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LE » iiaiiieu '«rallsli BULLETIN DE EECHERCIIES, OBSERVATIONS ET DÉCOUVEtlTKS SI RAPPORTANT k l'HISTOIRE NATURELLE DU CANADA TOME VINGT-UNIEME (premier de LA DEUXIÈME SÉRIE) L'ABBE V.-A HUARD, REDACTEUR-PROPRIETAIRE CHICOUTIMI Imprimerie du " Profères 1894 du Saguenay '* i_ e: XXI Vol Eédactsur-Fropriétaire No Janvier 1894 ChicoutiiTii, : HIIAED l'Abbé V.-A LE EEVL DU NATaRALLSTE Il le ne fiiiulva plus tant se Naturaliste Canadien de trépas a subi qri'il paru cesser de vivre ; ! presser de dire, roccasion, que Voilà bien trois de 1891 cette année s'est prolongée dans une fois, en 188U, de mesure 1883 se le 188r»^ de sommeil espérer est qu'il qu'il a effet, comme on Cette dernière période telle du genre revient, époques de léthargie, C(is rappelle peut-être, durèrent de IST'J et On en est mort que le Xaturaliste restera bien longtemps éveillé Le Naturaliste Canadien vient donc aujourd'hui reprendre sa place Mais que de changements se sont opéi'és pendant son sommeil D'abord son Fondateur, celui qui l'a main- désormais ! tenu durant vingt années force d'énergie et de ra.bbé l'j'(jvancher n'est plus ! Le grand sacritices, travailleur, après avoir poursuivi son rude labeur jusqu'à travers les souttVances de la maladie et l'éternel repos ! la débilité Il enthousiaste des œuvres les faire conntre et la du vue de l'Auteur du Créateur admirer de tous même de 1894 enfin a})pelé à la contemplation et n'a rien ; il jouit ces merveilles avide de savoir, s'abreuve présent 1—Janvier, vu vieil âge, s'est a consacré sa longue vie la ; épargné pour maintenant de son intelligence, source de toute scieji- LE NATURALISTE CAXADIEX ce! —A nature la nous d'imiter ses meuie esprit de le d'apporter ^'crtus et si foi, l'étude de la nous voulons un jour obtenir niOme récompense! L'abbii ri'ovancher et souvenir de l'autre ler le nom tations Avec quels mien le l'ai- je fait m'a Il nom qu'il l'autre, de l'un sans rappepourtant enlever fallu de l'en-tête de Provanchcr de l'abbé remplacer par l'un avec identifiés possible de prononcer le pas n'était Natuiỵaliste Canadien, l'auteur le et Ta-uvre, s'étaient si bien cette Revue, le et le regrets, après quelles hési- ! de ses Naturaliste renaissait pour ainsi dire cendres, M Provanclier ne manquait pas de raconter au ])u1)lic par Chaque fois que le phases avait passé quelles le malade, comment avait paru trépasser, et par quels procédés ou l'avait bona L'exemple est la vie il ramené quelques renseigne- suivre; et ments, sur les circonsrances qui ont permis au Naturaliste de se ranimer encore une fois, réj)ondront, je crois, une légitime curiosité Depuis plusieurs forces diminuer moi pour voyant bien l'abbé Provanclier sentant ses qu'il ne pourrait plus longtemps œuvre, m'avait laissé voir qu'il comptait sur ]toursuivre son ]irêtais et années, Sans repousser ses avances, la continuer cependant qu'à moitié, et j'évitais ne m'y je tout ce qui pouvait ressembler un engagement formel En mars Natu- 1890, on vota la subvention ordinaire au pour l'année suivante, mais mots: "sous en y ajoutant les condition." L'abbé Provancher ne voulut pas commencer volume XXe,avant de savoir ce iỵaliste le fiscale qu'il fallait tendre par cette formule qui n'était pas très rassurante rant trois mois la Picvue garda la chambre lade que ver cier ! Le mal inconnu dont l'on cherchait partout, et Tout le monde y Il va elle était que l'on ne donc et bien en- du- ma- condition, pouvait réussir trou- perdait son latin L'honorable lui-même, Premier Ministre, ses recherches : elle souffrait, c'était cette ; M Mer- ne réussit pas mieux dans falloir que l'histoire se résigne LE lỵEVEIL DU NATURALISTE confesser sou ignorance là-dessiis et s'arrange conmie elle pourra avec la postérité, qui en maladie restant toujours de tuerie malade une ment pour sa sera- la faute Donc, le un moyeu comme un autre pour pis 23 septembre, la le Pieujier Ministre faisait savoir Je présume que M sa publication, et se prépara nom ne trouverait pas la passer gloire! les hauts moindre