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Annales and Bulletins Société Linnéenne de Lyon 2956

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BULLETIN DE LA D'ANTHROP OLOGIE DE LYON i o e le 10 F B v r i e r C i i ' [ LYON PABIS H G I O R B , L I B R A I R E G M A S S O N , L I B R A I R E 65, R U E DU LA R~PVBLIQUU 20, nnurr~vmnS 1888 A , I ~ ~ ~ A I N COAlMUNICATIOh'S 'ce, 1887 ,e de 1887 1888 iestre, 1883 ,1887 iQ9 3, 4, et 6, 'Ilomme, mars 13, 1887 iovemhre et dé ?t l l i , i88T ilanches, an- lasc Florence, 88 P ~ r i s adini, archhorespondant de académies et liéologiqueset de soixanteLa de Ronzano p i ont illustré pétents le soin fien; nous le rchéologiques, conntre gous de cette irnporlem de la is44, fut lieu 47 peusement suivie par un grand nombre d'autres, e t ses rapports, enrichis presque chaque année d'obscrvations e t de documents nouveaux, lui attirèrent dc toute part l'attention e t l'admiration des archéologiies S a notoriét6 scientifique autant que la haute position p ' i l avait acquis dans soi1 pays lui valurent l'insigne honneur de siéger la présidence du Congrès international d'anthropologie et d'archéologie préhistorique, qui s'ouvrit Bologne en 1571, Patient et $yst c'est parce 's, des t y p n aujourd'hui )mme ils ont ỵitation historique, i.ncrifice, le 'est-à-dire la e fiỵt immolée :e et mangée 'animaux, il 5re divine ou ỵmoler méme fréquemment t été offertes ?éditions Les Scgtlres 2s peuples, le ct les autres nt mangées lus un gros rocl liaient ct ai, Samuel, i :-ci ne troule leur oKrii' angor Jiigofit qui mangea 1lanthropophagie s e limita exclusivement a u x guerriers C'est ainsi que les Caraibes n e mangeaient jamais ni les femmes n i les enfants 11 existe d'ailleurs une sorte d'anthropophagie pathologique qui est la manifestation morbide d'un état cirébral anormal dans lep l s'associe une perversion du goiit et une excitation de l'instinct destructeur C'est c e que l'on voit pendant les famines, lors des fureurs populaires dans les grands mouvements révolutionnaires, ou bien dans les cas d'imbécillité, d'hallucination et de délire Chez quelques peuples anthropophages, chez les Battas de Sumatra, par exemple, l'anthropophagie fait partie du système judiciaire : c'est la punition dans les crimes d'adultère, vol au milieu delanuit, etc La sentence lue, on laisse passer deux ou trois jours pour donner au peuple l e temps de s'assembler d u jour fixé, le condamné est amené attaché un poteau, les bras i-tendus L a partie ofl'ensée s'avance et chosit le premier morceau qu'elle coupe; les autres personnes viennent ensuite dans l'ordre que leur assigne la hiérarchie sociale, e t coupent elles-mêmes les morceaux qu'elles piéfèrent Quand chacun s'est servi, le chef d e l'assemblée coupe la tète et l'emporte chez lui comme un trophée Chez tous les peuples, comme si la vengeance populaire avait besoin de se manifester p a r des formes terribles, on constate ces dộpeỗages judiciaires qui prennent le nom de supplices Il y avait le supplice d e la dichotomie: l e patient était scié en deus parties C'est ainsi que mourut le grand prêtre Isaïe Karouxi dit qu'il y avait dans l a loi des Douze tables, une loi autorisant couper un.débiteur e n morceaux rpie l'on pouvait ainsi partager entre les créanciers Puis il existait l'bcartèlemeat qui est conservé pendant tout le Moyen Age et est mêmc appliqué en F r a n c e jusqu'au siècle der nier, pour punir les crimes de lèse-majesté Aicsi périt Monteculli, en 1536, accusộ d'avoir voulu empoisoilner l e Dauphin Franỗois; il fut écartelé Lyon et démembré quatre chevaux ((aulieu dit de la Grenette o I~l~ssou~e~~t de peuples, ' dộpeỗage criminel au point de vue de la inộdecine judiciaire fBibliolh8qus "a)"h,.opoiog~e crimciielle el des sciences ptinnles) Siorck, I.yon, 1888 52 ~ É A X C E DU AVRIL i888 L e même supplice fut appliqué Ravaillac, en 1610, et Damiens « Aussitơt que Ravaillac fut m o r t (dit l'Étoile), le bourreau l'ayant démembré, voulut en jeter les quartiers au feu, maisle peuple s e ruant impétueusement dessus, il n'y e u t fils d e si bonne mère, qui ne voulut avoir s a pièce, jusqu'aux enfants qui en firent du feu a u coin des rues Quelques villageois mème, ayant trouvé moyen d'en avoir quelques lopins, l e s brûlèrent dans l e u r village )) L e mars 1757, Damiens a y a n t attenté l a vie de Louis XV, fut écartelé en Grévc u Les quatre chevaux firent, pendant cinquante minutes, des efforts