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bn Said Al-Andalusi, Ibn Al-Qifti, Texts and studies

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Publications of the Institute for the History of Arabic-Islamic Science

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Publications of the Institute for the History of Arabic-Islamic Science Edited by Fuat Sezgin ISLAMIC PHILOSOPHY Volume 3 Tbn Sa‘id al-Andalusi (d 462/1070) and Ibn al-Qifti (d 646/1248) Texts and Studies Collected and Reprinted

1999

Institute for the History of Arabic-Islamic Science at the Johann Wolfgang Goethe University

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ISLAMIC PHILOSOPHY Volume 3 IBN SA‘ID AL-ANDALUSI (d 462/1070) and IBN AL-QIFTI (d 646/1248)

TEXTS AND STUDIES

Collected and reprinted by Fuat Sezgin in collaboration with Mazen Amawi, Carl Ehrig-Eggert, Eckhard Neubauer 1999 Sa 4

Institute for the History of Arabic-Islamic Science ˆ at the Johann Wolfgang Goethe University

Trang 4

6661 J# vol, 3 100 copies printed ISSN 1437-5125 ISBN 3-8298-6003-X © 1999

Institut fiir Geschichte der Arabisch-Islamischen Wissenschaften Beethavenstrasse 32, D-60325 Frankfurt am Main

Federal Republic of Germany Printed in Germany by

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TABLE OF CONTENTS

Blachére, Régis: Une source de l'histoire des Sciences chez les Arabes: Les Tabakat al-umam de $a‘id al-Andalusi Hespéris (Paris) 8 1928 pp 357-361 Finkel, Joshua: An eleventh century Source for the history of Jewish scientists in Mohammedan lands (Ibn Sa‘id) The Jewish Quarterly Review (Philadelphia) N.S 18 1927/28 pp 45-54 nho Plessner, Martin: Der Astronom und Historiker Ibn Said al-Andalusi und seine Geschichte der Wissenschaften Rivista degli Studi Orientali (Rome) 31 1956, pp 235-257 Miiller, August: Das arabische Verzeichniss der aristote- lischen Schriften (edited from the text of Ibn al-Qifti),

Morgenlindische Forschungen Festschrift Herrn Professor Dr HL Fleischer zu seinem fiinfzigjiihrigen Doctorjubi- lium am 4 Miirz 1874 gewidmet Leipzig 1875 pp 1-32 Miiller, August: Uber das sogenannte Ta’rih al-hukama [title in Arabic] des Ibn el-Qifti

Actes du Huitisme Congrés International des Orientalistes, tenu en 1889 & Stockholm et 4 Christiania Deuxiéme Partie Section I: Sémitique et de I'Islam Leiden 1893 pp 15-36 Lippert, Julius: /bn al-Kifti iiber den Ursprung der Apaturien

Zeitschrift der Deutschen Morgenlindischen Gesellschaft (Leipzig) 48 1894 pp 486-489 Suter, Heinrich: Review of: Ibn al-Qifti: Ta’rikh al- hukama’ Ed Julius Lippert Leipzig 1903

Bibliotheca mathematica (Berlin/Leipzig) 3.F 4, 1903 pp

292-302 Ung ch no

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VI Table of Contents Poznanski, Samuel: Die jiidischen Artikel in Ibn al Oifti's Gelehrtenlexikon Monatsschrift fiir Geschichte und Wissenschaft des Juden- tums (Breslau) 1905 pp 41-56 uc Wiedemann, Eilhard: [Beitrége zur Geschichte der Naturwissenschaften I!.]5 Einige Biographien yon griechischen Gelehrten nach Qiftt

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UNE SOURCE DE L’HISTOIRE DIS SCIENCES CHEZ LES ARABES : LES TABAKAT AL-UMAM DE SA‘ID AL-ANDALUSIN

Si l'on met a part les données fournies par le Fiaris! d'Tbn an-Nadim, écrit a la fin du rve/xe siécle, Ja plupart des renseignements que nous pos- sédons sur le développement des sciences chez les Arabes, proviennent de trois compilations datant du vue/xie sidcle La premiére est Pabrége du Kildb ihbdr al-ulamd’ bi-ahbdr al-hukamnd’, de Végyptien Ibn al- Kiftt (2), mort en 6346/1248, que Lippbert a publié A Leipzig, en 1903, sous

Je titre de Ta'rik al-Aukamd’, La deuxiéme est une histoire de In médecine

intitulée : ‘Uytin al-anbd’ ft fabakdl al-alibbd par le syrien lbn Abi Ủsafhi'a,

mort en 668/1270 (3), et la troisiéme, une chronique en arabe, le Muhlasar

ad-duwal, par le chrétien Jacobite Bar Hebraeus, mart en 1289 (4)

Les sources auxquelles ont puisé ces trois auteurs sont identiques,

L'une surtout, comme nous le verrons touta!heure, a particuligrement été

mise A contribution Ce sont les Tabakd! al-umam (les Caldgories des Nalians)

du cadi andalou Abu I-Kasim Sa'id, né 4 Alméria en 20/1029 et mort A Toléde, au mois de gawwal AG2/juillet 1070 (5)

Les Tabakdl, écrites a Toléde, deux ans avant la mort de lauteur,

forment un opuscule de moins de cent pages (8) et se divisent en deux parties Minégale longueur La premiére contient des généralités sur les divers peuples qui, selon Sa‘id, se rangent tous cans deux catégories : ceux

Q) Communication au Vie Congrés de FInstitut tes Hautes Ktud

(2) Sur cet auteur, voir Encyclopédie de Uistam, 11, 77

(8) Voir td, 11,

G4) Voir id, 1, 074,

(5) Sur cet érudit, voir Tn Baskuvw: ne his: alMubkiart, cluatectes, 1 0

Suter, Die Mathen

grafico, 9 lot: C:

es Marocuines (8¢ seetion)

al, Altdh sila, w8SA3; ad-Dahhi, Bugiat at-arultenis,

CUM, bt: Brockelnuuin, Geseh der arak, Lilt 1, EEI;

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338 Werk BLACHERE

qui cultiverent les seiences cl ceux qui s’en désintéressérent Des derniers,

il ne nous est clit que fort peu de chose Les premiers, au contraire, sout

étudiés dans les huit chapitres qui constituent la seconde partie et dans Vordre suivant : la science chez les Indous, chez tes Perses, les Chatdéens,

les Hellénes, les Occidentaux, les Es

‘ptiens, les Arabes et les Isrắlites Ghacun des chapitres consacrés aux peuples que nous venons d’énumérer pouvait, sans aucun doute, présenter un intérét marqué pour un lecteur

musulman du xr si¢ele Aujourd’hui, i en va différemment pour nous, et

ce qu écrit $4icl sur ta science en Egypte, en Perse ou en Chaldée est trop vague pour satisfaire méme le dé

» pourtant bien humble, d’apprendre ce que lon savait de ces peuples 4 l'époque Seuls, les chapitres qui trai- tent des Grees, des Arabes et des [srắlites pourront retenir notre attention, Le premier contient de bons développements sur Platon, Aristote et Ptolémée ; il résume assez bien tout ce qu'un profane cultivé devait con- nattre du mouvement philosophique et scientifique chez les Hellénes Le

deuxiéme, dans deux sections cistinctes, traite ces sciences chez les Orien-

taux, puis chez les Occidentaux a lépoque islamique; les données qu'il renferme sont de valeur inégale ct ne peuvent étre acceptées que sous

bénéfice d'inventaire; celles qui ont été recueillies sur le mouvement

scientifique oriental, sont parvenues par trop d'intermédiaires, pour navoir pas été altérées: quant 4 celles fournies sur les Maghrébins et sur les Andalous, si elles sont de premidre main, elles sont douteuses parce qu’uniques et, par suite, invérifiables Cette derniére remarque s'applique également au chapitre sur la science chez les Isrắtites qui, en fait, ne contient que cles renseignements sur les Juifs d'Espagne, antérieurement a Maimounide

Le caractére des Tabakdl de Sid est donc trés net Par leur briéveté,

par l'allure aneecotique des notices, la sécheresse des détails et absence de tout développement trop technique, les Tabak! montrent clairement quelles sont, ton point un traité détaillé et fondamental, destinég a des spéctalistes, mais un ouvrage de vulgarisation, peut-dtre un manuel pou-

vant servir de base & un commentaire oral (1)

Les Tabakdl, malheureusement, ne tardérent pas 4 perdre, aux yeux du public, le caractére qu'avait entendu leur imprimer le cadi Sid D'un

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UNE SOURCE DE L'HESTOIRE DES SCIENCES UHEZ LES ARABES 359

simple memento, l'on fit en peu de temps un ouvrage capital, traitant a fond du chapitre des sciences chez tous les peuples En Egypte, par exemple, nous voyons le célébre traditionniste Abd Tahir as Silafi (mort en 576/1180), faire des Tabakdl Vobjet de son enseignement et contribuer grandement, pour sa part, a leur vulgarisation,

Fait plus grave, tombé dans le domaine du profane, Topuscule de Sa‘id finit par ne plus passer pour un travail de seconde main et par étre

considéré comme une source d'informations directes {bn al-Kifti, Ibn

Abi Usaibi‘a et Bar Hebraeus, a leur tour, partagérent cette erreur et Vaggravérent en la consacrant

Le Kildb ipbdr al-'ulamd' du premier, ne nous étant pas parvenn, il ne nous est pas possible de savoir la place qu'y occupaient Jes emprunts aux Tabakdt A en juger toutefois par l'extrait publié, Ibn al Kifti avait da piller Sa'id avee une impudence rare, mame pour un compilateur oriental, Dans l'édition donnée par Lippert, trois passages seulement sont cités avec l'indication de la source (1) En fait, on peut estimer que les emprunts inavoués aux Tabakd! forment un bon quart du volume du Ta'rik al-hukamd’ En régle générale, ce sont ceux dont Yorigine n'a pas été retrouvée par Lippert, ou ceux qui se rencontrent aussi dans Ibn Abt Usaibi'a Il serait donc assez curieux de voir Vapport personnel d'Ibn

al-Kifti, si l’on enlevait également tout ce qu'il doit au Fihrist, par exemple

Rien de moins intelligent, au surplus, que cette malhonnéte compila- _ lon Non seulement l’auteur reprend toutes les erreurs de S4'id, mais il en ajoute de son propre cru Parfois, sa docilité frise la plus pure paresse C’est ainsi, par exemple, qu'il lui arrive, faute de‘bien lire un nom propre, de donner deux notices du méme Personnage, & quelques lignes d'intervalle Aux Tabakdl, il emprunte une courte biographie du mathématicien d'Alexandrie Mẻnélalis, nommẻ par erreur Lise Milaug dans cet Ouvrage, et quand il plagie le passage du Fihrist, sur le méme, aucune rectification ne s'impose 4 son esprit, aucun doute ne s'élave sur Ja simili- tude des deux noms: il se borne a copier l'une aprés l'autre ses deux notices (2)

G)P.2

Sitid ibn al-Wasan, venu se fixer ett Audulnusie, mart en Sicile, en T1004, Ch Baskuwal, n9 583, 2, 280 et 282 [hn al-ifti confond d'aitleurs Satid avee un savant de Bagdad uommé

(2) Cl, Tubahkdt, 29, lig 7: tin al Kittt, 831; #ihriu, 307,

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360 Reb BLACHERE

Un dédoublement du méme genre se produit pour te néoplatonicien Proclus, nommeé —- 2 Brukids dans $i'id et 1S ¿ Bruklus dang le Pihrisl q) Compare 4 ce plagiaire, Ibn Abi U§aibifa semble d'une parfaite hon-

néteté Ses emprunts aux Tabakdl, trés nombreux et souvent fort longs,

sont en effet généralement reconnus, tant quwil s'agit de savants anciens

ou de musulmans orientaux Par contre, dans le chapitre XIII de son livre,

traitant des médecins andalous ou maghrébins, Ibn Abi Usaibi'a ne cite plus qu’exceptionnellement sa source, bien qu’il en tire textuellement des notices entiéres (2) Comme nous l’avons dit, presque toujours les pas- sages des Tabakd/ reproduits par Ibn Abi Usatbi‘a l'avaient été précédem-

ment par Ibn al-Kifti

Le cas du chrétien Bar Hebraeus est moins clair Sans doute, il n'est

point difficile de voir que sur la propriété littéraire, ses idées sont celles de ses contemporains musulmans exactement et que, exception faite pour

deux passages (3), sa chronique renferme de nombreux emprunts inavoués aux Tabakdl On peut, toutefois, se demander si Bar Hebraeus a puisé directement dans l’opuscule de Sa'id ou si, au contraire, il s'est borné a

plagier la compilation d’Tbn al-Kifti (4) Aujourd'hui, on peut tenir pour certain qu'il s’est servi des deux Des Tabakdl, Bar Hebraeus a tiré sa division cles peuples en nations amies et ennemies des sciences, ainsi que ses apergus généraux sur chacune des races étudiées successivement dans

son ouvrage (5) Du Ta'rif al-Aukamd’ i! a pris, souvent en les résumant,

les notices sur les savants de l’Antiquité et de la période musulmane empruntées par Ibn al-Kiftt 4 Sa‘id; par exemple, la notice des Tubuk dt, sur le philosophe arabe al-Kindi, plagiée dans le Ta'rih alh-ukama’, passe, sous forme d'un abrégé de quelques lignes, dans la chronique de Bar