trace d'eau de rose espoir ne ; reprit mais cris, et il elle y a meilleure volonté du monde, on la restait travers les — La Eevue mourir en juin 181)1 ne se priva point de jeter auparavant de ses pages où, avec ne compte pas beau- Alei'cier un rayonnement de Aỗes futurs dans Aucun ộvidem- c'est subvention au Naturaliste serait coup sur cette mesure pour voir son telle lieu d'airiver ! qu'après l'année courante, retranchée dont victime, la et la on décida en haut n)ystérieuse, C'est Tant solution curiosité Bref,en déses- donnant aucun résultat cause, le diagnostic- ne poir de ! M Provanclier de rien obtenir du gouvernement Mercier et celui-ci naraissait alors si solidement établi a-u pouvoir, qu'il n'y avait pas lieu de s'attendre la résurrection du Naturaliste par suite d'un changement de ministère Je cédai alors aux instances de mon vieil ami, et ; résolus de me dévouer défaillante, il la continuation de son œuvre, rassuré pensée d'ailleurs par la m'aiderait que, malgré sa sauté de plus en plus puissamment de Vers précieuse collaboration dressai donc rhonorable le ses conseils et de sa mois d'août (189i), je m'a- Langelier, Secrétaire Pro- M Chs ma vincial, et le priai de faire rétablir en du Natuealiste Je fus avec une bienveillance par- ticulière, et je suis heureux d'avoir cier l'honorable l'on était M accueilli Langelier mal disposé d'en remer- rocca.'^;ion Cela prouve, semble-t-il, que l'égard de l'abbé Provanclier, on moins envers l'œuvre elle-même les, ici faveur la subvention Ces préventions personnel- contre le savant publiciste, étaient-elles justifiées, ou C'est une question que je me si l'était non ? réserve de discuter plus tard J'avais ])leine confiance dans le succès de ma cause, eu LE NATURALISTE CANADIEN -| voyant bonnes les disjiositions du Secvélaive Provincial doutais pas qu'à la XAxniALiSTK dans le d'autounie soudain dans notre i'claté il Au un ouragan de le cette Mtiis, il bientôt dura tourmente, qui temps de parler n'y avait terrible le sol fut politique, et ciel milieu bien des mois, ce n'était guère ! du question serait budget de l'année suivante — en eut pas, de session jouclié de déljris d'antonine, session re- je : Enfin, je ne us aussi de bonnes nouvelles par voie détournée d'histoire na- pierre qui fermait P^t la aux autorités provinciales son tombeau, pesa encore plus lourdement sur le pauvre Xatcturelle KALISTE, — Depuis cette épo(iue, nos orateurs et nos journalistes ont énuméré souventes fois effets que Qui a songé l'on portait du Natuualiste, parmi sort de cette les effets crise politique, consolants ou déplorables suivant la couleur des lunettes la situation Vers Voici ? la fin mentionner l'aggravation du les regrettables de conséquences donc— déjà — deVinédit dans cette Pievue ! l'hiver suivant (1892), M l'abbé Provaucher, dont la santé était mauvaise depuis assez longtemps,tomba grave- ment malade,et mort, le il me vit bientôt ministère conservateur, l'iections générales, et ]\I que c'en confia encore le mon vieil ami lui De et son lit l'aide le de Mtre, je rendu les derniers de- m'adressai sans retard au re- vu en Amérique deun beau matin " du mois du Premier ^Ministre L'honorable M de de feu M Provaucher, l'honnne si dévoué plus surpris qui se soit puis 1402, ce fut moi, lorsque je lus, " d'avril, la ré})onse Poucherville, l'ami ;',us: études scieniifiques, ne s'empressait pas d'accéder demande A • des tant d'intérêt la cause de la nouveau gouvernement, et lui demandai du secours pour prendre la publication du Naturaliste Canadikn L'homme de œuvre vainc[ueur vous obtiendrez facilement de Effectivement, lorsque j'eus science de m'écrivait-il, sortira de Boucherville, qui porte voirs était fait soin de continuer sa chère la vérité, il ne m'enlevait pas tout espoir et ma té- moignait de ses bonnes dispositions pour l'œuvre du Naturat,lstk; mais les finances de la Province étaient en si triste état LE REVEIL DU NATURALISTE M qinl fallait attendre plus tard L'honorabỵo L,-P Pelletier, me ne pas Secrétaire Provincial, qui je m'adressai aussi, plus de promesse d'un