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MEMOIRES DE LA SOCIETE ZOOLOGIQUE DE FRANCE V17

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) MÉMOIRES Di: r ^ LA r SOCIETE ZOOLOGIQIE DE FRANCE ( I?,econ.n"u.e d.'TJt.ilit.é ANNEE TOME PARIS IF" iz 3d i cï -u e 1904 XVII (VI*^) AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE DE FRANGE 28, RiK Seiu'Entk (Hôtkl dks Sociétés Savantes) 904fc c/t^^fr^iSb^A MOLLUSQUES RECUEILLIS PAR LA MISSION DU BOURG DE BOZAS PAH LE D' A T DE ROCHEBRUNE ET iPlanclK's I et L GERMAIN II.) Chargés de rétude des Mollusques provenant de la Mission du Bouur DE BozAS, nous n'avons pas retracer l'itinéraire suivi par les courageux explorateurs qui la composaient ; de ])lus autorisés conntre; notre rơle se borne énumérer et décrire les formes recueillies, en ayant soin d'indiquer les localités l'ont déjà fait précises où elles ont été découvertes, établir quelques compa- raisons avec les faunes limitrophes, et indiquer leur distribution géographique Nous nous hâtons de dire que ces Mollusques, quoique peu nombreux présentent cependant un véritable intérêt; plusieurs sont nouveaux et viennent enrichir la faune africaijie, d'autres sont rares ou peu connus Nous considérons comme un devoir de dédier certaines formes nouvelles, du Bourg dk Bozas, et ses principaux collaborac'est un hommage rendu sa mémoire et destiné perpésouvenir du savant explorateur victime de son dévouement, dont la science reconnaissante porte le deuil, et qu'elle a le regret d'inscrire sur la liste des nombreux voyageurs tombés pour elle sur le sol meurtrier du continent noir teurs tuer ; le GASTÉROPODES PROSOBRANCHES Fa m Gen AMPULLARIIDAE AMPULLABIA de Lamarck ÂMPULLAIIIA SPECIOSA Pllilippi AmpuIIaria speciosa Philip., Zeitscli F Malcik., 1849, Philippi, Monogr Ampidl., 18;)1, p 40; PI IX., lig ỵ Echantillons assez typiques; spire un peu haute; p test 18 — épais, pesant, orné de vagues zonules sjtirales d'un rouge vineux Haut : A (! T.'iSO'n'": (liaiii T UOCHKHIUNE KT 1>E 7:^ 7")""" : Habitai: rivière Oiiellé L CKH.MAIN haut, de lOuviM-t ; alll Dif^trihutioii géograpliiquc : "i.") : "jT"""; de lOubaiiglii dans TOuebi, au dessus de diam : lient (iuelidi des pays Somalis ivORixiFANA l'arrevss A.Mi'LLLAniA AmpuUariaovata Savigny, M éroi', Voyage AmpuU ; Allas is.'id, E.rpéd Egỵjpte pi IX.2:} 11, p| XI\', Ampullaria kordofana Paricy 44, pi p 3" décade, XIII, I.SO.'l fig 7S \) fig- lU /// XI i)l i> lig I Mon AmpuU 18oJ, MoU nour lilig., etc., Philip., llonrguignal, l; — (Iau.liai — Rei^xv, I(n)iograplL, ỵ'.') [non Olivier] (ii fiii' LX pi II lii^ •>-i:i Les écJKiiiliiJons ijipporlés par la Mission siinl hicn lypi(|ii('s: ils de UoiRGriG.NAï [voyez la synonymie) l'n seul coi-respond la ligure 13: son galbe est plus allongé et son dernier tour moins dévelopjjé en diamètre que dans le type;entin le test est martelộ la faỗon de celui de certains Planorhis cornens, ou Limnieapahisiris (I) Celte forme constitue une vai'iété elongata parfailenu'iit rendue sur la i)lanue par plus saillant par son dernier tour moins globuleux par son ouverture plus auiple, plus régulièrement ovalaire enfin par sa columelle plus arquée etc : ; ; ; ; Gen PLANORBIS Guettaid Planorbis Rupi'ELLi Duiiker Planorbis Riippelli Dunkev, Proc Zool Soc of Lond 1.S48, p 42, et MoU N Afr 1S74, pi Vil, fig 17, |seuJenient] Jickeli Cette espèce, très exacleuient figurée par Jickeli, a[)parlient au groupe du Planorbis lh)istpare]it état, : lout coulic honcalure de la hase de la coliiuielle Haut.: diam.: N'""' liaid de roiiMTliire 3/"i 10"'"'; 12 13"'"'; larg : la ; : ")"'"' Habitat : houlilé, bords du Nil lỵlanc (i.'iO ; m ait (forme typi(|ue) IHsiribiiiiDii face la 2.