SPECIES GENERAL ET ICONOGRAPHIE DES COQUILLES VIVANTES V11, Kiene

\X/J SPẫCIES GẫNẫRAL ^^ ' ^ô^ằ/, ICONOGRAPHIE Bectợona] Library COQUILLES VIVANTES Goraprenant la collection du Muséum d'Histoire naturelle de Pans, COIiliECTION I.Am[AIlCK, IiA CELLE DU PRINCE M ASSÉNA, (Apparleiiant maintenant a M Benjamin hanin \f Delessert), ET LES DÉCOUVERTES RECENTES MFS VOYAGEtJRS Par tOÏSsm IIEI H IBS C"I.LE(TIO\S Df ueuitnc DE I '.iciDmiB L.-G MlStCU nu I.'HIST(H«I1 KIENER, > Al l lU.l-I.K HE PiRlS, DF CEI.l.P 0(! PRINCE Ui'SÉM scifnces db m>STos et de i'I.csuir< sociétés saïintes- FAMILLE DES PURPURIFERËS première jpartie A PARIS, CHEZ ROUSSEAU, LIBRAIKE, RUE RICHELIEU N" 106 J.-B KIS; BAILLIÈRE, LIBRAIRE, RWB nE r.'ÉCOT.E-DE-MÉnKCINK, fi" 13 BIS ^%^ -M>' '^k^^^ \ ,s % r GiL- -V ; M SPECiES GENKHAL lCOi\OGRAPHIE COQUILLES VIVANTES FAMILLE DES PURPU RIFÈRES IJrfmièrf |Jartte GENRES CASSIDAÏRE {Cassidafia), Lamarck CASQUE {Caxsis) Bruguiére TONNE (Dolium) Lamarck Lamarck FOUâiPBLB Adanson .#* l'aris — Itnp Schnkidfb et I.AiNCBiiivn, rue dKrfiuth, , SPECIES GENERAL ICONOGRAPHIE COQUILLES VIVANTES, COMPRENANT LE MUSEE MASSÈNA, I.A COIiLECTION I.AMCARCK , CELLE DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE ET tES DÉCOtJVERTES RÉCBHTES DES VOYAGEURS Par COSSKRTiTIUa OZS COLLICTIOHS DO ttiïVCt L g KIENER, MASSÉSl, MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ d'hISTOIRI SAIURILLE DE ÏRASCÏ, ATTACHÉ AD MDSÉDM d'hISTOIRE HATDRELLE DE PARIS, ETC '/o ' ^LMJraùJOTz ^ZU^ A PARIS, A LA LIBRAIRIE D'HISTOIRE NATURELLE SE P BUraÉNIX., RUE DES BEAUX -ARTS, J B 10; BAILLIÈRE, LIBRAIRE, EUE DE l'école-de-uéoicine, i3 BIS; LONDRES, J B BAILLIÈRE, bookseller, 219, regeht-street A BRUXELLES, Au Bureau des Sociétés de Paris, Londres et Bruxelles, rue Ruysbroeck, 9, ET CHEZ LES PKINCIPAOX LIBRAIRES DE FRANCE ET DE l'ÉTHANGER / GEMRE TOUIVE (DOLIUM, Coquille mince, ventrue, Lamarck ) bombée, le plus souvent globuleuse, rarement oblongue, cerclée transversalement Spire courte Bord droit crénelé, et quelquefois denté dans toute sa longueur Ouverture oblongue, très améchancrée inférieurement Columelle canaliculée ple, Point d'opercule Testa tenuis, ventricosa, inflata,sa;piùs subglobosa, raro oblonga, transversim ciagalata Spira brevis Labrum per totam longitudiaem dentatuin vel crenatum Apertura oblonga, amplissiraa, basi emargiuala Operculiim nul- lum Animal énorme, pouvant peine être sa coquille; la tête est large, renflée contenu dans en avant, portant deux tentacules longs, déliés, obtus, écartés, dilatés vers la base, où les yeux sont placés La bouche est grande, musculeuse, forte et rétractile Le siphon respiratoire est assez gros -, la cavité en est vaste, largeuient ouverte, pourvue de deux branchies placées du côté gauche, dont la plus grande décrit un demi-cercle assez long La trompe est cylindrique, très développée, flexible, pouvant se diriger dans tous les sens, selon la volonté de l'animal, et s'alonger d'une manière remarquable ; elle est garnie intérieurement de plusieurs rangs de crochets Le pied est ovale, grand, charnu, débordant la coquille de toutes GF.NUE TONNE, parts; un il est arrondi, élargi, lobé et dilaté en avant, avec sillon horizontal L'extrémité postérieure n'a aucune est très trace d'opercule L'organe générateur du malc Buccins les rétractile, comme chez Presque toutes les espèces qui forment le genre Tonne avaient encore été regardées par les anciens conchylioiogistes, et principalement par Linné, comme des Buccins, cause des rapports généraux qui lient ces coquilles entre elles Cet auteur avait rapproché celles que nous décrivons ici, de manière en composer un petit groupe particulier qu'il avait placé en tête de son grand genre Buccin, en les faisant suivre des Cassis Cependant avant lui d'Argenville, observant la forme identique de ces coquilles et leur distinction assez tranchée des espèces avec lesquelles elles étaient confondues, eut le premier l'idée de les en séparer et de les distinguer sous le nom de Tonnes Mais ce fut encore Lamarck qui posa nettement les limites de celle séparation et présenta aux conchylioiogistes la formation précise du genre, dès-lors fixé dans la science En effet, les coquilles qu'il comprend ont une forme assez particulière, pour qu'il soit difficile de se méprendre leur égard Le genre Tonne renferme un pelit nombre d'espèces dont quelques-unes atteignent un accroissement si remarquable, qu'elles ont quelquefois la grosseur de la tête d'un homme L'ensemble général de la coquille^ d'une forme bombée et ramassée, rappelle en effet l'image d'une ^tonne, d'oii elle tire son nom générique Ainsi, les caractères qui constituent ces espèces dérivent tous de forme plus ou moins renflée, cerclée et très globuleuse; la beaucoup plus courte que le tour inférieur, ce qui produit l'ampleur de l'ouverlure, laquelle occupe presque toujours les deux tiers de la longueur de la coquille