LES PAPILLONS DANS LA NATURE, Robert 1934

PAUL- Af ROBERT LES PAPILLONS DANS LA NATURE 64 PLANCHES EN COULEURS ET MONOGRAPHIES EDITIONS DELACHAUX & NIESTLÉ PARIS NEUCHATEL 4, Rue de l'Hôpital 26, 1934 S A VU" Rue St-Dominique 595.78 INTRODUCTION CE volume Robert même » suite l'ouvrage intitulé « fait Comme il Les Chenilles de Léo-Paul un plan identique a ộtộ ộtabli sur et conỗu dans esprit, nous reproduisons en bonne partie son introduction le ici, car elle renferme des détails qui sont nécessaires la compréhension de ce livre comme du précédent Les quelques notes n'étant pas suffisantes consulté les châtelois », laissées pour la ouvrages suivants écrit : trois mille Gross-Schmetterlinge Europas Europas » — L'ancien père et nos remarques personnelles Le « livre un peu complet, nous avons Catalogue des Lépidoptères du Jura neu- — Les neuf cents gravures » et « deux volumes d'Ernest et ayant pour » de F Berge, intitulé « M L Couleru des Papillons de France, Suisse et Belgique tique pour les débutants D^ Chenu — » — L'« Encyclopédie La Vie des par le J » D^ Paul Girod, d'histoire naturelle pages d'annotations encombrantes et ennuyeuses sur le Die » — « — Die Le : très pra- Papillons », par Frédéric Schnack les Etant donné « — L'« Atlas de poche le Papillons » Miiller-Rutz par « : Schmetterlingsbuch oder von Cari Vorbrodt und Catalogue des Papillons observés par titres Die Raupen der Gross-Schmetterlinge und besondere Naturgeschichte der Schmetterlinge Schmetterlinge der Schweiz « mon par Frédéric de Rougemont Hofmann, contenant allgemeine par rédaction d'un texte but de notre ouvrage, nous n'avons pas voulu en couvrir Un la provenance des bon nombre de celles-ci ont du reste été vérifiées ou faites par nous-même et quant aux autres, n'en ayant pas indiqué l'origine au cours du texte, nous tenons rendre hommage ici leurs auteurs Nous ne pouvons non plus passer sous silence l'amabilité avec laquelle M Ch Guédat-Frey de Tramelan nous a aidé dans ce travail par les intéressantes observations qu'il nous a communiquées au sujet de plusieurs espèces, et nous l'en remercions sincèrement ici, de même que M Henri Spinner, professeur l'Université de Neuchâtel, qui a bien voulu nous donner les noms d'un diverses observations qu'il contient u> 985660 INTRODUCTION certain nombre de le livre des Chenilles plantes difficiles déterminer, comme il l'avait fait déjà pour En plus du ou des noms franỗais caractộrisant chaque papillon, nous avons placộ, comme titre, au début des monographies, les différents noms latins appliqués par les auteurs la une majuscule et les répétitions, par son nom de ses noms sité nous avons désigné nom de genre, tantôt par l'un Pour qu'aucune confusion ne de ces appellations, le le texte, afin d'éviter papillon dont nous avions parler tantụt le d'espốce, tantụt par son franỗais est toujours même espèce, en faisant commencer ceux des genres par ceux des espèces par une minuscule Dans mot, quel qu'il soit possible, ou malgré la l'autre diver- soit, désignant l'espèce en question, De plus, ce livre traitant des Lépi- imprimé en PETITES CAPITALES un genre ou une espèce de papillon doptères, les noms autres que ceux étudiés dans le chapitre, sont en italique, et les noms des légions et des sections portent une majuscule; tout ceci, par opposition aux noms d'auqui désignent une tribu, tres insectes ou de végétaux qui sont écrits en caractères ordinaires et en lettres minuscules Dans les le volume prộcộdent planches avec les chenilles souvent inaperỗue ; se trouve mais cette Nous avons donc une liste liste est des plantes qui figurent sur placée la fin du livre et passe jugé préférable de placer cette fois en regard de chaque planche, en dessous de celui du papillon, le nom des plantes représentées A la fin tous les de l'ouvrage, on trouvera deux index alphabétiques renfermant noms franỗais et latins, espốces de papillons dont Et maintenant, il est général sur les papillons ques mots concernant il y compris est fait les synonymes mention dans et les variétés des le texte nécessaire de donner certaines indications d'ordre eux-mêmes et leurs chenilles la classification Les papillons sont des animaux de appelộs en langage scientifique ô Commenỗons la classe Lépidoptères », des Insectes ou Hexapodes, ce qui signifie L'ordre des Lépidoptères est divisé en deux grands groupes res et les Microlépidoptères par quel- : ; les « ailes écailles » Macrolépidoptè- Le premier, comme son nom l'enseigne, comprend des formes généralement grandes, tandis que le second réunit des insectes petits, INTRODUCTION souvent minuscules Ces deux groupes de papillons sont représentés dans notre pays par 3000 espèces environ, dont pour 300 pour Macrolépidoptères et les du Microlépidoptères Ceux-ci faisant l'objet les ouvrage, le lecteur voudra bien consulter partagent en deux légions bien distinctes Quant aux Macrolépidoptè: Rhopalocères ou Papil- les 34); ou Achalinoptères, nommés aussi Papillons diurnes (pi Hétérocères ou Papillons de nuit ou Chalinoptères, appelés Papillons lons de jour et les nocturnes de nuit (pi », si 35 63) Les expressions de claires dans la « Papillons de jour mœurs et « Papillons » plupart des cas, ne sont toutefois pas toujours justes, car plusieurs