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TOME V I N G T - T R O I S I E M E LYON H G E O R G , LIBRAIRE-EDITEUR 63, R U E MEME DE L Y O N M A I S O N A GENÈVE ET A BALE PARIS J B B A I L L I ~ R EET FILS, ~ D I T E U R S 49, R U BAUTEFBUILLB - LARVE Long 18-22 millim A la forme de l'insecte parfait on devine que sa larve doit ressembler il celle des Callidiides Elle a, en effet, les plus grands rapports avec celles de cette famille et en particulier avec celles des Rhopaboptls Elle a, comme elles, la tête fort enchassée, fort élargie d'avant en arrière, i'épistome et le labre étroits, le bord antérieur de la téte noir subcorné, largement échancré avec une saillie dentiforme en regard des mandibules Celles-ci, vues de côté, sont larges, très-arrondies et tranchantes au sommet, lisses et luisantes extdrieurement, avec une rainure transversale sur laquelle s'appuie un court sillon longitudinal Lalèvre inférieure n'a pas de languette apparente; il n'existe pas d'ocelles Les pattes sont très-courtes quoique très-visibles et de quatre articles Le prothorax, roussAtre antérieurement, est dans sa première moitié r u p leux et parsemé de points, et dans sa seconde moitié, sauf une bande basilaire, il est couvert, entre les deux parenthbses, d'une réticulation très-fine et très-serrée, traversée de quelques stries longitudinales Mais elle differe par le labre non arrondi antérieurement, mais subkchancré ; les antennes sont très-peu rétractiles et bien saillantes dans tous les individus que j'ai examinés, même après la mort Dans leur plus gi'ande extension, le premier article est le plus long de tous, le second est un peu plus long que le troisième, le quatrième est le plus petit, un peu inclin8 en dehors et l'article supplémentaire est presque invisible Le caractère le plus distinctif et même, proprement parler, le seul véritablement distinctif de cette espèce réside dans les ampoules ambulatoires, et cc caractère même n'est pas très-saillant Ces ampoules sont, comme l'ordinaire, marquées d'un pli transversal, et leur aspect est mat; les dorsales sont, en avant du pli, très-finement alutacées, et en arriérc elles sont couvertes d'une réticulation extrêmement fine et serrée ; les ventrales sont simplement alutacées avec quelques vestiges de réticulation ires-fine aux deux extrémités latérales Ainsi la différence absolue ne consisterait guère que dans une réticulation peu prés absente en dessous, a peine visible en dessus et seulement en arrière du pli transversal .&a t6biet.bout le dessous du corps sont glabres et inermes.:Snr -lepro-? 284 LARVES DE COL~OPTÈRBS thorax, dépourvu de tout mamelon antérieur, on voit au milieu du disque, de chaque d6té de'la ligne médiane, deux ou trois Rés-petites aspériik roussAtres surmontées d'un petit poil, et assez prés du bord postérieur une dizaine d'aspérités semblables en ligne transversale De pareilles aspérités se trouvent aussi sur le mésothorax, disposées en deux groupes au-dessus de l'écusson et sur le milieu du métathorax, rangées sur deux lignes longitudinales presque régulières Les sept premiers segments de l'abdomen en présentent, assez près de leur bord postérieur, une série transversaIe en arc renversé, A peine visible sur les quatre derniers ; le huitième segment en a aussi un très-petit nombre pr&s de la base; l'extrémité du corps est inerme Comme on le voit, cette nymphe ressemble extrêmement celle du Rhopalopus fernoratus et même de presque tous les autres Callidiaires Je remarque seulement que les aspérités piligères sont d'une petitesse presque exceptionnelle A la fin de septembre et au commencement de décembre 1872, M A Grouvelle eut l'obligeance de m'envoyer plusieurs larves de Syrnpiezocera et des fragments de Genevriers habités par d'autres larves vivantes dont une m'a donné la nymphe que je viens de décrire Mon attentionné coiiègue voulutbien m'informer en même temps que cette larve vit dans toutes les parties du Genevrier, depuis les branches de deux centimètres de diamètre jusqu'aux troncs de quinze vingt centimètres L'examen des fragments dont j'étais en possession me convainquit en oupe qu'elle se développe sous l'écorce, en pratiquant aux dépens des couches les plus inférieures de celle-ci quand elle est assez épaisse et toujours aux dépens de l'aubier, une galerie large et sinueuse qui demeure encombrée de déjections, puis elle achkve de se nourrir en plongeant dans le bois, bouche l'orifice d'entrée avec de petits copeaux et se retourne dans sa galerie avant de se transformer, moins qu'elle ne la prolonge en se ra~prochantde la surface vers un autre point Elle se conduit enfin comme d'autres larves de Callidiurn Deux questions ont été soulevées au sujet de l'intéressant insecte dont il s'agit On s'est demandé en premier lieu s'il est la cause de la mortalité des Genevriers dans la forêt de Fontainebleau M Grouvelle paraissait d'abord pencher pour l'affirmative, mais mes objeclions ayant provoqué de sa part de sérieuses investigations, il m'écrivait : « Les Genevriers poussent en général il Fontainebleau dans des terrains rocheux qui se prbtent mal leur développement 11 ne serait donc pas juste de dire que LONGICORNES 285 les arbres attaqués sont parfaitement sains; il faut au contraire penser que le manque de circulation de la séve est la cause prédominante de la mort de ces arbres et que l'insecte ~ e nset développer dans les parties quela séve ne vivifie plus suffisamment J'ai vu des sujets parfaitementverts attaqués au pied par le Sympiezocera, mais alors la Iarve vivait dans une partie sèche et le plus souvent elle avortait » Dés ce moment je me suis trouvé d'accord avec M Grouvelle Dans mon opinion, en effet, les Genevriers ne sont attaqués que parce qu'ils sont affaiblis, malades, circulation de séve presque nulle ou récemment morts; mais j'admets parfaitement que l'invasion des larves achève ceux qui n'ont pas tout fait cessé de vivre La seconde question est relative l'époque de l'apparition annuelle du Sympieaocern Voici les faits et les opinions qui se sont produits : Dans les Annales de la Soc Agric et Scientif des Pyrdndes-Orientales, 1871 et dans les Petites Nouv Entomol du le' décembre 1871, n o i , p 164, M Pellet décrit, sous le nom de Callidium Vemeti, un Longicorne qui n'est autre que le Sympiezocera Il dit en avoir pris trois exemplaires le 27 et le 28 mai 1870, au Vernet, sur le tronc d'un Cyprès récemment abattu Un des individus était mort et il suppose, dès