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N° 39° année Mars 197 BULLETIN MENSUE L DE L A SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE LYO N FONDEE EN 182 RECONNUE D'UTILITE PUBLIQUE PAR DECRET DU AOUT 193 des SOCIETES BOTANIQUE DE LYON, D'ANTHROPOLOGIE ET DE BIOLOGIE DE LYO N REUN IES et de leurs GROUPES REGIONAUX : ROANNE, VALENCE, etc Siège social et Secrétariat général : 33, rue Bossuet, Lyon (6e ) ANNEE 1970, : Membres actifs FRANCE Membres âgés de moins de 21 ans ou effectuant leur service militaire ÉTRANGER Cotisation Abonnements F 15 7,50 F 16 F 30 F 32 F Frais d'inscription ou changement d'adresse en sus F (timbres acceptés) N B — Les virements notre C C P LYON 101-98 doivent être rédigés au nom de l a SOCIETE LINNEENNE DE LYON PARTIE ADMINISTRATIV E CONFERENCE : mercredi 11 mars, 20 h M MORIN : Flore orientale des Caraïbes (Projection de nombreuses diapositives couleurs) ORDRES DU JOU R CONSEIL D'ADMINISTRATION : mardi 10 mars, 20 h Vote sur l'admission de : (Le Président et le Secrétaire de la Section choisie par le nouveau membr e sont de fait les parrains du candidat ) M BESSET Bernard, Etudiant, 63, rue Denis-Papin, 42 - Roanne Parrains MM Mellier et Popier Sciences nat en général M CARLZEZ Jacques, Contrôleur B N P , bis, avenue Debrousse, 69 - Lyon- e Minéralogie M FOUNDOURAS Jean, 3, cours Charlemagne, 69 - Lyon-2e Mycologie Mme GIMBERT Germaine, 25, rue Charles-de-Gaulle, 42 - Roanne Parrains Mlle Rollet et M Dieudonné Sciences nat en général M LAGZER Bruno, Ingénieur, 73 - Yenne Parrains MM Laurent et Jeancolas Préhistoire M LEITAO Louis, Agent technique, 52, avenue Pierre-Brossolette, 69 - Bron Mycologie M MEURISSE, 48, rue Laënnec, 69 - Lyon-8 e Jardins Alpins M MONMQUE, rue du Bac, 69 - Vernaison Parrain M Auchère Jardins Alpins -82 M SALANON Robert, Mtre-Assistant, Faculté des Sciences, Laboratoire d e Botanique, Parc de Valrose, 06 - Nice Parrains MM Carié et Bruchet Bota- nique, Phytogéographie, Paléobotanique Mme SÉVILLE Marie-Louise, Assistante Sociale, 31, rue Barrier, Lyon-6 e Parrain Mlle Daubart Botanique, Minéralogie M TASr Isidore, Etudiant, 127, rue Créqui, 69 - Lyon-6 e Parrain M Cogoluennes Anthropologie, Ethnologie africaine M TAUTEL Claude, Etudiant, 15, rue Henri-Gonnard, 42 - St-Etienne Parrain s MM Bérard et Wyon Entomologie M TELLIER Pierre, Ingénieur Chimiste, 35, boulevard Emile-Zola, 69 - Oullins Parrain M Rochefort Entomologie M WEIss Francis, Ingénieur Chimiste, 3, chemin du Grand-Perron, 69 Pierre-Bénite Parrain M Rochefort Botanique, Minéralogie Mme WECK, Professeur, 71 - Louhans Parrain M Pomarais Minéralogie MUSÉE DE L'AIN, 01 - Bourg-en-Bresse Questions diverses SECTION DE BOTANIQUE : samedi 14 mars, 17 heures P ZANDONELLA : Le nectaire floral des Caryophyllaceae : l'appareil nectarifèr e des Sperguleae Y LEMOIGNE : Etude paléoxylologique de l'Ethiopie : B) Présence d'une Sapindacée dans l'Eocène de Lalibella : Sapindoxylon sp C FORESTIER : Papaver feddeanum Wein (Hybride) U EsFINE : Les Carex et la famille des Cypéracées Etude générale, présentation de plantes et projection de photos en couleurs Questions diverses SECTION DE MYCOLOGIE : lundi 16 mars, 20 h Mme A DAVID : Caractères mycéliens de quelques Polypores de Guyan e Franỗaise Henri SAậz : Geotrichum loubieri, Morenz 1964, un champignon arthrosporé , formant également des endospores P BERTHET : Les ornementations sporales méconnues de cinq espèces d e Discomycètes operculés Présentation de champignons Questions diverses SECTION D'ANTHROPOLOGIE, DE BIOLOGI E ET D'HISTOIRE NATURELLE GENERALE : mardi 17 mars, 20 h Y TUPINIER et H PONTILLE : Chiroptères de la vallée de l'Azergues et de s Monts du Beaujolais Film du C N R S : Oiseaux d'Afrique Centrale Questions diverses SECTION D'ENTOMOLOGIE : mercredi 18 mars, 20 h L SCHAEFER : Note sur le Cechenus pyrenaeus Serv (Col C'arabidae) J.-F AUBERT : Révision des travaux concernant les Ichneumonides de Franc e et 7e Supplément au Catalogue de Gaulle (100 espèces nouvelles pour la faun e franỗaise) Les espốces malgaches du genre Prosotistoma (EphéméMme J FONTAINE roptères) Questions diverses SECTION DE MINERALOGIE : jeudi 19 mars, 20 h M PIGNOLET : Minéraux des marnes de la région des Barronies J PoULARD : Projection d'un film sur les minéraux Questions diverses -83 SECTION DE PREHISTOIRE ET D'ARCHEOLOGIE : vendredi 20 mars, 20 h 30 L LAGIER-BRUNO : Pierres cupules de la région de Yenne et de Belley J REYMOND et R LAURENT : Un vase du Bronze final de La Balme Compte rendu bibliographique Questions diverses SECTION DES AMATEURS DE JARDINS ALPINS mardi 24 mars, 20 h : Par suite des fêtes, la date de la réunion est avancée l'avant-dernier mardi M AUCHÈRE : Les Gentianes de nos montagnes dans les jardins alpins de plaine Questions diverses CALENDRIER DES EXCURSIONS POUR 1970 : — Samedi 11 avril : Le Bugey — Dimanche 24 mai * : Col de la Bataille, Col de Grimone — Samedi et dimanche juillet : Arèches (Beaufortin) * La date de cette sortie est indicative et sera confirmée ultérieurement AQUARIOPHILIE : jeudi 26 mars, 20 h Réunion préliminaire