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Le Naturaliste Canadien V10-1878

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XjE % l^MMil Bnlletin de reclierches, observations l'Histoire JNaturelle et dccouTertes se rapportant du Canada TOME DIXIÈME L'ABBE L PROVANCHER, PROPRIETAIRE-REDACTEUR ^ V ỵ> 1^ -b QBEC C DARVEAU, IMPRIMEUR-ÉDITEUR 1878 Vol IX CapRouge, Rcdactfii- : Q., JANVIER, 1878 No M l'Abbộ PPOVAKCIIER, NOTRE DIXIEME VOLUME En commenỗant aujourd'hui notre dixième volume, nos lecteurs nous permettront, nous le présumons, de leur faire part des impressions que nous éprouvons de temps autres en poursuivant, petits pas, la voie que nous nous, sommes tracée voie nouvelle et presque inconnue pour la ; plupart en cette Province; voie hérissée de mille difficultés qui ne se rencontrent pas dans les pays relies reỗoivent plus d'attention sident aux Au de oii les sciences natu part de ceux qui pré- la institutions d'éducation point où en était et où en est encore aujourd'hui l'étude des sciences naturelles en cette Province, nombre de ceux qui nous ont soutenu de un grand leur patronage, nous en avons la conviction, plutôt par patriotisme, par dévouement la cause de la science, que par goût pour les sujets que nous traitons Ils n'en ont pas moins de mérite nos yeux, car nous ne nous faisons pas illu sion au point de croire que tous les gens instruits peuvent être des naturalistes Oh non plusieurs ne se sentent aucun goût pour de telles études un grand nombre l'ont fait, ! ; ; d'autres sont forcés par leurs devoirs d'état de se f lire vio- lence pour résister l'attrait que leur inspire la simple ins1 LK NATURALISTE TANADIKN peotion delà nature, pnssaiit sur les regard d'nn le furtif merveilles qui tères qui s'accomplissent autour d'eux, sur le sol qu'il moment jeté en les f'nvironneiit, sur les mys- devant leurs yeux, foulent inconscients sous leurs pieds, tères qui, uuilgrc les voiles provoquer leur attention qui les et délier mys- recouvrent, semblent leur observation; d'autres moments tellement absorbés par enfin ont tons leurs les ou de leur position, compte du prestige qu'ex- importantes fonctions de leurs charges qu'ils n'ont pu encore ercerait sur eux se rendre une étude entendent proclamer qu'ils si attrayante par tous ceux qui l'ont entreprise Mais ceuxsuffi pour nous gagner nous assurer leur constant patronage Ils sentent que quelqu»^ défectueuse que soit notre œm're, l'estime qu'on en fait ailleurs, le secours qu'elle offrira ceux qui viendront après nous travailler ci et ceux-là, le patriotisme seul a leur bienveillant concours, et l'honneur de notre patrie dans cette voie, leur font un de- chaque année, aux rayons de leur bibliothèque, le volume de nos études et observations Honneur leur en soit rendu, car c'est agir en véritables amis du voir d'ajoater, progrès La bibliothèque d'un certain point, seur un miroir homme reflétant instruit est, jusqu'à li^s Le genre d'ouvrages qui y })rédominent vous de suite quelles matières tions, et la collection il un goûts de son posses- accorde avant tout S'>s des œuvres nationales, par cela dit efỵec- même que ce sont des productions indigènes, dénote de suite du progrès, le protecteur des lettres, le véritable l'ami patriote Parmi ceux qui après nous avoir suivi pendant quelques années, nous ont ensuite fait défaut, il en est plusit-urs, nous voulons le croire, que le manque de ressources, surtout dans ce temps de gène et de crise commerciale, a forcés d'en venir cette nécessité; mais il en est d'autres aussi qui ont cru que les quatre ecus qu'ils sacriliaient chaque année pour le aontiaiii da Naluraliste, pouvaient leur procurer des jouissances plus appétissantes par une Peut-être ces derniers n'ont-ils pas ré- autre application fléchi, qu'après la religion, tout ce qui tient l'houueur NOTRE DIXIÈ.MR VOLUME national doit venir en premier lieu dans l'aiFection de tout ami sincère de son pays Or, comme nous l'avons démontré plus d'une fois, l'œuvre que nous poursuivons est avant tout une œuvre nationale Le Globe de Toronto dernièrement que l'anglais étant destiné devenir la