lors, que l'apparition de cette espèce était déjà fort avancée A la séance de la Société entomologique de France du 2.4 avril 1878 (Bull p xxxv), M Albert Leveillé, montrant ses collègues un Sympiezocera, disait que son oncle en avait tout récemment trouvé une trentaine, tous morts, dans le tronc d'un vieux Genevrier Le 28 avril, M Leveillé allait Fontainebleau avec M Grouvelle et dans le méme Genevrier ils trouvaient quelques exemplaires ésalement morts Dans les autres Genevriers, les insectes avaient pris leur essor, car les galeries de deux centimétres de profondeur que les larves creusent dans le bois étaient vides M Leveillé pensait que cette espèce semétamorphose l'automne et qu'eue passe l'hiver dans les galeries pour appartre probablement dés le mois de février A la séance du 28 aodt 1872 (Bull., p LXVII),M Prosper Leveillé exhibait un individu vivant, pris par lui Fontainebleau vers le commencement de ce mois dans le tronc d'un Genevrier Il avait recueilli en même temps une demi-douzaine de nymphes Dés les premiers jours de septembre, dit-il, il n'y a plus de nymphes En dehors de la question qu'il s'agit de résoudre, M Leveillk concluait des avortements nombi*eusobservés inni, par lui que par son oncle que - sur cent larves de Sympiex;ocera, trente ou quarante peine arrivent l'état parfait et que, sur ces derniers, dix quinze seulement peuvent se 'mettre enliberté, ce qui semblerait indiquer qu'à Fontainebleau cet insecte est la limite extrême de sa zone M A Grouvelle, dansles lettres qu'il a bien voulu m'écrire ce sujet, confirme tout ce qui précède, et il ajoute les faits et considérations qui suivent: K Il me semble difficile d'admettre que les insectes découverts en avril se soient transformés au printemps; je crois beaucoup plus rationnel de fixer au mois d'aoilt l'époque des métamorphoses du Sympiesocera et d'expliquer par les conditions spéciales dans lesquelles se trouve Fontainebleau les singuliéres anomalies que semble présenter cet insecte On peut d'ailleurs, en admettant que Fontainebleau soit l'extrême limite de la zone où il peut vivre et en tenant compte de la grande variété que présentent, au point de vue de la chaleur, les diverses parties de la foret, expliquer les divers faits que je viens de vous signaler Dans les parties bien exposées, les diverses phases de la vie des Sympiesoeara s'accomplissent régulièrement :au mois d'août on trouve dans le bois l'insecte parfait et les nymphes, et plus tard on ne rencontre que des larves malades Dans les parties moins bien exposées, les larves compensent le manque de chaleur par un retard dans leur développement; elles ne peuvent se transformer qu'en septembre ; les insectes qui en naissent n'ont pas, par suite de la frcheur des nuits et de l'abaissement général de la température, la force de sortir du bois ; ces iasectes et les larves non transformées meurent pendant i'hiver n Voici donc, selon moi, d'après les observationsrecueillies, quelles sont les évolutions du Sympiesocera L'insecte parfait quitte son berceau en avril ou mai ;la femelle pond sur les Genevriers malades ou récemment morts ;les larves qui naissent de ces pontes acquièrent tout leur développement d'avril ou mai la fin de juillet, au mois d'aoQt ou au commencement de septembre, suivant l'exposition, car elles ne pourraient, parait-il, passer l'hiver sans périr; elles plongent alors dans le bois, se transforment et deviennent insectes parfaits avant la fin de l'été ; ceux-ci restent dans leur cellule pour ne sortir qu'au printemps ; le tout travers des chances qui font périr maint sujet ses divers états Les choses se passent ainsi pour bien d'autres insectes et notamment chez now pour le précoce Callidium sanguineum, avec cette double différence qu'il n'en échoue presque aucun parce que le climat.lui convients et qu'il apBaiaft des le mois de février, quelquefois avant 287 LONGICORNES Vient ensuite dans le livre de M Mulsant la troisiéme branche, celle des Hespérophanaires, comprenant les Criocephalus, S t r m t i u m et Hesperophanes Dans mon travail sur les Insectes du Pin maritime, j'ai donné l'histoire des métamorphoses du premier, et quand je m'y reporte, j'ai peine comprendre qu'on puisse séparer les Criocephalus des Tet~opiurnet de l'dsemunt Leurs larves du moins ont des points de contact nombreux et que je considére comme significatifs Je ferai de plus remarquer que les caracthres qui leur sont communs les rapprochent aussi beaucoup des larves du Spondylis qui ont, vrai dire, la tête un peu plus saillante Dans toutes ces larves, en effet, on voit un épistome dont la largeur 'dépasse le tiers de l'intervalle qui sépare les antennes, des mandibules assez longues, pointues l'extrémité, larges la base, concaves leur tranche inférieure, la plaque nieta- prothoracique et les ampoules ambulatoires, trés-finement et trés-densément chagrinées, les pattes un peu plus longues que dans les autres larves dont j'ai parlé, le dernier segment pourvu deux épines ; si bien que je ne pourrais aider & les distinguer que par Ies caractéres suivants : Tete un peu plus saillante, mandibules, vues en dessus, s'élargissant brusquement angle droit vers les deux cinquiémes de leur tranche interne, pointes du dernier segment sensiblement écartkes Tête un peu moins saillante, mandibules, vues en dessus, simplement sinueuses leur tranche interne, pointes du dernier segment trés-rapprocliées Pointes ines, presque contiguës, taille trés-petite Pointes fines, un peu écartées, taille plus grande Pointes coniques, un peu écartées, un peu arquées Spondylis - Tetropiurn Criocephalus Asemum Quant aux nymphes, elles sont spinuleuses sur leurs deux faces abdomi- nales et terminées par deux crochets Au surplus, les conséquences que je déduis des caractères des larves et des nymphes de ces trois genres concordent avec le classement adopté par M Fairmaire et surtout par Lacordaire Le p~emierfaitde l'dsemum le type de la famille des Asémites, et aiissitdt après, avec la simple intercalation du genrerlnisarthron, il établit la famille des Criocéphaliies, comprenant les genres Criocephalus et Tetropium Le second comprend dans les Asémides les trois genres précités; ' 288 LARVES DE COLEOPTÈRES et ce qu'il y a de remarquable, c'est que cette famille vient immédiatement a p e s ceile des Spondylites Les caracteres des larves et des nymphes donnent cette derniére classification la sanction la plus formelle Mais revenons aux Hespérophanaires et disons