Hebraeus (6)

Comme Ion voit, il est peu d'ouvrages fondamentaux qui aient connu

(1) CE id, 40 lig 8; id, 98, 80; id, 259,

(2) CL Uytin al-anba’, dd du Caire, 1300, IT, 40-32 (3) Muhtasar ad-duwal, Beyrouth, 1800, 158 et 233

(4) Leclerc, Histoire dela Médecine arabe, 1, 7

(5) Voie Muhtagar, 4-5, et Tabakat, 5-7; Muh «+; Đố, et Tab., 87; Mth, + 72-78, et Tab, 17-10; Muh, 70, et Tab., 18-18; Muh, +) D5- 06, et Tab., ,; 10-80; Btuh,, 108- -105, eb Tab., đã» Be 3 THẢ, 1ã8- -1ã0, et, Tab., 115,

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UNE SOURCE DE L'HISTOIRE DES SCIENCES CHEZ LES ARABES 361

Yhonneur du plagiat aussi complétement que le mince opuscule de Sâ'id Et ceci va naturellement nous amener a faire quelques restrictions sur la valeur méme des trois compilations que nous venons de passer rapide en revue Non seulement ce sont des ouvrages de seconde main, mais une ment de leurs sources principales, les Tabakdl, n'est qu'une compilation dont le

contenu, nous l’avons dit, est de valeur inégale et sujette 4 caution Tout n'y est pas assurément faux, mais tout y est douteux et la plus élémentaire

prudence veut que l'on ne se serve des Tabukdl et des compilations qui en sont issues, qu’avec beaucoup de circonspection Notre défiance devra méme aller plus loin et s’étendre jusqu'aux ouvrages européens relatifs aus sciences chez les Arabes, qui s‘appuieront uniquement sur Ibn al-

Kifti et Ibn Abt Usaibi'a C'est ainsi que les notices sur des médecins secon-

daires, tirées par Leclerc de ces deux compilateurs, sont loin de contenir des renseignements aussi srs qu'on pouvait le croire A cette époque (1) Est-ce 4 dire qu’il faille refuser tout crédit A ces informations ? On ne peut sans exagération en arriver 4 cette conclusion En les prenant pour de simples indications, moins destinées A satisfaire Pappétit de savoir, qu’a contenter une superficielle curiosité, peut-élre serait-on assez prés de les juger ¿quitablement

R.-L Bracuéne

(1) Voir Leelere, op cit., 1, 394-540, 554 Ces courtes notices proviennent toutes des Tabakdt,

par Ibn al-Kifti ou Lon Abi Usaibi'a ; purfois elles traduisent presque textuellement te texte de Sd'id; cf., par exemple, Ia notice sur Ishak ibn Kustir, Leelere 1, 548, et Tahakét, 80,

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AN ELEVENTH CENTURY SOURCE FOR THE HISTORY OF JEWISH SCIENTISTS IN MOHAM-

MEDAN LAND (IBN SA'ID) By JosuuaA FINKEL, New York

THE numerous branches of the immense Arabic literature contain so many data bearing on Jewish faith and culture that, were this material gathered, it would reach the mag- nitude of a considerable “‘Bibliotheca’’ The historical mate- rial alone would form a good-sized volume in such a series Doctor Cyrus Adler in the Jewish Quarterly Review (II, 1890, pp 106-107) pointed out the value of Oriental Chron- icles to Jewish learning The extracts given in this note from Baethgen's''Fragmente syrischer und arabischer Historiker” were later utilized by Poznafiski (JOR X, 1898, p 153) and Malter (Saadia Gaon N 179 pp 84-85) in their discussion

of Elias of Nisibis `

Even the field of historical sources has not been exhaus-

tively utilized for supplementing our fragmentary informa- tion derived from the Jewish sources Thus the work of Sa‘id which has been known to orientalists for more than a decade, and which contains a very important chapter on the cultural activity of the Jewsin Spain, has apparently escaped the notice of all Jewish scholars, notwithstanding the fact

that a clue to the importance of the work had been given long before its publication

To trace back, there appeared in the Afonatsschrift (1887,

Vol 36, p 499) a quotation from an Arabic manuscript

bearing on the date of the death of Ibn Gabirol It reads as follows:

Trang 14

36 TILE JEWISH QUARTERLY REV

EW

NVDY3 N31 Aaopro Amp ySN2 yO Ta jana anyone ror ya yop I AP wim asnns wbx jon yds TỊUP pewbs Ra Heo yan) pops fy po samp paba by

Neubauer adds in the article that he received the quotation

from August Miller who was preparing at that time the

edition of the book The edition of this scholar, however,

due to his untimely death, never saw the light, and it was

not until 1912 that the book was published by P Louis

Cheilcho in Beirut It bears the title ‘Kitab Tabaqat al- Umam ou Les Catégories des Nations par Abou Qasim ibn Sa‘id T'Andalous."

Our author’ (1029~1070 c £.) who exercised the func- tions of a judge in Toledo, wrote, besides this work, also two Islamic histories and several treatises on the history of sciences and religions; but none of these works, except the Tabakat, a small portion of which is given in the translation

below, has been preserved in any of the public libraries

The present work, the Tabakat, is divided into four chap-

ters, The fourth chapter consists of eight subdivisions, the

last one dealing with the history of sciences among the Jews (pp 87~90) Sa'id displays throughout the work, sound judgment and great erudition and, what is not least impor- tant, a high degree of impartiality, in marked contrast to

his fanatical contemporary Ibn Hazm (994~1064 c E.),

whose opinions he quoted from personal knowledge From this book we learn that al-Kif(ti (1172-1248 c E.), Ibn ‘Abi 'Useibi‘a (1203-1270 c z.), ‘Abu 1-Faraj Bar-

Hebraeus (1226-1289 c r.), and Hlajji Chalifa (- 1658 C E.), drew freely Írom Sạd, and often quoted him even

verbatim, but their citations, naturally, lack the personal

touch which is evident whenever Sai‘d described a con-

temporary Sa'id is therefore for us all the more important,

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JEWISH SCIENTISTS IN MOHAMMEDAN LANDS—TIINKEL 47

for he is contemporary to six of the seven Spanish Jews that he mentions, and even manifests a personal friendship for, at least, two of them Mas‘udi (~ 956 c =.) and Ibn Nadim (-995c x.) undoubtedly served as sources? for him, but, whether Sa'id also made use of al-Biruni, cannot be proved conclusively

Besides the above considerations, Sa‘id is the only author known who tells us anything definite about the date of the death of Ibn Gabirol which he fixes within the narrow limits of a year The date of his death has been a much mooted

question Professor Israel Davidson} sums up the views of the authorities on this subject in the Jollowing manner:

“There is a brilliant array of counsel on each side Dukes, Steinschneider, Neubauer, and Kaufmann are inclined to consider the statements of Moses ibn Ezra and Harizi as

authentic that Gabiro! died before he reached his thirtieth

year On the other hand, Munk, Geiger, Graetz, and Sachs hold that he lived at least as late as 1069 or 1070 ,which would bring his age to about forty-seven or forty-eight years, I feel that the arguments on both sides are equally balanced and that a decision must be reserved We must wait for fur-

ther evidence.” The evidence of Sa‘id, though no ‘further

evidence”, must now be regarded as the strongest evi- dence, since he is no longer a mere name, as he was in 1887, but a trustworthy authority and a contemporary af Gabirol

The last personage to be mentioned by Sa'id is ’Abu ‘Ibrahim ‘Isma‘il bn Yusuf, surnamed Ibn Ghazzal, who was in the service of Badis That this is an unusual appel- lation of Samuel ha-Nagid, the vizier of Badis, is beyond any doubt ‘Abu 'Ibrahim is the Kunya of 'Isma‘il, and the

* Mas‘udi's "Tanbih"' is quoted on p 28, Ibn Nadim's “Fihrist" on pp 36-37,

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48 THE JEWISH QUARTERLY REVIEW

Arab writers called the Nagid 'Isma‘il, for this is the Ara-

bicizecl form of Samuel The surname [bn-Ghazzal, though

not older than the varying surnames “al-Naghral" and “al-Naghrali"”",* has certainly the'advantage over the latter in, at least, conveying a meaning (Ghazzal = spinner), while the others are utterly meaningless The date 4484 a, (=1056 c E.), as given by Sa'‘id, is undoubtedly the correct one The traditional date (1055 c &.) has been based on the

statement of much later authorities: “va nn mw "ram\”.r Besides runnt may be considered as the copyist's mistake for rrannt (1056)

I wish to thank Professor Alexander Marx for his valued

suggestions

TRANSLATION

TOURTH CHAPTER, Ercatx SUBDIVISION (pp 87-90) The eighth nation are the children of Israel They did not distinguish themselves in philosophical sciences, but cen- tered their attention on the legal sciences and the biographies of the prophets Their doctors were best informed about the story of creation and the feats of the prophets Moslem scholars, such as Abd ‘Allah bn ‘Abbas, Ka‘b al-Ahbar, and Wahb bn Munabbih, acquired this knowledge from them They have a minute system for calculating the date upon which a law or transaction may take effect I do not know

whether this system is original with them or that scientists of other nations arranged it for them They call their cal-

culation "Ibbur."’ Their months are lunar and their year is either an incomplete year or a leap-year, the former being

4 See Ibn Kuteiba, Kitab al-Ma‘arif, ed Wustenfeld, p 22: "Samuel,

the son of Elkana, peace be upon him, is called in Arabic 'Isma'‘il.”

* lbn Hazm, al-Milal vol 1, p 152 danbr (Cairo 1317) ‘ ibid., p 135 *beoiube

zron" ed Philipovski p 21Í nnn men (Edelmann, Kanigsberg

1856) p 29°,

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JEWISH SCIENTISTS IN MOHAMMEDAN LANDS—FINKEL 49

lunar and the latter solar They call each series of 19 years, since the beginning of their Era, “Mahzor"”, this being the Period in which the fractions' of the years are added up, giving the sum-total of seven months These seven months are intercalated in the 3rd, 6th, 8th, 11th, 14th, 17th and 19th year of the cycle? and so these years represent seven solar leap-years,each year containing thirteen lunar months The length of the lunar year is with them 354 days, eight

hours and 876 “minutes", each minute being 1/1080 of an

hour.) The length of the solar year is with them 365 days

and a quarter of a day only.4 Thus the difference between

the solar and the lunar year constitutes 10 days, 21 hours, and 204 minutes”, and the entrance of the first year of the 255th cycle, Aera Adami, will according to the Jews be the year 4827 =458 a u (=1066 c x.)s

And this nation, to the exclusion of all other nations, is the house of prophecy and the source of apostleship The majority of the prophets—may God's blessings and peace rest upon them—came from there This people lived in

Palestine In that country reigned their first and their last

king until they were finally banished by the Roman Emperor

Titus He destroyed their kingdom and dispersed their

* Representing the differences between the solar and the lunar years,

? Al-Biruni, Chronology, (Arab text p 55, Eng trans pp 64-65) mentions three other systems of intercalation: 2nd, Sth, 7th, 10th, 13th, 16th and 18th or Ist, 4th, 6th, 9th, 12th, 15th and t7th or 3rd, Sth, 8th, Ith, l4th, 16th and 19th He adds that “this Jatter mode of arrange- ment is the most extensively diffused among the Jews; they preler it to others because they attribute its invention to the Babylonians.” For the Ordo intercalationis as given by Sa‘id, see Mahler, Handbuch der Jiidischen Chronologie, p 461

