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Paléontologie française V01-4

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PALÉONTOLOGIE FRANÇAISE ou DESCRIPTION DES FOSSILES DE LA FRANCE continuée PAR UNE RÉUNION DE PALÉONTOLOGISTES sous LA DIRECTION 2e Série d'uN COMITÉ SPÉCIAL — VÉGÉTAUX PLANTES JURASSIQUES PAR LE COMTE DE SAPORTA TOME I PRÉCÉDÉ d'une INTRODUCTION GÉNÉRALE ALGUES, ÉQUISÉTACÉES, CHARACÉES, FOUGÈRES PARIS G MASSON, EDITEUR LIBRAIRE DE l'ACADÉMIE DE MÉDECINE 17, Place de l'École-de-Médecine 1873 76*6' Ûy Secé.B ^', i^ Se/- PALEONTOLOGIE FRANÇAISE DEUXIÈME SÉRIE — VÉGÉTAUX TERRAIN JURASSIQUE IXïRODUCTION Placée, comme un trait d'union, entre les époques les plus reculées et les temps où la vie se manifesta sous des formes déjà plus voisines de celles que nous avons les yeux, plus la période jurassique est en même temps originales par les contrastes inouïs dont sous une des elle offre l'exemple Gigantesque et bizarre dans ses productions, bien des points de vue, elle se montre, d'autres égards, monotone indigente, et amoindrie Tandis que certaines séries organiques se développent au delà de toute d'autres se fiantes, trouvent réduites des proportions insigni- ou s'écartent peine de ce qui jourd'hui A côté des mers oii existe encore au- pullulent tant d'ùtres puis- sants ou délicats, agiles on massifs, timides ou brillants des plus riches couleurs la mesure, ou disposant de féroces, la force plus redoutable, se Iraiuanl le long de la plage ou se VLGLiAlX — i PALÉONTOLOGIE FRAN(_:aISE -2 jouant dans plienl leurs tinental les flots associés, le sol con- ne présente encore qu'un relief faiblement accusé couronnée d'une Privée de frcheur, la desquels d'autres mulii- sein -tu groupes harmonieusement verdure chétive, surface terrestre disparaợt ỗ et l sous des bouquets de conifốres au tronc élancé, aux rameaux régulièrement éta- au feuillage ges, peu variés et maigre Auprès de ces arbres, toujours souvent répétés comme individus, croissent descycadées, analogues de très-petits palmiers, au tronc court, presque toujours simple, miné par une couronne de relativement épais, ter- feuilles pinnées et roides La petitesse de ces arbres étonne souvent, et les proportions gigantesques que la dément toujours exceptionnelle taille de quelques animaux porte généraliser bien Beaucoup de cycadées ont dû ligneux, il est vrai, être mais réduits quelques pouces de hauteur, et composant avec certaines fougères une sorte de lapis gazonnant sur Pour sées ces temps saisir coriaces la lisière des parties boi- d'autres spectacles, un explorateur de dû pénétrer dans des parties antiques aurait assez basses pour retenir les eaux et donner lagunes, des marécages et des estuaires lieu des fréquemment inondés Là seulement on aurait vu se développer végétation variée plus riche en individus et en de forme, plus luxuriante de feuillage découvertes, relatives aux plus anciens reptiles terrestres, faites une espèces, plus pourtant des stations tout exceptionnelles, et aux tort d'humbles végétaux, les C'étaient précieuses mammifères dans des couches dont et l'ori- gine se raltache des lacs ou dos estuaires, montrent bien que ces êtres, clair-semés partout ailleurs, choisissaient ces localités pour y habiter de préférence L'eau, la Ncrdure, une no'irrilurc plus aIjon(l;inte et plus facile les y — TERRAIN JURASSIQUE conviaient et même y amenaient en VÉGÉTAUX temps ceux d'entre eux monotonie qui vivaient exclusivement de proie L'extrôme et l'indigence relative localitộs franỗaises, dont la qu'on remarque dans comme la celle d'Étrochey (Côle-d'Or), roche renferme, au lieu de végétaux croissant sur place, des débris entrnés par l'effet des eaux courantes, sont bien qu'on dans plupart des les compare faites pour frapper la profusion l'esprit, lors- enfouies espèces des ou des pluies schistes bitumineux presque contemporains les du Yorkshire, au sein d'une lagune peine saumâtre, et sous l'empire de conditions toutes différentes Dans cas, le premier nous sommes transportés sur un point quelconque de l'ancien littoral, situé dans des conditions qui devaient être celles de la le presque des régions jurassiques totalité ; dans second, nous nous trouvons en présence d'une nature particulière, au sein d'un canton vivifié par rissant