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SPECIES DES HYMÉNOPTÈRES D'EUROPE & D'ALGÉRIE enrichi de planches coloriées donnant, d'après nature, outre un ou plusieurs specimens bes insectes de chaque genre, de nombreux dessins au trait DES CARACTÈRES UTILES A L'iNTELLIGENCE DU TEXTE ; les Rédigé d'après les principales collections, mémoires les plus récents des auteurs elles communications des entomologistes spécialistes ED Membre ANDRE Lanréat de l'Institut des Sociétés entomologiques de France, Londres, Berlin, Stettin, Florence, etc des Sociộtộs franỗaises d'Entomologie et de Botanique Membre de la Sociộtộ l.-R zoologique-botanique de Vienne Membre correspondant de la Société des Sciences bistorlques et naturelles de Semur Membre correspondant de la Société d'Etudes scientifiques de Paris, de l'Association scientifique de la Gironde, Ingénieur des Arts et Manufactures, etc Ouvrage couronné par l'Académie des Sciences par la Société entomologique de France (prix Dollfus, 1832 1833) et par l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijonil888) Est quàdam prodire tenus, TOME par le 4j UATRI »: U si E Rév T -A MARSII.\LI, CHEZ l'auteuh, a BEA.UNE 1888 Tous droits réservés (côte-d'oii'; non datur ultra AVANT-PROPOS Ce n'est pas sans quelque orgueil que j'inaugure ici ce nouveau volume du Species des Hyménoptères, qui va traiter d'une des familles les plus difficiles et surtout les moins connues du grand ordre que nous étudions Déjà la monographie des Formicides a donné un lustre particulier l'œuvre ([ue j'ai entreprise; celle des n'est pas faite pour des Braconi- diminuer, et j'ai l'espoir qu'elle le sera accueillie avec joie par tous les savants désireux de voir progresser lu science Que l'éminent collaborateur qui a bien voulu rộpondre appel reỗoive ici par ma bouche les remerciements mon sincères de tous les travailleurs profonde expression de ma ; qu'il accepte aussi la gratitude personnelle pour avoir consenti écrire dans notre langue et donner au remarquable et consciennous permette enfin d'espérer que son aide pour quelque autre famille ne nous fera pas défaut dans l'avenir Species des Hijinénoptères son cieux travail Qu'il Ed ANDRÉ LES BRACONIDES par T.-A Membre MARSHALL de la Société cntomolotpquv de Londroi PRÉFACE L'ouvrage sur les Braconides de l'Europe et des pays limitrophes que j'oITre aux tintomologisles n'est qu'une sorte de supplément au travail dix fois plus sérieux qui devra un jour partre, comprenant dans son cadre les Ichneumons; l'un et l'autre formant une partie seulement du programme étendu que s'est proposé l'auteur du Species des Hyménoptères Or, pour écrire un siqiplément par avance, tandis que l'ouvrage d'origine reste dans la région des idées, il faut user d'une méthode particulière J'excéderais les limites dans lesquelles je dois me restreindre si je commenỗais par le commencement, en traỗant les premiers contours du tribus innombrables des sujet; la logique demande que mon succesmon devancier) je laisse seur (qui sera aussi en quelque sorte toutes les généralités qui seraient de son propre ressort non que je m'abstiens de donner ici tout au long les détails de l'anatomie externe des Ichneumons, et de charger les planclies de nombreuses ligures qui, dans la circonstance, seraient ou superflues ou déplacées Pour une bonne partie de C'est parce que je que je suis pénétré sois retenu par l'amour de de cette vérité, et l'oisiveté, cet appareil tégumentaire, je dois renvoyer le lecteur l'auteur idéal de l'histoire future, et depuis bien longtemps désirée, des véritables Ichneumons Puisse-t-il se présenter sans délai, tant dans l'intérêt de notre science, que pour me sauver du danger où je me trouve d'être accusé d'omissions Comme lorsqu'on cède quelque chose sur un point, ce n'est ordinairement que dans le but de gagner en proportion sur un autre, j'espốre, en renonỗant quelques superfluités, pouvoir consacrer en revanche un plus grand nombre de pages aux descriptions d'espèces, et davantage de planches leur représentation On remarquera peut-être une autre particularité qui