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MÉMOIRES DE CA r * SOCIETE ZOOLOGIQUE DE FRANCE iRECONNUE DUTILITÉ PUBLIQUE) ANNÉE 1917 TOME XXVII PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE DE FRANCE 28, rue Serpente (Hôtel des Sociétés savantes) Paru en Juillet 1918 q- ỵaa^ỵ- SjlJL "*-(» CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES ORGANES REPRODUCTEURS ET DE LA REPRODUCTION CHEZ LES STRONGLES DÉPOURVUS DE CAPSULE BUCCALE (METASTRONGILIDjE) M NEVEU-LEMAIRE INTRODUCTION La classification des Strongles a subi depuis une dizaine d'années un remaniement complet A mesure que de nouvelles espèces étaient décrites et que les anciennes étaient mieux connues, on a dû établir parmi ces Nématodes un certain nombre de groupes naturels La famille des Strongylidœ comprenait primitivement tous les Nématodes, dont les mâles présentaient l'extrémité postérieure du corps une bourse caudale ou copulatrice elle a été ensuite subdivisée en un certain nombre de sous-familles les Eustrongylinœ, les Physalopterinœ, les Strongylinas et les Sclerostominae Disons tout de suite que les deux premières sous-familles ont été ultérieurement éliminées En 1909 Jagerskiôld (37) (1) a fait de la première une famille autonome, celle des Eustrongylidœ, et a rapproché la seconde des Nématodes du genre Spirurct Emile Blanchard Il ne restait donc plus parmi les Strongylidœ que deux sous-familles 1° Celle des Strongylinœ, comprenant les Strongles dépourvus de capsule buccale, tels que Strongylus filaria Rudolphi, 1809, Strongylns strigosus Dujardin, 18'i5, etc.; 2° Celle des Sclerostomina\ comprenant les Strongles pourvus d'une capsule buccale, tels que Sclerosloma equinum de Blainville, 1828, Ankylostoma duodenale Dubini, 18i2, etc Mais en tenant compte des règles de la nomenclature, adoptées par les Congrès internationaux de zoologie (130), on se trouve en présence d'une réelle difficulté En effet le nom d'une sousfamille doit être tiré du nom de genre pris pour type de ce groupe Or le nom de Sclerostoma de Blainville, 1828, ne pouvait ; : : (l)-Les numéros placés entre parenthèses renvoient l'Index bibliographique du mémoire situé la fin NEVEU-LEMAIRE s'appliquer aux Strongles,'' don! F Miiller, L780, el devail le type esl Strongylus equinus par conséqxient être remplacé par de Strongylus F Millier, 1:780, plus ancien que lui, que l'avail montré \v Stiles 114 en L903 Le terme de Sclerostoma devail donc dispartre, devenanl simplemeni synonyme de Strongylus el par suite la sous-famille des Sclerostomimu, renfermant les Strongles pourvus (l'une capsule buccale, celui ainsi devail porter le nom de Strongylinœ, i i désignanl déjà les Strongles dépourvus de capsule buccale Pour obvier celle difficulté, R ûlliet el Hekry 92-93 avaient proposé en 1909 de désigner les Strongles possédanl une capsule buccale -uns le nom (ïAnkylostominœ, en prenant comme type de ces Strongles le genre Ankylostoma Dubini, 1842 Mais Looss 47 avail déjà, en 1905, désigné sous ce nom un groupe plus restreint, comprenanl seulement les Strongles donl l'extrémité céphalique était relevée vers la face dorsale Dès lors Railliet cl i:\i; v 94-95 n'hésitèrent pas, en 1912, se rattacher ;'i I ! l'opinion de \V Stiles qui, des les 1903, appliquai! déjà Strongles pourvus d'une capsule buccale le nom tous de Strongy- linœ Mais que devenail alors l'ancienne sous-famille des Strongylinœ ? D'après ce que non- avons dit précédemment, le nom géné- rique de Strongylus ne pouvanl plus s'appliquer aux Strongles rie capsule buccale, le nom de la sous-famille dispaégalement Ces! alors qu'en prenant comme type ỵles Strongles dépourvus de capsule buccale le genre Mctastrongylus Molin, 1861, Railliet el Henry Ç2 proposèrenl pour ces Néma- dépourvus raissail la dénomination de Xlctastfongylinœ En résumé les anciens Sclerostominx sonl devenus les Strongylinœ él les anciens Strongylimr sonl devenus les Mctastron- todes gylin c Les Mctastfongylinœ comprenaienl alors tous les Strongles dépourvus de capsule buccale, aussi bien ceux qui habitenl le tube digestif que ceux qui vivenl dans les voies respiratoires de leurs hôtes En 1909, Leipeu 41 a établi nue nouvelle division dans cette dernière sous-famille, réservanl le nom de Melastronr gylinœ aux Strongles parasites de l'appareil respiratoire ou eirỗulatoire, ayanl pour type le genre Mctastrongylus Molin, isiil el groupanl ceux qui vivenl dans le tube digestif -uns le nom de TrichoslrongylintV, ayanl pour type le genre Trichostron- gylus Looss, 1905, ORGANES REPRODUCTEURS CHEZ LES STRONGLES Enfin, côté des trois sous-familles des Strongylinse, des Tri- chostrongylinœ et des Metastrongylinœ, Railliet et Henry (92) ont placé en 1909 deux mitres sous-familles, celle dos Cloacininœ et celle des Pseudaliinœ En 1912, ces mêmes auteurs éliminent du groupe les Cloacininœ, qui se rapprochent par certains caractères des QEsophagostomes, mais dont la place définitive dans la classification doit encore être réservée Par contre ils l'approchent les Pseudaliinœ des Metastrongylinœ, de sorte que les Strongles, d'après Railliet et Henry (94), doivent être classés de la manière suivante Une seule famille, celle des Strongylidœ, comprenant quatre : sous-familles i° 2° 3° -4° : Les Les Les Les Strongylinœ Trichostrongylinœ Metastrongylinœ PseudalHricT comme Leiper, en se basant surtout sur tendent rapprocher d'une part les Tri-, chostrongylinse des Strongylinœ et d'autre part les Pseudaliinœ des Metastrongylinœ, pour lesquels ils proposent même la réunion en une seule famille, celle des Metastrongylidœ Après avoir étudié de nombreux Strongylinœ et la plupart des Trichostrongylinïœ et des Metastrongylinœ, je considère que ces deux dernières sous-familles s'éloignent par leurs caractères des Strongylinœ, mais qu'elles sont très voisines l'une de l'autre, non seulement au point de vue anatomique, mais probablement aussi au point de vue de la reproduction Quant aux Pscwhi- Railliet et Henry, l'habitat et l'évolution, réduction ou même l'absence complète cle bourse' cauprésence de côtes peu nombreuses et atypiques, la présence ou l'absence d'une capsule buccale les éloignent la fois des trois groupes précédents La classification naturelle des Strongles me semble dès lors être la suivante Ces Nématodes peuvent former un sous-ordre spécial, celui des Strongylata, déjà admis par Railliet et Henry (97) en 1913 et être répartis en trois familles, qui se disKina?,» la dale, la : tinguent très nettement les unes des autres 1° Les Strongylidœ, qui possèdent une bourse caudale bien développée et une capsule buccale Ils comprennent plusieurs : sous-familles Les Metastrongylidœ, qui possèdent une bourse caudale bien développée, mais sont dépourvus de capsule buccale Ils 2° comprennent deux sous-familles NEVEU-LEMAIRE 3° Les Pjeudaliidœ, chez lesquels réduite ou absente ei la bourse caudale est très qui possèdenl ou non une capsule buccale Dans cette étude, nous nous occuperons exclusivement des Mctastrongyhdœ, ci-dessus définis, c'est-à-dire des Strongles dépourvus de capsule buccale, comprenait les deux sousfamilles des Mctastrongylinœ et des Trichoslrpngylinœ L'idée de ce travail non- esl venue la suite des épizooties de strongyloses, qui, en 1910, onl sévi en France dans un grand n imbre de contrées, particulièrement sur les Moutons, et qui ont causộ des portes considộrables l'ộlevage franỗais, ainsi qu'en tộmoignenl divers travaux, entre autres ceux de Brumpt (5) et iliCauchemez 6; Ayant eu aussi l'occasion d'examiner dans diverses bergej'ies un grand nombre de parasites suit du lui)! 