que M Mulsant, dans le sixième cahier de ses Opuscules entomologiqaes (p 158), a longuement et fidelement décrit la larve du Eesperophunes cinereus de Vill., nebulosus Oliv Je rectifierai seulement le nombre des articles des palpes maxillaires qui est de trois et non de quatre, et j'ajouterai que l'épistorne est h peine d'une larỗeur ộ g l e au sixiốme du bord antộrieur de la tete; que les mandibules sont assez courtes et largement arrondies Li l'extrémité ;que la plaque métaprothoracique est striée et en arrière subréticulée; que les ampoules ambulatoires sont couvertes d'une sorte de réticulation confuse formant comme des tubercules aplatis; qu'enfin le dernier segment est inerme Quant la nymphe, que M Mulsant n'a point décrite, elle a sur le prothorax des spinules cornées entremelées de poils roussatres, dispo-' sées pour ainsi dire eii trois bandes transversales, et sur le dos des segments de l'abdomen des épines assez fortes, surtout les postérieures, dirigées en arrière, divisees en deux groupes séparés par la ligne médiane un peu enfoncée et desquels se détachent quelques rares spinules en série transversale vers les c8tés Les épines du pénultième segment sont fortes, relevées et meme un peu crochues en avant, comme celles du dernier segment La face ventrale est dépourvue de toute spinule ;les c6tés seulement sont marqubs de fines stries sinueuses M Mulsant dit que, suivant MM Myard et Coste, cette larve se nourrirait du Peuplier dans les environs de Châions, mais que; dans le midi, elle vit principalement aux dépens du Figuier Je l'ai reque, ainsi que la nymphe, de M Revelière qui l'a trouvée en Corse dans le Chene vert J'ai moimeme obtenu l'insecte parfait d'un Peuplier mort Un autre Longicorne de la branche des Hesphophanaires de M Mulsant, d'accord en ceci avec les auteurs déjà cités, est le Stronratirsm unicolor Oliv., dont je suis en mesure de décrire la larve et la nymphe Stromatliim (Callidiam) aulcolor OLIV Fig 450-455 LARVE Long 20-25 miiiim Elle ressemble beaucoup celle des Rhopdopus Le bord antérieur de la tete est droit avec les angles obliques comme 3, Iiortjinaire ; les mandibules sont courtes, trés-arrondies PextrBmité quand on les regarde de cbté, et marquées extérieurement de deux dépres sions transversales La seconde moitié du prothorax, sauf la portion tout fait postérieure qui est lisse, est couverte d'une réticulation trés-serrée, comme squammeuse et élégante, marquée de quelques stries inbgales, et la première moitié est ruguleuse avec ;ne ponctuation éparse et bien visible en avant de la réticulation Les ampoules ambulatoires sont circonscrites et parcourues par des plis ou des sillons dont je donne la figure et couvertes d'une réticulation squammeuse semblable celle du prothorax On voit que, pour ce segment et pour les ampoules,sauf une modification dans la forme de celles-ci, cette larve a les plus grands rapports avec celle du Rhopalopus femoratus Aussi je crois que le genre Stromatium devrait figurer ci3té du genre Rhopalopns - La nymphe a des poils trés-fin%el assez l o n p sur le prothorax, le m& tathorax et les cotés des segments abdominaux, et sur le dos de ces derniers des spinules cornées et ferrugineuses, dirigées en arrière et disposées en ellipse transversale Celles de la courbe anterieure sont sensiblement plus petites, et dans l'intérieur de l'ellipse on en voit six, trois de chaque coté de la ligne médiane Le pénultième segment, indépendamment des spinules en ellipse un peu irrbguliére, en porte, près du bord postérieur, huit antres plus longues, dressées et même un peu courbées en avant Le dernier segment est m m i d'un groupe de spinules et terminé par de 18géres callosités Je dois les sujets sur lesquels j'ai fait ces descriptions au zèle obligeant de mon ami M Reveliére qui les a recueillis en Corse et qui a bien voulu m'envoyer en méme temps des fragments de Quercw ilex travaillés par les larves L'examen de ces fragments m'a démontré que la'lawe du Sfromatium vit dans les troncs morts de cet arbre, en société de la lame du Prinobius Myardi, comme dans le Pin des Landes les larves de Criocephalus mcsticus et de Spondylis buprestoides avec celles de PErgates faber? et qu'elles sont quelquefois en tel nombre, que le bois est taraudé de galeries longitudinales presque contiguës Celles du Prinobius, naturellement beaucoup plus larges et silionnkes transversalement par les vigoureux ỗoups de dent de i'ouvriére mineuse, m'ont paru aussi plus irrégulib~s ~a-surfacedu bois n'est creusée que de galeries trés-&roites, ce qui-me donne penser que la larve du Stromatium vit peu de temps sous l'bcorce et qu'elle pénblre jeune encore dans les couches ligneuses Cet article était déjà transcrit lorsque m'est parvenu le quinzihme cahier des Opuscules entomologiques qui contient (p 96): la description de la larve et de la nymphe de'cette espèce, par MM Mulsant et Valéry Mayet Le double emploi ne fera pas de tort la science, d'autant que j'indique certains caractères bons constater et qu'en outre j'ai relever deux petites inadvertances de mes savants amis qui donnent quatre articles aux palpes maxillaires, composés de trois seulement, et qu'ils n'en accordent que trois aux antennes, lcsquelles en ont quatre plus un article supplémentaire La larve qii'ils ont décrite vivait dans le tronc d'un vieux Abricotier mort En résumé, il résulte pour moi des faits et des observations qui pré& dent, relativement aux Callidiaires et aux Hespérophanaires de M Mul- sant, que les larves de l'ancien genre Callidium qui me sont connues justifient parfaitement la famille des Callidiites ou Callidiides établies par Fairmaire et Lacordaire, que celle des Hespérophanites ou Hespérophanides devrait se borner au genre Resperophanes et faire le sacrifice du genre Stromatium en faveur des Callidiides, et qu'il y a lieu, l'exemple de Lacordaire, de placer dans une meme famille distincte, contiguë aux Spondylides, les genres Asemum, Tetropium et Criocephatus La quatriéme branche, celle des' Clyiaires, n'embrasse que le genreClytus du catalogue de Marseul La larve du Plnyionoks (Clytttsj areuatus part avoir été décrite p a ~ Kewman (Entom dlagas t 1, p 213 et t IV, p 222; M Goureau en' a dit quelques mots dons les Ann de la Soc Ent 1842, p ,176 et MM Chapuis et Candbze donnent, dans la planche VI11 de leur Catalogue, la figure des deux ampoules ambulatoires d'un segment de l'abdomen Cette larve et sa nymphe ressemblent, s'y mkprendre, celles ;du