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MALADIES INFECTIEUSES - PART 6 potx

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Un dépliant spécialement conçu pour les travailleurs « Attention au coup de chaleur » est aussi disponible à la CSST www.csst.qc.ca Conclusion Le médecin, en synergie avec les tions de s

Trang 1

2 P r é v e n t i o n e n p r a t i q u e m é d i c a l e , J u i n 2 0 0 6

Caractéristiques d’une

vague de chaleur

dangereuse

• Canicule survenant tôt dans l’été ou

suivant une période de temps frais, car

l'acclimatation ne peut se faire gra-

duellement En fin de saison, la canicule

présente un risque moindre

• Pour Montréal, une température

maxi-male moyenne sur trois jours > à 33o

C

et une température minimale moyenne

sur trois jours > à 20o

C se sont avérés être des indices de prédiction d'un

excès de mortalité

• Vague de chaleur associée à une forte

pollution (épisode de smog).

La réponse

physiologique

Pour arriver à maintenir une température

corporelle normale, les mécanismes de la

thermorégulation, soit principalement la

vasodilatation cutanée et la sudation, sont

stimulés par l’hypothalamus en réaction à

la détection d’une température interne qui

s’élève

En effet, en augmentant la circulation

péri-phérique atteignant la peau, le corps expose

un plus haut débit de sang à la thermolyse

Cette vasodilatation péri-phérique est essentielle à la sudation, qui augmentera

la thermolyse par évaporation Par temps chaud, l’évaporation devient le mécanisme principal pour assurer la dissipation de la chaleur corporelle; elle est alors responsable

de 75 % de la thermolyse Le débit normal

de sudation est de 500 ml/24 heures Elle contient environ 40 mmol/l de sodium,

7 mmol/l de potassium et 35 mmol/l de chlore Dans des conditions extrêmes, le débit peut atteindre 1 litre d’eau par heure

Parmi les autres mécanismes impliqués dans la thermorégulation, mentionnons

la sécrétion d’hormone anti-diurétique et d’aldostérone ainsi que l’augmentation des rythmes cardiaque et respiratoire

L’adaptation à la chaleur survient lorsque l’exposition se prolonge En plus de mieux supporter la chaleur (tolérance psycho-logique), une tolérance physiologique s’ins-talle Elle apparaît après quelques jours (environ 1 semaine) d’exposition

à des températures chaudes et elle paraît plusieurs semaines après l’arrêt de l’exposition Cette adaptation se caracté-rise par une augmentation de l’efficacité

dis-de la sudation (plus précoce, plus dante, avec une concentration réduite en sels) et une vasodilatation cutanée plus précoce dans certaines parties du corps

abon-Quels sont les facteurs

de risque?

Un environnement chaud : Vivre dans

un milieu non climatisé, ou au dernier étage d’un bâtiment, sans accès à une zone fraîche pendant la journée, est lié

à une augmentation de la mortalité par temps chaud

Une réponse physiologique limitée:

Plusieurs maladies peuvent limiter la capacité du corps à supporter le stress thermique Certaines agissent en réduisant l’efficacité de la thermorégulation, comme l’atteinte du système nerveux autonome associée au diabète D’autres maladies sont à risque de décompenser suite à

la réponse à la chaleur Ainsi, la vaso- dilatation périphérique se fait au dépend

du débit cardiaque, qui doit doubler ou même quadrupler

Pratique d’activité physique : Certains travailleurs, militaires et athlètes sont par-ticulièrement à risque de pathologie ther-mique, malgré qu’ils soient jeunes et en santé Chez une personne pratiquant une activité physique intense sous la chaleur, la présence d’obésité, de maladie fébrile ou

de diarrhée augmente le risque d’être time d’un coup de chaleur

vic-Capacité limitée de se protéger : Les sonnes présentant une perte d’autonomie peuvent avoir des difficultés à prendre soin d’elle-même, à s’hydrater ou à se rendre dans des zones fraîches Certaines mala-dies psychiatriques pourraient entraîner des patients à adopter des comportements inap-propriés en période de chaleur accablante

per-Pourquoi les personnes âgées sont-elles parti- culièrement à risque?

En plus des limitations liées aux maladies chroniques, à la perte d’autonomie et aux médicaments, les personnes âgées présen-tent une capacité réduite d’adaptation à la chaleur caractérisée par : une réduction de

la perception de la chaleur, une fibrose des glandes sudoripares et une diminution de

la capacité de vasodilatation du système capillaire sous-cutané

MÉCANISMES D’ÉCHANGES DE CHALEUR

Le corps génère lui-même de la chaleur par ses activités métaboliques Les transferts

de chaleur entre le corps et l’environnement se font par quatre mécanismes.

Mécanisme de l’échange thermique

Transfert d’énergie d’un objet plus

chaud vers un objet plus froid

Circulation d’air ou de vapeur d’eau

autour du corps

Ondes électromagnétiques (comme la

radiation solaire ou celle d’un four)

Lorsque l’eau contenue dans la sueur

(et accessoirement dans les voies

res-piratoires) passe de la phase liquide à

la phase gazeuse

Exemple

Se plonger dans l’eau fraîche

S’asseoir face à un ventilateur

Il faut cependant se méfier des ventilateurs si aucune fenêtre n’est ouverte pour permettre

un apport d’air frais

Un gain important de chaleur

si on s’expose au soleil

L’évaporation est maximisée dans un environnement sec et chaud, ainsi que par le vent

Trang 2

P r é v e n t i o n e n p r a t i q u e m é d i c a l e , J u i n 2 0 0 6

Prise en charge des

patients par le médecin

Étape 1 • Identifier la clientèle à risque

Qui est à risque?