1 digestif, cider la des voies respiratoires nous avons essayé d'éluquestion de leur reproduction et de leur développement suit , Nos ('•Indes oui particulièrement porté sur le Strongle fllaire JHctyocaulus filaria Eludolphi, 1809), dont l'évolution complète n'était pas connue Les événements récents ne nous ont malheu reusemenl pas permis de terminer la série de nos expériences, mais nous pensons toutefois avoir fait quelques constatations ; intéressantes et nous croyons utile de les exposer dans ce travail, car elles jetteronl certainement une certaine lumière sur lution de ce- Xéllialode- l'évo- Nous n'avons pas eu la prétention de l'aire une étude complète Mctaslronyylidœ, non- nous sommes seulement bornés décrire le- organes reproducteurs de cr^, Vers, quant leur conformation générale, el de les comparer clic/, les différentes espèces que nous avons recueillies, laissant de côté la structure (\c> nombre d'auteurs mode d'évolution de l'œuf ci de nombre d'espèces Ces deux ordres histologique de ces organes, déjà étudiée par Nous avons exposé ensuite le l'embryon chez un certain de recherches, anatomiques et biologiques, nous onl permis d'arriver aux conclusions qui seronl exposées la lin de ce travail Au poinl de vue de todes adultes dans le la technique, non- avons fixé les Néma- puis nous avons monté nos préglycérine, soit dans le lactophénol de formol, soit dans la Ce dernier procédé, indiqué par Lângeron (40), nous a donné de très bons résultats Nous avons égalemenl employé celle méthode pour l'examen (Rudolphi, 1809) filaria — Strongylus Synonymie d'un le auteurs, qui l'ont signalée chez ces hôtes, el filaire se dans la bronches du Chameau (Camelus bactrianus) on l'a aussi trouvé dans les mêmes organes d'un certain nombre de Ruminants le Dromadaire [Camelus dromedarius), le Cerf d'Europe le Chevreuil Capreolus capreolus), le Daim l'Argali Ovis aiiuiion) et nue Gazelle Gazella sp.) Ce Nématode a aussi été trouvé chez le Veau par' von Linstqw On l'a rencontré jusqu'ici en Europe, en Asie, en Afrique el en Australie Beaucoup d'auteurs ont décrit la bronchite vermineuse des Qvidés, notamment les ; : Mayer Townshend 58-59-61), 119 Zalm 125 Zûrn [128), etc Dictyocaulus Arnfieldi (Cobbold, 1884) Synonymie — SI rmiyyl us Arnfieldi Cobbold, - Dictyocaulus Arnfieldi Railliel Habitat el Cette espèce, découverte par - 1884 Henry, 1907 Cobbold (15-17' a le même genre de vie que les espèces précédentes, mais ses hôtes sonl différents Elle habile en effel les bronches du Cheval (Equus caballus ei de l'Ane [Equus asinus\ en Europe, déterminant une strongylose bronchique étudiée par Railliet (87) en 1891 On a aussi trouvé ce Strongle dans l'Inde chez le Tapir Tapii us indiens Dictyocaulus Noerneri Railliel el Henry, 1907 Ce Dictyocaulus esl moins bien connu que les préexaminé par Railliet el Henry 91 el habile les bronches du lhe\ reuil, en Europe Habitat cédents; il a été i Mém S Z P., XXV1L PI Metastrongylus elongatus, femelle; extrémités supérieure et région moyenne du et inférieure corps, grossies environ 45 fois XI Mon S Z F., XXVII Hœmostrongylus vasorum, femelle, grossie environ 45 PL fois XII Mcm S Z F., XXVII M / n, E Bugnii ii '!'] PI XIII Mém K S Dngni Z F., XXVII m PI ciel EMPUSA HGEXA XIV XXVII n os Paru (lin) le 25 Juillel 1918 MÉMOIRES DE LA r » SOCIETE ZOOLOGIQUE DE FRANCE (RECONNUE DUTIL1ÏÉ PUBLIQUE) ANNÉE 1917 TOME XXVII Feuilles 15 — Planches I XIV Portrait, PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE DE FRANCE 28, rue: Serpente (Hôtel des Sociétés savantes) -19-18 Les Mémoires paraissent tous les deux mois SOMMAIRE Neveu-Lemaire M ) ducteurs — ri Contribution l'étude des organes repro- de reproduction la dépourvus de capsule Bugnion (E.) — clic: L'accroissement des antennes iLouis) Slrongles chez Empusa 127 egéna Roule les buc6