P detritas.dont il va etre parlé, et les habitudes sont les memes J'ai, de 291 LONGICORNES mon cơt6, fait connỵre la larve du Clytus arietis dans4es Annales de 'la * Socilé entomologique, 1847, page 547 '.'F Long., 18-20 millim D'un blanc un peu incarnat, tbtraédrique, sensiblement renflée antérieurement, densement revCtue de poils fins et blonds, pourvue sous chacun des trois segments thoraciques d'une paire de pattes extrbmement courtes, coniques et de quatre articles l'ongle compris Téte aux deux tiers enchassée dans le prothorax, d'un blanc roussdtre avec le bord antérieur noir, marquée antérieurement, sur la partie noire, de points transversaux trhs-visibles, et sur le reste de sa surface d'une ponctuation un peu inkgale, moins apparente et médiocrement dense.Bord antérieur largement et visiblement échancré, un peu saillant vis vis les mandibules, puis déclive autour de ces mêmes organes $pistome presque carré, relativement trés-petit et d'une largeur égale au sixième de la larseur de la tête Labre un petit peu plus large que l'épistome, plus que semi-discoidal et frangé de soies rousses Mandibules noires avec la base un peu ferrugiiieiise, courtes, ne dépassant guhre le labre, mais robustes ; subtriangulaires si on les voit en' dessus, très-émoussées et largement arrondies i l'extrémité quand on les examine de cbté Mdchoires, lévre inférieure et palpes comme l'ordinaire Antennes assez longues, moitié rétractiles, de quatre articles dont le premier et le troisième sont deux fois aussi longs que chacun des autres, et dont le dernier, surmonté de deux soies, est accompagné d'un articlé supplémentaire excessivement petit Sur les joues, pas 'la moindre trace de point ou tubercule ocelliforme Prothorax aussi grand que les trois segments suivants réunis, une fois et demie au moins aussi large que la tête dans sa plus grande largeur, arrondi latéralement, lisse antérieurement sur un petit espace limité par' un sillon transversal, puis, jusqu'au dela du milieu, s~bru~uleusement ponctué sur un autre espace limité par deux arcs renversés se réunissapt & un sillon médian; le surplus, compris entre ce que j'ai appelé les paren- thèses, marqué de stries sinueuses el en partie anastomosées LONGICORNES 329 genre de ceux de la larve du Leiopus nebulosus IIuitieme segment prive de toute piéce cornée, neuvibme muni au milieu du bord postérieur non d'une plaque mais d'une petite épine cornée, testacée Cette larve se rapproche de la prlcédente par la petite épinc dont je viens de parler et qui termine le dernier segment; mais elle se distingue de ses deux congénkres par la taille plus grande, par la tete plus colorbe et plus cornée, par les points plus nombreux et plus forts qui avoisinent le bord antérieur et par les stries qui les suivent, e n h et surtout par les granules qui ornent les ampoules ambulatoires, granules qui sont ici bien distincts et régulibrement disposés, tandis que dans celles dont il s'agit ils s'ont confus, déprimés, sensiblement moins caractérisés Ces mémes granules, joints la pointe du dernier segment, pourraient faire croire qu'on a sous les yeux la larve de I'Amsthelis testaceu; mais celle-ci en d i a r e par les caraclEres suivants :la tete est plus étroite;.d'un blanc peine roussâtre, sans points et sans stries ;les mandibules, vues de cdté?sont tronquées carrément au lieu de l'8tre en biseau; la plaque métaprothoracique est moins large, plus réguli8rement subtriangulaire et tr8s-visiblement striolée au lieu d'étre vaguement réticulée ;enfin les ampoules ambulatoires n'ont que deux séries transversales de granules, tandis que dans la larve du Pogonocherws hispidus il y en a quatre, avec cette particularité que les antérieures sont interrompues au milieu Ces granules, ainsi que leur disposition, rappellent aussi la larve du Leiopus nebutosus, mais celle-ci a la tbe bien plus pale, déponrvuo de points et de stries ;la plaque mdtaprothornciqueest mate et comme veloutée au lieu d'etre luisante et subréticulée ;les granules des ampoules ambulatoires paraissent un peu plus petits, et enfin il ifexiste pas de pointe l'extrémité du dernier segment Durant l'hiver de 1875 jc remarquai dans mon bois de chauffage une petite bdche d'Aulne de quaire ceuuniétres environ de diamétre et de quatre-vingts de longucur dont l'écorce, psrsemée de petits trous, indiquait qu'elle avait nourri une géntkaiiou de Drgoetetes bicolor represent4e encore par plus d'un individu vivant Mes ~xplorationsme mirent bientbt en présence d'une larve de Longicorne dont je nc! pus déterminer l'espèce et dont je consei~aiquelques sujets pour l'etude Je plaỗai la bdche en plein air et au mois de mai je la tronỗonnai et j'enfermni les fng6eiits dans une grande boite Dans le couiaiit du inois de juillet, je vis appartre des Pogonocherus hispidus, insecte assez rare ici, et tout aussitbt je me mis a débiter mes morceaux de bois dans l'espoir de trouver une ' nymphe Il était trop :tard et je ne recueillis que des insectes parfaits, au nombr6-detrente-sept, presque tous bien mQrs.et d'une admirable fratcheur Fa y ajoutant les quelques larves primitivement extraites, les Dryocetes bicolor, trois Nemosoma elongalum qui avaient ét6 attirés par ces derniers et des larves d'dnnspis dont je n'ai pas obtenu l'insecte, on voit que cette petite boche avait été le siége d'une population nombreuse et assez variée., Revenant h la larve du Pogonoeherris, j'ajoutei;ai qu'aprés avoir vécu presque jusqu'h son entier développement sous l'écorce, en creusant A la surface de l'aubier, pour son alimentation, une rainure large, irrégulière, sinueuse et peu profonde, elle pénétre dans le bois jusqu'à une profondeur d'environ un centimètre, bouche l'orifice d'entrée avec des détritus, élargit assez sa galerie pour pouvoir faire volte face, puis se transforme en nymphe dans sa cellule, la tête tournée vers i'extérieur, de sorte que l'insecte parfait n'a qu'A déboucher le trou ou qu'à forer une mince couche d'aubier et l'kcorce pour jouir de la liberté Moinsd'une année suffit pour ' toutes ses évolutions < _, :i S - ' Les larves des Lamiens se distinguent nettement de celles des familles précédentes : elles sont apodes, leur tete est plus étroite et Et cbtés paralléles, au lieu de s'élargir en s'arrondissant d'avant en arriére ;l'épistome et le labre sont transversaux ;les mandibules sont plus longues et; vues dé cbté, elles sont plus étroites et tronquées ou échancrées obliquement au.sommet, au lieu d'être