LE BWAMI TRADITIONNEL ET MODERNE COMME INSTITUTION POLITIQUE CHEZ LES LEGA-BASILE: EVOLUTION, PROBLEMES ET PERSPECTIVES

76 110 0
LE BWAMI TRADITIONNEL ET MODERNE COMME INSTITUTION POLITIQUE CHEZ LES LEGA-BASILE: EVOLUTION, PROBLEMES ET PERSPECTIVES

Đang tải... (xem toàn văn)

Tài liệu hạn chế xem trước, để xem đầy đủ mời bạn chọn Tải xuống

Thông tin tài liệu

0 REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO UNIVERSITE OFFICIELLE DE BUKAVU UOB BP 570 BUKAVU FACULTE DES SCIENCES SOCIALES, POLITIQUES ET ADMINISTRATIVES DEPARTEMENT DES SCIENCES POLITIQUES ET ADMINISTRATIVES OPTION : SCIENCE POLITIQUE LE BWAMI TRADITIONNEL ET MODERNE COMME INSTITUTION POLITIQUE CHEZ LES LEGA-BASILE : EVOLUTION, PROBLEMES ET PERSPECTIVES Présenté par KASUMBA MUKAMBILWA Prosper Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l’obtention de diplôme de licence en Science Politique Dirigé par : Alphonse MAINDO MONGO NGONGA Encadré par MWILO-MWIHI WATUTA Auguste Chef de Travaux Année Académique 2012-2013 I EPIGRAPHE « Nous estimons que du côté divin, comme du côté humain (pour le premier, c’est une opinion, si l’on est le plus fort, on commande ; ce n’est pas nous qui avons passé ce principe ou qui avons été les premiers appliquer ce quil ộnonỗait : il existait avant nous et existera toujours après, et c’est seulement notre tour de l’appliquer, en sachant qu’aussi bien vous ou d’autres, placés la tête de la même puissance que nous, vous feriez de même » Thucydide (V.105) (Traduction J de Romilly) II DEDICACE A vous mes parents pour tous les sacrifices consentis pour éducation ; A nos Sœurs et Frère Janvier K ; Christian SAFARI ; Jerry K ; David K ; Gradi K ; Crispin K ; Manassé ; Aron ; Exaucé ; Tantine ; Néema ; Cito ; Ciza : Emmanuel K ; Progrès I ; Trésor I ; Espoir I ; Adrien K ; Elodie et Furaha pour leur affection ; A tous les lecteurs et chercheurs qui s’intéresserons de la question du pouvoir coutumier au Sud-Kivu Mwenga, Chefferie de Basile en particulier ; A tous les habitants originaires de Mwenga ; Je dédie ce travail KASUMBA MUKAMBILWA Prosper REMERCIEMENTS III Ce qui est impossible une seule personne, devient possible grâce aux efforts réunis de plusieurs Ce parcours que nous sommes en train d’effectuer est la résultante de plusieurs apports Dans une telle perspective, c’est pour nous une obligation de témoigner notre reconnaissance et notre gratitude tous nos formateurs depuis l’école maternelle jusqu’à l’université A cet effet, nous tenons exprimer nos sentiments de reconnaissance tous les enseignants et professeurs de l’UOB en générale, de la F.S.S.PA et au Département des S.P.A en particulier Nous réitérons tour tour nos sincères remerciements du C.T MWILOMWIHI WATUTA Auguste Co-directeur de ce mémoire et au Professeur MAINDO MONGA NGONGA Alphonse qui, malgré leurs occupations diverses nous ont guidé lors de la rédaction de ce travail Que nos compagnons de lutte dans ce parcours scientifique trouvent ici, l’expression de notre profonde gratitude Qu’ils lisent ici travers ces lignes, la reconnaissance de cette amitié en ce terme : « Vita est sine amicitia » C’est –à-dire qu’il n’est jamais de vie sans amitié, disait CICERON Nous témoignons nos profondes gratitudes xà nos parents et membres de la famille comme : Notre mère Honorine MAZAMBI, Lavness MAZAMBI, Petronie, Vumilia, Nyasa Kimengele, Christine Zawadi, Louis ILANGA, WASSO MILENGE, Gustave SADIKI A nos frères de lutte spirituelle pour le réconfort morale pendant toute la trajectoire de nos études ; A mademoiselle Claire SIKUZANI pour avoir aidé faire saisie de ce mémoire ; Qu’ils trouvent ici l’expression de notre connaissance Enfin, nous serons incomplet et ingrat si nous n’adressons pas nos sincères remerciements au Serviteur de Dieu, Monseigneur BULAMBO LUNANGA, pour ses conseils combien édifiant et son assistance matérielle pour la réussite de nos études universitaires KASUMBA MUKAMBILWA Prosper IV ACRONYMES ET ABREVIATIONS Art : Article C.T : Chef des Travaux E.T.D : Entités Territoriales Décentralisées Ed : Editions F.S.S.P.A : Faculté des Sciences Sociales, Politiques et Administratives N° : Numéro (s) Op.cit : Opera Citum P.U.F : Presses Universitaires de Frances R.D.C : République Démocratique du Congo S.P.A : Sciences Politiques et Administratives U.O.B : Université Officielle de Bukavu UNIKIS : Université de Kisangani, Unilu ; Université de Lubumbashi INTRODUTION GENERALE ETAT DE LA QUESTION Nous ne pouvons pas amorcé une telle étude sans jeter un coup d’œil sur certains travaux intérieurs qui ont déjà, une manière ou d’une autre, traité du thème dont le sujet est sous examen En effet, après avoir fouillé la littérature déjà consacrée au pouvoir politique traditionnel dans les sociétés modernes, nous avons effectué ce que Karl Prosper appelle « certitude scientifique »1 Cet