Le procédé de collecte des données

Một phần của tài liệu (Luận văn thạc sĩ) l’enseignement apprentissage du vocabulaire au lycée curcus de trois ans le cas des lycées à hai duong diplôme master en science du langage (Trang 65 - 118)

Le procédé de distribution des questions s’est passée à la fin du mois de mai 2010.

C’est la fin de l’année scolaire 2009-2010, que les élèves viennent d’achever leur programme d’ộtudes. Ils ont alors une vue globale sur leur apprentissage du franỗais en gộnộral et du vocabulaire franỗais en particulier. C’est aussi le cas des enseignants. Ils pourraient tirer des conclusions pertinentes sur l’aspect positif et négatif du programme d’enseignement du franỗais.

9. Le procédé d’analyse des résultats

Après la collecte des donées, les résultats ont été recencés. Nous allons utiliser l’analyse quantitative de fiches de questionnaires pour les élèves. Chaque réponse de la stratégie d’apprentissage est caculée en pourcentage. Pour les résultats des réponses des enseignants à l’entretien, ils vont ờtre listộs et ộvaluộs d’une faỗon qualitative selon leur fréquence d’apparition.

10. Conclusion partielle

Ce chapitre présente notre étude de cas. Il comprend des informations sur les manuels, le vocabulaire, le public, les techniques d'enquête. Les procédés de collecte et d’analyse des données sont décrits en détail avec les étapes sucessives. Dans le chapitre suivant, nous allons présenter les résultats de l’enquête et les propositions méthodologiques qui en découlent.

Chapitre 3 : RÉSULTATS OBTENUS ET PROPOSITIONS PÉDAGOGIQUES Nous consacrons le troisième chapitre de notre mémoire au travail de terrain avec une analyse des enquêtes menées auprès des enseignants et des élèves en classes FLE à Hai Duong. Cette partie nous sera donc la plus importante par grâce aux résultats de l'enquête et nos propositions pédagogiques.

1. Analyse et interprétation des résultats

Après la collecte des données, les résultats des questionnaires ont été recensés.

Chaque réponse de la stratégie d’apprentissage est caculée en pourcentage. Quant aux résultats des réponses des enseignants, ils sont listés et évalués selon leur fréquence d’utilisation.

1.1.Stratégies mnémoniques

Comme ce qui figure dans Tableau 1 ci-dessous, la plupart des élèves apprennent souvent les mots nouveaux en les révisant plusieurs fois. Comme ils ont une imagination fertile à cet âge, beaucoup d’élèves aiment faire une image mentale du sens du mot. Plus d’un tiers attachent le mot à une expérience personnelle. 62.5% des lycéens ne font jamais des gestes en apprenant le mot ou ni de dessin pour favoriser la mémorisation.

Tableau 1 : Stratégies mnémoniques Fréquence d’utilisation

Estimations jamais parfois souvent

A1

le classer en fréquence d’utilisation (souvent, parfois, jamais...)

47.5% 40% 12.5% 0%

A2 Le classer en groupe de

mots pour apprendre 47.5% 47.5% 5% 16%

A3 Faire une image mentale

du sens du mot 20% 37.5% 42.5% 31%

A4 Réviser plusieurs fois 5% 37.5% 57.5% 15%

A5 Faire des gestes en

apprenant le mot. 62.5% 25% 12.5% 13%

A6 Le dessiner pour faciliter la

mémorisation 62.5% 25% 12.5% 7%

A7 Faire une image mentale

de la forme du mot 47.5% 37.5% 15% 8%

A8 Attacher le mot à une

expérience personnelle 25% 42.5% 32.5% 5%

Presque la motié ne classe pas les mots en fonction de fréquence d’utilisation (souvent, parfois, jamais...)(A1) ni en groupe des mots (A2) pour apprendre des mots.

Plus des 40% des lyéens font des images mentales du sens des mots nouveaux (A3) et ils apprécient la plus cette stratégie d’apprentissage parmi les stratégies mnémoniques.