31/1080 parts of an hour are called by the Jews oper (al-Biruni, p 04),

+“They give the solar year :365 d, (ays) 5-3791/4104 bh (ours) with mathematical accuracy” (al-Biruni, p 146 Arab text p 143 Engl translation),

s (254x19) +1=4827,

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3} THE JEWISH QUARTERLY REVIEW

union They were scattered like ‘the arms of Saba’ and dispersed in all directions, so that there is no place in the inhabited parts of the world where Jews would not be found, be it East, West, South, or North The only exception is the Arabic peninsula, for Omar bn Chattab expelled them from there following the order of the prophet, that there

remain no two religions in the country of the Arabs When

they were dispersed in different directions, and began to mingle with the nations, a few of them aspired to the study of speculative sciences and evinced zeal for intellectual accomplishments, so that some individuals succeeded in attaining what they wished from the several branches of learning

One of them, famous in the Moslem Empire as a physician was Masarjawaihi,’? who supervised for Omar bn ‘Abd al-

‘Aziz the translation of the medical book of the priest Ahron‘ which is one of the best ancient treatises

And one of their number in later times was 'Ishale bn Suleiman, the pupil of Ishals bn ‘Imran, surnamed “poison killing on the spot" He was a physician advanced in his profession He was in the service of ‘Ubeidallah al-Mahdi, the ruler of Africa In addition to this, he was well versed in logic, and the several branches of science He lived to

the age of a hundred, never marrying, and never accumu-

* An allusion to the dispersion of the people of Saba during the flood in Yemen This story was current among the Arabs, and, accordingly, they have coined the proverb: "They were scattered like the arms of Saba." (Yakut, vol HI, p 27)

7 Fihrist p 397, al-Kifti p 324, 'Useibi'a vol I, p 163

* Of Alexandria; he wrote the work in Syriac during the reign of the Emperor Heraclius (610-641 c £.), The Arabs considered the Syriac to be the original; Abu |-Faraj, however, expresses himself that “the bool exists with us in the Syriac version.” The original was probably Greek Masarjawaihi, besides translating the work, added also two new chap- ters to the previous thirty See Abu |-Faraj, Ta'rich Muchtasar al Duwal p 157 and Baumstark, Geschichte der Syr Lit p 189

* "Useibfa Vol HH pp, 36-37

Trang 19

JEWISH SCIENTISTS IN MOHAMMEDAN LANDS—FINKEL 51

lating wealth He composed excellent works, such as his book on dietetics, his book on fever, an unparalleled master-

Plece, his treatises on urine, "elements", ‘definitions and

Outlines”, and also the book entitled ‘The Garden of

Knowledge" dealing with matters of metaphysics He died shortly before the year 320 A H (=932 c E.)

Of their number was also the astrologer Sahl bn Bishr bn Habib.* He composed some good books, noted for their

thoroughness, such as the book of nativities, the book of “the passing of the years of the world’ and the book of “questions and selections”’

There was a goodly number of them in Spain Of those interested in the art of medicine was Hasdai bn Ishak" who was in the service of Hakam bn ‘Abd al-Rahman al-Nasir li- Din Allah, Hasdai was interested in medicine, advanced in

the legal sciences of the Jews, and was the first to open for his Spanish co-religionists the gates of the knowledge of

Talmud, Chronology, etc Up to his time the Spanish Jews were dependent on the Jews of Bagdad for their law, chro-

nology, and dates of holidays The former used to draw from

the latter their information concerning the calculation of periods, through which they would learn the inception of a

date with which they were concerned, and the beginning of

a fiscal year When Hasdai, however, became connected with Hakam and gained his highest regard for himself by his superior mettle, perfection and culture, he succeeded,

through the kind intervention of the Caliph, in procuring

the works of the Jews of the East Thus the Jews of Spain

became informed about matters of which they were ignorant

heretofore, and dispensed with an inconvenient transaction te ALIiti p 196, Fihrist p 274,

8 'Useibi‘a vol [1 p 50

Trang 20

52 THE JEWISIT QUARTERLY REVIEW

During the civil war there flourished Menahem" bn Faw- wal, a citizen of Saragossa He was advanced in the art of medicine, proficient in the science of logic, and the other philosophical sciences He composed a work entitled “The

treasure that relieves" He wrote it in the form of ques-

tions and answers, and included in ita summary of the laws of logic and the principles of physics

There lived in Saragossa with him Marwan bn Janah.44

He was interested in logic and had an extensive knowledge of Hebrew and Arabic He composed a fine work describing

the sirmple drugs, and defining the standards of weights and measures as employed in medicine

To their number also belonged 'Ishak bn Kastar.'§ He was

in the service of Muwaffak Mujahid al-'Amiri and his son

‘Ikbal al-Daula ‘Ali, Ishak was an adept in the principles

of medicine, and was acquainted with the science of logic

and the opinions of the philosophers He was a man of laudable actions and fine character I often enjoyed his, company I have not seen among the Jews a man as earnest,

as truthful, and full of personality as he was He was pro-

ficient in the Hebrew language, excelled in the legal sciences of the Jews, and was well versed in their history He died in Toledo in 448 a 1 (=1056 c &.) at the age of seventy- five He never married

And of the number of those who were interested in same

® Ibid In our text Munajjim; 'Uscibi‘a has Menahem, which is more probable, for Munajjim does not exist as a personal name in Arabic, It is puzaling that Steinschneider, who quoted ‘Useibi'a, should have “Munadjdjim" (Arab Lit p 144),

3 Steinschneider ibid “Spode na (Schatz des Bdellion, oder Wei-

hrauche?)!" Cheikho reads J1; the latter reading is much to be preferred, and I translate accordingly, Ỷ

4 ‘Useibi'a vol 1, p 50

§ Mentioned by Moses bn Ezra as “Abu 'Ishale bn Saktar (metathetic for Iastar), known as Ibn Yashush." Quoted by Derenbourg, Opuscules,

p XIX,

Trang 21

JEWISH SCIENTISTS IN MOHAMMEDAN LANDS——FINKEL 53

philosophical sciences was also Suleiman bn Yahya, called Ibn Jabrival, a citizen of Saragossa He was very fond of the subject of logic He had a subtle mind and an attractive way of speculation He was cut off in the prime of his life," passing away at an age over thirty, shortly before the year 450 A.H (=1058 C.E.)

The lad Abu Fad! Hasdai bn Yusuf bn Hasdai,” their co-religionist and our contemporary, is living in the city of Saragossa He is a scion of a noble Jewish family of

Spain that traces it origins to the prophet Moses, peace be

upon him He studied the several sciences in orderly fashion, acquiring them by systematic pursuit He showed proficiency in Arabic philology, and was well versed in the arts of poetry and rhetoric, He excelled in the sciences of arithmetic, geometry, and astronomy He understood the theory of music and even attempted to bea composer He

also studied logic and the speculative sciences He subse-

quently advanced: to the study of physics He began by

attending lectures on the book of physics by Aristotle until

he mastered it He afterwards commenced to study ''de coelo et mundo”, I departed from him in the year 58 (=1065 c g.) while he was delving into the mysteries of

the book.'® If he lives to be old, under the kind care of Divine Providence, he will surely become an accomplished

philosopher, and will fathom the various branches of learn-

6 The word in the text is _-i+1 denoting “bashful or “shy The editor (p 124) feeling that 4+} would entail an incoherent description, Proposes, with reserve, the emendation 8 a>) which would mean “with a gilt to deliver it, but the emendation is obviously arbitrary The editor gives also a variant "pa!" to which, however, he affixes a qties- tion mark, for it means “he died," and this would give a tautology J therefore propose the emendation “` meaning “he was cut off in the prime of his fife,” not aSank as quoted by Neubauer,

4 'Useibi'a vol 11, pp 50-51, *® Literally: “tearing its curtains,”

Trang 22

34+ THE JEWISH QUARTERLY REVIEW

ing Indeed God singles out with His grace whomever He

wishes He is almighty

These are the illustrrious Jews of our country who have become adepts in the science of philosophy As for those who applied themselves to the study of the Talmud there are niore than could be counted, in both East and West The most famous in the East were: Sa'id bn Ya'kub al- Fayyumi, the secretary Abu Kathir Yahya bn Zakariyya al-Tabarani, Da'ud al-Kumisi,'? ‘Ibrahim al-Tustari,*" and

their like of the learned Jews who busied themselves with

theological discussions on the subject of polemics among their various sects

In Spain there was the secretary Abu ‘Ibrahim ‘Isma‘il

bn Yusuf, known as [bn Ghazzal.* He was in the service of the prince Badis bn Habbus al-Sinhaji, the ruler of Gran- ada and its provinces, and the sovereign of the State ‘Abu

‘Tbrahim's mastery of the Talmud and his skill for its vin-

dication were such as none of his predecessors in Spain ever

displayed He died in 448 a n (=1056 c £.)

9 Inthe text “Kumishi, which isa mistake For the place, see Yakut

(vol 1V, p 203); for some Nisbas sce al-Sam‘ani, Kitab al-Ansab (f,

465"),

39 All the four names were undoubtedly drawn by 5a'id [ram Mas'udi*s “Kitab al-Tanbih p 113 (Bibl, Geogr Arabicorum val VIEL), French translation by Carra de Vaux, Le Livre de l'Avertissement, p 160 Al-Kumisi died in 334 4 = 945 c, £., al-Tustari was still alive in Bag- dad in the year 300 a, H.=912 c & Abu Kathir, the teacher of “Sa'id bn Ya'kub" (Saadia) died in 320 a w= 932 c EL

Trang 23

DER ASTRONOM UND HISTORIKER IBN SA'ID AL-ANDALUSI UND SEINE GESCHICHTE DER WISSENSCHAFTEN

G, Levi Della Vide ‘patria amico sepluagenatria

Sacruan

1 Der Toledaner Qadi Abii 'I-Qasim Said Ibn Ahmad Ibn $8'id (420-462/1029-1070), Astronom, Wissenschaftshistoriker und Ma- cen, ist von der islamischen Biographik wie auch von der neueren For- schung recht stiefmiitterlich behandelt worden Er hat ‘als erster eine Weltgeschichte der Wissenschaften versucht und uns: damit ein

Werk geschenkt, das als einziges unter allen Alteren wissenschaftshi- storischen Biichern in arabischer Sprache, soweit sie uns ‘erhalten sind,

einen trotz — oder wegen — seiner Kiirze grésstenteils lesbaren Text

bietet und nicht hauptsachlich aus Biographien und Aufzihlungen von Bitchertiteln besteht Trotzdem ist er in den Standardwerken der

Wissenschaftsgeschichte, die wir Ibn al-Qifti (Q) und Ibn Abi Usaibi'a (Ugs.) verdanken, nicht einmal einer eigenen Biographie gewiirdigt

worden, und das obwohl er nicht nur als Astronom eine solche verdient

hatte, sondern auch von den beiden erwahnten Autoren weitgehend

exzerpiert worden ist Das wenige, was von ihm aus arabischen Quellen wissen, beruht ausschliesslich auf spanischen Lokalhistorien.und —bio-

graphien '

Was die neuere Forschung anlangt, so hat die Redaktion der Buay- Alabaddie dec Ta ihn im Alphabet weder unter A(bđ 'I-Qãsim), noch unter l(bn Sã'id; damals lag Cheikho's Edition der Taơnuất al-umam bereits vor), noch auch unter S@'id Ibn Abmad) beriicksichtigt, sodass

er schliesslich unter ‘T(ulaituli) nachgetragen wurde, wo ihn gewiss nie- mand vermutet, statt dass er ing Supplement unter: einem der drei erwähnten Buchstaben aufgenommen worden ware Von den drei Stellen, an denen Q den Qadi unter Nennung der Quelle zitiert, bieten

‘Dp abischen Quellen (im ganzen dreil) sind verzeichnet bei BROCKELMANN,

CALS, 1, 586 (die Zahl 323 hinter Adagg £2 muss ein Irrtum sein), Hingu komme die schon von Cheikho (s.u, 5.8 Anm, 3) angefihrte und von Blachére (s u,.S, 9 Anm 4)5 221) behandelte Nachricht aber die Einfahrung der Zadagdt al-vimam in den Orient Uber eine wichtige hebriische Quelle s unten

Trang 24

236 Ad, Plessner [2]

nur zwei den Vatersnamen, und zwar cinen falschen, namlich al-Hasan (S 272, 282) Der Editor, J Lippert, fand nichts dazu zu bemerken und hat unseren Helden auch in den Index als Sa‘id Ibn al-Hasan

aufgenommen; und diesen Fehler haben selbst zwei so eingehende und

minutiése Kritiker wie C F Seybold! und M J De Goeje? unbean- standet passieren lassen’ C A Nallino kennt Ibn Said in seiner Geschichte der Astronomie bei ‘den Arabern?, die allerdings gleichzeitig mit Cheikho's’ Ausgabe erschien, nur als Quélle fiir Biographien TDa- gegen scheint H Suter * ihm einen Artikel gewidmet 2u haben