d'information pour toutes les personnes s'intéressant cette activité SORTIES EN AUTOCAR POUR 1970 Tous les Linnéens peuvent participer ces sorties, avec liberté pour le s participants de pratiquer la discipline de leur choix Nous rappelons nos sociétaires que la location des autocars demandant u n certain délai, nous prions tous nos collègues intéressés par ces sorties de bien vouloir se faire inscrire très rapidement après la date de parution de la sortie La réservation des places sera définitive, mais il y aura toujours possibilit é pour le sociétaire empêché de se faire remplacer Toutes ces sorties ne comportent pas de difficultés Les repas seront tiré s des sacs Au moment de l'inscription pour une sortie, indiquer s v p le lieu de ramas sage Dimanche 10 mai 197 VIVIERS — Prix : 23 F Départ : h 30 Villeurbanne, avenue H.-Barbusse (La Hutte) h 35 Brotteaux, face Hôtel Piolat h 40 Place des Terreaux, Hôtel de Ville h 45 Place Bellecour, Librairie Flammarion h 50 Pont d'Oullins Date limite d'inscription : 18 avril 1970, ou virement postal avant l e 18 avril 1970 Dimanche 24 mai 197 CRET DU NU (Ain) — Prix : 20 F Départ : h 30 Villeurbanne, avenue H -Barbusse (La Hutte) h 35 Brotteaux, face Hôtel Piolat h 40 Place des Terreaux, Hôtel de Ville h 45 Place Bellecour, Librairie Flammarion h 50 Saxe-Gambetta, intersection h 55 Grange-Blanche, Ecole des Infirmières h Place Henri Date limite d'inscription : mai 1970, ou virement postal avant le mai 1970 -84 — Dimanche 14 juin 197 LE MONT VENTOUX — Prix : 38 F Départ : h Villeurbanne, avenue H -Barbusse (La Hutte) h 05 Brotteaux, face Hôtel Piolat h 10 Place des Terreaux, Hôtel de Ville h 20 Place Bellecour, Librairie Flammarion h 30 Pont d'Oullins Date limite d'inscription : 24 mai 1970, ou virement postal avant le 24 mai 1970 Dimanche 28 juin 197 CHAMROUSSE, LAC ROBERT — Prix : 18 F Départ : h 10 Villeurbanne, avenue H -Barbusse (La Hutte) h 15 Brotteaux, face Hôtel Piolat h 20 Place des Terreaux, Hôtel de Ville h 30 Place Bellecour, Librairie Flammarion h 35 Saxe-Gambetta, intersection h 40 Grange-Blanche, Ecole des Infirmières Date limite d'inscription : 10 juin 1970, ou virement postal avant le 10 juin 1970 Dimanche juillet 197 ALPE' D'HUEZ — Prix : 22 F Départ : h 10 Villeurbanne, avenue H -Barbusse (La Hutte) h 15 Brotteaux, face Hôtel Piolat h 20 Place des Terreaux, Hôtel de Ville h 30 Place Bellecour, Librairie Flammarion h 35 Saxe-Gambetta, intersection h 40 Grange-Blanche, Ecole des Infirmières Date limite d'inscription : 14 juin 1970, ou virement postal avant le 14 juin 1970 Le règlement de chaque sortie se fera obligatoirement au moment de l'inscription, ou avant la date limite par virement au C.C.P Marseille 756-73 au no m de M EsPINE GROUPE DE ROANNE Programme des excursions 16, 17 et 18 mai : Les Eyzies (direction M NIEFF) Les inscriptions pour cette sortie doivent être prises avant fin mars juin : Vallée d'Azergues, Minéralogie (direction M BouLlo) 21 juin : Chalmazel et Pierre-sur-Haute Botanique et Minéralogie (directio n M MICHEL) Pour les inscriptions, s'adresser l'Imprimerie CHAPALAIN, rue Maréchal-Foch , 42 - Roanne Protection et conservation de la Natur e 1970 étant l'année Européenne de la Conservation de la Nature, proclamé e par le Conseil de l'Europe, notre Groupe a pu consacrer cette question sa séanc e de janvier, grâce M Jean-Claude ARNAUD, jeune et sympathique agrégé d e Sciences naturelles au Lycée Jean Puy, qui a bien voulu traiter pour nous c e sujet Etendue temporelle et spatiale du problème M ARNAUD fait remonter le problème de la sauvegarde de la Nature, dans so n essence même, l'apparition de l'homme sur la terre ; évoquant son influenc e profonde sur l'environnement, dans un sens, dit-il, parfois déjà défavorable se s intérêts lointains Il s'agit bien entendu d'une vue de l'esprit, car il semble probable qu'avant le Paléolithique supérieur, voire même le Mésolithique, l'humanit é des débuts n'ait pas endommagé la nature appréciablement plus que n'import e quelle autre espèce d'animaux souvent mieux armés physiquement dans la lutt e pour la vie D'autre part, le cubage et le débit du fleuve humain ne décroissent-il s pas relativement vite en direction du passé, malgré la profondeur du temps ? -85 Il en va différemment par contre, lorsque le conférencier parle par exemple , des dévastations du Monde Antique, de la Civilisation Maya ou des découvreur s des XVIe et XVII e siècles, aggravées par celles des siècles suivants La situatio n l'époque contemporaine atteint le paroxysme par suite de la prise de possession totale de la planète par l'homme, et nous pouvons y ajouter désormais l a question des effets sur notre globe lui-même, des techniques d'exploration spatial e grande échelle que nous pourrions conntre sous peu Le problème, on le voit , tend devenir total et universel La conscience qu'il nous faut prendre de cette situation « Ces progrès nous incitent manifester une confiance absolue en la technique, capable de résoudre tous nos problèmes sans le secours du milieu naturel L'optimisme triomphant qui devait accompagner nos réussites