langue unique du continent nord Américain, il fallait que les autres idiomes en prissent prochainement leur parti et se disposassent dispartre C'était bien le langage ordinaire de l'arrogant et suffisant John Bull Américain, mais en parlant ainsi, il oubliait que parmi ces idiomes, qu'il proscrivait sans plus de cérémonies de sa propre autorité, il s'en trouve un qui, quoique"ne formant peine qu'un cinquième de la population totale de la Puissance, se range néanmoins au premierrang pour ses productions intellectuelUes Nos poètes, nos littérateurs, nos historiens, nos orateurs tant prafanes que sacrés, n'ont rien, redouter de la comparaison avec ceux de langue anglaise* Et quant aux sciences, malgré l'immense avantage que nos compatriotes anglais peuvent tirer de leur communauté de langage avec nos voisins de l'Union Américaine, ils n'ont pu encore produire rien de plus que ce qu'offre notre Naturaliste ses lecteurs N'y va-t-il pas de notre honneur de soutenir une telle publication ? la seule en langue franỗaise sur ce continent, exclusivement dévouée aux sciences naturelles disait L'année qui vient de s'écouler a été pour nous une année de guerre s'il en fut Il est vrai que par nos re- marques sur ces attaques la presse nous avions pour ainsi dire provoqué La presse appartient au sexe faible et elle en a tous les défauts, sans peut-être en partager toutes les qualités ; or, ce sexe qui possède avant tous grâce et la la beauté, n'aime pas qu'on lui découvre ses faiblesses, qu'on lui signale ses écarts flatteries, accoutumé Habitué recevoir l'encens et les se voir exalté pour des vertus qu'il confesse bien part lui ne pas posséder, mais dont il ne dépourvu, franchise de voudrait jamais extérieurement se reconntre contre quiconque a la quelque imperfection Or, c'est précisément ce que nous avons fait Sans tenir compte aucun des exi- il s'irrite et s'insurge lui signaler LK NATURALISTE CANADIEN de le presse, nous lui aroiỵs montré mis directement le doigt sar la plaie qui la Tong-e et mine sa constitution Aussi fallait-il voir c'était qui avec quelle fureur on nous a tombé dessus f^eantes susceptibilités sa propre faiblesse, ; nous porterait les coups les plus violents On sembla d'abord montrer quelque hésitation, c'était qui ne donnerait pas le siirnal des hostilités, mais du moment que le premier On trait fut lancé, ce fut une levée générale de boucliers les plus dése fit arme de tout bois pour nous combattre ; pourvus mêmes, pour témoigner de leur zèle pour la il n'y sainte cause, empruntaient les traits de leurs voisins jusqu'à ceux nous le plus ménaeut pas même avions que gés, pour qui nous nous étions montré le plus indulgent, qui s'empressèrent de prendre part la croisade On poussa ; l'oubli des convenances, jusqu'à laisser l'écrivain décote, pour s'attaquera notre personne, même notre caractère Les épithètes grossières de menteur, de calomniateur, àe faussaire ne nous furent pas mờme ộpargnộes On s'efforỗa, en un mot, de montrer par tous les moyens, que nous avions frappé juste, que la presse n'était pas la hauteur de sa position, qu'elle oubliait la noblesse de sa mission que les grandes mesures d'intérêt public, les plus hautes questions politiques dégénéraient avec elle en basses personnalités, en chicaines des plus vulgaires que la mise peu soignée avec laquelle elle se montrait devant le public, était bien propre donner l'étranger une pauvre idée de notre littérature, et ceux qui nous suivent, de bien tristes mo; ; dèles imiter Mais fort de la vérité et du bien que nous avions en vue, nous avons avec calme laissé se déchner l'orage, sans regretter notre démarche Nous avions d'ailleurs des nombreuses et de trop haut poids qui nous approuvaient, pour nous garantir contre le découragement, et nous étions sûr que tôt ou tard on finirait par reconntre que nous avions raison Si, aujourd'hui, on ne voulait pas encore le confesser ou du moins le reconntre, nous pourrions mettre sous les yeux du public, certaines rétractations humiliantes que quelques journalistes, parmi ceux qui avaient le plus regimbé contre nos observations, autorités et trop