Le système bancaire joue un rôle très important dans l’économie d’un pays. Comme elle est l’intermédiaire financier, la banque assure la circulation harmonieuse de capital, c’est pour cela, on peut dire la banque est une roue dentée d’une machine. Évidemment, quand le système bancaire est stable et fiable, l’économie est assurée en sécurité. Mais le métier bancaire est très risqué, car l’activité principale de banque est sur les dépôts et les crédits. Généralement, les banques sont soumises à cinq principaux types de risque :-Risque de crédit-Risque de taux-Risque de change-Risque de liquidité-Risque de marché
TABLE DE MATIERE REMERCIEMENTS En préambule à ce mémoire, je souhaitais adresser mes remerciements les plus sincères à tous ceux qui m’ont apporté leur aide et qui ont contribué à l’élaboration de ce mémoire ainsi qu’à la réussite de cette formidable année universitaire, et particulièrement à : Monsieur Jean-Baptiste CARTIER, Directeur Centre Lyonnais Universitaire Banque et Bourse, mon Tuteur de mémoire qui n’a pas économisé critiques et conseils ainsi que son temps, et s’est montré toujours disponible au long de la réalisation de ce mémoire. Monsieur TRAN Van Chien, Personnel du département de crédit de la banque Vietcombank où j’ai fait mon stage, qui m’a généreusement accueilli et orienté pendant mon stage malgré ses charges professionnelles. Monsieur NGUYEN Tuong Lan, personnel du département de crédit de la banque Maritime, qui m’a donné patiemment des bonnes explications spécifiques. Monsieur VU MANH CHIEN, Responsable de la formation internationale de l’Université de Commerce du Vietnam qui m’a généreusement fourni les explications nécessaires et orienté le cheminement de mon mémoire. Madame ABADIE LAURENCE, Responsable de la formation internationale de l’Université Jean Moulin Lyon 3 qui était toujours disponible à répondre mes questions avec gentillesse. INTRODUCTION Le système bancaire joue un rôle très important dans l’économie d’un pays. Comme elle est l’intermédiaire financier, la banque assure la circulation harmonieuse de capital, c’est pour cela, on peut dire la banque est une roue dentée d’une machine. Évidemment, quand le système bancaire est stable et fiable, l’économie est assurée en sécurité. Mais le métier bancaire est très risqué, car l’activité principale de banque est sur les dépôts et les crédits. Généralement, les banques sont soumises à cinq principaux types de risque : Risque de crédit Risque de taux Risque de change Risque de liquidité Risque de marché Parmi lesquels, le risque de crédit est le risque inhérent au métier de banquier, il s’agit un risque d’insolvabilité du débiteur. Une mauvaise gestion du risque de crédit peut mettre une banque en probabilité de faillite, et la chute du système bancaire est une catastrophe de l’économie. Donc, la gestion du risque de crédit, en particulier, gestion des créances douteuses est une mission très important des banques. Au Vietnam, les années récentes, le développement de l’économie amène l’accroissement du système bancaire. C’est un bon signe, mais l’accroissement des banques entraine la quantité de crédits, malheureusement la qualité de crédits n’est pas toujours bien gérée. C’est la raison pour laquelle la gestion de créance douteuse est actuellement un problème majeur de notre pays. Les problèmes sont expliqués par plusieurs de raisons : L’origine complexe des créances douteuses L’instabilité du marché immobilier et marché boursier La moralité des banquiers Les particularités de classement et de traitement de provision des créances douteuses … Ayant l’occasion d’étudier le système bancaire et la gestion du risque financier et pendant la formation de Master 2 Finance et Contrôle, j’ai bien compris l’importance et l’intéressante d’une activité complexe, mais mes connaissances sont plutôt théoriques. Donc je souhaite bien développer mon mémoire de fin d’étude par ce sujet afin d’étudier plus profondément ce domaine, de renforcer mes compétences et d’essayer construire une idée d’améliorer la gestion des créances douteuses des banques vietnamiennes. Je comprends que c’est un sujet délicat et difficile, mais je ne trouve pas une raison de s’éloigner un thème nécessite qui se passe juste à côté de nous, donc je le prends. Dans le cadre de ce mémoire, j’essaierai de répondre les questions suivantes : - Quelle est l’importance de la gestion des créances douteuses pour le système bancaire ? - Quel regard peut-on porter sur la gestion de créances douteuses à notre pays ?