOTANIQUE ET AGRICOLE Par Membre de plusieurs Socits m LOUIS CLERC, D M savani es, DaUonales et trangres, auteur de pluienrs ouvrages adopts l'Acadmie royale de eaco'irag! par Mdecine et le et GonTernement botanique occupe un rang distingu parmi les sciences rbomme chaque jour elle claire et rend quelque service l'conomie rurale et domestique, aux l'agriculture, impoi'lant la mdecine thrapeutique A Richard arts et Dictionnaire de mdecine, t 3, article Botanique, I.a utiles ; PARIS, AUDIN, LIBRAIRE, QUAI DES AUGLSTIIVS, 1836 25 MANUEL LMENTAIUE CLASSIQUE ET DE BOTANIQUE, D'ANATOMIE W^ltl^M, lP31ilILD(ail SOMMAIRE Premire des Des organes intrieurs lude Du vgtaux Des modifications prin- tissu vasculaire du cipales derme De Des couches 5" De corticales vgtaux la sve De l'tui m- Des fluides De la moelle Ascension de De la sve De laboration de la sve Des sucs propres scrtion 2" Deuxime liber Du Causes de l'ascension de De tude Des sve des1 De la rameaux tiges, des les tiges suivant mode sa consistance, Structure et usage des Troisime aux sa direction et sa Bulbe Perfoliation feuilles ou chute des soires et tige offre suivant sa dure, Des Turion la Des boutons composition tion leur organisation particulier de dveloppement Dfolia- feuilles feuilles lude feuilles Des organes acces1 Des stipules Des Usage des stipules Des pines et des aiguillons vrilles Des organes de Qualrims lude Division des reproduction De Modifications rceptacle, des nectaires, des bractes, de que prsentent les racines suivant leur forme et leur structure leur Des organes extdure Des des branches -^ Modifications qu'prou- vent sve l'excrtion racines racines suivant leur la la des racines et Modifications que bois cendante rieurs Du ou faux bois proprement dit 8" l'pi- l'enveloppe herbace l'aubier dullaire De i" tissa vasculaire Du tissu cellulaire Structure anatomique la l'inflorescence la Du cupule Cinquime tude Des enveloppes flo1 lales De A Du la tion des la corolle De B corolle monopctale la Structure anatomiquo corolle polyptale lie la De 2" calice Des organes sexuels Sixime tude i" De l'tamine, ou organe sexuel mle 2" Du B Du filet A De j'anthre De ou organe sexuel l'ovaire 11 Du femelle m Du style Septime et De la fcondation tude des phnomnes des qui l'accompa- Huitime Du tude fruit ou des or- , De III pre De 11 l'arille la timique pro- Du tgument, ou enveloppe a Du pDe l'amande De l'emb De l'embryon risperme De 2" l'embryon bryon dicotyldoii interne iv Neuvime tude De la germination De l'eau Du m 11 S calorique De l'air Phnomnes gnraux de la I geriRinatioii et -i B classe des familles naturelles Lichens ])licalion B des plantes sans i grains dissmination Moyens le De Onzime cotyldones n la de la le distribution plices Mthode , nom de systme sexuel Des caractres propres chaque classe en nombre dtermin B et fa- de Linn et A gales tamines en nombre non rigoureusement dtermin tamines pigynes Etamines prigyAtri- Polygones AmaEtamines hypogynes Classe viii Plantagines ranthaces Co- C Propor- Jasmi- Primulaces hypogine SoScrophularies Convolvulaces Borragines Labies lanes Classe Apocines Rhodoraces Classe nulaccs pigyne ptales fi'-res xi Classe nonculaces res Vinifres .anthres distinctes Caprifolies Plantes dicotyldones poly- f^lamines polyptales Campa- Plantes dicotyldones Rubiaces Dipsaces Classe x ix Co- Plantes dicotyldones monoptales Corolle et familles Des mthodes A milles naturelles entr'elles et pigy- Plantes di- Classe vu Plantes dicotyldones rolle pri.2yne De lude Treizime lude Ktajiiines ptales Thimles nes Des maladies tude v Classe vi Plantes di- Gentianes des plantes en espces, genres connue sous ptales colyldoncs nes secours des vgtaux Douzime Classe Orchides nes rolle naturels tamines Plantes monocotyldones multi- la ta- Liliatamines prigynes tyldones