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Tu dien trung quoc an nam latinh phap

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THÔNG TIN TÀI LIỆU

Thông tin cơ bản

Tiêu đề Dictionnaire Etymologique Chinois-Annamite Latin-Francais
Tác giả P. Basile, G. Pauthier
Trường học Institut de France
Chuyên ngành Chinese
Thể loại Dictionary
Năm xuất bản 1867
Thành phố Paris
Định dạng
Số trang 82
Dung lượng 5,66 MB

Nội dung

Cuốn từ điển cần thiết cho giới nghiên cứu ngôn ngữ - văn hóa. Một lượng kiến thức phong phú, độc đáo. Tuy nhiên, từ điển chỉ dành cho những người nghiên cứu biết một trong số các thứ tiếng như Trung Quốc, tiếng Pháp

Trang 2

"¬ TYPOGRAPHIE DE FIRMIN DIDOT FRERES, FILS” ET Cie”

- IMPRIMEURS DE INSTITUT DE FRANCE, RUE JACOB, 56

- Imprimé avec les types chinois divisibles gravés sur poincons d’acier

- ,„ Bar -feu.Marcellin Legrand, sous la direction de l’auteur de ce Dictionnaire -

Trang 3

Nota — Pour donner aux lecteurs un apereu de la différence qui existe

entre le Dictionnaire du P Basile de Glemona, publié par Deguignes fils,

en 1813, selon ordre des Radicaux ou Clefs, et celui dont on publie

aujourd’hui la premiére livraison (comprenant les dix premiers Radicaux) ,

on se borne à reproduire ici ¢extuellement la premiére page de ce méme

Dictionnaire (les additions en /frangais ne sont pas du P Basile, mais de

léditeur ) On peut en faire la comparaison

PREMIERE CLEE

Clef de l'unité, de la priorité et de la per-

fection : un, unité, parfait

¥ Clavis unitatis, prioritatis et perfectionis :

(f) unus, primus Ty’-x, primus, perfectum,

wquale, simile; 2-2, cœÌum; x séng, per

totam vitam; 2«stn, toto corde; x-.x, sin-

gillatim

CARACTERES JOINTS A LA CLEF

1 TRAIT

Porter, fort, robuste

| Gestare, fortis, robustus, substituere loco

Ting alterins, littera temporaria inter chy-han

(2) Min-x, plebs; ping-x, milites: Uéng-x, pu-

pillus omnibus destitutus; 2-Avéz, triennii

tempus quo filii ob mortem parentum ces-

sant a muneribus publicis; #c/g-a, com-

plere annum ewtlatis 16 vel 18; a-hiang,

Mesure de dix pieds chinois

Mensura decem pedum sinensium

Tcháng a-fou, maritus; 2-jin, vel 70-2, socer:

(5) fang-x, Bonziorum domus; fd-2, mutud

pugnare

— Trois

— Numerus tres, 7)“-+, tertius; tsdy-2, repe- sin titis vicibus seu efficaciter Legitur etiam (6) san, iterim; x-sé, did cogitare; tsdy-x, mule

toties

in haut, dessus, supréme, parfait, aller

- Supra, superior, nobilis, rex, altus, ascen-

Chang dere, pluris estimare, ire Tdy-x, supremus:

(1) hodng-x, imperator; z-pen, libellum impe-

‘ratori porrigere; xz-chky’, olim; 2-o, meri- dies; a-ty’, coli moderator, Legitur etiam Chàng, a loco inferior: ad superiorem as-

cendere : a-ching, tonus tertius

grand in-folio , publié en 1813, en prend presque drois dans le ndtre; et le dernier caractere expliqué dans cetle

livraison, le n° $13, mest que le n° 582 dans celui qui a été publié par Deguignes fils Il y adonc, dans cette

premiere lirraison, 231 caracteres de plus expliqués que dans !a méme partie de ’in-folio,

Notre DICTIONNAIRE COMPREND:

4° Environ tous les caractéres chinois usuels du Dictionnaire impérial de Khang-hi, au nombre de 31,214,

dans explication desquels on a reproduit Ja plupatt des définitions des 9,520 caractéres compris dans le

Han-tstu-st-t du P Basile de Glemona, dé(finitions revues sur les textes originaux et considérablement

augmentées

2° La reproduction en caractéres chinois des expressions composées ct des phrases caplicatives; carac-

téres omis dans les manuscrits du P, Basile que on posséde, et dans Pédition in-folio de 1813; ,

3° Les étymoltogies des caracttres expliqués, tirées des lexicographes chinois les plus estimés, principale-

ment du Chotie-wén;

4° La prononcialion des caracteres expliqués, selon celles de la langue mandarine, de la langue annamile,

des dialectes de Canton , de la province du Fou-kien et du Japon;

5° Un Index des principaux mots frangais, avec renyois aux caracléres chinois expliquts, etc

Trang 4

DICTIONNAIRE

ETYMOLOGIQUE

CHINOIS-ANNAMITE LATIN-FRANGAIS,

Trang 5

PARIS — TYPOGRAPHIE DE FIRMIN DIDOT FRERES, FILS ET COMPAGNIE,

Imprimeurs de l'Institut de France, rue Jacob, ue

i ; 4

Trang 6

_ (Lan ya Vid Col 102, n° 730),

1 LIVRAISON, comprenant Jes 10 premiers radicaux,

ou chefs de classes

PARIS

TYPOGRAPHIE DE FIRMIN DIDOT FRERES, FILS ET Cie,

IMPRIMEURS DE L°INSTITUT DE FRANCE, RUE JACOB, 56

Imprimé avec les types chinois divisibles graves sur poincons d’acier par feu Marcellin Legrand, sous la direction de lauteur de ce Dictionnai

Trang 8

AVANT-PROPOS

Les personnes qui s’occupent des langues orientales en France, ou qui

voudraient s’en occuper (principalement de Ja langue chinoise), désiraient

depuis longtemps la publication d’un Dictionnaire chinois propre 4 faciliter

leurs études, et expliqué dans une langue qui Jes dispensit d’en apprendre

préalablement une ou plusieurs autres pour pouvoir se servir utilement de

ces instruments de travail qui sont expliqués dans des langues étrangéres,

et que, de plus, on trouve difficilement en Europe dans le commerce de la

librairie

Cette pénurie des dictionnaires chinois se comprend d’ailleurs facilement

par cette considération que, depuis quelques années, les relations politiques

et commerciales entre l'Europe, les Eiats-Unis et l’extréme Asie, ont pris

un développement qui s‘accroit de jour en jour, et que la langue chinoise

.est la langue officielle, non-seulement du vaste empire de la Chine, qui

renferme une population industrielle de plus de quatre cents millions d’ames,

mais encore ; de la Cochinchine, ou Empire d’Annam, dont trois provinces

appartiennent aujourd’hui ala France; du royaume de Corée, et méme,

ui certain point, du Japon, qui a emprunté sa civilisation 4 la Chine, et

ó on réimprime constamment les livres canoniques, historiques, scien-

tifiques et littéraires de cet empire, ainsi que les meilleurs dictionnaires

chinois, en les expliquant en japonais,

Il peut donc paraftre étrange qu'un pays comme la Chine, dans la ca-

pitale duquel résident un ministre plénipotentiaire francais, et des consuls

francais dans ses ports ouverts au commerce ; un empire de cette étendue,

avec lequel nous avons contracté des traités, ne puisse communiquer avec

Trang 9

VI oO AVANT-PROPOS

nos nationaux que par lintermédiaire d'une langue qui leur est étrangére ,

et que la France soit presque la seule des grandes puissances européennes qui manque encore du plus utile et du plus indispensable des moyens de communication intellectuelle entre deux peuples : un Dictionnaire dans les deux langues de ces mémes peuples

Dés les premiéres années de sa fondation, la Société asiatique de Paris eoncut Je projet de pourvoir ace besoin avec les moyens dont elle pou- vait alors disposer : la lithographie M Abel-Rémusat , l'un de ses plus illustres fondateurs, disait dans un Rapport lu 4 la Société le 2 mars 1829 :

« Une nouvelle édition du Vocabulaire du P Basile (celui-la méme qui

« avait été publié en 1813) est un besoin réel que I’on reconnait surtout

« quand on se livre assidiment au travail de la traduction; mais 1l faut

« que cette édition soit plus exacte, plus correcte, plus compléte que la

« première; que l’ordre de loriginal y soit mieux observé ; que les super-

« fluités en soient élaguées, et surtout que la forme matérielle en soit telle

« qu'on puisse commodement la consulter, la feuilleter, la porter d’un

« endroit 4 un autre, sans éprouver cette lassitude physique (édition en

« question forme un volume grand in-folio) qui nuit a la rapidité des re-

« cherches, 4 la facilité des vérifications, et, par conséquent, 4 la diffusion

« des connaissances élémentaires »

Dans un Prospectus-spécimen publié en juin 1837, cing ans aprés la mort de l’éminent professeur, celui qui écrit ces lignes disait deja : « Ce que M Abel-Rémusat, auquel |’étude de la langue chinoise est redevable des progrés qu'elle a faits depuis quelque temps en Europe, avait si sou- vent formé le projet d’exécuter, et qu’il encourageait de tous ses efforts ;

ce que plusieurs essais infructueux n’avaient pas encore permis de réaliser, nous osons |’entreprendre aujourd’hui, avec des moyens d’exécution infail-

libles (x), qui dépassent méme tout ce que l'on aurait pu espérer il y a quel- ques années; et si les encouragements que M Reémusat savait si bien `

mettre 4 la disposition des personnes zélées, pour favoriser les progrés de

Vétude du chinois, ne nous manquent pas, la typographie francaise aura bientét doté le monde savant d’un monument que l’en n’aurait jamais at- tendu d’elle; car nous donnons beaucoup plus, dans 1’édition du Diction- naire annoncé ci-dessus, que le savant professeur n’en demandait 4 la litho-

Trang 10

AVANT-PROPOS, Vit

graphie Toutes les expressions chinoises composées , les phrases chinoises citées seulement en lettres latines dans les divers manuscrits du P Basile de Glemona, et dans |’édition in-folio publiée en 1813 par ordre de Napoléon, seront reproduites en caractéres chinois dans notre édition (voir le Speé- cimen), ce qui lui donnera un avantage immense et mappréciable pour Pétude européenne de cette langue figurative, dont on ne peut acquérir

intelligence que par les yeux: les expressions syllabiques de la langue

parlée, au nombre seulement de 450 (portées 4 1,203 par Ja variation des

accents), devant servir a articuler, et par conséquent a transcrire en lettres

europeennes alphabétiques les trente 4 quarante mille caractéres figuratifs

et idéo-phonétiques de la langue chinoise écrite »

Le Dictionnaire que j’annoncais ainst en 1837 était expliqué en Jatin

seulement, et sa publication ne recut pas d’encouragement Le savant il-

lustre qui avait décidé la Société asiatique de Paris 4 publier a ses frais une

nouvelle édition /ithographide du Vocabulaire du P Basile (dont les pre-

miéres feuilles seulement ont été exécutées); qui favorisait avec tant de

désintéressement tout ce qui pouvait contribuer au progrés des études

chinoises, dont il est encore et restera le plus glorieux représentant ; l’éminent professeur qui attirait 4 son cours si instructif du Collége de France des auditeurs de tous les points de l'Europe, M Réemusat, n’était plus la pour encourager une publication qu’il avait tant désirée : il était mort depuis cing ans, et avec lui le grand et honorable enseignement de la langue chinoise en France

En mai 1840, je publiai le Prospectus-specimen d’un autre dictionnaire

intitulé : Dictionnaire étymologique chinois-latin-francais, avec Ìa pro-

_nonciation, des caractéres expliqués, en annamite, et dans les dialectes de

Canton, du Fou-kien et du Japon Cette seconde tentative n’eut pas plus

de succés que la premiére La méme personnalité malfaisante qui avait fait échouer la premieére fit aussi échouer la seconde

Jentreprends done aujourd’hui pour la TRorsiimE fois (et certainement pour la derniére) une publication qu’aucun devoir public, aucune fonction salariée, ne m’imposaient Mais je ne pouvais m’empécher de regretter chaque jour de voir la France rester en arriére des autres nations pour la publication d’un Dictionnaire (x) dans lequel notre langue, autrefois la

(1) En fait de Grammaires chinoises, celle du Bridgman, Canton, 1847, 1 vol petit in-8°),

Trang 11

vi AVANT-PROPOS

plus répandue dans le monde civilisé, tiendrait une grande place, et

pourrait alors pénétrer au milieu de ces populations de l'extréme Orient ,

ou elle est restée jusqu’a ce jour presque complétement mconnue,

Kt cependant, c'est la France qui a fondé l'étude du chinois en Europe ;

c'est l’ancienne monarchie qui, depuis Louis XLV, avait le plus encouragé

les grandes publications relatives 4 la Chine; c'est elle aussi qui avait créé

a Paris, en 1814, le premier enseignement public de la langue chinoise,

aujourd’hui si déchu Enfin, c'est aussi sous Napoléon I, et par son

ordre, que le premier Dictionnaire chinois-européen a été publié Si, de-

puis plus de trente années, mes efforts persévérants et désintéressés pour

favoriser l'étude du chinois, par la création d’un corps spécial de caractéres

de cette langue, accueilli partout avec faveur, excepté en France (1), et

par la publication de nombreux ouvrages sur la Chine ou relatifs 4 la

Chine, n’ont pas obtenu les résultats que j’avais peut-étre le droit d’en

‘attendre, je pourrais en faire connaitre ici la cause Mais je laisse a l'avenir

le soin de rendre 4 chacun la justice qui lui est due

La premiére Livratson-spécimen du Dictionnaire étymologique chinois-

annamiie latin-francais, que je publie aujourd'hui, comprend (4 quelques

caracteres prés) les Dix premiers Radicaux de \a langue chinoise J'ai ajoute

aux caractéres chinois expliqués et aux expressions compos¢es, 4 la suite

de la prononciation mandarine, la prononciation annamite, & cause de nos

nouvelles possessions de la Cochinchine, ot la langue chinoise est, depuis

deux mille ans, la langue officielle administrative, et dont le Code est celui

de la Chine aujourd’hui méme en vigueur, Il n’y a de différence quun

petit nombre d'articles modifiés et ajoutés pour approprier ce Code, redigé

en pur chinois, a la population de la contrée Cette livraison peut suffire

pour fairé apprécier mon travail St le public l'accueille avec quelque fa-

veur, jen continuerai Vimpression Dans le cas contraire , j abandonnerai

i d’autres la tiche longue et péenible que j’ai entreprise avec mes propres

forces, sans aucun secours étranger, et sans m’aveugler sur son succes

Je dois ajouter toutefois que, depuis longtemps, je n’ai rien épargné

pour me procurer tous les moyens d’arriver en Enrope 4 une connaissance

Paris, 1822), qui est un chef-d’uvre de clarté méme auteur), dont celui qui écrit ces lignes et

et de logique, peuvent dispenser d’en désirer lhonnéleté publique ont fait depuis longtemps

de meilleures, 4 moins que l'on ne préfere cer- justice

tains E.vercices pratiques (pabliés en 1842, avec (1) Voir la Note additionnelle a la fin de cet

d’autres pamphlets grossiers et mensongers du Avant-Propos,

Trang 12

AVANT=PROPOS, IN

approfondie de la langue et de la littérature chinoises Pour ne parler ici que

des Dictionnaires rédigés dans cette langue, j'en ai pu faire successivement

Pacquisition, a trés-grands frais, de plus de vingt, dont je donne ici l’énu- meération par ordre d’ancienneté, parce qu’elle pourra intéresser le lecteur

I By Fle Eulh ya « Recueil des expressions admises par lusage »

‘C'est le plus ancien recueil des caractéres chinois, disposés par ordre de matieres , dans le genre de l’.4mara-kécha pour la langue sanskrite Il est attribué par les Chi- nois au prince Tchéou-koing, qui vivait dans le onziéme siécle avant notre ére, et qui lut, avec son pére Wén-wing, le premier interpréte des Koiia de Fouh-hi, l’inventeur

des premiers linéaments de l’écriture chinoise — Trois éditions différentes avec com-

mentaires

pha ty Q a vu2 wos oo

2.5 =r fF Ag ae Chotie wén kiat tseu « Dictionnaire explicatif des

« caractéres », par Hiu-chin, qui le termina, selon la date de sa préface ,

lan tai de notre ére Edition en 12 volumes ou per chinois, et 40 kiowan

ou sections, comprenant les commentaires de Siu

C’est ce dictionnaire dont Prémare a dit (Notitia linguz Sinice, p 7): « Diu mul-

« tumique terendus est ille liber omnibus qui veram litterarum analysim scire eupiunt,

« sed a paucis intelligitur, » — Deux éditions différentes

3 aN tị ar AY Lotth chou kou « Les causes de formations des six

« classes de caracteres » Ouvrageé en 33 livres, composé par Tai-todng, qui vivait sous le règne de la dynastie mongole, et publié pour la premiére fois en 1318 Ouvrage trés-remarquable,

Á K Sr va Lotih chow t'sing hoen « Recueil choisi des six

« classes de caractéres », composé par ‘Wei-kiao, et public en six livres

Edition de 1540

Le P Cibot, qui l’a eu en sa possession, dit de ce livre ; « J’ai fait encore beaucoup

« đusage du Lieou tsing hoen, qui est un chef-d’ceuvre d’érudition et de critique,

« jai presque dit de morale et de philosophie »

5, Ht HH HE! Tig Ou teh‘é yun soui, Dictionnaire rédigé par ordre

de tons et de consonnanees finales, et publié en 1397.—20 pen ou volumes

Les exemples perpétuels d’expressions composées de deux et de trois caractéres qui y sont donnés (tirés des King, des Historiens, des Poétes, des Philosophes,

classés par ordre), seraient fort utiles pour composer un grand dictionnaire du méme

genre [l a servi de base au Pei-iwén-yun-fou, dont il sera question ci-aprés

Trang 13

x , AVANT-PROPOS

jy, wit Xổ a4 ` ve + (yes

6 Tt ft HE hệ (2u feh+ố yun fow Dictionnaire rédigé par ordre

de fons et de consonnances finales et initiales d’un nouveau système

C'est celui que le Rév Morrison (1) dit; dans Ja Préface de son Dictionnaire tonique chinois-anglais, avoir pris pour base, en le comparant a celui de Khang-hi et au « Die-