Hétérocères volent en plein jour ces 600 pages 395 397, où nous donnons les quelques détails sur les subdivisions de ce groupe res, ils se dernier chapitre de cet Mais les caractères de ces espè- diurnes sont toujours ceux des authentiques Papillons de nuit Les Papillons diurnes, représentés en Suisse par 200 espèces environ, se maintiennent dans des types assez voisins en cité, de Rhopalocères « » les uns des autres Leurs antennes, en forme de massue, ce qui leur a valu particulier, sont toujours le nom, déjà ne renferment qu'une dizaine de sections fort Ils apparentées, dont seules les chenilles présentent des formes très différentes Nous en parlerons en détails au sujet de la Thécla du bovleau Les Papillons de dems le dont les monde nuit, un La et les 0,000 espèces faciès fort différent, suivant qu'ils appartiennent l'une ou l'autre de ces divisions Noctuides de 1000 chez nous, comprennent quatre sections entier, et plus représentants ont (pi 8) au contraire, comptant eux seuls : ce sont les Sphingides, les Bombycides, les Géométrides section des Sphingides ou Crépusculaires ^ (pi 35 40) compte 80 espè- ces dans notre pays et renferme diverses formes, en particulier les Sphinx ce même groupe se placent les Sésies rentes, imitant les guêpes et d'autres Les Bombycides (pi 41 au corps jaune Dans les Dans ailes transpa- nombre de 150 espèces chez nous, com- que se placent le gros Cossus gâte-bois, dont l'énorme larve aux terribles mandibules ' aux hyménoptères encore 46), au prennent des types très variés C'est et noir, vit dans le tronc des arbres, et plus anciennes classifications, on divisait les Macrolépidoptères en Diurnes (Rnopa- locères) Crépusculaires (Sphingides) et Nocturnes (Bombycides, Noctuides, Géométrides) INTRODUCTION dont les Psychés, partout avec dans les chenilles elles, l'eau, tandis s'enveloppent d'un fourreau qu'elles transportent l'exemple des larves de phryganes Mais celles-ci vivent que les Psychés sont terrestres Les Noctuides ou Noctuelles en Suisse et forment un des groupes de papillons plus homogènes, malgré les en espèces sa richesse Enfin 47 57) comptent près de 500 espèces (pi les Géométrides ou Géomètres, appelés aussi Phalènes (pi comprenant 400 espèces environ, ne varient pas énormément non 58 63) plus Leurs chenilles sont presque toujours glabres, cylindriques et très allongées et se nomment « arpenteuses Chacune de » comme ces quatre sections, subdivisée en tribus et en nombreux des Papillons de jour, est celles genres Ces genres sont elles divers points groupes d'espèces qui présentent entre eux-mêmes des de ressemblance Pour terminer, parlons en quelques mots du développement formation extérieure des insectes qui nous occupent et de la con- : Le papillon est le dernier état d'un être qui a passé de son existence sous une forme toute différente Ce papillon ne subit plus définitif dans lequel, part l'usure, le et n'est même crtre, s'appelle adulte L'insecte porte alors le » sition celui plus susceptible de de « larve » qui 1'* nom d'« imago » ou « une grande partie dernier état étant le stade aucun changement état parfait » insecte parfait ne représente qu'un », ou !'« état par oppo- état transitoire et chan- geant Ces papillons pondent des œufs qui sont placés généralement découvert sur les plantes ou contre le tronc des arbres certaines femelles aptères ou obèses, incapables de se transporter, les déposent sur leur propre cocon {Orgyia : antiqua L.) Chez les Papillons de jour, légers presque toujours isolément sur ou sous une femelles de Bombyx et et alertes, les feuille de de Noctuelles, plus dodues grandes envolées, collent leurs œufs les la et œufs sont pondus plante nourricière Les souvent impropres de uns côté des autres, parfois au nombre de plusieurs centaines, sur un support quelconque Tous ces œufs sont en général peu près sphériques, mais regardés les dessins et les reliefs les plus variés la loupe, ils présentent les couleurs, INTRODUCTION De temps plus ou moins prolongé ces œufs sortent, au bout d'un laps de variant entre quelques jours et plusieurs mois, des chenilles qui sont elles- mêmes les larves du « mouche bleue » En examinant le lon, comme papillon, corps d'un insecte adulte, en particulier celui d'un papil- on distingue nettement trois parties et les pièces buccales, le thorax, renferme les de notre vulgaire l'asticot est la larve : la tête, orné des organes de la reproduction ailes et Chez portant les yeux, les antennes des pattes, et l'abdomen qui la chenille, après une tête cornée bien visible, on ne remarque plus qu'un cylindre plus ou moins régulier, de consistance molle, sur lequel se dessine segments qui apparaissent sous tains entomologistes comme un anneau la la une succession de onze anneaux ou forme de légers bourrelets transversaux Cer- comptent douze de ces segments, parce complet l'extrémité du corps, portant qu'ils envisagent le « clapet annal » et dernière paire des fausses pattes Ces onze segments, placés bout bout, se ressemblent en général beaucoup entre eux comme celui de tous les insectes, ceux de l'abdomen que par la suivre, étant donné une le Ce dernier, tout Au nombre petite griffette l'extrémité une seule comme le Dans ou « pseudopodes sont pages qui vont