leur portée et sous leur influence eaux, nour- les immédiate des plantes texture délicate, limbe foliacé finement découpé ou largement développé, que chées partout ailleurs tation Il répandue partout désespérante uniformité, l'on aurait y avait vainement recher- donc alors une végé- et empreinte d'un caractère de et, côte côte de celle-ci, mais seulement dans quelques localités favorisées, une végétation plus riche, posée par cela restres et plus variée, môme mieux dis- aux animaux ter- plus abondante, pour servir d'asile amphibies de l'époque Du reste, encore plus exclusive a dû exister dans rieurs; les couches vres, en localités la fait du les localisation âges anté- permien sont des plus pau- d'empreintes végétales, en dehors de quelques privilégiées période terrain une ; il carbonifère, est aussi le sol ait fort douteux que dans compris beaucoup de végétaux en dehors des bassins circonscrits oii une réunioti PALEONTOLOGIE FRV.NCAISE de circonstances particulières favorisa l'essor des plantes qui est due la formation de M d'Archiac suivant dans une partie de lat S et 35" lat A 80"^ peine a-t-on pu jusqu'à présent citer deux points des régions côte opposée de comprise entre la surface terrestre, N Ces circonstances, la houille ne se seraient manifestées que (I), Madagascar tropicales, et sur la Mozambique, où des empreintes de calafournissent quelque mites et de sigillariées preuve de l'extension jusque sous l'équateur de la flore houillère Exubérante en Europe, que dans tout l'hémisphère ainsi nord, cette flore semble y avoir été principalement con- dû centrée La vie organique a forcément localisée être son origine, puisque, selon toute probabilité, tions nécessaires h sa manifestation sont susceptibles de tout simultanément; celles qui donner essor ont dû longtemps condi- les n'ont pas existé par- se produire lui dans une me- sure inộgale, de faỗon h accumuler les ôtres sur cerlains points, étales exclure au Un savant dont les opinions doivent être prises en considé- ration, parce qu'il a Marcou (2), moins partiellement des autres beaucoup vu par lui-même, M Jules remarque combien les fossiles sont rares dans formation jurassique des montagnes Rocheuses; plages basses et sableuses où elle a dû se la la mer aux déposer n'était sans doule qu'un vaste désert aqualitiue Déjà dans la zone Jurassique méditerranéenne, qui forme la province hùpano- alpine de ce géologue, l'absence des coraux giaires, la rareté des polypiers, podes et mer moins dos cires vivants que (1) Géologie Ci) Leltres sur les roches' et puléo>ituluglij,\> par Jules Marcou et des spon- diminution des céphalo- des gryphées marquent une la mulliplicalion ftémisiili., la la favorable fi région compi'ise 508 du Jura cl leur distr, l'uris, 1800, p 289 fjvorj, dans les deux TERRAIN JURASSIQUE entre Jura et le VEGETAUX, T» Grande-Bretagne, région mnrine alors la peuplée par-dessus toutes noïdes et — les autres, les radiaires, réunis où les coraux, les cri- des myriades de mollusques, surtout de gryphées, de brachyopodes, de myacées couvraient le fond des eaux parcourues par des légions de pois- sons, par des céphalopodes innombrables, par des reptiles nageurs, véritables cétacés jurassiques, alors minateurs par excellence Ainsi, dès les premiers pas dans un nous aidera pénétrer au sein de cette terre inconnue, en nous livrant uns de ses mystères Mais c'est au d'efforts, et surtout la tue pas un sau- aucune des notions qui nous sont fami- rions appliquer : do- nous nous sentons transportés monde entièrement nouveau, auquel nous ne lières; la science seule binées les êtres (l) de quelques- la clef de beaucoup prix en usant de toutes ses ressources com- végétation jurassique, fait isolé; il faut le dire, pour en comprendre examiner quel genre de sol elle couvrait, le ne consti- sens, faut il sous quelles con- ditions extérieures elle s'était développée, quelle sorte d'animaux enfin ments Tout êtres vivants se ; elle servait d'abri et fournissait lie, il tout ali- s'enchne dans l'ensemble des ne servirait de rien de décrire chacun d'eux avec une exactitude scrupuleuse, le des si l'on négligeait côté relatif de leur rôle d'autrefois Leur véritable signi- fication n'est pas mêmes, seulement dans ce elle résulte surtout phénomènes dont ils ont subi