« tionnaire alphabétique des missionnaires catholiques (du P Basile de Glemona) »

Il fut publié en 1708, en 22 volumes, et ila été longtemps introuvable en Chine J’en _posséde un autre exemplaire manuscrit copié a Pé-kiag, d’une trés-belle et trés-élé- gante écriture — 22 pén ou vol in-8°,

=

Fe Ee + 4H Teháng tseu t‘oung « Explication des caractéres exac-

« tement formes », — 3a pen ou vol m-8°,

Dictionnaire rédigé selon l’ordre des 214 Radicaux ou Chefs de classes (poz), par

Tchãng Tsé-lišh, qui vivait sous les Ming Edition publiée en 1671, 32 vol in-8° Ce dictionnaire est un des plus savants de tous ceux qui ont été composés par des Chinois; i] peut étre d’un trés-grand secours pour expliquer les livres bouddhiques traduits ou rédigés en chinois

Sử TẾ tì c4 t Ha: ching p ‘in tséu t*sien Dictionnaire rédigé

aussi selon ordre ean consonnances classées d’aprés les groupes phoneti- ques, —- 18 pen ou volumes,

Ii fut composé par Yu Hién-hi et Yu Hién-téh, son fils, qui le publia en 1677 fi comprend 32,895 caractéres, les seuls usités de la langue chinoise, accompagnés d’ex- cellentes définitions trés-utiles pour bien connaitre les mceurs et coutumes de la Chine C’est un de ceux dont le P Basile de Glemona s’est servi avee le plus d’avantage pour

la composition de son dictionnaire —

27 ig T'séng pow tséu ‘wei, « Le Dictionnaire Tséu ‘wéi

9 ¬- ® & P

(Recueil de caractéres expliqués) augmenté » ; composé en 1615 par Mei Tan-seng, et classé selon l ordre des 214 Radicaux — 14 pen ou vol in-8°

10, k Be oy leet Yuh t‘ang tseu ‘wet Abrégé du dictionnaire prẻ-

cédent Edition de poche, de 1736 — 4 vol in-1a

I % a ieee Tchouan tseu ‘wei Dictionnaire des anciens carac-

Trang 14

Áo pen ou vol in-4° — Autre édition en petit format, 32 vol in-12

C’est sur un exemplaire de choix , de la grande édition impériale de ce dictionnaire (publiée sous les yeux dé Khing-hi, avec une Préface de sa main), et offrant cette grande élégance de formes que présentent les éditions impériales exécutées sous son régne), qu’ont été calqués et réduits les types chinois gravés par M Marcellin Legrand Aussi

on peut affirmer qu’ils représentent les formes les plus belles et les plus élégantes de la typographie chinoise

13, AR 3E 2E 1l 3 HH BỊ ý Yu ting Péi wén yun fou Grand Dic-

tionnaire de la littérature chinoise, rédigé par ordre impérial — Edition

de 1711, 130 pén ou vol, in-8°

C’est un vrai « Trésor de ja langue chinoise », rempli d’une multitude innombrable d’exemples, et d’une impression trés-compacte, rédigé par ordre du célébre empereur Khang-hi, avec une préface de sa main I] est d'un prix trés-élevé et rare en Europe

1Á “J 2E Đ =t X8 hn Yu ting Ping tséu lout piéen Grand

Dictionnaire saoyeloudlique des expressions composées, rédigé par ordre impérial — 130 pén ou vol m-8° Publié en 1726

Ce magnifique ouvrage, chef-d’ceuvre d’impression (tirage spécial a usage de l’em- pereur, et dont aucune publication européenne ne peut donner l’idée}, porte en téte une Notice manuscrite de la main du P Amiot, ainsi congue :

« 1° Ce livre est un Dictionnaire dans le godt de Robert Etienne pour le latin, et de

« celui de Académie pour le frangais (c’est-a-dire, la premiére édition, dans laquelle les

« mots sont classés par families), Mais comme les caractéres chinois ne peuvent étre

« rangés par ordre alphabétique, on les a rangés ici par ordre de classes des choses :

« Je Ciel, les Astres, les Météores, la Terre, etc

« 2° Ce dictionnaire est le seul of l’on trouve la signification des caractéres accou-

« plés , cest-a-dire qui acquiérent une signification nouvelle quils n’ont ni un ni

« Pautre (dans Jeur état de séparation) Faute de la connattre (cette signification nou-

« velle), ceux qui croient savoir le mieux le chinois peuvent se tromper A chaque

‘« phrase et traduire d’une maniére ridicule

« 3° Cette édition est du régne de Young-tching (fils de ’empereur Khang-hi qui

« en avait ordonné la rédaction), de impression du palais, et un chef-d’euvre de ty-

« pographie chinoise Cet exemplaire est un de ceux qui ont été présentés 4 )’empe-

« reur; c’est tout dire pour le papier, Pexactitude, ete, Il serait inutile d’en demander

« un second; Poccasion qui a procuré celui-ci ne revient pas deux fois

« A Pé-King, ce 20 septembre 1767 » ,

Trang 15

XT AVANT-PROPOS

1D lL Me at a Vi wen t oung lan « Examen général des carac

téres classiques » — 40 pén ou vol in-8° Publié en 1805

Dictionnaire classé selon |’ordre des 214 Radicaux, par Chd-mouth, qui passa, dit-on, trente ans de sa vie a le rédiger I] présente les formes classiques anciennes et modernes

de chaque caractére expliqué, et fut terminé en 1798 L’impression en est fort belle C’ést, avec le Dictionnaire impérial de Khang-hi, celui quej’ai suivi de préférence Il a, sur le premier, l’avantage d’étre dégagé d’une foule de choses peu essentielles; d'avoir des définitions nettes et claires que je me suis attaché a reproduire en ¢ranscription [comme preuves justificatives des significations données), et doffrir, a la suite de Vexplication de chaque caractére, les différentes formes anciennes en échoudn de ces mémes caractéres, avec indication des livres et des inscriptions anciennes đ”ó ces formes ont été tirées | I6 Zell Ae Aaj is Yi wen pe lan Nouvelle édition du Dictionnaire

precedent, publiée en 1806 — áo pen ou vol in-8°

ndiquant minutieusement les tons dont ils sont affectés, et en renvoyant, pour de plus

amples explications, 4 ce méme Dictionnaire énoncé ci-dessus, auquel il sert d’Index

18 Aen ag) ts ay vig ag phi Yu tehi t‘séng ting t‘sing wen kian, Dictionnaire mandchou-chinois par ordre de matiéres, avec la prononcia-

tion figurée des caractéres chinois, en mandchou, et des mots mandchous

en caractéeres chinois — 6 vol in-4° Edition de 1771

Cf Ai 2 Bee ae ght uh ‘hoh pith wen kt ictionnaire

19 He qr BE MS phy Sz2é t's ‘héh pih wen kian Dictionnaire

mandchou-mongol-tibétain-chinois, par ordre de matiéres, avec Ja pro- nonciation du chmois en mandchou, — 1o pen ou vol, in-4°

= Ay AIR BE san han pien lin Dietionnai

20, - tì Bh án thỏa pien lan Dictionnaire synoptique man

dchou-chmois-mongol, par ordre de matié¢res, — 12 pen ou vol, grand

in-§° Edition de 1792

21 TỊ, Wy 7Ï Ef Ou fang youén yin, Vocabulaire systématiqne des

cing tons chinois — 2 vol in-8°,

Trang 16

a-dire, des particules chinoises qui constituent les rapports des mots entre eux dans la grammaire chinoise Manuscrit copié 4 Pé-king — Ce traité

important rentre dans la lexicographie

2ả, Vy - a Hae Hán-tseu si yih « Smicorum characterum Europea

« expositio », « Caracteres chinois traduits et expliqués en langue euro-

« péenne » — Manuscrit in-f?, éevit a Pé-king dans les années 1714-1719

Copie trés-soignée du Dictionnaire chinois-latindu P Basile de Glemona, de Pordre

des Fréres mineurs de ]'Etroite Observance, natif du Frioul vénitien, et qui fut vicaire aposiolique de la province du Chen-st, ot il mourut vers Ja fin de l'année 1704

Ce Dictionnaire est disposé selon un ordre alphabétique européen, basé sur les ini- tiales et finales phonétiques des caractéres chinois expliqués, aunombre de 9,520 C’est

le méme Dictionnaire qui a été imprimé en 1813, en un volume grand in-folio, sous

le nom de Deguignes fils, d’aprés une copie dite du Vatican (ot elle était conservée), aprés en avoir disposé les caractéres chinois expliqués, selon l’ordre des 214 Radicaux,

et en-y faisant des additions, le plus souvent fort erronées, empruntées a différentes autres copies que Péditeur avait 4 sa disposition

Ce Manuscrit a appartenu 4M Abel-Rémusat, qui en a donné une description deé-

taillée (sous le n° 1) dans son Plan d’un Dictionnaire chinois (Paris, 1814, et Mélanges

asiatéques, t II, p 81) Comme dans toutes les autres copies connues du méme Dic- tionnaire (qui pendant plus de cent ans a été a peu prés le seul en usage dans les mis- sions de Chine, ou il est encore trés-recherché) , les caractéres chinois des expressions composées et des phrases citées n’y sont donnés qu’en transcription, Cette lacune peut n’étre pas dun bien grand inconvénient pour lusage de ces expressions dans la convers sation; mais il en est tout autrement pour la lecture et linterprétation des livres chinois Tel qu’il est toutefois, le travail consciencieux du P Basile de Glemona a été trés- utile aux auteurs de tous les Dictionnaires qui ont été publiés en Chine par des Euro- péens, depuis un demi-siécle, et dont le Dictionnaire du P Basile a servi de base Il

en a été fait un grand usage dans Je Dictionnaire actuel, mais aprés en avoir vérifié les explications dans les Dictionnaires chinois d’ot elles avaient été tirées

2Á DICTIONNAIRE FRANCAIS-CGHINOIS, par, le P d’Incarville Manuscrit autographe, rédigé 4 Pé-king pendant Jes années 1732-1752, Il comprend

1362 pages trés-compactes ; petit in-4° 4 deux colonnes, sur papier de Chine

Cet important dictionnaire manuscrit provient de Sir Georges Staunton (dont il porte

la signature, avee la date de 1798), qui se Pétait procuré à Pé-liing, oll, avec son pére,

il avait accompagné lord Macartney dans son ambassade prés de empereur Khien:

loung C’est un Dictionnaire phraséologique tres-détaillé de ta larigue chinoise parlée,

dont il existe 4 ma connaissance plusieurs copies textuelles (en plusieurs volumes in-4°

et in-f°) en Chine et en Europe, sans indication du nom de l’auteur; mort 4 Pé-king en juin 1757, aprés avoi¥ écrit plusieurs Mémoires qui ont été insérés dans ceux des

Trang 17

un assez grand nombre d’expressions composées du langage moderne Un autre Dic- tionnaire francais-latin-chinois a été composé récemment par M l’abbé Perny, des Missions étrangéres, Provicaire apostolique de Chine, ot il a passé vingt ans La pu-

blication de ce Dictionnaire, qui serait trés-utile, est préparée

Ce sont les numéros 12 et 15 des dictionnaires chinois énumérés ci-dessus

que j'ai pris pour base de mon travail Le premier, le Dictionmaire imperial

de Khang-bi, renferme l’explication de 49,030 caractéres chinois différents, dont 1,995 sont des formes primitives tombées en désuétude, de sorte que

le nombre en est réduit 4 47,035

Mais, de ces derniers, il faut encore retrancher (pour avoir le chiffre

réel des caractéres chinois en usage, et employés dans tous les bons au-

teurs, y compris les King), les formes incorrectes, inusitées, etc., signalées comme telles dans le Dictionnaire impérial (et non comprises dans celui de Cha-moiih, le J-wén-t‘oiing-dan), au nombre de plus de 6,000; ensuite les _ caractéres sans significations bien déterminées, qui s’élévent a plusde 4,000;

iln’en resterait done qu’environ 36,000 Encore sur ce dernier chiffre y en

a-t-il un grand nombre qui sont des formes archaiques, employees seulement dans les anciens King, ow ne se rencontrent que dans quelques anciens au- teurs ; dans les écrivains hétérodoxes, comme ceux de Ja secte bouddhique ;

de sorte qu’en définitive, Je nombre total des caracteres classiques expliqués dans ce Dictionnaire (y compris méme un grand nombre de synonymes homophones) est de 31,214 (le P‘in-tséu-t‘sién n’en renferme que 32,895)

Et ce nombre est encore bien au-dessus de celui qui comprend le matériel

‘courant de la littérature chinoise On pourra s’en faire une idée quand on saura que, dans le grand Dictionnaire par ordre tomique cité précédemment (le Pet wén yuin fot, n° 13, qui embrasse toute la littérature chinoise clas- sique), le nombre des caractéres différents qui s’y trouvent expliqués ‘ne s’éléve qu’a 10,362 , encore y en a-t-il 812 qui ne different des autres que

par la prononciation tonique, ce qui en réduit le nombre réel a 9,550

Et cependant, ce grand Dictionnaire est rempli d’innombrables citations d’expressions composées de deux, trois et quelquefois quatre caractéres,

Trang 18

donc combien les chiffres de 80,000, 100,000 et autres, que lon a Tha-

bitude de donner comme étant ceux qui forment le matériel de la langue -_chinoise, sont exagérés (1)

Le Dictionnaire dont je présente aujourd’hui au public la premiére li- vraison comprendra environ 30,000 caractéres chinois expliqués (tous ceux

du Dictionnaire impérial de Khang-hi, 4 peu d’exceptions prés), tandis

que le Dictionnaire grand in-folio, publié en 1813, sous le nom de Degui-

gnes, n’en contient que 13,316 En outre, aucun des caracteres chinois qui devaient entrer dans les explications ne s'y trouve reproduit, tandis

que, dans celui que j’ai entrepris, non-seulement presque tous ces carac-

téres qui forment les exemples et les expressions composées ont été insérés, mais, de plus, un grand nombre d'autres, tirés de sources le plus souvent indiquées On verra, dans ces exemples de citations et d’ex-

pressions composées, un emploi inattendu d’une partie des eléments consti-

tuant environ les trois quarts de tous les caractéres chinois : les e/éments ou groupes phonétiques, vedevenus ainsi, pris isolément, des caractéres entiers, ayant une signification primitive ideographique propre, et formant alors (dans les types chinois divisibles gravés par M Marcellin Legrand) un second corps de caractéres, d'un tiers moindre en grosseur que les caracteres expliqués; ce qui, pour un certain nombre d’éntre eux, permet méme de les employer dans les lignes, sans inconvénients typographiques

- Quelque peine que je me sois donnée pour rendre mon travail le moins défectueux possible, personne mieux que moi ne saura reconnaitre tout ce

qu'il laisse 4 désirer Craignant de donner ace travail une étendue déme-

surée, j'ai du restreindre beaucoup le nombre des expressions composées

et des citations servant d’exemples ; je me suis borné aux principales, et le plus souvent a celles que me fournissaient les dictionnaires chinois classi-

(1) Selon le Ou King wén tséu, il n’y aurait dans les Cinq King canoniques que 3,335 carac- téres différents, et 4,754 en y comprenant les Ssé-chot, ou Quatre Livres classiques, La_col- lection: dite des Treize King (Chih sdn King}, qui comprend en sus : le 2-22, le Tch¢ou-li, le Hiao King, les grands Commentaires de Ko-liang et

K‘oung-yang sur le Tchun-t‘sieou de Confucius, -

et le Eudh-ya, ne comprend également que 6,544

caracteres différents; encore, dans ce dernier Recueil, y en a-t-il 928 qui ne se rencontrent que dans le Lath-ya, ou le Vocabulaire par or-

dre de matieres Il reste donc moins de 6,000

caracteres différents qui constituent toute la lan- gue chinoise pour l’époque de Confucius C’est

a peu pres le méme nombre que l’on trouve dans toute la Bible, comme, d’ailleurs, dans les autres monuments des civilisations primitives

Trang 19

XMI - AVANT-PROVOS

ques, que j'ai suivis de préférence, Cependantj’en aiacinis aussi tirées d'autres

sources, quand elles m’ont paru utiles.4 reproduive Dans mes deux pre-

miers prospectus-spécimens, les formes anciennes des caractéres primitifs

ct figuratifs, si importantes & connaitre pour obtenm une intelligence exacte

et approfondie de ces mémes caractéres, étaient représentces (comme on

peut le voir au Radical 9, et aussi dans mes Srxico-aeyvrrtaca, 1842); mais

la mort de Phabile graveur, qui me secondait alors dans mon entreprise, ne

me permet pas anjourd’hiui, 4 mon erand regret, de Jes repvoduire (1) Quand on connait les nombreux et grands travaux lexicographiques que les Chinois ont faits sur leur langue, les Huropéens doivent se résoudre, dans les leurs, 4 v’en donner qu'une bien imparfaite idée Tl faudrait une association de plusieurs personnes, et plusieurs vies V@homme, pour pou- voir publier en Europe un Tresor de la langue chinoise a Vinstar des Dic- tionnaires n® 13 et 14 énoncés ci-dessus, dont la traduction d’un seul forme-

rait bien 40 a 50 vol, in-folio comme ceux de Ja derniére édition du The-

saurus lingue grece publiée par M Amb Firmin Didot Onpourra juger de ces proportions quand on saura que l’explicatiou, dans le Péi-wen-yun-fou (u° 13), d’um seul caractére : WH chin, ‘ Esprit, génie’, avec les citations des expressions composces de deua, trots et quatre caractéres (au nombre

de 256), dont fait partie celui qui est expliqué, a pris, dans la traduction anglaise faite par M W H Medhurst, 78 pages in-8° Et ce missionnaire estimait que la traduction compléte du méme Dictionnaire exigerait bien

140 volumes in-8° de 1,000 pages chacun! Dans le Ping tséu loui pién (n° 14), le seul caractére Fo Tién, ‘ Ciel’, occupe 428 pages, dont la tra- duction exigerait bien un volume in-8° aussi d’environ 1,000 pages com- pactes Quand de pareils dictionnaires, et les innombrables ouvrages qui y sont continuellement cités, seront mis 4 la portée de ceux qui écrivent sur Vhistoire, les idées, les moeurs, les coutumes et la civilisation des Chinois, ces écrivains pourront en parler avec quelque assurance