comme l'ont fait la plupart des auteurs et numé- série, sans tenir compte du thorax et de l'abdomen thorax, est porteur de pattes sur sa face ventrale, mais formant ventouse N'existant plus chez » les elles existe entre ces divers segments, ces pattes-là sont membraneuses, rétractiles et terminées par pattes trois, anneaux ne se différencient de d'une paire par segment, peu de dissemblance qui nous compterons onze anneaux, roterons ceux-ci en Le thorax en comprend trois présence de pattes thoraciques cornées qui cor- respondent celles du papillon articulées et portent mais ces » Chez le papillon, elles les chenilles une petite cuvette sont appelées « fausses de Rhopalocères, de Sphingides, de Bombycides, de Noctuides (sauf quelques exceptions dans ce dernier groupe) et chez celles des Microlépidoptères, son d'une paire par segment, sous nilles des Géomètres, il les elles portent, y en a cinq paires qui sont placées, raianneaux 6, 7, 8, et 11 Quant aux che- comme les autres, trois paires cornées, mais, par contre, elles ne présentent plus de pattes que l 'avant-dernière dernière paire des fausses-pattes (voir pages 383 384) et la INTRODUCTION 10 de toutes au-dessus des pattes, on remarque Sur les flancs une suite de neuf points ovales, nettement délimités ses, souvent vives et différentes de celle de les chenilles, appelés stigmates, sont les embouchures du système respiratoire 11 y en a un 1 et cette série se retrouve droite et Les la de couleurs diver- et teintés peau environnante Ces points, du premier anneau, puis un sur chacun des segments gauche du corps sur le côté même la de chenilles, plupart mangent un régime très rares exceptions près, ont les feuilles s'attaquent de préférence aux fleurs ou aux comme bois, surtout les parties tendres, le : fruits; certaines espèces se nourris- sent de racines; quelques-unes enfin vivent dans les troncs rongent végétarien des arbres, des buissons ou des plantes, d'autres ou les branches et l'aubier, le liber ou la moelle Alors que l'œuf, tionnaires, la chrysalide et le papillon au moins extérieurement, de porter l'espèce de l'état sont trois états absolument sta- la chenille, en revanche, a pour fonction d'œuf celui de nymphe ; elle doit donc beaucoup moment de sa mues ou changements de peau grâce naissance et pour nourriture qu'elle absorbe, son corps, recouvert d'une peau membraneuse la grandir, dépasser souvent dix fois la longueur qu'elle avait au cela elle subit des assez molle, s'allonge, il : est vrai, et s'épaissit; ques étant cornées, ne peuvent grandir insensiblement moment donné, bête se retire dans la un coin et mais sa tête et ses pattes thoraci- comme le reste abrité, elle recouvre A un d'un peu de un ou deux jours, immobile Pendant cette période de repos, un phénomène très bizarre se produit la peau se décolle sur toute la surface du corps et de la tête, pour pouvoir mieux soie le support choisi, s'y cramponner, et reste là, : que l'enveloppe extérieure de et, alors la tête elle-même dans le celle-ci reste d'enfler considérablement cet anneau, ce qui La insolite nouvelle peau qui se forme sur cienne, est molle tact avec ment du tard, la comme l'air; aussi, en place, le reste du donne la tête, après la la chenille le un aspect décollement de l'an- corps, tant qu'elle n'est pas entrée en con- dans cette prison extensible du prothorax (premier seg- thorax), la tête peut-elle enfin grandir Lorsque, peau de la chenille retire premier segment du corps Cet acte a pour résultat bête se fend sur le dos et un ou deux jours plus laisse sortir la chenille, la tête de INTRODUCTION celle-ci se trouve être beaucoup plus grosse qu'avant, sans que sensiblement grossi En augmente de volume, c'est le sept H résumé, au dans et moment de l'intervalle la mue, qui sépare une corps seul qui s'allonge et s'épaissit Après deux, mues successives, suivant les espèces, corps, lui, ait mue de trois, la suivante, quatre et jusqu'à mues qui s'échelonnent même un ou deux semaines, quelques mois ou le c'est la tête surtout qui sur quelques ans, la chenille atteint sa taille définitive un cocon avec de Elle se tisse alors s'ouvrant au niveau de ; nager un petit alvéole dans branche, elle se l'air libre, le contente de s'amé- habite l'intérieur d'une la terre, d'autres fois, si elle le terrain, Au bout de port quelconque L'état de provenant de glandes spéciales la chenille se place l'entrée de sa galerie; enfin, très souvent aussi, elle reste posée sur nymphe ou bien elle se suspend ou s'attache un sup- quelques jours, de deux ou de plusieurs mois, certains cas, la soie bouche quelquefois la elle se trois semaines et, dans transforme en une chrysalide ou nymphe existe chez tous les insectes métamorphoses complètes, mais terme de «chrysalide» s'applique uniquement aux nymphes des papillons Cette chrysalide est secte parfait un Pendant état intermédiaire entre celui la de la larve et celui de l'in- durée de ce stade, l'animal ne prend aucune nourriture Tout l'avant du corps est formé d'une carapace dure et tout fait inarticulée Les membres du papillon sont déjà visibles, mais ils sont couchés sur le corps et fondus en un bloc avec lui L'abdomen seul, grâce aux divers anneaux qui le composent, est un peu mobile Alors