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Le Chemin vers Hackerdom

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PourlaLibertộ LeCheminvers Hackerdom TextesdeEricS.Raymond Version9.3 CopyrightâU.C.HPourlaLibertộ Permissionvousestdonnộedecopier,distribueret/oumodifiercedocumentselonlestermesdelaLicence GNUFreeDocumentationLicense,Version1.1ouultộrieurepubliộeparlaFreeSoftwareFoundation UnecopiedecetteLicenceestinclusedanslasectionôGNUFreeDocumentationLicenseằdece   document HackAngel Pour la Liberté Le Chemin vers Hackerdom Il existe une communauté, une culture commune, d'experts en programmation et de  gourous de la gestion de réseau dont les racines remontent à quelques décennies, au temps des  mini­ordinateurs à exploitation partagée et des premières tentatives du réseau ARPAnet. Ce  sont les membres de cette culture qui ont introduit le terme hacker. Les hackers ont construit  Internet. Ils ont fait du système d'exploitation UNIX ce qu'il est aujourd'hui. Ils font tourner le  réseau Usenet. Ils font fonctionner le Web. Si vous faites partie de cette culture, si vous y avez  contribué et d'autres membres de cette communauté savent qui vous êtes et vous appellent un  hacker, alors vous êtes un hacker.  Eric S. Raymond Table des matières Une brève histoire des Hackers  .3 Prologue : les Vrais Programmeurs .4 Les premiers hackers La montée d'Unix La fin du bon vieux temps .8 L'ère de l'Unix propriétaire Les premiers Unix libres  .10 La grande explosion du web 11 La revanche des Hackers 13 La revanche des hackers .14 Au delà de la loi de Brooks 14 Des mimiques et des mythes 15 La route de Mountain View 16 Les origines du mouvement Open Source 17 Révolutionnaire malgré moi 19 Les phases de la campagne 20 Les faits concrets 21 Perspectives d'avenir 21 Comment poser les questions de manière intelligente 25 Introduction 26 Avant de demander .27 Quand vous posez votre question 28 Comment interpréter les réponses .38 Comment ne pas réagir comme un loser 39 Les questions à ne pas poser 40 Bonnes et mauvaises questions 42 Si vous ne pouvez pas obtenir de réponse 43 Comment répondre aux questions de manière utile .44 Comment Devenir un Hacker  .45 Pourquoi ce document ? .46 Qu'est­ce qu'un hacker ? .46 L'attitude du hacker 47 Les compétences de base du hacker .49 Les statuts dans la culture hacker 51 La relation hacker/nerd 53 Remarques sur le style de vie .53 Autres ressources 54 Foire Aux Questions 55 Le Glider ­ Emblème Universel des Hackers  59 Pourquoi cet emblème ? .60 Quel est le message derrière cet emblème ? 60 Qui ne doit pas l'utiliser ? 60 Comment puis­je l'utiliser ? 61 Variantes .61 Foire Aux Questions 62 Une brève histoire des  Hackers  Auteur : Eric  S. Raymond Traducteur : Sébastien Blondeel 1998 ; traduit en février 1999  Essai publié dans le livre Open Sources       —    Voices from the Open Source Revolution , ISBN  1­56592­582­3, janvier 1999, édité par Chris DiBona, Sam Ockman, et Mark Stone chez O'Reilly &  Associates. La version originale de ce document est abritée par le site web personnel  d'Eric S. Raymond ; Eric S. Raymond détient le copyright sur ce texte et l'a publié sous les termes  de la licence publique générale de GNU, version 2 ou ultérieure.  Prologue : les Vrais Programmeurs Au commencement, il y avait les Vrais Programmeurs [1] Ce n'est pas le nom qu'ils se donnaient. Ils ne considéraient pas être des « hackers », non plus, ou  quoi que ce soit en particulier ; le sobriquet « Vrai Programmeur » n'a pas vu le jour avant 1980. Mais à partir  de 1945, les techniques de l'informatique ont attiré nombreux des individus parmi les esprits plus brillants et  les plus créateurs du monde. Suivant la trace de l'ENIAC de MM. Eckert et Mauchly, on a vu se mettre en  place, de manière plus ou moins continue, une culture technique émergente de programmeurs enthousiastes,  qui construisaient et s'amusaient avec du logiciel pour le plaisir.  