inutiles pour démembrer ce monstre, Au bout d e ce temps-là, Damiens étant encore plein de vie, les bourreaux lui coupèrent avcc des bistouris les chairs et lesjointures nervcuses des cuisses e t des bras : ce qu'on avait été obligé de faire en 1610 pour Ravaillac I l respirait encore après que les c ~ i s s e sfurent coupées, i l ne rendit l'âme que pendant qu'on lui coupait les bras Son supplice, depuis l'instant qu'il fut mis sur l'échafaud jusqu'au moment de s a mort, d u r a près d'une heure et demie I l conserva toute sa connaissance, et releva la tête sept huit fois pour regarder les chevaux e t ses membres tenaillés et brûlés, Le mEmc crime était aursi sévèrement puni en Angleterre E n 1436, Gauthier S t u a r t , comte d'Athol, fils de Robert roi d'ficossc, fut accusé e t convaincu d e conspiration contre le roi Jacques Ilir I l fut attaclic; d'abor,l s u r unc claie, la queue d'uncho val qui le trna dans l e milieu d e l a ville d'kdimbourg; le lendemain, après avoir été étendu s u r une table 6lev;e dans une grande place, on lui tira les entrailles du ventrc, que l'on jeta dans lefeu pendant qu'il vivait encore S a tete fut tranchée et mise en liaut d'une pique Son corps fut coupé en morceaux que l'on envop dans les quatre villes principales d u royaume, pour g être exposés selon la coutume d u pays Voltaire dit que, d e son temps, le coupable deliaute trahison devait ê t r e puni de la même manière Le cocur arraché, on en battait les joues d u condamné et le bourrcnil disait haute v o i s : C'est le cceur d'un traitre C'est ce qui fut f i t , en 1684, Ballhasar Gérard, a s s a s i n de Guillaume, prJllCe d'orange Nous encore ii le souvel la folie d D'autr Il n'y a\ la loi du la main, liens, 01 crime Au M C'était u envoyé : sa missic En F r parricidc condamn était sect Kous c une asse: caractéri armée d' venus nlc éclairée, plus siir, III procé i\Iais tl déir exl dépecé le Aux el grand no L'an 3: mort le b soi1 prcm lin COMhlUNlCATIONS 610, et Da- , le bourreau , mais le peusi bonne mère, firent du feu trouvé moyen rillage )) de Louis XV, pendant cin?rce monstre, eiri de vie, les r et lesjointut été obligé de après que les 3ant qu'on lui 'il fut mis sur l'une heure et éte sept huit 114s et brûlés hgleterre de Robert roi contre le roi ieue d'un cho n g ; le lendens une grande ita dans le feu mise en liaut e l'on envop y éti8eexposés temps, 1%Couie manière Le et le bourrcnil :'est ce qui fut Ilaume, prJllCe 53 NOUS pouvons dire que c e dộpeỗage e t cette exposition sont encore inscrits dans l a loi anglaise pour punir lcs attentats contre le Mais afin d'éluder ce procédé d'exécution, on admet ]a folie du coupable D'autres fois, les peines corporelles n'entrai.:aient pas l a mort 11 n'y avait qu'un dộpeỗage partiel ou une mutilation A cause d e ]a loi du talion, l e criminel était condamné p e r d r e l'œil, l e bras, la main, le nez, l a langue, l'oreille Chez les P e r s e s e t les &ypliens, on coupait l e membre qui avait servi commettre u n crime Au Moyen Age, on coupait souvent les poignets et les pieds C'était un procédé la Procuste L e prètre que Frédégonde avait envoyé auprès d e Brunehaut pour l'assassiner ayant échoué dans sa mission, la reine lui fit iiinsi couper les extrémités des membres En France, jusqu'en 1832, avant d e subir l a peine capitale, les parricides avaient l e poignet droit tranché par le bourreau, L e condamné agenouillé, étendait l a main s u r un billot, e t le poignet était sectionné avec une liachette ou u n couperet Kous en avons assez dit pour montrer que l e dộpeỗage a occup6 une assez grande place dans l'histoire de la cruauté humaine La caractéristique des siècles précédents était une justice implacable, armée d'un épouvantable arsenal de châtiments Nous sommes devenus moins féroces et l'opinion publique, de mieux en mieux éclairée, tend remplacer ces suppliccs et peut ê t r e intiniitler plus sfircment les natures criminelles III - Ce sont donc les assassins qui ont, notre époque adopté , procédé que l'huinanité a r a y é d e la loi i\Iais de tout temps, les criminels ou les despotes, obéissant uri déair extraordinaire d e vengeance ou une cruelle fantaisie, ont dépecé leurs victimes Aux exemples cit& p a r Ravoux, n o w pourrions en ajouter un lin b gralid nombre Nous citerons seulement l e suivant : L'an 338 avant Jésus-Christ, Ataxercès III a y a n t fait m e t t r e mort le bœuf Apis, YEgyptien Bagaos fit empoisonner ce r o i p