que la et ne se chenille livre aucun exercice ne présentait que des pattes minuscules, des antennes impercep- tibles, pas de trompe, et pas trace d'ailes, la chrysalide montre tous ces divers membres embrassent déjà bien développés; les ailes seules sont encore petites et les flancs et tant des côtés du couchées en long sur La forme générale varient beaucoup la de la face ventrale trompe, aux antennes le triangle base de ce triangle et côtés partie Les deux paires, par- thorax, viennent se rejoindre sur le ventre au niveau de la Quant pointe des ailes la une la compris entre le et aux marge supérieure des deux du corps de pattes, elles sont devant du corps, qui forme ailes, la chrysalide, ainsi constituant ses que ses couleurs, INTRODUCTION 12 Au bout un beau jour années, cette chrysalide se fend 247 sujet pages et le papillon en sort Les papillons ont des membraneuses, soutenues par un réseau de ailes n'y a que dix vingt cellules par (il en comptent jusqu'à sept ou huit les libellules cents) Ces autres, comme Ces d'un les tuiles écailles, regardées toit la Ce aile, alors ailes portent, sur unes côté des toute leur surface, d'innombrables petites écailles rangées les ailes (Voir ce et 252.) grandes nervures, peu serrées que même plusieurs d'une ou plusieurs semaines, quelques mois, voire sont elles qui donnent leurs couleurs aux loupe et surtout au microscope, nous révèlent un monde de richesses insoupỗonnộes, car elles varient l'infini quant la forme, non seulement d'une espèce l'autre, mais même suivant la partie de l'aile où elles sont insérées La plus grande diversité existe également dans les tout couleurs des papillons et dans deux faces de l'insecte, ces très distincts, ayant Chez les Papillons près de la même faces constituant, une raison d'être différente de des teintes et des taches sur les la répartition deux en général, deux costumes (voir pages 85 86 et 299 300) jour, les ailes sont larges et arrondies et se relèvent manière chez toutes les espèces, lorsque le peu papillon est posé ou, en tout cas, lorsqu'il est engourdi Les Papillons de nuit les tiennent, au contraire, dans les poses les plus dissemblables propos de la Sylvine et de la Feuille'Tnorte Ayant étudié ce sujet en détails du chêne, nous renvoyons le lec- teur aux pages 263, 264 et 269 Les papillons se nourrissent du nectar des de l'humidité du sol, etc., fleurs, de sève des arbres, la en un mot d'un liquide quelconque au moyen de leur trompe Cette trompe, qui n'est autre que la qu'ils absorbent fusion en un long tube des pièces buccales des autres insectes, est enroulée sur elle-même au repos et cachée entre plonge dans les palpes Lorsque l'insecte veut s'en servir, chenille, le papillon traverse quelquefois la duire au printemps, mais ques jours, juste prennent la déroule et la les fleurs Après avoir vécu des semaines, des mois ou de il même le il ne vit même des années sous forme mauvaise saison pour se repro- généralement que quelques semaines ou quel- temps nécessaire aucune nourriture la reproduction Certaines espèces ne LA CIDARIE MOIRÉE perles gris clair Au printemps les 391 buissons se couvrent de fleurs blanches ressemblant celles de l'épine noire Or, sur ces feuilles menues, sortant des éboulis, sur celles de l'amélanchier, du « nerprun cathartique », ou bien contre les pierres, des endroits un peu cachés, on peut découvrir en mai et juin, puis en que l'on appelle la CiDARlE MOIRÉE ou ONDÉE, cause des nombreuses bandes ondoyantes qui traversent (juillet) août, ce joli papillon ses ailes et sans doute aussi en raison des reflets chatoyants, tantôt dorés, tantôt vert bleu, qui les parcourent centimètres d'envergure, Une la Le mâle mesure 2,6 2,8 femelle 3,4 CiDARlE MOIRÉE vient voleter autour des lampes Ce papillon est plus ou moins fréquent suivant les années et on le trouve toujours de préférence où croissent des gaillets blancs ou jaunes (galium mollugo et verum) C'est sur ces plantes, en effet, que vit sa larve, surtout sur la première, très commune dans les éboulis Cette chenille atteint 2,5 centimètres de long; elle est assez épaisse pour une arpenteuse, avec les deux extrémités légèrement amincies Elle est d'un gris brunâtre pâle, tirant parfois un peu sur le rouge, d'autres fois sur le verdâtre ou le jaune Une ligne médiane noire parcourt les trois premiers et les trois derniers segments du corps, se transformant, sur les anneaux intermédiaires, en une suite de losanges gris, encadrés de blanc et plus ou moins marqués Les lignes sous-dorsales, très nettes aux deux extrémités, sont blanc sale; elles se rapprochent l'une de l'autre et se rejoignent même au bout de l'abdomen Sur les côtés du corps s'étend une autre ligne blanc crème Les stigmates sont ronds et d'un beau noir La tête est arrondie, gris jaune, mouchetée de brun, avec le triangle frontal encadré de noir Cette chenille que l'on trouve en juin et juillet, puis en août et septembre, se tisse un cocon lâche, la surface du sol, et se transforme en une chrysalide courte, épaisse, brun rouge, terminée par une fine pointe Les chrysalides de la seconde génération passent hiver fois la nuit venue, la Le Ptérophore ptérodactyle Tus pterodactylus Hb Grossi — Pterophotrois fois, repos Grossi trois fois, au