Classe iv Narcises ces Irides artificiels .Mort des Hpatiques Plantes monocotyldones 11 Plantes dicotyldones monoptales multiplication dissmination la Moyens la la HeypoxyFou- Licopodiaces Jlousses Classe Des i"^^ Plantes acotyldones Champignons Algues les Classe tude Quatorzime ptales De lude des autres moyens de De Des ordres propres chaque Mthode de M de Jussieu, ou ches Aristoloches monocotylcdon Dixime G Fleurs tamines H Fleurs invisibles ou ca- Aroides cypraces mines hypogynes Classe ui Plantes monocoGramines dite ganes de la fiijciificatlon proprement la semence B De A Du pricarpe I des pistil et unisexues gres gnent D Soudure entr'elles familles naturelles stigmate plantes des dure du corolle ])istil, tamines tamines par leurs filets E Soudure tamines par les anthres F Sou- des xii pigynes Ombelli- Plantes dicotyldones Etamines hypogynes Papaveraces Grannies Re- CrucifMalvaces- Cisles Tiliaces Caryopliilles Etaniines Crassules Saxifiagtes Onagraires Rhamnes Plantes dicotyldones spares du pistil licines, tude Quinzime nom Cu- Ulmaces Sa- Conifres -Des termes de bota- Des signes employs en botanique Dix-septime de cellules, , et leur Biographie des tude divers botanistes franais et trangers, avec qu'ils ont l'indication des ouvrages com- Ce tissu se compose de cellules contigus unes aux autres, et dont la forme dpend en gnral des rsistances qu'elles les prouvent Lorsqu'elles n'en prouvent d'aucelles qu'elles s'opposent naturelle- que ment , de moelle la ce qui a lieu d 'ordinaire au centre , dans et racines et les fruits les charnus ou pulpeux, leurs coupes horizon- frquemment des tales et verticales offrent comme hexagones rguliers les Les parois membraneuses sont trs- minces du verre millimtre DES ORGANES INTERIEURS DES VEGKTAUX de fentes ; plus rarement elles sont transversales quelques espces, que transformes en un vrai que la Le Les organes des plantes, lides et ceux de de liquides Les solides forment un toute organique dans lequel on distingue, du moins en apparence deux sortes d'or, ganes diversement modifis Les premiers forms de filomens alongs'qui se croi- sont sent en diffrens sens, s'entrelacent, couches s'anastomosent les uns sur un rseau , se ra- , et prsen- mailles trs-ingales plus ou moins serres; on laire ou rticulaire le nomme tissu vascu- si les coupes multiplies dans cellules y sont tissu rticulaire, tel ne reoit les fluides et transmet que trs-lentement tissu cellulaire la compose ordinairement forme aussi presque toute l'observe en grande abondance moelle l'corce On il ; cotyldons pais , dans les racines charnues, dans les fruits pulpeux, etc.; madans les cr dans l'eau , il s'altre et se dtruit faci- lement Les couches ligneuses des dicotyldons s'appliquent par les autres cellules moelle du jiclumbo tissu cellulaire les Le composs de tissu , ne so- tres vivans, sont tous les comme dos transparentes que sont ordinairement cribles elles : et aussi de pores dont l'ouverture n'a peut-tre pas pour diamtre la trois-centime partie d'un PREMIERE ETUDE tent alvoles des abeilles poss mifient le ensem- DU TISSU CELLULAIRE tres lude d'utricitles Etamines nique Seizime : petites vsicules qu'on dsigne sous ble sous celui de tissu cellulaire Euphorbiaces Corylacccs de Classe xiv ptales Utriccs curbitaces priGro- seconde sorte occupent des mailles ce sont la l'intervalle des fibres et Rosaces Lytliraires Lgumineuses di- Ficodes Poitulaces sularies Plantes xiii colylrloncs polyplales gynes Les organes de rvustaccs Classe sont ligneux des monocotyldons en grande partie, du tissu cellu- et les filets forms, laire; et mais les cellules y sont -trs-alonges comme des petits tubes pa- V paraissent rallles les uns aux autres Tissu : de le l nom de: along Leurs parois demi opaques, quelquefois celluliiire anguleux ils ; dans