épistémologue remet en question l’idéal de certitude de la science, tout en posant ou en soutenant les idées qui suivent : - La science est une activité « faillible », sans cesse recommencée, inachevée, donc révisable ; - Les théories apparemment les mieux établies ne sont en dernière instance que des hypothèses ou conjectures susceptibles d’être réfutées ou falsifiées par de nouvelles découvertes ; - L’univers est un monde irrésolu, indéterminé et réfractaire des prédictions sûres Le monde est un monde non construit, mais il est en construction Il ne faut pas poser la question au futur, car elle ouvre une voie des prescriptions qui peuvent expirer lors de l’explication d’un fait social identique avec celui qui l’a précédé Lanthropologue franỗais Georges BALENDIER montre deux tendances du domaine politique : Les maximalistes d’un côté, les minimalistes d’un autre côté Les premiers, dont les références sont anciennes et encore révérées, pourront en avoir pour slogan, il n’y a pas de société sans gouvernement Tandis que les seconds prônent ou se montrent négatifs et ambigus l’égard de l’attribution d’un gouvernement toutes les sociétés traditionnelles La plupart d’historiens et des sociologues se retrouvent derrières ce courant sauf Max WEBER qui a su rappeler l’antériorité de la politique sur l’organisation étatique qui, loin de se confondre avec elle, n’est pas de ses manifestations historiques K POPPER, cité par A MAINDO, Notes de cours de Science Politique, U.O.B, F.S.S.P.A., inédit, G1 SPA., 2008-2009 G.BALANDIER, Anthropologie politique, Paris P.U.F, 1967, p.14 Des anthropologues anciens et modernes se situent également parmi ceux qui contestent l’universalité du phénomène étatique Mulyamba Wa Mamba ITONGWA3, dans sa thèse de doctorat, décrit la monographie du milieu, la structure sociale mais aussi il met l’accent sur la structure politique lega-Basile Ici, il décrit le mode d’exercice du pouvoir et l’autorité partir du groupement de plus simple, la famille nucléaire, jusqu’au plus complexe, la société globale R.LOWIE4, tout en consacrant l’un de ses principaux ouvrages cette question (the original of the state, 1927 »), retrouve ainsi les préoccupations qui étaient celles des pionniers de la recherche anthropologique Elle est confrontée au problème des sociétés segmentaires, sans pouvoir politique centralisé, qui font l’objet d’un débat ancien et toujours renaissant TSHIMANGA5, pose que la société lega n’était pas une société étatique mais une communauté d’hommes où l’organisation politique se militait des groupes claniques Les clans furent autonomes, c.à.d que chaque clan fut dirigé par un chef héréditaire, assisté par un conseil des anciens A part cela, le territoire était sécurisé par des militaires nommés les « Bagande » L’auteur montre que le conseil des anciens jouait un rôle de l’organe délibérant et que les règles édictées furent conservées et appliquées par le pouvoir judiciaire Cependant, il est noter que ces entités politiques claniques ou segmentaires sous forme d’une confédération dépendaient d’une institution qui centralisait tous les trois pouvoirs qu’on appelle le « Bwami » dirigé par un « Mwami » considéré comme propriétaire ou maitre du pays B.VERHAEGEN6 décrit les structures politiques des Lega, parallèlement celles d’autres tribus du Sud-Kivu comme les Bashi, les Bafulero, les Bavira, les Bahavu ; il démontre qu’elles ne sont pas de sociétés étatiques mais claniques ou segmentaires Jacques Maquet7et compagnons font observer, après une étude sur le « Bwami » chez les lega, que c’est une structure qui unit les petits M.ITONGWA, La structure sociale des Balega-Basile, vol II, Université Libre de Bruxelles, Faculté des Sciences Sociales, Politiques et Economiques, 1976-1977, p470 R.LOWIE, cité par G BALANDIER, Op.cit., p7 B.VERHAGEN, Rébellion au Congo, Kinshasa-CRISP, Bushiru, TSHIMANGA W TSH., Actes du colloque sur la géographie physique et humaine, Bukavu, CERUKI, 1974, P.168 J.MANQUET et compagnons, Dictionnaire des civilisations africaines, Paris, s.e, pp.353-354 groupes lega séparés les unes des autres dans une vaste région où la nature fait obstacle la communauté Elle tient lieu d’organisation politique et de support la conscience collective, l’essentiel du « Bwami » est évidement qu’il est le foyer d’intérêts de diverses activités notamment la danse, les sculptures, etc D.S CHIRISHUNGU8 décrit son tour l’organisation des structures politiques lega, parle d’un groupe qui est formé des petites composantes polysegmentaires et quasiment sans organisation centrale N.BAKO-ARIFARI9 soulève le problème de pouvoir politique traditionnel dans les Etats modernes Pour lui, il est très complexe et le situer n’est pas un jeu de hasard Mais il faut dire que ce problème doit être analysé politiquement parlant L’auteur montre que la