La plupart révisent plusieurs fois les mots (A4) contre 12.5% de ceux qui “font des gestes en apprenant le mot” (A5) et “dessinent pour faciliter la mémorisation (A6) pour acquérir les sens des mots nouveaux.

Peu d’élèves ont l’habitude de faire une image mentale de la forme du mot (A7) Un tiers attache fréquemment le mot à une expérience personnelle afin d’apprendre les mots (A8).

Ils jugent bonnes à la fois la classification, la révision plusieurs fois et l’attachement du mot à une expérience personnelle dans l’apprentissage du vocabulaire.

1.2. Stratégies cognitives

Tableau 2 : Stratégies cognitives

La fréquence d’utilisation

Estimations jamais parfois souvent

B1 Répéter le mot en le

lisant 5% 30% 65% 6%

B2 Ecrire plusieurs fois 70% 20% 10% 1%

B3 Faire une liste des mots

nouveaux 15% 37.5% 47.5.% 2%

B4 Le noter dans une

morceau de papier 12.5% 37.5% 50% 2%

B5 Noter, souligner ou

retracer le mot 7.5% 30% 62.5% 13%

B6 Mettre une enseigne sur les

objets 72.5% 25% 2.5% 1%

B7 Noter le mot dans un carnet

de notes. 12.5% 25% 62.5% 22%

B8

Le consulter dans un dictionnaire franỗais- vietnamien

0% 12.5% 77.5% 30%

B9 Utiliser un dictionnaire

vietnamien –franỗais 5% 17.5% 77.5% 19%

B10 Utiliser un dictionnaire

franỗais –franỗais 60% 22.5% 17.5% 1%

B11 Chercher la partie du mot

connu 12.5% 42.5% 45% 1%

B12 Faire des dialogues en

utilisant le mot 42.5% 37.5% 20% 2%

Ecrire plusieurs fois des mots nouveaux semble démodée au temps de l’enseignement selon l’approche communicative (B2). Cependant, un dictionnaire bilingue reste toujours indispensable pour les étrangers (B8, B9). La proportion de tous ces deux cas est de 77.5%.

Viennent ensuite, la fréquence de répéter le mot en le lisant (65%) (B1); le noter, souligner ou retracer le mot (62.5%) (B5); le noter dans un livre de vocabulaire (62.5%)(B7); le noter dans une feuille de papier (50%)(B4). Presque la motié apprennent les mots nouveaux en faisant souvent une liste des mots nouveaux (B3).

Ils sont nombreux à consulter un dictionnaire franỗais-vietnamien pour l’exploration du sens du mot. Ils apprộcient aussi le dictionnaire vietnamien-franỗais. Cependant, le nombre de la fréquence d’utiliser un dictionnaire bilingue est beaucoup plus grande que celui monolingue (B10).

Presque la moitié devine souvent le sens du mot en cherchant la partie du mot connu (B11). C’est le cas d’un cinquième des élèves qui font fréquemment des dialogues en utilisant le mot nouveau(B12).

En général, la proportion d’utilisation des stratégies cognitives est la plus élevée dans la série des stratégies d’apprentissage du vocabulaire présentées dans la présente recherche.

1.3. Stratégies compensatoires

Tableau 3 : Stratégies compensatoires La fréquence d’utilisation

Estimations jamais parfois souvent

C1

Chercher le sens du mot à travers ses synonymes, antonymes, à travers les exemples, images, gestes... dans le contexte.

10% 42.5% 47.5% 30%

C2

Mémoriser les mots dérivés en apprenant les suffixes et des affixes (im-,un-,-able)

20% 47.5% 32.5% 10%

C3 Faire une définition

personnelle de ce mot 25% 50% 25% 10%

C4 Mémoriser les mots

avant ou après ce mot 35% 47.5% 17.5% 5%

C5 Apprendre le mot en

l’épelant. 27.5% 30% 42.5% 0%

C6 Apprendre la

prononciation du mot. 10% 32.5% 57.5% 10%

C7 Parler à haute voix le mot 22.5% 32.5% 45% 25%

C8 Mémoriser la nature du

mot pour faire des phrases. 7.5% 35% 57.5% 10%

A propos des stratégies compensatoires, plus de la moitié apprennnent le vocabulaire à travers la pronciation du mot (C6) et font des phrases en memorisant la nature du mot nouveau (C8).