vol Le La Fiorin — Agrostis — Cytiosurus Crételle tenuis Sibth cristatus L au 64 LE PTÉROPHORE PTÉRODACTYLE 64 LE PTÉROPHORE Pterophorus (Wall Geof.) pterodadylm (Hb Fah Steph.) ou monodactylus (L.) — La PTÉRODACTYLE TOUS du groupe que nous avons étudiés jusqu'ici font partie des Macrolépidoptères ou Grands Lépidoptères, mais il reste encore un second groupe, renfermant des espèces généralement beaucoup plus petites, dont un bon nombre n'atteignent même pas un centimètre d'envergure, et qu'on a appelé, pour cette raison, les Microlépidoptères ou simplement les Micros Or, les représentants de ce groupe, malgré leur petite taille, sont fort nombreux en espèces on en compte environ trois mille en Europe Ils sont, de plus, ornés habituellement de belles couleurs, de plaques dorées, argentées ou cuivrées, de taches blanches, jaune orange, rouges, violettes, etc Enfin, eux et leurs chenilles ont des mœurs les papillons : très variées et intéressantes En conséquence, nous n'avons pas voulu terminer cet ouvrage un représentant de cet important groupe, et nous voulons en quelques lignes donner un aperỗu des principales sections qui composent ce dernier On a partagé les Microlépidoptères en quatre sections princisans y faire figurer au moins pales : les Pyralides, les Tortricides, les Tinéides et les Ptérophorides La première section, celle des Pyralides ou Pyralo-Crambides, renferme de nombreux papillons Ce sont les plus grands des Micros et ils ont même une certaine analogie avec les Géomètres, puisque c'est avec ces derniers que Linné les avait rangés Bien des auteurs se refusent encore les classer parmi les Microlépidoptères Citons dans ce groupe une espèce fort belle l'état de papillon et intéressante sous forme de chenille, VHydrocampe du nénuphar (Hydrocampa ou Nymphula nymphœata L.) C'est un charmant papillon, variant pour l'envergure des ailes entre et 2,5 centimètres Il est d'un blanc nacré avec un réseau de bandes brun sombre ou noires, saupoudrées de LE PTÉROPHORE PTÉRODACTYLE 396 jaune, partageant le fond blanc en formes et de grandeurs variées Les un certain nombre de taches, de ailes sont assez larges et arrondies, surtout les inférieures, et ornées d'une belle marge brun doré Ce papillon se tient au bord des fossés et des étangs et sa chenille vit dans l'eau, se nourrissant de diverses plantes aquatiques, telles que lemnas, les stratiotes, les callitriches, mais surtout les potamogetons et les nymphéas Elle se tient en général sous les feuilles, dans une sorte de fourreau transportable qui la fait ressembler une larve de phrygane Ce fourreau ou étui est fait de deux morceaux ovales découpés par la chenille dans une feuille et étroitement soudés entre eux par les bords Une extrémité seulement reste fendue et livre passage la tête et au thorax de la bête, lorsque celle-ci veut circuler ou manger, et se referme presque hermétiquement quand le propriétaire se D'autres Pyralides ont des chenilles retire dans ses appartements terrestres, se nourrissant de plantes ou bien de cire d'abeille, de farine, de légumes secs, etc Viennent ensuite les Tortricides ou Tordeuses, ainsi appelés parce que la plupart des chenilles, passant leur existence sur des arbres, des buissons ou des végétaux quelconques, ont l'habitude de s'enfermer dans une feuille qu'elles enroulent sur elle-même, en en fixant les bords avec de la soie D'autres vivent dans la tige et même les racines de certaines plantes, dans les fleurs, enfin dans les fruits, spécialement ceux de nos vergers et même dans les cônes des sapins C'est dans ce groupe que se rangent les trois espèces si connues des vignerons parce qu'elles sont fort nuisibles en attaquant les fleurs et les jeunes fruits de la vigne, la Pyrale de la vigne {Tortrix ou Œnophthira piïleriana Schiff ), la Teigne des grappes (Conchylis ou Scoparia roserana Frôl ou amhiguella Hb.) et la Cochylis de la vigne {Cochylis ou Tortrix vitisana Aud ou reliquana Treits.) La première variant de 2,5 centimètres d'envergure est un joli papillon jaune reflets dorés, présentant sur les ailes supérieures quelques taches brunes Sa chenille d'un vert plus ou moins jaunâtre, avec la tête et le corles — LE PTÉROPHORE PTÉRODACTYLE 397 est un des plus grands fléaux des vignes car quelquefois en nombre considérable on a compté elle y appart La Cochylis de Roser jusqu'à cent soixante chenilles sur un seul cep ou Teigne des grappes mesure ,4 ,5 centimètre d'envergure Elle brun selet luisant, — : a les ailes supérieures jaunes et brunes avec de petites taches argentées et les inférieures gris perle Sa chenille est plus épaisse que la précédente et grisâtre ou rose violacé Elle appart deux fois dans l'année La Cochylis de la vigne n'a que ,2 ,3 centimètre d'envergure Elle a les ailes supérieures grises, marbrées de jaune rougeâtre Elle C'est ici que se place égcJement est moins commune que les autres — — ïArgyroploce de la spirée (Argyroploce siderana Tr.), ce ravissant et mignon Lépidoptère noir et jaune avec des taches violettes un peu argentées, que l'on trouve la lisière des forêts, aux endroits où Dans cette section abonde la belle spirée aronce ou reine-des-bois nous avons aussi le Carpocapse des pommes {Carpocapsa pomonana Schifỵ ou pomonella