position des institutions traditionnelles dans l’Etat moderne dépend des enjeux locaux du moment et des arrangements entre différents acteurs en présence et entre groupes stratégiques et influents Dans ce même ordre d’idées, il poursuit les analyses en disant que certains écrivains ont étudié distinctement les institutions politiques traditionnelles comme des objets de musées sans existence active et représentant un passé qu’on voudrait révolu M.M.WATUTA Auguste et SHUKURU BATACHOKA Alphonse 10 posent que les unités (entité) politiques autonomes sont situer au sein de certains peuples comme dans le Bulega où il n’a pas existé, proprement parler, des structures étatiques centralisées mais où il a cependant existé une organisation politique originale autour du clan et de la tribu, organisation qui gravitait autour du Bwami D.S CHIRISHUNGU, Renaissance de la République Démocratique du Congo et métamorphose économique et sociale du Sud-Kivu, Kinshasa, Ed Bushiru, octobre 2008, p.83 N.BAKO-ARIFARI, Processus de décentralisation et pouvoirs traditionnels : typologie des politiques rencontrées, www Google.Com, 18 Janvier 2013, 15h°°, p 10 MWILO MWIHI et A SHUKURU BATACHOKA, « Chefferisation des empires, royaumes, unités politiques, lors de la construction de l’Etat en République Démocratique du Congo Difficult2s et contestations actuelles », in Annales des Sciences de l’Homme et la Société (A S H.S), vol N° 1, 2012, Edition de l’U.O.B, p.60 K.INGUZI 11 dans son étude arrivé dégager l’efficacité, les fondements, la base de légitimité du pouvoir du mwami Kalenga Kyalumba vis-à-vis de mwami Longangi investit par les colons Belges dans la chefferie de Wamuzimu y compris aussi en ce temps celle des Basile Ensuite, la manière dont Basile se comportaient vis-à-vis du pouvoir de Kalenga et la manière dont ce dernier réagissait aux menaces de l’extérieur contre son pourvoir L.ZAKUMWILO et K.KABUSA12, dans leurs analyses, élabore les principes des bases et les grandes structures d’organisation politique de Bulega, en élaborant le type de plus ancien d’organisation politique fondée sur la famille, pour ensuite voir le modèle marquant une étape décisive de la vie du Bulega, c’est –à-dire une organisation politique fondée sur le Bwami et chapeautée par ce dernier En plus, tous deux pensent que Kalenga Lwango serait bien légitime que légal tandis que Longangi serait légal mais traditionnellement légitime ; car il fut emporté par les Arabes puis retourné par les Belges comme tout d’abord interprète ensuite investit titre de chef de chefferie des Wamuzimu M-M WATUTA analyse des faits qui illustrent une crise du pouvoir coutumier : « les faits qui viennent d’être analysés, tirés au sein de trois grandes aires culturelles différentes au Sud-Kivu (le Bahavu, le Bulega et le Bushi) illustrent la crise du pouvoir coutumier en RDC en général et au Sud-Kivu en particulier Son origine est interne et elle est liée la légitimité du mwami ou ceux qui sont censés défenddre le Bwami » 13 Il pose que trois facteurs ont la base de la crise du pouvoir coutumier, et la dernière cause nous intéresse ici, les considérations sur le Bwami sont devenus dynamiques que statiques Donc les constatations, les confusions qui s’y observent prouvent qu’il y a les changements, une nouvelle ère Qu4il faudra que nous- mêmes nous puissions les canaliser pour notre bien-être et que nous nous distinguons des autres tout en étant connecté au reste du monde 11 K.IGUNZU, La noblesse coutumière et la gestion des contestations dans les entités politico-administratives automnes Cas de la collectives chefferie des Basiles, mémoire de licence, département des Sciences politiques et Administratives, université de Lubumbashi, inédit, 1996-1997, p L.ZAKUMWILO et KABUSA, Légitimé du pouvoir chez les Balega Cas de la zone de Mwenga, Une tentative d’Area studies, Bukavu, N° 4, CERUKI/ISP, 1982.PP.3-7 13 A MWILO-MWIHI, La légitimité et l’autorité coutumières en crise : un signe de temps Cas des chefferies de Basile, de Burhinyi et de Buzi au Sud-Kivu (R.D Congo) », In Cahier du CERDAF, Bukavu, N° 23-24, Août-décembre, 2008, PP.115-116 12 I Ndaywel è Nziem14 dans son chef d’œuvre, réserve quelques pages sur lesquelles il met l’accent sur le territoire de Bulega- Bubemba Il pense que le Maniema est une région centrale du Congo Oriental Le considérant comme un point focal d’une pluralité des flux migratoires en provenance de quatre points cardinaux ; la vague migratoire le plus ancienne et la première venant de l’Est et du Nord-Est constituée de Kumu, Lengola, Matoko et le Lega La deuxième vague vient de l’Ouest, composée son tour de populations d’origine Mongo, Ngengele, Songola et Kusu La troisième vague, d’origine orientale et méridionale est composée de Zimba venus, selon toute vraisemblance, des rives du Tanganyika et de