CONCEPTION – EDITION – EVALUATION - UTILISATION
En ce qui concerne la conception, il s’agit du processus d'élaboration d'un manuscrit allant de l'acte intellectuel jusqu'à la rédaction elle-même. Les intervenants à ce stade sont donc le(s) auteur(s), les directeurs de collection qui sont les garants de cohérence des ouvrages d'une même collection et de leur
5 Dictionnaire de didactique du franỗais langue ộtrangốre et seconde - Sous la direction de Jean-Pierre CUQ- Clé international-asdifle-2003(p.164)
validité scientifique (ils peuvent être auteurs), les adapteurs qui interviennent pour adapter un manuel à un contexte différent du contexte d'origine.
Pour l’édition, la fonction éditoriale recouvre traditionnellement des tâches liées à l'aide à la conception du manuel, à sa fabrication, à son financement et à sa diffusion.
A propos de l’évaluation, il faut citer les expérimentateurs et les évaluateurs. Les expérimentateurs sont des utilisateurs potentiels. Il est souhaitable d’effectuer l'expérimentation dans les conditions réelles d'utilisation du manuel et sur un échantillon représentatif. Il existe de différents types d'évaluation :
- évaluation par le concepteur lui-même.
- évaluation par des lecteurs extérieurs qui sont des spécialistes de la discipline, des conseillers techniques.
- contrôle officiel de la conformité au programme national, qui est réalisé par une commission d'agrément.
- évaluation en cours d'utilisation afin de déterminer quelles actions de formation sont nécessaires pour développer ou améliorer l'utilisation du manuel.
- évaluation des effets sur les "utilisateurs" qui sont des apprenants, des enseignants, des parents, etc.
En ce qui a trait à l’utilisation, il faut mentionner d’abord les destinataires ou utilisateurs potentiels. Il s’agit des personnes auxquelles l'ouvrage est destiné : apprenants, enseignants, ou les deux. Ce sont ensuite les utilisateurs effectifs qui ne sont pas nécessairement les destinataires. Les acquéreur ou les décideurs qui décident souvent d'acquérir un manuel scolaire.
Les bailleurs de fonds privé ou public peuvent influencer grandement les modes d'utilisation, voire le choix des manuels en imposant des conditions plus ou
moins contraintes à l'utilisation de leurs fonds. Ce sont enfin les formateurs qui peuvent être auteurs ou inspecteurs ou conseillers pédagogiques désignés à cet effet. Il n'est pas souhaitable que l'auteur soit l'expérimentateur de son manuel.
Il est le mieux placé pour assurer la formation des enseignants-utilisateurs. Il est nécessaire de former les enseignants à l'utilisation de manuel, il va de soi que les apprenants eux-aussi doivent être préparés au "bon usage" de ce manuel.
Si le programme est le plan détaillé du curriculum, la méthode réalise donc la tâche de transmettre, en détail, le contenu du programme.
3.3. Fondements théoriques pour la conception référentiel
Certains concepteurs insistent sur la structure du curriculum. D’après eux, le curriculum a quatre composantes :
+ La position du domaine concerné dans le cursus de formation: (par exemple: les sciences fondamentales, élémentaires…), les buts et les objectifs de formation.
+ Le contenu.
+ Les crédits temporels réservés.
+ Les méthodes appropriées et les moyens d’évaluation qui impliquent l’intention des auteurs, le processus à réaliser, les expériences de l’apprenant pendant la réalisation et l’image du produit après un cursus de formation (avec compétences et connaissances acquises).
Ces notions reflètent les conceptions des formateurs dans la construction et le développement du curriculum pour définir l’objectif de formation, le rôle de l’enseignant et de l’apprenant, le contenu et l’évaluation.
Un référentiel, c'est un ensemble de bases de données contenant les
"références" d'un système d'information. Ces références sont de deux types.
Soit il s'agit d'informations dont les applications ont besoin pour fonctionner, mais qui, étant parfois mises à jour, sont stockées dans une base de donnée
spéciale, les "données de référence", ó les applications peuvent les retrouver chaque fois qu'elles en ont besoin; c'est le cas pour les annuaires (de l'organisation, des personnes, des équipements etc.), les nomenclatures, etc.