L.) dont la chenille, vulgairement appelée « ver — pommes », peut être très nuisible dans nos vergers des Tinéides ou Teignes sont placés tous ces petits papillons si communs dans les maisons et les pelleteries et vulgairement appelés teignes, mites ou gerces Leurs chenilles, trnant après elles un fourreau protecteur, s'attaquent surtout aux étoffes de laine Dans cette même division se trouvent encore les et aux fourrures des Dans la section — Hyponomeutes, dont sur les larves les haies et les pruniers vivent en colonie dans un Les papillons sont blancs, tissu de soie pointillés de noir Enfin viennent les Ptérophorides, si reconnaissables leurs ailes ou moins nombreuses, ressemblant les Ptérophores proprement dits, l'extrémité de l'aile supérieure est fendue en deux, et l'aile inférieure est faite de trois plumes Chez les OmcWes, formant une subdivision des Ptérophorides, souvent considérée comme une cinquième section des Microlépidoptères, au même titre que les quatre autres, chacune des quatre en lanières des plumes Chez divisées ciliées plus LE PTÉROPHORE PTÉRODACTYLE 398 ailes se divise en six lanières ciliées Les Ptérophores, parmi lesquels se range l'espèce figurée ici-même, se tiennent dans l'herbe des prai- des clairières, suspendus aux fins épillets des graminées ries et Ils volent parfois de jour, mais surtout le soir, butinant sur les scabieuses ou toute autre fleur Leurs chenilles sont poilues, presque toujours vertes, avec même une petite tête noire Elles se tiennent découvert, en plein jour — si le soleil est caché, — sur les rosiers, — de notre PTÉRODACTYLE rampant ou bugrane dont elles rongent le sommet des tout les liserons c'est le cas chrysalides, légèrement poilues et colorées pendues par plantes : elles comme — mais sur- et l'ononis tiges la larve, Leurs sont sus- bout de la queue sous une feuille, vers la base des ressemblent un peu aux chrysalides des Papillons de le jour Les Ornéodes, ces tout petits Lépidoptères qu'on voit très souvent dans les maisons, surtout celles qui se trouvent la campagne, se distinguent des Ptérophores proprement dits en ce qu'ils ont les quatre ailes divisées en un nombre égal de lanières ciliées, et qu ils tiennent au repos toutes ces plumes régulièrement étalées autour d'eux, comme un éventail ouvert Les Ptérophores, eux, ainsi qu'on le voit sur l'image, cachent presque toujours, dès qu'ils se posent, de l'aile inférieure sous le couvert de la paire supérieure, dont les bords se replient même un peu en dessous, enfermant les délicates plumes dans une sorte d'étui Les larves des Ornéodes vivent dans les boutons de certaines plantes et de quelques buissons, surtout les lonicéras Ajoutons encore, en terminant, que la plupart des chenilles de sauf celles des Ptérophorides et toutes celles Microlépidoptères, s'esquivent rapidement dont le corps est protégé par un étui, reculons dès qu'on fait mine de les saisir Cette habitude permet de distinguer immédiatement une larve de Micro d'une chenille de les lanières — — Macrolépidoptère IMPRIMÉ EN SUISSE INDEX DES NOMS FRANÇAIS Les noms des espèces figurées nymes de ces mêmes et décrites dans espèces sont en italique et les le volume sont en caractères ordinaires; noms les syno- d'autres espèces, simplement citées, sont en italique et entre parenthèses Pages Page! (Acrortycte de 377 T aulne) Acronycte du troène Aglaé 393-393 Chiffre 143 Chiffre 179-181 (174) Agreste Agrotide de Vosàlle Amiral Amphidase du bouleau - 365 (Amphipyre du Cidarie du groseiller 383 Cidarie du prunier 383-385 331 Antique 341-343(323) Apollon 29-31 (25) Argus bleu 71-73 céleste (Argus bleu nacré) Argui des Argus 73 191 bois 65-67 satiné 120 365-366 Chiné 305 329-331 salsifii) Cidarie moirée 389-391 Cidarie ondée 389-391 53-55(41.101,371) Citron (Cochylis de la vigne) (Cochylis de Roser) (Cordon-bleu) 354-355 Cordon-rouge 353-355 (Cossus gâte-bois) Ariane 185 Craintive Aurore 41-43(49) Barre argentée Damier orangé Dé-à-jouer 371-373(377) Découpure 342-343 (Bois-sec) 342 (Calocampe exolète) 341-342 vieille Camille (Carpocapse des pommes) (Carte-géographique) 89 (77 83, 372) 397 % 131(139) 337-339 215-217 335-337 Déesse ceinturons 131-133(137) Demi-Deuil 161-163(198) Demi-Lune (Demi-Paon) 299-301 C-Wanc 95-% Ecureuil 211 Ermomos 287 233-235 137 Diane Ecaille chinée Casque (Céphale) 269 323 Damier du plantain 125-127(101.119-121.347) Boarmie festonnée Calocampe 55 397 317-319 Couveuse cuivrée Belle-Dame 3%-397 Contiguë 397 (Argyroploce de la spirée) 313 149-151(145.156) 119-121 (101) (239 377 384) Amphipyre du noyer (Charaeas des graminées) 257-259 161-162(144) Echiquier 281 (233) tachetée 361 LES PAPILLONS 400 Pages 377-379 Eubolie limitée 269 Feuille-de-chêne Feuille-morte du chêne • 269-271 (233, 281) 263 (Fidonie du pain) Flambé 17-19(25.37,101,258) Gamma 95-97 (101, 119-121) 347-349 Gamma Gonoptère découpure (Grand-Collier argenté) Grande-Tortue 335-337 149 101-103 Grand Mars changeant (Grand-Nacré) 83-85(203) 145.151,157 Pages Myrtll 197-199 Nasse 311-313 Némuslen 185-187(299) Neuronie domestique 311 Noctuelle des pois sucrés 347 (Noctuelle du frêne) Noctuelle du 354 347-349 lin Noctuelle fiancée 305-307 306 (Noctuelle frangée) Nymphe des chardons 125 (Nyssie zonée) 366 