2 Eine konkrete Schilderung seiner astronomischen Tatigkeit und insbesondere seines wissenschaftlichen und finanziellen Anteils an der Entstehung der Toledanischen Tafeln (nach 1040) verdanken wir einer jiidischen Quelle, die wie so viele andere gleicher Herkunft von der Arabistik bisher keiner Beachtung gewiirdigt worden ist Es handelt

sich um den Abriss der Geschichte der Astronomie bei den Juden, der in Buch IV, Kap 7 des von dem Toledaner Astronomen Isaac Ben

Josef Israeli (dem « Jiingeren ») 1310 verfassten /sad ‘Olam erhalten ist §,

M Steinschneider hatte bereits 1869 darauf aufmerksam gemacht? -und

1 2DMG, LYI, S 805-810

2 DLZ, 1903, 8, 1526~1530 `

3, BLACHÈRE, Une source de [histoire des sciences chez les Alrabes, in Hespérts, VIII, 1928, S 359 Anm 1 vermutet, dass eine Verwechslung mit «un savant'de Bagdad nommé Sa‘id ibn al—Hasan, venu se fixer en Andaiousie, mart en Sicile, en 487/1904 (I 1094)» vorliege, Kine Persdnlichkeit, auf die diese Beschreibung in allen Punkten zutrifft, indet sich bei BROCKELMANN, GALS, 1, S, 254; nur ist dort in Ubereinstimmung mit der sietierten biographischen Literatur als To- desjahr 417/1026 angegeben Der von Blachére, aber nicht von Brockelmann zitierte Ibn Ba&gkuwal, der mir z.Z nicht zugiinglich ist, scheint also ein anderes “Todesjahr zu haben; oder es handelt sich tatsächlich um zwei verschiedene Autoren, Im letateren Falle ist es unméglich, zu sagen, mit wem die Verwechselung stattgefunden haben soll; im ersteren kime Blachére’s Vermutung nur dann in Betracht, wenn Ibn Bagku- wail's Said ein Werk geschrieben hat, das zu dem Charakter der Schriftstellerei des Toledaner Qadis passt Der bei Brockelmann erwihnte Autor ist jedenfalls ein Li- terat — Auf den falschen Vatersnamen hat iibrigens schon 34 Jahre vor Lippert's Ausgabe M, STEINSCHNEIDER, d/-Furắd, 1869, S 45 aufmerksam gemacht und Blachére's Vermutung um 66 Jahre vorweggenommen,

im at-falak ‘ind al-Arab, 1911, jetzt auch italienisch in Raccolte di Seritti,

V, S 88-329

4 Die Mathematiker und Astronomen der Araber und thre } Verke, 1900, Nr 244

(laut Blachére, § 357, Anm 5; nicht bel Brockelinann), Dieses Werk ist mir 2.2 ebenfalls unzuginglich,

© G Sarton, Introduction to the History of Science, 11, 1947~8,S 691 £5 die,

Stelle steht in der “Edition Goldberg—Rosenkranz, Bertin 1846-48, Bd 2, fol, lla, Sp tf

+ a.aO., 5 145

Trang 25

[3] Der Astronom und Historiker Ibn Sa'id al~Andalusi, ete 237 ihn 1881 bersetzt', Aber erst vor 6 Jahren ist die Stelle zum, soweit meine Kenntnis reicht, ersten Mal in einem arabistischen Werk erschie-

nen *, und auch da nur paraphrasiert und nur soweit sie Bedeutung fir

die Biographie Azarquiels hat, nachdem der Autor des Buches sie zuerst

1933 in einem -judaeo-arabistischen Werk ans Licht gezogen hatte 3, das

sich ebenfalls mit Azarquiel beschäftigt Da somit gerade der Teil

des Textes, der Ibn Sa'id behandelt, praktisch noch heute den Arabi- sten tunbekannt ist4, gebe ich hier eine neue Ubersetzung, unter Aus-

lassung des von Milás mitgeteilten Stũckes und unter Verzicht auf eine wortgetreue Reproduktion des phrasen— und anspielungsreichen

Stils des Originals:

«Und nun wisse, dass etwa um die Mitte des 6 Jahrhunderts des 4

Jahrtausends d W (ca 210'v Chr.) jiidische Gelehrte, die im Lande

Elam lebten, sich auf Befehl des Kénigs, der zu jener Zeit die Wissen-

schaften liebte und auf sie achtete, an eine standige Beobachtung der Bewegung der Himmelskarper machten Auf diese Weise offenbarten

sich ihnen und wurden ihnen klar viele wahré Grundsitze dieser Wis-

senschaft und ihrer ‘ Zeichen’5; und sie priiften und forschten und

nahmen an Wissen und Verstiindnis in dieser Disziplin zu Schliesslich kam die Zeit der exakten Forscher, die um den Beginn des 9 Jahr- hunderts des 5 Jahrtausends d W (ca 1040 n Chr.) aufstanden, wie der Gelehrte Ben Sa'id und seine Gefiihrten, die in der Stadt Toledo und an anderen Orten Spaniens lebten, und étwa zwưlf Manner, unter denen Juden, deren Mehrzahl jedoch Ismaeliten waren Diese setzten

ihr Herz daran, zu forschen und 2u priifen bei ihrer Beobachtung der

himmlischen ‘ Zeichen’ und liessen nicht nach, bis sie es in dieser Wis-

senschaft weit gebracht und viele von ihren Grundsitzen geklart hatten «Der genannte Ben Sa‘id war ein Gelehrter, ein angesehener Mann

und ein begiiterter Mann; er liebte die Wissenschaft und ehrte die ihr

Ergebenen und teilte mit und schenkte seinen Mitarbeitern (hiibzrdw)

von seinen Besitztiimern, unterhielt sie und gab ihnen Stipendien,

sodass sie sich zuriickziehen und von den Geschaften der Welt fern-

* Etudes sur Zarhali,in Bullettino at Bibliografia etc., XIV-XX, 1881-87, 5.4 des Sonderdrucks Da mir diese Arbeit, 2 Z unzugiinglich ist und ich mich auf das Zitat in.den sogleich zu erwihnenden Werken von J M Millis Vallicrosa stitzen muss, weiss ich nicht, in welchem Umfang die Quelle fibersetzt ist

ay.M, MHLLAS VALLICHOSA, Estidios sobre Alzarguiel, 1943-50, S 12 tu, 442 f, + Don Profeit Tibbon, Tractat de lassafea a'Azarguied (Biblioteca hebraico—

catalana, vol IV), S xxxu Í

4 Obwohl schon jn Brockelmann’s Grund erk-von 1808,'1,-5.-343 bzw.-472 die beiden S 2 Anm 3 und oben Anm t zitierten Arbeiten Steinschneiders angegeben sind,

5 Gen, 1, 14,

Trang 26

238 Ad Plessner [4]

halten konnten und Musse und Gemitsruhe zu auf Beobachtung gegr tn-

deter Forschung hatten, um zu wissen und zu erkennen den Ort der

Sonne, des Mondes und der, iibrigen Planeten und ihrer Stationen am

Himmel in jedem bekannten Moment, sowie ihre Geschwindigkeit

innerhalb jeder gegebenen Zeitspanne.- In einem seiner Biicher hat

er geschrieben, dass er bei den Juden eine sichere Grundlage und ein

wahres und richtiges Prinzip fiir die Neumondstermine und (d h in ihrem Verhaltnis zu den)-Jahreszeiten' aufgrund des neun.ehnjihrigen

Zyklus gefunden habe, welches man ‘iéd%r nenne; er wisse jecoch

nicht, wie und woher sie dazu gekommen seien ‘Und als ich ihre Ge- bildeten fragte, sagten sie mir, dass die frommen Propheten es ihnen iiberliefert hatten’? Diese (Forschungs)genossen stellten in der Stadt

Toledo mehrere kunstgerechte Geriite auf, um damit 2u beobachten

und alles Notwendige einzustellen hinsichtlich der Feststellung sowohl des Ortes der Planeten und ihrer Stationen in den Tierkreiszeichen in jedem belcannten Moment als auch ihrer Geschwindigkeit zu jeder Zeit-

spanne und der Linge des Sonnenjahres und des Mondmonats, sowie

der Feststellung der Zeiten der Konjunktionen und Oppositionen nebst den Zeiten der Finsternisse Die Aufstellung der Gerite erfolgte durch

Abraham Azarquiel 3, Sie beobachteten und forschten unablässig mehrere Jahre, bis ihnen dadurch in dieser Wissenschaft Arcana, Ge-

heimnisse, Prinzipien und Grundlagen offenbar wurden, von denen die Alten nichts geahnt hatten Sie stellten ein richtiges Prinzip auf

fiir die Station jedes einzelnen, von den beiden Luminaren und das Mass ihres rnittleren und wahren Laufs, sowie zur Feststellung der Zeiten

der Konjunktionen, Oppositionen und Finsternisse, so wie dies alles

klassifiziert und geordnet ist in ihren Caleul-Werken Seit damals

bis jetzt berechnen aufgrund der Prinzipien, die die Prinzipien Ben

gã id's und Azarquiel’s heissen, alle Menschen den Lauf der Planeten

zu jeder beliebigen Zeit usw »

Ibn Si'id und Azarquiel, die beide im selben Jahre geboren zu

sein scheinen 1, sind demnach um die Mitte des 11 Jahrhunderts die

beiden fithrenden Astronomen von Toledo gewesen

1 L d-tgtfot ha-hamond, richtig im Druck Berlin 1777, [ol, 104, Z, 1a ? Dem Inhalt nach steht diese Stelle tatsiichlich in Tad(agd? al-uman), S, 87

Ch(cikho)/131 K(airo) (5 u 5 8 Anm, 3)

3 Hier folgt der S 3 Anm 3-3 crwihnte Passus,

+ BROCKELMANN, GALS, I gibt sowohi fiir Ibn: Said (S 585) wie fitr Azar- quiel (S 862) das christliche Geburtsjahe 1029 an; nur steht an ersterer Stelle ver- sehentlich das Higrajahr gro statt 420 Brockelmann ist.m.W der einige moderne Orientalist (mit Ausnahme von Millas, aber nicht von Blachere), der Ibn Sitid’s astronomische Tatigkeit wenigstens registriert, wenn auch nicht im Artikel aber diesen Gelehrten selbst, sandern in dem tiber Azarquiel

Trang 27

[s] Der estronom und Historiber fbn Said al-Andalus, ete 239

3 Weiteres von jiidischer Seite ber den Oddi findet sich in der Vorrede des Uhbersetzers Abraham Ben Samuel hal-Levi Ben Hasdai (1 Halfte des 13 Jahrhunderts)‘ zu seiner Version ven Issac Ben Sa-

Jomo Israeli’s (des «Alterenn) X al-Ustugqusat? Ter wesentliche Inhalt

der Notiz, soweit er Sa'id’s Person betrift, liegt bereits in deutscher Paraphrase vor? Ben Hasdai gibt lediglich eine kurze Charakterisie- rung von Ibn Sa'id’s Gelehrtengeschichte und tibersetzt dann wértlich

den Abschnitt iiber Isaac Israeli aus ihr, und zwar in lãngerer Fassung

als im edierten arabischen Text‘

Bei dieser Gelegenheit sei darauf hingewiesen, dass die Publikation des arabischen Textes der Jad die alte Streitfrage wegen der Lebens-

zeit des Philosophen und Arates Isaac Ben Salomo Israeli entschieden hat Wenn die Behandlung der Biographie Ibn Sa'ids durch die bishe-

rige Forschung, wie oben dargelegt, gezcigt hat, dass die Arabistik

Schaden nehmen kann, wenn sie an jiidischen Quellen und deren Bear-

beitungen, selbst wenn es sich um Nichtjuden -handelt, achtlos vor-

iibergeht, erweist sich hier, dass auch die Judaistik nichts zu gewinnen hat, wenn sie die orientalistischen Quellen, soweit sie nichtjiidischer Provenienz sind, bei Bearbeitung ihrer Themata nicht zur Kenntnis

nimmt

Solange man als einzige Quelle ftir Isaac's Lebenszeit Us zur Ver- fiigung hatte, hielt man fiir das Todesjahr ca (garidan min) 320/932 5 Als ‘dann 1884 S Fried seine Einleitung zum Buch iiber die Elemente als getrenntes Buch publizierte, lernte der Leser desselben S 10 E, dass dieses Datum angeblich unméglich sei, weil Isracli den ersten -Fatimidenkalifen al-Mahdi ‘Ubaid Allah tiberlebt habs, dieser ‘aber 332 (ste)/934-5 gestorben sei Zugleich wies Fried darauf hin, dass Sã'id Ibn Ahmad, den er eben aus der Vorrede Abr Ben Hasdii’s zu