\ juillcl (le lliia(|ui je naviguai jn^{|irau août Y.u (pioi cou HAUTS PLATF.AtX HOLIVIRNS 223 de mon temps? je vais vous le dire en ((iielques mots Le bateau stoppait suivant mes indications toutes les heures envir(m, (pielipielois plus souvent, et la première o|)éi'ation consissistait l'emploi sonder, lavais emporté dlùirope un soudeur Uklloc nH)dilié tait professeur Thoilet; c'est un petit api)areil très simple, pouvant s'adapter toutes les embarcations il m'a rendu les plus grands services et a toujours admirablement fonctionné Sur la bobine du sondeui' j'avais enroulé un fil métallique de |)lus de; mètres de loni;.à l'extrémité du(|uel était tixé un poids Pour la descente, il sutïit de laisser dérouler le fil entrné parle poids, en régularisant la vitesse l'aide d'un frein Le poids, arrivé au fond, le fil ne se déroule plus et se détend On lit alors sur un cadran gradué la profondeur en mètres, puis, au moyen de deux manivelles, on remonte le poids l'opération est terminée La profondeur maxima du lac est de 2.12 mètres et des i)rofon deurs de 100, l.'IO et 200 mètres ne sont pas rares dans le (ỵrand il n'a jamais plus lac Le Petit lac est beaucoup moins profond de 18 mètres de fond, et encore ne présente-t-il sur la plus grande mètres partie de son étendue que des profondeurs de Je profitais des sondages pour adapter au fil de sonde un thermomètre renversement qui me donnai t la tem])érature de l'eau du fond pendant qu'un autre thermomètre me donnait celle de la surface Je fis ainsi loO observations ([ui me permirent de dresser, au retour, la carte bathymétrique du lac et de donner la liste des températures de l'eau de surface et de l'eau du fond par le ; "»()() ; ; "i , De temps en temps, quand l'endroit me paraissait favorable, je descendais une drague, qui trnée sur la vase devait me ramener les organismes (\m vivent au fond Mais cet engin de pêche ne me donna pas toujours les résultats ((ue j'en attendais Par contre la pèche au filet fin, que je pratiquai plusieurs fois et qui consiste trner dans l'eau peu de distance de la surface un filet en soie, mailles très fines, me procura d'innombrables et Cladocères, dont animalcules, des Crustacés surtout, Copépodes plusieurs espèces sont nouvelles Enfin, je me servis aussi d'une nasse triangulaire construite modèle de celles qu'emploie le prince de Monaco dans ses campagnes scientifiques C'est un appareil très facile confectionner avec quelques morceaux de bois et du filet On le place le soir dans l'eau il est relié au moyen d'un câble une bouée, et le lendemain on remonte l'appareil bord, lai pi'is ainsi plusieurs bord, sur le ; Poissons et quel([ues Batraciens M Ni:vi:i -LK.MAiur 2,'2i Ma croisière terminée, je rentre Jlua(|Lii où je (lue j'avais quitté retrouve he auparavant Nous plusieurs mois MouTiLLKT, décillons daller ensemble Copacahana, ])etite ville célèitie dans toute la contrée, où les Indiens du l^érou et de la Bolivie viennent en foule certaines époques de l'année, vénérer une Vierj^e mira culeuse ; c'est le Lourdes de la Bolivie Nous trouvant précisément Hua(|ui an monn-nt d'un de ces fameux jièh'rinai^es, nous résolûmes d'y aller Je m'eml)ar(|uai de nouveau avec mon couipaj^uon sur le