techniques es t contredit par une angoisse lancinante, par les doutes qui accompagnent les certitudes Une partie de l'humanité commence s'interroger sur son savoir, su r l'utilisation qui en est faite ou peut en être faite A-t-on pesé toutes les conséquences de nos actes ? A-t-elle tenu compte de tous les éléments ? N'a-t-elle pa s sacrifié des profits immédiats des objectifs long terme, des potentialités futures ? Ne met-elle pas en danger sa propre survie ? » Ces questions, nous dit M ARNAUD, ne sont pas des interrogations métaphysiques, et il ajoute : « Elles ne sont pas le fait de moralistes, ce sont des savant s qui les premiers les ont posées Ces doutes scientifiques reposent sur des constatations de fait, sur des phénomènes incontestablement établis » Un autre fait ou plus exactement une constatation, nous rassure cependan t en écoutant M ARNAUD : Les scientifiques semblent avoir tendance philosophe r et les philosophes, les moralistes et les sociologues, s'appuyer sur des faits scientifiques Certains paradoxes ont parfois le mérite d'éclairer des situations confuse s et d'éviter ainsi les faux problèmes Une nouvelle synthèse des sciences humaine s parait fort heureusement se profiler l'horizon, sous l'effet du resserrement planétaire Des phénomènes néanmoins préoccupants Parmi les phénomènes retenus par le conférencier nous citerons : l'épuise ment relatif des ressources naturelles et surtout de la première d'entre elles , le sol, les pollutions (air, eau), la destruction des équilibres biologiques (faune , flore), l'urbanisation galopante, l'énorme pression démographique, l'accélératio n du rythme des phénomènes qui les rend incontrôlables, et enfin l'existence d'u n système social basé sur le profit aussi rapide et élevé que possible « C'est dan s la recherche d'un équilibre entre l'homme et la nature que s'inscrivent le s notions de protection et de conservation de la Nature » De la protection la conservation de la Nature Nous passerons rapidement sur l'historique des premières réalisations pratiques de protection de la Nature, réglementation des chasses et des coupes , premières réactions la fin du XIX e siècle devant la disparition de certaine s espèces d'animaux, et sur les préoccupations de privilèges ou d'esthétique qu i guidèrent les initiateurs Quels que soient les motifs qui présidèrent la créatio n des premiers parcs nationaux, le mouvement s'étendra tous les continents, sous diverses formes Des types différents de réserves naturelles, intégrales, d'études , touristiques, peuvent être combinées dans les grands ensembles des parcs nationaux, dont la réalisation est pleinement justifiée pour les raisons suivantes : conservation des types d'habitat primitif, conservation des espèces animales e t végétales en voie d'extinction et de toutes celles actuellement vivantes, dans le s buts précis, d'en réserver des souches pouvant servir dans l'avenir des applications pratiques d'une part, et d'autre part pour la recherche fondamentale et plus particulièrement écologique, dont dépend l'exploitation rationnelle des terre s et de toutes nos ressources naturelles On n'insistera jamais assez sur le fait qu'elles ne sont pas inépuisables, et qu'il convient, de nécessité absolue, d'économiser au maximum celles qui constituent notre capital non renouvelable, pou r pouvoir, selon la formule de J DORST, disposer de l'intérêt, dont dépend finalement la survie de notre civilisation « Ainsi est-on passé d'une conception protectionniste de la Nature, celle de la conservation, conỗue comme une adaptation rationnelle de la nature l'homme pour son bien-être économique, socia l et culturel » Trois moyens s'offrent nous pour parvenir ces buts : l'étude , l'aménagement, l'information -86 Etude : état des connaissances de la Nature Assez satisfaisantes au niveau moléculaire, nos connaissances restent trè s rudimentaires quant aux processus biologiques complexes de la biosphère, don t tous les composants, hommes y compris, réagissent les uns sur les autres au sei n d'un équilibre toujours remis en cause et rétabli un niveau ou un autre Puis le conférencier ajoute qu'il existe un décalage énorme entre les sciences d e la matière et celles de la Nature Devons-nous comprendre qu'il voit dans l'univers deux compartiments étanches : le domaine atomique des molécules e t celui cellulaire de la vie, ou bien au contraire, au regard d'une nouvelle synthès e scientifique, cette surface de séparation tend-elle s'effacer, laissant transpartre les progrès d'un unique et même processus physico-biologique ? Aménagement Aménager c'est tenir compte des connaissances acquises, des études entre prises et de leurs résultats, et aussi sans doute de nos ignorances, dans tous le s projets humains futurs, pour donner chaque zone sa vocation Reconnaisson s avec M ARNAUD que c'est souvent le contraire qui est fait, et que le terme es t galvaudé Information Aucun effort d'aménagement ne peut aboutir s'il n'est pas associé un effor t d'éducation et d'information, qui devrait toucher un très vaste public, chaqu e personne pouvant contribuer la