arrondies; les inAchoires sont moins coudées, ou, si l'on veut, moins obliques ; la languette parait plus saillante, plus large et densément ciliée ;les antennes sont plus courtes et rétractiles.; la plaque métaprothoracique est striée avec des vestiges de réticnlation, et 'lesampoules ambulatoires sont presque toujours munies de gi-dnulati.ons "oud'aréoles comme en produiraient des granulations affaissées ou usées .;Te ne connais A cet égard d'autre exception que celle que prgsentent les larves d'dstynomzu Les larves des Lamiens fornient donc un groupe naturel comme les insectes parfaits; aussi, pour le classement de ces derniers, y a-t-il peu de divergences parmi les auteurs Celui qu'a adopté M Fairmaire, dans 'le Gỗnera de Duval, me parait, d'apr8s les larves, le plus rationn.el 41.y :'a&ia;iii seulement examiner si les Astynomzrs et les Leioptrs, que toutibnt , 'TktmUdans le inéme grovoe, ne devraient pas Btre séparés I J,a seconde fainille des Lamiides, celle des Saperdins, toujours d'apres M:Mulsant, se divise en quatre branches dont la premiere est celle des Mésonaires qui, elle-rnéme, se partage en deux rameaux, les M#sosaieG et les Polyopsiates Le premier comprend les ỗenres illesosa et Albann dont les larves trouveront place dans cc travail, et le genre Niphona, ne contenant qu'une espéce, la picticomis, dont M hiulsant a publié la larve dans le onzième cahier de ses Opuscules, page 93 La description qu'il en donne est parfaite et je me borne h dire que cette larve est semblable & celle de la blesosa dont il sera question tout l'heure, que ses ampoules ambulatoires sont presque identiques, et qu'elle differe seulement en ce -que-la tete est dépourvue de stries et que les points disposés en- ligne -, pr& du bord antérieur sont plus nombreux Quant la nymphe, juỗqu'ici inộdite, je la caractộriserai suffis am me^ en disant qu'elle porte sur le dos des trois segments ihoraciques,'8vec des poils fins et mous, des aspérités subcoinées qui, sur le prothorax, forment deux bandes étroites, une au bord antérieur, i'autre vers le milieu ;que la face dorsale des seamen& abdominaux est pourvue d'aspérités spiniformes, roussatres et subcornkes, entrernélées de poils, dirigées en arrière, d'autant plue grandes qu'on s'approche plus de l'extrémité du corps, et dont la figure que j'en donrie fait conntre la disposition La face postérieure du dernier se,gnent est e~itouréed'une couronne de ces spinules Les Polyopsiates se composent des genres Anmthetis, dlen@iai::et Polyopsia Je donnerai l'histoire des méltamorphoses du premieret;du troisième :.:.! - : , : :.;-, - , - : LARVE Long 18-23 rnillim D'un blanc souvent un peu incarnat, subtétraéùrique, sensiblement renflée antérieurement, revétuc d'une villosité peu dense, fine et roussAtre, et compléternent apode T&e en grande partie enchâssée dans le prothorax ;presque p a d & l e , rousstltre, avec le bord antérieur assez largement ferrugineux et tout le dessous de la méme couleur ;-marquée aiitérieurement de quelques ?oints enfoncés et finement et deilsementstriéejusque près de la base, i i'exception des régions latérales Bord antérieur largement et peu profondément Bchancré Zpislome trapézoidal, de la largeur du tiers de ln téte Labre presque elliptique et antérieurement cilié de petites soies romsAtres blandibules noires avec la base un peu ferrugineuse, assez longues, en biseau au sommet, vues en dessus, et vues de cdté, t r ~ s k b l i ~ u e m e n t tronquées Mâchoires, léure infkrieure et palpes analogues h ceux des larves précédentes de la famille des Lamiens, c'est-i-dire que les mâchoires sont droites et que la lansuette est saillante, arrondie, longuement et trks-densement ciliée Anrennes fort peu développi.es, presque complétement rétractiles, de quatre articles tr2s -courts, plus un article supplémentaire tr&l-peu appaivnt Sur chaque joue, assez près de la mandibule, un tubercule lisse, ocelliforme Prothorax de la grandeur des trois segments suivants réunis, un peu plus large antérieurement que la téte, s'élargissant, eii s'arrondissant, d'avant en arriére, lisse sur sa moitié antérieure, puis sur un espace i bord antbrieur bisinueus et limité latéralement par les deux parenthèses (plaque mbtnproihoracique), marqué de stries très-fines, enchev6trées et parsemées il leur interseciion de points bien visibles Mésothorax en dessous et métathorax sur ses deux faces ayant deux series latérales de tubercules, séparées par un pli Abdomeo de neuf segments plus un mamelon anal Les sept premiers munis, tant sur le dos que sur la face ventrale, d'une ampoule ambulatoire, la supérieure ayant deux groupes arques de tubercules allorigés et un peu obliqucs, séparés par une dépression médiane, et suivis d'une série en arc de tubercules arroiidis, divisée aux deux bouis en deus branches dont la postérieure a les tubercules plus petits; l'ainpoule inférieurc présentant, &parées par une dépression, deux ellipses de tubercules dont les antérieurs sont ordinairement précCdés d'une lisne de tubercules plus petits IIuitiéme et neuvikme segments munis d'un bourrelet latéral ~tigmatesroussâtres, au nombre de neuf paires, la première, plus gran& et plus inférieure que les autres, trbs-prcs du bord anlérieur du LONGICORNES 333 mésothorax, les suivantes vers le milieu des huit premiers segments abdominaux Pattes nulles La femelle de la Mesosa nubila parait aimer pondre dans les branches de Chataignier et de Chêne de quatre dis centimétres de diamétre, lorsqu'elles sont mortes depuis un ou deux ans et que le bois a t t é ramolli par un commencement de décomposition C'est du moins dans ces conditions que je trouve habituellement la larve qui, d'après M Mulsant, se développerait aussi dans le Saule, et que j'ai ộgalement obỗervộc une fois dans une branche morte de Robinier, et une autre fois dans une branche d'Aulne Si on explore la branche où elle a vécu, on constate qu'elle ne commence pas, comme bien d'autres, par ronger, sur une surface assez large et inộỗale, les couches superficielles du bois, mais que, dés le début, elle plonge dans ses profondeurs où elle creuse une galerie cylindrique, ordinairement trés-peu sinueuse et suivant quelquefois Io canal médullaire Quand le besoin de la métamorphose se fait senlir, elle dirige ordinairement sa galerie vers l'extérieur, afin que l'insecte parfair ait moins de besogne pour jouir de sa liberth, aprks quoi elle rentre dans la galerie centrale préalablement élargie, et c'est