Presqu’un tiers mémorise souvent les mots dérivés en apprenant les suffixes et des affixes (im-,un-,-able) des mots (C2). Parfois, 50% d’élèves font une définition personnelle

du mot nouveau (C3). Presque la moitié mémorise de temps en temps les mots avant ou après l’apprentissage du vocabulaire (C4).

Presque la moitié apprend le mot en l’épelant, mais aucun élève n’apprécie cette stratégie (C5). Ils jugent bonne celle de parler à haute voix le mot (25%)(C7), et particulièrement

“chercher le sens du mot à travers ses synonymes, antonymes, à travers les exemples, images, gestes... dans le contexte” aittire beaucoup leur attention (30%) (C1).

1.4. Stratégies métacognitives

Tableau 4 : Stratégies métacognitives La fréquence d’utilisation

Estimations jamais parfois souvent

D1

Relier ce mot aux autres mots du même sujet ou domaine pour apprendre

37.5% 42.5% 20% 5%

D2

Apprendre le franỗais à travers la presse et média (chansons, films, internet...)

22.5% 60% 17.5% 62.5%

D3

Faire des exercices de vocabulaire pour s’autoévaluer.

32.5% 52.5% 15% 12.5%

D4 Faire une phrase avec ce

mot 22.5% 55% 22.5% 5%

D5 Faire une paragraphe avec

ce mot 2.5% 70% 27.5% 5%

D6

Chercher des erreurs dans son apprentissage du vocabulaire - évaluer - tirer des expériences

35% 55% 10% 10%

Les stratégies métacognitives nous donnent des informations sur l’autonomie dans l’apprentissage du vocabulaire des lycộens. La stratộgie D1 ôRelier ce mot aux autres mots du même sujet ou domaine pour apprendre” est faite souvent par un cinquième des élèves.

Il n’y a que 5% des opinions favorables à cela. La plupart apprennent parfois le franỗais à travers la presse et média (chansons, films, internet...)(D2). Cette stratégie est le plus appréciée par les lycéens.

La stratégie D3 et D6 reflètent une assez bonne autonomie dans leur apprentissage.

Plus de la moitié font parfois des exercices de vocabulaire et cherchent des erreurs dans l’apprentissage du vocabulaire - s’autoévaluent - et tirent des expériences dans l’apprentissage des mots.

Pour mémoriser des mots nouveaux, de 55 à 70% des lycéens en mettent parfois dans un contexte en faisant une phrase (D4); un paragraphe (D5) avec ce mot. Cela signifie qu’ils prennent conscience du rụle du contexte dans l’apprentissage du vocabulaire franỗais. Cependant, seulement plus de 20% le font souvent.

1.5. Stratégies affectives

Tableau 5 : Stratégies affectives

La fréquence d’utilisation

Estimations jamais parfois souvent

E1 Apprendre en créant des

jeux de rôle 12.5% 65% 22.5% 50%

E2

Regarder les

programmes de télé préférés

77.5% 10% 12.5% 15%

E3

Exprimer vos difficultés dans l’apprentissage du vocabulaire avec vosamis, vos parents.

15% 70% 15% 35%

A travers les résultats des stratégies affectives, il semble que les élèves manquent d’occasions, d’ apprendre le vocabulaire en créant les jeux de rôle (E1).

Même s’il y a des programmes attirant leurs attention, seulement 12.5% d’entre eux regardent souvent les programmes intéressants contre 10% qui le font parfois. Plus de deux tiers n’y intéressent pas.(E2)

4/5 ộlốves sont motivộs pour le franỗais grõce à des amis et à leur famille (E3). Ils partagent des difficultés afin de bénéficier des conseils dans leur apprentissage du vocabulaire avec eux.