a r son prcmier médecin; le cadavre fut coupé en morceaux e t on l e 54 ~ É A K C EDU 14 AVRIL 1888 livra ainsi des chats; quant a ses OS, on en fabriqua des manches de couteaux ou d'épées 11 serait trop long d e citer tous les faits que nous pourrions, emprunter l'histoire ancienne ou au Moyen Age Mais il convient d e faire remarquer que le dộpeỗage de cadav r e s n'est pas particulier a u x criminels d e nos pays Dans son intéressante étude s u r la pratique de l a médeciiie 16gale l'ỵle Maurice, l e Dr Pellerau parle d'une observation fassassinat clans lequel l'auteur du crime, pour donner le change, coupa l e corps de s a victime p a r morceaux qu'il éparpilla dans les champs de canne Dans l'autre cas, après que le corps fut littira lement haché, des membres furent s2rvis en c u r r y dans un festin auquel furent conviés des amis Notre &lève l e D r Lorion, dans son intéressante thèse ', dit que l e Code annamite a prévu cette variété d e crimes contre la personne, puisqu'il y est dit : « Le coupable qui, ayant mis mort s a victime, soit en s e battant, soit pour un motif quelconque, dépècera son cadavre dans l'unique but d e l e cacher aux regards, en dispersantles membres, sera jugé e t puni d'après ln loi relative I'homicicle 1) I l en est d e méme en Chine Nous trouvons signalée dans le SiYuen-Lu 2, la différence des blessures s u r l e vivant ou post mortem « Si c'est un cadavre qui a Mté coupé en morceaux, les tissus ne changent pas d'aspect » On indique les effets de la décapitation s u r l e vivant ou le cadavre e t les règles qui doivent être suivies pour établir l'identité dans les cas de dépecage Avant de terminer, il nous senợble nộcessaire de donner quelques exemples de clộpeỗage suivi d'anthropophagic et qui paraissent manifestemeiit avoir été exécutés par des alién4s G i u n e r rapporte l'histoire d'un nommi Jean-Jacques Goldschmidt qui, toujours grossier e t violent, était cependant arrivi sans attirer l'attention s u r sa conduite jusqu'à l'ige de cinquanteC r i m i n a l i t d e l m i d e c i n e j u d t c i a i m e n C o c h i n c l ~ i n (Lyon, e Storck ISSb Expose des principaux passages par le D' Martin, Lerous, Paris, iS4 p 35, 3G On lit mèmeà la page 63 l'expertise assez bizarre faitean 18% par dei médecins cliinois pour determiner le sexe de restes humains cinq anS un passan dans un bouillir oi Au bout c découvert En 186 deux ans, portions d un ragoiit l'action la Le fait Un cler sieurs pet champ vo dans la h( parties du immédiate un journa page, cetti fille; c'éta y eût hbré II existe par exemp w h e , hl: nvons pu coostitueni quelques d Coniinei les bans les L'assass dans la ch: apens S'il (affairesVj vol cliffi COMMUNICATIOKS ia des manches ~ O U Spourrionss !Cage de cadamédeciiie 16gervation d'ase r le change, rpilla dans les rps fut littéralans un festin i ,hèse ', dit que contre la perint mis mort lelconque, déaux regards, ln loi relative lée dans le Siou post moraux, les tissus e la décapitaivcnt être sui! mner quelques qui paraissent Iacques Croldendant arrivi de cinquanteln, Storck 1W us, paris, 1SJ een iS%5par dei 55 cinqans Un jour, près d'une forêt, il s e prend de querelle avec un passant, l'assomme, l e dépèce en plusieurs morceaux qu'il cache dans un buisson e t qu'il rapporte ensuite dans sa maison 11 fait boui]lirou rôtir ces fmgments humains et les mange avec sa femme, bout d'un an, il recommence s u r un jeune enfant; mais il est découvert par la justice et est obligé d'avouer ses crimes En 18135,dit le journal anglais le Globe, un maỗon d e trentedeux ans, Trisch Antony, assassina une vieille dame, prit des de chair de cadavre pour en faire a r e c des pommes de t e r r e un ragot'it qu'il mangea 11 raconta devant 1a.justice ce fait comme raction la plus naturelle du m o n d ~ ~ Le fait rapporté par Maudsley est encore plus caractéristique Un clerc d'avoué d'Alton, a y a n t rencontré en s e promenant plusieurs petites filles, persuade l'une d'elles de le suivre dans un champ voisin P e u clc temps après, des recherches furent faites dans la houblonniPre oh l'on trouva disséminées les différentes parties du corps de I'eiifant coupte en morceaux L e clerc fut immédiatement a r r ê t é et on trouva dans l e pupitre de son étude un journal de ses actions soigneusement tenu, et, B la dernière page, cette menlion d'une encre encore fraiclic : « T u é une petite fille; c'était bon et chaud » La folie ne frit pas admise, bien qu'il y eût