population d’origine luba Il fait aussi allusion au Bwami comme étant une société secrète caractère corporatif H.M TUNGU15 pose en fait le problème de croisement des pouvoirs politiques traditionnel et moderne au fil de l’histoire politique de notre pays face l’édification d’un Etat moderne, surtout en cette période de mondialisation Il retrace dans son ouvrage l’évolution du pouvoir traditionnel en R.D.C depuis sa naissance par le décret royal du 06 octobre 1891 ; il démontre par ailleurs comment s’est fait, au fil des ans, le croisement entre le pouvoir coutumier et moderne, alors des enjeux politiques comme par exemple la période coloniale, le parrainage pour accéder au pouvoir lors des élections, par l’investiture des présidents, au niveau de cours et tribunaux modernes et tribunaux coutumiers Tous ces ouvrages précités développent leurs analyses sur la place du pouvoir politique traditionnel, sur la structure socio-politici-juridique, le mode d’acquisition et d’exercice du pouvoir en général et chez les lega-Basile en particulier En effet, partant des analyses, réflexions de ces auteurs susmentionnés, lesquels ont inspiré notre recherche portant sur le « Bwami » traditionnel et moderne comme institution politique chez les Lega-Basile ; l’une de nos préoccupations consiste comprendre les modes d’exercice pouvoir politique de Balega : avant, pendant et après la colonisation ainsi que, les divers textes juridiques qui régissaient et encore qui régissent cette sphère 14 I.NDAYWEL E NZIEM, Histoire générale du Congo De l’héritage ancien la République Démocratique du Congo, Bruxelles, De Boeck et Larcier, 1998.PP, 214-216 15 H.MAMBI TUNGA, Pouvoir traditionnel et pourvoir d’Etat en RD Congo contemporaine Esquisse d’une théorie d’hybridation des politiques, Kinshasa, Media Paul, 2010, PP.210-221 ; 57 Tableau n° Hypothèse émise Nombre de points de vue des 150 enquêtés OUI NON 141 94% 6% Des incidences auraient découlé des options juridico-politiques d’avant, de pendant et d’après la colonisation sur le Bwami Total de 100% Source : Nos résultats d’enquêtes sur le terrain, août 2013 Sur 150 enquêtés, 141 ont répondu par oui, soit 94% contre soit 6% Cet écart montre que l’hypothèse a été confirmée Tableau n° Hypothèse émise Ces incidences seraient corolaires l’aspect Nombre de points de vue des 150 enquêtés OUI NON 85 65 56,7% 43,3% évolutif du Bwami Total de 100% Source : Nos résultats d’enquêtes sur le terrain, août 2013 Ici, il s’observe l’œil nu que les avis sont presque partagés de la par de deux camps : 85 enquêtés soit 56,7% ont émis un avis favorable contre 65 enquêtés soit 43,3% Conclusion partielle Le présent chapitre s’est proposé d’étudier le dossier consacré aux perspectives du pouvoir coutumier en chefferie des Basile Ici, nous avons abordé la question en rapport avec la confiscation du patrimoine commun par les dirigeants locaux, nous avons fait allusion au mode de gestion de la chose publique En plus, notre analyse s’est poursuivie en débattant la question de l’instauration de la démocratie comme option indispensable des mutations de l’administration cheffale 58 En outre, nous avons consacré un autre point sur les éléments de perspectives du pouvoir coutumier en Chefferie des Basiles Samuel EISENSTADT est l’auteur qui nous a servi grâce son idée maitresse : le néopatrionalisme Enfin, nous avons présenté le résultat d’enquête effectué en Chefferie des Basile Nous avons enquêté 150 personnes ; sur hypothèses émises Deux ont été confirmés et une seule a été nuancée Ainsi, nous allons passer la conclusion générale CONCLUSION La thématique abordée qui a fait l’objet de cette étude est : « Le Bwami traditionnel et moderne comme institution politique chez les Lega-Basile : problèmes, évolution et perspectives » Ici nous avons voulu conntre, comprendre et pénétrer la sphère du pouvoir traditionnel de la Chefferie Basile Mwenga ; et de tenter d’expliquer et de démontrer la concordance et la discordance d’un pouvoir coutumier et moderne, dont les causes varient selon les époques (avant, pendant et après la période coloniale belge) Ceci ne pouvait pas se concrétiser sans faire allusion plusieurs autres enjeux déterminants C’est ce qui a constitué notre problématique Celle-ci a été structurée autour de deux questions que voici : Qu’est-ce que expliquerait la persistance d’un pouvoir politique traditionnel de type royal d’une part et d’autre part le pouvoir politique moderne de type bureaucratique chez les LegaBasile ? Quelles seront les incidences majeures découlant des options juridico-politiques l’époque pré-coloniale, coloniale et post-coloniale sur le pouvoir politique traditionnel du Bwami chez les Lega-Basile ? En effet, pour répondre ces questions de notre travail, nous avons émis les hypothèses que l’étude se proposait de tester par cette