Tài liệu hạn chế xem trước, để xem đầy đủ mời bạn chọn Tải xuống
1
/ 448 trang
THÔNG TIN TÀI LIỆU
Thông tin cơ bản
Định dạng
Số trang
448
Dung lượng
27,8 MB
Nội dung
le: HL;2*,|i|t#ii $êU Balletin de recherches, observations et découvertes se rapportant l'Histoire \aturelle du Canada TOME SEPTIEME L'ABBE PEOVANCHKB UEDACTEUR-PROPRIETAIRE Ui n^ QUEBEC C : DARVEAU, LMPRIMEUR-EDITEUP 1875 X_.J±! ittftttete CapRouge, Vol VII Rédacteur SI : Q., Êm^iỵm JANVIER, No 1875 PROVANCHER M l'Abbé NOUS ETIONS MINISTRE ? MINISTRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE Spécialement dévoué la science, nous nous interdi- sons d'ordinaire toute excursion en dehors des bornes de notre domaine mais, comme la science ne peut s'acquérir ; que par nous considérons toute question en rapport avec l'éducation de la jeunesse comme rentrant dans le cadre de nos attributions Au moment où l'on se l'instruction, prépare remanier notre voir soumettre loi d'éducation, nous croyons de- au public nos observatioiis sur plusieurs points importants, dans l'espérance qu'elles pourraient valoir auprès de qui de droit, pour le plus communauté grand bien de la • En dehors de tout entrnement politique, et connaissant quelle influence souvent pernicieuse l'exigence des partis exerce sur les organes de publicité, soumettant la vérité des réticences plus ou moins coupables, ou ne lui permettant de se montrer que sous une face impuissante faire valoir tous ses droits, l'opinion d'une personne désintéressée, qui n'a en vue que le bien public, quelque faible qu'elle puisse ờtre d'ailleurs, reỗoit tif mờme qui l'inspire, et un certain poids ne peut nuire dans tous du mo- les cas OANADH LE NATURALISTE Il N n'y a pas se le dissimuler, notre peuple n'est pas plus ignorant, par exemple, que celui de la Eépublique qui nous avoisine On a soumis quelquefois aux yeux du publie des états comparatifs laissant voir que cer- instruit ; est tains états d'Europe ont une plus grande proportion que notre Province de personnes incapables de signer leur nom 11 en peut être ainsi mais il n'en demeure pas ; que notre peuple est ignorant, et plus ignorant peut-être que celui de ces états où tant de personnes ne peuvent écrire Car savoir griffonner avec difficulté un nom plus ou moins régulièrement orthographié, ne constitue pas ce que l'on peut appeler un homme instruit, c'est-àdire ayant une certaine dose d'instruction il n'est pas rare d'en trouver qui peuvent ainsi tracer leur nom au bas de documents qu'ils ne sont cependant pas capables de lire Ce qui fait l'homme du peuple instruit, éclairé, c'est la lecOr notre peuple ne lit pas donc il croupit dans l'iture moins établi ; ; gnorance Le cultivateur, fhomme de suivre des cours académiques donc ? Par la lecture ; métier, n'ont comment pu s'instruiront-ils Aidés des laibles éléments qu'ils se sont appropriés sur les bancs de l'école dans leur enfance, avec la lecture, ils se mettront au fait des perfectionnements ou de leur industrie ils suivront la marche des affaires de leur gouvernement et se renseigneront pour pouvoir sacrement la contrôler laissant les subtilités de la science aux savants, ils en retiendront cependant les déductions pratiques, et s'éclaireront de ses lumières pour leur prospérité particulière et le bien général par la lecture en un mot, ils suivront la marche du progrès dans l'humanité de leur art ; : ; toute entière ỵ^ous en connaissons plus d'un, cultivateurs, commerỗants, industriels, qui sans avoir frộquentộ ni collốge, ni académie, doivent uniquement la lecture les lumières qui les élèvent aujourd'hui au dessus de leurs semblables qui leur permettent d'exercer une espèce d'autorité sur les cercles de leurs amis et connaissances des hommes qui, sans être capables de rédiger un document quelconque, sont cependant en état de suivre la politique de leur pays, de voir quelque chose dans le détail de ses roueris et de ses intrigues, d'interpréter le texte des lois et de pouvoir ; ; NOUS ÉTIONS MINISTRE SI juger de leur efficacité pour procurer amener donc lire qu'il faut tains changements dans notre le le bien général C'est Or, voyons peuple loi si cer- d'éducation ne pourraient pas tendre plus efiâcacement vers ce but Et d'abord, nos écoles primaires qu'elles devraient être ? répondent-elles ment pour notre population sont-elles bien ce au besoin du mo- ? Sans vouloir les condamner