(1) Toutefois, cette omission des formes an= formes anciennes manquent (et c’est le plus

dre la Iangue dans les dictionnaires ott ces formes modernes

Paris, le 4 d’octobre 1866

Trang 20

NOTE ADDITIONNELLE

DE LA PAGE VIII

SUR LA GRAVURE DES NOUVEAUX TYPES CHINOIS

EMPLOYES DANS CETTE PUBLICATION

Dés l’année 1832, j’avais formé le projet de publier plusieurs ouvrages des anciens philosophes chinois, en les accompagnant de deux traductions : l’une latine litterale, et autre francaise, avec des extraits nombreux des commen- taires originaux N’ayant pu obtenir de les faire imprimer 4 l’imprimerie du gouvernement (qui d’ailleurs ne possédait que des types chinois démesurés et grossiers}, je proposai 4 M Marcellin Legrand , Vhabile graveur de cette im~- primerie, d’entreprendre sons ma direction la gravure d’un corps de caractéres

chinois sur poincons d’acier, d’aprés un systéme qui réduirait le nombre de ces

poincons d’environ les cing siziémes, ce qui permettrait, avec quatre a cing mille types differents, de reproduire par Pimpression les trente & trente-deux mille caractéres usuels différents du Dictionnaire impérial de Khang-hi Celte proposition fut accueillie, et quelques années aprés, en 1837, je pu-

bliais, comme je Vai dit ci-dessus, le Prospectus d'une nouvelle édition (revue

- sur plusieurs manuscrits et sur les textes originaux) du Dictionnaire chinois-

- latin du P Basile de Glemona, paru en 4813, sous le nom de Deguignes fils,

et je publiais aussi en chinois, en datin et en francais, a l'aide des nombreux types ainsi gravés, le premier des livres politiques et moraux de Confucius (le

Té ‘hich, ou la ‘ Grande Etude’), avec la traduction compléte du commentaire

du célébre philosophe Tchou-hi; et la premiére livraison, aussi en chinvis, en

latin et en francais, du Livre de Lao-tseu, le Tdao-téh-king, avec la traduction

de nombreux commentaires Si les autres livraisons de ce dernier ouvrage n’ont pas été imprimées depuis, on peut en connaitre la cause dans mon Sup- plément aux VINDICIEZ SINICE, paru en 1843

Aussitét aprés ces deux publications, faites & mes frais, Vattention des per- sonnes qui, en Europe et en Asie, s’intéressaient aux progrés des études chi- noises, se porta sur les nouveaux types chinois avec lesquels ces publications

avaient été imprimeées Dés 1840, M Alexandre de Humboldt, m’ayant consulté

b

Trang 21

XVII NOTE ADDITIONNELLE

au sujet deces mémes fypes, en assura une frappe de M Marcellin Legrand, laquelle fut livrée l'année suivante au gouvernement prussien, sur un Certifié

conforme portant la date du 4** mars 4841, qui m’avait été demande |

Quelques années aprés, en 1844, une autre frappe plus complete de ces mémes types chinois divisibles fut livrée 4 la Mission presbytérienne des Etats-Unis établie en Chine Depuis cette époque, cette mission s’en est servie

pour imprimer un grand nombre d’ouvrages écrits en chinois, et d’autres des- tinés & Venseignement de cette langue; et ces éditions font admiration des

indigénes (1) Une imprimerie de Macao posséde aussi ces caractéres

Cependant, dés avant 4844, plusieurs Lettrés furent si frappés de l’apparition

en Chine de ces nouveaux types que les auteurs d’un grand Traité de géogra- phie historique universelle (2) (la Chine exceptée), publié la méme année par Lin, gouverneur général ou Vice-Roi des deux Koudng (les provinces de Kouang-

toung et de Kowang-si), en font une mention spéciale On m’y désigne nomi- nativement comme étant le promoteur de ces nouveaux types, eb on ajoute

que « des hommes de Prusse (M de Humboldt sans doute et le roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV) avaient encouragé l’entreprise de leurs deniers (par l’achat d’une frappe de M Marcellin Legrand) (3) »

(1) Des 1845, cette « nouvelle imprimerie en

types chinois divisibles » publiait a Ning-po

The Chinese Speaker, en chinois et en anglais,

de R Thom, d’une grande heauté typographi-

que, et ensuite le Pentatenque traduit en chi-

nois, puis une quantité d’antres ouwvrages aussi

traduits ou éerits en chinois, dont le nombre

aujourd’hui s’¢léve 4 plus de cent L’Université

d’Oxford s'est aussi procuré une frappe encore

incomplete des caractéres de M Marcellin Le-

yrand, car, en 1863, il est sortide ses presses

une Grammaire de la langue chinoise (4 Hand-

book of the Chinese language), par le Rev

James Summers, et imprimeée avec les types en

question; et la méme Université a commencé

Yimpression d’un « Dictionnaire manucl chi-

nois-anglais, » du méme auteur, en employant

aussi les mémes types

Le Rév Medhurst, qui a publié tant de bons

ouvrages, entre autres un Dictionnaire chinois-

anglais, lithographic 4 Batavia en 1842 (2 vol

in-8°), et un Dictionnaire anglais«chinois (Ghang-

hai, 1847, 2 vol in-8°), disait dés 1888 (China,

tts State and Prospects, p 566) :

« Un essai de fondre des ¢ypes mobiles chinois

« a été fait A Paris, sous la direction de M Pau-

a thier, membre de la Société asiatique de cette

« ville D’aprés quelques spécimens qui ont ciẻ

« publiés, ces types chinots sont, sous le rapport

« de la finesse des traits et de l'exactitude des

« proportions, SUPERIEURS A TOUS CEUX QUE

« LES OUVRIERS ASIATIQUES POURRAIENT PRO-

« DURE Ls sont extraordinairement nets ct beaux

« (they are exceedingly neat and handsome} »

Le témoignage d’un laborieux et savant mis- sionnaire, qui avait passé la plus grande partie

de sa vie en Chine, et qui s’était tant oceupé de

la publication de grands ouvrages sur la langue chinoise, peut faire juger de la valeur des objec- tions faites en France coutre les types en question

(2) Le Hai hotie tott tchi, en 50 hiouan ;

liv, 49, éd de 1844 Bibl.imp.de Paris; n° 1236 (3) Dans la 3¢ édition du méme grand Trai

-de Géographie historique, avec cartes, augmenté

de 50 livres et publiee en 1853, que je posstde,

la méme mention est reproduite (L $1, f°6, r°)

C'est Ja Germanie et la Prusse qui y sont signa- lées comme les pays d’Europe qui ont produit

le plus de sinologues (ce qui est loin d’étre vrai) -Ony dit de moi: « Il ya aussi Pao-ti-a, natef

« de la Germanie (ce qui est aussi une erreur

« géographique et historique), qué est fixe main-

« ferant dans le royaume de France, ou il a

« fait eraver des caractéres chinois mobiles du

Trang 22

M Marcellin Legrand une médaille de premiére classe, en disant de lui (Rap- ports du Jury, t Il, p 591-592) :

« Graveur particulier de l’Imprimerie impériale, qui lui a confié l’exécution cde ses plus beaux types modernes

« De plus, inventeur et ayant apporté des perfectionnements importants a la

« fonderie 4 la machine

« M Marcellin Legrand a des relations étendues dans les différentes parties

«a du monde, ott ses caractéres chinois, japonais et autres, sont trés-recherchés

«IL est le premier fondeur du commerce qui ait fait des dépenses considérables

« pour la gravure des caractéres orientaux ; il a, & ce titre, exercé une grande

«influence sur la bonne exécution des ouvrages imprimés dans ces langues,

«dont Vétude tend 4 se répandre de plus en plus »

Eh bien! ce graveur qui avait passé plusieurs années de sa vie & graver un

corps de caractéres chinois sur poingons d’acier comme il n’en avait jamais été

el comme il n’en sera pas de longtemps gravé; cet artiste si habile, qui, & ses frais et & ses risques et périls, avait cru faire une chose honorable pour son pays et pour l’avancement des études chinoises en France, est mort aprés avoir

vu le grand éiablissement, auquel il avait consacré la plus grande partie de son

existence, repousser constamment ses types chinois, parce qu’ils ne convenaient

pas (pour certaines raisons) 4 un homme qui, depuis plus de trente ans, s’est adjugé sans mandat le monopole du chinois en France (qu'il prétend seul con- naitre), oll rien ne se fait officiellement en chinois et concernant le chinois que selon son bon plaisir !

Kt voila pourquoi le premier et le plus ancien grand établissement typogra- phique de l’Europe, l’Imprimerie impériale de France, en est réduite a ne pas

pouvoir imprimer une page de chinois

Denique quid verbis opus est? Spectemur agendo

(OvrnE.)

« royatime du Milieu Des hommes dela Prusse « 'choủng-kole Adh-tséu pan; Pou-lo-sse ix

« ont aussi fournt des fonds pour Vaider dache- « yth ich‘outh t‘sdt tsou teh ‘ing Kt sae) »

« ver son entreprise (eo yeou Ye-ma-ni cht Voila comment les écrivains chinois fout un

« PAQ-TI-A, fier tsdi Fo-lang-si-hotie, tido .tlemand du seul Francais qui leur soit connu!

Trang 24

Nora Les Chinois ont rangé sous ce Radical

ou Signe générique et sous plusieurs de coum qui

suivent, des caractéres qui hen derivent me ety=

molagiquement nt logiquement, mats qui ont seu-

lement une derivation apparente ou graphique du

Radical sous lequel ils ont été places pour la

facilité des recherches leateographiques

I, yi Annamite xhat; Cantonais yal ;

—~ (1) Foii-kien yit ; Japonais itsz Explica-

tion : Unum Primus arithmetice numerus Idem, Pa-

rum, Zquale Perfectum, — L'Un, Vunité (Choite-

wén) Le 1° nombre de larithmetique, le dernier

terme des choses (Kotang-yin) Le même; le

tout (Li-ki; Sse-ki) Peu, Simple et indivisible

(¥-King Lao-tseu) Egal et juste (Thaing-chot)

Parfait, au sens moral (Tehoting-yoting) — Exem-

ples de ‘ phrases’ ct ‘ d’expressions composces © :

— le Ciel (cst) le nombre 1, la

—— Terre le nombre 2 (¥-K.)

tư _—^ — le Tao (ou la Rai- a

AEL ° —— son supréme) pro-

duisit 1, 1 produisit 2.— Pris comme ‘ verbe’, au

ion’, il signifie : weifrer (Lad-tseu)

A -_ ÖŠ Nữ 7ˆ ex duabus vocibus facit

a J 2 unam, Réunir deux sons

voyelles ct n’cen faire qu’un (dans la prononciation),

4 ti—, primus ta —, Calum, totur,

ip , @e—, premier d'ai —, le Ciel, tout,

K | tai —, Magnum Unum; Coeli Spiritus

thoi —, le Grand Un; l’Esprit dw Ciel |

De plus ; Petites étoiles prés « du Dragon,

San—, Calum, Terra et Magnum Unum

tam —, Les trois UN, c.-a-d : le Ciel, la

Terre et le Grand Un auquel les anciens Chinois

offraient des sacrifices en immolant un boeuf, Le

Grand Un était, selon eux, le Souffle ou Air pri-

mordial AA/, avant la sé¢paration des deux pre-

micrs (Dictionnaire imperial de Khang-hi),

I—, singali, singillatim (Lun-yu Meng-ts.)

nh đ#—, lun Pautre; scparément, par divi-

| i lai, primo, promum, (Koudn hod) [ston

\ — éot, Pabord, premiérement (Style mod.)

J — séng, per totam vitam

| — sith, pendant toute la vie,

Vv — sin, ¿(oto corde.(Meng-tscu)

| We tdm, de toutsoucocur, de toute son ame ˆ

— koiie, waum, vel, totum imperium, (M ts.)-

| BỊ — quốc, tout le royaume, (Meng-ts.)

7 tchouadn — , toto animo opcri incumbere [ohjet

| -chuyén,— appliquer toute son attention sur un

_—>

`,

wan —, decies mille unum

vdn —, probablement ; une fois pour toutes Yhidng, foto tempore elapso; mox ut, nhat luang, toutle temps écoulé; aussitot que

Ỉ a —yé, totd nocte

K —d’a, pendant toute la nuit

| — tsé, uno tempore Semel,

4 — thu, en un seul ct méme temps

| nức — thst, tua, suntÈ,

Ƒ | — tay, eusemble, en méme temps

|

Tủ he $ — lh, „no produett ( h.) Nfulto magis

aX — phét, bien plus, a plus forte raison

pha

|

—HJ

— mién, modo nunc, (litt und facie)

— didn, seulement maintenant

— thsieh, urd divisione (Gr A Rém 157)

— thiet, tout a la fois, en résumé, -

— ting, certe, profecto

| — dinh, certainemeut, assurément

| — king, guam primum [de 1859)

— Sink, aussitét que (Edit de Hien-foung

JZ — yang, codem modo, Idem

| — đang, de la méme maniére -—~ khi, stud Und

| — #hí, en même temps

[T

x ry

[deorsem,

— chaug,—‘hia, rune sursum, nunc

—tantét en haut, tantét en bas,

— tdo,tsiéou ssé, mox ut pervenit

stafum mortuus est,

z1 đi

SB 7G

K | thizen —, nom d'une étoile qu est +„ du

2 Dragon :

Ce caractére est lu Ad et hii dans le Chi-King

ou ‘Livre des vers’, anciens chants populaires

— Répété en téte des paragraphes, das les prẻ- faces et autres exposés de sujet, il remplace tout autre signe énumeratif DÉFINITIORS Dans ]origine des choses, il n’y avait que le 3ÈŠf Tad (ou la Raison primordiale supréme) qui subsistait dans le —~ un (ou UNITÉ)

-dont elle forma, en le divisant, le Ciel et la Terre,

et avec lequel elle donna Vexistence 4 tous les étres (Dict Choite-wén, de Hiu-chin)

« Le Tao (la Raison primordiale) produisit 1,

1 produisit 2, 2 produisit 3, 3 produisit tous les étres » (Lao-tseu, Tao-te-King, ch 42)

« La voie dans laquelle le saint: (ou Phomme

accompli ching jin,) marche, est l Unité (ou la

perfection, tching, selon Pinterprétation du philo- sophe Tchou-hi) » (Tchowng-young, ch 28)

« Le un (ou luniré —~+) est le substratum

universel (thong thi) du 3 Tdo (ou de la

Raison primordiale supréme); c’est l’essence sim-

A +

Trang 25

3 fer RADICAL, -——~ 2 TRAITS 4

ple, incorporelle “(ehién) de la vertu céleste

(thin té); est Porigine ou la source primordiale

de l'élément éthéré A? ki, lequel donne naissancea

la forme corporelle; HA c'est la racine des nombres ;

c’est Pélément actif du grand principe male (yang);

e’est, en un mot, la Raison primordiale embras-

saut tout ce qui n'a pas de formes visibles Le

GRAND UN (TAi 1) se nomme aussi : force puissante

expansive (comme celle d'un are : diag); com-

ment pourrait-on le figurer? Il a produit Je Ciel :

Fe thin; ila produit la Terre; tous les étres

de la nature procédent de ce graud UN incom-

prehensible Les quantités numériques que ce Un

ou cette Unité produit ne peuvent étre énoncées;

cest par la réduplication qu’elles sont créées; il

west Ticn qui ne tire son origine de 1’Un (ou de

[ Unité) C’est pourquoi on le figure sortant du

Non-Être : Fa wot, avec la forme de I’litre :

SX yeou Les Kota de Fot-hi, les caractéres

graphiques de Thsang-kie procedent de PUnité

représentce par un seul trait —+- Mais ce Un,

cette Unite, d’ot procede-t-elle? De [élément

vital incompréhensible qui coistitue notre pro-

pre intelligence C’est par Vétude, la médita-

tion, que on parvient A cette Unité, que l'on

remonte jusques aux traces ou vestiges du Non-

Euưe :' 22 son, que lon découvre que le Un,

ou ni, ——, est la grande mere des carac-

lres de Vécriture (on signes graphiques chi-

noisy C’est aussi la mére de tous les traits du

dessin et de la peinture Les traits supérieurs sont

comme la forme du Ciel qui nous couvre ; les traits

inférieurs sont comme ja forme de la Terre et de

ce quelle renferme; ceux du milieu sont comme

la forme de homme qu'elle porte » ict Loii

chow thsing hoén K 1, fol 1-2) (Jap a, tei

Ting An dinh Cant ting Tok téng

Jy (2) Littera temporaria inter Chi-kan

quarta, Substituere loco alterius Agricola vectiga-

bie solvens, Nomen proprium, — Caractere cycli-

que, le 4¢ dans la serie de 10 Substituer a la

place d’un autre.Fort, robuste Agriculteur payant

Limpét Nom propre

— kién, | triernit tempus quo flit ob mor-

| al — nhan, Liêm parentum cessant a muineri-

bus publicis Temps de deuil de trois ans, pendant

lequel les fils qui ont perdu leur pére ou leur mere

se retirent des fonctions publiques

` tchìng —, cønplere annuum xtatis 16 vel 18

cong —, ouvriers dans les arts mécaniques

i | wot —, thew Sinensis species, {mou

l 6 -—, espéce de thé Voir le Peu thsao khang

jet — ning, valdé commendare

| TT —ninh, reeommandorfortement Enjoindie

E3 | ling —, pupillus omnibus destitutus

4 | éek —, orphelin dénué de tout Trompé

R | mìn—, Piebs [daus ses espérances

đàn —, population coutribuable

Fr Ỉ ping —, mites, milites 7% | dink —, soldats non contribuables

HH Ỉ noũng —, #øricola

Da nong-—, agviculteur, cultivateur

Loti-ting, nom d’un génie chez les Tao-sse

Lutin (9) Ting-toting, onomatopée : tintement;

bruit produit par le choe de corps sonores Juil-

fing, ulcere Kié-ting, espece de vers Employé

ausst comme Groupe phondlique

Erym Ce caractere représentait dans lorigiue

la forme Pune épine ou d’un clou servant a fixer les objets : Sa signification de * fort, robuste,

dur ’, lui vient de la, de méme que celle de

* marquer le temps’ dans le cycle de dix En parlant de année, c’est le ‘ milieu du printemps

et de Vautomue °, époque ó on offye des sacri- fices 4 Confucius et a d’autres lettrés célebres

— Khao A.hhoai Fktho, lio, (Car, fig.]