Soit il s'agit d'informations qui seront utilisées lorsque l'on doit faire évoluer une application: on parle alors d'"administration des données" ; ce sont des définitions, et aussi des indications sur le format de la donnée ("typage"), les conditions de sa mise à jour, son "propriétaire" (personne ou entité habilitée à la mettre à jour).
On comprend que le référentiel, c'est la colonne vertébrale d'un système d'information. Les règles auxquelles obéissent sa construction et sa gestion sont purement logiques, donc finalement assez simples. Nous allons toutefois montrer que leur application pose quelques problèmes.
Dans le domaine de la didactique de la langue, selon Cuq6, dans le courant de l'approche communicative, les contenus ne sont plus en termes d'items linguistiques à enseigner mais en termes de compétences à acquérir, parmi lesquelles la compétence communicative a une valeur générale et prédominante. Elle est subdivisée en une liste de savoirs et de savoir-faire minimaux que l'apprenant est censộ maợtriser et qu'on peut à chaque fois évaluer. La liste de ces sous-compétences évaluables est appelée un référentiel.
Comme il permet de baliser un parcours d'apprentissage, un référentiel est un instrument de prévision. Parce qu'il propose des objectifs et qu'il permet de mettre en place des certifications relativement fiables, le référentiel est aussi un outil puissant d'évaluation par le biais des performances effectivement réalisées par les apprenants.
La construction du référentiel pourrait se baser sur les approches des composantes structurales, c’est-à-dire un référentiel pourrait être construit à partir d’un élément au sein de sa structure. Il est naturel que chaque procédé a des avantages ainsi que des inconvénients.
6 Jean-Pierre Cuq, Isabelle Gruca, "Cours de didactique du franỗais langue ộtrangốre et seconde", PUG, 2003
- Un référentiel construit à partir des contenus permet à saisir les contenus, les compétences exigées mais risque de ne pas pouvoir recouvrir tout le programme de formation durant tout le cursus car il se penche plus sur la transmission des connaissances que sur l’intérêt de l’apprenant. On pourrait constater qu’un grand nombre d’écoles vietnamiennes s’appuyent sur cette approche pour construire leur référentiel et cela remet en cause des manuels utilisés actuellement.
À présent, pour une réforme à fond de l’éducation vietnamienne, l’élaboration d’un programme efficace se conformant à la nouvelle technologie d’enseignement devient une question cruciale.
- Un référentiel construit à partir de l’objectif de formation pourrait être représenté par le schéma suivant:
Selon ce schéma, le référentiel, construit sur des objectifs concrets, permet à l’enseignant/l’apprenant de choisir le contenu et la méthode convenable et le résultat serait donc qualifié.
Pourtant, les enseignants auraient des difficultés dans la construction de leur programme de l’enseignement car il se peut que les besoins de l’apprenant et de la demande sociale changent continuellement et ce changement risque d’influencer à fond l’objectif de formation, en particulier dans la situation de réforme de l’éducation.
Objectifs (de la sortie)
Contenu Évaluation
Méthodologie
Partant du point de vue que l’éducation est un cursus progressif visant à un développement humain, on pourrait établir un référentiel qui s’oriente vers le développement des compétences d’autant plus que vers le fait de transmettre les connaissances. Selon les concepteurs, c’est grâce à cette approche que l’apprenant peut développer le mieux ses compétences. L’art d’utiliser les connaissances est plus important que les posséder, le savoir-faire est plus important que le savoir car on ne peut pas tout apprendre.
Selon cette approche, le référentiel est un cercle composé de 5 éléments:
Dans ce schéma, les objectifs sont ceux de la sortie, au termes du cursus d'apprentissage. Ils sont fixés par les instances responsables de la politique éducative. Ils doivent satisfaire le besoins de la société, des "clients" qui sont les apprenants. Et pour cette fin, les experts doivent analyser les besoins et concevoir le référentiel.
Ces éléments se réunissent solidairement. Si l’un d’eux change, tout le système change également. Mais il faut quand même signaler que le référentiel ne peut pas être construit une seule fois mais devrait être perfectionné et complété en même temps avec l’évolution socio-économique et scientifique. En effet, la modification d’un référentiel dépend encore de plusieurs facteurs : d’une collaboration des experts, des enseignants et surtout, des décideurs de l’éducation.