sauvegarde où la destruction de la nature Disons entre parenthèses le rôle important de notre Société dans ce domaine Mais l'effort d'information s'adresse surtout et d'abord ceux qui ont la mtris e réelle de l'aménagement : hommes politiques, ingénieurs, urbanistes, architectes , paysagistes, industriels et tous ceux qui s'occupent de tourisme et de loisir La Nature est un tout « La Nature est un tout : elle doit être préservée en tant que tout » S a conservation nécessite une action poursuivie l'échelon national, mais aussi su r le plan international Un premier effort d'unification est tenté en Afrique en 1933 , qui aboutit l'établissement de la charte africaine pour la protection et l a conservation de la Nature Le traité antarctique (1959) et le traité sur l'inter diction des essais nucléaires sont ensuite cités, avec la création en 1942, sous l e patronage de l'U.N E S C O , de l'Union Internationale pour la Protection de l a Nature, transformée ensuite en Union Internationale pour la Conservation de l a Nature, dont les activités sont les suivantes : recherches écologiques fondamentales, aides techniques divers pays, mise au point de recommandations pou r sauvegarder les espèces menacées, tenue jour de la faune et de la flore, larg e travail d'information et de propagande L'U I C N travaille en étroite collaboration avec l'O N U et l'U N E S C'.O , e t ont organisé en commun l'importante « Conférence de la Biosphère » en 1968 Ce s assises ont permis d'évaluer la gravité des dangers et de définir des direction s d'actions l'U N E S C O fut chargé sur ces bases d'élaborer un programme su r « L'Homme et la Biosphère » Enfin M ARNAUD conclut : « Ce vaste effort scientifique est coup sûr la meilleure raison d'espérer » Nous formulerons pour terminer nos vifs remerciements ce jeune Professeur, pour la part active qu'i l prend la défense d'une cause qui nous intéresse tous L RELOGE Bibliographie : J DORST — Avant que Nature meure Barry COMMONER — Quelle terre laisserons-nous nos enfants Ed du Seuil Ministère Belge de lEducation Nationale — L'Ecologie science de synthèse Vol II : E'cosystème et biosphère Visite des vestiges de l'aqueduc du Gier ou du Pila t par André Drms Au début du IIe siècle, Lugdunum, Capitale des Gaules, était une importante ville, une des plus belles villes de l'Empire Elle avait été construite avec tous le s aménagements que les Romains connaissaient alors Elle était dotée déjà de troi s aqueducs : — le premier amenant les eaux du Mont d'Or , — le second celles de la Brévenne, - -87 - enfin un troisième qui datait de l'Empereur Claude, enfant de Lugdunum , et qui venait des sources de l'Yzeron TRMAN, après ses devanciers, avait considérablement reculé et affermi le s limites de l'Empire des Césars C'est alors qu'HADRIEN voulut assurer la Pai x romaine, en développant et embellissant les villes et les diverses contrées, su r lesquels il régnait et en particulier la Gaule Parmi les équipements qu i marquaient la civilisation de Rome, il y avait les monuments des eaux et e n particulier les aqueducs, amenant jusqu'à la colline de Fourvière les eaux pure s du Gier, du Janon et autres ruisseaux du Pilat ou des Monts du Lyonnais Lugdunum fut alors dotée de son plus grand et plus important aqueduc Cela se passai t autour de l'an 116 après Jésus-Christ Cet aqueduc dont il est intéressant de suivre le parcours car il en rest e encore un certain nombre de vestiges et la contrée dans laquelle on peut les voi r offrent un assez grand intérêt touristique ; le promeneur passe des pentes de s Monts du Lyonnais d'ó l'on a de si belles vues de frches vallées où l'o n voudrait s'attarder Faire cette excursion un jour de mai, au milieu des pêchers en fleurs, avan t que les arbres ne soient trop feuillus, laisse d'agréables souvenirs et de belle s images surtout si l'on a la chance d'avoir un temps clair et de pouvoir admire r le massif du Pilat et la chne blanche des Alpes L'excursion commence dans la région de St=Chamond Il reste peu de chose du départ de l'aqueduc La prise d'eau du Gier devait être située au lieu-dit l'Haya, près du Moulin neuf, au-dessus de la Martinière, petit hameau dominan t Izieux Il y avait un petit barrage et on retrouvait au début de siècle la cuvett e marquant l'emplacement du bassin de départ (ce réservoir devant être d e 45 000 m selon GASPARrN) L'eau du Janon étant également captée, un réservoir devait se trouve r au-dessous de Rochetaillée, vers le lieu appelé Quatre-Aygues Il y avait plusieurs retenues et plusieurs drains qui recueillaient les eaux frches et pures de l a vallée Le Père Jean GRANCER dans un récent article paru dans un bulletin d e la Diana de 1968 donne des indications au sujet de ces captages et du condui t amenant les eaux dans un étang de jonction avec la branche principale du Gie r au bas de St-Chamond au lieu-dit de la Petite Varizelle, où l'on trouve de faible s restes d'un pont aqueduc Izieux a-t-il son origine dans le culte d'Isis ? et Janon dans le culte de Janus ? selon quelques traditions et quelques trouvailles ? C'est possible et même vrai