Œil-de-Paon-du-Jour 113 174-175 Panthère Grand-Nègre-Hongrois 167-169 Paon-de-Jour (Grand-Paon de nuit) 275-276 Papillon queues 61 Grand Porte-Queues Grand-Renard 23(174) 101-103 Papillon-C 95 (Grand-Nègre des bois) (Grand-Sylvain) (Grosse-Tête) Hadàie contiguë Harpye du hêtre 83.174 378 359-361 Lycène Bel-Argus Machaon Macroglosse du gaillet Mamestre contiguë (Manteau-de-Deuil) 35(83) 29-31 Petite-Tortue 281-283 (Petite-Violette) 150 150 107-109(41 101-102 Petit-Paon de nuit Lucine 19-120) 317-319 264 Limon 354 (Hépiale du houblon) Likenée rouge 13-1 15 (101 109 Parnassien Apollon (Petit-Nacré) Lichénée ou Lichnée rouge ( Paranymphe) 311 (Hydrocampe du nénuphar) Papillon du chou Héliophobe domestique (Hermite ou Ermite) 74 3% 353-355 353 Petit Papillon des foins 19.372) 275-277(264) 209 107 Petit-Renard Sphinx de 14 227-229 (233) Petit-Pourceau Petit la vigne 227 35 (Phalène bnaneuse) 367 77-79 (Phalène défeuillée) 367 71-72 Phalène du bouleau 365-367 23-25(37) 239 (353) 317-319 103 Phalène du charme 371 Phalène-Hibou 305 Phalère bucéphale Piéride du chou 287-289 (263) 35-37(108.161) Mariée 353-355 (Plain-Chant) 217 Mélitée du plaintain 131-133 Plusie gamma 347-349 Mélltée orangée 137-139 Polyommate du bouleau Méticuleuse 323-325 Portier de la forêt (Minime bandes) (Morio) Moro-Sphlnx Moyen-Nacré 275 103,119 239-241 (227, 247 353) 143-145(150.156) 59 (66) 73 Procris 209-211 Ptérodactyle 395-398 Ptérophore ptérodactyle Pygère grosse tête 395-398 287 INDEX DES NOMS FRANÇAIS 401 Pages Page» Pygère tête de bœuf (Pyrale de la vigne) 32^331 Pyramide Queue de Pigeon Sphitvc-moineau 3% (Sphinx-phomix) 229 (389) Staurope du hêtre 281 241 23-25 Queue-d' Hirondelle 174 (Silène) Smérinthe du peuplier 233-235 (Solitaire) (Souci) Soufré 306 (Suivante) Sylvandre 173-175(180) Sylvine 263-265 (269) 215-217 48 Syrichte des cirses Tabac d'Espagne Thécla du bouleau (Sphinx-Chauve-souris) 229 Thécle du bouleau (Sphinx de 229 Tircis 229 Tristan 233-235 (Sphinx-Demi-Paon) (Sphinx des scabieuses) Sphinx du 239-241 caille-lait (Sphinx du 228 liseron) 233-234 Sphinx du peuplier Sphinx du troène Sphinx gazé 26 245 221-223 (233-235 246 293) 245-247 (241 , 330) 155-157(144-145.151.161) (Thécla de la ronce) 245 (Sphinx de l'euphorbe ou du tiihymale) •• (Teigne des grappes) (Sphinx-Bourdon) la vigne) 89-91 (330) Sylvain azuré 48-49 47-49 251-253 Sphinx-Bélier 239 287 61 59-61 59 191-193 203-205(199) Vanesse de l'orme Vanesse des chardons Vénilie tachetée 101 125-127 (347) 359-361 65-67(144) Verge-d'or 17-19 Voilier 119-121 Vulcain Zygène de 396-397 la filipendule 251-253 INDEX DES NOMS LATINS Les noms des espèces nymes de ces mêmes espèces plement citées, sont dans figurées et décrites nom de et le en italique parenthèses et entre le volume sont en caractères ordinaires; les synoen italique; les noms d autres espèces, sim- leurs variétés sont ; enfin les noms de genre sont placés après les noms d'espèce, et entre crochets Pages Pages adastra variété [Pararge Hb.] 187 (adippe L.J [Arsynnis Fab.] 145, 151, 157 adonis Hb F S V [Lycaena Fab.] • aegeria L [Pararge Hb.] 191-193 ( aethiops Esp.)[Erebia Dabn Boisd.^ •• 71 • 168 aglajaL.[ArgynnisFab.] 143-145 (150-151 155-156) ahifolia variété [Lasiocampa Latr.] 270 • camilla Schifï S V [Limenitis Fab Ochs.] 89-91 cardamines L [Anthocharis Bsd.] 41-43 125-127 217 (carlinae Rbr.) [Syrichtus Bsd.^ carpini S V Hub [Satumia (carthami Hb.) [Syrichtus Bsd.] 217 (celerioL.)[DeilephilaO.] 229 377-378 ceronus Esp variété [Lycaena Fab.] Hb [Syrichtus Bsd.] 215-217 cinxia L F [Melitaea Fab.] Haw.^ (ambiguella Hb.) [Scoparia • (antiopa L.) [Vanessa L Fab.] 3% ^circe 103 cirsii 73 131-133 F.) [Satyrus Fab Latr.] Rbr variété [Syrichtus Bsd.] • (antiquaLJlOrgyiaO.] 8,239 fcleodoxa variété) [Argynnis Fab.] apollo L [Pamassius Latr.] 29-31 (cornes (arcania L.) [Cœnonympha Hb.^ atalanta L [Vanessa L Fab.] 21 - •• aurantiaca Spr variété [Papilio L Latr.^ bellargus Rott betulae L H [Lycaena Fab.] [Theda betularia L • Treits.] • (blandina Fab.) [Erebia Daim Boisd.] • (brassicae L.) [Mamestra 306 7'r.] 35-37 brassicae L [Pieris Schrk.] (briseis L.) [Satyrus Fab Latr.^ fbntmata L.) [Cheimatobia 74 367 Stph.^] 287-289 bucephalaL.[PhaleraHb.] caerulea Courv variété [Lycaena Fab.] • 73 c-album L [Vanessa L Fab.] • 95-97 [Boarmia 306 317-319 373 Treits] 228 Fab.] (defoliaria Cl.) 245-247 bombyliformis [Macroglossa Ochs.] variété 59-61 168 • Hb (convolvuli L.) [Sphinx (corydon Pod.) [Lycaena Fab.] 365-367 151 contigua Vill S V Fab [Mamestra Tr.] conversaria 73 367 [Hibemia Latr.] 319 (dentina Esp.) [Mamestra Tr.] 150 (dia L.) [Argynnis Fab.] didyma O F [Melitaea Fab.] 74 215-217 • Hb.) [Agrotis 0.] 71-73 365 Treits] [Amphidasys 25 • F.] [Amphidasys betularius L • 119-121 275 Schrk ] (alni L.J [Acronycta Ochs.] alveus • • cardui L [Vanessa L Fab.] •• •• 137-139 doubledayaria Mill variété [Amphidasys Treits] 367 (dryas Scop.)[SatyrusFah Latr.] 174 48 (edusaF.)[ColiasFab.Boisd.] -191 egeria L [Pararge Hb.] egerides Stgr variété [Pararge Hb.] • • eris Meig variété [Argynnis Fab.] (euphorbiae L.) [Dàlephila 0.] 191-193 229 (elpenorL.)[DeilephilaO.] •• 151 229 LES PAPILLONS 404 Pages (euphrosyne L.) [^Argynnis Fah.