• Consommation d’alcool ou de drogues

• Activité physique intense

• Médication

comme le montre le tableau ci-dessous, plusieurs classes de médicaments ont des interactions avec la réponse à la chaleur.L’évaluation des risques et des bénéfices devrait alors être faite pour chaque patient

En premier lieu, il est toujours important de s’assurer que les conseils aux patients, con-cernant l’environnement et l’hydratation, soient bien respectés Avant de modifier

la médication, il importe d’évaluer l’état d’hydratation du patient (apports hydriques, poids, rythme cardiaque, tension artérielle)

et de compléter au besoin avec un dosage des électrolytes et une évaluation de la clairance de la créatinine

Attention aux AINS qui sont ment néphrotoxiques pour les patients dés-hydratés et à l’acétaminophène en cas de fièvre, en raison de son inefficacité pour traiter le coup de chaleur et d’une possible aggravation d’une atteinte hépatique

particulière-De la même manière, il importe d’évaluer

la restriction hydro sodée prescrite aux patients, en fonction de l’état de chacun

Maladies chroniques et pathologies tant les patients à risque lors d’épisodes

met-de chaleur

• Cardiovasculaires : athérosclérose, HTA non contrơlée, insuffisance cardiaque, pathologie vasculaire périphérique ou cérébrale

• Neurologiques : maladie de Parkinson, maladie d’Alzheimer, sclérose en plaques

et maladies apparentées, anomalie du système nerveux autonome

• Endocriniennes : diabète, hyperthyrọdie

ou avec stomie

Étape 2 • Ajuster les traitements

Pendant une vague de chaleur, il pourrait être nécessaire de revoir la médication de certains patients En soit, la chaleur n’est pas une contre-indication absolue, mais,

MISE EN GARDE SUR LA MÉDICATION

MÉDICAMENTS SUSCEPTIBLES D’AGGRAVER LE SYNDROME D’ÉPUISEMENT-DÉSHYDRATATION ET LE COUP DE CHALEUR

Médicaments provoquant des troubles de Diurétiques, en particulier les diurétiques de l’anse (furosémide)

l’hydratation et des troubles électrolytiques

Médicaments susceptibles d’altérer AINS (comprenant les salicylés > 500 mg/j, les AINS classiques et

la fonction rénale les inhibiteurs sélectifs de la COX-2)

IECA Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II Sulfamides

Indinavir

Médicaments ayant un profil cinétique Sels de lithium

pouvant être affecté par la déshydratation Anti-arythmiques

Digoxine Anti-épileptiques Biguanides et sulfamides hypoglycémiants Statines et fibrates

Médicaments pouvant empêcher la perte calorique

Agonistes sérotoninergiques

• Au niveau périphérique Médicaments anticholinergiques

(par limitation de la sudation)

Vasoconstricteurs Médicaments diminuant

Médicaments pouvant abaisser Tous les antihypertenseurs

la pression artérielle Les anti-angineux

Médicaments altérant la vigilance

- agonistes et amines sympathomimétiques

- certains antimigraineux (dérivés de l’ergot de seigle, triptans)

- bêta-bloquants

- diurétiques

Source : Ministère de la Santé et des Solidarités, Plan National Canicule : Recommandations en cas de fortes chaleurs, fiche 4.4 Médicaments et chaleur, p.130, 2006,

www.sante.gouv.fr (cliquez sur canicule et chaleurs extrêmes).

Trang 3

Association des Médecins Omnipraticiens

de Montréal

Un bulletin de la Direction de santé publique de Montréal publié avec la collaboration de l’Association des médecins omnipraticiens de Montréal dans le cadre du programme Prévention en pratique médicale coordonné par le docteur Jean Cloutier

Ce numéro est une réalisation du secteur Environnement urbain

et santé

Responsable d’unité : Dr Louis Drouin Rédacteur en chef : Dr Louis Patry Édition : Deborah Bonney Infographie : Julie Milette Auteures : Dr Nathalie Auger, Dr Stéfanie Houde Collaborateur : Dr Louis Jacques

1301, rue Sherbrooke Est, Montréal (Québec) H2L 1M3 Téléphone : (514) 528-2400

http : //www.santepub-mtl.qc.ca Courriel : jcloutie@santepub-mtl.qc.ca

ISSN (version en ligne) : 1712-2937 Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du

Québec , 2006 Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2006 Numéro de convention : 40005583

révention

en pratique médicale

4 P r é v e n t i o n e n p r a t i q u e m é d i c a l e , J u i n 2 0 0 6

Étape 3 • Conseiller vos patients

Des mesures simples peuvent aider le corps

à bien tolérer la chaleur Il est important

que vos patients sachent quoi faire lorsqu’il

fait chaud

• Éviter la chaleur en optant pour un

envi-ronnement climatisé Pour ceux qui ne

peuvent climatiser leur logement, des

visites fréquentes à la piscine ou aux

endroits climatisés comme les centres

commerciaux, les cinémas et les édifices

communautaires sont souhaitables Un

repos de quelques heures par jour dans

un endroit climatisé est une mesure

effi-cace pour réduire la mortalité et la

mor-bidité liées à la chaleur

• Les fenêtres devraient être fermées tant

que la température intérieure est

inféri-eure à la température extériinféri-eure Ainsi,

elles devraient être ouvertes, surtout la

nuit, si la résidence n’est pas climatisée

Sachez que le patient pourrait ne pas le

faire par crainte des intrus

• Se méfier de l’usage des ventilateurs : ils

apportent un certain confort que si une

fenêtre ouverte permet de rafraîchir

l’air De plus, ils n’ont pas été démontrés

efficaces pour réduire la morbidité ou la

mortalité due à la chaleur

• Fermer les rideaux et les volets des fenêtres exposées au soleil

• Bien s’hydrater : boire plus qu’à l’ordinaire et éviter l’alcool Il est impor-tant de boire avant d’avoir soif, car lorsqu’on ressent la soif, la perte liqui-dienne est déjà d’environ 1 litre pour une personne de 70 kg Il faut également consommer des aliments pour remplacer les sels La consommation de liquides est facilitée s’ils sont frais et légèrement sucrés; mais il faut se méfier des bois-sons commerciales, souvent trop sucrées

