Nouvel Atlas de poche des Champignons comestibles et Vénéneux T1, Dumé 1911-1912

Bibliothèque de poche du Naturaliste — III NOUVEL ATLAS DE POCHE DES CHAMPIGNONS Comestibles et Vénéneux LES PLUS RÉPANDUS SLIVI DE M)IIO.\S (iÉ.\HK\LKS LElll V.lLElfli CL\SSIII(;\T1()\, 1LI1IE.\T\IRE, SLIl LES CO^Il'OSITION l'IIÊr\l{\T10.\ CI1\MI'1( \0.\S, CIIIMIOLE, CLLIMIIIE, CL'LTLIIE, etc 64 planches coloriées représentant 66 espèces avec texte Par Paul Membre DUMÉE des Sociétés botani(iue et inycolocjiijue de France PEINTURES PAR A BESSIN TROISIÈME ÉDITION 7r.,r; PARIS LIBRAIRIE DES SCIENCES NATURELLES Paul Klincl^siecl^ LÉON LHOMME, 3, successeur RUE CORNEILLE, I912 Tous droits de rcjit'odiu'fion et de traduction l'ilserues punr tmis pays d t ly 1^ V PRÉFACE Lorsqu'il y a quelques années nous avons fait partre première édition de notre Petit Atlas des Champignons comestibles et vénéneux, nous prévoyions la quHl répondait un réel besoin Malgré ses imperfecvolume s'est propagé sans bruit ni ré- tions, notre petit dame, et deux éditions en ont consacré Il fallut en prévoir une troisième ; le succès celle-ci pouvait, aux planches, être mise sur pied en quelques mois Mais cela ne nous suffisait plus, nous voulions faire mieux et donner notre avec quelques retouches au texte et volume un plus grand développement Instruit par V expérience, nous avons de longue main préparé une transformation complète du « Petit Atlas » de 1895, en doublant presque augmentant son ble-t-il texte Aussi le le nombre des figures et en Nouvel Atlas ne ressem- en rien V ancien Estimant qu'on ne saurait jamais apporter assez de soins un recherchent les taire, et le servir de guide ceux qui champignons au point de vue alimen- livre destiné que beaucoup de personnes se contentent {à plus souvent, de ne regarder que les tort), images, nous VI avons voulu que pante celles-ci fussent (Tune sincérité frap- se rapprochent de la vérité absolue autant qu'on et y peut arriver Il nous a fallu pour tement dévoué et et M Bessin de grand mérite d'un éditeur complèconcours d'un artiste cela V appui compétent, le a bien voulu se charger de demandé plusieurs années de soins semble, au premier abord, très simple de ce travail qui lui a assidus Il un champignon; eh bien, cela est une erreur, champignons sont des organismes essentiellement dessiner car les fugaces et inconstants ; il est quelquefois très difficile de se procurer des échantillons typiques différents états de puisque, certaines années, développement, les champi- gnons sont rares, et les docu?nenfs pris doivent attendre une saison plus favorable pour être complétés Enfin, grâce la patience de notre dessinateur, nous avons pu mener bien la partie la Nous avons pu lui plus procurer, difficile en bon de notre tâche état, toutes les espèces qui figurent dans notre livre Toutes ont été peintes d'après nature; tous les été ancdysés, contrôlés, retouchés, dessins originaux ont pour les amener un état voisin de la perfection De plus, nos champignons ont le milieu où que possible, dans volontiers, ce qui, été représentés, ils autant se plaisent le plus nous en sommes persuadé, ne déplaira pas nos lecteurs Il ne faudrait pas croire qu'après ce travail, déjà si laborieux, tout soit fini Cest partir de ce jnoment qu'' intervient V éditeur qui veut faire reproduire ces pein- VII turcs dans loiUc leur exactitude Que de démarches, que un résultat satis- dressais infructueux, aidant d'arriver été mêlé quelque peu ces préliminaires pour pouvoir apprécier son dévouement On se figure généralement qu'un éditeur n'a qu^à faisant! Il faut avoir recevoir de son auteur une grande erreur, dhm le manuscrit reproduire Von peut et dire cjue le c^est : dhm succès images, dépend, en grande partie, du soin que prend, son éditeur de lui