semblable, en même temps que poétique Du pont aqueduc disparu presque totalement de la Petite Varizelle commence on peut dire l'aqueduc qui par un canal couvert se dirige vers la vallé e du Langonan et traverse la rivière sur le premier reste du pont aqueduc un pe u important Cet aqueduc va conduire ces eaux du Pilat la colline de Fourvièr e soit une dénivellation de 100 m seulement sur un parcours de plus de 75 km, ave c un débit par 24 heures de 80 000 m selon le chiffre de Germain DE MONTAUZAN qui je me réfèrerai souvent pour donner des chiffres sur certains ouvrages de l'aqueduc (avec Germain DE MONTAUZAN nous devons citer ses devanciers : DELORME, ARTHAUD, FLACHERON, GASPARIN, etc ) Tout proches de ce pont de Langonan arrivent les canaux qui amènent l'u n des eaux des sources situées autour de St-Jean-Bonnefonds (dont le nom vien t de bonnes fontaines), l'autre les sources du Langonan lui-même capté près d e Sorbiers (où l'on trouve un morceau d'aqueduc souterrain appelé Sarrasinnière) Ce pont aqueduc du Langonan situé dans la vallée boisée qui précède l'arrivé e St-Chamond lorsque l'on vient de La Tallaudière (de Roanne par L'Etrat) pré sente un intérêt particulier pour la forme et la construction des piles Il est situé près d'un petit relais routier qui s'intitule «Café relais des aqueducs» ; il reste cinq piles debout sur les qui constitueraient le pont et qui, phénomène asse z l'are, sont construites de faỗon irrộguliốre avec des schistes apparents et no n selon le procédé généralement employé pour tout l'ensemble Il y a encore peu d'années, on pouvait aisément l'examiner Mais il n'est pa s facile de le voir maintenant Il dispart sous un lierre qui l'abỵme et l'on ne peu t l'approcher ni d'un cơté, ni de l'autre Cet abandon des restes intéressants d e l'aqueduc, nous allons le constater sur toute la ligne jusqu'à Fourvière Des fragments on en trouve dans les vallées que l'on coupe entre St-Chamon d et les environs de Lorette, en suivant les petites routes en dessous de C'ellieu -88 L'aqueduc passe tantôt en souterrain profond, tantôt flanc de coteau, tantôt su r des ponts aqueducs traversant les petites vallées S'il fait beau la promenade est très agréable et sur ces contreforts des Monts du Lyonnais on domine cette vallé e du Gier qui devait être si verte et si boisée du temps des Romains avant d'êtr e cette grande rue industrielle d'aujourd'hui Plus haut, on voit la grande mass e du Pilat d'où sortaient ces eaux que l'aqueduc amenait Lyon Des petits ruisseaux ont nom : l'Archelet, Ruisseau des Arcs, perpétuant l e souvenir des arches de l'aqueduc qui les traversait Nous arrivons ainsi au premier réservoir d'un siphon : réservoir de chasse , situé sur la Commune de La Cula et qui permettait aux eaux de l'aqueduc de traverser la vallée de la Durèze pour atteindre l'autre côté de la vallée en dessou s de St-Genis-Terrenoire Le siphon consiste en des conduites en plomb (parfois e n poteries ou en cuir) que nous appellerions maintenant conduites forcées et qu i amènent l'eau d'un point d'un bord d'une vallée un point de l'autre bord situ é en face et légèrement en dessous Ces conduites descendent dans des plans inclinés en ciment, traversent la vallée sur un pont appelé ventre et remontent dan s un ouvrage en ciment L'intérêt du siphon est d'éviter de grands contours l'aqueduc qui pour suivre une faible pente régulière devrait contourner la vallé e ou la traverser sur des ponts très longs et très hauts (comme le Pont du Gard) ; c'est une technique qui a été progressivement mise au point et se trouve particulièrement bien utilisée sur cet aqueduc du Gier où nous allons rencontrer successivement quatre siphons fort importants Ce réservoir de chasse est particulièrement bien conservé Il montre le procédé de construction qui date du début du II e siốcle : maỗonnerie de ciment, de pierres et de tuileaux, dite de blocage et un revêtement avec des pièces dites d e petit appareil et qui forment des losanges C'est l'appareil réticulé si caractéristique de nombreux monument romains de cette période, comme les Thermes d e Lutèce entre autres Ces petites pierres taillées étaient faites dans des atelier s proches de carrières Aussi peuvent-ils varier selon les lieux de parcours : granit, grès, calcaires la couleur des pierres peut permettre par des mélanges des effet s décoratifs Ce réservoir est bien conservé également intérieurement et l'on voit le revête ment en ciment mélangé de débris de tuiles ou de briques avec un enduit liss é permettant le bon passage de l'eau L'on voit presque tous les orifices dont un a été obstrué pour des raisons sur lesquelles on a beaucoup conjecturé (disparation d'un tuyau de plomb ?) Il faut reconntre que le plomb employé dans ce s siphons était tentant surtout pour les brigands qui ont apparu au moment de la désagrégation de l'Empire Romain Ce monument avec ses trous de départ des tuyaux qui regardent la vallé e et le village de St-Genis-Terrenoire, s'appelle une « sarrazine » comme les autre s réservoirs de siphon Pourquoi ? c'est une question non résolue Est-ce un souvenir du passage