# (3) Souffle, vapeur, exhalaivon condensée qui semble s’évaporer difficilement Gir phon

—— Ha L’opposé du précédent rut

EE (3*) Forme primitive du caractére F i

{- ‘si A that, G.istat, F, tethit J sits

"` Sepiem Numerus septimus, Nomen

proprium, Sept Nombre sept; celui du premier principe male Yang Nom propre

4? tÍ —; $eplimus, —` (nombres ordinaux d’é —, septieme Le caractére ¢¢ forme les

—- | sin —, nomen plantic medicinatis,

— | tam—, nom d'une plante médicinale + ike —- iching, septem potentia

: — chánh, les sept pouvoirs gouvernauts,

qui sont : Je Sofcil, la Lune et les Ging Planétes

(Choú-Kiïng.) Erym Caractere combing, et Groupe phonetique

2 rratts (en sus du Radical)

—r^ Wan, Decem millia Dix mille +%

Fy (5) Forme abrégée du caractere H + Tchàng A tra’o’ng CG tcheung, (6) Mensura decem pedum Sinensium, Viri

in senectute denominatio Mesure de dix pieds chi- nois (3™,55™M), Qualification honorifique donnée

aux personnes igées -+ Qualification honorable ap-

pliquée 4 des amis

Et, — liang, metiri

| ĐH — lio’, mesurer par quantités eubiques

| 5 sponsus | Kz jin, socer

— phu, epoux — nho’n, beau-pere fing —, Bonziorum Domus

b | phố nợ —, demeure des Bonzes de Foh

đ | pth —, funis quo navis trafitur

ba‘ —, cable pour haler les hateaux

Erym Ce caractére est composẻ j”une main

qui tient le signe ++ dix On ajoute ordinairement

une ‘ goutte’ 4 ce caractére, cc qui est une - faute (Ch w.) + Groupe phonetique ¬

Trang 26

ae ee RADICAL, ——

— San.A.tam C sam, F sdm.J san Syn aR

Ti-sdn,troisieme, Lu sar, iterum, de nouveau.‘

| shi — cang; les trois liens sociaux : 1 entre

le prince et ses ministres; 2 entre un pere et ses

enfants; 3 entre le mari et la femme :

gã? — pao, tres pretiosi

bouddhique : Bouddha, la Loi (Dharma) et l’As-

semblée (Sanza)

| - — ts‘al, tres potentiz

— tat, les trois puissances de la nature,

“qui sont : Je Ciel, Ja Terre et !Homme

Vz — kouang, tres leminaria

it — quang, Ìes trois corps lumineux, le So-

lei], la Lune et les Etoiles

| FE —ssé, ter meditari (et posted agere Ta-hid)

JỪà——£¿”, mêditcr trois fois (avant d’agir)

1 | tsill —-, repetitis vicibus, seu effrcaciter

^ | £œ —, à plusieurs reprises, efficacement

Dérin Le nombre érois est la voie ou Ja Raison

(tao) du Ciel, de Ja Terre et de Homme (Ch w.)

Les nombres commencent & 1, se terminent a

10, ct sont parfaits a 3 (Sse-ki) Le nombre 1

a produit 2; 2 a produit 3; 3 a produit toutes

F Chang A thu'o'ng C chéung.F sidng

(8) Supra, superior Nobilis Altus Pluris

astimare ; vencrabilis, Ascendere Nom propr En

haut; supérieur par son rang Noble Elevé On

nomme ‘ supérieur’ (cháng) celui qui occupe wie

position digne de respect, parce qu’on nose pas

se permettre de lui donner la qualification de tsix,

‘ véenérable’ {réservée aux personnes d’une vic

sainte et véncrable) (Dict de Khang-hi) — Au

ton ‘chang: s’élever, s'avancer Figurément : Es-

timer a un haut prix Anc formes :

| R — ‘hid, supra et infra; sursum, deorsum.,

— Aa, enhaut, en has Meth, Plusou moins -

| ty — ti, Cali moderator,

tí — đ4, le Suprème ordonnateur des chồos

[« Yữtus in colo predominans, ceca Đinensium

deitas » Basile’ ms |

— pen, libellum imperatori porrigere

| Kk — bo’n, présenter un mémoire Al’empereur

Ev — tchio, invisere aulam Imperatorcm adire

— kou, remotissima antiquitas

` — chi, olim, tempus remotum

| IE — th'é, autrefois, dans V’ancien temps

“| — jh, prime lune prima dies (Ch.-King)

| H — nhát, le premier jour đu premier mols

fy — sitin, prima mensis decas,

| — tian, premiére décade du mois

ka — hioh, ‘adire seholam

| FF — hoc, aller 4 Vécole, au collége

ay king, ire civitatem regiam

|# — tting, ascendere lances

— binh, peser dans la balance

2 TRAITS “6

— wot, até meridiem

—- ngo, avant Vheure de midi

1 tai —, supremus

fique dounée 4 Lao-tseu par ses sectateurs, et au

‘ pere décédé’ de l’empereur régnant

ft | hoang —, imperator

+: | hồng —, nam donnẻ à Ïempereur de la Chine et aux souverains de la France, dans les

traités de 1844 et 1860

“A | thsin —, consanguinitate superior

Wi | thin —, d'origine haute, celeste (Y¥-K.)

tséu ‘hiaetih —, ex uno ascendit in

H Pi | altum, JL monte d’un liew inferieur a

un Kieu supérieur Yuin chang yti tian, les nuages

‘ s'élevent’ vers le ciel (Y-King)

Nota Les rédacteurs du Dictionnaire impérial

de Khang-hi font remarquer, & propos du caractere chang, que l'on devrait Vaffecter du ton ` lorsque sa signification implique Vidée de repos, et du ton ‘ lorsqu’i! implique Tidée de

mouvement, Ce principe est géenéralement apphqué,

par les grammairiens et commentateurs chinois,

au trés-grand nombre de caractéres qui passent d'une qualification ‘ nominale ou qualificative * a wie signification * verbale’ Le caractere ci-dessus

fait exception

in chang, en construction, se place aprés sou régime OnlitdansMeng-tseu :

T -1 i We wing li yu tehao changs

Le roi était sur son étang (1.5, §2)

Lott-chang, iter ingredi, Evtreprendre un voyage

— Chang-lou, ex itinere procedere, arriver de

voyage — Chang-hoiing, arcus nereum arcui ap- tare Mettre une corde a son are — Chang-

chéou, die natali donum alicui offerre Offrir wi present a quelqu’un le jour de sa naissanee

Erym Ce caractère est Popposé du suivant; il est indicatif

(9) Infra; inferior, Secundarius Vi- lis, Infimus, Subditus, Descendere Decidere, Abire Inférieur, l’opposé du précédent Secondaire Bas

Vil Infime Sujet, par position, comme un minis- tre 4 égard de son souverain, un prince feuda- taire & Pégard de son suzerain ([-li) Au ton

kin‘: Descendre Déchoir : ¢ hovei hid tsian, de

Vétat noble (Aozez) il descend & celui de vilain (ésidn) (¥-K.) Tomber en bas En parlant des

‘herbes * on dit Zing; en parlant des ‘feuillés’ on dit Zo (Eulh-ya) Disparaitre (Tcheou-li).Coup de

marieau sur uu timbre; une heure sonnée Nu-

mérale des coups frappés

T ‘hid —, descendere ad inferiores

ha —, descendre parmi ses inférieurs hoei —, inferioribus benefacere

eh | Aue —, faire du bien a ses inférieurs

N ị sỈn —¿ it mentem hậere,

\ tam —, avoir un projet đdans Ïesurit

“HY t‘sin ~ , consanguinitate inferior

lời | thin—, @ origine inférieure, terrestre.(Y-K.)

tuc —, fig pronom Toi, Yous, dans te style

Trang 27

7+ 1°“ RADICAL, =—- 3 TRAIIS - 8

Ẽ | chin —, partes verendz [secretes

bi then —, les parties du corps inférieures ou

cheou —, subditus, subjectus :

# Ỉ thủ” —, sujet (li homme sous la main)

— cheou, operi manus adhibere

| — thi’, mettre la main 4 l’euvre

— ma, ex equo descendere,

wf — mad, descendre de cheval

A — tstu, alia vice

| 4 — thu’, wie autre fois, une secoude fois

— wen, ab inferioribus inguirere

| lh — „án, s°enqt6rir aupTrès de ses inf6rieurs,

4% — khi, deponere molestiam

| % — khi, rejeter, oublier ses chagrins

| — yoilei, proximo mense

~~ nguyet, le mois prochain

| Hs —tching, munus quod itinerantibus offertar

—E— wink, présent offert aux voyageurs par

Phote qui les recoit ,

H } F [ tséu chang eulh —, ex alto des-

ill | cendit infra TL descend de haut

en bas — Fang-‘hid, deponere Déposer ‘Hid-yit,

pluere Pleuvoir ‘Hid-sitié, ningere Neiger ‘Hia-

tan, ova parere Pondre des ceuts

KTYM Ce caractére est indicatif (Ch w.)

Poth A dat C pat F put J fots

(10) Wor Wor posse Non volere Non

equidem, Minimé Particule négative marquant

quelquefois une interrogation dubitative Non;

non en effet, Point du tout, Au ton p‘ing, lue /eo#

particule dubnative Au ton 48 ', Ine feou,

verbe uégatif: Ne pas pouvoir Au ton jfk, syno-

nyme de fék, ‘non’, Au ton chang, particule in-

terrogative,

BR — jan, siz minus Minime

| ng — nhiền, nnMement; pas du tott

— jih, intra non multos dies,

| H — nhai, dans un petit nombre de jours

— jou, non sicut; non est melius quam

| Ai — alu’, ce u’est pas A comparer

Cette expression marque dans la phrase la su-

périorité de la chose qui suit sur celle qui precéde

— yo, ne velis, non debes

| He — ye, expression prohibitive

jj — kan,fon audeo [défendre de faire qqc

| Ì ý — cdm, expression de courtoisie pour se

| iy — kho, nor potest, id est : nen licet

— khd, cela ne convient pas, ne peut pas

XƑ — pieh, necesse non est [étre

| lb — tat, il west pas nécessaire

El — chi, non est, non ita est

| JE — thi, cela n'est pas ainsi

a — 1, ronne? (Lin-yti)

| J} — diec, 1’est-ce pas? Neégation dubitative

— sông, zondum,

Ỉ KỈ — tang, pas encore Adverbe de temps

4H — têh, non posse agere

| lbï — d'ac, ne pas pouvoir se déterminer a

~— tchi, non scire, volere

| + — tri, étre dans l’indécision

| Ñ — kih, non attingere, vel assequt,

— cap, ne pas alteiudre un but propose,

| fHĨ — koúo, nón superandim [du superlatif

| HỆ — đuá, qui ne neut être surpassẻ, Formule

2 — te‘hing, non-ne perfectum?

| — thank, west-ce pas vrai? Expr finale

| Ï — chi, semper (litt sine đempore) [jours

¥ — zhi, sans temps déterminé, c.-a-d tou-

Ỉ + — chi jih, zon decem dierum.,

; H — thdn nhdt, dans moins de dix jours

ity « L’ancien caractére représentait les ailes dun oiseau qui ve peut se retourner en volant pour redescendre en bas La ligne supérieure figure le ciel qui lui forme obstacle » (Ch w.)

_ 5 Yu, idem ac Rad 13%, 8 tr

—J (11) forme abrégee du caractère BỊ

Ty Miễn À muốn, Ô mín E biến 3 fan, (12) Pareus paries ad declinandos sagit- farum ictus, Meenium corona Mur pour se préser- ver des projectiles eanemis Créneaux Qui ne se laisse pas voir (Ch, w.) Caractere figuratif Kai A cat C hoi BF hoi 5 hats 1P (18) Mendicare Accipere Dare Mendier Recevoir Donner

| + | } — tséu; — sin, mendicus

° \ — thw’; — nho’n, mendiant, [tcheu Tohéou A Suu’ C te‘hao F, t‘teou J

Fh i 14) Littera temporaria & prima hord us- que ad tertiam post mediam noctem Hora secunda matutina, Nomen spirits, Cavactére horaire mar- quant le temps qui s’écoule entre { -heure et 3 aprés minuit Fer de lance Javelot Nom d'un Esprit ou Génie

H Thsiẻ À„(ha”, C te*hí E te°hia.] Syõ

EL: (15) ddverbium, Sed, Ceterum, Item, Et, Istud, Modo, Particula adversativa; v g pou-lan, non solum thsié, sed etiam, Est littera auxilia- ris ; sepé est principium elausule, nihil significans : keù-thatò, inconsideralé operari; thsit-man, pro nunc ne properes, Particule auxiliaire, dans le

discours, laquelle a un grand nombre d’accep- tions, (Voir le Hid tseti tchu chi), Mais Aussi En

outre De plus Et Aussitot; immeédiatement

(Ssé-ki), Pronom démonstratif Ceci (Chi-K.) Particule explétive initiale et finale Placee devant

un verbe, elle marque une intention impérative

ou une recommandation : j— ‘ai, ama 4 2 tchú, siste gradum

—ngu'o'i, aimez + chú, arrêtez-vous

| , Fi — man, non ila properes a

432 — man, ne vous pressez pas tant

Agir inconsidérément (Tchouang-tseh) Dans le

Livre des vers c’est souvent, a Ja fin des vers, un

caractére purement exp/élif et pour la rime

| + YR — foti, jan —, ef tamen, insuper oda | — phù, niến —, eL copendant,

quand même Expressions qui indiquent comme une réponse anticipée 4 une objection présumée rym L’ancienne forme figurait une table dout les supports avaient deux traverses et por- taient sur le sol (Ch w.) C’était une table dont

on se servait dans les sacrifices Les inscriptions gravees sur les vases et sur les cloches représen- tent ce caractére sous une forme pyramidale avec

un point au milieu,

Trang 28

9 1“ RADICAL, =——- 4 TRAITS 40

Pei A, phi C po F phi J fi [fig.s.]

AV (16) Magnum Valde Offerre Nomen

montis Grand (Chot-K.) Iixtrémement Offrir

{une loi au Ciel) Nom de montagne

Erym Caractere figurant la forme et le son

Chi’, A ¢h’é C chai F s¢.J.sei Syn

1E (17) Tempus Swculum Vita Triginta Ib

annorum spatium Hereditarius, Nomen proprium

Temps Siecle Vie Une génération d’homme, une

durée de 30 années, Héréditaire Nom propre

'† HA — kidi, mundus Seculum [temps |

| F}~ — giai, Je monde (Litt les limites du

> — fah, seeulorum omnium exemplar

| 1 + — phap, le modéle de tous les siécles

me — kid, nobilis familia

— gid, famille noble, héréditaire

# — tstn, seeulorum honoratissimus

| & — tdn, le plus vénére des siécles Titre

donné a Foh ou Bouddha par ses sectateurs; en

sanskrit fdfadyit, le ‘ conquérant ou vainqueur

des mondes ”

+ — tehit, mundi dominus [de Bouddha

| + — chu’, le Seigneur du monde Autre nom

— ssé¢, sxeulorum negotia

| tý — sứ, les affaires du siécle, du monde

— tai, hominum generatio, [30° d’anuées

va dat, une géneration, comprenant une

| — jin, seeulorum homines [tion

A — nho'n, les hommes du siécle, la généra-

thsé —, hee vita, hoe szecultan

ltt | thu’ —, cette vie, ce monde-ci,

3k | lai —-, vita advenienda, futura

lai —-, vie 4 venir, vie future

_ J i—, totum vite tempus

| nh'dt —-, tout le temps de cette vie

ching —, secula preterita

Ì | thu’o’ng —, les siécles passés,

ming —, dona fama semper duratura

%, | dén —-, renommeée séculaire

tang —, iz tempore presenti

đang —, dans lage actuel

tchith —, in seeulo nasci

Ỉ au'dt —, naitre en ce monde

kiú —, exire swculo; mori

| Khe? —, sortir de ce monde; mourir

Ỉ thsian —, pristina vita

wén —, vie précédente, antérieure

+#|H.H%##t tụ

ssé wot chi koudn; kouẩn ssẻ tvod chỉ; litterati

ne-habeant hereditaria officia; publicorum-of ficio-

rum negotia ne cumulentur, « Que les lettrés

« {c.-d-d ceux qui sont aptes & occuper les em-

« plois publics) n’aient pas de fonctions herédi-

« taires; quwils ne cumulent pas différents em-

_« plois, » (Meng-tseu, K: VI Kao-tse, ‘hia, c 7,

§ 3) Mencii secundus interpres ait (part 2, p 168);

Gallicé Que la méme personne ne cumule pas

deux places & la fois [Hoc preceptum ille supra-

dictus interpres jam dit oblitus esse videtur.]

Erym Ce caractére est composé du signe

dix, répété trois fois, et portant avec lui sa pro-

Kiieou A kheo C yao.F £ieou 3 ka

Fr (18) Terra elevata (tit chi kao tché) Collis seu parvus mons Locus circum- cirea eminens et in medio dectlivis Magnum, Fa- cuum Nomen proprium Tertre élevé sans la main

de Vhomme Colline ou lieu élevé de tous cétés avec une dépression au milieu (Kh hi) Grand (en parlant de parents auxquels on-doit du respect) Nom propre

if Ï youên —, ferra elevata et rotunda ubiCele

FA hoan —, sacrificium offertur, Tertre youd et

élevé ott lon offre des sacrifices au Ciel

hb fang —, terra quadrata ubi Terre sacrificatur

| pho’ —, Tertre carré ot l'on sacrifie A la

Terre

ni —, nomen montis ubi Confucii parentes

Ie | ni—, filium rogaverunt, Nom d'une colline

ou le pére et Ja mére de Khoung-tseu, (Confu- clus), demandérent une grace A leur fils —_ [tades

— J sin —, locus tuổi habitant homines immor-

— iam —, lieu ó habitent les immortels, on anachorétes divinisés

It pi —, | transcription du mot sanskrit d/if-

b tu’ —, (chou, qui signifie ‘mendiant’ C'est

le nom donné a certains religieux bouddhistes qui font profession de mendicité « Les Sang-mén, ou

religieux Tao-sse, se retirent dans l'intérieur de leurs communautés; les Pi-khicou (Ahikchous, re~

ligieux bouddhistes) pratiquent Ja mendicité » (Wei-choti)

| — 4, dix familles de dix personnes cha-

lỊ cune, réunies au méme lieu, et pratiquant les mémes usages (Tchouang-tseu.)