la que s'operent les transfornmtions 1, Je n'ai pas eu occasion de l'observer, mais comme la laiw de la Mesos2 est, B tres peu de chose près, la fidèle image dc celle de la Niplïoua picficornis, décrite, ainsi que je l'ai dit, par II Mulsant, je suis porté b penser que sa nymphe doit ressembler beaucoup ceile de celte derniére dont j'ai indiqué plus haut les caractéres L'insecte parfait prend son essor en juin et juillet Albaiia RI griscuain FAIR% Fig 506-507 LARVE J'ai reỗu dans le temps de Delarouzộe, comme appartenant nu Dailus fugax, quelques individus d'une larve trouvée Hyères dans les tiges du Genet d'Espagne (Spo~tiumjunceum), et qui différe des larves de Gracilia et de Leptidea par des caracteres assez saillants pour ine donner quelques doutes, malgré le sagace et consciencieux esprit d'observation de mon regrettable ami, et quoiqu'il soit reỗu que la larve du Deilus vit d m les Genets La larve dont il s'agit se distingue, en effet, de celles de la division ii laquelle appartient le Deilns par une téte bien plus saillante, plus étroite et presque paralléle; les mandibules, au lieu d'étre courtes et trés-obtuses, sont assez longues, et, vues de côté, elles sont obliquement tronquées l'extrémité ; l'épistome est plus transversd et d'une largeur égale au tiers de la largeur du bord antérieur ;les pattes manquent entièrement, et enfin les ampoules ambulatoires, tant en dessus qu'en dessous, au lieu de former deux mamelons finement réticulbs, sont trés-peu déprimées au milieu et munies d'une ellipse transversale de tubercules ; autant de Caractères qui éloignent cette larve de celles des Graciliaires pour la rapprocher de celles des Lamiens et des Mésosaires Le dernier de ces caracteres, celui des ampoules ambulatoires, se retrouve, il est vrai, dans la larve de l'lcosium, mais celle-ci, en supposant même qu'on puisse la maintenir dans les Graciliaires, est hexapode et se refuse toute autre assimilation, J'ajoute, pour achever de faire conntre la larve dont je rn'occupc, qu'elle est longue de 8-12 millim., que les poils fins qu'elle présentesont peu denses, que Ie bord antbrieur de la téte est étroitement échancré au milieu, qu'elle montre, en arriére de chaque antenne, un point noir sur un trés-petit tubercule lisse, ocelliforme, qu'enfin son prothorax est striolé sur sa moitié postérieure Voilà ce que j'écrivais sous rempire des doutes que m'inspiraient les caracléres de cette larve; mais ces doutes ont été levés tout récemment par la communication qu'a bien voulu me faire M Valéry Mayet d'une larve trouvée A Montpellier dans un Genét Qpineuxet qu'il attribuait A 1'Albana il.[griseurn, larve qui ultérieurement a 614 suivie de plusieurs autres ainsi que de la nymphe.'GrAce la découverte de notre collègue, les disparates s'effacent, les anomalies disparaissent, et de méme que l'Alba?za appartient aux Mésosaires, de meme aussi ja trouve une larve que (l'avance je plaỗais dans ce goupe, oự elle a comme similaires celles de la diesosa, de la Niphona de l'dnœsthetis, de la Polyopsia La communication de BI Valéry Mayet, en me permettant de rectifier l'erreur de Delarouzée, en justifiant mes prévisions et en me fournissant une nouvelie preuve des relations qui existent entre les larves et les insectes parfaits, m'a procuré un vif plaisir dont je le remercie, - LOEGICORNES : 336 La larve de i'dlbana vit dans le bois mort de divers Genêts ; je pr& sume qu'elle se nourrit quelque temps sous l'écorce et qu'elle s'enfonce dans le bois pour compléter son développement et accomplir ses méfar morphoses ,,, ~ NYMPHE De fines soies roussâtres sur les palpes, au bord du labre, sur l'épistome, sur le front, d'autres sur le prothorax en trois séries dont une au bord antérieur, une vers le milieu et une autre il Ia base Sur le dos des sept premiers segments de l'abdomen de très-petites épines pointe subcornée et rousse, dirigées en arrière et disposées en deux séries ou bandes transversales un peu irrégulières, ces épines entremélées de fines soies, et celles du dernier rang du septieme segment relevées et un peu arqutes en haut Huitième segment tronqué, ayant six ou huit spinules écartées et en série ~rausversalevers le tiers antérieur et d'autres plus grandes et rapprochées, entremblées de soies, tout autour de la troncature ppstc?rieure, sauf du cdté du ventre Face ventrale peu près glabre Anaestlrefis (Saperdn) testaaea F , LARVE , Long 8-10 millirn Blanche, tétraédrique, médiocrement renflée anté'rieurement, denscment revêtue de poils fins et blanchâtres, compléteinerit , apode Tkte bien enchbssée dans le prothorax, ii cdtés parallèles, lisse, d',Un blanc un peu roussâtre avec le bord antérieur ferrugineus, celui-ci droit et & peine échancré au milieu Épistome trapézoïdal, transversal, égal en largeur au tiers de la large& de la tete Labre un peu plus que semi-elliptique, cilié de poils roussâtres Mandibales assez longues, pointues quand on les voit en dessus, un peu tronquées ou bmoiissées quand on les examine de cbté, noires avec la base un peu ferru,'"meuse ap Mdchoires, ltvt'e inftriewe et palpes comme dans Ia larve de Nesosa , Antennes trés-courtes, réiracliles, souvent entièrement cachées dans la tète, de quatre articles, plus l'article supplémentaire fort difficile constater cause des petites soies que porte l'extrémité du troisiéme article Sur chaque joue, un peu en arriére de l'antenne, un point noir plac6 sur ou contre un petit tubercule lisse, ocelliforme Prothorax aussi grand au nioins que les trois segments suivants réunis, sinueux sur les côtés, peine un peu plus large antérieurement que la i&te, s'élargissant sensiblement d'avant en arriére, lisse sauf la plaque métaprothoracique un peu convexe et subtriangulaire qui est finement striolée en long Aux deux extrémités du triangIe aboutissent deux silions assez prononcés dft!.sothorns en dessous et mitathoran: sur ses deux faces ayant deux séries transversales et trés-rapprochées de tubercules arrondis Abdomen de neuf segments plus le mamelon and, les sept premiers pourvuu, tant sur le dos que sur la face ventrale, d'une ampoule ambu latoire ornée de deus séries transversales de tubercules comme ceux du méiathoras, mais un peu plus distincts et moins rapprochés; huitiéme el neuviéme se,pents munis d'un bourrelet latéral Ce dernier armé, au milieu du bord postérieur, d'une épine trés-visible, conique, cornée, testacée avec le bout plus foncé Stiymatcs au nombre de neuf paires, la première, plus