(les motivations, le contexte, les contrains…) Pour répondre à ces problématiques, je structure ce mémoire en trois parties : - La première partie donnera des connaissances de base sur les créances douteuses et la gestion de créance douteuse, ainsi que les information sur la situation de la gestion des créances douteuses au système bancaire vietnamien. - La dernière partie traitera la situation de la gestion de créance douteuse à la banque Vietcombank pour bien illustrer ce qu’on étudie dans le chapitre de théorie ainsi que le contexte actuel du Vietnam. PARTIE I - LA CRÉANCE DOUTEUSE ET LA GESTION DE LA CRÉANCE DOUTEUSE Chapitre 1 - Principes de créance douteuse Avant d’analyser la gestion de créance douteuse, il faut bien qu’on doit comprendre les notions de base des opérations de la banque, ensuite des risques concernant le métier. Dans ce chapitre, j’aborderai les connaissances de base de métier bancaire, du risque et l’origine de créance douteuse. I- La banque et la créance douteuse 1. La banque et ses activités Aujourd’hui, tout le monde comprendre le rôle du système bancaire dans la vie économique d’un pays. Les banques jouent un rôle important dans la vie de l’individu et des entreprises. Au de là des opérations classiques, les banques exercent aujourd’hui beaucoup d’opérations financiers et non financiers, de cette façon ils assurent la fluidité de capital dans l’économie, ils meuvent le commerce et l’investissement, et plus important, ils aident la Banque centrale de gérer le macroéconomique à travers la politique monétaire. Banque commerciale et banque d’investissement : Principalement, on distingue deux types de banques selon ses activités principaux : les banques commerciales et les banques d’investissement. Les banques commerciales sont les banques qui collectent les dépôts de ses clients (les particuliers, professionnels et entreprises), et leur accordent des crédits. On distingue deux types des banques commerciales : la banque de détail dont les clients sont des particuliers et les PME ; la banque d’affaires dont les clients sont des grandes entreprises. Page | 5 - Les banques d’investissement sont les banques qui exercent les opérations d’intermédiation financière : émission en primaire des titres financiers, opération fusion- acquisitions, opération sur les produits dérivés… Dans le cadre de ce mémoire, nous concentrons d’étudier le cas de la banque commerciale parce que le crédit est la notion qui a rapport à l’activité principale d’une banque classique (banque commerciale) Une banque commerciale est considérée comme une entreprise privée qui fait le commerce de l’argent. Leurs clients sont des individus et des entreprises qui ont besoin des ressources financières et des outils financiers (les moyens de paiement, de l’investissement…). À la différence de la Banque centrale, les banques commerciales exercent ses activités pour le but de réaliser des profits. Généralement, les banques commerciales exercent ces activités principales : - La fourniture de crédit aux particuliers et aux entreprises - La gestion de fonds et les services concernant pour les particuliers et les entreprises (gestion de comptes, moyen de paiement, l’épargne…) - La fourniture de services de garantie, caution, aide commerciale … 2. Les risques de métier Il y a plusieurs définition de risque, mais on peut constater généralement, que le risque est la probabilité d’avoir lieu un événement inattendu qui influence des conséquences négatives. Au point de vue financier, on parle du risque comme une possibilité d’un événement qui peut influencer des pertes du flux futur de l’investisseur ou de l’établissement financier. Les risques que les banques commerciales peuvent porter sont de deux types : Les risques financiers (risques de métier) et les risques non-financiers. Les risques non-financiers ne seront pas abordés dans le cadre de ce mémoire, mais on peut les dénombrer comme suite : Les risques réglementaires et légaux : ce sont des conditions ou des changements négatifs du système légal qui peut influencer aux activités normales de la banque Page | 6 Les risques opérationnels : ce sont des risques qui sont liés aux activités de support, mais peuvent causer des pertes (problème informatique, incendie, …) Les activités de la banque et les risques de métier La banque est d’un établissement financier le plus important de l’économie, comme elle joue le rôle d’intermédiation financière, elle règle le marché de capital. Une fois le système bancaire fonctionne bien, l’économie est assurée en sécurité. Simplement, le rôle de métier est de collecter le capital libre de l’économie et