toutes distribuent fluides ncessaires parties, l'air et les la les v- s'ob- gtation Leurs parois sont fermes, paisses, peu transparentes Ces vaisseaux sont ture dans les anciennes couches des arbres de trs-longues cellules unies au reste du sont paisses, perces de pores trs-fins Leur cavit tissu, qui constitue la partie la plus so- Ce lide des l'eau ne se dissout pas dans vgtaux, Les rayons mdullaires qui marquent perces d'ouvertures latrales qui permettent aux fluides de se rpandre de tissu tous coupe transversale des tiges des arbres dicotyldons de traits semblables aux lignes , et cts la MODIFICATIONS PRINCIPALES DO TISSU horaires d'un cadran, sont presque toujours des espces de cellules alonges du centre et la circonfrence, la direction coupe bois Les des rayons rencontrent chemin tissu cellulaire sistance se ; fil du mduHaires faisant les vaisseaux bois, et s'abouchent par le Le moyen du des pores rgulier a peu de con- aussi arrive-t-il quelquefois qu'il dchire et laisse, aprs : le plantes aquatiques bues et elles , avec tant de symtrie , que les bota- considres comme reprsenstructure primitive du vgtal Elles nistes les ont tant la se forment dans un ordre de choses ment combin^ qu'elles si sage- n'apportent aucun vgtation Le plus ordinaire- la prjudice seaux poreux; fausses les traches; vaisseaux trop grande quantit d'eau, s'altrerait en peu de temps les les vaisseaux Je vais examiner successivement ces di- espces de vaisseaux Les vaisseaux en chapelets sont com- poss de cellules superposes ou de distance en distance mes percs comme un , trangles avec des diaphrag- crible; ces vaisseaux remarquent aux racines et la naissance des branches et des feuilles; la sve s'y filtre se pour passer dans les plus gros vaisseaux Les vaisseaux poreux sont cribls rangs en transversalement de pores cellulaire; par une enfin verses ne sont pas continus pntr les vais- 's traches; mixtes; aquatiques, dont le tissu, esp- vaisseaux fendus, ou ne contiennent que de l'air, ce ment, qui peut-tre les rend trs-utiles aux plantes elles six propres y sont distri- de savoir: i" les vaisseaux de vaisseaux, en chapelets, ou inonillformes; a ce sont des Lacunes Elles se montrent surtout dans les form tissu vasculaire est ces sa dfection, des vides plus ou moins considrables dans corps du vgtal Le dont, par consquent, angles droits le cellules VASCULAIRE ils se fins remarquent partout dans 3" leurs les , lignes: vgtal , terminent en et se pores le mais tissu extrmement sont bois les plus compactes Les fausses traches j ou tubes fen- dills transversalement, ne diffrent despr- UU Tissu VASCULAIBE Ce tissu est des plantes : compos de tubes ou vaisseaux ils parcourent les dlffcrens or- ganes, s'unissent par de frquentes anasto- moses, Leur et forment ainsi une sorte de rseau calibre est cylindrique, ou ovale, ou et se cdens que par ces fentes surtout dans bois poreux; ce sont les prin- les , remarquent s'en panche cipaux canaux de la sve, qui fentes des aussi latralement au moyen /," Les traches , qu'on a long-temps des canaux ariformes ou respiprijcs pour ratoires du vgtal, d'aprs Malpighi, Hed- wing, Halei, Duhamel, qui les comparaient aux traches des insectes sont formes de 3" Les vaisseaux ariens, dans lesquels on ne trouve jamais que de l'air ou d'autres lames argentes , lastiques, roules en spitravers rale ou en tirc-bourie, et passes fluides , un tissu environqui leur sert de gaine Elles nent la moelle centrale des vgtaux concentrent vers et se ldonSj dicoty- les filets li- Elles gneux des liges nionocotyldones abondent dans les tissus jeunes et spongieux des qui croissent rapidement; puis vgtaux elles s'obstruent la nutrition par double y a des traches Il donner ce nom leur tre prcdens ment les ils , B cts feuilles et , fendills, aux racines s'pacnher