NOTRE DIXIEME VOLUME se sont vus forcés de faire, pour retenir un reste de consiSans dération et n'être pas écrasé sous le mépris général doute que vérité, si, mieux disposé langage de la on n^en serait regrettable nécessité, qui ne nuit pas on eut obtempéré entendre le nos observations, pas venu une si moins notre littérature, qu'elle u'accuse tion de ces trop prétentieux journalistes la bonne éduca- Quelque peu enviable et surtout peu rémunérateur que soit le rôle de celui qui se livre l'étude des sciences en ce pays, nous ne nous sentons pas moins de courage pour poursuivre nos études, aussi longtemps qu'il nous Dans sera possible de le faire les regrettables polémiques qui ont eu lieu au sujet de nos remarques sur la presse, un que nous étions certain journal n'a pas craint d'avancer jaloux du succès des autres, que tout progrès côté de nous nous portait ombrage, comme de vouloir monopoliser pour nous seul la sotte idée si nous eussions conỗu les sciences naturelles (;omme les polộmiques dans notre presse dégénèrent souvent en querelles d'écoliers, lorsqu'elles ne sont pas entièrement des guerres d'Allemand, nous aimons croire que le journaliste qui a fait un si absurde avancé ne l'a fait que pour se tirer, par un m.oyeu quelconque, d'une impasse où il s'était aveuglément engagé, prenant ses lecteurs pour ces Hnidous devant qui il suffit de tenir la parole le dernier pour avoir raison, car autrement une telle proposition jetterait cerveau de celui qui l'a des doutes sur l'état sanitaire du émise Nous voudrions monopoliser les sciences naturelles ; mais c'est de l'isolement, dans lequel nous nous trouvons dans cette carrière, dont nous nous sommes toujours plaint Oh le domaine de et dont nous nous plaignons encore l'inconnu est trop, bien trop vaste, pour qu'il puisse jamais Multipliez vos conquêtes, donner lieu au monopole cueillez des lauriers autant qu'il vous sera possible de le faire, le champ qui restera exploiter sera encore immense, infini les soustractions que vous lui aurez faites, se feront encore peine remarquer ! ; LE NATURALISTE CANADIEN La route que nous avons nous suivre est toute tracée par celle que nous avons suivie jusqu'à présent dans la Classe si nombreuse des insectes, Eiigngé nous poursui- vrons notre étude des Hyménoptères, que nous ne faisons que commencer, espérant pouvoir intéresser davantage nos lecteurs, par des détails de mœurs toutes particulières aux insectes sociétaires de cet Ordre, détails connus déjà de la plupart, mais qui, par leur originalité et par le haut degré d'instinct qu'ils dénotent chez ces insectes, sont toujours rappelés avec plaisir Le Dr Crevier de Montréal, poursuivra son étude de nos minéraux, et suivant que l'occasion s'en présentera, nous jeterons certains coups d'œỵl en passant sur des champs que nous n'avons pas encore abordés, ou que nous avons déjà exploités, pour remplir certaines lacunes ou omissions dans nos observations NOS (JHAMPIGNOiXS " Is it not a shame that more than species of plants (nevermind cant) should be a known how minute, two thousand how insignili- and constitute a flora, in nation amongst the foremost in civilisation, and yet be to exist, without a complete record ? " Nous avons déjà eu occasion de faire conntre nos importants travaux du Baron Thumen, de lecteurs les Klostcrneuburg, maintenant Entomologiste d'état pour l'Empire d'Autriche, sur les Chami)ignons eu général, dans Mycotheca universalis, sa si et plus particulièrement sur Champignons miroscopiques, encore si peu étudiés et peu connus Le savant Botaniste Bavarois a bien voulu les NOS CHAMPIGNONS Chami^gnons que nous 25 espèces de idoiilifier lui eu a découvert il transmises, et parmi lesquelles de nous dédier bienveillance la eu velle qu'il a avons une nou- mieu:c commencer cet Nous avons cru ne pouvoir la citation ci-dessus par que article sur nos Champignons, M C Cooke auteur savant Botaniste Ano-lais, le Dr du Britanmcorum, et autres des British Fungi., Index Fungonm ouvrages Traduisons mille espèces " N'est-ce pas une honte que plus de deux insignifiance) leur petitesse ou de plantes (peu importe leur une flore, chez une nation constituer et : reconnues exister des plus plet ? demeurent encore san catalogue comde petits cependant un fait que des centaines civilisées, C'est dans dans leur forme, merveilleux mdéveloppemeut, structure, mystérieux dans leur avec rapports ayant des iurieux quelques existences, et Grande Bretagne, sans la dans toutes, sont connus fleurir langage qui leur convient, histoire m description dans le o.