Objectifs
Construction du programme Analyse des
besoins
Réalisation Évaluation
Cette approche s’oriente vers la tendance de nouvelle technologie d’enseignement centré sur l’apprenant. Elle exige une création des activités permettant à l’apprenant de développer un maximum de sa capacité, de son expérience potentielle chez lui-même et d’un comportement professionnel pour pouvoir se débrouiller dans la vie active de l’avenir. C’est pour toutes ces raisons que cette approche présente plus d’avantages et est appréciée par les pédagogues.
CHAPITRE 4
PROPOSITION D'ÉLABORATION D'UN RÉFÉRENTIEL POUR LES CLASSES À OPTION FRANÇAIS
AU NIVEAU SECONDAIRE 2
4. 1. Bases administratives et scientifiques
Dans l'Acte de la Conférence nationale sur les lycées d'excellence, tenue à Haiphong en décembre 2007, le Ministère de l'Éducation et de la Formation a précisé: "Le contenu du programme d'enseignement des lycées d'excellence doit:
- être construit dans le sens de la standardisation, de la modernisation, pour s'approcher du niveau des pays développés dans la région ainsi que dans le monde entier, afin de satisfaire le besoin de la main d'œuvres de haute qualité dans tous les domaines socio-économiques du pays;
- favoriser, avec une répartition temporelle adéquate, l'autonomie, la capacité de raisonnement, les compétences de pratique de l'apprenant"
[...] Pour les matières à option, les élèves des lycées d'excellence ont droit au travail sur des sujets approfondis, à l'élargissement des connaissances pour développer l'esprit à un haut niveau convenable à leur très bonne capacité intellectuelle. Ces sujets doivent être continuellement mis à jour [...]
Donc, on voit dans la politique de la conception du référentiel pour ce public spécial que sont les lycées d'excellence, l'accent est mis sur la pratique, sur l'efficacité, sur le côté pragmatique. Ce point de vue convient bien à la réforme de l'éducation nationale, il est d'autant plus juste pour l'enseignement des langues étrangères ó la communication, l'exécution des tâches sont mises en avant. Or, pour l'enseignement et l'apprentissage des lycées d'excellence il faut un référentiel spécifique. Certes, on ne pourrait pas s'éloigner du tronc commun du système général, mais le niveau devrait être élevé pour atteindre l'objectif de former les meilleurs élèves. Cela veut dire qu'il ne faudrait pas négliger le référentiel existant, réservé au cursus général des classes normales, puisqu'il s'agit là le fruit d'un travail sérieux des experts les plus expérimentés du pays dans le domaine de l'enseignement du franỗais et de la conception.
Ce référentiel fixe les objectifs que l'élève doit atteindre au terme de la formation du niveau secondaire comme suit:
4.1. A. Objectif généraux
L'enseignement et l'apprentissage à l'école secondaire générale vise à:
- créer l'occasion aux élèves d'avoir accès à un système linguistique autre que leur langue maternelle; former et développer chez eux la capacité d'utiliser cette langue étrangère comme un outil de communication, particulièrement dans la compréhension.
- fournir aux ộlốves des connaissances linguistiques convenables de faỗon systématique et les éléments socio-culturels nécessaires à la communication.
- renforcer chez l'élève la capacité à appliquer les opérations mentales de base (observer, comparer, analyser, synthétiser ...) et celles à chercher, cueillir des informations.
- développer chez l'élève le caractère actif, la confiance en soi, l'autonomie, l'autorégulation; créer chez l'élève une attitude d'ouverture aux autres cultures tout en l'aidant à mieux comprendre, aimer sa culture nationale et la langue maternelle dont il est fier.
4.1.B. Objectif spécifiques
4.1.B.1. Compétences communicatives:
Compréhension orale: L'élève ...
- peut comprendre les échanges simples sur les thèmes étudiés - peut comprendre des informations simples sur les thèmes étudiés
Expression orale: L'élève ...
- peut rapporter ce qu'il a lu ou écouté sur les thèmes étudiés
- est capable d'exprimer son opinion personnelle ou échanger sur les problèmes concernant les thèmes étudiés
Compréhension écrite: L'élève ...
- est capable de comprendre des idées essentielles des textes simples sur les thèmes étudiés
- est capable de lire et comprendre les documents, les journaux réservés aux jeunes (à l'aide d'un dictionnaire)
Expression écrite: L'élève ...