1.6. Stratégies sociales

Tableau 6 : Stratégies sociales

La fréquence d’utilisation Estimations (ne) jamais parfois souvent

F1 Demander au professeur

le sens du mot 7.5% 42.5% 50% 22.5%

F2 Demander aux amis le

sens du mot 2.5% 25% 72.5% 17.5%

F3

Apprendre le

vocabulaire avec des amis

7.5% 47.5% 45% 20%

F4

Demander au professeur la définition du sens du mot

5% 42.5% 52.5% 0%

F5 Parler le franỗais à des

Franỗais 51% 45% 4% 40%

Des échanges entre les apprennants se réalisent souvent par la plupart des élèves (F1). Ils aiment aussi apprendre le vocabulaire avec des amis. Presque la moitié le font parfois; contre 45% qui le font souvent. Comme les échanges sont indispensables à l’apprentissage d’une langue étrangère, ce serait un signe positif pour le développement des compétences des élèves en général, et de leur acquistion du vocabulaire en particulier.

La moitié demande souvent au professeur le sens du mot(F2); 2/5 le font parfois.

On trouve ici le rôle très important du professeur dans l’enseignement du vocabulaire. Ses explications récentes, concrètes aident les élèves beaucoup dans le processus d’apprentissage des mots.

A Hai Duong, depuis une dizaine annộe, un(e) spộcialiste Franỗais(e) est applelộ(e) chaque annộe scolaire à aider les ộlốves dans leur apprentissage de la langue franỗaise.

C’est une bonne occassion pour eux d’être en contact avec des natifs. Des élèves intéressés

par cette langue pourraient quand même chercher d’autres occasions de pratiquer le franỗais. Suite au tableau 6 : 45% parlent parfois à des Franỗais contre 5% de ceux qui le pratiquent souvent. Malheureusement, plus de la moitié (51%) n’en profite pas.

1.7. Analyse de l’entretien auprès des enseignants

Les réponses à la première question de la recherche (voir Annexe 2) sont généralement semblables : bien que les enseignants (7 sur 8) s’efforcent sans cesse de sensibiliser les techniques d’apprentissage du vocabulaire aux élèves, ils croient avoir enseigné isolément, au lieu de systématiquement les stratégies d’apprentissage. Une autre limite c’est qu’ils ne réussisse pas encore à transmettre aux élèves la motivation dans l’apprentissage des mots hors de la classe.

Quelques caractéristiques des apprenants réussissant dans l’apprentissage du vocabulaire sont identifiées par les enseignants : 6/8 s’accordent pour dire que le premier est l’attitude introspective à l’égard de l’apprentissage. La capacité à trouver des opportunités d’enrichir de vocabulaire est considérée comme importante par 5 sur 8 enseignants, notamment se faire plaisir et parler le franỗais aux camarades sont les plus appréciés. Tous les enseignants interrogés pensent que les bons aprenants organisent bien leur travail et ont de bonnes méthodes dans leur apprentissage du vocabulaire; ils notent des mots nouveaux et les révisent régulièrement. D’autres bons apprenants en vocabulaire ne sélectionnent que ceux utiles pour eux et ceux qu’ils trouvent intéressants.

À propos du contenu lexical dans les manuels, d’après les enseignants interrogés, les manuels “Tiếng Pháp 10”, “Tiếng Pháp 11”, “Tiếng Pháp 12” ont pricipalement rộpondu aux besoins de l’enseignement - apprentissage du franỗais au lycộe tout en mettant l’accent sur le rôle de communication de la langue. 100% pensent que le vocabulaire est prộsentộ de faỗon thộmatique. Presque tous disent que le vocabulaire proposộ dans les manuels est suffisant pour ces classes normales. Ils estiment que la répartition quantative du vocabulaire de chaque leỗon et de chaque thốme est raisonnable.

Ils apprécient les dessins, les images servant à illustrer l’intention de communication fixée à l’avance à travers le titre (sauf le manuel “Tiếng Pháp 12” n’a pas de titre pour chaque leỗon).