• Porter des vêtements légers, amples et pâles

• Prendre des douches et des bains frais aussi souvent que nécessaire

• Réduire au minimum les activités siques et reporter les activités en plein air aux périodes les plus fraîches de la journée

phy-• Veiller à ne pas laisser des enfants seuls dans un endroit fermé, comme un véhicule

• Identifier des proches ou des ressources communautaires qui pourront les contac-ter pendant une période de canicule pour s’assurer que leur état de santé se maintient

Vous pouvez remettre à vos patients le ton d'information destiné aux aînés « Cet été, soyez cool ! » Si vous désirez d’autres exemplaires, veuillez communiquer avec Johanne Boileau au 514-528-2400 poste

car-3259 Un dépliant spécialement conçu pour les travailleurs « Attention au coup de chaleur » est aussi disponible à la CSST (www.csst.qc.ca)

Conclusion

Le médecin, en synergie avec les tions de santé publique, peut prévenir des problèmes de santé et des décès dus à la chaleur Par des interventions et des con-seils judicieux sur les mesures à prendre

interven-en cas de vague de chaleur, il rinterven-enforce et personnalise les messages diffusés à toute

la population Dans le cas d’une vague

de chaleur grave, un plan de mesures d’urgence sera déployé par l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal (ASSSM), la Direction de santé publique (DSP), les centres de santé et de services sociaux (CSSS), les autorités municipales et

la sécurité civile, plan auquel les médecins seront invités à prendre part

Trang 4

• One person is killed with a gun every day in Québec

• The risk of death by suicide is five times higher and the risk of homicide

three times higher in homes in which a firearm is kept; there is also the

risk of accidental firearm death.

• In 1995, firearms were used in 47% of homicides and 8% of suicides in

Montréal

• It is important to reduce access to firearms for people who are at risk of

misusing them.

• Attending physicians are sometimes in a better position to screen a person,

evaluate the risk, and make the appropriate recommendations

The political framework

Our governments are also concerned about

firearm deaths

In 1995, Canada adopted the Firearms Act

requiring all gun owners to have a firearms

possession license starting on 1 January

2001 Moreover, gun owners have until 1

January 2003 to register all existing

firearms Since 1 December 1998, all new

guns are registered at the time of purchase.

In 1998, the ministère de la Santé et des

Services sociaux du Québec developed a

suicide action strategy which identified a

number of orientations and interventions,

including reducing access to firearms

has been underway

in Québec since April 2001

A number of firearm deaths

can be avoided

if preventive action is taken

at the right time for a person at risk You are involved.

Prevention is incumbent upon us

When a patient shows signs of depression, suicidal tendencies, or a predisposition to violence, a physician should try to find out

in particular whether the patient has access to a firearm But whether or not

there is a gun in the patient’s environment, a

physician should always take appropriate action to guarantee a patient’s safety and that of the people around him or her.

Trang 5

Firearms are not the only method used in deaths by suicide or homicide

However, when one of your patients is suicidal or presents a danger to

others, you should always question him or her about access to a gun,

among other things.

2

WHEN should you worry about access to a firearm?

You suspect that someone else’s safety is at risk

• How would you do this?

Also remember to ask

• Do you have access to a firearm, either your own or someone else’s?

You suspect a risk

of suicide

Questions to ask

• Are you thinking of killing

yourself?

• When are you thinking of doing it?

• Have you thought about what

you would use (gun, pills, etc.)

to do it?

• How are you going to do it?

Don’t forget that the more specific

the plan, the more urgent it is to act.

Also remember to ask

• Do you have access to a firearm,

either your own or someone

else’s?

The risk of homicide or suicide by firearm increases with one or several

of the following factors

Most firearm deaths occur at home and involve legally acquired hunting rifles.

• Do you ever feel unsafe with your partner or afraid of him or her or of someone else?

• Does your partner or anyone else ever call you all kinds of names

or try to control your every move?

Also remember to ask

• Does the person you are afraid of have access to a firearm, either his or her own or someone else’s?

• depression

• current or previous abusive drug or alcohol consumption

• history of violent behaviour

• recent separation or in the process of separating

• financial problems

• problems at work

• criminal record

Trang 6

About the patient

In accordance with the Act respecting the

protection of persons whose mental state presents

a danger to themselves or to others (L.Q 1997,

c 75, s 8), “A peace officer may, without the

authorization of the court, take a person against

his will to an institution described in section 6:

1 at the request of a member of a crisis

inter-vention unit who considers that the mental

state of the person presents a grave and

immediate danger to himself or to others;

3

Each of the situations at risk of death by suicide or homicide is unique

and requires appropriate intervention.

When someone has access to a firearm, it is important to act quickly so

that the firearm is removed from the environment of the person at risk.

The need to act

Negotiate with the patient, his family or others close to him so that:

• during the crisis period, the firearm be stored in a safe place1, out of the

• you get consent to ask the police to remove the gun temporarily, if no one

else can do it legally2.

1 If a family member or someone else is to become legally responsible for a gun or ammunition, this person must hold a firearm licence.

If the firearm is a handgun (revolver or pistol), a person must request authorisation to transport the weapon from the Chief Firearms

Officer (telephone number on page 4), since no one is permitted to transport this type of firearm without authorisation.

2 In accordance with Section 111 of the Criminal Code, the case will be submitted to a provincial court judge who will determine the

period of time for which the firearm will be surrendered and where it will be stored.

2 at the request of the person having parental

authority, the tutor to a minor or any of the persons mentioned in article 15 of the Civil

Code of Québec 4, where no member of a crisis intervention unit is available in due time to assess the situation ”

Talk about his or her protection If the situation were to deteriorate and the threat become more severe, ask the person if he or she has thought about the following:

• If you had to leave the house quickly, have you worked out an emergency plan?

• Do you have someone you can count on, somewhere to go?

• Do you have someone to talk to about it?

• Did you know that there are resources3to help you?