- est capable de réécrire ce qui a lu ou écouté sur les thèmes étudiés
- est capable d'écrire un court texte (de 120 à 150 mots) sur les problèmes concernant les thèmes étudiés
4.1.B.2. Connaissances L'élève ...
- maợtrise de faỗon systộmatique des connaissances de base du franỗais contemporain
- acquiert des informations sur l'histoire, la géographie, la culture, la société du Vietnam, de la France et de certains pays de la Francophonie
4.1.B.3. Développement de l'esprit L'élève ...
- est capable d'effectuer des opérations mentales de base (observer, comparer, analyser, synthétiser ...)
- a des aptitudes mentales en langues en général et en langue maternelle en particulier
- est capable de chercher, cueillir des informations, a la capacité d'apprendre de faỗon autonome, de s'ộvaluer
4.1.B.4. Motivation et attitudes L'élève ...
- est travailleur, consciencieux, actif, créatif, désireux d'apprendre, a l'esprit d'équipe, l'autonomie et la capacité d'autorégulation.
- a une attitude ouverte avec d'autres cultures en étant fier de sa culture et de sa langue maternelle et en les aimant davantage.
4.1.C. Lignes directrices de la conception du référentiel
Le programme du franỗais pour le cursus gộnộral est construit et développé selon les lignes directives ci-dessous:
4.1.C.1. L'élève est au centre du processus de l'enseignement et de l'apprentissage; l'enseignant joue le rôle de guide, organise ce processus à travers la coordination des activités individuelles et collectives pour développer chez l'ộlốve le caractốre actif, l'autonomie dans l'entraợnement et le perfectionnement des compétence de communication.
4.1.C.2. L'objectif de l'enseignement et de l'apprentissage dans l'école générale est bien déterminé: créer et développer les compétences de communication (compréhension orale, expression orale, compréhension écrite, expression écrite) dans le cadre des thèmes convenables; les compétences de communication sont l'objectif de l'enseignement et de l'apprentissage, les connaissances linguistiques, les éléments socioculturels et les situations de la vie quotidienne sont les moyens nécessaires pour créer et développer les compétences de communication.
4.1.C.3. La fonction-notion est prise comme critère pour concevoir le programme et de choisir les données linguistiques. Les éléments à enseigner et à apprendre sont sélectionnés selon les critères suivants: ayant la valeur communicative, étant nécessaires et convenables au développement physio- psychologique de des élèves; les contenus de l'enseignement et de l'apprentissage sont présentés selon les thèmes et sont disposés en spirale
4.1.C.4. La réalité pédagogique est la base pour construire un programme faisable, convenable à la capacité d'assimilation des élèves et aux conditions matérielles de l'enseignement et de l'apprentissage dans l'école générale de notre pays à l'heure actuelle.
4.1.C.5. A partir du niveau de lycée, l'accent est mis sur la grammaire textuelle et doit être acquise et développée la capacité d'accéder et de créer de texte, ce qui est très important pour le processus de l'enseignement et de l'apprentissage d'une langue étrangère dans le milieu d'une école secondaire.
Une question se pose alors: à quoi pourrions-nous faire référence pour construire notre référentiel, outre celui du cursus général comme présenté ci-
dessus? Nous avons une chance avec la naissance du Cadre européen commun de référence pour les langues, le fameux CECR. Élaboré grâce à une recherche scientifique et une large consultation, le Cadre européen commun est, selon les concepteurs, un instrument pratique qui permet d’établir clairement les éléments communs à atteindre lors des étapes successives de l’apprentissage; c’est aussi un instrument idéal pour la comparabilité des résultats de l’évaluation dans les pays du Conseil de l’Europe.
Reconnu par les pays de la Communauté européenne, le Cadre européen commun fournit une base pour la reconnaissance mutuelle des qualifications en langues, facilitant ainsi la mobilité éducative et professionnelle. Il est de plus en plus utilisé pour la réforme des programmes nationaux et par des entreprises internationales pour la comparaison des certificats en langues.
Le Cadre européen commun est un document qui décrit aussi complètement que possible :
toutes les capacités langagières,
tous les savoirs mobilisés pour les développer,
tous les situations et domaines dans lesquels on peut être amené à utiliser une langue étrangère pour communiquer.