Nom propre servant 4 former beaucoup’ de noms composés, comme Tso Khieou-ming (contem-

poram de Confucius, Vauteur du Tso-tchouar), Loung-Khieou, Hian-Khieou, ete — Petit nom de

Knowne-rspu, ou Confucius, que les lettrés chi- nois, par respect, prononcent Afeod, en lisant les Livres classiques Plusieurs dictionnaires chinois offrent ce caractére entouré d’un cartouche hono- rifique que nous avons imité dans celui-ci Le Awan

pi tan laisse en dlanc la place que ce caractére

fr Khiedu devait occuper, et il le définit ainsi :

NOM POSTHUME DU PREMIER INSTITUTEUR DES HOMMES, DU SUPREME SAINT, OMIS PAR RES-

PEcT Les lettrés chinois ne se permettent pas

d’écrire ce caractére pur; ils le remplacent ER

par un autre qui a la méme prononciation

Erym Le Choiie-wén dérive ce caractére đun signe supérieur ‘ nord’ et du signe horizontal in- férieur indiquant Ja ‘ terre’, Ceux qui habitent la colline sont fixés sur le eété méridional Il est de

la classe des signes ‘ figuratifs ’ (la premiére) C’est

aussi un Groupe phonetique

vt Ping A dink C ping FP peng J fei (19) Nomen eyclicum Piscium cauda, In oppositis : supra et infra, anted e¢ posted ; ad si-

gnificandum supra, vel anted usurpantur + kiá, 1;

ad significandum vero posted et infra utuntur ping, ting Le 3° caractére du cycle, série de 10 Queue

de poisson (que figurait sa forme ancienne) Brillant (Tseu-wei) Ta-prng, nom d'un esprit ou d'un genie (Khang-hi.), 4- Groupe phonetique

Trang 29

11 4t RADICAL, ——-

DE 5 A 10 TRAITS

THỊ Phién A thiém C.F tthiém J ten

IA] (20) Lambere Adunco trahere Lécher

trainer avec un crochet (en forme de langue)

K TFehing, A thi’d C, ching F stn J j6o

3 (21) Unum alteri connectere, Opitulari,

Sustentare, Liberare, Offerre Accipere, Lier we

ehose a une autre Continuer, (Yu-pien), Aider

Seconder (en qualité de ministre, ou autrement),

« L’empereur Yao avait neuf ‘aides’ (ou ministres:

sd); Ghun avait sept ausiliaires ‘amis’ ( yeor) Yu

avait cing ‘assistants’ (fehing) ou ministres

(Kộe-tseu) Àssister (par des secours) + Aider ° le

peuple a cultiver les mủriers » (Khang-hi.), Đé-

Itbérer Offrir Recevoir Dans ce dernier sens il

est pris pour ‘ synouyme’ de te‘hing : i

| j — siang, primus minister (Hoei-tien)

— tuo ng, premier ministre aidant l’Emp

th | tehoting —, medius adjutor, ,

trưng —, graud officier du palais (grand

chambellan?) qui a le privilége d’écrire à Pempe-

reur

đ | chi —, basis columne lapider

thach —, base d’une colonne de pierre

§ | foing —, adulari, blandiri

pheng —, aduler, flagorner

kTYMOI., Le Chotie-wén derive ce caractére de

la figure de ‘ deux mains’ (anc forme) qui re-

goivent le 7s ou signe du pouvoir, espéce de

sceau qui leur est accordé par le prince + Gr

phonetique

+ Tiéou A dai C tit, F tedu J tsia

(22) Adjicere (Componitur hee littera ex

sb Miu et ——~ 4% significans : semel abjicere ut

amplius non repetatur) Repousser; rejeter de ma-

niere Ane pas étre obligé de recommencer, —

Sién-tiedu, modicum quid,

ZE- Ancienne forme du ear Ciel :

7lu Voy le Rad 37, 1 trait K

¥# Ping A tink, C ping F peng J fei

YE (28) Conjunctio : Et, Cum Simul, Singuli

Omnes Conjonction : Et Avec Ensemble

Chacun Tous — Forme vulgaire de yep

{éi, nullo modo

| IE — phi, d’aucune facon

/ | TT — hing, per eamdem viam incedere

— hanh, marcher dans la méme voie

: — Il, fotis viribus

— du’c, de toutes ses forces réunies

A — ming, sese morti, ut alias moriatur,

HiT — minh, exponere S’exposer soi-méme a

la mort pour causer celle d’un autre Au-dessus

est la figure d’une ‘ colline’, ce qui indique que

cet embiéme de Fautorité est porté ‘ haut’

++ Groupe phonetique

WE Féou F toe J, to Fas vini quo utun-

(24) tur in sacrificiis, Vase & vin dont on

se sert dans les sacrifices (Chi-K.) Le Choite-wén

Kowen A c'or G houan P, kwun.t kon

(25) Superioris et inferioris inter se res-

pectum indicat Indé in libris et precipud in Die- tionariis, character ille, de quo agitur, hoc signo indicatur Caractere indiquant une communication

de haut en bas, (Ch, w.) Ti sert dans les livres,

et surtout dans les Dictionnaires, a indiquer ou

‘représenter ’ le caractere cité immédiatement ,

ou dont on donne Pexplication, afin de ne pas le

‘ yépéter > chaque fois, ce signe en tenant lieu

Nous employons avec la méme signification dans

ce Dictionnaire, 4 exemple des Chinois; comme

le signe — représente aussi la ‘ pronounciation °

dn caracteére absent

Kiedu F hieou J kio Paulatim in lon- (26) gum protrahere Contorquere Pousser graduellement des rejetons Jintrelacer comme pour faire une corde L’ancien earactere était /- guratif Groupe phonétique 4 fle

l#]

Kĩ.A, cá,C.kd.T hị.J.ka Van

(27) Particula wniversalis pro numeris Jite qui Particule numérale pour tous les cas et les genres, les personnes et les choses Ainsi on dit

i — jin, unus homo,

— Ỉ } \ mư — nhhon, un homme

— củlh — jin, duo homines

_—~ | } \ nhì — rhe’n, deux hommes

LZ, 1 — kian wé, wre res

— | 44 Ag une chose quelconque Ici sian cst me numeérale spéciale individuelle et partitive

La premiére varianie, avec le Rad homme (9), semploie, quand on ‘le veut, pour les ‘ person- nes’; et la seconde, avee le Rad bambou (118) pour les ‘ choses ’

+ _ jok yeou tke tehtin, « O! si

đ Fi Ft Javais un ministre habile ! » (Chou-K.) — Aile orientale et aile occidentale d'un palais, « Au premier mois du printemps, le fils du Ciel (l’empereur) habite laile gauche (sị 4) qui fait face a l’orient; au troisiéme mois

de la méme saison, il habite Vaile droite (yéor

ko) » (Li-Ki, ytiei-ding),

Tt Ya, A gia C.F a J a Furea et quod- (28) dibet in duas partes sie dividitur ad instar ipsius litter, Extremum mamis inter digitum

et digitum Fourche, branche d’arbre qui se hi- furque; dans le Kiâng-nân on appelle y¿ les bran- ches des arbres (J.-w p L.) Extrémité fourchue des objets, comme celle de deux doigts de la main

— ya-thedu, ancidla, famula,

— gia ddii, servante, domestique

3 TRAITS

Tchoang.’ A: troung CG tehoung, ¥

(29) tioung J tehiou Quod ad nullam

declinat partem, nec excedit, nec deficit, dicitur

‘ tehoting * (pti piién, pott i eth wot keto, poi

Trang 30

433 — 9¢ RADICAL, | 3 TR

his tehd vei Ð tchoáng `) (Pìn-tseu-tsien), Reetitudo

naturalis; semina-virtutum in homine & Calo in-

dita, Intus, intra, in In medio Dimidium Per-

fectum Plenum ZEquale Nomen proprium

Tono tự Scopum altingere Approbari in cer-

famine,

Milieu parfait (Chou-K Tchoting-y.) Droiture

naturelle (Tchéou-li) « Les anciens cmpereurs

« Yao, Chun, Yu, Wen-wang et Wou-wang,

« Tcheou-koung ct Khoung-tseu (Confucius) se

transmirent successivement cette doctrine, que

Vétude du cour de Phomme était tout entiere

dans Ja connaissance de ce ‘ milicu ’ ou ‘ droi-

ture naturelle ’ (Tseu-wei) « Ce milieu, dit

Vauteur du Pin-tseu-tsien, qui incline daucun

eoté, qui ne reste pas en arriére du but ni ne le

depasse, n'est pas ua corps, une substance (une

ligne) déterminée; ce sont les temps ct les elr-

eonstances qui le déterminent (sowi chi etith

tsdi), » — Au milieu, dans le sem de « Au

printemps, c'est ‘ dans Je sein’ du principe

male (Yang, le soleil) que toutes les choses nais-

seut, se produisent; en automne, c’est * dans

le sein’ du principe femelle (Yin) que toutes

les choses prennent leur complet deéveloppe-

ment » (1¢ts Han, dans Khang-hi) — Moitié

(Lie- tseu) Parfait (Li-Ki) Contenant tout (1¢rs

Han) Egal Nom propre — Au ton ‘, il signifie :

Atteindre te but en tirant a la fleche Etre recu

dans ses examens (atteindre son but, au figure)

De plus: Rendre manifeste; produire au grand

jour (Tchouang-tseu) Résamé sommaire (Tehcou-

li) Correspondre i, concorder avec.(Li-ki.Tso-tch, )

— jin, mediator, intercessor `

| } \ — nho'n, médiateur, négociateur [perius

YT jin —, faciei pars inter nares et labrum su-

} \ | nhon—, partie du visage entre les narines

| Bị —kotie, Sizarum imperium [et la lévre sup-

— qu'ée, le royaume du milieu, la Chine

| tí — i, volis conforme

ep — 9”, conforme a ses voeux

= — young, medium immutabile,

l — dong, \'Invariabilité dans le milieu, Ti-

tre du second des Quatre Livres classiques

WY —sin, cor sincerum, rectum

| \b — fám, cour droit, sincere, (Chi-K.)

— kién, in medio Numerale cubiculorum

| al —nhan, dansle milieu.Numérale des ch, ac

l — foiing, ex venti inclementia infirmus

| i — phong, vendu infirme par Vintl du vent

He — táng, regni administer; vegt a decretis

HH — dang, ministre d’Etat

# — cho, amanuensis @ secretis

| — tho’, secrétaire intime ou particulier

— sidng, adjutor in consiliis regiis

| Ì — tu’o'ng, assistant du conseil privé

| iff — kidn, armorum minister secundarius,

— qi’dn, ministre de la guerre en second

— tching, magistratuium civilium preses

— chính, đinecteur de l'Intérieur

— nién, homo triginta annos natus, [age

Kk — tching, adjutor sceundarius

UK — thud, assistant du ministere de !'Intérieur

+ bdt—dung, cela ne sert a rien

ETYM Ce caractére est formé dune figure géometrique a ‘ angles droits’ partagée d’une ma- niére ¢gale parune ‘ligne droite’; il est de la classe indiquant la chose 4- Graupe phonetique

‡ Khai F hai J hout Gramen, hoerỗa,

(30) Herbe, plantes herbactes croissant péle-méle et en confusion (Ch w.)

- Foting A phong C fung.F hong 3.06 (31) Herba lucurians Facie pinguis; fa- cies venusta Herbe luxuriante Au fig Visage plein; d’un aspect agréable (Chi-K.) Caractere

anciennement figuratif 4- Groupe phonetique

yl Kouap, A quan C F houan J kouan

(32) Capillos neetere in formam duorum cornuun, quod est proprium parvulorum, Suvenis qui jam nectit capillos, Adolescens Nouer ses che-

yeux sur la téte de maniére à former deux corues

a Ja facon des adolescents chinois Fig Adoles-

cent Dans la langue vulgaire, on nomme ces deux

cornes tsoing-hid 4- Car figuratif — [J kouan

Tch‘ouan, A.guan.C.tch “an FE ich, ouan,

(33) Filo trajicere, in lincam cogere, Nu-

merale rerim in lineam coactarum, ut resariartum, monetarum Sinensium Eaviler, Particule numeérale

des choses enfilées ensemble, comme des grains de

chapelets, des piéces de monnaies chinoises

| Ht: —koudn, filo inserere (ut monetas)

— quản, faire une enfilade de momnaies

sa

“~~ — tseu, | On appelle aujourd’hui ainsi les

—it’, fbons ou códules dcs mandarms

préposts a la garde des greniers publics

al 4 > at wen t poit kouan—, style

x dựa XH Ei | meoherent dont les idees

ne sont pas bien agencées entre clles Lu houan,

il signifie assuetus, accoutumé a: « Il s'est accou-

« tumé (feuan), en voyageant, aux moeurs et cou-

« tumes des harbares » (Chi-K Ta-ya)

JTYM Caractére indicatif 4- Gr phonetique

oH Toh'an.A.sdn F tch4van.d san.[ CG fig.]

(34) Meru Instrumentum ad carnes as-

sandas Gril Ustensile pour rétir les viandes

‘\ 1M 3° RADICAL

` Teohu A chu’ C (chủ F chủ 1 tchou,

(35) Princeps Dominus Prince, souve-

rain, maitre [Sepé in libris- nihil alind quam punctum signilicat ]

Erym Ce caractére figurait anciennement une

flamme „, «C’est, dit le Choiie-wén, ce qui

se tient { droit, détaché de tout support, et qui ale savoir en partage » Chi-moii fait observer &

ce sujet que « cette flamme est celle qui gouvernc

le corps : li < { 32 HI rou

tché, f chin teh’ Tou tsaiyè, Cette flamme in-

telligente ou lumineuse, continue-t-il, a son siége

t

Trang 31

45 3° RADICAL,

originaire dans lintérieur du coeur : yap sin, Elle

est droite, ne penchant đaueun céte Le

cœur lui-même (ou l’organe du sentiment) appar-

tient à J'élêment igné : jjyy #o Cet organe du

sentiment est de la nature des intelligen-

ces lumineuses (sz teht, chin ming ye) Le feu

appartient originairement 4 ce qui est rouge Le

cour (ou l’organe du sentiment) est aussi rouge,

maissans mélauge de faux, Cette flamme intelligente

ou spirituelle et lumineuse, qui a pour hase la

droiture, est le principe dirigeant de toutes les

actions (ésai wen ssé tché ye), (Fwén-pi-lan) »

Ce caractere est figuratif; il represente la flamme

qui brủle au-dessus d'une lampe » (Loti chot

tching 'o.)

» (35 2) Ces trois gouttes ou flammes, ré-

>» pétées sous cette forme, se prennent,

dans les anciens livres bouddhiques traduits en

chinois, pour le caractére é(n° 187), pronom

démonstratif des pevsomnee éloignées ; et dans

lécriture thséo ou cursive, c’est Te caractére

TE ‘hid Ces mémes trois gouttes ou flammes

ont, dans le livre bouddhique intitulé Wid-pdn

King, sur le Nirvdn'a, ou ‘ cessation de Ï'existence

mortelle ’, le sens d’une triade supréme, figurée

aussi par érois yeux ct trois étoiles, et sur lesquels

signes les éerivains bouddhiques sont loin d’étre

d'accord, (Voir le Tching-tseu-thoung, sud voce),

Ces signes y ont un seus tout particulier que nous

ne pouvons exposer ici

Howan A, oan C tin F wan J gouan,

AU (36) Orbiculus Pilule medicinales Ro-

tundum Globule Pilules médicinales Round On

nomme ainsi, en général, toute chose ronde comme

un @uf, ou roulante (Kh h.) Nom propre

+ Groupe phonétique Forme vulgaire 7,

3 TRAITS, Tân A don C.F tan J tan

3 (37) Color rubeus Rubrum Cinnabaris

nativa, Minium Rouge Couleur rouge Cinabre

natif Vermillon Nom propre

La — sin, sincerus, sine falsitate

| NNN — z'dm, sincere, sans faussete

| Í ib — cha, arena rubra

_“ — sda, terre ou poussiere rouge

7 i—, totam alicujus sontis familiam delere

I af | di—, angantir toute la famiile d'un criminel

méou —, nomen montis, florum, regni

If T met — nom d'une montagne, de certaines

fleurs et d'un royaume C’est le nom d'une fleur

célébre dans les poésics chinoises: la paonia

mùoti-tdn,

4:77 — tcháo, imperatoris mandatum [rouge)

| HE] —fclied, éditimpérial (marqué da pinceau

Erym: Caract figuratif Hiu-chin dit que le

signe qui représente l'ouverture d’un puits avec

wn point, ou une autre goutte au milieu, en

figure la forme C’est la $ pierre philosophale ” des

sectateurs du Tao -+ Gr phonetique

» Toh, A chu’, G.tehu F tchow J chou

(38) Dominus; dominari, preesse, Rex

) 3 TRAITS 16

Quod in aliqud re est precipuum Nomen propr |

Maitre, seigneur Chef Dominer, diriger, gouver- ner Nom propre « Gelui qui fait de grandes ac-

‘« tions et qui répand au loin ses bienfaits; qui

« est éclairé et instruit, ct dont les pensées sont tou-

« jours dignes d’admiration; gut aime le peuple

« et se plait dans la sociéte des hommes instruits

« (les lettrés), celui-la peut étre appelé un véri-

« table seigneur et maitre (¢ tehit s fustitiw, veri-

« tatis dominus) » (Auteur cité dans Khang-hi.)