hbrédité douteuse, et l e coupable fut pendu II existe, sans doute, un plus grand nombre de cas de dộpeỗage, par exemple, celui auquel fait allusioii M.Mac6 dans 1Moupremiel aime Mais nous nvons dỵi nous borner a ceux s u r lesqucls iious nvons pu inecueillir des reiiseignements pr6cis Nos observalions coiistituent d'ailleurs une série importante pour permettre de tiror quelques déductions intf reesantes Coniinenqoiis par les trente cas d e depeỗagc de cadavrcs d'adulles bans lcs deus tiers des cas, il n'y a qu'un seul dépeceur L'assassin a tué s a victimc p w r la voler L e crimc s'est commis dans la chambre du ciiminel oii la victime a été attirSe p a r guetVns S'il y a plusieurs assassins, c'est alors un drame de famille (affairesVitalis, d e Bnrnas), une vengeance (affaire Monterotondo), 'ln vol ldifficilement combiné (affaires B a r r é et Lebiez, de J o i g n ~ ) * i :i '- rJ , ,' #" 31, ln SEANCE DU A Y R I T 1888 60 taille, au moyen du tableau de Littré et Robin qui marque, cornparativement la taille générale, la longueur proportionnelle des diverses parties du squelette et celle de chacun des os desmembres mesurés sur vingt cadavres (Voir tableau précédent.) On admet que, lorsqu'un squelette est dépouillé de ses parties molles et que les os ne sont pas désarticulés, on a peu près la mesure exacte de la taille de l'individu, en ajoutant la longueur du squelette 41 millimètres pour les parties molles Mais si le squeletteest monté, cause des disques intervertébraux factices placés par le fabricant, il peut y avoir entre la taille depindividu et celle du squelette une diff4rence de et centimètres Ceci dit, passons la mensuration cles membres On emploie partout le tableau ci-contre indiqué par Orfila Le tableau suivant, cl0 Langer, montre les modifications qiie l'âge produit dans les proportions du corps Tableau de Langer sur e s f o x n e s et proportims du corps ( 1880- 188 Wochen-Schrift) a la ans n~is~ance Colonne vertélirale isolte arec ses cartilages D i a m è t r e a n t é r o - p o s l é r i r w du crane Diamètre vertical Diamètre transversal ( Longueur Fémur \ Tibia \ Radius 19.5 11.8 7.3 8.G 9.8 S.2 8.3 6.3 Nous ajouterons & cet ensemble de renseignements les talileaul des os longs, des extrémités supérieures et inférieures, que 'I'oldt a publiés dans le troisième volume du Compertdium de médecine légale de Maschlia ale SES1 COMMUNICATIONS narque, comrtionnel le des i os desmemédent ) de ses parties ! peu près la la longueur itervertébrau~ a taille del'ini centimètres par Orfila lifications M e s u r e s p r i s e s s u r c a d a v r e s , d'aplihn O r i l l a Homme - qiie Femme Homme - - 'emme iomme - 41 3: 51 3! G( 31 5( 4: - 4C 25 - 3C 25 30 30 55 40 30 - mme omme !me mune emme omme - m de médecine Gi 61 t s les talileaul ires, que Toldt 5 3, - - - e 20 60 70 i8 30 35 20 60 35 40 4: - 35 !mme mme 30 18 - 18 35 - me 60 40 GO 40 Bi Extrdmitds sup6rieures D'après TOLDT(3 VOlume du Compendium d e mddecine Idgala de Maschka, p 535 et 536) EPAULE LONGUEUR HGAI~RUS 1 CUBITUS C h rC U D AGE L cl Embryon mõle, fin des mois L 30 c/m Garỗon nouveau-nộ L 48.8 clm Barỗon nokveau-nộ L 52 c/m Fille âgée d'un an i j L 74 clm Pille âeée de ans il2 40 70 71 98 iio 125 150 2i9 230 236 2G4 RADIUS ( LONG DE LA MAIN 64 S ~ A N C EDU 14 AVRIL 1888 Avant d e terminer, nous dirons que, peu satisfait d e ces r5sultats, adoptés par tous e t reproduits partout, nousnous sommesproposé d e les contrûler U n d e nos élèves, Etienne Rollet, interne des hûpitaux et aide d'anatomie la Faculté, a entrepris, avec notre aide et les conseils d u professeur Testut, une série derecherclics s u r les Os a u point d e vue médico-légal S~ixante-dcu~ cadavres ont déjà été mesurés, alors que l e travail d'Orfila n'a porté que s u r cinquante-un sujets Voici quelques renseignements qui montreront l'importance d'un pareil travail : Les f é m u r s gauches dans près de l a moitié des cas sont plus longs que les droits d e milimètres Les péronés et tibias sont toujours peu près de la même Iongueur des deux côtés, surtout les péronés Quand un tibia est plus long, c'est toujours du côté droit, de 1à milimktres L'humérus, le radius, l e cubitus, sont toujours plus longs droite, quelquefois de centimètre Dans un cas (sur 60) l'huin4rus et les radius et cnbitus gauches étaient plus longs que l e droit, et l e fémur droit plus long quele gauche L a taille, l e poids, l'âge du sujet, sont ainsi trouvés L'examen des