dans les , la ils liber sve l'huile, corces, aux : les qui va , entre l'tui mdullaire et l'- , rentes parties formes ext- ils etc.; DE l'piuerme L'piderme de la est une membrane trs-mince, incolore et transparente, lules compose de cel- d'une forme excessivement variable , nombre d'ouverqui prsente un grand l'absorption des fluides tures servant pandus dans l'atmosphre^, et r- qui servent l'alimentation de la plante communs sont feuilles, _aux en procdant de l'extrieur , vers l'intrieur et qui ne sont dans leurs parois, ni fendills qu'au tronc Enfin corce, les couches ligneuses , laissent vaisseaux poreux Les vaisseaux propres rsine, de , dgnrent contiennent des sucs particuliers, aux la extrmits; comme leurs et poreux poreux, A circonfrence, l'ccorce qui se de de l' enveloppe l'piderme compose iierbace des couches corticales et du ; ni le centre, rieurement par le bois proprement dit Je vais dcrire successivement ces diff- pancher leurs liquides les seules traches ou grands tubes conduisent de bas en haut, Au qui se modifient, se transforles autres dans leur lon- uns dans tissu cellulaire ou des les objets rieurement par l'aubier ou faux bois , int- se recourbent de tous sont vgtal composent des qua- , gueur Except les traches , qui s'avancent toujours directement , les autres vaisseaux en vient d'tre ques- il le , l'on peut si , dont canal mdullaire, qui constitue les parois de ce canal et de la moelle qui en occupe la cavit A C Lts vaisseaux mixtes les parties on rencontre dans suivans: tronc des bananiers se tion , triple, , quadruple spirale, trs-remarquables dans le lastiques Outre ptales, ainsi uns sont en faisceaux , DE l'enveloppe herbace les vasculaire diffrent enire elles, non-seule- Immdiatement au-dessous de l'piderme, on trouve une lame du tissu cellulaire unie aux couches corticales nomme par M Mir- ment par leur position bel, enveloppe autres solitairej Les six modifications principales core suivant la du tissu respective, mais en- nature des fluides qu'elles renferment Sous ce rapport, on peut les distinguer en trois sries savoir Les vaisseaux sveux ou lymphatidans ques lesquels circule la sve, , a" ; Les vaisseaux des sucs propres , nralement herbace Sa couleur surtout verte, est quand on g- l'ob- serve dans les jeunes pousses Elle recouvre toutes les parties extrieures de la tige et des branches , et les ramifications, et intervalles plit les vures des rem- nerqui existent entre les feuilles Elle parat de nature G souvent glanduleuse et renferme contenus sont seaux dans lesquels les vaisles sucs ligneux L'enveloppe herbace est le les phnomnes chimiques sige d'un des plus remarquables que prsente la vie vgtale c'est dans son trieur que s'opre la dcomposition de l'ain- : dans cide carbonique absorb plante est Quand l'air de l'influence expose corce dans les due nouvelle couche cor- la forme vgtaux les dicotyldons Dans cette partie n'existe monocotyldons, pas chez eux, ou du moins tellement l'on l'en distingue pas 110 elle si adhrente avec elle est existe, bois que le l'air lumire, le carbone reste dans l'intrieur du vgtal et l'oxigcne est rejet de et qu'est Telles sont les diffrentes parties de l'- propres la , qui se ticale la DE L AUBIER ou FAUX BOIS , l'extrieur Les couches ligneuses les c'est dire celles qui ont COUCHES CORTICALES 3" DES se rencontrent dit, pa s dans tous les vgtaux tellement confondues qu'il de que le point dont c'est lger, une du bois encore jeune bois dentelle, ou la- Entre un parfaitement I.IBER , duret, ni toute la G" DU BOIS PROPREMENT DIT On dsigne sous le nom de bois, cou- les plus ou moins consid- rable Le l'extrieur, et les couches ligneuses qui sont pins intrieures qui n'a pas et ches les plus intrieures de l'aubier qui ont couches corticales qui sont les la tre acquis une