recherche : Les institutions politiques traditionnelles sont considérées comme statistiques, elles évolueraient dans une logique de reproduction l’identique Elles excluent priori les 59 facteurs de changement qui sont perỗus comme ộlộments porteurs de troubles potentiels l’ordre établi En plus, en nous référant une approche dynamique, nous posons que les institutions traditionnelles, le Bwami chez les Lega-Basile sont considérées comme normales et qu’on peut intégrer Donc la chefferie le chef de chefferie est un repère stable de tous les instants aussi bien pour l’Etat, voire l’administration publique que pour les intervenants dans le domaine de développement La réponse provisoire la deuxième question a nécessité de partir avec trois constats : premièrement, il n’y a pas eu de conséquences découlant des options juridico-politiques l’époque pré-coloniale ; deuxièmement, il y a eu choc entre ces deux pouvoirs avec le début de la colonisation ; et troisièmement, le pouvoir coutumier avait connu une relative stabilité dans la chefferie de Basile Nos deux premières hypothèses ont été confirmées car, les deux questions posées, une en rapport avec les faits causant la persistance d’un pouvoir politique traditionnel de type royal et celui de type bureaucratique, sur 150 enquêtés, 126 enquêtés contre 24 soit une moyenne de 84% ont répondu favorablement contre 16% Celle en rapport avec les incidences découlant des options juridico-politiques d’avant, de pendant et d’après la colonisation sur le Bwami, 141 enquêtés ont répondu favorablement soit une moyenne de 94% contre soit 6% ; Par contre, la troisième et dernière hypothèse a été nuancée car, les points des vues ont été partagés Cette hypothèse est en rapport avec ces dites incidences qui sont corolaires l’aspect évolutif du Bwami Sur 150 enquêtés 85 ont répondus favorablement soit 56,6% contre 65 soit 43,3% Donc il y a eu un écart seulement 13,4% La méthode systématique de Talcolt PARSON a été utilisée Elle met au centre de l’explication, pour étudier la réalité sociale, l’idée de l’existence et l’exercice de certaines fonctions des éléments constitutifs d’un ensemble appelé ici système Cette méthode opère avec quatre postulats : « adaptation, « Goal », « Intégration et « Latence » Les techniques utilisées sont : l’observation directe, la documentation, le questionnaire d’enquête ; elles nous ont facilité la récolte des données ; tandis que celle de traitement et d’analyse des données nous a servi l’analyse fréquentielle des opinions des enquêtées 60 Sur ce, nous avons utilisé deux théories ; celle du choix rationnel de Raymond Boudon avec ses trois postulats Le premier est celui de l’individualisme qui pose que tout phénomène social résulte de la combinaison d’actions, celui de la compréhension repose sur les actions, les croyances de l’acteur individuel et celui de la rationalité pose que l’acteur adhère une croyance ou entreprend une action parce qu’elle a du sens pour lui La théorie du changement social qui vise révéler les facteurs endogènes (coutumes, usages, ….) et ceux exogènes (technologie, science, conflit, …) qui innoveraient la culture et la faire évaluer En plus, cette étude revêt trois intérêts : sur le plan scientifique, nous avons tenté de fournir des nombreux éléments d’analyse sur le pouvoir traditionnel et moderne Lega-Basile Sur le plan social, ce travail constitue un outil supplémentaire la disposition de toute personne qui voudra bien l’exploiter pour découvrir les différents modes d’acquisition et d’exercice du pouvoir traditionnel Et sur le plan personnel, nous avons choisi d’aborder cette thématique, car elle nous permettra d’approfondir nos connaissances théoriques par une descente sur le terrain afin de faire une analyse objective Le présent travail a été défini tout d’abord dans l’espace : il a porté sur la chefferie de Basile, en Territoire de Mwenga dans la Province du Sud-Kivu Ensuite, la délimitation temporelle de ce travail se situe dans une période de six ans, allant de l’année 2006 2012 L’année 2006 a été choisi et parce qu’elle marque un événement durant lequel la RDC a promulgué la constitution de la troisième République issue de referendum populaire pour régir les institutions de l’Etat Enfin l’année 2012, quant elle, nous part pertinente dans la mesure ó elle marque d’un côté la fin d’une législature et que la tension des acteurs en présence dans le milieu urbain que rural a augmenté lors des élections législatives nationales Et elle pourra encore s’accentuée lors des élections législatives nationales Etant donné que dans une entreprise, il ne manque jamais des obstacles, nous nous sommes heurtés quelques uns que nous avons pu surmonter par l’endurance, la persévérance, et le recours aux relations personnelles en vue de la production de ce mémoire Cependant, hormis