dents fournit parfois des caractères précieux L'absence d'une dent, l'aurification ou le plombage de quelques-uncs, la présence d'un dentier, donnent d'utiles indications Dans l'affaire Ramus, on constata que l a victime avait l'usure des dents spCciale aux fumeurs de pipes en terre L'examen de l a surface de la peau, d e l a longueur et de lacoloration des poils, peut, dans certains cas, prendre une importance décisive Ainsi les signes professionnels, les cicatrices, les tatouages, fournissent les données les plus importantes dans les questions d'identité, comme nous l'avons fait voir, dans l'article Tatouage du Dictionnaire de Dechambre et dans les thèses de nos élèves Vialette e t Jobert E n voici d'ailleurs des exemples particuliers a u x observations que nous avons citees Dautun, qui fut assassiné e t dépecé par son frère, était boiteux et marchait avec un béquillon Dupuytren et Breschet, qui furent chargés d e l'examen des fragments d u cadavre, trouvèrent dans la paum sage pro Une p Barbe, 11 tifia que ilrCouta d'une cl qu'il n'ai du sujet Le gai tély, av; tatouer s une char Le cac brtilure permit d Quand hljtel me1 gue de P Ire de Cl; recouver ce bras é peu Il peut rité qui n qui se pc meurtrie] devait y présentai Couteau Dans c sectionné poser qu' Ilga( (le la forr avaient COMMUNICATIONS d e ces r&lS sommes pro.ollet, interne ntrepris, avec !rie de recher~~ixante-dcu~ 11 d'Orfila n'a eiiseignements cas sont plus la même lontibia est plus 'es plus longs i bitu us gauches us long que le vés L'examen 'absence d'une es, la présence iire Ramus, on :ciale aux fuI r et de la COne importance es, les tatouas les questions icle Tatouage de nos élèves es particuliei's ;tait boiteux et ,et, qui furent louvèrent dans 65 la paume des mains des callosités provenant certainement d e l'usage prolongé d'une canne Une personne, c r o ~ ~ a nreconnaitre t la femme du crime d e 1'110Barbe, lors de l'exposition des restes l a Morgue d e Lyon, certifia que cette malheureuse boitait Nous ffimes chargé, avec le ~ ~ C o u t a g n de ,e dire s i nous trouvions s u r ce cadavre des traces tune claudication chronique Aprés examen, nous conclfimes qu'il n'avait jamais existé d e boiterie e t on ne put ộtablir l'identitộ du sujet Le garỗon de banque d'Orléans, qui fut tué e t dépecé p a r MonMy, avait été a u régiment avec lui L'un e t l'autre s'étaient fait tatouer sur l e bras un dessin identique Ce fut contre l'assassin une charge accablante et qui détermina ses aveux Le cadavre d'Harriette Lane fut reconnu une cicatrice de brtilure indiquée p a r l a famille D e plus, l'examen d e l'utérus permit de dire que cette femme avait eu au moins u n enfant Quand des fragments humains abandonnés dans un placard d'un hljtel meublé près du Jardin des plantes furent déposés la Morgue de Paris, on c r u t que ces restes provenaient de l'amphithéàlrede Clamart Mais la présence s u r un des bras d'un cautère recouvert de pièces de pansement permit un visiteur de dire que ce bras était sans doute celui de la veuve Gillet disparue depuis peu Il peut aussi résulter de l'examen des fragments telle particularité qui mette s u r la voie de l'identité du coupable Une question qui se pose d'abord, c'est de savoir s'il y a eu un ou plusieurs meurtriers Ainsi, dans l'affaire de Westchapel on conclut qu'il devait y avoir plusieurs assassins parce que l e corps de l a victime présentait la fois des plaies p a r armes feu e t des coups d e couteau Dans certains cas, l a présence simultanée de parties habilement sectionnées, tandis que d'autres sont mal taillées, permet de supposer qu'il y a eu deux dépeceurs Il g a d'ailleurs une sorte d'identité professionnelle qui résulte (le la forme des plaies ou des lambeaux Avinain e t Prộvost, qui avaient ộtộ l'un boucher e t l'autre garỗon d'amphith&tre, Lebiez ~ , S ~ A N C EDU 14 AVRIL 1888 66 qui était étudiant en médecine, avaient pratiqué des désarticulations si régulières OU des incisions s i nettes qu'elles devenaient révélatrices de l e u r profession Vitalis avait été bouquiniste j ,\lontpellier e t il racontait souvent a u x étudiants en médecine, ses clients, les connaissances spéciales qu'il avait acquises sur les part ies d u corps humain p a r lalecture répétée des ouvrages d'anatomie, Avinain qui, l a prison centrale d e Melun, avait fait un certain *,ombre d'autopsies avait aussi acquis une telle habileté qu'il put dire le jour de l'audience : ô J e ne dộpeỗais