duret DU proprement tard qu'il doit prsenter plus tnacit sorte de dentelle 4" distinct les offre lorsqu'elles viennent tendues, ressemblent tissu les couches sont situes au-dessous; encore acquis toute sugetla Elles forment plusieurs couches perposes qui, un organe les est fort difficile Aucun vgtal ne les distinguer plus apparentes ou sont parfois , formes dernires, constituent l'aubier Cette partie n'est Les couches coilicalcs ne plus externes, t se trouve le liber Cet or- gane se compose d'un rseau vasculaire dont les aroles alonges sont remplies par bois est compos de toutes les couches circulaires situes entre l'aubier et l'tui Chaque anne dullaire che d'aubier, il c'est-.^-dire se m- forme une cou- que la couche la du bois mesure tissu cellulaire De mme que les autres parties, le liber peut se reproduire lorsqu'il a Cependant, pour que lieu, il faut que la cette place d'o il a soit stance visqueuse que ce savant a nom de enlev t rgnration garantie du contact de l'a Duhamel que prouv C'est ch convertit en plus intrieure de l'aubier se t ait surface rgnre l'extrieur relie qui existe dj dta7 DE l'tui MDULLAIRE une sub- donn Cambitini ou substance otgonisiitrice la centrique l'air, ainsi le : qui suinte de qu'il se une nouvelle couche d'aubier; en sorte qu'il s'ajoute tous les ans une nouvelle zone con- , et externe du corps Ainsi que je cupe che la le l'ai dit, l'tui centre de la tige; i)lus il mdullaire octapisse la cou- intrieure du bois, usage de contenir la moelle et a pour Ses parois sont _ formes de vaisseaux trs-longs ])arallles, pose de disposs longitudinalcmcnt Ces vaisseaux sont des (radies, ou fausses traclies, et des vaisseaux poreux gnral et tissu cellulaire, par un fois cellules, qui constituent la le encore jeunes canal mdullaire n'est pas dri mme dans tous les vgtaux Palissot de Heauvois a prouv que sa forme tait toujours en rapport avec la disposition des feuilles sur la tige C'est ainsi qu'il est Along Icuilles dans , opposes Anguleux dans ceux qui ont les et ses et restent les On form, mmes les du vgtaux dullaire DE La sve une substance spongieuse, diaphane, forme presque tissu cellulaire dicotylcdons Dans au contraire, les la , , et plantes , dans les le canal m- qui remplit en to- monocotyldones, moelle, au d'tre cir- lieu conscrite par les parois de l'tui mdullaire forme en quelque sorte toute la masse de la tige Dulrochet luiadonn le nomi mdiitc , interne, par opposition externe, sous lequel herbace de il celui de incdule dsigne l'enveloppe qui n'en parait tre en quelque sorte qu'une dpendance avec quelle elle est en communication par la- moyen vgtaux, la tige, des rayons ou intersections le mdul- la que terre qui , , ainsi que je l'ai dit , et la la nutrition du du vgtal les sommits est com- elle ; s'lv e des racines vers se des branches, et le tissu pendamment de ce rpand ind- des feuilles Mais mouvement d'ascension, manifeste au printemps dans certains gtaux, la vgtal sang dans le corps huparcourt les diffrentes par- sve jusque dans sve et suit et labora- le que ties si dans l'atmosphre, avoir suli une certaine mme main, racines puisent dans le sein de les aprs SVE fluide transparent inco- et les feuilles tion, sert De luPi un est v- particulirement dans la vigne, aussi une marche inverse c'est, -dire que, des parties suprieures de la les raplante, elle redescend jusque vers cines : de l la Ascendante laires La moelle, sve savoir: la sucs propres pendant DE LA JIOKLLE est VGIAUX distingue deux sortes de fluides con- tenus dans les les lore, talit FLUIDES DiiS qui ont vgtaux du vgtal La moelle et appartenant au systme les dimensions ne changent plus, lgre comme disposes en hlice constamment toute la vie leurs parois parse- feuilles L ne fois que l'tui mdullaire est forme et , autres les ou en quinconce