Le Vrai Programmeur type était un ingénieur ou un physicien. Il portait des chaussettes blanches et  des chemises et cravates en polyester, chaussait des lunettes épaisses et codait en langage machine, en  langage d'assemblage, en FORTRAN et en une demi­douzaine de langages aujourd'hui oubliés. C'étaient les  précurseurs de la culture des hackers, les héros trop méconnus de sa préhistoire.  De la fin de la deuxième guerre mondiale au début des années 70, dans ces jours grandioses de la  programmation par lots et des « grosses machines centrales »[2], les Vrais Programmeurs représentaient la  culture technique dominante dans l'informatique. Certaines portions du folklore vénéré des hackers  remontentcetteộpoque,commelacộlốbrehistoiredeMel(qu'ontrouvedanslefichierJargon),diverses listesdeloisdeMurphy,etl'afficheôBlinkenlightsằ,quisemoquedesAllemands,etqu'ontrouveencore dansdenombreusessallesd'ordinateurs. CertainsdeceuxquiontgrandiauseindelaculturedesôVraisProgrammeursằsontrestộsactifs jusquedanslesannộes1990.SeymourCray,concepteurdelalignộeCraydesuperưordinateurs,ala rộputationd'avoirpianotộunsystốmed'exploitationcompletdesoncru,dansunordinateurdesoncru.En octal.Sansfaireuneseuleerreur.Etỗaafonctionnộ.LeVraiProgrammeurdanstoutesasplendeur. Plusdiscret,StanKellyưBootle,auteurduTheDevil'sDPDictionary(dictionnairedudiable, McGrawưHill,1981)etchroniqueurhorspairdufolkloredeshackers,aprogrammộleManchesterMarkI, premierordinateurquistockaitlesprogrammesdefaỗonnumộrique,en1948.Denosjours,iltientdes rubriques techniques humoristiques dans des magazines traitant d'informatique, souvent sous la forme d'un  dialogue, vigoureux et entendu, avec la culture des hackers d'aujourd'hui.  D'autres, comme David E. Lundstrom, ont couché sur papier les anecdotes de ces vertes années (A  Few Good Men From UNIVAC,[3] 1987).  On doit à la culture des « Vrais Programmeurs » la montée de l'informatique interactive, des  universités, et des réseaux. Ils ont donné naissance à une tradition d'ingénierie continue qui devait déboucher,  à terme, sur la culture du hacker de logiciel libre d'aujourd'hui [1] Certaines traductions choisissent de rendre cette note humoristique par le mot « les Véritables » [2] En anglais, « big iron » « mainframes » [3] « Des hommes d'honneur à UNIVAC » Lespremiershackers Onpeutplacerlepointdedộpartdelaculturedeshackers,tellequ'onlaconnaợt,en1961,l'annộeoự leMIT[1]afaitl'acquisitiondupremierPDPư1.LecomitộSignauxetpuissanceduclubdemodốlesrộduits ferroviairesduMIT[2]ộlevalamachineaurangdeleurjouettechniquefavorietinventadesoutilsde programmation,unjargon,ettouteunecultureassociộe,dontontrouveencoredenombreusestraces aujourd'hui.CespremiốresannộessontcontộesdanslapremiốrepartiedulivreHackers,ộcritparSteveLevy (Anchor/Doubleday,1984). Ilsemblequ'ondoitlacultureinformatiqueduMITlapremiốreadoptiondutermeôhackerằ.Les hackersduTMRContformộlenoyaudulaboratoired'intelligenceartificielle(IA)duMIT,locomotive mondialeenmatiốrederechercheenIAaudộbutdesannộes1980.Etleurinfluences'estrộpanduebienplus loin après 1969, la première année de l'ARPAnet.  L'ARPAnet était le premier réseau d'ordinateurs transcontinental et à haut débit. Il avait été construit  par le ministère de la défense pour expérimenter les communications numériques, mais a eu pour effet de  relier des centaines d'universités, de fournisseurs de l'armée, et de laboratoires de recherche. Il a permis aux  chercheurs du monde entier d'échanger des informations avec une vitesse et une souplesse inégalées  jusqu'alors, donnant un coup de fouet au travail collaboratif et augmentant énormément l'intensité et l'allure  des avancées techniques.  Mais l'ARPAnet a eu également un autre effet. Ses autoroutes électroniques ont réuni des hackers de  tous les États­Unis d'Amérique en une masse critique ; au lieu de demeurer dans des groupes isolés, qui  développaient autant de cultures propres et éphémères, ils se sont découvert (ou réinventé) une tribu de  réseau.  Les premiers artefacts intentionnels de la culture des hackers — les premières listes de jargon, les  premières satires, les premières discussions timides de l'éthique — furent tous propagés sur l'ARPAnet dans  ses jeunes années (la première version du fichier Jargon, pour citer un exemple majeur, date de 1973). La  culture des hackers s'est développée dans les universités connectées au réseau, et en particulier (mais pas  exclusivement) dans leurs sections d'informatique.  