donner sa livre, et forme si surtout livre définitive Pour nous, nous sommes intimement persuadé que noire Nouvel Atlas des Champignons comes- tibles et vénéneux a quelque succès, surtout ses magnifiques planches qui n'' il le devra eussent pas été indignes d'un cadre plus grand, ce qui en eût privé de nombreux amateurs Meaiix, avril lOOr) Paul DUMEE PREFACE DE LA En ỵïioins 2' EDITION de quatre ans plusieurs milliers cVexem- plaires de notre Nouvel Atlas o?7t été enlevés, sans compter plusieurs tirages des planches faits pour divers pays étrangers Cela nous encourage publier une série II qui partra dans environ deux ans, et avec des planches non moins réussies que celles de la première Dans au texte la présente édition ; il a été fait quelques additions on y trouvera aussi un intéressant chapitre sur Traitement des empoisonnements par les champignons, dû M le docteur F GUÉGUEN le que nous recommandons Vattentioïi de nos lecteurs Paris, juillet J909 L'Auteur r^uv/ Comment nos planches YORK ?,otanical ' RDEN ont été reproduites Il y a peu de nos lecteurs qui n'aient entendu parler de procédés de reproduction, de photogravure, du système des trois couleurs, mais ce sont des idées encore bien confuses dans le public Jadis, on ne pouvait obtenir des planches en couleur qu'en les coloriant au pinceau, la main, avec plus ou moins d'art et d'exactitude : c'était long et coûteux époque que datent les ouvrages deux l'un pour l'édition avec planches noires, l'autre C'est de cette prix, pour l'édition avec planches coloriées Le besoin d'obtenir des images en couleur bon compte, surtout des gravures de mode, amena la créadu coloriage au patron Ce procédé consiste dé- tion couper autant de plaques en métal très mince qu'il y a de couleurs dans le sujet, et appliquer celles-ci avec une brosse-pinceau sur les parties laissées jour sur l'épreuve en noir C'est expéditif et relativement économique, mais ne permet aucun modelé, moins de de coûteuses retouches au pinceau Puis vint la Chromolithographie Un artiste appelé faire chromiste décompose par l'œil le sujet destiné être imprimé en couleurs^ et redessine chacune d'elles sur une pierre préparée cet effet; autant de nuances, autant de pierres; il en faut quinze, vingt et au delà, et fatalement l'artiste, suivant sa manière de comprendre les couleurs et le nombre de tirages affectés une reproduction, s'écarte souvent de l'original en l'interprétant sa manière La Photogravure vint (ensuite, qui consiste reproim objet par la photographie, décalquer cette duire dernière sur une plaque de métal bien plane, l'y fixer par des bains acide successifs, en isolé dessin avoir le par une matière résistant après l'action de l'acide et obtenir des reliefs Ce procédé mécanique, rapide et très économique, ne tarda pas faire dispartre la gravure sur bois et permettre de joindre des illustrations des livres et des journaux auxquels la lente et coûteuse gravure sur bois n'était pas accessible Mais on n'était encore qu'au simple trait, c'est-à-dire au noir sur blanc Les demi-teintes que la lithographie et la gravure sur bois pouvaient rendre admirablement, point encore permises la Zincogravure, n'étaient appelée ainsi parce que le zinc est ment employé pour ce procédé La Similigravure apparut son le métal générale- tour Au moyen d'une trame très fine placée dans l'appareil photographique entre l'objectif et la plaque sensible, de faỗon laisser sur celle-ci les traces de la trame, on parvient XI obtenir ces gradations ou demi-tcintos indiquées par un quadrillt' qui brise le trait, enlève la netteté du dessin, mais permet du tion d'utiliser dessinateur similigravure une photographie sans intervenLa préparation des clichés en demande beaucoup pour ceux au trait, aussi blement plus cỏteuse « chromolitho » triomphe encore survient une application d'un procédé déjà connu dans Jusqu'ici la alors plus de soins que la similigravure est-elle sensi- ; le grain de résine Une fine de étalée résine sur le métal, puis chauffée pour poudre la rendre adhérente donne, après traitement par les acides, un relief analogue au trait; cette opération, plu- d'autres genres de gravure : sieurs fois répétée avec des grains de résine agglomérés donne facilement des gradations successives depuis l'a plat jusqu'aux nuances les plus fines, et permet de combiner un trait non brisé, comme c'est fins le ci, ou desserrés, cas en similigravure, avec les demi-teintes de celles- mais non la Le grain de reproduction directe de la photographie résine ne tarda pas ờtre appliquộ aux couleurs d'une faỗon analogue ce qui se pratique en chromolithographie C'est encore un chromiste qui, avec ses yeux, décompose le sujet en autant de couleurs qu'il veut ou doit en employer Seulement ó, en « litho », il faut une pierre pour chaque ton, plusieurs peuvent être obtenus sur une même plaque de zinc Il y a donc une réelle économie, surtout au tirage, et la possibilité de produire avec une rapidité infiniment plus grande Le grand inconvénient de la chromo zincogravure est XII de faire dộpendre le rộsultat de la faỗon dont le chromiste comprend, voit les couleurs On chercha donc faire de la chromosimiligravure en décomposant les couleurs photomécaniquement Ceci est plus compliqué expliquer simplement Il suffira nos lecteurs de savoir que par une dispo- dans l'appareil photographique renfermant déjà une trame, on arrive isoler chacune des trois couleurs sition : jaune, rouge et bleu, qui théoriquement représentent toutes les couleurs, les autres étant leurs dérivées, et le blanc et le noir leur négation Cette opération du triage photomécanique des counon moins que les suivantes qui doi- leurs est délicate, vent, par la superposition de ces trois couleurs, rendre l'image complète avec toutes ses nuances Certaines couleurs ne peuvent pas être obtenues en même temps que d'autres du même groupe, par exemple le bleu de cobalt ensemble avec Mais, comme il y a, le bleu de Prusse au point de vue exactitude, un immense avantage pouvoir se passer du chromiste et que la Trichromie, nom donné ce procédé, donne en en chromolitho, en exige souvent douze, quinze et au delà, tous les photograveurs en ont essayé et subi de grosses pertes, car si tout cela parait simple en théorie, il en est tout autrement dans la pra- trois tirages, ce qui, tique, et les difficultés sont nombreuses Lorsqu'il a fallu prévoir la réimpression Atlas Dumée, séduisit Il fut cette donc trichromie résolu, il tant du Petit vantée nous y a de cela cinq ans, de — 159 — (Merulius lacrymans) est un fléau pour les bois de construction employés dans les endroits humides, tels que sous-sols, caves, écuries, etc Hydnées Les Hydnées n'ont ni lames rayonnantes comme les Agaricinées, ni tubes comme les Polyporées, mais bien des dents en pointes rondes ou aplaties, non soudées entre elles et sur lesquelles se trouvent les spores Le genre Hydnum est le plus important au point de vue alimentaire Les Hydnes (Hydnum) sont des champignons charnus ou coriaces, munis d'un pied central ou non, quel- même sans pied La partie qui porte les spores en forme de pointes ou de lames isolées Voir planche et page 52 quefois est Auriculariées Les Auriculariées ont leurs spores disposées sur une non lamellaire, poreuse ou surface lisse ou ridée, mais garnie de pointes Nous donnons les caractères du genre Craterellus dont nous décrivons une espèce Voir planche et page 54 Les Craterelles (Craterellus) sont des champignons peu charnus, en forme de cornet ou de trompette, et ayant une grande analogie avec les chanterelles n'offrant