l’introduction et la conclusion, ce travail comporte trois chapitres Le premier s’attelle sur la coexistence du pouvoir politique traditionnel et moderne au BulegaBasile 61 Ensuite le deuxième chapitre porte sur du « Bwami traditionnel au moderne et ses incidences juridico-politiques, et enfin, le troisième et dernier chapitre s’est consacré aux perspectives du pouvoir coutumier en Chefferie des Basile Grosso modo, voilà donc l’essentiel des grandes lignes qui ont constitué le corps de notre étude de fin de deuxième cycle C’est ainsi que nous encouragerons les autres chercheurs nous compléter sur ce thème portant sur le pouvoir coutumier et le processus de développement des entités de base REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE * OUVRAGES BALANDIER G., Anthropologie politique, Paris, P.U.F, 1967 ARIFARI, N.B., Processus de centralisation et pouvoirs traditionnels : typologie des politiques rencontrées, www.google.com, 18 janvier 2013 NDAYWEL E NZIEM, I., Histoire générale du Congo De l’héritage ancien la République Démocratique du Congo Bruxelles, De Boeck et Larcier, 1998 MAMBI TUNGA BUA, H., Pouvoir traditionnel et pouvoir d’Etat en R D Congo contemporaine Esquisse d’une théorie d’hybridation des pouvoirs politiques, Kinshasa, Medias Paul, 2010 ANTA DIOP, CH L’unité culturelle de l’Afrique Noire, Paris, Présence Africaine, 1959 CLASTRES, P.n La société contre l’Etat, Paris, Edi Minuit, 1974 WA MANDE, M., Mémento des règles générales de rédaction d’un travail scientifique Likasi, éd Zoé créativité, 2004 NGASHA, M., Introduction la science politique, Lubumbashi, éd Africa 1998 WEBER, M., Economie et société, Paris, éd Plon, 1971 10 NGASHA, M., Manuel de sociologie générale, Lubumbashi, éd, Africa, 1980 11 LORIOT, G., Manuel de sociologie générale, Lubumbashi, éd, Africa, 1980 12 LORIOT, G., Pouvoir, idéologie et régimes politiques, Butenmbo, éd.P.U.G., 2010 13 TSHIMANGA, W TSH., Actes du colloque sur la géographie physique et humaine, Bukavu, CERUKI, 1974 14 VERHAEGEN, B., Renaissance de la République Démocratique du Congo et métamorphose économique et sociale du Sud-Kivu, Kinshasa, Ed, Bushiru, 2008 62 15 LOMBART, J., Autorités traditionnelles et pouvoirs Européens en Afrique Noire Le déclion d’une aristocratie sous le régime colonial, Paris, Ed Armand colin, 1067 16 NYAMATOMWA, L., problématique et possibilité de sécurité alimentaire Fizi et Mwenga au Sud-Kivu, République Démocratique du Congo, analyse et vision, Bukavu, éd CERP, 1999 17 NYAMATOMBWA, L et allii, L’évolution historique de la chefferie de Basile en zone de Mwenga et ses problèmes frontaliers : 1913 – 1985, inédit, ISP/BUKAVU, 1986 THESES, MEMOIRES ET NOTES DE COURS MAINDO, A., Notes de cours de science politique, U.O.B., F.S.S.P.A inédit, G1 S.P.A., 2008 – 2009 ITONGWA., M W A M., La structure sociale des Balega-Basile, Vol.II, Bruxelles, thèse de Doctorat, Université libre de Bruxelles, F.S.S.P.E., 1976 – 1977 IGUNZI, K., la noblesse coutumière et la gestion des contestations dans les entités politico-administratives autonomes Cas de la collectivité-chefferie des Basile, Mémoire, inédit S.P.A., UNILU, 1996-1997 KAGANDA., Ph., Notes de cours des méthodes des recherches en sciences sociales, inédit, sociologie, S.S.P.A., UNILU, 1996 – 1997 KIDOGO, M., Dynamique socio-politique dans les collectivités-chefferies de Basile, Lwindi, Wamuzimu de 1998 2003 ; Essaie d’interprétation, Mémoire de licence S.P.A., UNIKIS/C.U.B, 2002-2003 KAZINDAMOLO, M., Dynamique socio-politique dans les collectivités-chefferies de Basile, Lwindi, Wamuzimu de 1998 2003 Essaie d’interprétation, Mémoire de licence S.P.A., UNIKIS/C.U.B, 2002-2003 MAINDO, A., Notes de cours des systèmes politiques comparés, inédit, L2 science politique, U.O.B 2012 – 2013 MPOLESHA, K., Notes de cours d’Anthropologie politique, inédit, L1 science politique U.O.B 2011 – 2012 DICTIONNAIRES DEBBASCH, CH et alii, Lexique de politique, Paris, Ed Plon, 2001 MAQUET, J et allii, dictionnaire des civilisations Africaines, Paris, s.d 63 ARTICLES ET REVUES MWILO-MWIHI, A et allii, « Chefferisation des empires, royaumes, unités politiques lors de la constitution de l’Etat en République Démocratique du Congo Difficultés et contestations actuelles » in Annales des sciences de l’homme et de la société, vol I, n° 1, 2012, p.60 MWILO-MWIHI, A., « La légitimité et l’autorité coutumière en crise : un signe de temps Cas des chefferies de Basile, de Burinyi et de Buzi au Sud-Kivu (RD Congo) » In cahier du CERDAF., n° 23-24, Août-Décembre 2008, pp.115-116 MBAK, N.CH., « La chefferie traditionnelle au Cameroun : ambigüités juridiques et obstacles la démocratie locale » in Ethnicité, identité et citoyenneté en Afrique Centrale, P.U.C.A.C., n° 14, 2002, pp 1-4 ZAKUMWILO, L et KABUSA, K., « Légitimité du pouvoir chez les Balega Cas de la zone de Mwenga Une tentative d’Area studies » in CERUKI, n° 4, 1982, pp 3-7 SITES INTERNET http : id erdit.org consulté le 09 mai 2012 9h°° http : //enquête.revues.org, consulté le 19 juin 2013 15h30’ http://books.openediction.org, consulté le 04 juillet 2013 17h°° 64 TABLES DE MATIERES EPIGRAPHE I DEDICACE II REMERCIEMENTS III ACRONYMES ET ABREVIATIONS IV INTRODUTION GENERALE - 1 ETAT DE LA QUESTION - - PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES DU TRAVAIL - - LA METHODOLOGIE .