sa , de points verdtres que les uns regardent comme de nature glanduleuse , ; Polygone dans feuilles alternes et les d'un fluide diaphane mes plantes remplies ; verticilles par trois les et tout ris j cellules sont les , sches nerveux : dont arbres les sont a vgtal diaphanes lorsque son accroissement Mais dans Forme La forme moelle, sont en vides et ont leurs parois , la parcouru quelquevaisseaux Ces nombre de petit distinction de la et Descendante en sve en ASCENSION DE LA SEVE vgtaux acquirent un dveloppement considrable L'ascension de sve la au a lieu du printemps, Certaines causes internes, c'est dire in- leloiir couches les hrentes au li- et c'est par particulirement par celles qui vgtal lui-mme, paraissent agir aussi sur l'ascension de la sve Telle avoisincnt le plus le canal mdullaire que ce est la quantit plus ou moins grande des pores corticaux que prsente le vgtal ^ et l'tendue plus ou moins considrable de sa gneuses , et mouvement a lieu les vaisseaux lymphatiques rservent dans le bois et l'aubier qi pandus nourricier ce fluide charrier de canaux pour Ce sont En sa tiaversaiit ainsi les couches du marche ascendante, avec leurs la directement par l'anastomose de soit vaisseaux, en rpandant de se et la force de marche du la fluide sveux sve communique branches latrales de les parties et tige, soit la bois dans deux circonstances favorisent surface Ces la rapidit Aprs cet expos de la des causes de l'ascension je vais dire sve, un mot de son boration, puis je parlerai de la sve la- des- cendante proche en proche par les porcs intermolculaircs dont sont percs les canaux qui la Elaboration de la sve charrient I/eau, qui en fait la base essen- charge de principes tielle, rparateurs et les dans dpose Tel sve: le tissu je vais , vgtal Lorsque par l'ensemble des causes que je viens de signaler, la les l'ascension de la mcanisme de est le nourriciers et dpouille chemin faisant s'en , maintenant en indiquer les causes dans rentes quantit laborations qui d'eau par sphre sve dans d'autres sont externes et internes les causes externes, temprature, du rpand Les causes qui dterminent l'ascension de Parmi la fluide on doit placer la lumire et de l'influence lectrique Ainsi, on sait qu'en gnral une temprature chaude favorise singulirement le cours de la sve Pendant l'hiver , l'arbre est dans un tat en ramenant gorg de sucs qui sont stalionnaire la chaleur, Le printemps, dtermine aussi l'ascension des sucs La lumire aussi et le une influence fluide marque lectrique ont sur les , le parvenue vers elle se prouve la phno- tites mesure , rpand diff- l convertissent en perd une grande moyen de la transpielle ration, eau qui, dans le plus grand ci'c de cas, se la est et elle les feuilles, suc nourricier Ainsi Causes de l'ascension de la sve extrmits des branches, nombre en vapeurs dans l'atmo- qu'elle se et forme, s'amasse sous la qui, forme de pe- gouttes La sve feuilles, rejette aussi, parle moyen des des substances gazeuses de l'oxigne ou de l'acide , comme carbonique, ce qui forme l'expiration vgtale Mais d'un ct elle se trouve dans les feuilles autre mises en contact avec l'atmosphre, et y prouve un changement encore peu connu, celui que le sang prouve mais analogue dans le tissu subi ces des poumons C'est laborations diverses , aprs avoir qui exercent sur sa composi- le une influence bien marque remarqu que quand l'atmosphre tion intime, et par consquent sur son mode mnes de monde a la marche de reste long-temps la sve Tout charge d'lectricit, les d'action, que la sve, ayant acquis toutes J^lRilMIUME lETUME -^ Tyttnjis ^U/ne/i/ctLf^^t^ >'l *^ -fcf.' I Tuer Jia/TLaii '>iLa^ JciJe/'i/': ^ ^m'kmK' ,V' r/ &rQJXJlS ^Mi ru/nt.uiS Ar&lUS .e4^sa,~te /hz-uj^ tt -/ ^ uizsoui/ees Mt/iLaeS ^i-ai//fii ^tJi lif{up Le rj^naettflfice' Dia/Tti jf>ltra