About the firearm

In accordance with sections 117-04 (1) and (2) of the

Criminal Code, “Where, pursuant to an application

made by a peace officer with respect to any person, a justice is satisfied that there are reasonable grounds

to believe that it is not desirable in the interests of the safety of the person, or of any other person, for the person to possess any weapon … the justice may issue a warrant authorizing a peace officer to search for and seize any such thing.” Moreover, “the peace officer may, where the grounds for obtaining a warrant under subsection (1) exist but, by reason of a possi- ble danger to the safety of that person or any other person, it would not be practicable to obtain a war- rant, search for and seize any such [weapon].”

When dealing with someone who is mentally COMPETENT but presents

a risk to himself or others

3 For a list of these resources, see Information sheet #5 on Violence

against women in the Prévention en pratique médicale binder.

When dealing with someone who is being threatened

4 Article 15 “Where it is ascertained that a person of full age is incapable

of giving his consent to care required by his state of health, consent is given by his mandatary, tutor or curator If the person of full age is not

so represented, consent is given by his spouse or, if he has no spouse

or his spouse is prevented from giving consent, it is given by a close ative or a person who shows a special interest in the person of full age.”

rel-If a patient is mentally INCOMPETENT or when it is impossible to obtain the cooperation of the patient, family, or others close to him, the police must be notified of the risk to the person’s safety or to that of others The police will then take the necessary measures.

Trang 7

Association des Médecins Omnipraticiens

de Montréal

A publication of the Direction de la santé publique

de Montréal-Centre in collaboration with the Association des médecins omnipraticiens de Montréal, as part of the Prévention en pratique médicale programme coordinated by Doctors Jean Cloutier and Serge Nault This issue is produced by the

Human and Social Ecology Unit

Unit coordinator: Francine Trickey Editor-in-chief: Dr Serge Nault Editor: Yves Laplante Graphic design: Manon Girard Texts: Dr Serge Nault, Francine Trickey, Amélie Baillargeon Contributors: Violaine Ayotte, Marthe Laurin,

Carole Poulin, Yvonne Robitaille,

Dr Yann Cosma, Dr Jean-Pierre Villeneuve

Translation: Sylvie Gauthier

1301 Sherbrooke St East, Montréal, Québec H2L 1M3 Telephone: (514) 528-2400

http://www.santepub-mtl.qc.ca

E-mail: jcloutie@santepub-mtl.qc.ca

Legal deposit – 2 nd trimester 2001 Bibliothèque nationale du Québec National Library of Canada ISSN: 1481-3734 Agreement number: 1455958

révention

en pratique médicale

• Montreal Urban Community Police Service

If you are in the face of an imminent

and serious danger: 911

• Canadian Firearms Centre and the Chief Firearms Officer

Toll-free number: 1-800-731-4000

A resource for the spouses of firearm owners or for any other individuals who are concerned about their safety.

• Sûreté du Québec

24 hours/7 days a week, everywhere in Québec, toll free:

• To order samples of the flyer

Les armes et vous : Êtes-vous à l’abri… du drame?”

(418) 545-9110

Professional

secrecy

Section 3.04 of the Physicians’ Code of

Ethics states that

“ The physician may, however, reveal

facts which have come to his personal

attention, where the patient or the

law so authorizes him, or if there

should be a just and imperative

motive related to the health of the

patient or the welfare of others.”

Thus, patients’ right to confidentiality

regarding information collected by a physician

may be set aside by the latter in consideration

of certain public safety imperatives.

Judiciary guideline

A recent decision of the Supreme Court of

Canada related to a British Columbia case

(Smith v Jones, 1999) identified three factors

which must be present to allow the

profes-sional to legally set aside physician-patient

privilege:

1 There is a clear risk to an identifiable

person or group of persons;

2 There is a risk of serious bodily harm or

death to these persons;

3 There is an imminent danger, meaning

the risk is perceived as so serious as to

create a sense of urgency.

However, the first factor should be interpreted

with some flexibility when the latter two are

clearly present during the interview; for

example, the patient makes a serious threat

to kill the next person who crosses his path

or who contradicts him publicly.

At any time

When a patient alludes to using or possessing a firearm (for example, he says that he goes hunting or that he collects guns), don’t miss the oppor- tunity to bring up basic safety rules regarding firearm storage and handling.

Offer him (or suggest that he

obtain one) the flyer “Les armes et vous : êtes-vous à l’abri… du drame?”

Resources and Information

The risk of suicide is 4.7 times higher and the risk

of homicide 2.7 times higher

in homes in which a firearm

is kept than in those where there are no firearms.

Trang 8

Certains parents dont l’inquiétude est alimentée par

des messages alarmistes largement médiatisés

s’abs-tiennent ou tardent à faire vacciner leurs enfants

Cela prive leurs enfants d’une protection individuelle

et peut aussi faire diminuer l’immunité collective

contre des maladies évitables par la vaccination,

ouvrant la porte à des éclosions, voire des épidémies

Le médecin reste encore la personne en laquelle la

plupart des gens gardent le plus confiance pour les

renseigner en matière de santé Mais si, il y a

quelques années, le médecin était la seule source

d’information en la matière (exception faite de

grand-mère qui avait des remèdes d’ancestrale

effi-cacité) la santé fait aujourd’hui le palmarès des

émissions de télévision et des publications

des-tinées au grand public On retrouve également sur

Internet de tout sur tout en matière de santé

Dans ce contexte ó les controverses nouvelles font

les manchettes plus facilement que les acquis de la

connaissance scientifique, des parents sont amenés à

douter de la pertinence et de la sécurité des vaccins pour

leurs enfants

L’immunisation demeure pourtant la mesure parexcellence en médecine préventive, pour les personnes

et pour les groupes

Bien préparé, le médecin peut faire valoir cela auxparents inquiets en leur fournissant une informationjuste et en tout respect de leurs décisions

Vaccination des enfants

Quand l’inquiétude des parents freine l’immunisation

Rougeole ( 1924-1997 )