* Sarton, I1, § s63 f, :

a Ed S Fried, 1900, S 2f Zur Vokalisierung vgl jetzt A DIETRICH, - 2n Drogenhandel im islamischen Aegypten, 1954, S 10 unten u 8, 60 Anm 139

30M STEINSCHNEIDER, Die Azbrdischen Ubersetaungen des AMitielalters, 1893,

S 392,

ACh S8/K 133 Die Differenz zwischen Original- und Ubersetzungstext

besieht darin, dass in letzterem nicht nur das Buch tber dit Fieber cin Epitheton

ornans erhilt, sondern auch die Biicher dber die Nahrungsmitte!, iiber den Urin und iiber die Elemente, Ob es sich dabei um Zusiitze des Ubersetzers oder um Liicken des arabischen Textes handelt, ist schwer zu sagen, Us., Il, 5 36f., der Ibn Satid ausschreibt, hut ebenfalls ~ andere — Zusitze zum Text, deren Authentizitat unsicher ist; vielleicht hat Us um dieser Zusitze willen in diesem Artikel Ibn qãnid nicht aus- drũcklich als Quelle genannt

5 So F, WSTENFELD, Geschichte der arabischen Arte und Naturforscher, 1840,

Nr lọt,

Trang 28

240 AL Plossner [6]

seiner Ubersetzung kannte, als Todesjahr 330/o41-2 angebe Aus hier nicht zu erérternden Griinden hielt er auch dieses Datum fiir noch zu friih und kam S.14 2u dem Schluss, dass sein Autor um 955 n Chr gestorben sei Da ferner alle Berichte bezeugen, dass er ber Ioo Jahre alt geworden sei, miisse er also 854-55 geboren sein Auscheinend hat also der blosse Umstand, dass Fried bet rich- tiger Angabe des christlichen-Todesjahrs al—-Mahdi's cin falsches Higra- Jahr, 332 statt 322, eingesetzt hat, die «philologische Grundlagen zu

einer sinnlosen Anfechtung der richtigen Uberlieferung abgegeben Im arabischen Text des Ibn Sa'id steht, genau wie bei seinem Aus-

schreiber Us., die zutreffende Angabe ¢nahe an 320» Trotadem hat

selbst Steinschneider, der noch 1893 Fried's Argumentation bezweifelte — ohne đbrigens die falsche Zahl 332 zu bemerken — und der vor đer

Emendierung der im hebräischen Ibn Sa'‘id-Text in Buchstaben ausge-

schriebenen Zahl 330.in ein spateres Jahr warnte', Fried's Phantasien

reproduziert° Von da ging das falsche Todesjahr in die Encyclopaedia

Judaica? ber; und so entstand die groteske Situation, dass die gesamte

neuere Judaistik Israeli von ca 850-950 leben lasst‘, wahrend Broc-

kelmann", der sich nur an die arabischer Quellen hielt, und mit ihm,

wenn auch zweifelnd, Sarton®, das Todesjahr um 320/932 ansetzen Der arabische Text des Ibn Si‘id entscheidet endgtiltig in diesem Sinne Wenn die von Fried angezogene Angabe, dass.al-Mahdi an den Folgen einer Arznei starb, vor der Israeli ihn gewarnt hatte, zuverlassig

ist’, kann letzterer 322 oder 323 d H gestorben sein, Wenn er iiber

100 Jahre gelebt hat, war er ca 220/835 geboren, also nur etwas tiber

25 Jahre jiinger als Hunain Ibn Tshãa 8,

* @.a.0,, Anm, 164; vgl aber S, 388 und 755

2 Vgl auch Die arabische Literatur der Juden, 1902, § 28,

3 Ba VIH, Sp, 649, 5 v Israeli, Isaak {der Aeltere) Ben Salomo; ich selbst habe sie dem Sinne nach Bd IH, 1929, r,ø, Arabische Literatur, Sp 75 angenommen Die Jewish Encyclopaedia, V1, 1904, S 670 gab noch alle verschiedenen vorgeschlagenen Daten zur Auswahl,

4 Noch in der in Jerusalem tggt erschienenen hebrdischen Ubersetzung von Julius Guttmann's Philosophie des Judentums (Miinchen 1933), S 83 ist die falsche Zahl ‘nicht verbessert,

5 GAL, |, S 235, Suppl., 1, 8 421,

§ JHS, 1, 8 639

7 Sie stammt aus Ibn Hammid’s Ahbar mulik bani ‘Ubaid (GAL, 1, 322, S, T, 555) und ist bei CHERBONNEAU, J4, Vị s, 1855, S, sai ibersetzt; von dort hat sie H, Gratz, Geschichte der JSuden, V, 1860,5 285 Anm, 3, und von ihm Fried ber- fommen Al-Mahdi’s Todesjahr ist richtig mit 322 angegeben, Die Edition Ibn Hammiad's, Paris 1927, ist.mir 2 Z unzuginglich

| Dr S Muntner, Jerusalem,.weist darauf hin, dass Hunain verschiedene Uber- Setzungen fiir Israeli angefertigt habe, was kaum denklar wiire, wenn letzterer erst 850

Trang 29

[7] Der Astronom und Historiker Ibn said al-Andalusi, ete 241

4 Haben wir somit gesehen, dass eine jiidische Quelle Ibn Sã'id's Biographie vervollständigt und eine andere mưglicherweise Erganzungen

zum Text der 72d bietet', so erhebt sich das Problem der Integritat-

unseres arabischen Textes mit noch grésserer Scharfe bei Befragung

einer dritten jldischen Quelle, ndmlich der Vorrede desselben Abraham

Ben Hasdai zu seiner Ubersetzung von al-Gazzali's Mizén al—amal, Ben Hasdai spricht tiber Quelen fiir die Biographie des Aristoteles und zitiert nach Steinschneider's ~ im ibrigen unvollstiindigem, — Refe-

rat? zwei arabische Autoren Der Name des ersten fehlt in einem Teil der Handschriften und in der Edition Goldenthal’s* und wurde von Steinschneider schan friiher erganzt 5; es ist unser Ibn Said Der aweite ist al-Mas‘idi Nun zeigt aber der arabische Text der đủ 5, dass Ibn Si'id selbst es ist, der: al-Mastidi zitiert; die Stelle bei letz-

terem ist schon von Cheikho im A’ at-Tanbih wa-'!-israf nachgewiesen

worden’,

Eine Vergleichung der Texte zeigt nun, dass das Mas‘tidi-Zitat in der hebraischen Ubersetzung ausfiihrlicher ist als im arabischen Text der Tads.; es fragt sich also, ob ‘Abraham zwei arabische Historiker selbstindig benutzt hat oder ob wir hier ein Indicium daftir haben, dass‘Cheikho’s Text der Yad eine Epitome darstellt, Das Problem

kompliziert sich weiter dadurch, dass Abraham's Vorrede im Prosa- reim abgefasst ist und offenbar um dieser literarischen Form willen Umstellungen im Text seiner Quelle(n?) vorgenommen hat Ja noch

mehr: ein Teil seiner Ausserungen, nämlich die iiber die von spiteren

Philosophen gegen Aristoteles erhobenen Vorwiirfe wegen seiner Ab- weichungen von der Philosophie Plato's, stehen nicht einmal im Text al-Mas'‘tdt's; da aber auf sie wieder belegbare Ausserungen der Quellen folgen, sind sie offenbar keine Zusitze Abraham's

Beboren ist} vg Hunain Ibn Is hq, Uber die syr, u arab, Galan-Ubersetouns

gen, hrsg us iibs v G, Bergstrisser, 1925, Index ø, ơ, Ishãq ibn Sulaimãn *S § Anm, 4, 2 Zur Echtheit des Originals vgl jetzt W M Watt, JRAS, 1952, 8.24 fl Die Ubersetzung wurde 1839 von J Goldenthal édiert,

3 Hebr, Obers., S 442 ,

43, 2; in einer Anmerkung schlug Goldenthal yor Abraham’s eigenen Namen einzusetzen

* Cat codd hebr, Bibl Ae, Lugd.Bat., 1858, § 260, wo ein Fragment des Textes (Warn, 56,8, fol 207 v-272v) beschrieben wird, das fol, 208 den Namen Sa'id Ben Said ausdricklich bietet ,

® 5.2 Ch/qĩ K,

7 AGA, VIU, S 116 (Blachère 5S, 63 Anm, + irrtiimlich: 113); Cheikho_ druclkt tbrigens a¢d— Zirdy,: und->war “aueh 'ìm Index, tind “dreht die Rethenfolge der Teile des Titels um,

Trang 30

bà + tì AM Plessner - [8]

Nun beruft sich al-Mas'idi selber in dem Abschnitr fiber die grie-

chischen Wissenschaften mehrmals auf ein eigenes, fiir uns verlorenes Werk Frazdén al-ma'arif wa-ma gard fi ’d-duhiir as~sawalif', Nichts hindert uns anzunehmen, dass Abraham oder der vollstandige Text der Jắ dieses Werk al—Mas'iidi's und nicht den Yandih zitiert haben, zumal an der zweiten Stelle, an der Ibn Said jenen Historiker aus- drticklich nennt — beide Male ohne Angabe eines Buchtitels — das Zitat

ebenfalls mur sachlich, aber nicht textlich zum Vandih stimmt ?

Der Vergleich der Vorrede Abraham's mit ihrer arabischen Vorlage

ergibt also, dass entweder von ihm zwei arabische Quellen herangezogen wurden oder dass unser arabischer, Text der Jad unvollstăndig ist;

jedenfalls aber, dass wir auf die Spuren eines verlorenen Werkes al—

Mas'tidi’s gekommen sind

Das uns hier in erster Linie interessierende Problem der Vollstän- digkeit des edierten Textes der Tắ hoffen wir an anderer Stelle ein:

gehender zu behandeln

5 Genau so viel wie die bisherige Bearbeitung der Biographie Ibn Sa/id’s, oder noch mehr, asst die Qualitit von Cheikho's Edition des

Textes, der einzigen, die wir bisher haben, zu wiinschen tbrig? August

Miiller war infolge seines frithen Todes im Alter von knapp 44 Jahren nicht.mehr zu seiner Herausgabe gekommen‘, wie er ja auch dic Edi-

tion von Q nur noch hạt vorbereiten kénnen Cheikho's Edition beruhte allein auf einem von ihm 1907 in Damaskus erworbenen Manuskript

aus dem 18 Jahrhundert Die ihm bekannt gewesenen Handschrif- ten in Leiden und Konstantinopel hat er itberhaupt nicht benutzt

Die Fussnoten zum Text geben in buntem Durcheinander Lesarten der

Handschrift, ganz unvollstindige Parallelen und Lesarten aus anderen Quellen und sachliche Erlauterungen, ohne jede Trennung zwischen apparatus criticus und Kommentar Nach Schluss des Textes folgen

in einem von den Fussnoten getrennten kritischen Apparat von 30

Seiten petit (der Text selbst ist, incl Fussnoten, nur 86 Seiten lang!)