solidairement l'influence et contribué dans une certaine ce par eux- de l'ensemble des phénomènes biologiques de chaque époque, tous qu'ils ont été mesure accrtre ou affaiblir l'intensité que nous rechercherons en premier (I) Jiilos Mnrroii, /oc Ci'/., p .321 lieu : c'est Đ l'AI.KdNTOI.OGIR FftANầAISK Difiti'ihiitidn rclalirn rien terrott et doti — Leur aigniftcatiov stratigraphiqnes mors — F((ifs au point dp rue d/> l'étude des plantes contempornines La végétation de chaque région et de chaque période se trouve dans une étroite dépendance vis-à-vis des conditions de sol et de climat, dont elle subit celles-ci leur four sont physique le et géographique de l'Europe jurassique plus exclusif le la l'état offrirait Malheureusement manque encore de son élément précision; les les Une élude de plus haut intérêt, en se plaỗant niụn:ie au point de vue phytologiquc ộtude et une conséquence directe de configuration des terres et des mers donc l'influence, le celte plus essentiel la : observés sont épars, et les lacunes qui faits séparent trop largos, pour que l'on songe les réunir en faisceau La vraie signification de plusieurs d'entre eux, même les mieux connus, est encore controversộe; donc se contenter d'aperỗus trốs-gộnộraux ou de en lumière de certains phénomènes et par cela môme isolés, plus il faut la mil^e saillants, plus décisifs que les autres, quoique renfermés dans des limites bien restreintes De plus, les paléontologues qui décrivent les espèces fossiles avec plus de soin, et par suite recherchent avec sité toutes les particularités ûlres, le le plus de curio- relatives la vie des anciens ne possèdent presque jamais les connaissances et l'expérience acquise des géologues stratigraphes, et ceuxci, de leur côlé, négligent trop souvent de recueillir les faits biologiques; les espèces anciennes sont leurs yeux un moyen, mais non pas un but, dans l'élude des générales dont Un des ils hommes recherchent spéciaux la les plus sur de semblables questions, lois formule autorisés s'expliquer M Hébert, professeur de — TEnRAIN JURASSIQUE géologie la Sorbonne, depuis douze ans, dans a exposé, son cours, ses idées sur VKGKTAl'X distribution des terres el des la mers aux époques antérieures, en y joignant des esquisses de cartes destinées traduire ces idées; nous communiquer la ceux de ces a bien voulu il documents qui ont traita période jurassique avec des réflexions l'appui ses yeux comme aux nơtres, ces cartes, « apparente exactitude, ne sont que ; mais, malgré leur les liens provisoires des observés jusqu'ici, liens essentiellement élastiques, faits susceptibles de modifications mesure que des décou- vertes nouvelles montreront la nécessité d'y apporter des changements Ce sont, pour ainsi dire, des ébauches gros- sières dont les lignes tracées avec rapidité ne prétendent aucune précision, précision impossible, pareille échelle Est-ce h dire d'ailleurs, n'existe qu'il une aucun point fixe, aucun centre sur lequel faits incontestables, sauf faire graviter autour d'eux ceux il soit possible d'asseoir les qui sont plus vagues et plus controversés? de le le Il serait excessif prétendre, et certaines régions primitives, plateau central, la Bretagne, l'Ardenne, la comme région des Maures en Provence, probablement aussi une partie des massifs alpins et pyrénéens ont été terre ferme bien avant l'époque jurassique, et le sont demeurés durant qui correspond au dépôt de ce terrain Ce qui c'est l'histoire même de la la période le prouve, formation de notre continent, formation lente, irrégulière dans sa marche, accompagnée de retours et partiels, opérée de telle mais toujours finalement progressive manière que les terres émergées les plus anciennes ont servi d'attache aux ceintures successives des étages postérieurs, qui n'ont bandes concentriques aux les ỵles cessé d'ajouter des de l'archipel primitif, pour souder enfin en un seul tout » PALEOXTOLOCn: FRANÇAISE et de que dans beaucoup de cas les Ce qui prouve combien ces relief ont c'est été lents, affluents, dans la eux coulent encore, européens aclnels fleuves d'émersion effets et leurs direction des anciens bassins, transformés en vallées, mais marquant par une dépression relative du sol l'emplacement occupé autrefois par siques La vallée du Rhône, au moins celles du Danube