D’après eux (8/8), le nombre abondant des dessins dans les manuels les aide bien à faire comprendre le mot aux élèves sans recours à la traduction et attirent lur attention sur le contenu de la leỗon.

Face à un temps très limité, il est impossible, parfois, pour eux d’expliquer tous les mots nouveaux en classe.

Ils ont tous besoin des moyens techniques (vidéo, cassettes, fiche pédagogique électronique, ordinateur, vidéo-conférences …) comme les conditions matérielles nécessaires à une utilisation plus efficace de ces manuels

Au sujet des stratégies utilisées pendant les cours de vocabulaire des enseignants, ils suivent parfois le guide pédagogique. Tous les enseigants ont listé les mots nouveaux sur le tableau et ont souvent recours à l’image et au dessin dans le manuel. Ils traduisent quelquefois des mots en langue maternelle. Les enseignants interrogés n’utilisent jamais des définitions, synonymes, les antonymes… ou font deviner les sens des mots dans des contextes parce que, selon eux, le niveau de langue est encore bas, s’il appliquent ces méthodes, ils perdent beaucoup de temps en classe. Ils classent des mots, parfois, en groupe du même sujet pour facilter la mémorisation des élèves. Pour la phase de consolidation, ils leur font faire des exercices de réemploi des mots nouveaux et les font répéter à haute voix collectivement, puis individuellement.

Les exercices qui consistent à faire faire des phrases avec des mots nouveaux sont parfois utilisés.

Des jeux avec les mots attirent beaucoup l’attention des élèves, mais ils n’ont pas de temps. Même s’ils les encouragent à faire des exercices de vocabulaire hors de la classe, ils n’y voient pas de progrốs notables, ils n’ont pas aperỗu beaucoup de progrốs de la part de leurs ộlốves.

Pour les propositions estimées à améliorer l’enseignement/ apprentissage du vocabulaire au lycộe, tous les professeurs de la langue franỗaise au lycộe pensent que des TICE (technologies de l’information et de communication pour l’enseignement) dans un cours d’enseignement de vocabulaire peuvent les aider à améliorer l’enseignement/apprentissage du vocabulaire. Ensuite, le contenu devrait être varié en raison qu’il a été composé il y a une vingtaine d’années. Il faut plus d’images pour inciter l’imagination et la mémorisation des élèves. D’autre part, la diversification des types d’exercices est indispensble à l’enseignement/apprentissage du vocabulaire dans ces lycées.

2. À propos des résultats obtenus

Il ressort des résultats de la recherche que l’utilisation des stratégies mnémoniques des élèves est la moins fréquente des types de stratégies présentées. Cependant, ceux qui font des images mentales du sens des mots sont très nombreux. Cela affirme encore une fois leur imagination fertile dans l’apprentissage du franỗais.

Il est certain que dans l’apprentissage d’une langue étrangère, on oublie très vite ce qu’on n’utilise pas. Il faut une pratique rộguliốre. Il paraợt que les ộlốves aient une bonne expộrience d’entreposer les mots dans leur mémoire.

“Attacher le mot à une expérience personnelle” c’est en effet mettre le mot dans un contexte précis qui s’utilise souvent par bien des élèves. Si on ne fait pas une image mentale de la forme du mot, on aura peut-être du mal à en écrire.

Les plus nombreux sont ceux qui aiment consulter un dictionnaire franỗais-vietnamien.

Ils apprộcient aussi le dictionnaire vietnamien-franỗais. Ceux qui utilisent souvent un dictionnaire bilingue sont plus nombreux que ceux qui utilise un monolingue.

Noter le vocabulaire dans un livre prouve une prise de conscience des élèves à l’égard des études. En effet, ils regroupent les mots nouveaux dans un espace distinct pour faciliter plus ou moins le processus d’apprentissage. Cependant, ce n’est qu’un mélange des mots qui les empêche d’apprendre systématiquement le vocabulaire puisqu’ils ne classent pas les mots en groupe (seulement 5% le font souvent (A2) ). De plus ils aiment plutôt consulter un dictionnaire que de faire des dialogues en utilisant le mot. De tout cela on peut conclure qu’ils n’ont pas l’habitude d’apprendre les mots en contexte.