* Bei Vaqit, Jrfdd, V,S 149 und bei HE w.d-ly: Dahd'ir al—ulinn wa-md

dana fi salif ad-dukir, vở

25, 28 Ch./q2 K.; auf die Differenz im Text zwischen Ibn Sitid und al-Mas‘idi

ist auch von Blachére, S 70 Anm, 2 hingewiesen worden,

3 Beirut 1912, wiederabgedruckt aus Avachrig, XIV, 19tt Ein undatierter Nachdruck ist in Kairo bei ad-Dabbag wenige Jahre spiiter erschienen, der schon

bei Y I, Sarkis, <Afutgam ai-ma#bi'dt al-'arabiya, 1928, Sp 1182 aufgefithrt

ist, wo nur Publikationen bis 1919 registriert sind

+ Dass er sie beabsichtigte, sagt er selbst in der Vorrede zu Us., 1884, S XXXIV; vel auch A Neunauer, der in AIGI/, XXXVI, 1887, S 490 die letzten drei Zeilen von S, 89 Ch./i35 unt Halfte K nach fitr ihn gefertigter Abschrift A, Millers abdruckt (s.u.) und ausdriicklich Miller's Vorarbeiten zur Edition erwihnt

Trang 31

Astronom und Historiker [bn Sad al-Andalusi, ete 243 Lesarten aus drei Handschriften des Britischen Museums, darunter eine grosse Anzahl, die durch eine besondere Bemerkung als gegeniiber dem

Editionstext korrekt bezeichnet werden, und dann auf fast vier Weiteren

Seiten ein Verzeichnis von von Cheikho weiterhin akzeptierten Lesarten aus diesen drei Handschriften, zusammen-mit einer Reihe Verbesserungen und Bemerkungen, die von zwei Freunden des Herausgebers stammen

Man muss also an drei verschiedenen Stellen des Buches nachsehen und

hat auch dann noch nicht entfernt die Eesamte Uberlieferung vor sich Schwer verstindlich sind auch die Gesichtspunkte, nach denen

der Namensindex angelegt ist: Ibn Hazm findet sich unter Aba Muham- mad, ohne dass von Ibn Hazm verwiesen wird, wahrend unter Ibn Sida wenigstens steht, dass man bei Abu ‘I-Hasan ‘Ali stichen soll In wieder anderen Fallen stehen die Seitenzahlen direkt unter den

mit Ibn zusammengesetzten Namen; 2 T wird sogar von anderen

Namensformen auf letztere verwiesen,

Was fiir ein Text bei solcher Arbeitsweise herauskommen konnte !, kann man sích unschwer vorstellen Das Groteskeste ist, dass Cheikho

stellenweise gegen seine eigene Handschrift den Téxt verschlechtert

hat TEs sei hier nur ‘an das bertihmt gewordene Beispiel S 21 Z g erinnert, wo er in-seiner Handschrift ausdriicklich Jén Afasarra:fand,

aber trotz der Bestatigung dieser Lesart durch Q, S 16 Z.-5 den Fehler

fin Murra (oder wie zu vokalisieren ?) aus Ủạ., 1, S 37 Z 1 in seinen Text aufnahm*, obwohl! im Index su Us das Richtige steht, es sich

also offenbar nur um einen Druckfehler handelt! 3

6 Viele Fehler des Cheikho’schen Textes sind von R Blachére in

seiner Ubersetzung 4 richtiggestellt worden, ohne dass dem Leser in allen Fallen die Tatsache, dass der Text verbessert wurde, ausdriicklich

vor Augen gefiihrt wird Ich bespreche zunächst einige Stellen des Textes, auf die B(lachére) nicht cingegangen ist ,

S 26 Ch./3o K zitiert Ibn Sã1d den Schluss der aristotelischen

Sophistik, sachlich gekiirzt, aber rhetorisch stark erweitert Weder

Ch noch B haben sich đber das Verhaltnis des Zitats zum Original

* Vel auch die schon oben nachgewiesenen Fliichtigkeiten und Fehler, Es bedarf keines Wortes, dass Cheikho auf das oben angeschnittene Problem der Integritit des Textes tiberhaupt nicht cingegangen ist

? Der Kairoer Druck 8, 33 wiederholt den Unsinn getreulich,

3M ASIN PALACcioOs, 4bemmasarra y su escuela, 1914, S/ 41, der Cheikho's Text im EErstabdruck in 4/øe# benutzt, hat es denn auch S qt Anm, 3 fir unnétig gehalten, den Pehler nuadricklich zu verbessern,

+ Sã'id nl-Andalusi, A2 Taubatdt al-Umam (Liure des Catégories des Nations), Paris 1935 (Publications de l'Institut des Hautes Etudes Marocaines, t XXVIH,

Trang 32

244 AM Plessner [10]

gedussert Inzwischen sind uns durch die Bemiihungen ‘Abd, ar~

Rahman Badawi's drei arabische Ubersetzungen des Textes- aus der

Pariser arabischen Handschrift des Organon zugiinglich gemacht wor- den’, die von Yahya Ibn ‘Adi, ‘Isa Ibn Zur‘a und ~ angeblich ¬ von an-Na‘i imi (d.h ‘Abd al-Masth Tbn ‘Abd Allah al-Himsi Ibn Na‘ima)

stammen” Ein Vergleic’ beweist, dass der Wortlaut keiner der drei Ủbersetzungen der.Paraphrase bei Ibn Si'id zugrundeliegt; 9b dieser

einen Aristo teleskommentar benutzt hat, bin ich nicht festzustellen in

der Lage, ebensowenig ob sein Text etwa-auf das noch nicht edierte in hebräischer bersetzung vorliegende Compendium der SapAtstik von al-Farabi zurtickgeht 3

S 36 Ch./55 K findet sich die bekannte falsche Angabe, dass Hunain

Ibn Ishaq Schiiler des Vaters der arabischen Lexikographie al—Halil

Ibn Ahmad gewesen sei Sie kehrt in allen sp&teren einschlagigen

Werken wieder, z B Us., 1, S 184 f.; Barhebraeus, 7a'vih muptasar ad~duwal, ed Salhani, 1890, S 250 Von letzterem Autor hat sie Wii-

stenfeld kennengelernt, der bereits auf den Anachronismus aufmerksam

macht‘, Us hat sich nicht mit der kommentarlosen Uhermittelung

dieser Nachricht an der angegebenen Stelle zu ‘Beginn seines Artilels

fiber Hunain begniigt, sondern bringt an spaterer Stelle desselben, S 189,

die begriindeten Aeusserungen zweier Gewährsmänner, nămlich !, die miindliche des sizilischen Grammatikers Sihab, ad-din ‘Abd al-Haqq,

den ich nicht zu identifizieren in der Lage bin — der milikitische Faqih dieses Namens (GALS, I, S 661) war kein Zeitgenosse von Us, -, und 2

‘einen Auszug aus dem medizinhistorischen Werk des Ibn Gulgul Der

Sizilianer sagt, Hunain hatte zusammen mit Sibawaih bei al-Haln

gearbeitet, was chronologisch mưglich sei, da beide Zeitgenossen al- Ma'miin’s gewesen seien, Letzteres ist nur insoweit richtig, als Sibawaih noch am Leben war, als al-Ma’miin schon lebte; jedenfalls aber ist er

vor dessen Regierungsantritt gestorben, und Hunain war bei seinem

Tode ein Sdugling oder — wahrscheinlicher — noch garnicht geboren 5 Ubrigens wiirde dadurch natiirlich nicht bewiesen werden, dass Hu-

nain al-Halil’s Schiller war; denn was auf den wesentlich dlteren St bawaih zutreffen kann, stimmt deswegen noch nicht fir ihn Die

3 Mantig Aristé, 1M, 1952, S 1009, Z 6 ff

2 Vel, dazu M STEINSCHNEIDER, Die arabischen Obersetaungen aus dem Griechi- Schen, in Centralblatt fiir BibliotheAswesen, Beiheft 12, 1893, S 46 ff., sowie den Kolo- phon des Textes, Mantig Arista, S 1017 f (Zu lbn Bakkié vgl Ep, Sacnau, Genethliakon zum Bultmannstage, 1899, S 57: Bacchus)

i STEINSCHNEIDER, af—Furabi, 5." 56 3 a.dO., 5 2E,

5 Vel #7, s uv, Sibawaih

Trang 33

{11] Der Astronom und Historiker Ibn Said al-A ndalusi, ete 245 ganze Rabulistik des Sizilianers interessiert liberhaupt nur deswegen,

weil sie offenbar dem wohl miindlich gệusserten Zweifel des Us an der Schiilerschaft Hunain’s bei al-Halil begegnen will

Weit interessanter ist — schon wegen ihres hưheren Alters — die

Ausserung Ibn Gulgul’s, der zur Zeit des spanischen Omajjaden Hi- Sam IT (366-g9/976-1009) lebte, also alter als Ibn Said ist Nach

ihm begab sich Hunain nach Fars, wo al-Halil lebte, und schloss sich ihm an; er war es auch, der das K al—'Ain in Bagdad einfiihrte ‘Diese letzteren Worte nun wiederholt Ibn Said wértlich und kniipft daran die Bemerkung, dass al-Haltl garnicht in Fars, sondern in Basra gelebt habe und dass er 170 gestorben sei, also zwischen seinem und

Hunain’s Tode 90 Jahre liegen, was man beachten wolle (fa-naurl)'; denn nach dem F7Arist sei Hunain am 6 Safar 260 (1 12 873) gestor- ben Ibn Gulgul ist also wohl der Urheber der ganzen Legende, die er offenbar aus der wahrscheinlich richtigen Nachricht selbstindig ent- wickelt hat, dass Hunain das Hauptwerk al—Halil's riach Bagdad

brachte; letzteres ist sehr wohl mdglich, da Bagdad ja erst zu Lebzeiten

al-Halil's gegriindet wurde und sicherlich nicht von Anfang an Ein-

wohner-pehabt hat, die darauf-brannten; die eben erst'im Entstehen

begriffene Wissenschaft von der arabischen Sprache zu studieren, Dass von allem hier Vorgebrachten bei Cheiicho und Blachére

kein Sterbenswértchen steht, mag noch hingehen Dass aber Cheikho ' statt 170 die Zahl 270 hat und noch ausdriicklich in Klammern 883

n.Chr hinzufiigt - wonach also al-Halil 10 Jahre später als Hunain

gestorben ware, die Kritik Ibn Sa‘id's mithin sinnlos wiirde —, und dass

Blachére diesen Unsinn ohne jede Bemerkung reproduziert und ihm sogar seine Ubersetzung im Widerspruch zu seiner Textvorlage anpasst ist schwer verstindlich Noch weniger ist es zu begreifen, dass Brockel- mann von Ibn Sa‘id’s Kritik an Ibn Gulgul ebensowenig Notiz genommen

hat wie Us., Barhebraeus und Q (welch letzterer S 171 Z 6 Ế den Text

Ibn Gulgul's bedenkenlos wiederholt): nachdem namlich in der GAL von

Hunain's Studium bei al-Ealil noch nichts gestanden hatte, wurde der bereits vor 900 Jahren widerlegte Irrtum im Supplement, 1, S 366 cigens nachgetragen und 1943 sogar in die 2 Auflage des Grundwerks

aufgenommen!

S 47 Ch findet sich eine Tradition in folgender Form: ru'iyat

tlatva agasi “lard, fa-uritumasédrigahd wa-sa—yablugumulhu ummatt ma

' Dass ibn Sitid der cinzige ist, der Ibn Gulgul’s Notiz als Anachronismus brandmarkt, sagt auch Fu'id Sayyid in der soeben erschienenen Ausgabe des Ibn Gulgul (PLFAO du Caire, Textes et traductions, X, 1955), 5.68 Der Text des Ibn Gulgul selbst stimmt, soweit unser Thema in Frage kommt, genau mit dem Zitat bei Us ũberein,

Trang 34

246 AM Plessner [12]

rudtiya lt mteha Schon 1 Goldziher ' hat die unsinnigen Formen riu'typat und ewiya vichtig in evwiyat und zuwiya-verbessert und eine ganze

Anzahl Belegstellen beigegehen ? Sogar der Kairoer Druck, der Chei-

kho’s Text gewShnlich sklavisch reproduziert und nur durch Druckfehler

entstellt (Beispiele unten), gibt in diesem Falle S: 74 gegen Ch das Richtige B druckt nicht nur die sprachlich unmägliche Ubersetzung:

«Les confins de la terre m'ond été montrés en Songe les contrées qui mont été montrées», sondern beruft sich ausdriicklich auf Ibn as-Sik- kíts 70g72 €1749 Diese Zahl bezeichnet in Wahrheit die Seite der

Handschrift, die der Beiruter Ausgabe von 1896-08 zugrundeliegt; in

dieser Ausgabe steht aber S 443 der richtige Text, wie ihn Goldziher

hergestellt und iibersetzt hat Der Editor des Tahgib ist tbrigens derselbe Cheikho, der 15 Jahre spiter in-7ắ einen sprachlich wie sachlich

unméglichen Wortlaut ediert hat,-den er selbst dann hatte emendieren milissen, wenn in seiner Handschrift tatsichlich an beiden Stellen der Punkt des z fehlen sưllte

S 78 Ch./t20 f IK sagt Ibn Sa'id, dass man in Spanien vor ‘der Zeit des Ahmad Ibn Tyas aus Cordova, eines Zeitgenossen des Emirs