comme tout-à-fait défectunous pensons cependant qu'on pourrait y apporter quelques éhangements pour les rendre plus efficaces euses, L'enseignement primaire est suivant nous trop Les livres que l'on met entre les mains des jeunes enfants pour leur apprendre la lecture comportent, le plus souvent, des idées bien trop relevées, bien trop métaphysiques pour être saisies, comprises par ces jeunes intelligences; et on ne contribue pas peu par leur inspirer dès le début du dégoût pour la lecture Les maximes saintes de ['alphabet, de même que les préceptes et développements des Devoirs du Chrétien, sont excellentes sans doute; mais l'enfant qui ne peut encore faire défiler les mots les uns la suite des autres qu'en en épelant une partie, 1° abstrait pourra-t-il bien saisir ces idées abstraites qu'ils présentent ? Et le travail ardu auquel il s'applique, n'aura-t-il pas— du moins ses yeux uniquement pour but pendant longtemps de découvrir des mots sans s'occuper des pensées ? Ne trouvant aucun agrément dans ce travail, se sentira-t-il — porté ouvrir savoir faire sur un autre livre dans l'espoir d'y exercer des sujets plus attrayants? Oh! son certaine- ment non La lecture n'étant pour lui que la tâche pénible de déchiffrer des mots les uns après les autres, il pourra quelquefois montrer une certaine ambition surpasser ses condisciples dans cette opération toute mécanique, mais il s'arrêtera là, par ce qu'il ne peut pénétrer le sens des paroles qu'il récite Mais le mtre, direz-vons, ne pourrait-il pas se faire rendre compte des lectures faites? Inutile de le tenter il sait parfaitement que ces pensées sont au dessus de l'intelligence de ses élèves que si parfois énoncées clairement elles peuvent être saisies et retenues par des enfants, ceux; ; ci LE NATURALISTE CANADIEN ne peuvent du moins se les approprier de manière pouune forme différente qui leur soit début, ce dégoût inspiré l'enfant voir les énoncer sous propre De là, dès le pour toute lecture Mais si, au de 7, 8, fants lieu ans, de faire de la philosophie avec des enon leur présentait des lectures sur des choses matérielles, leur portée, des récits naïfs capables si surtout des gravures convenables au texte pour parler d'elles-mêmes aux yeux sans le secours des lettres, l'enfant se sentirait de suite intéressé la lecture qu'on lui ferait faire piqué par la curiosité, il s'efforcerait de chercher lui-même dans le texte l'explication des poses et attitudes des personnages qu'il verrait représentés dans les gravures, et tout jeune encore, il prendrait du goût pour la lecture, par ce qu'il y trouverait un aliment sa curiosité, son désir de conntre d'exciter leur curiosité, se joignaient ; Loin de nous la pensée de vouloir faire dominer le ma- térialisme dans les écoles et d'en écarter l'instruction reli- Oh non mais nous voulons que l'intelligence de ne s'exerc« que sur des sujets sa portée, et qu'on n'aille pas le dégoûter de l'étude dès le début, en l'astreignant exercer son jugement sur des matières qu'il ne peut saisir Sans doute que les principes religieux, les sentiments de convenance, les maximes de la sagesse, doivent avant tout ờtre inculquộs aux enfants: mais les leỗons gieuse ! ; l'enfant des parents et des mtres, les prières qu'on leur fait réciter, les catéchismes qu'on les force d'apprendre sont pour y remédier, et ne s'opposent en aucune faỗon ce qu'on exerce leur intelligence sur des sujets moins relevés, plus faciles comprendre, et par conséquent plus propres la dé- velopper, Les instituteurs en général sont-ils la hauteur de leur tâche ? trouve-t-on chez eux la capacité et les autres qualités requises pour une fonction si importante ? 2° Toutes les personnes en état d'apprécier les choses, et qui voudront le faire d'une manière impartiale, seront forcées de reconntre que l'institution des écoles normales a fait faire un pas immense l'éducation en cette Provinc* en nous fournissant des instituteurs la hauteur de leur SI Grand nombre de nos tâche NOUS ÉTIONS MINISTRE écoles ne sont plus aujour- d'hui abandonnées ces dévoyés de collèges, ces rebuts des cours classiques qui se sont livrés l'enseignement par les rendait ce que leur incapacité ou leur nonchalance mais sont confiées des impropres tout autre emploi instituteurs vraiment dignes de ce nom, capables, moraux, oflfrant toutes les qualités requises des éducateurs d'une ; jeunesse chrétienne