Il faut intégrer à la routine d’examen

des enfants la vérification

de leur couverture vaccinale

Aux parents qui s’abstiennent ou tardent à faire vacciner leurs enfants,

il faut prendre le temps de fournir une information susceptible

de mieux les éclairer

Diphtérie ( 1924-1996 )

Dates d’introduction de certains vaccins et taux des cas de

maladies signalés par 100 000 habitants, Canada, 1924-1997

Éclairer le choix des parents

Écouter et évaluer

Prendre le temps d’écouter et de comprendre lesinquiétudes particulières des parents Évaluerles connaissances, les croyances erronées, lesbesoins et l’intérêt à recevoir de l’information.Pour les parents qui refusent la vaccination, ilpeut être suffisant de corriger les croyances et

de les encourager à poursuivre leur réflexion enles référant à des sources fiables d’information

Comparer les risques

Discuter des risques de contracter les maladiesévitables par la vaccination, de leurs con-séquences possibles et des risques associés à lavaccination (voir tableau ci-joint : « Comparai-son des effets des maladies et des vaccins ») Nepas minimiser leurs inquiétudes Mettre leschoses en contexte avec des exemples imagés

de risques comparables Si vous ne connaissezpas un effet secondaire prétendu d’un vaccin,vérifier l’information avant d’admettre que

« c’est possible », parce que tout ce que le parentretiendrait c’est cette possibilité

Faire une recommandation claire

Il ne faut pas sous-estimer l’impact d’unerecommandation claire auprès d’un parent avecqui vous avez développé un lien de confiance

Accepter la décision des parents

L’immunisation n’est pas obligatoire au Québec

et il est donc nécessaire de convaincre le parentdes bienfaits de la vaccination par des argumentsvalides en respectant son droit de décision

1963 1964

Dates d’introduction des vaccins

1926

Trang 9

Les vaccins stimulent le système immunitaire de façonsécuritaire en lui faisant produire des anticorps sem-blables à ceux produits en réaction aux microbesnaturels Les risques associés à la maladie naturelledépassent dans tous les cas ceux associés au vaccin.

Par exemple, 1 enfant sur 10 atteints de diphtérie enmeurt alors qu’on ne connaỵt pas d’effets secondairessérieux au vaccin

Si les autres enfants sont protégés, mon enfant a-t-il vraiment besoin d’être vacciné?

Les programmes de vaccination visent à nous protégernous-mêmes, de même que ceux qui nous entourent

En effet, il y a un petit nombre de gens qui ne vent pas être vaccinés (ex parce qu’ils sont fortementallergiques à certains composants des vaccins) et il y

peu-a un petit pourcentpeu-age de personnes pour qui un vpeu-accindonné n’est pas efficace Ces personnes ne sont pasprotégées contre la maladie et leur seul espoir est queles personnes qui les entourent soient immuniséesafin de ne pas la leur transmettre Un programme devaccination efficace exige la coopération de chacunpour le bien de tous

Les vaccins sont-ils efficaces?

Pourquoi certains enfants contractent-ils la maladie même si ils ont été vaccinés contre cette maladie?

Aucun vaccin n’est efficace à 100% Il y atoujours un petit nombre d’enfants qui nesont pas protégés par le vaccin reçu et ilspeuvent contracter la maladie s’ils sont

en contact avec le microbe C’estd’ailleurs pour cela que nous recomman-dons maintenant une deuxième dose duvaccin contre la rougeole, afin de dimi-nuer le nombre d’enfants qui resteraientsans protection avec une seule dose du vaccin

L’immunité diminue-t-elle avec le temps?

La plupart des vaccins induisent une mémoireimmunitaire qui peut durer très longtemps, voiretoute la vie Mais la protection de certains vaccins(diphtérie, tétanos) diminue avec le temps C’estpourquoi il est nécessaire de recevoir des doses derappel périodiquement et avant d’aller dans des pays

ó certaines maladies sont endémiques

Les vaccins sont-ils sécuritaires?

Les vaccins peuvent-ils surcharger le système nitaire, surtout si on en administre plusieurs à la fois?

immu-Les enfants sont exposés quotidiennement à de breux antigènes étrangers, bien plus que le petit nombrecontenus dans les vaccins Les données scientifiquesdisponibles ne révèlent aucun effet négatif de l’injec-tion simultanée de diverses combinaisons de vaccinssur le système immunitaire normal de l’enfant Lesvaccins recommandés sont aussi efficaces en combi-naison qu’individuellement et leur utilisation com-binée n’accroỵt aucunement le risque d’effets négatifs.Ils permettent toutefois de diminuer le nombre d’in-jections, le nombre de visites médicales pour la vac-cination et le temps durant lequel l’enfant n’est pasprotégé contre certaines maladies

nom-Existe-t-il un risque de contracter la maladie par le vaccin et de la transmettre à son entourage?

Les vaccins inactivés (diphtérie, coqueluche, tétanos,hépatite, influenza et d’autres) ne contiennent pas degermes vivants et ils stimulent le système immunitairesans provoquer l’infection

Les vaccins vivants atténués du calendrier régulier devaccination pour les enfants (rougeole, rubéole etoreillons) infectent les cellules et se multiplient dansl’organisme, mais il s’agit de virus très affaiblis qui

ne provoquent pas la forme complète de la maladie

et qui ne peuvent pas être transmis de la personnevaccinée à une autre personne

Le principe de la vaccination a été découvert en 1796, par le médecin anglais Edward Jenner qui eut l'idée d'inoculer à l'homme la vac- cine, une maladie bénigne pour l’humain, après avoir su inter- préter l'observation que la variole, une maladie mortelle pour les humains, ne touchait pas les personnes qui avaient contracté la vaccine, auprès de vaches atteintes de cette maladie Toute la prophylaxie des vaccins découle de cette découverte

Le succès de la « vaccination » – effectuée de bras

à bras – fut tel que le mot a été conservé pour désigner plus largement la pratique qui consiste à prévenir une maladie en injectant une petite dose

de la bactérie ou du virus qui lui est associé.