Muhammad Ibn ‘Abd ar-Rahmin I13, Medizin nur unter Anleitung

einer Gruppe von Christen getrieben habe, die keinerlei exaktes Wissen darin oder in irgend einer anderen Disziplin besassen, sondern aufgrund

eines Buches christlicher Provenienz lehrten, das den Namen al brsymn

(Var alhryim, K al-'bryfym) fihrte; der Name bedetite Das Sammelnde-

und das Gesammelte (al~Gami' wa-'l~magmil')$ Blachére transkribiert zunichst den unverstandlichen Titel a/-/érisim, was weder im Text, nicht einmal in dem von ihm nỉcht benutzten Kairiner Nachdruck,

noch in der Variantensammlung steht, sagt dann in Anm 2, ein Werk’ gleichen Namens werde als von dem Wesir Yahya Ibn Ishaq herriih-

rend erwähnt, und schlagt schliesslich vor, den Titel als aphorisme (daher die dives und die Ubersetzung der arabischen Erklérung des Titels, s Anm 2l) zu deuten Den Namen von Yahya's Werk hat er durch Leclerc’s Vermittelung aus Casiri, der ‘von Ibn al~Ha tib ein Werk Yahya’s mit dem Namen Jérisam wSeide» kennt Ich kann den Druck der bereits 1319/1901-2 in Kairo publizierten Shaza bi-ta'rif (oder fi afbér) Garndta 2 Z nicht einsehen ®, ebensowenig Casiri,

* Vorlesungen?, 1925, S 307 Anm 65

2 Vgl, jetzt die Leidener Hadit-Konkordanz, 5, v zy, 3B., S 143 Anm 1 1 natiirlich 238 st, 288,

4 yagulan fi't-si6b ‘ald gaum min an-Nasdrd, Bo: wen médecine, on se réclamait des ‘dires.(?)d'un groupe de Ram (?) »,

5 Bi: el eniversel, fe réuni», also mit Unterdriickung der Konjunktion (s.u.), ` © Vel al-Andalus, XX, 1955, 5.204 ff

Trang 35

[13] Der Astronom und Historiker đâu Sata al-Andalusi, etc 247

und weiss daher nicht, was es mit diesem Titel iiberhaupt auf sich hat

Aber sei dem wie ihm wolle: aufgrund einer solchen « Parallele» kann

man nicht ein unverstandliches Wort: emendieren und vollends nicht

einen klaren arabischen Text in der Ubersetzung diesem Emenda- tionsvereuch adaptieren H P J.'Renaud hat denn auch in seiner An- zeige ‘ darauf hingewiesen, dass jedenfalls-nicht die A phorismen des Hip- pokrates gemeint sein kénnen, die im Arabischen /1s7é/ heissen, und dass

Casiri's Erklarung «Seiden «n'a pas, bien entendu, aucun fondement

strieux» Ohne auf die Bedeutung des Wortes einzugehen, vermutet er, dass als Lehrbuch fiir die Medizin in Spanien vor dem Zeitalter der

islamischen Autoren die Origines des Isidorus Hispalensis gedient haben

Dem ist nur hinzuzufiigen, dass aphorisme im Arabischen nicht so

transkribiert werden wiirde und dass auch die im Text selbst gegebene

Ubersetzung des Titels B.s Erklãrungsversuch widerspricht

7 Wenn wir uns im Folgenden mit B.s Ubersetzung und Anno-

tierung der Yad tiber den unmittelbaren Zwecle der Verbesserung und

Emendierung von Stellen des Textes Cheikho's hinaus beschaftigen, so zichen wir, um gegen den Obersetzer fair 2u sein, nur'solche Werke -

heran, die dem Autor eines im ‘Jahre 1935 erschienenen Buches schon

bekannt sein konnten* Zur Emendation des Textes hat B lediglich

die beidea Pariser Handschriften eingésehen,.dagegen die schon bei Brockelmann 1898 verzeichnete Leidener Handschrift sowie die von

Cheikho wenigstens erwahnten Istanbuler Manuskripte unberiicksich-

tigt gelassen, ebenso den Kairoer Druck 3,

Die Obersetzung eines wissenschaftsgeschichtlichen Werks wird eo

ipso von zahlreichen Nichtkennern ces Arabischen benutzt; und Bla-

chére selbst sagt von seiner Arbeit 5 28: «La présente traduction ne vi-

' Hespiris, XXIV, 1937, 8 234

2 Das Buch ist mir erst 1950 in London fiũchtig zu Gesicht gekommen; es đa-

mals nither anzuschen hatte ich keine Zeit Die Universi tsbibliothek in Jerusalem hat es erst 1955 erworben, Maglicherweise sind einige meiner Bemerkungen schon von anderen gemacht worden; aber da ich den gréssten Teil derin Betracht kommenden Zeitschriften von vor 20 Jahren z Z ebensowenig cinsehen kann wie so viele Bacher, die ich in den vorigen Anmerkungen als mir z, Z, unzugiinglich bezeichnet habe — weil sie sich niimlich mit der Hauptmasse der Bestiinde der Jewish National and University Library auf dem fiir Israelis z, Z, praktisch verschlossenen Mt Scopus befinden -, kenne ich unter slen 'etva œrschienenen Rezensionen nur die in Anm, i genannte Renaud’s Ein Israeli, der einmal ein Schiiler Eduard Meyer's war und ciner Situation unterworfen ist, dic man wiederum als « Die Isracliten und ihre Nach-

batstimmes bezeichnen kõnnte, hanh schwerlich oline Neid an die Zustinde denken,

de jener Gelehrte tọa6 am Ende der Vorrede seines Buches so lebhaft beklagt hat,

Init Warten, die: aul die Situation “Seines Schũlêrs WweiL che? sutefen.,

1 Vgl 5 B oben Anm 3

Trang 36

248 MM Plessner [ra]

sant quà situer opuscule de Sã1d dans le développement général de

Vhistoire des sciences u., Wie verbesserungsfähig sie ist', sei im

Folgenden am Kapitel iiber die Wissenschaft bei den Juden* dargelegt

Eine Ubersetzung dieses ‘Kapitels ins Englische ist bereits 7 Jahre

vor Erscheinen von B.s Buch publiziert worden > Es muss festgestellt werden, dass sich schon aus dieser Ubersetzung einige Verbesserungen

zu B ergeben* Ferner hatten mehrere Eigennamen mit Hilfe der Jewish Encyclopaedia allein ihre korrekte Form erhalten kénnen, auch

wenn man Finkel’s Wiedergabe nicht kannte 5 ‘Das Erstaunlichste sind

jedoch die vielen falschen Zahlen in dem Abschnitt iiber die Zeitrechnung der’ Juden, wo beide arabischen Drucke durchweg das Richtige bieten &

~ An anderen Stellen wiederum ist B seinem Vorginger tiberlegen 7

Um wenigstens auf eine Stelle etwas ausfithrlicher einzugehen, sei auf die Biographie Salomo Ibn Gabirol (Avicebron)'s aufmerksam ge-

macht S 89 pu~u Ch./135,7-6 va.K wird von ihm gesagt, er hatte fei- nen Verstand besessen und sei ein tiichtiger Denker und afar gewesen; er sei um das Jahr 450 H (1058 n Chr.) gestorben, nachdem er das 30

Lebensjahr ‘iiberschritten hatte (aréé) ~ Den Text dieser Stelle hat schon Neubauer® aufgrund von August Miiller’s Mitteilung veréffentlicht

* Einiges wurde schon oben hervorgehoben, 2.8, 87-go Ch./131-136 K., 5 155-160 B,

3 Josuua FINKEL, Ax eleventh century source for the history of Jewish setentists tn Mohammedan lands, in JQR, N.S., XVII, 1927-28, S 45-34

4 ZB, 5S 872 5, v.u Ch./132 pu K, dait: berceau, richtig Aouse,— 87 pu Ch./133,3 K Sant'ahurni possesseurs, richtig union — aidiya Saba’: par groupes,vichtig like the

arms of Saba’; Finkel verweist auf Yaqiit, s v Saba’, wo diese sprichwartliche Re- densart auf den Bericht von der Zerstreuung der Sidaraber nach dem Dammbruch

von Ma’rib zurickgefihrt und yad durch erig erklirt wird, — 88,3/133,9 nazariya: mathématiques, richtig speculative, Der Fehler kehrt auch im Index der termini s v,, ‘Ilm wieder, wo iibrigens nicht unsere Stelle S, 157, sondern ejne andere S, 142 zitiert wird; und dort iibersetzt B selber spdcudatives! — 88, 4/133,10 hidna: médecine, richtig fearning In den Index ist die falsche Ubersetzung nicht ubergegangen

5 Z.B, stindig HaSdai st Hasdai, sowie Kimiai (S ¡so Z 19) st Qimisi Das Wort rahzdr « Zyklus», das im Text dreimal korrekt transkribiert ist (im Kairoer Druck einmal versehentlich mit y statt z), wird 5,155 f alle drei Male sahstir ge- schrieben, -

6S, 156,5 steht 867 st 876, Z 7 steht 20 st 21, Im Text S 87, 1l~t0 Ch./132 apu-pu K kommt das jiidische Jahr 4827 vor, das vom Verfasser zutreflend’ mit 458 H gleichgesetzt wird Cheikho fiigt die christliche Jahreszahl 1066 hinzu B, druckt zunichst als jiidische Jahreszahl 4867 und gibt ausserdem das christliche Jahr

mit 1006, was Druckfchler entweder fitr 1066 oder fir 1106 sein kann; lutzteres Jahr

entspricht nimlich zum Teil 4867!

7:Z.-B B7/4v u, Ch./133,1-K, Sprie gegen Palestine (az-Sa'nt) An derselben Zeile royaume Qnuléwhum) gegen ding (maliduhium) :

8 Vel oben S.8 Anm, 4

Trang 37

[is] Der Astrenom und Historiger fon Sa'id al-Andalusi, ete 249 Statt des oben uniibersetzt gelassenen affar hat er die Lesart z#tudira,

was er mit ddgeschnitien von der Reife des Alters iibersetat Dies ist jedoch

die Bedeutung nicht dieses Verbs, sondern von ufitudira; und dieses Wort

findet sich tatsachlich an der entsprechenden Stelle in Gabirol's Biographie

aus dem 4 al-muhadara wa~'l-muddkara von Mưäe Ibn ‘Ezra, der zur

Zeit von Ibn Si'id’s Tode etwa 10 Jahre alt war, da er von ca 1060-ca 1139 lebte “Auch in einem zweiten nicht alltéglichen Worte stimmen

heide Biographen Gabirol’s iiberein, namlich dem oben auch in Tran-

skription gegebenen aréé MéSe Ibn ‘Ezra hat zwar statt dessen, wie schon Neubauer notiert, das gleichklingende und gleichbedeutende

arma, benutzt aber aréd wenige Zeilen vorher in anderem Sinne, wenn er von Gabirol sagt: madaha fa-arba wa-rala fa-wafa ete

Da Ibn Sa‘id's Text beatiglich Gabirol's nur drei Zeilen lang ist,

von denen der Name und das Todesjahr des Dichterphilosophen allein

fast eine Zeile ausmachen, diirfte die Benutzung dieser beiden Worte hinreichend sein, um die Annahme zu begriinden, dass MaSe Ibn ‘Fara

das Buch Ibn Satid's gekannt hat' Was nun das Todesjahr selbst angeht, das nicht minder umstritten ist als das oben behandelte des Isaac Israeli, so gibt Tbn ‘Ezra kein bestimmtes Jahr, sondern sagt

nur fi sadr al-mi'a at-ténina, womit er die Jahre 4800 ff d: W

(io4o ff.n: Chr.) meint Eine Entscheidung wagt noch Millás im Jahre 1945 nicht*, Mir scheint jedoch, dass wir Ibn S81id folgen diirfen, nachdem sich erstens seine Zuverlassigkeit und kritische Fahigkeit uns

schon friiher erwiesen hat und wir zweitens annehmen k6nnen, dass er, der zur Zeit von Gabirol’s Tode ein erwachsener Mann war, nicht ohne

verlassliche Information ein konkretes Datum eingesetzt haben wird, wobei er ja immer noch einen Spielraum von 2-3 Jahren nach oben und nach unten lasst, genau wie im Falle Isaac Israeli’s

Um nun zu den beiden vorliegenden Ubersetzungen der Ibn Sa‘id- Stelle zuriickzukehren, so gibt Finkel effar zwar im Text mit shy wieder,

schlagt aber in einer Anmerkung vor, mit Neubauer uhtnudira cu lesen und was cut off in the prime of his life xu ttbersetzen B dagegen libersetzt / était plein @'ausiérité, ohne weitere Bemerkung

Abschliessend sei nur noch bemerkt, dass das von R Abraham

-Ben David im Séfer haq-Qabbala? angegebene Todesjahr to7o fiir

Gabirol schon aus dem einfachen Grunde nicht in Betracht -kommt,

* Neubauer nimmt an, beide Autoren hatten dieselbe Quelle benutzt; literarische Information kommt aber fitr Ibn Said schon deshatb nicht in Betracht, weil er jedenfalls zur Zeit von Gabirol’s Tode noch am Leben war, 5 unten,

2 Silom Jon Gabiral {Biblioteca Hebraicoespafioia,-vol, 1), 1945, 5, 531,

1 Ed, À, NEUHAUER, Medieval Sewish Chronicles, 1, 1887, S 102, ebenso Dibre

Sof v Josef Sambary, ibid., 5 127, a

Trang 38

250 AM Plessner [16]

weil sein Tod eben von dem 462/1069-70 ` gestorbenen lhn Sa'id be-

richtet wird

8 Da Blachére, wie aus dem oben gegebenen franzisischen Zitat hervorgeht, hauptsichlich der Geschichte der Wissenschaften dienen wollte, «l’annotation a été rédiite & l’indispensable» Der weitaus grésste Teil der Anmerkungen ist jedoch gerade philologischer oder

literarhistorischer Natur’, wahrend das fiir die Geschichte der Wis-

senschaften Wichtige nicht voll 2u seinem Recht kommt Ich verzichte auf die Darbietung vor Ergänzungen an dieser Stelle, da-cine neue Edition und Ubersetzung des Buches ohnehin notwendig ist Hof- fentlich wird sie nach den Richtlinien erfolgen, die J W Fiick jiingst

in seiner Uhersetzung des Alchemistenkapitels aus dem Fihrist vorbild- lich beobachtet hat?