Vavari qui nous conduisit en sept heures Copacahana, située au fond d'une haie du Grand lac En déharquant, on j>ravit une |)etite rue l)avée, qui ahoulit une immense place reclani^ulaire D'un côté majestueusement une église fort pitt()it'S(|ue mais (ju'il de rattacher aucun style déterminé A côté de l'église s'élève un monastère, tout le reste de la ville n'est (|u'un entassement sans ordre de chaumières d'Indiens Nous assistons de superbes processions, accompagnées de danses, aux sons de musiques indiennes Cela me rappelle la fête au lieu d'une de Huancani mais le spectacle est i)lus imposant seule troupe d'Indiens déguisés, il y en a plus de vingt, venues de tous les coins de Bolivie et portant des costumes plus excentri(iues se dresse est impossible ; uns que les autres L'uni(iue occupation de ces Indiens est de danser et de boire, et cela, sans s'arrêter, ixMidant des journées les entières Nous restons seulement nous ramène llua(|ui trois jours Copacahana Le jour suivant nous et le nous ivndons Vavari Tia huanaco Tiabuanaco n'est plus aujonrd'bui qu'un village sans iuiporlance mais on y rencontre les vestiges dune ancienne cité, dont les monuments grandioses recouvraient une surface considérable Les anti(iuilés se divisent en deux grands gi-oupes, sans |)arler des pierres sculptées éparpillées dans le village ni de celles (|iii oui servi la construction de l'église actuelle; ce soiil les groupes de Viimacofhd et d'Ara pava comprend d'immenses pierres admirablement tail jombent le sol et devaient servir de base un édilice de Le premier lées, (pii dimensions colossah^s Le groupe d'Acaparia comprend noiithe haut de mètres, large de la fameuse et |)orle épais de du Soleil, mo nïèire environ ; un bloc de i)or|ihyi-e scul|)té sur toutes ses faces A côte se trouve une slainc d'idole et des alignements m(''galillii(|nes A ce c'est HAUTS PLATKAUX BOLIVIKNS 22o groupe appartieiil aussi un monticule, creusé en son milieu d'uiu' dépression Des fouilles, pratiquées tout autour, ont permis de mettre nu quantité de pierres habilement taillées, que les Boliviens exploitent pour un usage que vous ne devineriez jamais: ils s'en servent pour construire le remblai du chemin de fer (jui va de Huaqui La Paz Nous en fûmes scandalisés et notre premier soin, en arrivant dans la capitale, fut d'aller voirie Président de la Képublique de Bolivie et le Ministre de France pour leur faire part de nos tristes ! constatations Notre démarche eut un succès complet le général Pando Préla Républi(|ue lit immédiatement arrêter les travaux et permit aux membres de la Mission d'entreprendre toutes les fouil les qui pourraient les intéresser Ce soin fût confié notre collègue CoLRTY, qui arrivait précisément La Paz Couuty resta environ deux mois Tiahùanaco et y lit d'importantes découvertes, entre autres celle d'un escalier monumental, situé sur un des côtés de ; sident de l'alignement mégalithique d'Acapana Pendant ce temps, nous regagnions Pulacayo et de là, nous revenions directement en Europe par le plus court chemin possible Le ;ỵ() octobre 1903, nous étions de retour Bordeaux La région de rAinéri(]ue du sud, que j'ai essa de vous faire conntre Mesdames et Messieurs, vous est certainement apparue sous un jour bien peu séduisant je ne vous parlé que de déserts, de plateaux arides, où la végétation est pour ainsi dire inconnue ; dépourvue de toute richesse? N'en croyez rien mais ce n'est pas la surface du sol qu'il faut regarder Si