D'un point de vue culturel, le laboratoire d'IA du MIT était le premier de ses pairs à la fin des années  1960. Mais le laboratoire d'intelligence artificielle de l'université de Stanford (SAIL) et, plus tard, l'université  Carnegie­Mellon (CMU), ont commencé à jouer un rôle comparable. Tous trois étaient des centres florissants  pour l'informatique et la recherche en IA. Tous trois attiraient à eux des gens brillants, qui ont apporté  énormément à la culture des hackers, tant d'un point de vue technique que folklorique.  Pour comprendre la suite, cependant, il nous faut examiner de plus près les ordinateurs eux­mêmes,  car la montée et la chute du Laboratoire furent toutes deux dues à des vagues de changements dans les  techniques de l'informatique.  Depuis l'époque du PDP­1, la destinée de la culture des hackers avait été liée à la série de mini­ ordinateurs PDP de la société Digital Equipment Corporation. La société DEC a ouvert la voie de  l'informatique interactive commerciale et des systèmes d'exploitation à temps partagé. Leurs machines étant  souples, puissantes, et relativement bon marché pour l'époque, de nombreuses universités s'en procurèrent.  La culture des hackers s'est développée dans un médium de partage de temps peu coûteux, et  l'ARPAnet, pour la majeure partie de son existence, était principalement constitué de machines DEC. La plus  importante de ces machines était le PDP­10, qui sortit en 1967. La 10 est restée la machine préférée des  hackers pendant près de quinze ans ; on se rappelle encore avec tendresse et nostalgie TOPS­10 (le système  d'exploitation de la société DEC pour cette machine) et MACRO­10 (son langage d'assemblage), et ils ont une  place de choix dans le jargon et dans le folklore des hackers.  Le MIT, qui utilisait pourtant la PDP­10, comme tout le monde, a choisi une voie légèrement  différente ; ils ont complètement rejeté le logiciel que la société DEC proposait pour le PDP­10 pour lui  préférer leur propre système d'exploitation, le légendaire ITS.  ITS signifiait Incompatible Timesharing System (système à temps partagé incompatible), ce qui  donne une bonne idée de leurs dispositions. Ils voulaient travailler à leur manière. Heureusement pour nous  tous, les gens du MIT étaient aussi intelligents qu'ils étaient arrogants. ITS, capricieux, excentrique, et parfois  (sipastoujours)boguộ,renfermaittouteunesộried'innovationstechniquesbrillantes,etonpeutsoutenir, encoreaujourd'hui,quec'estlesystốmetempspartagộquidộtientlerecorddelapluslongueexploitationen continu. ITSluiưmờmeavaitộtộộcritenlangaged'assemblage,maisdenombreuxprojetsrelatifsITSontộtộ ộcritsdanslelangaged'IALISP.LISPộtaitdeloinpluspuissantetplussoupletoutautrelangagedeson temps;enfait,iltienttoujoursladragộehautelaplupartdeslangagesd'aujourd'hui,carilrestemieux conỗu,vingtưcinqansplustard.LISPapermisauxhackersdel'ITSderộflộchirendestermesnouveauxet ... Unixộtaitstructurộcommeuneboợteoutilssoupledeprogrammessimplesmisaupointdanslebutdese combinerutilementlesunsaveclesautres. Cescombinaisonssesontrộvộlộespouvoirs'adapterunelargegammedetõchesinformatiques,la plupartdesquellesleursconcepteursn'avaientmờmepassongộ.Unixs'estrapidementdộveloppộsous... rapide, a accéléré à une allure folle.  En 1994, l'année ou? ?le? ?groupe de développement de l'Unix de Berkeley s'est officiellement dissous,  c'est sur diverses versions libres d'Unix (GNU/Linux et les descendants de 386BSD) que la plupart des ... l'illustration la plus évidente) mais ces marchés sont plus diffus et difficiles à cibler. Les entreprises de  Fortune 500 ne se contentent pas de disposer de quantités d'argent phénoménales, elles les concentrent  là où il est facile d'en approcher. C'est pourquoi l'industrie du logiciel est en grande partie aux ordres 

Ngày đăng: 17/04/2017, 09:26

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