(http://fr.encyclopedia.yahoo.com/articles/so/lnk_so_109/immu02.html)

Les bénéfices de la vaccination

l’emportent de beaucoup sur les

risques qui sont, en fait, très faibles

ou parfois qu’hypothétiques.

Questions sur la vaccination des enfants

Répondre aux questions des parents

© Salvat

Rougeole

P r é v e n t i o n e n p r a t i q u e m é d i c a l e , M a i 2 0 0 1

Les vaccins sont-ils nécessaires?

Est-il toujours nécessaire que mon enfant soit

vac-ciné, considérant que les maladies évitables par la

vaccination ont été quasiment éliminées au Québec?

Il est vrai que la vaccination nous a permis de faire

chuter à des niveaux très faibles la plupart des cas de

maladies pouvant être prévenues par la vaccination

Toutefois, les microbes responsables de certaines de

ces infections sont toujours présents dans notre

envi-ronnement (ex diphtérie, tétanos) et pourraient donner

lieu à de nombreux cas sans la protection que nous

offrent les vaccins De plus, certaines de ces maladies

sont toujours très répandues dans d’autres régions du

monde et les voyageurs peuvent fort bien les

réintro-duire ici Par exemple, la rougeole fait encore 800 000

décès par année dans le monde

Puisque la majorité des Québécois sont vaccinés,

l’in-fection ne parvient pas à se répandre, alors que si

nous cessions la vaccination, ces maladies pourraient

causer des épidémies En Angleterre, en 1975, suite à

des rumeurs laissant entendre que le vaccin contre la

coqueluche pouvait être dangereux, le taux de

vacci-nation est passé de 75% à 25% ce qui a entraỵné,

2 ans plus tard, une épidémie qui a touché 100 000

personnes et causé 100 décès

Les maladies n’avaient-elles pas déjà commencé à

disparaỵtre avant l’arrivée des vaccins, grâce à de

meilleures conditions de vie?

L’amélioration des conditions de vie, en favorisant un

meilleur état nutritionnel des enfants et en leur

per-mettant un meilleur accès à de meilleurs soins, a

diminué le risque de décès par maladie évitable par la

vaccination La diminution de la promiscuité, par

diminution du taux de fertilité et du surpeuplement

des logements, a aussi contribué à freiner la

trans-mission des maladies Cependant, l’incidence des

ma-ladies a diminué encore plus rapidement après

l’intro-duction des différents vaccins faisant partie du

calen-drier de vaccination (voir figures page 1)

Ainsi, jusqu’en 1992, même si le Québec jouissait

d’excellentes conditions de vie, on comptait

annuelle-ment plusieurs cas de méningite causés par

l’Hỉmophilus influenzỉ de type b (Hib) Depuis

l’introduction du vaccin en 1992, cette infection est

pratiquement disparue

Trang 10

Deux règles d’efficacité

Vacciner au bon moment

Plusieurs études démontrent que le retard àdébuter la vaccination de même que le non-respect du calendrier de vaccination compro-mettent l’atteinte d’une couverture vaccinalecomplète De plus, les retards dans le calendrier

de vaccination prolongent la période durantlaquelle l’enfant n’est pas protégé contre lesmaladies évitables par la vaccination

Le respect du calendrier de vaccination est unatout important dans la réussite du programme

de vaccination (voir la fiche sur l’immunisationdans votre cartable « Prévention en pratiquemédicale »)

Ne pas rater l’occasion

Les occasions manquées de vaccination sont unautre phénomène qui influence l’atteinte d’unecouverture vaccinale optimale, que ce soit àcause de facteurs organisationnels ou parcrainte de contre-indications qui n’en sont pasvraiment Pour cette raison, le Comité consul-tatif national de l’immunisation (voir « Guidecanadien d’immunisation ») a établi une série delignes directrices à l’intention des professionnelsvaccinateurs dont les trois suivantes qui ont unimpact important sur la couverture vaccinale :

1.Les vaccinateurs devraient profiter de toutesles consultations cliniques pour s’enquérir

de l’état vaccinal des enfants et, au besoin, lesvacciner ou les référer pour une vaccination

2.Les vaccinateurs ne devraient reporter ourefuser la vaccination qu’en présence decontre-indications réelles (Voir tableau ci-joint : « Vaccination - Contre-indications

et fausses contre-indications »)

3.Les vaccinateurs devraient administrertoutes les doses vaccinales auxquelles l’enfant est admissible à chaque consultation

Diphtérie Hépatite B

Haemophilus influenzae de type b

Pasteur (Louis), chimiste et biologiste français (1822-1895) a eu l'intuition que des souches non virulentes de microbes pourraient avoir le même effet protecteur contre les maladies qu'ils provoquent que le virus de la vaccine à l'encontre de la variole

De 1870 à 1886 se déroula la partie

la plus importante de son œuvre sacrée aux maladies infectieuses Il montra la nature microbienne du char- bon, découvrit le vibrion septique, le staphylocoque, le streptocoque, réalisa le vaccin contre le charbon et, après d'innombrables diffi- cultés, le vaccin contre la rage, qui lui valut la gloire (1885) [Acad fr.] (c) Larousse.

con-P r é v e n t i o n e n p r a t i q u e m é d i c a l e , M a i 2 0 0 1

La vaccination contre l’hépatite B cause-t-elle

des maladies démyélinisantes comme la sclérose

en plaques (SEP)?

Jusqu’à présent, il n’existe aucune preuve

scien-tifique permettant d’établir un lien de causalité Au

contraire, une étude cas-témoin au sein d’une

cohorte rétrospective de femmes (NEJM février

2001) n’a pas démontré une augmentation du risque

de développer la SEP chez celles vaccinées contre le

VHB (indépendamment du délai entre la vaccination

et l’apparition de la maladie) Le programme de

vac-cination en milieu scolaire en France a été

inter-rompu il y a 4 ans, à cause des craintes

médicolé-gales et non à cause d’une preuve scientifique La

vaccination des nourrissons a été maintenue

Le vaccin contre le VHB administré à un patient

atteint de SEP peut-il causer une rechute?