toutefois pas comme ces dernières des côtes ou bourrelets saillants, mais simplement des rides sinueuses sur lesquelles se trouvent les spores Le chapeau se prolonge insensiblement en pied — 160 — Clavariées Dans les Clavariées, les spores, au lieu de se trouver sur une partie déterminée du champignon, occupent toute la surface de ce dernier, sauf le pied lorsqu'il en existe un Les deux genres les plus importants sont Les Clavaires (Clavaria) Ce sont des champignons charnus, réceptacle vertical, arrondi, simple ou : rameux et généralement fragiles Toutes les Clavaires sont comestibles Voir planche et page 53 Les Sparassis (Sparassis) ont beaucoup d'analogie les Clavaires Ce sont des champignons charnus, avec les rameaux sont non arrondis comme dans les Clavaires Ce sont des champignons assez rares ayant quelque peu l'aspect fragiles, très rameux et dont et aplatis et d'une éponge Trémellacées Les Trémellacées sont des champignons mous, gélatineux, un peu transparents, de formes variables, et de susceptibles de se racornir par la sécheresse, puis reprendre par l'humidité leur forme première L'hyménium recouvre la surface du champignon Ces champignons vivent sur le bois pourri Qastéromycètes Les Gastéromycètes, avons-nous dit, ont des spores analogues celles des Hyménomycètes, mais ils s'en — ICI — distinguent en ce que, dans les Gastéromycètes, elles se trouvent réparties l'intérieur du réceptacle, tandis que dans les Hyménomycètes les spores se trouvent toujours l'extérieur, ou en communication libre avec l'extérieur Cette famille comprend de nombreux genres, mais nous parlerons seulement du genre Lycoperdon Partie Sporifére f hyménium) — Lycoperdon (Gastéromycète) coupé en travers pour montrer que les spores se localisent l'intérieur du cham- Fig pignon Les Lycoperdons (Lycoperdon) sont des champignons charnus, plus ou moins sphériques, qui poussent sur la terre ou le bois; ils sont lisses ou plus ou moins rugueux leur surface et généralement blancs ou de couleur claire Le pied se continue avec le réceptacle dont il se distingue difficilement l'extérieur La partie qui renferme les spores occupe la presque totalité inté- du champignon, qui s'ouvre sa partie supérieure leur donner issue lorsqu'elles sont mûres (fig 3) pour rieure Voir planches et pages 55 et 56 — 162 Discomycètes Les Discomycètes, comme l'indique leur nom, sont des champignons en forme de disque cela est vrai pour les Pezizes et les Morilles (dont les alvéoles réunies for; ment comme une Fig — comme colonie de disques irréguliers, soudés Morille coupée par le travers^ pour montrer les alvéoles des sortes de petites capsules^ dont une très grossie renferme les thèques et les paraphyses son intérieur ensemble), mais cesse de l'être pour les Helvelles qui ont un réceptacle irrégulièrement contourné, tourmenté Il est cependant de toute évidence que ces champignons doivent rester parmi les Discomycètes Ceci dit, nous ajouterons que les Discomycètes sont des champignons de consistance généralement charnue, très rarement coriace, dont l'hyménium CHAMPIGNONS est extérieur et — — 163 formé d^asques (ou thèques) renfermant les spores, séparés ou non par des paraphyses (Nous avons donné plus haut la signification de ces trois mots) (Fig et 5.) Nous citerons entre autres genres : Les Helvelles (Helvella) dont le réceptacle est charnu, mince, diversement contourné, découpé, et Fig Coupe d'une Pezize montrant son intérieur l'hyménium, Thèque très grossie, montrant forme de thèques entremê- son intérieur huit spores et de chaque côté des para- lées de paraphyses physes dont sont couverts leur partie supérieure par Les Helvelles ont généralement un pied l'hyménium assez long, souvent rempli de nombreuses cavités les lobes Voir planches et pages 62 et 63 Les