pas;mais je dộsarticulais les cadavres » P o u r s a besogne il employait une scie, une hachette, un marteau e t un grand couteau Ce sont là, avec lebistouri, l e rasoir, l e couperet, la serpe, les ciseaux, les instrumenta qui ont été employés p a r les dépeceurs Les caractères des plaies leur forme et leurs dimensions peuvent, dans certaines circons tances, mettre s u r l a voic de l a nature de l'instrument ernplo~( 011tiendra compte de l a direction des coupures afin de dire si elles ont été faites p a r u n droitier, ou un gaucher De inênie les nccuds des liens qui ont ligoté les paquets dans lesquels sont enfermés des débris doivent ê t r e étudiés :les emballeurs, les marins, les artilleurs, etc., adoptent une faỗon spộciale de nouer les cordes L e sac qui contenait l e buste e t l a tête d'Henry était si bien cousu que l e juge d'instruction n e s'y trompa pas et pensa que cette couture s i régulière était l'œuvre d'une femme Les observations d'infanticiees suivis de d é p e ~ a g edonnent lieu des considérations tout aussi intéressantes Les coupables sont les mères C'est le nouveau-né, c'est-8-dire l'enfant qui vient de ntre, qui est l'objet d e violences Dans les dix cas que nous avons rapportés, on peut remarquer que ce sont surtout des rnfants du sexe masculin L a victime est ordinairement itrangKeou suffoquée Dans un cas, u n coup d e couteau est porté la gorgeet il y a décollation Dans un a u t r e cas, c'est une fracture du crâne qui précède le dộpeỗage L e nombre des fragments est cn gộnộral asscz grand et ils sont jetés presque toujours daiis les fosses d'aisances, plus rarement dans l e fourneau, ou bien le corpsest plongé dans d e l'eau bouillante ou dans l e liquide dc la lessive Dans l'infanticide d e Tarare, nous fỷmes frappộs de la faỗon dont le mec eulatic faire 11 vrir q ressan a été f Aux quellei faut a où l'hc tes de des go des tac plique Des cc chirur et que moins Par meubl tions d de sai moins 11 e: assomi di] voi conser s'écou tres d corps I poids lrilol chiffre estàjc vient c désarticulaes devenaient bouquiniste j médecine, ses S sur les pares d'anatomie 'ait un certain d e t é qu'il put lais je désartiune scie, une à, avec le bis:s instrumenta res des plaies aines circons aent emplo~E afin de dire si De inênie les ~ u e l ssont enrs, les marins, nouer les cor,y était sibien , et pensa que ne e donnent lieu coupables sont nt qui vient de cas qlie nous ,urtout des rnnt itrangKe OU té la gorge el cture du crâne est cn général les fosses d'ain le corps est dc la lessiw e la faỗon dont lemembre supérieur droit d u fcetus avait été eiilevé L a désarti- ~ulationavait été pratiquée p a r le procédé dont on s e s e r t pour abattre une aile d e volaille Nous avons donné cette faqon d e faire le nom d e procédé de cuisifiière 011ne tarda pas découvrir que l'auteur d u c r i m e exerỗait cette profession I l est inté-ressant d'ajouter que trois ans plus tard une observation analogue a été faite Florence p a r le professeur Montalti Aux constatations importantes dont nous venons d e parler e t desquelles pcut résulter l'identité de la victime ou du meurtrier, il faut ajouter, quand il est possible, u n esamen d e l'état des lieux où l'homicide a été commis et l e dépecage pratiqué Des empreintes de pas, d e mains ensanglant&es, la disposition e t la direction des gouttes de sang, les instruments maculés, des vetemenls avec des taches diverses : ce sont autant d'indices qui peuvent expliquer la participation de plusieurs individus l'acte incriminé Des constatations peu prés analogues, désordre d e meubles, déchirures des vétements, peuvent montrer l a fois qu'il y a eu l u t t e etque l'acharnement d u meurtrier contre sa victime a été plus ou moins grand Parfois l'examen des lieux, l'absence d e taches d e sang s u r les meubles ou les vêtements de l'assassin font hésiter s u r les conditions danslesquelles l e dộpeỗage a ộtộ pratiquộ L a question s e pose de savoir si cette opération a été suivie d'un écoulement plus ou moins grand de sang Il est certain que s i l e corps d'une personne qui vient d'btre assommée est dépecé, l e sang jaillit en abondance s u r les objets du voisinge ou s u r l'opérateur lui-même Les artères ayant encore conservé leur contractilito e t l e cceur continuant battre, il peut s'écouler aussi p a r les gros troncs artériels de e t même litres de sang On dit que l a quantité d e sang renfermée dans l e corps d'un homme représente peu