Une étude européenne très récente (NEJM février

2001) démontre que la vaccination (contre le VHB

mais aussi contre le tétanos et l’influenza)

n’aug-mente pas le risque de rechute à court terme (en

dedans de 2 mois)

Quel est le risque qu’un vaccin contenant des

protéines bovines contienne l’agent de

l’encépha-lopathie spongieuse bovine (ESB)?

La FDA (Food and Drug Administration) américaine

a estimé à 1/40 milliards le risque théorique de

sur-venue d’un cas de variante de la maladie de

Creutzfeld-Jacob (MCJv) après une vaccination Au

Canada, le risque est probablement similaire Ce

risque demeure toujours très inférieur au risque de

faire une maladie évitable par la vaccination et

même au risque plus faible d’en mourir

Les autorités de santé publique recommandent que

toutes les personnes continuent à être vaccinées

selon les calendriers en vigueur Il n’y aucune

preuve à ce jour que les vaccins aient été associés

à des cas de MCJv en Europe ou ailleurs

Les plus grands risques de retrouver l’agent de l’ESB

sont associés avec le cerveau et la moelle épinière

des animaux atteints de la maladie clinique Or ces

tissus ne sont pas utilisés pour la production des

vaccins Le processus de fabrication de certains vaccins

requiert des produits retrouvés dans le lait de vache,

les os, les muscles squelettiques et le sérum des

bovins

Y a-t-il un lien entre le vaccin RRO et l’autisme?

À la lumière de plusieurs expertises, les instances desanté publique québécoises, canadiennes, américaines

et britanniques estiment qu’il n’y pas de relationcausale entre ce vaccin et l’autisme

(www.santepub-mtl.qc.ca/

Communiques/manchette/09042001.html)

On dit aussi que les vaccins seraient reliés à des cas de syndrome de fatigue chronique, d’arthrite rhumatọde, de syndrome de mort subite du nour- risson, etc., est-ce exact?

Il n’y a aucune preuve scientifique actuelle de liensentre ces maladies et la vaccination

Pour savoir quoi penser des vaccins, à qui vous fiez-vous, Docteur?

Ayant d’abord la santé des personnes comme mier objectif, c’est à la rigueur scientifique qu’onpeut faire confiance

pre-La vaccination est utilisée depuis plus de 200 anspour nous protéger contre des maladies infec-tieuses Des dizaines de milliards de doses de vac-cins ont été données, plusieurs milliers d’études ontété faites sur leurs effets par des chercheurs et desexperts partout dans le monde et l’utilisation detous les vaccins fait toujours l’objet d’une étroitesurveillance

Quand les médias rapportent des résultats derecherches qui soulèvent l’hypothèse que des dangerspour la santé pourraient être associés à un vaccin, ilfaut s’assurer que ces résultats ont été obtenus enrespectant toutes les règles scientifiques derecherche Toutes les recherches n’ont pas la mêmevaleur

Les avis des instances de santé publique sontbasés sur des recherches qui font l’objet

de rigoureuses vérifications par deschercheurs bien outillés dont les études sont soumises à toute la communauté scientifique mondiale dans des revues spécialisées

Existe-t-il un vaccin contre la varicelle ?

Un vaccin sécuritaire et efficace contre lavaricelle est disponible depuis 1999 Il peutêtre administré dès l’âge de 1 an, en même tempsque la première dose de RRO Actuellement, le cỏt

du vaccin (environ 75$) revient au bénéficiaire

Trang 11

Association des Médecins Omnipraticiens

de Montréal

Un bulletin de la Direction de la santé publique

de Montréal-Centre publié avec la collaboration de l’Association des médecins omnipraticiens de Montréal dans le cadre du programme Prévention en pratique médicale coordonné par le docteur Jean Cloutier

Ce numéro est une réalisation de l’unité Maladies infectieuses

Responsable de l’unité : Dr John Carsley

Rédactrice en chef : Dr Monique Letellier

Édition : Blaise Lefebvre Infographie : Manon Girard Rédacteurs : Dr Patricia Hudson, D r Michèle Tremblay

Collaborateur : Dr Martin Champagne

1301, rue Sherbrooke Est, Montréal (Québec) H2L 1M3 Téléphone : (514) 528-2400

http://www.santepub-mtl.qc.ca courriel: blefebvr@santepub-mtl.qc.ca

Dépôt légal – 2 e trimestre 2001 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN : 1481-3734

de poursuivre le programme annuel

Un grand merci à tous les professionnels qui nous signalent les manifestations cliniques anormales

IMPACT, lui, est un réseau canadien de lance active des infections infantiles que les vaccinspeuvent prévenir, des échecs des vaccins et des effetssecondaires associés aux vaccins Ce réseauregroupe 11 centres hospitaliers canadiens (dontl’Hôpital Ste-Justine, l’Hôpital de Montréal pourenfants et le CHUL à Québec) Pour tout enfant hospitalisé, si des vaccins ont été reçus 30 jours oumoins avant son hospitalisation, il y a documen-tation de la relation possible entre la maladieactuelle et le vaccin donné

surveil-Références

La plupart des questions-réponses des pages

précédentes sont tirées des publications

citées ici

• Pour les parents :

Publications :

«Questions et réponses sur

l’immunisation et les vaccins » publié par

la Division de l’Immunisation, Laboratoire de

lutte contre la maladie, de Santé Canada,1996

www.hc-sc.gc.ca/hpb/lcdc/bid/di/mscn_6f.html

« Faire vacciner mon enfant, c’est important »

publié par la Société canadienne de pédiatrie,

1997 (une nouvelle édition est prévue sous peu)

• Pour les vaccinateurs :