des Sarrazins qui utilisaient ces orifices comme meurtrières ? est-ce une ressemblance avec les cheminées sarrazines ? est-ce encore le fait qu e de tels monuments paraissent étranges et barbares ? Les dimensions en sont : 6,45 m de long, 2,25 m de large, 1,25 m de hauteu r sous la voûte et au-dessus de la sole Le canal d'arrivée a de 1,65 m 1,75 m de hauteur et 0,55 0,60 m de largeur Il faut remercier le propriétaire qui donne toutes facilités pour le visite r au bout de son verger de cerisiers si beaux lorsqu'ils sont en fleurs Nous pénétrons ensuite dans la jolie vallée de la Durèze jusqu'à Chagnon , dans un vieux village qui a conservé son aspect un peu moyenâgeux avec so n vieux pont qu'on dit romain Comme on se sent loin de l'autoroute et du complex e industriel de la vallée du Gier : Chagnon est une capitale de la cerise et autre s fruits Dans la cour de l'école de Chagnon se trouve une fameuse pierre qu'un cultivateur trouva un jour en labourant son champ et sur laquelle on peut lire : « Ex auctoritate Imp(eratoris) Caes(aris) Trajani Hadriani Aug(usti) nemin i urandi, serendi pangendive jus est intra d spatium agi qued tutelae ductus desturatum est » Ce qui peut se traduire : « En vertu de l'autorité de l'Empereur César Trajan Hadrien Auguste le droit n'est donné personne de labourer, de semer ou de planter dans cet espac e de terrain qui est destiné la protection de l'aqueduc » -89 En contournant le village, on revoit le passage flanc de coteau toujour s couvert de l'aqueduc Pour une raison encore non expliquée, entre les deu x monuments du siphon une canalisation existe faisant le tour de la vallée Tout es t assez bien conservé dans cette vallée encore un peu protégée de notre civilisatio n moderne Si l'on a le temps on peut voir des vestiges d'une prise d'eau de l a Durèze Peut-être y avait-il plusieurs prises d'eau ? Un des passages les plus curieux est le souterrain d'une centaine de mốtre s environ appelộ d'une faỗon pittoresque : la Cave du Curé Ce souterrain a ét é creusé dans la pierre par des barres mines et le canal en pierres et briques ave c de l'enduit soigneusement lissé a été construit dans ce souterrain et peut encor e s'observer Nous revenons dans cette charmante vallée jusqu'à la petite route qui remonte sur St-Genis-Terrenoire L'on peut voir les restes du pont (ou ventre) qu i traversait la vallée et sur lequel reposaient les tuyaux du siphon Les dimension s en étaient : hauteur 20 m, largeur 7,65 m, longueur 136 m avec 15 arches On voit encore des piles avec le revêtement réticulé Mais peu peu nous voyons ces pile s recouvertes dé lierre et se détériorant Remontons sur cette « terre noire » de schiste houiller pour traverser St-Genis , puis St-Martin-la-Plaine, St-Joseph-Rieux et remontons la vallộe du Bosanỗon L'aqueduc y serpentait et après Bissieux, dans une frche petite vallée où cour t un brillant ruisseau : le vallon d'Arche, on peut découvrir des restes intéressants : morceaux d'arches et de piles, canal très bien conservé et courant flanc de coteau au milieu des rochers, taillées par les barres mines Il y a des ouverture s de temps autre dues des effondrements de la voûte, et l'aqueduc sert d e terriers aux lapins qui se plaisent dans cette vallée un peu délaissée Le petit vallon devient sauvage Il est dominé par les piles d'un viaduc moderne, construi t avant 1914 pour relier Mornant et par suite Lyon avec Rive-de-Gier Mais l e chemin de fer qui devait y passer n'a jamais été construit L'ouvrage ancie n comme le moderne reste titre de souvenir Au milieu des vergers, les pêchers taillés et en fleurs nous montons St-Didier-sur-Riverie La grande masse du Pilat domine le paysage Si nous avions le temps nous irions voir la grande pile du pont qui domine le Bosanỗo n aux rives abruptes, puis les passages sur les petits affluents, le canal qui pass e au milieu des grands chênes, enfin le Pont des Granges si bien conservé mais qu e tendent détériorer les arbres qui poussent trop près du monument Pour ceux qui aiment les chiffres il est possible de préciser que ce pon t a 27,60 m de longueur, 1,65 m de largeur, et m de hauteur L'aqueduc se dirige alors vers la route actuelle St-Etienne - Lyon et la traverse deux fois vers la Roussilière, puis vers les Gros Buissons et Bellevue avan t de se diriger vers Mornant et de traverser des vallées où l'on voit certain s restes : vallées de la Condamine et du Corsonnat Au lieu de le suivre nous allons de St-Didier-sous-Riverie Mornant pa r St-Sorlin, les pentes de ces Monts du Lyonnais offrent des vues exceptionnelle s par temps clair Non seulement le Massif du Pilat domine avec une certain e majesté le paysage au Sud, mais la plaine de l'Est de Lyon est soulignée par l a barrière blanche des Alpes : Alpes de Savoie et du Dauphiné et nous descendon s dans une campagne où s'alignent pêchers et pommiers L'on arrive ainsi au pied de Mornant, vieille cité pleine de souvenirs d u Moyen Age entre autres et chef-lieu de tout ce canton L'aqueduc qui a travers é trois vallées depuis Bellevue, sur des ponts qui présentent certains restes asse z