Cependant il fautavouer aussi qu'il s'en trouve encore un certain nombre qui n'ont pas toutes ces qualités A quoi cela tient-il ? Nous oserions dire que c'est la trop faible presque uniquement un seul point offre leur Tant qu'on n'élèvera pas qu'on rémunération le salaire des instituteurs de manière faire de l'enseignement une carrière honorable pour y élever convenable: ment une famille, on n'aura toujours la tête de nos écoles que des personnes n'acceptant cette charge que comme un en attendant qu'elles puissent trouver se caser Comment veut-on qu'un homme études spéciales dans ce but, se ayant fait des instruit, dévoue l'enseignement pour un salaire de =£70 318 Géologie(.'!/u"i-air Un par année / -r> , o Co^, ?7, Park Kow , & ; _ , NAïUiUUâTECANAitiEN peut s'abonner en p'adresaant au Imprimé par C Darvrau rue Lamontagne — NOVEMBRE, ••> — No 1875 11 k- Ji fifâ 'i7' ^w 1% P" ë r^ "^^sMilM^ ^^ '-^^ST" \| ^^ ci) '^"M-r r.T,r,T.ETIN SB T? DK RECHKRCHES, OBSERVATIONS ET DÉGOUyERTE|>> -APPORTANT A l'hISTOIRE NATURELLE DU CANADA ^fl ^,fT ^ ySS'-ê Sédacte-ar: M L'ABBÉ PROV ANCHES ^>êâ^ m ^^^^.^^^^^^^ c^fe; A QUÉBEC Canadien " Bureau du " iNaturaliste Caaadiea No i.1 "^ 8, Rue Lamontagne y/S^ ^'•^^M SOMMAIKE BE Fiiiine Cunarlit-nne — L2.25 en papier américain — L'abonnement N.B et collèges élèves des est réduit ^1.50 en laveur des autres institutions d'éducation, et des instituteurs On ne s'abonne pas pour moins d'un an Tout souscripteur désirant discontinuer son abonnement, est tenu d'en donner avis aussitôt après lu réception du dernier numéro de chaque volume ou de chaque année de publication J5@° Toutes correspondances, remises, réclamations doivent être adressées au rédacteur, CapRouge, Québec Agents du Naturaliste Montréal St : M J Hyacinthe : Godin, M le 92, rue St : Laurent Dr St Grermain etc., LE POTAGER ET LE PARTERRE A \emili'e a Flmprimerie de » - No Et 8, RUE LA MONTAGNE, BASSE-VILLE, No 8, Cliez les principaux I^ibi-air-es ^^^Sur réception du prix l'ouvrage sera envoyé par la malle feront la demande PÉPINIÈRE DE A à, ceux qui en DUPUIS VILLAGE DES AULXAIS Pommiers, hautes-tiges seillier> Gadelliers, et nains, Poiriei'8, Prunier.-^, Cerisiers, GroArbres d'ornement, &c &q de-^ meilleurs quaplus propres notre climat, des ^jrix capables lités, (les espèces les de défier toute compétition Pommiers de ans de $30 le cent greffe, A 40 cts le pied, $4 la douzaine DUPUIS, PÉPINIÉRISTE AIMEZ-VOUS LES FLEURS? Prenez de suite un abonnement au Guide du Fleuriste de Vick, Vick's Floral Guidk, dont le prix n'est que de 25 cts par année et qui part tous les trois mois rtre avec un luxe d'impression numéro de 132 pages Le numéro de janvier vient de pa- qu'il sei'ait difficile de surpasser Ce sur papier de choix, contient plus de 500 gravures des mieux exécutées de nos fleurs et végétaux les plus recommandables, avec des directions précitses pour leur culture, avec en outre une magnifiqtie planche coloriée représentant un superbe Pétunia double C'est certainement l'ouvrage le plus utile et le plus élégant dans ce genre dans le monde entier M James Vick, Rochester, N.-Y Adressez : in 8, Une inventions des des plus utiles et des plus étonnantes, par les ouvrages étonnants Attire maintenant l'attention universelle chaque jour clans la et sa sran.! valeur pratique de qu'il iH'Ut faire fUuulU' ordre, et Simple, durable et a bon murc/ié, sa durée e^^t pour la rie il est ai'^enienl terai en ! et de guût_, avec toute variété possible 1' ouvrages unis ne et bien mieux executes qu on mA.tiqiTe, fiiESQ^K cÉLÉuiTK UNI.lous les genres machine, autre toute av.'C ou main la peut le taire machine même, sans d'ornementH sont parfaitement exécutés avec la operateur tncaera bon Un découpure ni requérir aucune couture talon cmuplets, dari!^ un chau.ssun i'homme, avec le pied et le quarante paire- jrw Ves^pacede cinq dix mirmles ! et -ic vingt a Il tricotera jour 'J oute famille— particulièrement rie cultivateurs— devrait avoir On le trouvera auKsi TinciiTEi-'R DE BicKFoRD coudre, et mên>e plus profitable Chaque moulin est garanti en (inuonce parfait, et utile que le le moidui capable d'exécuter ce qu'on rkei.lemekt Le moulin de Biclcford est fà seule machine tricter par nous, 8ont des CYiiKDKiQUE Toutes les autres, non autorisées patentes, et nous den.andeinfractions claires et palpables contre nos personne munutacturant, rons ri