Tehoi est wie qualification que l'on donne aux

ministres dn rang de Yd-fot On appelle /choỳ

celui qui regoit quelqu’un comme un hote, en op-

position 4 celui qui est recu, que l’on nomme pir -

at Zi at 4 1 28 4 pin wei pin yan;

A RJ Ti TỶ Q + iy + ay, tchit wei tehiydn,

« Que Phéte qui est recu se comporte comme un héte requ; que Vhote qui recoit se comporte comme un héte recevant » (Li-Ki)

ti} —, pin, excipiens hospes dicitur teht;

TT —, tdn, exceptus hospes dicitur pin

Tehou-pin, comme terme compose, signifie aussi

hétes en général, sans distinetion

rEt — tsai, gubernare, regere

= — fe’, gouverner, diriger

4 — cheon, custodire, serpare.,

3Ƒ — thu’, garder, conserver

>% — 1, voluntas, intentum

KA — 9”, volonté, dessein, intention

HY — ts, qui prwest sacrificiis ; sacrificus [leur

2h — #’é, qui préside aux sacrifices: sacrifica- tsó —, didberum arbitriuam, [mème

H tu’ —, libve-arhitre, volonté maitresse d'elle-

| 1A ‘Au —, benefactor [Qui beneficia in aliquem

if dn —, hientaiteur [eontulit],

FA koting —, filiw regis, vel imperatoris

ẤN edng —, filles du souverain, (Kh hi)

E A | tehang koting —, regis sorores

5 truo’ céng —, les sceurs de l’empereur,

II | chin —, tabelle in templis defunctorum,

thản —, tableHos des đểfunts, eLe

K thian —, Cacli dominus.:

| thién —, le Seigneur du Ciel (Terme em- ployé par les missionnaires catholiques pour -si- gnifier * Dieu ’ en chingis)

3 ị kid —, pater familias

gia —, pere de famille, maitre de maison

Ik tién -—, stabularius

G d'iérn —, chef des écuries de l'empereur,

Erym Ce caractére représente un support

ou chandelier au-dessus duquel brille une méche

de feu Dans l’ancienne forme, ce signe est placé dans une habitation, un temple // est figuratif

+ Gr phonetique,

Tsing A tinh C tsing F tam, J tan

(39) Puteus, Nomen proprium, Puits, Nom

propre Ce caractére, que l’on remplate mainte-

nant par sa forme moderne (R 7, 2), représentait anciennement la distribution de Auit familles ran- gées autour du puits commun placé au centre, et -dont la goutte figurait la cavité (Ch w.) Dans Ja forme moderne, cette goutte a étẻ supprhnee

Trang 32

ne

J 4# RADICAL

Pgh A phi'ét Cpt F ptiet J bets

J (40) Res curvate: ad sinistram Incline &

gauche et comme figurant une direction 4 gauche

(Gh, w.) Lu é.: parvenir a

~t Féh (Car fig.] Res curvate ad deatram, (41) Incliné a droite (Ch w ) L’opposé

du précédent

I Ducere; inducere Clarum

Pp (42) Conduire; mener comme par la

main, Clair, manifeste.(Ch w.) L’ancienne forme était figurative

- ¥.Fluere Couler (Ch w.) Ces trois der- (48) niers caractéres ne sont pas employés actucllement, quoiquw ils soient cités dans quelques dictionnaives

x Yi A nghé F ghéy J ghet Herbas (44) preecidere ; metere, Apte disponere,

Gubernare; regere Crteros virtute et habilitate

excedere, Sapientum appellativum, Legitur etiam ngdiin eodem sensu Faucher, moissonner (Ch w.)

Mettre en bon ordre; diriger, gouverner (Eulh-ya)

Dénomination de ceux qui surpassent les autres par leurs talents et leurs vertus Lu 4’ et ngai, avec le Rad 140, méme sens, Car figuratif

2> Tsò E, tchd J sa Manus sinistra

(45) Main gauche Cote gauche Ancienne forme de i: Voir pour l’explication de ce ca-

ractére le Rad 48, 2 traits

Nai, A.ndi C.F nai J nai (Car fig.)

(AG) Litiera conjunctiva : Certé Equidem

Idcircd Ergo Id est Sed, Tune Scilicet Littera

pronominalis : Tu, tuus; Vos, vester Particule ex-

pligative, copulative et conjonctive, ‘ reliant la partie de phrase qui suit 4 celle qui précede’

(Eulh-ya) Œlest-à-dire Em effet Ainsi Mais

Alors A savoir

As ae — ming Hi Hé; A savoir (Yao) or-

| HH ay Al donna a Hi eta Ho, (Choti-King)

Quelquefois c’est une particule explétive Pronom

de la 2° personne dans le Chot-King Nom d'un certain fruit Nom de lieu

_Erym L’auteur du Choiie-wén dit que cette particule (dans son ancienne forme) dénote « la

« điÑiculté đ'exprimer sa pensée, et que sa forme

a représente le souffle qui Sort difficilement de la -« bouche » +- Gr phonetique

(47) Forme ancienne du caractére

x ot, cing, Cette forme est malutenantTÏ employée pour le chiffre 4 dans l’écriture commer-

ciale, Gr phonétique

2-4 TRAITS

Kiièou A cư C hao F.Reou 1 hid, (48) Dit Longo tempore; diuHùs; sừng intermissione Jamdudum Jamdiu Longue durée

Depuis longtemps Caractére qui exprime (dans le Y-King et le Tchoúng-yoúủng) une durée perma- nente et sans interruption ; dans Lao-tseu : ° Pin-

fini en espace ct en temps’ C'est Vopposé de tsdn, * récent’, Attendre [tus

li pih, & longo tempore separatus; sejunc-

| A — biét, séparé (de vous) depuis longtemps,

| if | — yang, & multo tempore exspectatus I — ngu'ong, (je) désire (vous) voir depuis longtemps [Ces expressions de politesse sont trés-

fréquentes dans le style épistolaire chinois]

Eirym Selon le Choiie-wén, ce caractere re-

présente dans sa forme les ‘ deux jambes ’ d'un homme qui s‘appuie par derriere sur un sup-

port ++ Groupe phonetique

Tsh Racines de plantes et d’arbustes (49) dont les pousses, sorties hors de terre, semblent s’appuyer sur elle De la le sens de :

‘ sappuyer sur’ qu'ila qqf ++ Gr phon

ay Teobt A chi CG tehi F tchi J si, chi

ee (50) Littera auxiliaris; postposita ‘ nomi-

nibus’ facit genitivum; ‘ verbis’ facit, retativa, participia, Pronomen: Ille, iste; suus Item: Pro- gredi Pervenire ad, Mutare, Particule auxiliaire ,

d'un usage trés-étendu en chinois Placée aprés un

nom, elle imdique que celui qui la précede est

dans sa dépendance, ou au cas que Lous hommons * geénitif; placée apres les caracteres qui peuvent

avoir une signification verbale, elle les rend aetifs,

en fait des participes, ou devient elle-eméme un

pronom relatif Pronom démonstratif Lui, Elle,

Eux, Ceux-ci, Ceux-la, etc Elle signifie aussi 4 Uégard de, en ce qut concerne, (Voir exemple du

Li-ki, cité ci-dessous) De plus, elle est aussi prise comme verde de mouvement: Aller đun lien a un autre; parvenir a Passer de a Et encore : Né- gliger (¢ ye) Changer (pidn-yé) Un écrivain chi- nois, cite dans le dictionnaire de Khang-hi, dit que « toutes les fois que ce caractére est employé

« dans Je langage, il indique : ow un rapport de

« ‘ dépendance’ (yedu ssd chott) des personnes et

« des chosés; ou un rapport de ‘ détermination ’

« (yedu ss6 tchi ssé), ow enfin un rapport de ‘mou-

« vement vers’ (yedu sso wang) C’est, dans les

« trois cas, une particule de ‘ relation ’ Tchow-hi

a dit

teh techy iché tcht, sciebat (Con-

fa < Zz fucius) hoc : pervenisse-ad api- cem; «il savait (Confucius, 4 Page de 60 ans} qu'il était parvenu an sommet de l’expérience des

choses » (Comment surle Lim-yi, K.1,ch 2, §4)

hk { kow min tcht tsoung tchỉ

Zz Ided populus hic sequitur eum C’est pourquoi tout ce peuple /e suit

légard de ses parents et de ceux que l’on aime,

on est souvent partial » (Li-ki, et Ta-hioh, c 8)

Le caractére 7 fch¿ est aussi pris dans une acception presque synonyme (thoting) de = tehé,

« se rendre en un lieu éloigné, » tandis que le pre- mier signifie « se rendre dans un lieu rapproche

« de celui ott lon se trouve » (Khang-hi) Ce méme dictionnaire cite des exemples a V’appui de son dire, et ajoute que, dans l'un et autre cas,

Trang 33

19 4e RADICAL, J 5A 6 TRAITS | 20

le sens et le son de tchi, comme prononciation, sont

les mémes Cette observation expliquerait pourquol

il ya dans la langue graphique des Chinois tant

de caracteres qui sout pris comme ‘ synonymes ,_

A cause de Ja seule ressemblance du ‘ son’, la

‘ forme’ n’en ayant aucune; et pourquoi aussi i

y a tant de caractéres dans cette méme ‘ langue

graphique ' qui ne représentent que le ‘ son” de

certains mots de la ‘ langue parlée’, & Yexclusion

de toute signification ‘ graphique ’

Erym Ce caractére figurait primitivement des

roseanx sortant de terre (Ch w.)

Tchá A sa C teha F tchay J sa

(51) Derepenté Statim Inopinato Brevi

tempore Jnitium, Tout a coup Soudain ; inopine-

ment Gommencement

— jan, derepente

Ỉ San — nhún, soudam, -

— kiên, Imopinatò aldere

Ỉ Mt — hiển, voir tout à coup Faye lộ

we Hoà A hó C.F oti .ko Syn, sf

“f- (52) Littera in fine interrogativa ; ® clau-

.sulce medio denotat et significat * ad’, vel Sin’;

dativum etiam facit Particule interrogative, dubi-

tative à la fin de la phrase; dans le contexte elle

signifie: A, Dans Elle exprime aussi le rapport du

datif, Quelquefois particule ‘ explétive °

+ Ti, an justum est? ¬¬

H | nghi’ —, est-ce juste? cela convient-il?

kho —, licet-ne ?

kha’ —, cela se peut-il? cela est-il permis?

i | Ki —, forsitan, ;

ME | co’ —, peut-étre; il peut arriver que

Erym Selon le Chole-wên, Vancien caractère

« figurait le son » s'’échappant dans lair et y pre-

nant une forme -+ Groupe phonélique

<£c Fab A phap.G fat.F hwatJ fo Gr ph

x (58) Defectus (khitie ktién ye) Facuum

Egestas Necessitas, Lapsus Dénué de toute qua-

lité ou attribut Abandonné (Tchouang-tse) Man-

quer de Insuffisant Las, fatigue

Lu fdi,ce car a le sens de verbe actif : abjicere,

destruere, perdere, venverser, détruire, perdre

khoten —, valdé fatigatus

khon —, tvés-tatigue

ro J khioting —, pauperrimus

king —, trés-pauvre, dénué de tout

Tsé C.F tchd, J chi, si Gr phoneétique

(54) Morari S’arréter, demeurer On le

confond souvent avec le méme gr -+- le Rad 38

5 A 6 TRAITS,

ao Pai F phai J pai (Caract, figuratif)

]K (85) Fluminis brachium Bras de fleave ou

de riviere Cours d’vau qui se divise en coulant

(Chotie-wen)

IF J i — Groupe phonetique

J (56) Reverti Retourner (Ch w.) Ce ca-

ractére, peu usité, représente le corps de ’homme

* retourné’ en arriére

+ Loui A dot C.F tuy J tai.—Gr ph

(57) Agger, acervus ;éerre cumulus Amas,

monceau de terre Ge caractére est d’anc forme

` it Kodali, F Awai J hoai — Gr, phenet

(58) Forme vulgaire du caractére suivant, (Tching-tseu-thoung) [phor

~ Kotiai A quai C.F kwai T.houai.—Gr Aye (59) Perversus, Malus Callidus Pervers,

méchant, rusé Etrange

| FA — li, perversus, malus

1> —- dé, pervers, malintentionné, méchant

| 1 — khiào, wafer, astutus, ingenio promptus

——- sad, ruse, astucieux, adroit

= GT ‘ching A.thang.C ching.F séng.J 76

(60) Regere ; gubernare currum guatuor

equorum, Ascendere Opportunitatem arripere, Lono ’ : Quadriga Binarium rerum numerate

tiem : Quaternarium equorum, sagittarum, avium numerale, Agger in quo quatuor eminext colles

Gouverner ; diriger des chevaux attelés & wn char,

a un quadrige, Monter sur (Y.-K.) Saisir ocea- sion favorable (Meng-ts.) Auton ‘: Char, qua- drige Particule numérale des choses binaires ; des choses ou couples quaternaires; des chevaux ; (Li-ki); de fléches et d’oiseaux Terre oi domi- nent quatre collines En arithmétique ; Multiplier

x A For, potth jou— chi, non sicut arripere

7 0(CaioHem, opporttritafem lÌ ny

arien de tel que de saisir l'occasion (Meng-ts.)

| — chi, opportunitatem arripere

Y — thi, saisir occasion opportune

hh — foung, secundum arripere ventum

\ — Phong, saisiy un vent favorable

~— mà; equum conseendere

aay — ma, monter un cheval

ee | kid —, genealogia particularis familiwv, Li-

3 gia —, genéalogie d'une famille [Ari historici, + ị Bị t“stin — tchỉ koilleh

Un royaume de mille chars de guerre

Le caractére itching, dans les livres bouddli-

ques, sert a designer métaphoriquement les divers

‘ chars’ ou ¢ vehicules’ de la lot de Bouddha,

en sauskrit ydva, quiils disent étre au nombre de cing (Voy Fod koiie-hi, p 10) [ñg.]}

Fir Tehoai A ¿hùy, C.F sty J, soni (Car

ALR (61) Pendere, Proprié dicitur de herbis et

arboribus que, nimis fructibus onustw, ramos incli-

nant Pendre Il se dit proprement des plantes et des arbres qui, étant tres-chargés de fruits, incli- neut leurs tiges ov leurs branches vers la terre

Voir le méme car dans sa forme mod., R 32, 5

( ñ* RADICAL

( I, yyh, A at C itt Pit J its Syn —-

(62) Littera temporaria, intra decem se~

cunda, Unum Primum Cureum, inflexum, Piscium

cauda, Filteras omissas in seripte annotare, Idem

etiam cum ~—~ ¢, Nomen proprium Caractere cy-

Trang 34

21 5° RADICAL, é, 4 A 10 TRAITS 99

clique, le second dans la série de 10 1, premier,

dans certaines énumérations ou séries ; 2, second,

pris comme caractére du cycle Courbe, penche

Queue de poisson (Eulh-ya) Suppléer des carac-

‘teres omis dans un texte Nom pr Syn de —~

— niao, hirundo,

| B — diet, hirondelle

HI | ‘jah —, primus et secundus

giáp —, premier et second; A, B

k | tdi —, primum prineipium [Tao

the’i —, premier principe dans la secte du

|, Vio A.dn.C.F yin J in (Car fig.] Gr ph

(63) Absconditum ; abscondere Gaché; ca-

‘cher, (Yu-pien).Anc forme de y/a (R 170, tr.14)

A, Yh, yéh Oiseau au plumage bleu foncé;

ễ, (04) genre đhirondelle đont le chant

nest quune espéce de cri,

Mié, m’ C mat F béd J, ba

i, (65) Obliquus In lingud regni Si-hid, in-

cantator sse-mié appellabatur, Vide Liao-sse : His-

toria regni Liao Nomen proprium Oblique Dans

la langue des peuples du royaume de Si-hid (4

louest de la Chine) un magicien s’appelait sse-

mie Voir Vhistoire officielle des Liao (m* siécle)

Nom propre Dans le dialecte de Canton, ce ca-

ractére est interrogatif ; Mat yé; mat yé jie?

quis? qui? quel homme ?

Kiéou A ew’u’ C hao, F, hieou J hit

(66) Novem Multi Legitur etiam k‘ieot,

congregare; Khiedu, quoddam regnum Neut

Beaucoup Lu Aiedu, réunir, rassembler Khieou,

nom d'un royaume [metica,

% | t—, non 1, k‘iéou—, ars arith-

de—, neuvieme cu wz’ —, art du cal-

AY — hth, congregare [enl

1H —- Ủ4p, rêumr « Il remit tous les prin-

ces vassaux » (Lim-yit) — Nombre mystique

chez les anciens Chinois Dans le Y-King, le pre-

mier foiia ou symbole de Foii-hi est interprété

par lenombre “77, Aigou, 9, qui est celui du FF—-

thién, ‘ciel’, en tant que « puissance primor-

diale efficiente par laquelle le monde est gou-

verné, » (thign hia tché ye Khang hi) On Jit dans

l'ancien philosophe Lie-tse : « Le Un ——~* s’étant

transformé devint le nombre 9; le 9 transformé

est le grand faite, ou l’extréme limite de toutes

choses (Widow) » +4- Groupe phonetique,

Ap Kh, A hh'dt CG hat E, khứ, 1 hoi

cu (61) Rogare ; stipem rogitare Petere ; men-

dicare Dare Demander l’'auméne, mendier Don-

ner — Dans les livres houddhiques traduits en

chinois du sanskrit, le mot p‘-A‘tedw (en sanskrit

bikchou), est rendu par Mth, “mendiant `

Prononcé #2, ce caractére signifie « toutes les

choses A usage de Vhomme (fan yir jin wéh) »,

comme nous disons « une chose, des choses »

“y —tseh, mendicus

| — wi’, mendiant

M] — ‘an, favorem petere,

i) — av, mendier des faveurs

— yén, ad loquendum veniam prebere

TỈ — ngôn, aocorder la faveur de parler

We A dd GC ya, F yea J ya

1H, (68) Particula Etiam, Et, Item, Insuper

Littera finalis, instar puncti_finalis Particule auxi- liaire A sens trés-variés Elle est ‘ résomptive '

au commencement des phrases, et elle signifie :

Et, Aussi, méme Quand elle se trouve entre deux membres d'une phrase, clle est ‘ interrogative ’ Placée a la fim, c’est une particule * expletive ` qui termine l’émission de la voix

th Ỉ 4 tchoúng -— tché, medium (de quo locu-

tus est Le milieu (dont il a été question) 4m 3: 7 ich tché pen ye, virtus ea (cst)

li ¬ fundamentum enimverd ~

Hh yy tị T Hh vé poith chi kdusin ye,

: A JE et non verim est unts

homo.Et cen’ est certes pas véritablement un homme

Hy # in i khd hot? kha vé Potest-ne?