intéressants, passe sur le Mornantet, au-dessous de Mornant, sur de belles arche s un peu restaurées : il y a cinq arches et le pont a 15 m de haut A proximité de la route, on voit une coupe récente du canal de l'Aqueduc, qui s'engage vers Mornant Son parcours a été reconnu par M Noël DELORME, expert géomètre , qui a fait des études fort intéressantes sur Mornant, son canton et son aqueduc Il passait sous le centre de Mornant 27 mètres de profondeur environ Il y avait un intervalle fixe entre les puits de visite, comme le recommande Vitruve, intervalle de 69 mètres L'aqueduc passe ensuite sur les communes de St-Laurent-d'Agny et Orliénas , où l'on retrouve quelques vestiges pour arriver Soucieu-en-Jarez où se trouv e une jolie ligne qui est traversée par la route de Soucieu Brignais puis v a jusqu'au réservoir de Gerle au-dessus de la vallée du Garon Cet ensemble a 79 arches sur 548 mètres, mais nous devons hélas ! profondément regretter que -90 ce bel ensemble se dégrade, que les parements sont détruits et les pierres serven t d'empierrement au chemin, que le siphon lui-même se détériore Il reste encore l'arche connue sous le nom de « dromadaire » mais elle est chargée d'un lierr e qui l'abỵme Le lieu est pourtant fort agréable et a conservé son caractèr e agreste La; vue est belle et près du réservoir de chasse du siphon, l'on voit le s arches qui partent de l'ancien réservoir de fuite sur Chaponost Les tuyauteries du siphon reposaient sur un pont aqueduc que l'on découvr e en remontant la vallée du Garon partir de Brignais jusqu'au lieu-di t d'En Barret Ce pont dont les restes sont très beaux avait 15 mètres de haut Il reste plusieurs arches de chaque côté de la rivière Une partie fait barrag e dans cette rivière et ce lieu bucolique a beaucoup d'attrait Les prairies qui l'entourent sont louées par un ranch et il est difficile de les admirer de près Nous ne pouvons que le regretter car il semble que ces belles arches devraient êtr e protégées (notamment du lierre qui les abỵme) mais rester d'accès facile pou r tous les amateurs L'on pense que les tremblements de terre qui ont eu lieu dans les premier s siècles ont ébranlé les ponts aqueducs et que les évidements qui avaient ét é ménagés dans les piles ont été dans leur majorité maỗonnộs cette ộpoque e t parộs du revờtement rộticulộ pour conserver l'ceil de l'ensemble Ces arches ont souvent fait l'objet de dessins charmants, d'eaux fortes ou de tableaux dan s le style des bergeries ou du romantisme des siècles passés La promenade de ce fond de vallée en dehors du mouvement et du brui t de la grande ville proche reste charmante et reposante On se sent en plein e géorgique En remontant Chaponost, nous trouvons une longue ligne qui conduisai t au siphon de Beaunant Cette ligne après une petite partie de 50 mètres comporte 92 arcades sur 551 mètres, la plus grande partie de ces arcades constitu e de beaux vestiges, quelques-unes ont été restaurées au début du siècle L'apparei l réticulé est, dans ces arches, en calcaire, d'un heureux effet avec les rangées d e briques qui coupent les piliers, permettant ainsi de répartir les pressions Il reste peu de chose du réservoir de chasse du siphon lui-même Mais l e plan incliné de départ est bien conservé Avant le siphon, il y a un brusqu e changement de direction comme cela existe dans beaucoup d'aqueducs L'on peut, de place en place, voir l'intérieur du conduit de l'aqueduc et son revêtemen t lisse rose Cette ligne d'arcades a sans doute moins de majesté que les grand s arcs de la Campagne romaine, mais on peut l'admirer lorsque le soleil qui v a dispartre derrière les monts violets du soir la couvre de ses rayons, coloris qu i rendent encore plus dorées ces petites pierres calcaires dont ils sont revêtus Le siphon qui part de Chaponost et passe sur le pont aqueduc de Beaunan t pour arriver sur la colline de Ste-Foy est le plus important du parcours d e l'aqueduc Il faut passer sur la profonde vallée de l'Yzeron La dénivellation es t de 123 m, le ventre de ce siphon est le fameux Pont de Beaunant qui avai t 269 m de long, 7,35 m de large et une hauteur de 17,40 m et comportait 30 arches Le revêtement réticulé comporte par endroit des pierres blanches et noires qu i font un joli effet de décoration Ce pont aqueduc est l'un des restes les plus connus de l'aqueduc Il est célèbre depuis longtemps et le village de Beaunant s'est créé pour offrir de s rafrchissements et du repos aux voyageurs d'autrefois qui venaient admire r l'aqueduc Il faut regretter que les nécessités de la circulation que l'on aurait p u détourner, aient obligé détruire un pilier soit deux arches De nouvelle s constructions ont changé le charme agreste de cette vallée Souhaitons que ce monument soit conservé Il présente certains arcs qui ont des piliers évidés, le s piliers les plus hauts ayant leurs évidements comblés comme dans la vallée d u Garon Le parement réticulé est très joli avec des effets de pierres blanches e t presque noires très heureux Quelques aménagements dégageant et mettant e n valeur ce monument important témoin de l'art romain seraient