ensuite le distribuer aux ce qui en a besoin sous forme de crédit, afin de gagner la plus value par la différence entre le taux d’intérêt de dépôt et de crédit. Alors, l’activité propre de la banque dépend de trois composants principaux: les dépôts, les crédits et le taux. Comme cela, une fois les dépôts et les crédits sont assurés en qualité et quantité, le taux d’intérêt est convient, le système bancaire gagne toujours de l’argent et le marché financier reste sain. Mais nous savons que les risques existent, comme ce métier fonctionne sur ces trois composants, les banques sont soumises à quatre principaux types de risque : Risque de crédit : Ce risque est constaté comme le risque le plus intéressant des établissements bancaires car il a rapport aux crédits bancaires- le métier classique d’une banque. Le risque se présente lors d’une probabilité de non-capable de rembourser les crédits à l’échéance, ou défaillance des contreparties (emprunteurs). C’est pour cela, ce risque est lié à la qualité de l’emprunteur. Risque de taux : C’est le risque de perte de l’argent d’un crédit par la variation de taux d’intérêt. Il s’expose quand la banque ne peut pas assurer l’écart positif entre le taux d’intérêt détenu à partir des crédits et le frais des ressources. D’ailleurs, le risque de taux peut venir de l’investissement financier dont la valeur varie selon la variation de taux. Risque de change : C’est le risque de perte potentielle de l’argent concernant un crédit de devise par la variation de cours de change. Le risque de change peut s’exposer dans toutes les opérations qui utilisent des devises. Risque de liquidité : Le risque se présente lors de l’insuffisance de l’argent de faire face à une demande de retirer des épargnes des contreparties. 3. Le risque de crédit et le problème de créance douteuse Risque de crédit : Page | 7 Comme elle joue le rôle d’intermédiation financière de l’économie, la banque fournit la source financière aux particuliers, professionnels, entreprises, autres établissements ainsi que Etat sous la forme de crédit. Par le décalage des crédits, les banques gagnent de l’argent à partir de la différence de taux de dépôt et celui de crédit. Dans ce cas-là, le risque de crédit est constaté comme l’impossibilité de l’emprunteur (client) de faire face à ses obligations à l’échéance (payer la somme d’intérêt), cela influence une perte financière pour le banquier. C’est pour cela, le risque de crédit est le risque qui rattache principalement au métier bancaire. Et pour donner une définition du risque de crédit, on peut dire simplement qu’il correspond à la perte financière potentielle de la banque par un événement négative de crédit. Généralement, on distingue trois formes de risque de crédit pour comprendre mieux la source du risque : Le risque de contrepartie : le risque de contrepartie se présente lors de l’incapacité de faire face aux remboursements à l’échéance, c’est peut être le retard de remboursement, ou le manquement de remboursement. Le risque de dégradation de qualité de crédit : il se présente par la baisse de la valeur financière de la dette (par exemple : la baisse de taux d’intérêt peut diminuer le cashflow de la banque en cas de laisser flotter le taux d’intérêt d’un crédit) Le risque de taux de recouvrement en cas de défaut : c’est la perte potentielle de crédit car on ne pourra pas retirer l’entier de crédit en cas de défaut de contrepartie. Créance douteuse : Pour une banque, la créance douteuse est une créance qui s’expose un risque potentiel de non-recouvrable partiel ou total à l’échéance. Au moment de constater un créance, elle n’a pas encore été perdue, mais elle se présente un perte potentielle à l’avenir en raison d’une anticipation de qualité de débiteur. Pour limiter l’influence de créance douteuse, la banque crée le compte de provision aux créances douteuses dans leur bilan, selon l’appréciation de qualité de crédit, c’est une opération normale d’un comptable. Mais au point de vue financier, la créance douteuse devient plus difficile à apprécier, parce que la qualité d’un crédit est parfois très sensible à Page | 8 évaluer, de plus, dans une période difficile de l’économie, la créance douteuse du système bancaire peut influencer une crise en raison d’une mauvaise gestion de risque. 