4° J Potest Peut-il? Hl peut Etym L’origine de ce caractére serait singu-

liere, selon le CGhoile-vên, Son anelenne forme re-

-présenterait les parties cachées (pudenda) de la femme Chi-moii fait observer-& ce sujet que les

modernes Ïignorent complẻtement

DE 4 A 10 TRAITS

4; I Race étrangére de chiens introduite sath (69) autrefois a Macao ( Loui-pien) Em- ployé comme groupe phonetique

EL Ki A AEG ALB hey J houi, Syn H

(10) Sortes mittere ad determinan- 1 dum id, de quoaliquis dubitat Quoddam instrumen-~

tum quo utuntur, ul Demon veniat et seribat guid

guis seire cupit Gonsulter le sort pour Vinterroger

sur des choses douteuses (Ch w.) Selon le Thoung- tien (Encyclopédie de Tou-yéou, qui vivait sous

les Thang), dans les Etats de l’oceident de l'Asie,

on se servait de moutons pour consulter le sort

Le chef des devins était appelé ssé-ki (Kh hi.) Tehi J chi Principium Origo TH f4u(71) Principe, origine F vulg de AJ

a Louan Perturbatus, Perturbare Fal

L (72) Trouble, troubter F vulg de iL,

-k[ƒ Hiéi } Hici-totih, nom dc royaume OIL (73) (Tsi-ydn)

FBT Jou A nha C tv F ji, jou Fd jou

“Ly (74) Lac Mamille ; ubera Lait du sein de

la femme, dontelle nourrit son enfant (J.-w p L.)

Wy — moth, zutrix —hiing,incensim,

sauce, T“hiée-jor, nom d'une certaine étoile

Eryn L'aucienne forme représentait un en- fant i la mamelle

=e, Yan Progredi Aller en avant (Sup-

FL, (75) plément au Dictionnaire Tset-Wei) Tsieh, Amputare Amputer ch

KT (76) Ce caractère est synonyme de aN Voyez le Rad 62, 10 tr

Trang 35

23 5° RADICAL, a |

K'hign Forme vulgaire du caractère

L (77) qui suit

10-13 TRAITS

-£-Kthién.A.can.C.ton.F han, kien J.houn,

HT (18) Colum Celi virtus efficacissima et

nunguam guiescens Calum, quoad « substantiam »,

dicitur thién; quoad « operationes naturales »,

dicitur }*hién Indefessus Progredi Agere et nun-

uam sistere, Rez, Fortis Diligens Legitur etiam

fan, siccum, Nomen proprium, Le Ciel La vertu

efficace du Ciel, qui ne se repose jamais Le Ciel,

quant ala ‘substance’ (hing ¢*hi), est nommé

rie ién; quant a ses ‘ operations naturelles *

(stag th;ứng) est nommé khiến (Tchìng-tsé) Infa-

tigable (Péu-i), Avancer Agir sans jamais s'arré-

ter (Chi-ming) L’un des K‘oua de Foii-hi Roi,

Fort Diligent Au ton *, et lu Athan, il signific

Sec, desséché (Chi-K.) Nom propre

Erym L’ancienne forme, dans le Y-King, en

Kó-wên, représente, 4 droite, le Ciel, par une

ligne convexe, et, A gauche, Jes signes ‘ haut’

et ‘ bas’, avec le soleil au milieu

+L, (19) Diriger Gouverner Anc forme de

1B tehi (Rad 85 5)

27 Lowdn, A loan, C liin F loudn J ran,

AL, (80) Perturbatus; Perturbare (wen), A

reguid deflectere Tumultuari Confusio; confuse |

Tumultus Exeitare Item : Tumultus sedare Ora-

tionis epilogus quo dicta in compendium redigun-

tur Furiosé Ce caractére signife ordinatrement :

« Exciter des troubles, des émeutes », quoiqu’il

ait signifié primitivement « Gouverner », (Eulh-

ya); Gouverner selon la raison, (Yu-p4en) Etre

dans wn état d’anarchie, sans gouvernement, Nom

_ propre Voir sa forme vulgaire, n° 72

— tchin,) Fidelis subditus Minister qui,

| — th'dr, Yin regimine, praclaré adjuvat,

REA Y Alb T A ite

yéou louin t'chin chih jin Wou-wang dixit : ego

habeo dirigentes ministros decem viros ; j'ai dix

ministres habiles 4 gouverner (Choi-King) Dans

un autre endroit du méme livre il est dit : « Il

gouverne (Loudn) & sa volonté; mais il est respec-

tueux, » Le commentaire ajoute : « Il ala direc-

tion (Zoudn), le gouvernemeut des affaires, mais il

est respectueux dans l’intérieur de la maison du

prince »

— ta, indisériminatim et furiosé percutere

HR — jan, tumultuosé Verba impudica

| Spy — Rhién, Tumultueusement Paroles indée,

—- — yin, sine ordine sermocinari

FI — ng’én, parler a tort et a travers

— toa, étre assis sans ordre dans une réu-

L — wei, sine ordine

đ — vi, sans ordre; péle-méle — Loudn-li,

veritatem obscurare, Obscurcir la vérité Pién-loudn,

Revolutio Pan-louan, se rebellare, se révolter

Erym L’ancienne forme présente un enchevé-

| trement de traits et une confusion qui semblent

| faire naitre Pidée attribuée 4 ce caractére,

3K] Lin Tristitic Tristesse; affliction, Nom

Ad-L, (81) d'un animal au corps jaune et a la

EE] L Ay CY 2.0 its, Avarus, cupidus Te-

TL Niéh, F ciep J.g0.Introducere Dirigere

% (83) Introduire Diniger (Khâng-hì)

J 6° RADICAL

Khiotieh A.guy’¢t-6 heiit F kwat.J kets

(84) Uncus ad sinistram retortus Crochet

L (85) Fer recourbé en sens contraire du précédent

Liao A lidw’ C litt F lido J ro

a? (8G) Litera que verbis addita facit pra- terita [at non semper] Perficere Absolvere Claré agnoscere, Caractere indiquant, dans le style mo-

derne; qu’une chose est terminée, qu'une certaine |

action est achevée, qu’un fait est parfaitement ou

suffisamment connu Signe du ¢ prétérit” dans

beaucoup de cas Connu, expliqué parlaitement

Ủy sin, clara notitia; manifeste,

| Sy — nhidn, adverbe : manifestement

ne — ting, res transacta, ad frnem perducta,

IW — “ang, chose déterminée, conclue

1; -— sae, absolutum negotium

| -— stu’, affaire terminée, consommée,

“# 4H — potth téh, {de malo ret statu; de

| + 1 — bat d'dic, | summo beno et malo

i ‘id | ‘6 (ou ngd) K'ién —, ego vidi [ee de

re bai —, assez; cela suffit

nga@ kien —, Vaivu, j'ai pris connaissan-

f sa tchi tdo —, ‘ jen ai pris connais- ] 4E ị sance’, équIivalant à « Vu et ap- prouve » C 'est la formule que les empereurs chi-

nois tracent a l’encre rowge avec leur pinceau, Ala

fin des ‘ Mémoires, propositions de déerets’, etc., qui leur sont présentés par leurs ministres com- pétents, (Voir Je Grand Recueil d’édits de Young-

tching, intitulé : Tchou phi yu tehé, en 113 vo-

lumes chinois, passim.) itym L’ancienne forme représentait un en- fant sans bras (Chote-wén)

Kiéh, Quisemble se mouvoir Qui a l’ap-

H (87) parence du monvement

DE 3 A 7 TRAITS

~, ¥a.A.d'u’.C vit, Ft So 4- Gr phon

(88) Dare, Donare, Concedere Ego Pre-

positio ‘ Ie’, Donner (par un supérieur a un in- férieur) Accorder Lu yi, Pronom de la premiére personne dans les Quatre Livres classiques: Je, Nous Dans le Chi-King ou ‘ Livre des vers’, ce

Trang 36

Fille

95 7® RADICAL, _—— 4 TRAIIS 96 pronom est attribué par les commentateurs au

Chang-ti _ 3, le souverain supréme Prépo- sition Dans Syn LK foi —, infundere y g, virtutes, [coeur delh

ff | piu —, implanter le germe des vertus dans le

Sé, Che, A su’ G sz’ F su J ak

(89) Negotium, Secretum; mysterium

Res Opus, operari Officium Efficere-ut (se) dis-

tituere ; perficere (lth) Uti ; adhubere (yeou) Ser- vire (foung) Perpendere (ying) Dirigere (tcht)

Affaires’ ordinaires {les giandes se nomment

‘tehing ’, ou d’administration publique) Tra- vail, charge, occupation, magistrature Faire en sorte que Ktablir, Employer Servir (Li-Ki)

Examiner soigneusement ; régler ensuite (Ss¢-ki)

jbyb —tsìng; negotiuin, 7- hing—,operari

| Pej — tink affaire 4 hank, opérer

4 — nieh, officitun, ;

oe nghiep, charge, emploi

sla0—, parvum negotium ; negotiolum,

tiéu’ —, petite affaire, de peu d’importance

yeou —, gui se alienis negotits impticat —

hu’? —, engagé dans les affaires d'autrui

| t6—, molestus, xk | pen —, hadilitas

é'a—, importun bon —, hahbileté

koting —, res publice

cong —., les affaires publiques

+ | chu’ —-, secrétaire du Conseil des ministres

z to —, secretarius secundus [seil

nh đ”ư —; secr6taire en seeond du mẻme con-

thy | thotng—, interpres FA ra woe “linạr

4 thơng —, interprete ordinaire

tchíng —, res poliHem -[que

chánh —, affaire d'administration publi-

: 2> li—kouän, Senatus [les affaires

† fi—quan, Sénat (magistrats divigeant

| Ail xz -— jot 1, (one) wegotiune (sit) sicut votum,

vị — “ải” 7, que tout vous arrive selon vos veux [Expression de courteisie}

| „x — fou moti, servire patri et matri

ye i — phu m'du, servir son pére et sa mére

GE potth king —, ineapertus

Xi b'dt kink —, inexpérimenté

Erym L'ancienne forme figure une main qui

tient un ‘ pinceau’ avec une ‘ bouche *, offrant

ainsi WO sens combiné de’ « négociations par la pa-

« role, avec la consignation des résultats par l’é-

« eriture » +- Groupe phonetique

+r Ancienne forme du caract, (Rad, 81, 4)

Voir, pour Vexplication, ce méme Rad

7¢ RADICAL

—— Eulh.A.nle J ni, ALF ty var =

——(90) Duo Numerus binarius = Deus

Nombre binaire C’est le principe du nombre terres- tre (Ch.-w.) Selon le philosophe Siun-tseu, « ’au-

‘«tormé qui procéde de 1’ unité ’ est forte; Vau-

« torité qui procéde de la ‘ dualité’ est faible »

&& | ti —, secundus; adjuvare; coadjutor;dubitare d'¢—, second ; aider; coadjuteur; douter

Regis filius.Partivi Distinguere

Fils de Ï'Empereur, Partager Distinguer

Ỉ } — jin, pater et mater, K— nho'n, le pere et Ja mere

lư^ poith—sin, non duplex corde: fidelis + NR bdt—t'im, fidèle et sincère, [àng

zx ii 8 | te Wy fen eilh wei — i siang

A làn YJ AK [Le premier principe] se

divisa et devint * deux’, pour former le couple

primitif (idng ; le principe male Yang, ct le principe femelle Yin) (¥-King Hi-tse)

— Dans lecriture antique, c’est le caractére

— (904) _ fy, chang (n° 8) Selon te * Lott choti pén i’, le trait horizontal inférieur indique le

corps, le substratum; le trait supérienr plus court indique l'objet; ce dernier placé ‘dessus’, c’est

‘supérieur’; placé ‘dessous’, c’est + infơrieur °

—— Dans Vécriture antique, c’est le carac-

e (90 5) tere TY" ‘hid (n° 9)

~~ Fehoth, [fig.] Petit pas; mouvementen

JT on avant du pied droit La marche en avant du pied gauche est figurée par le caractere

4 (R 60), et la réunion des deux mouvements esi” figurée par les deux signes réunis (R 144): 4 -ƑF Yu A wu G.rử E.¿ 1 õ Syn 4A (92) Dicere Ire Littera auxiliaris IR

vel prepositio deserviens accusative castui i signifi calgue in, vel ad Nomen herbx aquatilis et no-

men arboris Id, Nomen proprium Dire (Euth-ya) Aller, se vendre & (Chi-k.) A cause de (I-li)

Particule auxiliaire de relation, servant à đêter-

miner Ie rapport des mots, & ‘ préciser’ Ia pen- sce Elle forme le sens ‘ passif’ dang les verbes ; elle marque le ¢ terme relatif’ d'une comparaison ; elle signifie aussi ‘ pour’, ¢ relativement a ”, fen

ce qui concerne’ Nom d’une plante aquatique, d'un arbre Nom propre Fui-y1, expression adver- hiale : ‘ Aspect d’une marche dans Péloignement ’ Erym L’ancienne forme figure le soufile qui sort de la bouche ct s’étend dans Tair (Chotie-

wen) 4+ Groupe Phonetique

=> Yu Andienne forme du caractére qui

7 (924 ) précéde, employé comme gr phon

DE 2 A 4 TRAITS,

— Yau A.o'de.C.van.Fin.J.on Syn +» (93) Dicere, logui Cireumire Dire, zS parler, exprimer sa pensée par des sons Dans les King et les historiens (ss), = yun est employé comme l’équivalent de F=] ylieh, ‘ dire, parler’ Tourncr comme dans un cercle : « Le Ciel ne se

« meut point; les yuatre saisons font Jeur révo-

« lution (Zs OY} yi ‘hid, « tournent ou se

« suceedent) », et tous les étres de la nature sc

« transforment » (Kouan-tséu), Particule ex- plétive.

Trang 37

9

yen ytin, multitudinum voces ; hocmedo; talt

‘| -— — voix dela foule; de cette fagon [modo

yun yun, ainsi répeté, equivaut a lexpression

adverbiale : jot +Sek, joú-ffsek, « comme

27\ Tên —, perwbare, [cela »; « cà et là ở

J] | phan —, susciter des troubles

JTYM Le caractére primitif figurait les vapeurs

qui s’élévent des montagues et des vallées et se

replient sur elles-mémes On y ajouta ensuite le

signe de la pluie = ii, pour en faire le caractere

Bi yin, « nuages vaporenx », et alors 35>

ZN yun devint le syuonyme de EC| yuck

(R 73) Ch w + Groupe phonétique

Hou A fd CG su F hon 1 ge

(94) Littera relativa : mutad, sinul, cum

Colligere, Locus ubi qui animalia occidunt, carnes

suspendunt, diciter ‘ how’ Mutuellement Ensem-

ble, avec Réunir au meme endroit L’étal auquel

les bouchers suspendent leurs viandes

— sing, 4d invicen

|] — to, Reeinroquement

£4 — weh, res concham habentes ut ostrei

? — vat, animaux revétus d’écailles, comme

les tortues ct les liuitres

Erya L’ancienne forme figurait des objets cro-

chus se tenant ensemble, Fig 4- Groupe phon

ˆ_ "F7 Qu.,A nha G.!ng.E.neu.] go À.E

Ht (95) Numerus quingue Nomen propr

Nombre cing Nom propre On l’appelle aussi

nombre ‘médial’ Le nombre du Giel est 5, Ic

uombre de la Terre est aussi 5 (Ý-K.), - [mee

4# | tim, quintus 4x — hing, guingue ele-

d'e—, cinquiéme | 1 —hanir, tes elém

(Ce sont, selon les Chinois : PEau, le Feu, le Bois,

le Métal et Ja Terre)

nu — ichdng, guingue virlutes

i — the’o’ng, les cinq vertus cardinales

(Ce sont : la Bienfaisance, Ia Justice, la Conve-

nance, la Science et la Sincérité)

+ — fang, guingue mundi partes

ij — phu’o’, les cing points cardinanx (Ce

sout : l'Est, le Sud, l'Ouest, le Nord ct Ie Centre)

| ft — sth, quinque colores

— sée, les cing couleurs (Ce sont : le Bleu

Mazur, le Jaune, le Rouge, le Blane et le Noir),

: ị a — tsidh, guingue dignitatum gradus

af — tru’o’c’, les cing ordres de dignités no-

hiliaires (Ce sont : les houng, héou, péh, tsete et

nda, que quelques sinologues traduisent par Prince,

Marquis, Comte, Baron et Chevalier) [dines,

| 4 ZN — lin, qguingue preecipuarum virtutum or-

HW —- du'dn, les cing grandes relations socia-

jes (Ce sont celles : du Prince avec ses Ministres,

des Péres ct des Enfants, des Fréres ainés et des

Fréres cadets, des Epons entre cux et des Amis)

| evi — koh, quingue fruges

AM — kh'de, les cảng sortes de grains (Ce

sont : le Riz, le Millet panaché, le Blé sarrasin,

le Froment et les Légumineuses)

| Z4 — king, guingue Libri canonici

Pc — hinh, les Ging Livres canonicques ; c’est-

et dans lequel is: s'unissent Ces deux éléments sont représentés par la ligne horizoutale supérieure

et la ligne horizontale inférieure +- Gr phonet,

Tsing A tink C.tsing F.tehing § chet

FE (96) Pateus Locus ubi aqua hauritur

-Puits; lieu o& l'on puise de l’cau en terre

K | ticn —, locus inter parietes clo apertus

éhicn —, petite cour des maisons chinoises

chi —, pateus communis

iff | thi ~ , puits commun Foire, marche

| BR — jan, clare, distineté

Say — vhe'ng, clairement, distinctement

| H — tTòn, | fge' uz nopem partes wquales

— diễn, { divisus, qui ager ite octo familias

distribuebatur, quarum uraqiueque unam partem

accipiebat sili colendam, nonam vero omnes simul Regt excolebant [sione

| — —, res bene disposita; continenti succes-

— —; chéses bien disposées; de succession

continue Nom d'une Constellation de hémisphère austral, etc Nom propre

Fy Sioudn A cảng, O hang Syu tH (91) Serutari, Extendere Evulgare

_Promulgare Scruter, explorer Etendre Publier, promulguer, Nom propre

| ử | Av koa, — kin, ad antique usque nunc

~† depuis lantiquite jusqu’a ce jour,

Erym Ce caractére est composé du sigue ^

‘deux’, et d’un autre qui, dans son ancienue

forme, figurait un ¢ méandre’ ou ligne droite re-

pliée sur elle-méme De 1a Je sens de « se déve-

lopper, » de « s’étendre avec effort et persévé-

raucc » Ce méandre est devenu le caractére

hodi, qui, répété, est devenu aussi le nom en chi- uois des Mahométans, lesquels « se sont étendus avec uue persévérance incessante » dans toutel’Asie

A Kéng A edah C kang 3 ko Syn 7

(98) Terminus Summum, Cognoscere it Investigare velerum gesta, anliquilatis monumenta, Terme, sommet ou limite Counaitre, ‘scruter les faits et gestes des anciens, et les monuments de

Pantiquité — Ce caractére est quelquefois cou- fondu 4 tort par certains auteurs avee Je précé- deut, qui est alors prononcé de méme,

DE 5 A 6 TRAITS

I Hoang A hu'éng C.fong F hong J hia

JA (99) Adverbiam : Quantd magis, Potiori 3 jure A plus forte raison Employé dans les King et les livres historiques Avec le Radical 15: +1

il signifie : agua frigida Eau froide, glacce Y}L

3 lai —, amicum convenire

fai — , visiter un ami

HE sicou —, quoddam instrumentum musicun

[2 | te —, instrument de musique

Trang 38

—_— aor

29 Te RADICAL, 5 A 6 TR

Sié A ta C se G sa J sia

—, (100) Parum, modicum Parumper, Pen,

en petite quantité i sié, modicum guid Un peu

Lu sd, il est pris comme pronom deémonstratif

Cela, Ces Daus les vers, finale qqf purement poz

Erya Ge caractére est composé de IEG thse,

‘ cela, ces’, ct de etdh, ‘deux ’, signifiant

aux yeux : ‘ces deux seulement’; de 1a le seus

bị Sy Bt

^ Wa A cd C d,J.a Var

(101) Secundus; alteri

immediatus Jta vocatur philosophus Meng-tse, quasi

non liceat Confucio wquiparari, sed immediate

post ipsum ponere

yin —, sororum maritus

HK] | rho’n —, le mari d’une de ses sours

Les beaux-peres de deux gendres se nomment

mutuellement yr, et les deux gendres s’appellent

entre eux ya (Chi-K.)