Le Cadre européen commun est indispensable aux concepteurs de programmes, aux auteurs de manuels scolaires, aux examinateurs, aux enseignants et aux formateurs d'enseignants, à tous ceux qui sont concernés par l'enseignement des langues et par l'évaluation des compétences en langues.
Il permet de définir, en connaissance de cause, les objectifs à atteindre lors de l'apprentissage et de l'enseignement d'une langue, et de choisir les moyens pour y parvenir.
Bien sûr, on ne pourrait pas reprendre tel quel le Cadre, mais il faut l'adapter, sélectionner des contenus aussi linguistiques que communicatifs qui conviendraient aux objectifs de notre enseignement et même en proposer d'autres. Là, c'est à la fois l'objectif de notre travail et notre besoin.
4.2. Principes de la conception
Alors, quelle serait la différence entre ce référentiel des classes du cursus général et celui des classes à option ? En basant sur les directives ministérielles de ces dernières années, nous proposons les principes comme suit :
Le référentiel pour les classes à option au niveau secondaire doit tout d’abord, ờtre conỗu selon les principes de base et les orientations en ce qui concerne la méthodologie, l’évaluation définis dans le référentiel normalisé comme suit:
- les compétences communicatives sont l'objectif du cursus de l'enseignement et de l'apprentissage; les connaissances linguistiques et culturelles sont les moyens pour réaliser ces compétences.
- l'élèves est au centre du cursus de l'enseignement et de l'apprentissage, l'enseignant est l'organisateur qui guide ce cursus. Ce point de vue est reflété par le caractère actif, le dynamisme, l'autonomie, la créativité de l'élève dans l'entraợnement, l'application des connaissances et des compộtences dans la communication.
- le contenu de l'enseignement et de l'apprentissage, étant moderne et simplifié, satisfait deux exigences:
ayant la valeur communicative et étant linguistiquement nécessaire.
étant présenté selon le système des actes de paroles et réparti en structure spirale.
Pourtant, ce qui différencie ces deux référentiel devrait consister en le privilốge accordộ à l’entraợnement aux compộtences communicatives. Bien sûr, le volume de connaissances lexicales et grammaticales devrait être plus important et l’accent serait mise sur la grammaire textuelle; les tâches à remplir seraient plus compliquées ; l’argumentation devrait être introduite et se voir accorder un volume d’horaire important pour l’entraợnement.
En outre, dans la perspective de l’orientation professionnelle, il serait d’aprốs nous, important d’introduire le Franỗais de spộcialitộ dans le
programme à un dosage convenable et les contenus choisis, tant thématiques que linguistiques, devraient correspondre aux objectifs généraux et spécifiques du programme et contribuer à développer les compétences communicatives chez les élèves. Dans ce même sens, on peut réfléchir à une place qui pourrait être accordé aux moyens pédagogiques, surtout les TICE (technologies de l'information et de la communication pour l'enseignement)
4.3. Niveau exigé aux élèves des classes à option
Si on prend le CECR est comme référence, à quel niveau peut-on situer les élèves des classes à option donc? Ce n’est pas une question simple à répondre. En effet, plusieurs éléments interviennent dans la décision : le statut du franỗais dans le programme de l’enseignement gộnộral, les conditions socio- économiques, la capacité cognitive-psychologique des élèves, les conditions matérielles: l’équipement pédagogique disponible, le volume d’horaires accordé ...
Selon le Ministère de l’Éducation et de la Formation, la langue vivante est une matière scolaire de base, obligatoire dans le programme de l'enseignement gộnộral, une partie de l'instruction gộnộrale. Le franỗais est une des langues étrangères enseignées à l'école actuellement.
Le franỗais donne aux ộlốves un nouveau moyen de communication afin d'acquérir des connaissances scientifiques, techniques avancées, de découvrir la diversité et la richesse des cultures dans le monde et de s'intégrer dans la communauté internationale. Tout en aidant l'enseignement et l'apprentissage du vietnamien, le franỗais contribue au dộveloppement de la pensộe (surtout la pensée linguistique), à la rénovation de la méthode de l'enseignement et de l'apprentissage, ainsi qu'au transfert du contenu d'autres matières scolaires.
Avec les autres disciplines et activitộs ộducatives, le franỗais contribue à la formation et au développement de la personnalité des élèves, afin d'atteindre les objectifs complets de l'enseignement général.