4. L’origine de créances douteuses La créance douteuse vient de plusieurs raisons, on peut donc regrouper deux sources principales de créances douteuses. Alors, la créance douteuse peut venir de deux côtés, l’emprunteur ou créancier. L’emprunteur : Le risque au côté de l’emprunteur (risque de crédit) est l’origine fréquente des créances douteuses. Les dettes sont d’une partie très important dans les ressources d’une entreprise, surtout dans la phrase de développement. Comme la banque joue le rôle d’intermédiation financière, tous ce qui a besoin de ressource lui fait appel pour les emprunts. Bien sûr que tous les emprunts portent une grand incertitude sur les remboursements futurs. Le risque vient tout d’abord de qualité de l’emprunteur, et plus la maturité de prêt est long, plus le risque est élevé. C’est pour cela, avant d'attribuer un prêt, il est nécessaire pour la banque d’exercer les faits suivant pour limiter les risques : Analyser du risque de clients (déterminer la probabilité de défaut) : C’est la première étape du processus d’attribution de crédit, il faut obligatoire connaitre la qualité financière de l’emprunteur, pour apprécier la capacité de rembourser à l’échéance, ainsi que la potentialité de perte. Plus l’emprunteur est risqué, plus le taux d’intérêt et la provision sont élevé. Et au cas où la banque constate un emprunteur trop risqué, elle refuser le prêt. Dans une banque, l’opération s’appelle le « scoring », elle se fait à partir les rapports comptable- financier de l’emprunteur, et l’appréciation personnelle des experts, c’est pour cela cette opération est souvent délicate. Exiger les garantis ou cautions au prêt : Pour anticipé la perte en cas de défaut, la banque exige toujours des garantis ou cautions pour les prêts. Mais l’évaluation du bien garanti n’est pas souvent facile, le risque existe toujours, surtout pour l’économie instable. Le risque lié à l’emprunteur est souvent difficile à évaluer. Un changement négatif de marché (l’augmentation du prix de matière de première, le changement du taux de change, une crise économique ou une catastrophe naturelle…) peut influencer aux activités et faire diminuer la capacité de rembourser de client. D’ailleurs, le risque peut venir de l’intérieur de l’entreprise, une mauvaise stratégie ou management, une structure financière déséquilibre… peut augmenter le risque de défaut. La banque doit faire attention pendant Page | 9 l’analyse de client, il faut distinguer le risque potentiel et le risque immédiat, le risque à long terme ou à court terme… On peut généralement dénombrer quelques origines de risque issues du côté de l’emprunteur comme suivant : Les conditions naturelles défavorables : Ce sont les événements négatifs de nature qu’on ne peut pas anticiper (catastrophe naturelle, épidémie, …), ils peuvent causer les conséquences très graves. Les risques de la nature influencent gravement sur les crédits dans le domaine agricole, car les activités agricoles dépendent principalement des conditions naturelles. D’autre part, normalement les agriculteurs n’ont pas des autres ressources indépendantes pour faire face à ses dettes en cas de défaut, c’est pour cela les crédits agricole sont très sensibles aux conditions agricoles, surtout à notre pays, un pays dont l’agriculture tiens une grande partie dans l’économie. La concurrence : dans un environnement concurrentiel, chacun fait toujours des efforts pour devancer ses concurrents. Une entreprise qui est saine aujourd’hui, peut rencontrer les difficultés financières demain à cause d’une mauvaise décision, même si elle ne fait jamais une erreur, elle peut rencontrer le risque de défaut parce qu’il y a un concurrent peut faire la même chose beaucoup mieux qu’elle. Une fois l’entreprise rencontre des difficultés, son créancier fait face à un risque de crédit. D’autre part, il y a toujours la concurrence sur le marché bancaire. Si une banque perte son avantage concurrentielle, les clients crédibles lui diront au revoir, et puis ferai accord avec une autre banque. L’influence défavorable de l’économie : chaque changement de l’économie influence directement au marché où les entreprises exercent ses activités. Quand l’économie est favorable, le marché est sain, l’entreprise a des bonnes conditions à fonctionner, elle présente moins de risque de défaut. Mais si l’économie a des changements défavorables, suivant ce logique, l’entreprise présente plus de risque de défaut, la banque rencontre maintenant le risque de crédit. L’environnement juridique : les changements de l’environnement juridique peut entrainer des impacts sur l’activité des entreprises, parfois positif, parfois négatif. Les nouveaux politiques commerciales, financiers, monétaires,… peut influencer sur l’activité normale de l’entreprise, donc ils remuent les cashflows si l’entreprise ne peut pas anticiper. Page | 10