distingue ce volume de ceux qui l'ont précédé c'est que Je passe sous silence ou que j'efileure légèrement certains sujets du plus haut intérêt pour le biologiste Mais l'histoire des Braconides \ été si peu étudiée jusqu'à présent, que leur vie évolutive et leurs mœurs, dans la plupart des cas, restent inconnues, ou du moins que nos renseignements sur ces phénomènes sont très rares et très incomplets Le parasitisme, qui travaille toujours dans l'ombre, ne se prête guère l'observation; chaque vie se cache dans une autre vie, et cet immense fourmillement d'ennemis perfides et redoutables qui rongent les entrailles d'autres insectes, ne peut se développer que ; dans les ténèbres Peu de naturalistes se sont engagés dans cette voie difficile; il leur eût fallu non seulement une patience toute épreuve, mais aussi avoir la chance de tomber dans leurs observations sur d'heureux accidents, et ceux-ci même les faire ntre et sont tout imprévus ; on ne peut faut les saisir sans se laisser sur- il prendre lorsqu'ils se présentent Pour étudier les pre- miers états des Braconides, on ne saurait donner un meilleur avis que de suivre les pas de Raizeburg, c'est dire de bien se rendre de tous compte d'abord des premiers états Ce conseil découragera peut- les autres insectes être bien des débutants, mais ici les recherches banales sont inutiles; elles se bornent l'élude toujours facile de avancer la ait larvaire, la seule et pourrait faire biologie générale, se dérobe l'observation demande, avec un et que son état du caractère l'insecte parfait, tandis portion de sa vie qui des capacités sé- travail acharné, rieuses et spéciales La courte ne; ils vie externe des Braconides est ont presque tous les mêmes fort monoto- habitudes; ne ils prennent aucune nourriture, sauf quelquefois le suc des fleurs; en dehors du puissant instinct de la génération, ils ne manifestent ni passion dans leur vie, ils se ni prédilection ; une fois confectionnent chacun une coque soyeuse, sans jamais exécuter d'autres constructions les milles passent leur temps flâner sur les plantes^ ; ou poursuivre les femelles, et celles-ci n'ont d'autre in- dustrie que celle qui consiste cherclier les victimes qui seront les plus propres recevoir leurs onifs Il résuite de ces attributs presque négatifs t[u'unelỵra- conologie ne peut présenter même la richesse de faits biologiques que l'histoire des abeilles, des guêpes et des fourmis, Hyménoptères plus civilisés, qui se sont attiré pendant des siècles les regards de tous les observateurs Si ce défaut de matériaux est regrettable, il rend au moins plus facile la tâche de résumer les mémoires que nous ont laissés les auteurs anciens, dont je crois n'avoir rien omis Pour combler bien des lacunes, j'ai trouvé aussi un utile secours dans les renseignements que m'ont communiqués un grand nombre de nos entomologistes actuels Je suis également redevable ces deux classes de collaborateurs; je me présente instruit de leur science, et je suis prêt reconntre que mon livre est beaucoup plus savant que son auteur Que tous ceux qui ont bien voulu m'ộclairer de leurs lumiốres reỗoivent l'expression de ma sincère reconnaissance : ici je regrette vivement de ne pas pouvoir citer leurs noms, mais je ne voudrais pas faire d'omissions, et la liste complète excéderait les limites d'une préface T.-A N'unton, Salisbury, le 2i décembre 1887 MARSHALL 3« GROUPE Les Parasites téréhrants 9° FAM.- BRACONID/E Les Braconiâle, ou Ichneumonos adscili, de la Faune euro- péenne, peuvent se diviser en vingt-cinq tribus bien différentes entre elles, naais ayant en les distinguent des commun les caractères suivants qui Ichneumonidiv Annelels, ou articles et des antennes, réunis, paraissant former un tout unique (PI I, fuj.'i) Ailes antérieures munies d'une seule nervure récurrente Cellule costale des ailes postérieures bcai^coup plus longue que la brachiale Deuxième suture de l'abdomen en dessus superficielle ou nulle, les segments 2-3 étant articulés pat' juxlapositio7i sans imbrication, peu mobiles ; lâches et très flexibles seulement chez Souvent il en est de même des segments premiers sont soudés ensemble On les Aphidiides 1-2, et alors les trois appréciera plus justement ces caractères quand nous serons entres dans les détails concernant les diverses parties du corps U1 — CARACTÈRES GÉNÉRAUX — Ensemble du corps.