Protocole d’Immunisation du Québec,

surveil-ESPRI, est un système québécois de surveillance

des « Effets Secondaires Possiblement Reliés à l’Immunisation » alimenté par des déclarations volon-

taires (1 000 déclarations/année depuis 1990 auQuébec) Ces déclarations sont faites par desmédecins, des infirmières ou d’autres professionnels

de la santé auprès des directions régionales de lasanté publique à l’aide du « Rapport des manifesta-tions cliniques survenues après une vaccination »que vous trouverez ci-joint Des experts associés auprogramme évaluent et discutent avec les vaccina-teurs des causes possibles d’une réaction suite à une

Nouveaux outils de promotion de la vaccination

Le ministère de la Santé et des Services sociaux

du Québec lance cette année de nouveauxoutils de promotion de la vaccination

Une affiche et une tablette de feuillets mation seront envoyées à tous les omni-praticiens et aux pédiatres de la région deMontréal-Centre

d’infor-Les médecins vaccinateurs déjà enregistrésauprès de la Direction de la santé publiquerecevront de plus une boîte-présentoir con-tenant des fiches d’information sur certainsvaccins du calendrier régulier

La 3eédition des CAP vient de paraître

Disponible auprès de Mme Hélène Collette,

Direction de la santé publique de Montréal-Centre,

(514) 528-2400, poste 3831

Ensemble de 11 cahiers : 30.00 $ (frais inclus)

Le « Protocole d’immunisation du Québec » (PIQ, 3eédition, 1999)

est indispensable à l’utilisation des CAP Il peut être commandé

en même temps que les CAP

Cahiers d’autoformation et de perfectionnement

en immunisation (CAP)

Trang 12

Contre-indications générales

aux vaccins vivants

1. Les maladies fébriles aigües *

2. Les réactions allergiques de type

anaphylactique à une dose antérieure

du vaccin ou à l’une ou l’autre de ses

composantes

3. Carence ou interférence immunitaire

(voir la section 1.7.4 du PIQ) :

• une déficience immunitaire

comme l’agammaglobulinémie,

l’hypogammaglobulinémie ou la

dysgammaglobulinémie;

• la leucémie, le lymphome ou

une autre affection néoplasique

généralisée pouvant altérer les

• certains vaccins vivants sont

contre-indiqués pour les personnes infectées

par le virus d’immunodéficience

humaine (VIH)

4. La grossesse

Contre-indications générales aux

vaccins inactivés

1. Les maladies fébriles aigües *

2. Les réactions allergiques de type

anaphylactique à une dose antérieure

du vaccin ou à l’une ou l’autre de ses

3. Un traitement aux antibiotiques ou une maladie en phase de convalescence

4. La prématurité

5. La grossesse chez la mère d’un sujet

ou chez toute autre femme qui a uncontact avec ce dernier

6. Le sujet récemment en contact avec uncas de maladie infectieuse

7. L’allaitement Le seul virus vaccinal qui

a été isolé du lait maternel est celui

de la rubéole Cependant, il n’y a pas d’évidence que sa présence dans le lait constitue un risque pour la santé dunourrisson

8. Une histoire d’allergie non spécifiquechez le sujet ou une histoire d’allergiedans la famille

9. Une histoire d’allergie aux antibiotiquescontenus dans le produit biologique,sauf s’il s’agit d’une allergie de type anaphylactique

10.Une histoire d’allergie au poulet ou auxplumes de poulet

11.Une histoire familiale de convulsionsliées à la vacination

12.Une histoire familiale de syndrome demort subite du nourrisson

13.Une histoire familiale de réactions défavorables à la vaccination sans relation avec une immunosuppression

14.L’administration concomitante d’injections de désensibilisation

15.L’administration d’un vaccin inactivé aux personnes atteintes d’immunosuppression

16.Rien n’indique ni ne justifie ment qu’il faille retarder la vaccinationdes personnes atteintes de sclérose enplaques ou d’une maladie auto-immune,lorsqu’elle est indiquée

actuelle-Vaccination

Contre-indications et fausses contre-indications

* Pour simplifier l’application de la délégation d’actes, l’expression « maladies fébriles aigües » est retenue: ces maladies peuvent représenter un motif

pour reporter la vaccination Cependant, une infection bénigne (sans atteinte de l’état général), même accompagnée de fièvre, n’est pas en soi une contre-indication à la vaccination Il n’est donc pas nécessaire de prendre la température d’un sujet avant de lui administrer un vaccin.

Une infection modérée ou grave, accompagnée ou non de fièvre, constitue une raison valable de reporter l’immunisation Ainsi, on évitera que les réactions secondaires de la vaccination n’aggravent la maladie sous-jacente ou bien que les manifestations de la maladie sous-jacente ne soient considérées à tort comme des complications de la vaccination.

Tiré du « Protocole d’immunisation du Québec », Ministère de la Santé et des Services sociaux, avril 1999

Encarté dans «Prévention en pratique médicale» - Mai 2001

NE SONT PAS des contre-indications à la vaccination

Trang 13

Comparaison des effets des maladies et des vaccins (Statistiques canadiennes) (version corrigée*)

0DODGLH ,QFLGHQFH DYDQW OD YDFFLQDWLRQ ,QFLGHQFH DSUqV OD YDFFLQDWLRQ (IIHWV GH OD PDODGLH (IIHWV VHFRQGDLUHV GX YDFFLQ 3ROLRP\pOLWH

7UDQVPLV SDU OHV IqFHV HW OD VDOLYH

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/·LQIHFWLRQ SHXW FDXVHU  ILqYUH PDX[ GH WrWH QDXVpHV

HW YRPLVVHPHQWV IDLEOHVVH PXVFXODLUH HW SDUDO\VLH

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9RLU FLGHVVXV ² HIIHWV VHFRQGDLUHV GX YDFFLQ '&D7

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Ngày đăng: 18/06/2014, 10:05

TỪ KHÓA LIÊN QUAN

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