près la douzième partie d u poids total du corps U n homme d e 65 kilogrammes renferme lrilograrnmes d e s a n g ou 4lit,70 Mais il faut dire aussi que ces chiffres sont exposés d e grandes variations selon que cet homme est jeun, qu'il n'a pas bu depuis longtemps ou bien a u contraire vient d'absorber une grande quantité d e liquide i i 68 SBANCE DU 14 AVRIL 1888 Si le dộpeỗage est pratiquộ le lendemain, il doit s'écouler moins de sang, comme le supposait avec raison la femme Henry Des caillots se sont formés et il y a une infiltration ou une imbjbition des tissus et des organes L'écoulement peut n'être que de t litre ou Ilit 112 environ La date de la mort est indiquée par la marche de la putréfaction Celle-ci varie avec le milieu dans lequel elle se produit Dans la thèse de Ravoux, on pourra lire la marche spéciale de la putréfaction dans l'air, la terre, l'eau, les fosses d'aisances, le fumier Kous ferons remarquer en passant que dans le mémoire de Iieim, sur le surmenagei, nous avons attiré l'attention sur la rapidité de la putréfaction chez les individus qui succombent des fatigues excessives ou au surmenage aigu C'est d'me grande importance mộdico-lộgale Dans le cas de dộpeỗage, il s'agit de savoir si la putréfaction inarche aussi vite sur un corps fragment6 que sur un corps complet Brouardel fit remarquer qu'elle avait (tu trés lente sur les fragments de la veuve Gillet dépecée par Bari86 et Lebiez Dans d'autres cas, au contraire, on a vu des fragments humains passer plus vite par les différentes phases de la putréfaction Cela tient deux causes différentes Si le corps est dépecé très peu de temps après la mort ou si la victime a succombé aux suites d'urie hémorragie, les tissus sont exsangues et se putréfient moins vite, surtoiit s'ils sont mis l'abri du contact de l'air Mais la putréfaction est rapide, quand le dộpeỗage n'a lieu que plus tard, et qu'il s'est produit déjà de l'imbibition cadavérique des tissus, lorsque les fragments sont placés dans un endroit chaud, dans une rivière, en été En résumé, pour préciser la date de la mort, il faut tenir compte des circonstances pendant lesquelles elle est survenue et des milieux par lesquels ont passJ les débris du cadavre, I l sera assez facile de dire si le dộpeỗage ou les blessures ontộti faits pendant la vie ou apr& la mort L'écoulemeiit du sang et KI coagulation, son infiltration dans les mailles du tissu cellulaire, i D e la fatigue du surmenage au point de v u e d e l'hyg iéne et d e la decine légaie Lyon, Storck, 1886 l'écarte mitifs q flamma a des r faites p Dr Loy6 Il ne ces fait cliemin vres de vapeur donneri dans la différen Nous tion par inconvf perfec observa étude su $Ces dar M.le niiinicat remarqi fouleder 11, Tc Cons fai formés c taille pr vant qu cadavre, RI H la race i DISCUSSION :combent des un corps cornt Lebiez Dans 69 récartement des lèvres de la plaie, etc., sont des effets vitaux pri rnitifs qui ne laissent pas de doute Si on constate des traces d'infiammation, de modification dans la couleur des ecchymoses, on a des signes qui sont tout fait spéciaux aux suites de blessures faitespendant la vie On lira ce sujet les indications que le Loye a données sur l'état de la tête et du tronc des décapités Ilne f a ~ d r apas confondre le dộpeỗage criminel avec les blessures faites par les,animaux, celles qui résultent d'un accident de &min de fer ou qui ont été produites par des explosions Lcs cadavres des noyés sont quelquefois atteints par l'hélice des bateaux vapeur et présentent des mutilations qui, si l'on n'était prévenu, donneraient le change et feraient croire un dộpeỗage Nous avons, dans la thốse du Dr Ravoux, fourni les bases de ce diagnostic différentiel Nous disions, au commencement de cet article, que la divulgation par la presse des cas de dộpeỗage criminel avait de nombreux inconvfnients en provoquant l'imitation ou en forỗant le meurtrier perfectionner ses procédés A cela il y a une compensation Les observations sont réunies, rapprochées, commentées, et de leur étude surgissent des conclusions positives qui, un jour, sont utili $Ces dans les enquêtes de la justice (Voir les tableaux ci-joints.) DISCUSSION hl le Président remercie M Lacassagne de cette savante comi~iiinicationpour laquelle il ne peut y avoir que des éloges Il fait remarquer que les anthropologistes franỗais ont d ộ j i rectifié une fouledes chiffres d'Orfila 11, Tcstut dit que l'on ne peut guère compter sur les observaCons faites