Gyromitres (G^Tomitra), qui sont intermédiaires entre les Helvelles et les Morilles, sont des gnons pied plutôt court et champichapeau charnu arrondi, — 164 formé de côtes plus ou moins contournées, rappelant assez bien les circonvolutions du cerveau Les Gvromitres sont comestibles l'instar des Helmais comme ils sont assez rares, velles et des Morilles, nous n'en avons pas figuré Les Morilles (Morchella) sont des champignons si connus et si appréciés que l'on pourrait se dispenser d'en parler Disons simplement que les Morilles se composent de deux parties bien distinctes le réceptacle ou chapeau formé par la réunion de petites cupules ou alvéoles plus : ou moins grandes et plus ou moins régulièrement disposées C'est dans l'intérieur de ces alvéoles que se trouvent le les spores (Fig 4); le chapeau est creux ainsi pied Les Morilles sont des champignons de prin- que temps; toutes sont comestibles et fort recherchées Voir planches et pages 59 61 Les Pezizes (Peziza) forment une grande sous-famille, qui renferme un nombre considérable d'espèces réparties en de nombreux genres Ce sont pour la plupart des champignons charnus, fragiles, ayant plus ou moins la forme d'une coupe (Fig 5.) Les Pezizes poussent sur la terre, ou sur le bois en décomposition, les On en trouve souvent aux du charbon ou du feu On peut consommer sans inconvénient toutes les Pezizes, mais comme ce sont généralement des champignons d'assez petite dimension, on n'en mange que feuilles pourrissantes, etc endroits où l'on fait quelques grandes espèces Les Pezizes ont des couleurs souvent très vives; la couleur rouge avec toute sa gamme est très répandue, mais on en trouve également des jaunes, vertes, lilacées, etc.; la coulem* brune est — — 165 On peut dire que, dans les Peziles du spectre sont représentées toutes couleurs zes, également fréquente Tubéracées Nous terminerons cette longue énumération par quelques mots sur une petite famille qui renferme les champignons les plus chers et les plus estimés, les truffes Les Tubéracées comprennent des champignons qui se développent sous terre Ils sont globuleux, irréguliers, bosselés, charnus, coriaces, et non susceptibles de s'ou- au dehors, d'une faỗon quelconque, pour laisser sortir les spores; ces derniốres sont renfermées dans des thèques réparties dans la masse du champignon Les Tubéracées renferment un assez grand nombre de genres, mais nous ne parlerons que du genre Tuber qui vrir intéresse plus particulièrement nos lecteurs Les Truffes (Tuber) renferment plusieurs espèces d'un commerce important; la plus estimée est celle du Périgord (Tuber melanosporum) que nous avons décrite page 64 et figurée côté qui, toutes, font l'objet Dans toutes les espèces du genre Tuber, les spores sont épineuses En histoire naturelle les l'état civil des sujets dont quelques-unes noms latins précisent mieux dénominations populaires, s'appliquent parfois en même que les temps des espèces toutes différentes Nous avons néanmoins indiqué des noms populaires, mais comme tous les champignons n'en ont point, il est préférable d'en retenir le nom cisé qui n'en dit latin plutôt pas davantage qu'un et n'est nom latin fran- pas du franỗais r,r, SOCIẫTẫ IVIYCOLOGIOUE DE FRANCE Depuis 1885 les mycologues de France se sont constitués en une Société^ qui a pris le nom de « Société mycologique de France » Ainsi que Findique son nom, la Société s'occupe exclusivement de Fétude des champignons La Société, qui comptait son début cent trente membres, et actuellement environ quatre cents, est en pleine prospérité et a trouvé même hors France de nombreux membres, recrutés dans toutes les professions Elle tient ses séances tous les premiers jeudis de chaque mois, 84, rue de Grenelle, en F Hôtel de la Société d'horticulture, Paris Il y