^ 68-169 (euryale Hb.J [Erebia Daim Boisd.] [Calocampa StephJ] (exoleta L.) fagi L [Stauropus 149 • 342 281-283 Germ.] fagi Scop {_Satyrus Fab LatrJ\ fasciaia Sp variété [Smerinthm 0.] (fimbria L.) [Agrotis 0.] lutescens Stdg variété 77-79 • [Callimorpha machaon L Latr 259 [Papilio L Latr.] macularia L [Venilia Dup.] maculata Fab [Venilia Dup.] 31 • Boisd.] 173 306 • • • flavomaculata Dek variété [Pamassitis Lat [Nemeobius Stph Boisd.] 234 251-253 filipendulaz L [Zygaena Fab.] lucina L • 23-25 • • 359-361 359 185-187 maera L [Pararge Hb.] (marmorosa Bkh.) [Mamestra Tr.] 319 (medea Hb S V.) [Erebia Daim Boisd.] 168 (Jraxini L.) [Catocala Schrk- Ochs.J 354 (médusa S V.) [Erebia Daim Boisd.] 168 [Syrichtus Bsd.] 217 (megacephala F.) [Acronycta Ochs.] 378 fritillum 245-247 Hb [Macroglossa Ochs] fucifortnis (fuciformis L.) [Macroglossa Oc/is] fumata Roug variété [Pamassius Latr.} fuscaria Stdg variété [ Venilia Dup.^ (genistae [ 31 361 61-163 galathea L [Melanargia Meig] gamma H gamma L 245 95-97 Vanessa L Fab.^ 347-349 [Plusia Ochs.] Bkh.) [Mamestra Tr.] • hœgei H S variété [Agrotis 0.] • 173i-175 (181) 264-265 47-49 hyale L [Galias Fab Boisd.] 203 •205 (83) hyperanthus L [Epinephele Hb.] (hypocrepidis Nub.) [Zygaena FabJ] iris llJ-115 [Cœnonympha Hb.J Hb.] 83-85 • • janthina Esp Fab [Agrotis O.] • jurtina L [Epinephele Hb.] (lathonia L.) [Argynnis Fab.] (leucotaenia Stdg [Erebia variété) Boisd.] • Daim Boisd.] ligustri L F [Acronycta Ochs] ligustri L [Sphinx O Fab.] limitata Se [Ortholitha loin [Neuronia Hb.] Hb.] • • 185 395 nephele Hb [Cœnonympha Hb.] • 209 nigricata Fuchs variété [Boarmia 373 Treits] niobe L [Argynnis Fab.] 149-151 (120 145, 155-157) nupta L [Catocala Schrk Ochs.] • • 353-355 (nymphaeata L.) [Hydrocampa Latr.] 395 (ocellata L.) [Smerinthus 0.] 233 (onopordiRbr.) [Syrichtus Bsd.] 217 48 (palaeno L.) [Colias Fab Boisd.] pamphilus L [Coenonympha Hb.] paphia L [Argynnis Fab.] • • 209-21 155-157 (144-145 151) 354 (paranympha L.) [Catocala Schrk- Ochs.] 275-277 pavonia L [Satumia Schrk.] 197 (piniarius L.) [Bupalus Leach.] 150 podalirius L [Papilio L Latr.] polychloros L [Vanessa L Fab.] (pomonana [Œnophtira Dup.] 335-337 25 niger Reutii variété [Papilio L Latr.] (pilleriana Schiff.) 168 377 • 323-325 monodactylus L [Pterophorus Wall Geoff.] (phaedra L.) [Satyrus Fab Latr^ alm • • • mœra L [Pararge Hb.] 197-199 9^% • • 299-301 (Uvana L.) [Vanessa L Fab.] libatrix L [Scoliopterix Germ.] ligea L [Erebia 211 L [Apatura Fab.] janira L [Epinephele 253 L [Vanessa L Fab.] (iphis Schiff.) 306 • (humuli L.) [Hepialus FabJ\ io meticulosa L [Brotolomia Led.] 257-259 hera L [Callimorpha Latr Boisd.] hermione L [Satyrus Fab Latr.] 319 • mensuraria Schiff S V [Ortholitha Hb.] • 74 396 • 263 • •• 101-103 397 Schiff.) [Carpocapsa Tr.] 397 (pomonella L.) [Carpocapsa Tr.] popularis F [Neuronia Hb.] 7-1 311-313 % 167-169 (populi L.) [Limenitis Fab Ochs.] 293-295 populi L [Smerinthus 0.] 233-235 221-223 porcellus L [Deilephila O.] 227-229 377-379 pronuba L [Agrotis 0.] 305-307 311 (prorsa L variété) [ Vanessa L Fab.] • • % INDEX DES NOMS LATINS 05 Pagei (pToserpina Schiff.) [Satyrus Fab La/r.] 74 383-385 prunata L [Lygris Hb.] pterodactylus Hb Fab Steph [Pterophorus pyramidea L [Amphipyra 0.] •• •• 361 Poia [Callimorpha Latr Boisd.] 257 •• 269-271 L [Lasiocampa Latr.] quadripunctaria (reliquana Treits.J [Cochylis Treits] repandaria H [Boarmia Treits] repandata L [Boarmia Treits.] • • ribesiaria Bsd [Lygris rivata (roserana Frôl.) [Scoparia Haw.] (rubi L.) [Callophrys Bill.] (serratulaeRbr.J[Syrichtus Bsd.] sibylla F [Limenitis Fab Ochs.] Lampa •• •• 169 295 variété [Acronycta Ochs.] 263 sylvina L [Hepialus Fab.] 319 245 ( tragopoginis Ochs^ L.) [Amphipyra 0.] 331 61 (scabiosae Z.) [Macroglossa Ochs.] semele L [Satyrus Fab Latr.] stmdevalli (tityus L.) [Macroglossa 89 396 239-241 (245-247) (stygneO.)[Erebia Daim Boisd.] (thalassinaRott.)[MamestraTr.] 389-391 Fab Ocfis.] 389 [Cidaria Tr.] 371 383 Hb.] rivularis Scop [Limenitis Hw stellatarum L [Macroglossa Ochs.] sylvinus L [Hepialus Fab.] 53-55 Hb [Cidaria Tr.] 397 396 371-373 rhamni L [Rhodocera Bsd.] % (siderana Tr.) [Argyroploce Hb.] 329-331 quadrimaculata Hat variété[Venilia Dup.] quercifolia L.) [Limenitis Fab Ochs.] siloaticata 395-398 Wall Geoff] Pages (sibylla 245 179-181 217 89 263-265 (transalpina 0.) [Zygaena Fab.] ulmifolia H 253 270 variété [Lasiocampa Latr.] 107-109 urticae L [Vanessa L Fab.] (vespertilio Esp.) [Deilephila 229 0.] Hb [Calocampa Steph.] •• virgaureae L [Polyommatus Latr.] vetusta (vitisana Aud.) [Cochylis •• 341-343 •• 65-67 3% Treits.] Latr^ zermattensis Flou, variété [Polyommatus (zonarius Schiff.) [Biston Leach.] • • • 66 239, 366 ... Pourtant dans la clairière, le soleil brille toujours, la fleur mauve de la «laitue vivace» s'étale en étoile au-dessus des rochers, les cétoines butinent dans les blanches églantines et l'ascalaphe... trois parties et les pièces buccales, le thorax, renferme les de notre vulgaire l'asticot est la larve : la tête, orné des organes de la reproduction ailes et Chez portant les yeux, les antennes... LE FLAMBÉ I LE FLAMBÉ Papilio (L Latr.) podalirim (L.) LE mois de mai touche sa chênes, où fin, et — LE Voilier dans la clairière bordée de rocher affleure, les gracieuses plantes de la « laitue