sur des squelettes montés par des marchands ; ils sont formés d'os ayant appartenu plusieurs individus D'autre part la taille présente des différences de 3, et même centimètres sui vant queles mensurations ont été faites sur le vivant ou sur le cadavre, s w le cadavre rfcemment mort ou sur le squelette M Houssay demande M Lacassagne si l'on tient compte de la race dani ces rapporta de mensuration Il lui semble que l'on peut trouver une des causes de divergence existant entre les auteurs M Lacassagne répond négativement la question de M Houssay dont il approuve les appréciations 11 croit utile et indispensable qu'il soit fait, au point de vue en question, un travail de cornparaison entre les diverses races C'est ainsi que chez les nègres, les membres supérieurs ne ressemblent pas ceux des blancs; l'avant-bras offre, chez les premiers, un allongement particulier, Quant aux dộpeỗages, ils ne se rencontrent pas seulement en Europe, mais encore dans d'autres contrées, la Cochinchine, diverses autres régions de l'océan Indien, etc Le Code annamite s'occupe de divers cas de dộpeỗage Ils sont plus frộquents Yi!e Maurice que ehcz nous P o u r les races francaises, il n'y a peulêtre pas un grand intérèt médico-légal ; mais il en est tout autremcnt si l'on vient comparer les races blanches aux races nègres M Houssay ajoute que, sans sortir de la race blanche, on trouverait des différences entre les rapports de la longueur des membres et de la taille du corps Le tableau où figureraient, par exemple, des individus pris dans la région lyonnaise, serait différent de celiii que l'on formerait avec des habitants cle la Bretagne P A R M G D E M O R T I L L E T La riche et remarquable station de Solutré près de Mâcon(Sa6neet-Loire), si bien étudiée par de F e r r y , Arcelin, Chantre, Ducrost et tant d'autres palettinologues distingués, m'a servi de type pour caractériser la troisième époque de la pierre paléolithique : l'époque solutréenne Ce n'est que justice, car il existe un vaste et puissant gisement d'ossements et d'objets, sans mélange d'autres Cpoqucs, gisement qui a fourni de nombreuses et magnifiques séries un grand nombre de collections particulières e t plusieurs musées! entre autres ceux de Lyon, Mâcon et saint-Clermiin, Nom Ne de l'araire Nomhre des assassiiis blobile "les du crime ' La victime Age Sexe Profession Procédés d'assassinat 121 h laris Cntlierine son ninnnt Billiiigs et IC noiiinil ~8 ~ o o d tuent s 11aa yes le niari de monires catiierinc - Coup de linclie SIII' 1" I,i!tes, ineil O u strangulation Dans la Seine Dépecaw trks habilement fait Boi~:f~U~~ur et Piédwnel (Ann d'llyg 18%~) Bois de Loury, Devergic , 0111trier ,coup de sang ~~$;~;;;~S;~~,l";;~~;l~e; ~trnnguintion pnl)lc A r c u s d u couConrlnmné niort Dans In cliniiibi3e on trouvn un marteau de une ninrèclial, petite sciefcimrit, ; bcau- Dans In Seine Les dèbris Lc lendemain - Ln tete jetés clans une marc Les visceres enfouis le tronc dans les fosses d'aisance - D+articule le membrc inférieur droit, Ic fait cuir( Trois coups de des clioux pour cr couteau alagorge avec rnanger et faire manger C son mari Paysanne tueson ois - Observations l judicialres Ipetite imiiiron Dnutun (ALI~LISte a s s a s s ~ n e ~ ~ a r4Oans ~ lsdn frkre ~ i i n r l e s Rerlgcy R4sultcrts I l Trnvaii s forcés h pcrp(:tuitC l Dr Molin - Causes c&l&brer tome 11 I - i a - - ,- l Tvnle It - 1871; il i>ni8is 1anrbs Dộpeỗage du cadavre un an la mort ha1109 t i - !cuisses, tronc, t e k I Rillolr, 5R n.ns, an,icn niétlaill( 1.e blnnncli, s a 30 mnit,re,i.sc, ans Tous d e u s condamnes trice """S.""" Ouverte vivante, a dit, Bergeron - Deux paquets : ia Dans l a téte ras& et la partie surle- Seine - Les is vi,,l,,nls ricurc du corps ,seclionnée r l ~ ~ v e i l xct au iiivcnu il(? In i'rgion Iom- e n t r a i l l e s vciltpe haire tlnns l'autre paquet Ic dans la fosse reste ;lu t,ronc ct les ~ a n i b e s d'aisance re )liées et maintenues sur dx~oiilen - Brit niGd Journ 1875 I Hemorrliaaie con- l sidéiaiiie Eventration faile d'un coup avec instrument trnnclinnt,, de linut en bas ou de 1; ,-onrlnmnP mort et Georges Bergeron On l'y~pel:iitdans le villane: le méclinnt n Conrlamné B ~ r h i coinmis c deux mort et exécuté jours aprc's les c~c'bats E r r e u s de l'afyairc Billoir 1s - IR77 h Mni.seillc 1a - 1878 il Paris Vilalis, ans, 21 - hlarin Boycr, 18 ans nq:n t tl'assuranccs cl étiiilinnt cil mcdcciiic Vol Veuve Boycr I

Ngày đăng: 05/11/2018, 21:31