les bienvenus En traversant gué l'Yzeron on prend un raidillon qui suit l'aqueduc e t l'on arrive Ste-Foy où l'on peut voir le reste d'une ligne d'arc Il y a pe u de temps d'autres existaient Mais ils ont été peu peu sacrifiés de nouvelle s constructions et la rue des Arcs a vu peu peu dispartre les arcades qui lu i donnaient son nom Seules ont été conservées celles qui étaient dans le for t Saint-Irénée -91 Là se trouve le dernier siphon qui traverse la petite dépression de Ste-Fo y et Fourvière Le réservoir de chasse de ce siphon a servi pendant longtemps d e tour de guet et a été aménagé dans ce but D'anciens piliers des restes d'arcs sont conservés au début de la ru e Roger-Radisson (ex-rue du Juge-de-Paix) Ces restes sont intéressants car il s montrent la faỗon dont l'aqueduc changeait de direction pour ộviter sans dout e des constructions L'aboutissement de l'aqueduc est Fourvière et une arch e est conservée dans une propriété privée près de la Tour métallique : l'Angélique Suivre l'aqueduc du Pilat Fourvière est comme on le voit une jolie promenade et peut se faire en plusieurs étapes On peut admirer l'art de l'ingénieur , l'art de l'architecte On peut aimer aussi ces vieux restes d'un passé de plu s en plus oublié et qui cependant est une des bases de notre civilisation Pouvons-nous espérer, sous l'égide des Beaux-Arts, que les diverses Communes, aidées en partie par l'Etat, puissent conserver les plus beaux vestige s qui en plus de leur valeur propre apporteront le charme des restes antique s dans de reposants et tranquilles paysages ? Présenté au Groupe de Roanne en une excurs'on au mois de mai 1969 BILAN AU 31 DECEMBRE 196 ACTIF Immeubles Mobilier Titres Titres legs RIEL Caisse Chèques Postaux Caisse d'Epargne B.N P 190,90 760 76 55 31 165,85 12,82 696,3 15 144,6 990,8 Dotation Réserve Prov legs RIEL » » POUCHET » monum POUCHET » imprévu impression » pour gestion 1970 Excédent 1968 » 1969 Crédit Foncier Frais payer Cotisations 1970 126 511,47 948,2 002,4 31 165,8 66 880,1 72 120 40 1491,1 3 920,55 66 615,62 494,5 126 511,47 COMPTE DE GESTION RECETTE S EXERCICE 196 Cotisations 1969 Subventions et dons Bibliothèque Revenus titres Exposition Publicité Revenus immeubles Divers 19 078,8 926,5 632,0 086,8 685,8 2 064,84 30 431,50 39 206,31 DÉPENSES Bulletin, clichés Frais recouvrements Achats livres Frais généraux 25 620,7 827,40 599,2 4 059,58 Réserves et amortissements Dotation et Mobilier 178,79 35 285,7 Résultat excédentaire 920,5 39 206,31 39 206,31 — 92 — C P L R GESTION EXERCICE 196 Avoir au 31-12-1968 Coupons Revenus immeubles 29 535,4 1594,3 447,8 36 577,6 40 11,76 411,76 Provision pour S L.L Droit de garde Solde au 31-12-1969 31 165,8 Au 31 décembre 1969 : Titres B N P 671 29 61 547,85 31 165,8 Le poste est en augmentation de F : 1630,4 Le Trésorier : Henri GRIvEL PARTIE SCIENTIFIQU E NOUVELLES OBSERVATION S SUR LA SYSTEMATIQUE ET LA REPARTITION DES CLYTR A (CHRYSOMELIDAE CLYTRINAE ) DE LA FAUNE PALEARCTIQU E (3° Contribution la connaissance des Chrysomeloidea ) par G TIBERGHIEN Clytra (Clytrella) atraphaxidis atraphaxidis Pallas 1773 Certains exemplaires du Caucase diffèrent des individus typique s par un pronotum plus fortement bombé et sont nettement arrondi s latéralement De plus, les taches pronotales sont le plus souvent absentes , ce qui est peu courant chez cette espèce Cependant, ces exemplaires d u Sud de l'U R.S S (Dschebraiê, lgt L N SACHAROW, coll British Museum (N H.) n° 1916-165), ne semblent pas former de population nette, ni pa r leurs caractères, ni par leur position géographique En effet, d'autres individus de ces contrées sont beaucoup plus étroits et présentent de s macules pronotales nettes (3 taches) Enfin, ces grandes « formes » ovalọdes se retrouvent plus ou moins semblables en Grèce (notamment Salonique) et en quelques points de la Turquie Les macules pronotales sont cependant présentes, et souvent confluentes Clytra (Clytrella) atraphaxidis s str ab nigrithorax Porta 1934 Le Pr A PORTA a eu l'obligeance de me communiquer le spécimentype ayant servi sa description Il ne s'agit pas d'un Clytra, mais d'u n Antipa appartenant l'espèce biguttata Ol L'exemplaire porte l a mention « Typus » et est libellé « Foligno, Umbria, coll A PORTA » En accord avec le Pr PORTA, il est donc utile d'établir la synonymi e suivante : A noter que plus on va au Sud de l'aire de répartition d'une espèce d e Clytrella, et plus les taches élytrales et pronotales ont tendance fusionner ... fondamentales, aides techniques divers pays, mise au point de recommandations pou r sauvegarder les espèces menacées, tenue jour de la faune et de la flore, larg e travail d'information et de propagande ... donner des chiffres sur certains ouvrages de l'aqueduc (avec Germain DE MONTAUZAN nous devons citer ses devanciers : DELORME, ARTHAUD, FLACHERON, GASPARIN, etc ) Tout proches de ce pont de Langonan... réservoir de chasse , situé sur la Commune de La Cula et qui permettait aux eaux de l'aqueduc de traverser la vallée de la Durèze pour atteindre l'autre côté de la vallée en dessou s de St-Genis-Terrenoire