- 3.1 Méthode et théorique .- - 3.2 Les techniques - 11 - 3.2.1 Les techniques de récolte des données - 11 - 3.2.2 La technique d’analyse et de traitement des données .- 12 - 3.3 Théorisation - 13 - 3.1 La théorie du choix rationnel de Raymond Boudon me, - 13 3.2 La théorie du changement social de Georges Balandier .- 14 CADRE CONCEPTUEL - 15 - Le Bwami .- 15 - 4.1 4.2 Le pouvoir - 16 - 4.2.1 Le pouvoir politique .- 16 - 4.2.2 La légitimité et la légalité du pouvoir - 17 - 4.2.2 1° La légalité - 17 4.2.2 2° La légitimité - 17 4.3 Le pouvoir coutumier et/ou traditionnel et autre type de pouvoir - 17 - 4.3.1 Le pouvoir coutumier et/ou traditionnel - 17 - 65 4.3.2 Le pouvoir coutumier et le pouvoir moderne - 18 - 4.4 Politique - 19 - 4.5 Institution politique - 19 - 4.6 La collectivité - 20 - 4.7 La chefferie - 20 - CHOIX ET INTERET DU SUJET - 21 - DELIMITATION DU TRAVAIL - 22 - DIFFICULTES RENCONTREES - 23 - SUBDIVISION DU TRAVAIL - 23 - Chapitre premier : LA COEXISTENCE DU POUVOIR POLITIQUE ET MODERNE AU BULEGA-BASILE TRADITIONNEL .- 24 - Deuxième chapitre : DU BWAMI TRADITIONNEL AU MODERNE ET SES INCIDENCES JURIDICO-POLITIQUES AU …………………………………………………………………………… -38Troisième chapitre : PERSPECTIVES DU POUVOIR COUTUMIER ……………………………… - 51- ANNEXES 66 ANNEXES 67 QUESTIONNAIRE D’ENQUETE (Adressé aux Bulega habitants le territoire de Mwanga) Révérend (e), Madame, Mlle et Mr Dans le cadre de notre travail de fin de deuxième cycle, nous menons une étude portant sur « le Bwami traditionnel et moderne, comme institution politique chez les LegaBasile : problèmes, évolution et perspectives » C’est pourquoi, nous sollicitons votre collaboration en vous priant de bien vouloir répondre au présent questionnaire Nous vous assurons du caractère strictement confidentiel des réponses que vous voudrez bien fournir et nous vous remercions d’avance KASUMBA MUKAMBILWA Prosper Etudiant en deuxième Licence en Science Politique / U.O.B I IDENTITE DE L’ENQUETE Sexe : masculin Féminin Divorcé (e) Etat – civil : célibataire Marié (e) Veuf (ve) Niveau d’études : primaire Secondaire Universitaire II QUESTIONNAIRE PROPREMENT DITE A) QUESTION EN RAPPORT AVEC LA PERSISTANCE D’UN POUVOIR POLITIQUE TRADITIONNEL DE TYPE ROYAL ET CELUI DE TYPE BUREAUCRATIQUE Comment appréciez-vous la coexistence de l’administration du territoire avec la chefferie ? - Excellent - Médiocre - Bonne - Conflictuelle - Assez bonne - Autre (à préciser) 68 L’administration du territoire et de la chefferie permettent-elles d’instaurer un climat de confiance entre ses organes et la population ? Oui Non Comment appréciez-vous le fait d’être la fois sujet du Mwami et citoyen d’un Etat dans un Etat moderne ? Normal Anormal B) QUESTION EN RAPPORT AVEC LES INCIDENCES DECOULANT DES OPTIONS JURIDICO-POLITIQUES D’AVANT, DEPENDANT ET D’APRES LA COLONISATION SUR LE BWAMI Est-ce qu’avant la période coloniale le Bwami a subi des mutations ? Oui Non Est-ce que pendant la période coloniale le Bwami a subi des mutations et/ou changements ? Oui Non C) QUESTIONS EN RAPPORT AVEC L’ASPECT EVOLUTIF DE BWAMI ET SES PERSPECTIVES Le Bwami avant la colonisation un même entendement que celui de la chefferisation de ce dernier, période marquant l’arrivée des colons a changé le pouvoir coutumier ? Oui Non Connaissez-vous les attributions de deux organes de la chefferie (le conseil exécutif et le collège exécutif) ? Oui Non a) Entre le tribunal du territoire et celui de la tribunal de paix auquel de deux vous accorez plus de crédibilité ? …………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………… b) Et pourquoi ? 69 …………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………… La décentralisation administrative, financière, économique, est-elle l’un des facteurs de développement dans la chefferie ? Oui Non La chefferie serait-elle entrain de rendre compte de la manière d’utilisation de son budget ? Oui Non En faisant une perspective sur la gestion des ressources, les agents de la chefferie ou du Bwami ont-ils entrain de gérer ces dernières comme :  Un bien privé d’un clan  Un, des patrimoines communs (de tous)  Autres options 70 ARBRE GENEROLOGIQUE DES BAMI DU BULEGA BASILE LEKA SILE MWEHWA SUNGU MWENDA ULAMBO KALENGA PINDA K MENGELE K MWENEMWABI 10 K KUBA 11 K MWEKWA 12 K KISHINGA 13 K KYALUMBA 14 K LWANGO CHARLES 15 K RIZIKI BAVON 16 K RIZIKI LUCIEN 71