Denis Montfort, dans sa Conchyliologie systématique, a divisé les Tonnes en deux groupes il comprit dans le premier les espèces ombiliquées, qu'il nomma les Perdrix; le second renferma les Tonnes proprement dites, c'est-à-dire les espèces non ombicette spire étant : liquées Celte différence, qui n'est qu'apparente, est produite 1? par développement du bord gauche, car l'ombilic existe toujours 0S\ GENRE TONNE .j quoique plus ou moins prononcé M Cuvier, dans son Rcffnc animal, conserve les deux divisions de Montfort; mais, selon son système, il fait encore des Tonnes un des nombreux sous-genres des Buccins, les ramenant ainsi presqu'à l'état où Linné les avait laissées il les place entre les Harpes et les Buccins M de Blainville les a rangées dans sa famille des Entomostomes, entre les Harpes et les Cassidaires Ce savant les divise en trois sections 1° les espèces forme ovale, spire assez saillante, bord droit toujours mince, telles que le DoUum perdix et le rufum (je ne considère cette dernière espèce que comme une variété de la Perdix ou comme un individu fruste); 2° celles spire courte, plus ovales et plus globuleuses, dont la Galea et VOlearium offrent des exemples; 3" les Tonnes cassidiformes, toujours ovales, mais plus ou moins globuleuses, avec les côtes très espacées, le bord droit rebordé et la columelle tordue son extrémité, telles que les DoUum maculatiim , fasciatum, rmiicgatum et pomum M Latreille, dans son ouvrage (^Familles naturelles), comprend les Tonnes, les Harpes et plusieurs autres genres dans une même famille de l'ordre de ses Gastéropodes, laquelle il donne le nom de Doliaires Je i)artage sous quelques rapports l'opinion de ce savant, c'est-à-dire que le rapprochement qu'il fait des Harpes et des Tonnes me semble naturel et fondé sur un caractère très important, celui de l'absence de l'opercule dans l'un et l'autre genre Or, je pense qu'ils doivent former, non une famille, mais une division part, et c'est ainsi que je les classerai parmi les Purpurifères, dont ils doivent certainement faire partie, en raison de leur affinité avec tous les autres genres compris dans celte famille Je conserve ma division l'appellation de Doliaire, car j'écarte de la famille du même nom les genres Licorne, Concholepas et Pourpres, que je reporte dans celle des Buccinoïdes du même : : auteur Quant aux que M de divisions genre que j'examine ici, je Blainville a établies parmi le pense qu'elles sont fondées sur des ca- ractères trop variables et trop superficiels pour qu'il me soit pos- remplacées par les deux groupes dont j'ai déjà parlé et que j'ai ainsi caractérisés le premier, bord droit, toujours mince et ondulé; le second, bord droit plus ou moins élargi en bourrelet, et assez fortement denliculé J'ai cru devoir joindre mon second groupes une coquille que M Vaiensible de les adopter Je les : GEMIE TONNE, nom de genre Malea {Recueil d'obserpage 325), et qui, réunissant tous les caractères observés dans les Tonnes, doit naturellement reprendre sa place parmi celles-ci sous le nom de Doliuni ciennes avait établie sous vations (le Zoologie, le Hnmb et Bonpl., Dans le même ouvrage, ce savant appelle aussi Malea une coquille que je regarde comme variété de la première les seules différences que cet auteur lui-même a pu y troulatilahre crassilahris ; ver consistent dans la petitesse de l'individu, dans la spire qui est dans l'épaisseur du boid droit, caracpeu spécifiques et trop variables pour déterminer une sépa ration d'espèce Nous retrouverons également dans celte série le Dolium pomum qui se rapproche infiniment du un peu plus prononcée, tères qui et me paraissent trop Doliuni latilahre par la forme de son ouverture, par les rides existent sur la columelle, et principalement par le qui bord droit, qui est élargi et chargé sa partie interne de plis ou dentelures fortement prononcées Les animaux des Tonnes sont en général fortement colorés et peints de diverses teintes qui forment des bandes et des maculations sur toute leur partie externe On rencontre souvent ces animaux dans les eaux vives et sur des fonds rocailleux leurs mouvemens sont brusques Les espèces qu'on voit sur nos côtes s'y montrent vers le printemps et l'été les autres espèces habitrès ; : tent les pays chauds A Espèces bo?-d droit toujours mince et ondulé ( TONSIE PERDRIX Gollect Mass Lam ) PI D testa List., Dolium perdix, Lam Conch., t 984, fig 43 V.fig.g ovalo-oblongâ, inflatâ, tenui, fulvo-rufescentfỵ, maculis albis Iima- tisque seriaiim noiatâ; costis convexiusculis, coufertis j spirà exsertiusculà, conicà Coquille ovale, oblongiie, ventiue, assez mince, d'un brun roussAtre, af^réablenient variée de taches blanches POKCKI.ALNK ((;vpiua M^ J l'opcelaino bouffonne var Poi'cclainc oaiioTt-iu-usc l'oroelainc pois PoiTelaine jd var; ^ (\/pr-(V(l scurra fCyprœa ciccrcd/u vai- I / (j/prcva id Crnel MU- j I POIỴCKLAINK (Cvpraa PI rtM produrttt //'eni