— Conservant toujours une grande analogie avec les Ichneunions, les Braconides olïrent plus de mo« HHACON-IDES 1-' dificalions dans leur aspect général et ; quelques-unes de ces mo- primi- difications s'éloignent assez des caractères de la famille Dans tive la plupart des cas, les pattes et les au fur et corps est plus ou moins allongé, antennes prenant un développement plus grand mesure de son extension Souvent aussi la forme est môme trapue, le presque arrondie, mais semble ont toujours peu près Les téguments chilincu.x peuvent ou rarement velus, rugueux, couleurs sont et le striés, coriaces ponctués, glabres ou luisants diversifiée par des taches empruntées aux l^uelcjucs espèces sont légèrement bron- mais aucune ne possède un éclat métallique Je mentionné le comme cela a lieu chez plusieurs Ichneumons Les espèces septentrionales sont soit dans le pas n'ai blanc, qui tient toujours du jaune, et ne se montre jamais en taches nettement tranchées fréquemment Leurs trois teintes peut constituer la coloration fon- ou moins deux autres couleurs, zées, thorax pris en- longueur que l'abdomen être lis.sesoti noir, le rouge et le jaune, diversement i^tianccs, chacune de ces cière, plus la tète et lỵ même la noires L'abdomen est milieu, soit en entier plus le souvent rouge ou jaunâtre, La tète et le thora.x peuvent aussi être plus ou moins de couleur claire, mais pdtr être entiè- rement d'un rouge vif, les Draconides ont besoin du soleil méri- dional Les espèces fauves sans taches sont assez nombreu.ses scutellum n'est jamais blanc; plus souvent, le tes il a la il est quelquefois rougeàtre, même nuance que mesonotum Les le Le mais pat- ne sont pas souvent noires en entier, mais ordinairement rou- geâtres au moins en partie et parfois annclées de jaunâtre Les antennes sont rarement tricolore?, souvent bicolores, très exceptionnellement annelées de blanc taille et la l'on se A l'instar d'autres insectes, la coloration des Braconides s'accentuent mesure que rapproche davantage de loquateur ; dans les pays inter- tropicaux, leurs ailes prennent une teinte de plus en plus foncée, parfois elles oITrent des bandes jaunes ou sont mélangées de rouge et de noir Les plus gros Draconides n'ont pas Ichneumons ; le même aspect que leur allure est plus lenle, leur vol plus faible, et se tiennent de préférence dans les lieux les ils ombragés Ces caractè- res joints ù la ncrvulation simpliTiée qu'on observe dans les ailes (PLANCHE XY) PLANCHE XV Microgastérides Acœlius subfascialus,HdLl.,cf Aile antérieure de Premiers segments de pour montrer Dirrhope rufa, la larve la léte, la Foerst (d'après Foersler) d'Apanleles ruficrus, Hal très grossis bouche et les points oculaires (d'après Gou- reau) 3a Grandeur naturelle de la 3b La bouche Nid contenant même larve et la tèle, très grossies les coques d'Apanleles congeslus, Nées, (^ramlcur na- turelle) Coques d'Apanleles rubripes, Hal et restes de la chenille d'où sont sorties les larves Apanteles albipennis, Nées, Ç Coques d'Apan/eZespopu/aris, Hal Nid contenant les coques d'Apanleles pallidipes, Reinhard (grandeur nalarelle) Apanteles formosiis, Wcsm J 9a Coque d'A.^ormosus, élevée sur un long pédicule Species des Hymen d'Europe TA Marskil.é! PI uii.:h:Un,.i a MICROGASTÉRIDES XV (PLANCHE XYI) PLANCHE XVI Microgastérides Microplitis Spinola;, Necs, Ç la Sa coque Coques de Microplitis oceUnl.v, BjucIic Coque de Microplitis mediana, Ruihe Coque de Microplitis tuberculifera, Wesm Gâteau alvéariformc des coques de Micrognster flavipcs, Microgaster marginatus, Nces, a" Microgaster abdominalis, Nées, a*- Microgaster nobilis, Reinhard liai StecHs des Hymen d'Europe TA Marshall, dil /;.-: _ MICROGASTÉRIDES AitiMe.Beiune (PLANCHE XVll) PLANCHE XVII Microgastérides, Agathidides Elasmosoma Agathis itmbellatarum, Necs, J Cremnops desertor, L., ? i Difophrijs cxsus, Klufj,