prochain secours Des personnages de haut rang et nos principaux durant la session d'été, hommes fit de science voulurent Lien, écrire en faveur de la résurrection dn Xatuiỵaliste de fortes recommandations, qui ne réussirent pas davantage engager le gouvernement risquer même un doigt en dehors du rigide programme d'économie qu'il jugeait nécessaire d'appliquer le Durant la dernière MM H concours de session,je revins encore la charge,avec Petit et Joseph Girard, d(^putés de Chiapj)uyé coutimi et du Lac Saint-Jean, qui avaient aussi ment ma demande de que l'année précédente, et bien cordialenient de leur intervention si je la provincial te ; j'ai acquis membres du ministère l'œuvre du Naturalis- conviction qu'il y a chez les un désir sincère de favoriser même une (j'ai ces remercie Toutes ces dévouée tentatives ont été values au point de vue pratique du moius forte- connaissance personnelle de l'existence sympathies chez plusieurs de ces Messieurs), deront dès que l'état financier de la Province ; mais il s'agit pour l'ai- permettra Ce somme demandée, qui les arrête, ce n'est pas l'importance de la qui est bien minime le de et qu'ils eux d'un principe d'administration qu'ils veulent mahitenir avec rigueur Or les (nous n'en gens qui entendent quelque chose la tenue des livres sommes pas évidemment, nous par ces affreux collèges classiques !) et tous dont le qui avons passé cœur est suscepti- remué par l'éloquence des chiffres, nous assurent, après avoir écouté l'honorable M Hall, Trésorier Provincial, que l'aurore aux doigts de rose illumine déjà le budget gouvernemental et ble d'être que le coffre libéraux, il de la Province verra bientôt de beaux jours est vrai, disent longtemps; mais les que la nuit conservateurs, avec non moins d'énergie, justifient les consolantes espérances qu'ils entretiennent y Qu'il ou non, del naùvetộ dans sa faỗon d'entendre les choNaturaliste escompte l'avenir, s'attend qu'il lui viendra ait donc, ses, le Les règne encore, et pour LE XA'l'L'lỵAMSTE CANADIKX n prochaiiicnient du secours, dès aujourd'hui s'élance du son et tombeau Sans doute, son apparence dénoteia assez tcnips.Son volume est diminué de moitié ^('.y que lorsque l'ancien que re ici le que même ne reviendrait pas aujour- dans ces eruditions précaires, auquel j'appai tiens ne et le séminaire malheur des le ne reverra ses 32 va- il élat choses sera rétabli Et je tiens di- Naïukauste Canadien d'hui la vie, : me si en mesure, en m'accordant certains avantage?, de Donc, entreprise la Labrecque et au Séminaire comme tsnter réapparition de cette Ilevue est si la reux événement, on en doit de ]\Igr mon peu cette un heu- Sa Grandeur reconnaissance éve- mettaient un Après Chicoutimi cela, après bien d'autres choses, que l'on continue dire, en certains quartiers, que le clergé est l'ami des ténèbres intellec- tuelles Une autre observation aussi :.(• sans r.iide de lui pas possible croyait chei- du terrompre sa publication Revue avec aucujic illusion sur de maintien g'ouvernement, et chaque accorder la subvention nir cette est opportune le le Et rccjuise, L'abbé Provan- du Natukaliste fois (jn'on j'ose aujourd'hui tenter ses seules ressources ! pour rassurer pleinement seconder mes efforts, les —je mengage, d'in- de soute- me fais donc gouvernement Je ne succès de rexpérience,si le Province ne s'intéresse pas l'œuvre, bref la ceci soit dit a refusé ne manqua pas il délai Mais, personnes disposées pourvu (jue Dieu me « iiahlier les douze liunimms du volarne qui (•(nnmeiice avec ce numéro, quelque soit l'issue de ma tentative 81 l'aimée se clot par un déficit, les abonnés, eux, pi;ête vie et santé, n'auront jilus : l'ien perdu car alors je l'héroïsme, et Et mon imprimeur ne perdra rien non pousserais l'économie jusqu'au seuil de mes appointements de prêtre de séminaire me mettraient sans doute en mesure de solder nui dette eu quel- ques années — ]\Iais, compte me #il>^ ' KLx cie la xNiit^ série; li Novembre 1«5J5 BULLETIN DE RECHERCHE!?, OBSERVATIONS ET DÉCOUTER TES SE RAPPORTANT A L'HISTOIRE NATURELLE _j^-^ ^^ CANADA ^r-i