Der /dex des Termes techniques (S 165-169) weist trotz seiner

Kiirze mehrere Fehler auf, die nicht nur Wissenschaftshistoriker, son-

dern auch Arabisten irrefiihren kénnen, solange unsere lexikographi-

schen Hilfsmittel so unvollkommen sind Unter Harakat al~kawahib ' Auch diese sind keineswegs vollstindig Auf die Ubersetzungen cinzelner Textstellen ins Hebräische (s, o.) fehlt jeder Hinweis; aber auch abgesehen davon

kommt der Name Steinschneider, soweit ich sehe, in dem ganzen Buch nicht vor,

auch wo es.sich wm nichtjiidische’ Materien handelt, “Hier nur einige Nachtrige:

5, 54 fehlt jede Bemerkung zu dem Zitat aus Abii Ma’gar’s AX al-ulif (J LiprEert,

IWZEAL, 1X); vgl jetzt Verf., Hermes Trismegistus and Arab Science, in Studia Ista- mica, 1954, 11, 5, 50 ff.~S, 118 wire 2u Ishaq Ibn ‘Imrin die Pariser Thése von AHMAD BEN MILaD, L'dcole médicale de Kairouan, 1933, 20 nennen gewesen, die ich nur aus A MIELI, La science arabe, 1939,-S 124 kenne.—S, 119 fehlt; dass der im Text ge- nannte #érdars af-hitma von ‘Ali Ibn Rabban at~Tabari 1928 im Druck erschienen ist.-S 129 zu Maslama al-Magriti fehlt E, J HOLMYARD, 4sis, VI, S 295-305, ferner H, Rivver, Picatrix, ein arabisches Handbuch hellenistischer AMagie, in Vortrdége der Bibliothek Warburg 1921-1922, 1923, S 94-124.~S, 147 fehlt zu Abi Sulaiman as- Sigistiini meine Arbeit in Zs/amica, IV, 1931, S 433-38; s jetzt die New Edition der EJ (8 M Stern) ~ S 156 wird der bekannte dem Propheten beigelegte Ausspruch zi- tiert: «Es solen nicht zwei Religionen auf dem Boden Arabiens bestehen bleiben », Jeder Stellennachweis fehlt Aus dem ausgezeichneten hebriischen Werk Silra'el ba— ‘dra von dem jetzigen Direktor der Islamischen Abteilung im Israelischen Kultus- ministerium J W Hirschberg, Tel Aviv, 1946, 5 306, Anm 139 entnehme ich: Ibn Hisim, S 1021 Wiist., at-Tabari, I, S 1797 1837 De Goeje, Ibn al-Atir, HỊ, 8, 240 Tornberg Dazu kommen jetzt aus der Leidener Hadit-Konkordanz Stellen aus dem Afiwaftia' des Malik Ibn Anas und dem Afusnad des Ahmad Ibn Hanbal Dieses toleranzfeindliche Hadit steht also in keiner der 6 kanonischen Traditionssamm- lungent - Zu den S 160 Mitte genannten vier Gelehrten vermutet Finkel mit Recht, dass Ibn Sitid sich hier auf al-Mas‘i di, Tandis, & 113 stiitze; bei B fehlt jede Bemerkung,

2 The Arabic literature on Alchemy according to an~Nadim (<4 D, 987), in Ambix, IV, 1951, 8 Bi-t4a Ỷ

Trang 39

(47) Der Astronom und Historiker Jin Sé'id al-Andalusi, ete 251

af-tdbita fehlt die Angabe der Texstelle; als Beleg wird nur & /., 11,

372 4 gegeben Da B seinen zahlreichen Zitaten aus der EJ niemals

das Stichwort hinaufiigt, sind sie fir den, der nicht die franzésische Ausgabe benutzen kann, hiufig unidentifizierbar Die Ubersetzung précession des éguinoxes erscheint mir zweifelhaft - flisdb al~gubdr ist

mit systéme mitméral avec valeur de position 21 summarisch iibersetat Mit Aurtif al-gubar bezeichnet man eine bestimmte Schreibart der indi- schen Ziffern, die ja alle Stellenwert haben; vgl De Sacy, Gr ar., pl VIII,

ferner Gayat al~hakim, ed Ritter, 1933, S 278, wo die « befreundeten »

Zahlen 220 und 284 in dieser Gubar—Schrift geschrieben sind Im Mag- rib scheint man schon friih diese Bezeichnung, auch geradezu in der Form #¢sd al-guédr, aul das Rechnen mit dezimalen Ziffern tiberhaupt angewendet zu haben, wie aus dem von B zitierten Aufsatz G Colin's

hervorgeht; vel auch die Stelle im Text der 7ad., S 14 Cher K,

(dort der Druckfehler giyér), Ubs B., 5 48 — Lstikbdl mit opposition

" (du soleil et de la Lune) zu iibersetzen (Stelle nicht angegeben) ist un- zureichend, auch nicht dureh den angezogenen &/-Artikel unter diesem Stichwort gerechtfertigt; cine Erérterung an dieser Stelle wiirde-2u weit

fiihren — Sviva heisst nicht décan, ist also nicht synonym mit wags,

sondern bezeichnet die Bilder, die in bew mit den Dekanen (Abschnit-

ten’von je 10° der Ekliptik) wirklich oder angeblich- aufsteigen (Para- natellonta), Dies ist seit 1903, dem Erscheinungsjahr von F Boll's

Sphaera, publici juris - ` `

9 Die von:B gegebens Biographie lbn Sã!id's (S 6-12) stellt wohl

das Maximum des z.Z Erreichbaren dar, wenn man einmal von der

astronomischen Tatigkeit des Autors absieht' Dagegen kann ich B.s Uberblick iiber die literarische Tatigkeit des Qadis (S 11-15) nicht in

allen Punkten zustimmen ,

Ibn Sa'id nennt in den uns allein erhaltenen Yas drei andere eigene

Werke Das eine ist cine allgemeine Weltgeschichte mit demi zweimal gleichlautend angefiihrten Titel đt abbdr al-umam min al-Arab wa~"l"Agan Unter diesem Titel zitiert es auch Hagen) H(ahfa),

der auch auf die Selbstzitate in den Tad hinweist* Ebenso wird es

* Der Verfasser spricht iibrigens selbst von ihr S, 58 Ch./Jøi K,

* Ich zitiere, der Not gehorchend, die neue indexlose Edition des IIH von Serefettin Yaltkaya und Kilisli Rifat Bilge, Maarif Matbaasi, 1941-43, in zwei Biinden, in der die

Titel nicht durchgeziihtt sind Da auch B nur Fliigel's Band~ und Seitenzahlen, aber

keine Titetnummern gibt, so bin ich nicht dberall sicher, ob ich dasselbe Zitat meine wie er Die in Rede stehende Stelle steht Bd 1,5p.-6to - Brocketmann nennt-Nr, 34s Statt 43245, vgÌ STEINSCHNEIDER, 2/-/2#zrưổi, S, 143 Uber das von WH hier und aunderwiirts gegebene Todesjahr 250 5 11,

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i} un ic AE Plessner [18] von al~Maqaari, II, 1858, S 123 crwähnt, nur dass dort der zweite, reimende Teil des Titels nicht an den Namen jenes Buches, sondern - an den unserer 7ad angehingt ist'

Das zweite von Ibn Sa‘id selbst genannte Werk heisst einmal

Aitdbi 'l-mie ullaf fi islah harakat an-nugiim, das zweite Mal Aitắ al- mu allif (natiirlich Druckfehler fiir Aitabi’ V-mu'allaf) fi islah harabat al-kawaki6, das dritte Mal Aitébuna 'l-miu'allaf fi islak harakat al~bawa- 416 wa-'t-tanbih ‘ald fata’ al~munaggimin? B stellt fest: « Pas une

seule fois la méme lecon » und halt obiges nicht fiir den Titel, sondern far eine Inhaltsangabe (énoncé de la matiére du livre) Aber ich glaube,

dass keinerlei Grund besteht, die dritte Form nicht fiir den Titel des

Werks und die beiden ersten als Abltiirzung davon aufzufassen; wenn

es ein oder zwei Mal wzegiim statt Aawahib heisst, hat das nichts auf sich Brockelmann war daher m E im Recht, wenn er Islah harakat

an-nugiim als — wenn auch abgekiirzten — Titel ansetzte Es handelt

sich offenbar um den Textband zu den Toledanischen Tafein, wie sie

den sig-Werken allgemein beigegeben wurden >

Auch fiir das dritte Werk, Magilat ahl al-milal wa-'n-nihals,

will B den im Text erscheinenden Titel nicht gelten lassen — bei einem persGnlichen Bekannten Ibn Hazm's! —und đibersetzt daher S, 46 den Namen wie eine blosse Inhaltsangabe « notre ouvrage sur les doctrines et les religions des hommes-» (ohne die bei Titeln verwendete Kursiv- schrift) Durch das Erscheinen von Ritter's Ausgabe der Magalat al- islémiyin von al~A5‘ari (1929-33) sollte eigentlich jeder Zweifel an

der Méglichkeit eines solchen Titels geschwunden sein Brockelmann

hat denn auch mit Recht kein Bedenken gegen seine Echtheit gehabt — Wenn B etwa durch das Fehlen der beiden zulezt genannten Werke

bei HH zu seiner Skepsis veranlasst worden sein sollte, so fehlt dort auch dag Werk al-A8‘ari’s, das wir doch in Hinden haben

10 Es bleibt noch iibrig, den oder vielmehr die Titel der Tad selbst und ihre Behandlung in der Literatur zu besprechen Die Diffe-

* B, waist nur auf den Umstand hin, dass Maad Gavi! st Gawd! hat, ® Das Wort m'allaf sieht sehr danach aus, zum Titel zu gehéren, zumal wegen der Parallele andzh in der dritten Titelform, Ich kann aber dieses Wort in Buchtiteln nicht nachweisen, Vielleicht ist zz/7/ zu supponicren? —Ubrigens ist das Buch ‘in den Thủ noch ein viertes Mai zitiert, nămlích $ 13 Ch./20 K, Aitdér ‘t-mu'allaf li-ishith he- vahket an-nugim, Die Stelle ist bei Brockelmann angefiihet, ‘vo die 2 und 3 Stelle Bla- -chére’s fehlen und dafiir 73,1 K steht, was zu Cawdmi' ahédr al-uwmam gehdrt, s 0 + Sarton, HS, 1, 8, 759; vgl E HONIGMANN, Die steben Klimaia, 1929, 5 118 und Indices, s v.22 Der Titel iibrigens auch schon bei STEINSCHMEIDER, al—Farati, S148:

+ Die drei englischen Hss haben -an-nihal wa-'t-milal, vgl Cheikho, S$ 95 und schon STEINSCHNEIDER, S 143

Ngày đăng: 01/06/2015, 15:36

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