Ngày đăng: 31/03/2021, 21:48

Từ khóa liên quan

Mục lục

  • EPIGRAPHE

  • DEDICACE

  • REMERCIEMENTS

  • Ce qui est impossible à une seule personne, devient possible grâce aux efforts réunis de plusieurs. Ce parcours que nous sommes en train d’effectuer est la résultante de plusieurs apports. Dans une telle perspective, c’est pour nous une obligation de témoigner notre reconnaissance et notre gratitude à tous nos formateurs depuis l’école maternelle jusqu’à l’université.

  • A cet effet, nous tenons à exprimer nos sentiments de reconnaissance à tous les enseignants et professeurs de l’UOB en générale, de la F.S.S.PA et au Département des S.P.A en particulier.

  • Nous réitérons tour à tour nos sincères remerciements du C.T MWILO-MWIHI WATUTA Auguste Co-directeur de ce mémoire et au Professeur MAINDO MONGA NGONGA Alphonse qui, malgré leurs occupations diverses nous ont guidé lors de la rédaction de ce travail.

  • Que nos compagnons de lutte dans ce parcours scientifique trouvent ici, l’expression de notre profonde gratitude. Qu’ils lisent ici à travers ces lignes, la reconnaissance de cette amitié en ce terme : « Vita est sine amicitia ». C’est –à-dire qu’il n’est jamais de vie sans amitié, disait CICERON.

  • Nous témoignons nos profondes gratitudes xà nos parents et membres de la famille comme : Notre mère Honorine MAZAMBI, Lavness MAZAMBI, Petronie, Vumilia, Nyasa Kimengele, Christine Zawadi, Louis ILANGA, WASSO MILENGE, Gustave SADIKI .....

  • A nos frères de lutte spirituelle pour le réconfort morale pendant toute la trajectoire de nos études ;

  • A mademoiselle Claire SIKUZANI pour avoir aidé à faire saisie de ce mémoire ;

  • Qu’ils trouvent ici l’expression de notre connaissance.

  • Enfin, nous serons incomplet et ingrat si nous n’adressons pas nos sincères remerciements au Serviteur de Dieu, Monseigneur BULAMBO LUNANGA, pour ses conseils combien édifiant et son assistance matérielle pour la réussite de nos études universitaires.

  • KASUMBA MUKAMBILWA Prosper

  • ACRONYMES ET ABREVIATIONS

  • Art. : Article

  • C.T : Chef des Travaux

  • E.T.D : Entités Territoriales Décentralisées

  • Ed. : Editions

  • F.S.S.P.A : Faculté des Sciences Sociales, Politiques et Administratives

  • N° : Numéro (s)

Tài liệu cùng người dùng

Tài liệu liên quan