-anisme,s, superbes l™ publiées dans leur propre pays." (1) Anglais Mais que dirait donc le savant s'il se trouvait probablement tout Québec? Notre Province possède Bretagne, et non Grande autant de Champignons que la catalogues de ces proseulement nous n'avons ni listes, ni d'ouvrages dans nos ductions végétales, mais pas même sur ces plantes Voubibliothèques, pour nous renseigner renseignements que ceux que nous lant avoir de plus amples nous a identihes le possédons sur les Champignons que en vain les plus Baron Tham-^n, nous avons parcouru sont absolument toutes grandes bibliothèques de Québec, Laval avec l'Université muettes sur ce sujet, même celle de rapport ce sous pas la notre ses 60,000 volumes, cédait le de raison pas n'avons Qu'on iuge d'après ce fait, si nous nous d'éducation, comme reprocher nos institutions de trop négliger les sciences l'avons fait maintes reprises, notre honneur national de naturelles, et s'il n'y va pas de maintenir une publication (1) An page 185 Introduction to the comme Stad^ of notre Naturaliste, ou Ion Microscopic Fungi, par M C Cooke, LE NATURALISTE CANADIEN peut trouver dans l'occasion des renseignements qu'on ne trouverait encore nulle part ailleurs Cỵ suit la liste des Champignons Canadiens identifiés par le Baron Thnmen, telle que livrée par lui-même, d'après les renseignements donnés par nous, avec indication des ouvrages où chaque espèce se trouve décrite Contributions la Flore Mycologique de la Province de Québec, par le Baron Félix de Thùmen, de Kloslemeuburg, Autriche Agaricus pleurotus ostreatus, Jacq FI Austr Fab 288 In trunco putrido Betulœ papyraceœ Provancher, Panus — Quebec, leg kit stipticus, Fr Epier, p 399 In Abietis Canadensis, Poir., necnon in Betulœ papyraceœ, Ait truncis —Quebec emortuis PoLYPORUS APPLANATUS, leg Provancher Wallr FI Crypt G-erm II p 591 In Abietis Canadensis, Poir trunco deciduo leg — Quebec, Provancher PoLYPORUS ABIETINUS, Fr Syst Mycol I, p 370 In truncos deciduos Laricis Americanœ, Michx — Que- bec, leg Provancher PoLYPORUS ABIETINUS, Fr var RESUPINATUS, Thum Mycoth Univ no 706 Ad Laricis Jlmericanœ, Michx truncos dec iduos Rouge, leg Provancher PoLYPORUS vioLACEUS Fr Obs In Aceris sacc/iarini, Lin leg Provancher Irpex tabacinus, Berk, Ad Mycol II p 263 trunco deciduo — CapRouge, et Curt, in Grevillea 1, p 102 truncos emortuos Laricis Americanœ, Michx., Aceris saccharini, Lin et in aridis — Cap Sambuci pubeniis, Michx ramulis — Quebec, leg Provancher Irpex pallescens, Schweinz in Fries, JEpicris, p 522 SOMMAIRE SE G£ NUMERO Faune Canadienne -57 Le 277 chien et ses principales races Les Minéraiifx C Une Excursion 273 inarliens 283' au Lac St Jean 288 Faits divers ]ie Naturaliste Canadien partvers mois, par livraisons de 32 pages in-8 le 15 de chaque Abonnement, S2 par année, payable après la réception du premier numéro de chaque volume ou nouvelle année de publica4;ion Pour In les Etats-Unis $2 en or ou S2,25 en papier américain B — L'abonnement élèves des collèges et est réduit autres $1.50 en faveur des institutions d'éducation, et des instituteurs On ne s'abonne pas pour moins d'un an Tout souscripteur désirant discontinuer son abonnement, tenu d'en donner avis aussitôt après la réception du dernier numéro de chaque volume ou de chaque année de publication est S^^ Toutes correspondances, remises, réclamations etc., doivent être adressées au rédacteur, CapRouge, Québec Agent du Naturaliste St-Hyacmthe: M le : Dr St- ^peBI (two papers by Pn>f Lounsbi'iiv), Ar.d it The New ^oiith, L.n^vBi-PIan«iii|; for 8ằiaia Plaees (by Samuii Parsons, of Flusjiing),

Ngày đăng: 07/11/2018, 21:58

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