a, chaque séance, exposition des champignons apportés par les membres présents ou envoyés par ceux qui ne peuvent y assister Ces champignons sont déterminés par une commission spéciale Tous les ans la Société tient une session extraordinaire un point quelconque du territoire Cette session comporte des excursions, et surtout des expositions de champignons, qui sont fort goûtées du public sur La Société publie en outre un Bulletin contenant, en dehors des comptes rendus des séances, des articles originaux de ses membres, souvent avec planches, et une analyse des publications nouvelles relatives aux champignons La cotisation annuelle (10 francs) donne droit au Bulletin Pour se faire admettre, il faut en faire la Pi'ésident et être présenté par demande au deux membres Les demandes de renseignements doivent être adressées au Secrétaire général de la Société mycologique de France, 84, rue de Grenelle, Paris — 167 TABLE ALrHABÉTIQUE des noms ou franỗais latins, dộcrites Uitalique dộsigne les les vulgaires ou des espèces figurées, citées noms latins, l'égyptienne grandes divisions Page ou Planche 147 Agaricinées Agaric atténué — tue-mouches 149 142 Amadou 82 138 122 95 139 118 96 95 118 Amadouvier Amanita Cœsarea, \, 118 — — citrina muscaria —- ovoidea — — — — '., 96 panûierina phalloïdes ruhescens vaginata — cerna Amanite citrine 95 — des Césars — panthère — — — phallọde printanière 118 rougêtre vagmee Argouane 30 — de prairie couleur Armillaire miel Armillaria mellea Auriculariées Barbe de chêne — de vache Bérigoule Bise vraie 119 119 de 11 11 14; 159 53 52 30 31 Bolet blême 1.68 — l'a- Page ou rianchc Champifỵnon des prés — du fumier — 39 39 45 polonais Chanterelle comestible orangée Charbonnier Chavane 25 Chênier Chevalier Chevrette 18 ('lavaire 15 23 121 améthyste var Collyhia fusipes, 18 oedematopus Collybie pied en fuseau 18, 120 23 32 23, — Couamelle Coucoumelle Couleuvrée 9 Coprin chevelu — ovale Coprinus atramentarius — — belle 121 121 Corne d'abondance — coralloïde 121 — dorée Cortinaire violet Cortinarius violaceus 53, 53, 121 53 jaunõtre jaune Claỗaria amethystina aurea — — — — botrytis — — — * 53, , cinerea 53, coralloides flava formosa jusiformis Clavariées Clitocyhe geotropa laccata 53, 147, nebularis 19,'^^, odora Clytocybe géotrope — laqué — nébuleux 19, — odorant • , Clitopile orcellé Clitopilus orcella — 36, prunulus Collyhia fusipes 18, 121 121 53 121 121 53 121 121 121 121 121 121 160 119 20 119 119 119 20 119 119 36 36 121 119 Craterelle dance comatus ovatus cendrée élégante en grappe fusiforme 119 Columelle — — — — — — — l'ianclie 1111 corne d'abon54 , 43 43 139 43 43 54 37 37 121 Craierellus cornucopioides 121, 122 143, 144, 162 25 139 119 96 35 119 35 139 52 54, Daurade Discomycétes Eauburon Encrier Entoloma clypeatum 35, — — lividum sinuatum 35 , Entolome en bouclier 35, livide — Ergot de seigle Erinace Fausse golmotte — Oronge 139 50 34 51 Faux cèpe — — Jazeran Mousseron Fistulina hepatica Fistuline Foie de hépatique bœuf Gastéromycétes 143,144, Gendarme Gingoule noir 2, 51 51 160 44 30 100 Pago Page ou Planche GirondelJe Glu de chêne 23 51 Golmotte Goutte d'encre 138 Grisette — 63, 121 121 121 62 121 62 Helvella crispa 120 23 46 lacunosa Helvelle crépue lacuneuse Hydne sinué 63, — Hydnées 147, Hydnum imbricatum.i21, repandum rufescens 52, Hygrophore blanc 52 159 122 122 122 de neige — 120 blanc d'ivoire — pudique — virginal - taché — niveus olivaceo-alhus — — pudoriniis ỗirgineus Hymộnomycộtes 143, Hypholoma fasciculare rij-pholome fascicule Jaunet Jaunette Jazeran 120 120 120 120 120 120 147 42 42 délicieux piperatus 24, 25 sanguifluus torminosus volemus 26 Langue de bœuf Lathyron Lepiota erminea — — — — excoriata pudica rhacodes Lépiote — — — — 119 10 9, procera écorchée élevée erminée