Au sujet des stratégies compensatoires, on remarque que la pratique des sons est bien fréquente. Ils préfèrent répéter le mot, le lire et l’épeler afin de mémoriser les mots.

Contrairement à la faỗon d’apprentissage du vocabulaire hors du contexte, ils aiment y deviner le sens du mot à travers des synonymes, antonymes, exemples, images...

Apprendre le vocabulaire à travers la presse et média (chansons, films, internet...)et apprendre en créant des jeux de rôle, c’est apprendre en jouant, en se distrayant. Ces élèves les apprécient bien, mais ils n’en font pas beaucoup.

À propos des stratégies sociales, les élèves apprennent le vocabulaire avec des amis de faỗon moins frộquente que demander au professeur la dộfinition du sens du mot. De plus, demander au professeur le sens du mot est plus courant que le demander aux pairs.

Les résultats de ces stratégies sociales nous informent que: les apprennants dépendent plus ou moins des enseignants qu’ils n’ont pas l’habitude de travailler en groupe - pour partager les connaissances et leurs avis. Parler le franỗais à des natifs est apprộciộ le plus mais ils manquent d’occasion de faire ce qu’ils veulent.

La fréquence d’utilisation des stratégies métacognitives montre que les élèves ont du mal à s’autoévaluer.

Selon les enseignants, malgré leur ambition de transmettre les techniques d’apprentissage du vocabulaire aux élèves, ils manquent des théories de base pour les leur enseigner. De l’autre côté, ils manquent de temps pour assurer le programme d’enseignement présenté dans le manuel.

En bref, l’enquête menée auprès des élèves et enseignants a pour but de faire le point sur l’enseignement/apprentissage du franỗais, curcus de 3 ans à Hai Duong. Ses résultats peuvent expliquer ce qui se passe sur le terrain et ce qu’on devrait réactiver, pour remédier à la situation.

3. Propositions pédagogiques

Cette section a pour but de présenter les résultats de nos enquêtes auprès des élèves et enseignants dans les lycées Đồng Gia, Hà Bắc, Thanh Miện, Nam Sách de la province de Hải Dương et à partir desquels, certaines propositions pédagogiques sont proposés afin d’améliorer la qualité d’enseignement/apprentissage du vocabulaire.

Nous savons que le vocabulaire constitue une partie intégrante de la langue et son enseignement occupe une place centrale du processus de l’enseignement/apprentissage de la langue. Pour ce faire, il ne s’agit pas de donner tous les mots aux apprenants, l’importance, c’est de leur apprendre à s’exprimer et à communiquer en franỗais avec des mots utles bien acquérir des mots. Outre les efforts personnels, les élèves peuvent bénéficier des moyens pédagogiques nécessaires. Selon nos observations faites aucours de l’enseignement du franỗais et les rộsultats de notre enquờte, l’apprentissage des mots se fait hors du contexte et par coeur. En effet, la langue maternelle est toujours considérée comme un moyen prédominant dont l’efficacité pédagogique n’est pas certainement toujours assurée. Très souvent, les élèves apprennent par coeur les mots nouveaux sans les mettre en contexte. Ce qui les met dans l’embarras quand ils veulent communiquer en franỗais, de plus, d’autres procédés et techniques d’acquisition lexical ne sont pas appliqués par l’enseignant, ni par les élèves faute de temps et des conditions matérielles nécessaires. D’ó nous essayons d’en proposer quelques propositions pédagogiques suivantes :

3.1. Enseignement par thème et image

Comme le vocabulaire est très souvent constitué d’une série de système interreliés, il est nộcessaire qu’il soit prộsentộ de faỗon systộmatique. Par ailleurs, la mộmorisation du vocabulaire s’appuie sur les traits communs des mots et est toujours mise en référence à des

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