l'on creuse un peu cette terre, en apparence si ingrate, on y rencontre des trésors cachés, des minéraux de toutes sortes; tous les métaux y sont représentés et, pour ne vous parler que des principales mines exploitées, je vous citerai les mines d'or de Chuquiaguyo,à quelques kilomètres de La Paz, les mines d'argent de Potosi et de Pulacayo, les mines de cuivre de Corocoro, sans parler des gisements d'étain, de plomb, de mercure Est-ce dire que cette contrée soit ; quoi cela tient-il? A l'imposdes gisements, qui seraient souvent très productifs, cause de l'absence complète de moyens de communication il n'y a pas de routes en Bolivie, et la plupart du temps on en est réduit transporter le minerai dos de Lamas; le combustible Et cependant le pays est pauvre ; sibilité d'exploiter ; aussi défaut et on est obligé de le faire venir de fort loin ; on a bien cherché dans les environs du lac Titicaca des dépots de fait xMém Soc Zool de Fr., 1905 -^^VII — lu 220 M- Ni:vi:i" i.i'.M.URF houille le terrain carhoniïère est en ellet représenté dans la presquile de Copacabana, mais jusqu'à présent on ny a pas rencontré de nions qui méritent dêlre exjjloités Enfin les capitaux manquent et cela est dû en grande partie rinstabililé du l'ouvernement bolivien on n'ose pas en Europe aventurer, dans un pays constamment sous le coup d'une révolution, les capitaux (|ui seraient nécessaires sa mise en valeur (Juoi qu'il en soit, il n'y a peut-être pas au monde de pays, dont les entrailles renferment de plus grandes richesses, et c'est sans aucune ex;ii;ération (|uon a i)U dire que la région des hauts |)la; ; teaux boliviens était d'argent » (( une tal)le d'or, reposant sur des piliei's ESPECES ET GENRES NOUVEATX DÉCRITS DANS LES MÉMOIRES DE 11)04 Ol'Hll RK£ Pages Kœhler Oj)hiolhrix M(ntnzelk'ii K Amphiurit stabilis 70 : ')4 -02 174 42 lỵ'l la des Sarcoptides phumco\c':i (A uulfjesiniar) Perroquets (pi V XV) et révision sur INC) (|ui Le SeorUilre néncral, Dr J -W vivent 120 (jn-diil GUIART École Prolettsioniielle li'lnipiinieiie, Noisy-le-Grami (Seiiie-et-Uisf) '"'' Année, N"^ l Park le el I;; Janvier [\m MÉMOIRES DE r LA r SOCIETE ZOOLOGIQUE DE FRANCE (Recoinivie ci'XJtilité I=-ui.t>licïu.e) ANNÉE 1904 / TOME XVII Première Feuilles ỵt — PARIS Partie Planches I XV (Vie) AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE DE FRANCE 28, Rue Serpente (Hơtel des Sociétés Savantes) Les Mémre!^ paraissent tous les deuv mois ) 17'^ Année, N"s et Paiu i.i; 1" Aon tiXl.'J MÉMOIRES LA I)K r r SOCIETE ZOOLOGIQUE DE FRANCE (I?.ecoiirL\a.e ci'TJtilité IF ANNÉE TOME AU SIKC.E 1) 15 — PA r XVIÏ Partie Planches XVI e S ( \M et XVII ' ) DE LA SOCIÉTÉ Z()OLO(.IUUE DE FRANCE 28, Rt'E Sekiën'ie I.cs ÎD i oc vi 1904 Deixièmk Feuilles "u (Hôtel des Sociétés Savantes) Mômoiios paraissonl tour* Us doux mois SOMMAIRE Passes — Misi^ion scientifique en Afrique orientale : hydrographie Ch Ali.uauh et procédés de ppche MirOiion scientifique en Afrique orientale : Poissons; fiicqucs Pkllegrin 167 — (pi XVI) l'Indian Espèces nouvelles du genre Pectcn provenant de Miiseinn de Calcutta » (pi XVII) Recherches sur un groupe d'Oatrea des côtes de A T DE HociiE»i\i;.NE sijsléDiatique A Bavay — 174 (( 186 — 191 la Séncganiliie Neveu-Lemaire -r Voyage traverx les hauts plateaux boliviens Espèces et genres nouveaux décrits dans les Mémoires de HW'i Tahle des matières par ordre alphabétique d'auteurs M NOTA travail de — p;is >

Ngày đăng: 05/11/2018, 19:30