pudique 10 raboteuse Lycoperdon cœlatvm — — gemmatum giganteum 55 Mainotte Marasme faux - Marasmius Mous.se 34 oreades 34 — scorodonius ron 120 21 35 23 Lactaire aux tranchées 120 27, — — — — 24 deliciosus 21 Hygrophorus eburneus — — 120 o 11 V a c é blanc — — — Lactarius controversus Gros pied 45, Gyrole — rouge Gyromiira esculenta Gyromitre comestible Grisotte — — mi Plauclic Lactaire orangé 26 — poivré 25 Meunier Mitre d'évêque Morchella conica — 60 — esculenta — esculenta, — var rotunda 59 esculenta, var — hortensis 27 120 elata vulgaris 170 Page ou Planehe MorcJiella semi-libera, 61 , 141 59 60 60 59 59 59 122, Morille comestible — — — — — conique élevée ^rise jaune ronde — semi-libre 61 61 Morillon Morton Mousseron — — — — — — 27 36 34 12, d'automne , de Dieppe de la Saint- 34 Georges 12, 119 34 35 34 godaille gris pied dur Mouton zone 27 Mujolo Nouret Oignon de loup Oreille de chardon — — — de chat de chat blanche de Judas Oronge blanche — ciguë blanche — vineuse — vraie 1, 75, 103, 118 Ounégal Palombette Palomet Paturon blanc 31 31 Paxille enroulé Paxillus involutus Perfide Peziza acetabulum 57, venosa 58, 121, Pezize en coupe Pezize veinée 58, — 29 50 30 58 63 62 118 40 38 38 35 122 122 57 121 — — 171 Page ou Planche Pratelle — de Jachères 40, jaunissante Psalliotes Rabasse Raffouet Ragoule Ringoule Rosé Roumanet Roussette Roussile Rouzillon Russula alutacea — — — — 12\) delica 120 emetica 22 33 33 120 33 jellea faetens virescens 31, cyanoxanthe 32, délicate émétique 120 120 22 33 31, 120 fétide vert-de-gfis 11 Souquarel 122 47 121 Sparassis crispa Temoulo Terfez du Lion Terfezia Leonis Tête de Méduse — de nègre Toute blanche Trémellacées 147, Tricholoma albellum 12, — — — — — 28 46 24 121 cyanoxantha 32, Russule chicotin — 41 155 155 64 27 30 30 40 Psalliota — — — — — — 120 argyraceum équestre gambosuin Ceorgii 12, murinaceum 121 11 44 10 160 119 119 15 12 122 119 — Page Page ou Planche ou Planche Verdette 31 Verpa digitaliformis 122 56 55 56 Vesse-loup ciselée — gigantesque Vesse-loup perlée — 172 Viau Yideau 26 Volvaria gloiocephala — speciosa 35 95 95 TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES v Préface Gomment nos planches ont été reproduites PARTIE ix I Explication des planches PARTIE II 66 Généralités Chapitre I — Qu'est-ce qu'un champignon? Notions générales sur les champignons — II — III — — IV V — Du rôle des — Distribution — VI — Comment traiter lés empoisonnements par — VII — Comment — se forment champignons Organisation et développement Composition chimique, coloration et odeur des champignons champignons dans géographique des la nature 71 76 79 champi- gnons — 68 les les champignons Des champignons au point de vue alimentaire — Vente des champignons 91 94 103 — Chapitre VIII — — IX — — — X XI — — 173 — Récolte et préparation culinaire des cham— Conservation pignons Emploi des champignons dans l'industrie et la médecine Culture des champignons Classification des champignons La Sociộtộ mycologique de France Table alphabộtique des noms latins^ franỗais ou vulgaires des espèces figurées^ décrites ou citées Table générale NANCY, IMPRIMERIE BERUER-LEVRAULT 123 138 139 142 166 167 172 ... décalquer cette duire dernière sur une plaque de métal bien plane, l'y fixer par des bains acide successifs, en isolé dessin avoir le par une matière résistant après l'action de l'acide et obtenir des. .. procédé mécanique, rapide et très économique, ne tarda pas faire dispartre la gravure sur bois et permettre de joindre des illustrations des livres et des journaux auxquels la lente et coûteuse gravure... (Voir 39 41), en ce que ces dernières ont des feuillets roses puis bruns, et que, de plus, elles volve La plupart des manquent de accidents mortels causés par des champignons dont parlent les