exemples dont Europe, si il de celle et serait facile la mers juras- les Seine, et en partie du Pô en fournissent des de grossir beaucoup de régions ont la liste Ainsi, en un autre aspect, pris tout n'a pas été également bouleversé L'état présent ren- ferme encore tout fait demi traits épars, les défigurés, du passé, et effacés, linéaments l'Europe moderne, une certaine portion des dislinctifs de l'Europe jurassique se retrouve reconstituer l'ensemble truction, artificiels mais non dans_la charpente de et peut servir Dans celte tentative de recons- existe nécessairement des matériaux douteux, s'il ou tout fait chimériques, se présente aussi il des éléments sérieux, et ce sont justement ceux sur lesquels nous devons insister, avant plus ou moins bien fondées lieu que, où si la les assises tutifs, Nous pouvons dire en premier masse imposante des chnes de montagnes jurassiques entrent soit seules, récentes, de recourir des hypothèses soit atteste l'intensité terrestre dans les comme associées h éléments consti- des formations plus des mouvements de l'écorce temps postérieurs au terrain jurassique, l'humble aspect des accidents du sol mitives que l'on suppose avoir subi ment, implique pour la dans le les régions pri- moins de change- période dont nous nous occupons l'existence de montagnes d'une médiocre arrondies et séparées l'une de l'autre sinueuses que dessinant des cimes hardies élévation, plutôt par et des vallées escarpées La TABLE ALPIIABKTIQUE & SVXOXYMIÔUE Planch ALETHOTTEHIS (ex parte), Alethopteris Rœsserti, ALGACITES Schimp Brongn Pag 299 30i (ex parte), Schlof h 113 470 Algacites granidatus, Schloth Algues 86 Algues (appendice) 209 Algues (supplément) 469 Gœpp Aspidites Tœniopteris, Gœpp ASPLEXITES {ex parte), Schenk 435 Aspidites Schùbleri, Asplenites Rœsserti, Schenk 445 299 301 B BAIERA, Fr Br 460 BUTHOTREPmS (ex parte), Hall 155 C Calamités arenacms, Brongn 228 Calamités liaso-keupenanus, Fr Br 233 CAMPTOPTERIS, Presl CAMPTOPTERIS (ex parte), 322 Gœppe 327 Camptopteris biloba, Presl 325 Camptopteris crenata, Presl 325 TABLE ALPHABETIQUE ET SYNONYMIQUE 494 Plancli Pag Camptopieris fagifnlia, Brauns 334 Camptuptcris Nilsonii, Presl 325 Camptopteris planifolia, Brauns Camptop'.ois platyphylla, Cancf.llophycl-s 334 Gœpp 333 126 - 70 4S2 60 et 70 135 et 10 146 Ganiieri, Sap liasinus, Fisch Oost 5, Marioni, Sap Sap scoparius, Sap Cancellopoycus (supplémenl) 142 10 et 69 137 et reticularis, G, 477 213 Chara, Vaill Bleicheri, Sap 214 Jaccardi, Heer 216 211 Characées 117 Chauvixiopsis Pellali, Sap , Chondrites, Sternb bollensis, diniensis, ;)4 Kurr Sap Diimortieri, Sap eximius, Sap Sap filiciiius, flabellaris, fragilis, 119 458 Chiroptkride.e 17 et Sap Sap Ganiieri, Sap 14 67 22 90 17 170 68 487 18 174 15 170 20 87 198 globulifer, Sap 21 188 hecliingensis, Fisch -Oost 19 182 monililormis, Sap 24 nodosus, Sap 16 177 pseudo-pusillus, Sap 68 484 pusillus, Sap 23 194 ramulilerus, Sap 12 181 rigescens, Sap 68 485 rigidus, Sap 13 173 68 48() slellatus, Sap vermicularis, Sap CuoNiJiiiTfis (siipplémonl) CHOMmiTES, Kurr 23 96 191 484 102 TABLE ALPHABÉTIQUE ET SYNONYMIQUE 495 Planch CHOXDRITES, Thioll 126 Chondrites scoparius, Thioll Cladophlebis, 137 Brongn ii98 breviloba, Sap , Rœsserti, Sap Bronga platyphylla, Brongn meniscioides, Brongn 34 302 31 301 40 333 327 Clathroptiỵris, ? Pag 37, 37, 38, 39 et 333 minov, Fr Br 333 CODITESiex 102 parte), Zigno loO CONCHYOPHYCUS marcignyanus, Sap CoNioPTERis, 11 Brongn conferta, Sap 31 CREPIDOPTERIS, Brongn cycadea, Brongn 351 40 et 41 44 grandis, Sap 44 Sap Cycadopteris, Zigno 54,57 363 358 et 58 421 59 426 396 352 (non Zigno) Cycadoptens Bergeri, Schimp CYCLOPTERIS (ex parle), Zigno Cylixdrites, 335 417 Brauniana, Zigno heterophylla, Zigno Cycadopteris Braimiana (ex parle), Zigno Cycadoi'teris, Schinip 289 452 Presl Ctenopteris, Itieri, 151 285 Gœpp 355 4(il , 101 , lœvigatus, Sap Langii, Heer 12 recurvus, Sap 1 05 104 107 D 430 DANJEITES, Zigno 451 Heer maranlacea, Heer Dan^oi'sis, DESMOPHLEBIS 65 (ex parte), Brongn Desmophlebis Rœsserti^ Brongn mCIIOl'TEBIS (ex parte), DICROPTERIS, Pomel Zigno 454 299 301 365 460 TABLE ALPHABÉTIQUE ET SYNONYMIQUE 496 Planch Pom Pom Pom Pag Dicropteris fl

Ngày đăng: 06/11/2018, 22:09

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