Particule & sens non détermine et purement

‘ phonétique ’ dans le langage de la conversation

Les objets qui ont Vextrémité fourchue, comme

les branches d’arbres, se nomment 74; dans ce cas,

le caractére (27) et celui-ci, joint au Rad arédre

(75), sont employés de prélérence

H est aussi quelqucfois synonyme de ’o (Syn

‘ci-dessus); dans les anciens sceaux surtout, ccs

deux caracteres sont souvent pris l'un pour l'autre

Erym L’ancienne forme représente deux hom-

ines inelinés dans un sens oppose (Ch.-w.)

HR Kyxh A cz’c, C.F AMS Aiok, hi 4- Gr ph

Hỗ (10) Urgere ; urgens, Celeriler, Festinatio

Sollictté accelerare Presser, pressaut Promptc-

ment Hate, hater avee précipitation

(ou Radicaux) : homme, bouche, main et deux Le

signe deux (en haut et en bas, les autres

wth —, ne properes

vot —, ne vous pressez pas (Chi-K.)

-signes au milieu) représente le Ciel et la Terre

(Ch.-w.), Sin-kiai dit 4 ce sujet que cela signifie :

prendre Jes saisons du ciel (les observer ct les

suivre) pour Ie profit (des bicns) de la terre Si

la ‘bouche’ consulte Vopportunite et que la

‘main’ saisisse ‘promptement ’ les circonstan-

ces, on ne peut perdre les occasions »

On voit par cette citation la maniére dont les

lexicographes chinois analysent leurs caractéres

Ils y trouvent bien des choses dont nos langues al-

shabétiques ue peuvent donner la moindre idée

eur langue elle-méme s'est en quelque sorte aussi

matérialisée eu perdant beaucoup de sa forme fi-

gurative

Au surplus, nous ne pouvons, dans ce diction-

naire, que donner ‘quelques apercus de la maniere

dont les caractéres chinois ont ét¢ composts Les

Chinois y ont consacré eux-mémes de nombreux

volumes, ct il faudrait, pour bicn comprendre la-

composition primitive de ces caractéres, les repré-

senter, comme ils le font; dans leur forme antique

figurative; ce qwil nous serait diflicile de faire ici

Nous renvoyous 4 ce que nous en avons dit dans

écrit intitulé : Sivico-d2gyptiaca, ete

8° RADICAL 30

_L $e RADICAL

Ge Radical, qui se prononce ¢theod, pris is0-

lément, manque de signification

Wang A vong CG mong Syn tr Ất

(103) Perdere ; plus equo vino WX RK

deditus Extinguere Mori Fugere, Obliviset De- functus Perdre sou temps dans: les plaisivs et la débauche, en négligeant ses affaires (Meng-tseu)

Eteindre ou antantir; anéanti Cesser d’étre Fuir; se soustraire par Ja fuite; exile (Ta-‘hioh)

Oublier Défunt Particule negative

| } — jin, fugitivus z‡- — tehih, seipsunt

| ] fit J qh eget — jin wou i wee piao

(de rentrer en possession de son Liat, [le royaume

de Tein) comme une chose précicuse » (Ta-hioh ,

ch 10, § 12)

Litym Dans sa forme ancienne, ce caractere

¢tait composé du signe ¢ entrer’ (R 12) et du signe

‘cache’, absconditam (wv 56) Par sa composition

il signifie done ‘ eutrer’, ou ‘qui est entrée dans

le eaché; le néant, Youbli’ Forme anc (7S

9

- TRAITS

_

— Kang A.cang C.khong v (pt Syn oe

TG 04) Collum (Legitur etiam JUhang

in eodem sensu) Item k‘ing; Altum Error, culpa Violentus ; pervicax, Operire; contegere, Tnumieus, adversarius Quedam consiellatio Cou debomme

(Ch.-w.) Haut, Glevé jusqu’au faite (Ts tch.)

irreur, faute (Y-K.) Violent, obsHue Couvrn,

s'étendre sur (Ts teh.) Ennemi, adversaire (# ye) — Lu Kang, Certaine constellation

+ yA AE | Bh 4 AL | a hih poiih néng kang,

OW x He “an He IP chin, yer néng kang

tsoing, « Si le bonheur ue doit pas me cor-

rir, sétendre sur moi, il pourra du moins s’é-

tendre sur mes ancétres » (Tsé-tchouan)

iq | siâng —; | wquales quorum unus potest altert

tu'o’ —, { resistere Egaux de force

423 — ki, tracundus [porte

XỈ — khé, enclin a la colere, iraselble, em-

Erya L’ancienne forme représente le ‘ cou’

de homme (Ch.-w.)

4 ‘TRAITS

2x Kiiãáo, À giao C kao Syn lựa 2

%_ (105) Congredi, congressus La AY Unio Socictas Amicus Collare, vestium pars Mé- ler ensemble; réunirs réunion (Adung ye, hok ye)

Se dit des linéaments des Kota de Foth-hi dans le Y-King, Société, Amis, Collct de vẻtement (Yáng- tse; diaiccte provincial),

J — —, Dicitur de avibus velando euntibus et

| redeuntibus Vol d’oiseaux

— i, negotiari, mercatiurant exercere

di, négocier, faire le commerce ,

lf phi, livrer, délivrer, transmettre des

Trang 39

— cheou, communicare, transmitterc

| — th’, communiquer, transmettre

— tsel, | moneta chartacea qué tempore

— tehotth, tradere aliquem vel aliquod, ~

ei: — ti, desistere aliqud re loco adterius,

lỗ — thé, remettre une chose a la direction

| tí — hao’, exposer, raconter sincérement,

—— hott, commiscere, confundere ; commixtus

— yeou, amicitias nectere

— /uai, nouer des relations d’amitié

Etym L’ancienne forme représentait des jam-_

bes entremélées (Ch.-w.)

Sox Mai Aho’ C.hoi¥ hai ghei.+- Gr.ph

XR (106) Littera horaria & noné horé noctis

ad undecimam Cayactére horaire indiquant le

temps de 9 4 11 heures de la nuit, qui est la se-

conde veille Nom de cette méme heure chinoise

-—- yuéh ; una decima Nomen proprium,

| A — nguyeét, dixieme lune Nom propre,

— chi, forum nondinartum

| iti — thi, marché tenn a certains jours fixes

Ed, yth A diéc C yi F ek J yehi, yeh

If (101) Particula conjunctiva : Et, tam,

Cum Particule’ conjonctive : Et Aussi Méme

Également De plus (yeĩz +) Đom propre

¥ † poủh —, Won-ne? fta-ne vero?

+ Ỉ b'at —, N’est-ce pas? N’est-il pas ainsi?

H F — ko, —had, etiam potest, etiam bene,

| H] ° | † — kha, — hao’, oui, cela se peut,

c'est bien, Marque particuliere d’assentiment

YTS 4® Wz poith — chouéh hoi! (Lùn-vơ)

+ H⁄ Nonne etiam jucundum!

Erym L’ancienne forme représentait unhomme

les bras retombant le long du corps + Gr phon

5 ET 6 TRAITS

Ey Heng Avhanhk Chang F.hengt kiã,

“Y (108) Penetrare Coli virtus prout rebus

incremenia tribuit Legitur etiam hidng, in eodem

sensu, Pénétrer Vertu ou influence du Ciel en

taut qu’elle fait croitre toute chose Il siguifie ,

dans le Y-King, « la réunion de tout ce qu’il ya

de grand ct de bien dans Ja nature » (dia cht hodi

ye} Ce caractere est souvent pris pour le ‘suivant

er ‘Hiang A hu’o’ng C.héong F hiang

=f (109) Lzferiores offerre superioribus (i

‘his fing chang) Sacrificare (tst ye) Oblatis fini

Inférieurs offrant qqe a leurs supérieurs Sacri-

fier (aux Esprits ou Génies) Jouir des offrandes

Selon le Li-ki, Yacte des cing ordres de manda-

rins se rendant a la cour avee leurs présents se

nommait fidng + Recipere Recevoir:

ÿc — tại, sacritcare; sacrificium offerre

2 — !ẻ, sacrifier; offrir un sacrifice

| & — cheou, xtatis longinguitate frui

| fy — ming, famam appetere Gloriz cupidus

# — dank, aspirer a se faire un nom

| bi — ku’oe, végner pendant tant d’années ’

— young, pro Llibito uti

H — dung, user d’une chose asa yolonté

| th —foth, felicitate frui

E2 ] yên —, convivari

Erym Sclon le Choiie-wén, ce caractére est dé- ivé du signe abrégé de Vélévation (kad, R 189)

et du signe de la parole (R 73) Il figure dans Yancienne forme quelqu’un qui s’avance tenant

en main des objets d’ottrandes

ty Ming A kinh.C king J.hei +- Gr ph

WA (110) Magnum (ta yé) Collis valdé emi- nens Decem millia millium Grand Colline pro- éminente, (Eulh-ya) Nom de nombre : Dix mil- lious Nom propre

fi F — ssé, } Regia, Cour La ott le fils du Ciel

| I) = 50°? } (rempercur) tient sa our (2ĩ) King alors signifie ‘ grand’ (éd yé), et ssé veut dire la ‘ foule’ (tchoung yé)

Hh pth —, Sirensis nune curia Regia,

| bac —, Cour du Nord (Capitale actuelle

de Empire chinois.)

4a ~~ pao, Nuntius publicus urbis primariz

| 3K — bdo, Moniteur de la métropole

cf — hoa, urbis primari dialectos

| aa — khoat, dialecte de Pé-king

— —, valde tristis,

| | —— —; qui inspire la tristesse

Eitym Car composé du signe abrége de Vélé- vation et du R 2_ Ll est figuratif par combinaison

sis lin A fm F lim Horreum Locus -

(111) ubi grana reconduntur Grenier peur conserver les grains, Ancienne forme du earactére din, R 53, 18 tr bã

DE 7 A 19 TRAITS

Ga, Ting A dink C.ting.J ti 4-Gr ph Py" (112), Porticus seu atria in viis puble

ad itinerantium solamen et requiem Item : Porticus

in hortis Quiescere Morari Aiquale Rectum Portique ou pavillon érigé & distance sur les: voies publiques pour servir d’asile aux voyageurs Pa- villon de jardin Belvédere Reposer Lieu de halte

et de repos pour les troupes en marche Égal,

uni, droit

t‘ing-t‘ing, Erectus, qui est érigé, debout

| Nom d’une montague,

$ — ping, planum.,

| + — binh, egalisé, surface plane

— wou, meridies Reetus

=E — toith, ) iz meliorem ordinem sese trans-

| FY: — dic, } fovmave Ameéliorer sa nature phy-

sique, (Lao-tset Inscription de Si-ngan-fou) Erym Composé du caractére ‘ haut’ abrégé

et du groupe phonétique J ting (Ch w.)

cis

Trang 40

_

33 9° RADICAL,

aay Bhiang A lu’o'ng C léong Syn EE

7E) (113) Credere, confidere (sin rẻ) 112]

Clarum (ming y¢) Solis splendor Nomen proprium

Croire &3 se fier 4 (Meng-ts ) Brillant; clarté du

- soleil Nom propre

{= | sin —, integra fidelitas

tiên — liad, jam dieseit,

RK | ƒ thien — lieu, il fait déja jour

a Poh A bac F pok J fakf

Let (114) Quaxdam terra in provincid Ho-nan

Nom de lieu de la province de Hé-nan Lieu de

résidence de l’ancien empereur Tching-tang, de Ja dynastie Chang (1780 av J.-€.) Il ya trois loca-

hités de ce nom : Pune au midi, Vautre au nord,

et Pautre a ['ouest

HH (115)rogatif Qui? Pourquoi? Variante sy- nonymique de ay (R 39, 8) q v

For Tian A.d'an.F th‘an.J.tan + Gr phon

FA (116) Fidelis, sincerus Perfectum, Ma- gnum Multum Legitur etiam tchén Nomen pro- prium Nomen regni maritimi Fideéle; sincere Pay- fait Grand, Beaucoup Nom propre Nom d’un royaume maritime étranger

sensible (J w p 1.)

EER, Wei A wi F dé J, bi

ga’ (117) Indefessus Invictus a labore Wei- wei : Indefessé, (Y.-K.) Idem legitur : ‘wi? : Co- rari; conatus Infatigable D'une maniére infatiga- ble S’efforcer ; efforts répétés.(Chi-K.).Nom de lieu

A fom AT

ODSSERVATIONS Les nombreux ‘ derives’ de ce

* Radical’ ou * Signe générique’, derivés qui se montent @ plus de 100, sont presque lous composes

§* RADICAL

Jén (genus homo), et 2° de différents * groupes’

places a droite, lesquels n'ont ici, pour la plupart,

d'autre valeur que celle du son, ¢.-d-d de la pro-

nonciation du mot de la langue parlée que le ca-

ractére est desling a représenter Tous ces carac-

léres (a peu d exceptions pres) appartiennent donc

& la 5° classe de formation des caractéres nommés kidi-ching, qué ‘ s'adjoignent le son’ Ce sont des

caractéres reellement idéo-phonétiques (F oir nos Sinico-Aigypliaca Paris, 1842, p 42 et suiv.)

Quelquefois le + groupe phonétique ’ contribue au

sens tout dla fois par sa‘ forme’ et par le * son’,

ou fa * prononciation’ qui lui est propre,

———

Jin, A vho'n C yan, F jin 0 jin, nin

(118) Homo Vir L’homme Selon le Chotie-wén, Yhomme représenté par ce caractére

‘figuratif est, dans sa nature, létre le plus noble

du Ciel et dela Terre (én t teh sing kouei

le plus intelligent: de tous les ẻtres de Punivers D’aprés le Li-ki, Pomme est Ie ‘ produit virtuel’ (éh) du Ciel et de la Terre; l’union du grand prin- cipe male (Ydag) et du grand principe femelle (¥1);

la réunion de l'esprit pur et de esprit substan- tiel ; la fleur et l’essence des cing éléments (ji

tché: thién ti tchi tth; Yin Yang tchi kido; kouci

chin tchi hoet; ott hing tchi sieou khi)

Le caractére jz forme un grand nombre d’ex- pressions composées Ainsi on s’cn sert pour dé- signer les mandarins, Jes officiers du gouverne- ment, les lettrés, en opposition a min* plebs’, peuple, H indique aussi le pays natal, la nationa- lité quand il est joint 4 un nom de lieu, de pays,

de contrée Joint 4 des noms d’arts, de metiers, de professions, il forme des noms conerets qui dési- gnent ceux qui se livrent 4 ees arts, A ces métiers,

a ces professions; qui les pratiquent

i—, uuus homo 2 | Expression de modes- ; nha’t —, un homme | tie employée par des princes en parlant d’eux-mémes

| etl—, pater ef mater x niti—, famina

uan —, mas, ) fin—, quisquis [me,

kou —, antiquitatis homines

cd —, les hommes de l’antiquité

| chen—, bonus vir Kodec nayabds thigén—, homme vertueux et bon

ngéh —, malus et nequam home

ac —, homme méchant, vicieux

mai—, wereatar kong —, mechani-

di — étranger en général; barbare

nél—, mea wxor tstin-—-, vestra uxar

Ỉ nói—, ma tame LE | forn—, votre femme foti—, regulorumucor

phu—, femme des prinees,

— —, omnes homines,

— —, tous les hommes

— k‘éh, hospes,

— khéch, un héte en visite méou —, quidam homo

md —, wn certain homme

ching —, sanctus vir,

thank —, un saint homme

hiện —, sapiens homo

hidér —, un homme sage

Ngày đăng: 08/08/2024, 10:02