grande et plus inférieure que les autres, très-prés du bord antérieur du mésothorax, les autres vers la moitié des huit premiers segments abdominaux Paltes nulles Voici encore un insecte qui adopte indifféremment les pieux et les branches récemment mortes et i écorce lisse du Chataisnier et du Chhe, et je tiens de 31 ReveliBrc qu'en Corse il s'adresse trés-fréquemment i 1'Aulne Sa larve vit peu de temps sous l'écorce, elle aime ;i pénétrer dans le bois où elle creuse une galerie longritudinale peu sinueuse et assez r6gulièrement cylindrique On peut la trouver dans des pieux de huit dix centimbtre.; de diamctre, mais on la rencontre plus souvent encors dans les rameaux plus jeunes et jusque dans les plus petites brindilles, celles qui n'ont pas plus de trois millirnétres et dont elle occupe alors presque tout l'intérieur C'est aussi qu'elle se transforme sans le moindre prbparatif; mais lorsque des branches plus épaisses lui on\ permis de pénétrer plus profondément, elle se rapproche de la surface avant sa métamorphose qui a lieu dans le mois d'avril -2 &' : ' , -,$ t ' $ LONGICORNES -., - ,., , NYMPHE a Elle se distingue par des soies rousscitres répandues sur-les diverses parties du corps de la maniére suivante : deux sur chaque mandibule, six en ligne transversale sur l'épistome, deux groupes sur le front un peu, en avant de la base des antennes, tro$ séries transversales sur le prothorax, la postérieure très-largement interrompue, deux séries sur le dos de chaque segment abdominal et des soies éparses sur la face ventrale A l'extrémité tronquée du dernier segment on voit une couronne d'épines cariées et ferrugineuses, étalées et de longueur inégale L'insecte parfait natt en mai et juin Genre Polyopsia MULSANT FIg 4 'LARVE Long 5-6 millim Trés-semblable, il la taille prés, la larve d'Anœsthetis; comme elle blanche, médiocrement renflée en avant, revétue de poils fins et blanchdtres et compléteinent a ~ o d e Tite et organes de la bouche comme dansTa larve prbcitée, avec cette différence que le bord antérieur est visiblement et largement échancré et que les angles sont plus arrondis Antennes très-courtes, presque toujours cach:hées,coniques et de quatre articles plus un trés-petit ariicle supplémentriire Sur chaque joue, un peu en arriére de l'antenne, un point noir sur ou contre un petit tubercule lisse, ocellifornie Protho?*ax comme dans ln larve susdite, s'ộlarỗissant sensiblement d'avant en arriộre et trh-finement striolộ sur la plaque métaprothoracique limitée latéralement par les deux sillons en parenthése Ïiiisothorax en dessus el métathorm sur ses deux faces ayant deux séries transversales et trSs-rapprochées de tubercules arrondis?séparés par un pli .; : , !~ Abdomen comme celui dc la larve de l'rinœslhelis, ampoules ambulatoires conforniées de inéinc, sauf que les tubercules, disposés sur des : SOC LINDI - T XXIII 22 lignes un peu différemnlent arquées (V la figure) sont moins saillants, et que, sur la face ventrale, la série anthrieme de chaque ampoule est beaucoup moins apparente et souvent obsolète La larve de la Tetrops vit, d'aprés S I Miilsant, dnns le Chêne, Ie Charme et lc Poirier; jc l'ai 01)servi.e dans le Pommier, YAubépinc ct le Rosiei; et jusqu'ici je ne l'ai trouvée quc dans le mciiu bois Ses manœuvres sont celles de la larve de l'Anœsthetis La n~étamorphosecn nymphe a lieu d8s le mois de mars Elle a de grands rapports avcc celle de l'dnœsthclis et prescrite Ics caractéres suivaiits : deux soies roussatres très-fines suil chaque mandibule, sis sur l'épistome, deux groupes sur le front, un groupe transversal arqué sur lc prothorax, deux trùs-separées sur le mesothorax et le m6tathorax, six très-distantes sur 1c dos des six premiers scỗments abdominaux et dirigộes en arrière, toutes ces soies bulbeuses il la base ; quatre épines verticales et subcornées au bord postérieur du se~tiémesegment, placees deux deux sur deux mamelons; dernier segment muni dc petites callosités tuberciiliformes, rousses, disposées avec une certainc sym8tric et comme en conronne La scconde branch des Sapcrdins, ỗcllc des Agapanthaires, renferme les genres Agapanthin et Calamobius Les Annales de L'Académie de Liége ont publié, en 1855, sous le titre d'liisioire des métamorphoses de divers insectes, un travail dans lequel je dbcris, avec les plus grands détails, les divers états de l'A cardui, sous le nom, admis alors, d'A suhrcclis, et dont laJarve se trouve ici dans le Melilolus mzcrorhixa et le Cim211nz arvense Je n'ai pas manqui! d'y rappeler quc déjk mon aini 11 Griiclls avait dbcrit ct figuri: avec lc plus grancl soin les métanioi.plioses clc l'A iworntn qui s'accoinplissent en on Espagneclaiis les tiges de l ' n ~ p o ~ d llly~iczun M Mulsant (page 363), dit, h propos de YB micnns, que sa larve est jaunc avcc la tétc noire, qu'ellc cst pourvue sur le dos de mamelons rétractiles, quc, d'après M Milliùrc, cllc vit dans les tiges de la Balériiine rouge (Cmtilanthrv mber), et qu'nus npproclics de sa mttai~iorphose, elle quitte la plante quii'a nourrie pour s'enfoncer dans la terre Sans que je puisse me prévaloir d'observations personnelles sur l'espéce dont il s'agit, je crois devoir, sous toutes réserves, contester ce dernier fait Les larves de Longicornes lignivores ou phytophages, dans le sens que nous attachons ces mots, SP transforment habituellement dans le végétal même où elles se sont développées, et aucune des larves d'ilgapanthia que je connais ne s'affranchit de cette regle L'erreur de M Milliére vient sans doute de ceci : les larves de ce genre, afin que la nymphe ait la double protection de la plante et du sol, descendent et s'installent le plus souvent, avant leur transformation, au collet de la racine et quelquefois peut-être dans la racine elle-méine En arrachant la Valériane, M Millière l'aura rompue l'endroit où était la nymphe, celle-ci sera sortie de sa loge, et ne se doutant pas de l'accident qui avait pu survenir, il aura pensé qyela nymphe se trouvait dans la terre, n au pied du végétal, n comme le-rap; porte M Mulsant, et s'y trouvait par suite d'une manœuvre préméditée de- la larve Il peut se faire aussi qu'un accident ait rompu la tige'desséchée jusle Ih oii se trouvait la larve prête se transformer, et que cette dernière, tombée sur le sol, ait rbussi s'y enfoncer et s'y soit mktamorphosée Dans la Revue agrÉcole de 1847 (page 283), j'ai trouvé la reproduction du rapport présenté par Guérin Méneville, au sujet de 1'Aiguillonnier (Calamobius gracilis), qui causait des dommages aux blés dans les départements de la Charente et de la Charente Inférieure Ce rapport, dont une analyse figure dans les Annales de ln Sociktd entomologique, 1847, page xvrir, est le résultat d'observations trés-sérieuses, et renferme des détails pleins d'intérêt qui prouvent que la larve du Calamobiỵu se cond@t absolument comme celles dont j'ai moi-mèinc suivi les manœuvres Jc n'ai pu encore me procurer cette larve, dont malheureusement Guérin Méneville ne dit que quelques mots au point de vue descriptif; mais en déclarant qu'elle est cylindrique avec le premier anneau un peu plus gros et la thte petite et qu'elle a « la forme d'un ver allongé et mince qui, ne ressemble que très-médiocrement aux autres larves connues de Longicornes, » il me donne lieu de penser qu'elle a les plus grands rapports avec cclles du genre Agapanthia dont le Calamobius faisait partie jnsflen ; 1847 , voici mainten@ le &ndemegt des ,a.utres;jarves :gpime sont, c.owy& ,,: , : .~., ,;,,: : :.,, -.: , i.: r , ;:.- : C : :!~ .', ~ F - : - ~ , ! :- : ;, : 4: -3- ' LARVE Long 20-24 millim Apode d'un blanc jaunatre; revétue de poils blonds assez nombreux sur la téte, moins sur la rQion dors+e, beaucoup plus denses en dessous Tdte ovale, luisante, d'un marron clair, presque entièrement libre, marquée sur le devant du front d'une impression subtriangulaire et un peu ruguleuse d'oh part un sillon médian très-fin qui se prolonge jusqu'au vertex Bord antérieur droit au milieu, avec une saillie obtuse vis h vis les mandibules, et un peu déclive de ce point jusqu'aux angles Bpistome d'une couleur plus claire que la tête, transversal, d'une largeur égale au tiers de la plus grande largeur de la téte, cdtés obliques et angles antérieurs arrondis Labre marron foncé, ru~uleux,convexe, en ovale transversal, plus large que l'épistome il son sommet, revetu en dessous et densement cilié de poils roux ' Mandibules noires avec la hase ferriigiiieuse ; vues en dessus, elles sont larges, très-obliquement subkchancrbes en dedans et pointues l'extrémité ;vues de cdt6, elles sont assez étroites, obliques, subtriangulaires, sinuées leur tranche inférieure et bifides au sommet Hachoires roussAtres, droites, assez fortes et courtes, leur lobe subconique, ne dépassant guEre le premicr article des palpes et hérissé de soies rousses Palpes maxillaires presque roux, droits ou peu s'en faut, peu allongés, ne débordant pas les mandibules, de trois articles dont le second un peu plus long que les deux auires qui sont kgaux Uure infdrieiire rouss8ire, large, déprimée au milieu, prolongée en une languette obtuse et velue Palpes lnbiaux de la couleur des palpes maxillaires, d4passant peine '"aux les lobes des mâchoires et de deux articles La Antennes très-courtes, rélractiies, rarement complétcment saillantes, de quatre articles dont le dernier, ainsi que l'article suppl6mentaii-esont très-petits Un peu en arriére des antennes, la larve de l'A cardui montre un trés- LONGICORNES 34 :- petit point noir non saillant, simulant un ocelle, celle que jc dhcris n'ar rien de semblable et ne présente aucune trace d'occllils Prothornz de la longueur dc la téte, d'un i i m plus large presque impercepliblemcnt ridi: posléricuremcnt, subcorné et marron clair en dessus, sauf les bords antérieur et postérieur qui sont de la couleur et de la consistancc du corps, plan et dbclive en dessous, de sorte que, vu de profil, il a beaucoup plus de diam6tre B la base qu'à son cxtrcmité antérieure bft3olhornx et mdlathorax de moitié moins longs que le prothorax, l'un et l'autre tr8s-ventrus en dessous et niunis sur ce renflement anormal d'une touffe transversale de poils longs, assez raides, serrés et roussâtres Sur le dos du métathorax on voit une ampoule ambulatoire transversale dont la &te est entourée d'un rang de petits tubercules Abdomen s'atténuant un peu dc la base A l'extrémité et formé de neuf segments dont les quatre premiers un peu plus longs que les suivants.; tous munis d'un bourrelet latéral pcu saillant, occupant toute leur-longueur; les sept premiers segments pourvus sur le dos d'une ampoule ambulatoire non bilobée, semblable B celle du metathorax mais plus dévcloppée, et marqués en dessous d'un pli transversal relevé aux extrémités ct d'un autre petit pli médian longitudinal Dernier segment s'élargissant un pcu de la base l'ertrbmith qui cst tronquCe et hériss6 postérieurement de poils roussAtrcs et touffus, surtout au bord inférieur Milieu de la face postbrieurc occupé par un petit mamelon trilobé, mt5diocrement saillant et un peu rétractile, an centre duquel est l'anus Stigmates un peu ovales, nu nombre de neuf paires, la premiére assez pres du bord antérieur du mésothorax, B peine plus bas que les autres, qui sont situés au tiers antérieur des huit premiers sepen@ abdominaux Pattes nulles Cette larvc, recue de Delarouzée qui i'avait recueillie (I Hyères, vif dans les tiges del'dsphodrlus ramosits M Shlsant dit, page 356, que, d'aprhs les observations de M Rodrigues, la femelle dépose ses ceufs au pied des Asphodéles dans le coiirant du mois de mai Mes constatations sur d'autres larves du meme genre me portent au contraire penser que les œufs sont déposes vers le sommet de la tige et que cette larve se conduit comme celle de l'A angiisticollis dont je parlerai tout B l'heure NYMPHE Elle a des poils roiissBtres clair-semÉs sur toutc la thte, plus foiiffus sur le prothorax; on en voit aussi quelques-uns sur le mhhihorax Sur le dos de l'abdomen, les poils sont trtis-courts, ils sont plus longs et plus nombreux en dessous, sur les côtés et postérieurement Les segments abdominaux, sauf le premier qui a simplement deux petits mamelons transverses et sauf aussi les deux derniers, sont pourvus sur le dos d'une anipoule ambulatoire bilobée, dont chaque lobe, ayant la forme d'un mainelon arrondi, porte une sbrie transversale de fines spinules cornées, trèscrochues en arrihre Un peu en ayant on observe, sur la ligne médiane, deux spinules droites L'avant-dernier sogment offre la base une saillie surmontCe de trois épines assez fortes et sur le r e m de sa surface dorsale de pelitcs aspbrités éparses Le dernier segmcnt est denticulé h son bord supérieur et pourvu en dessous de deux touffes &paisses de poils Ces descriptions etaient faites lorsque j'ai rccu le quinziéme cahier des Oprrsettles entomologiqiies, dans lequel j'ai trouvé (p 98)' lc signalement détaillé de la même larve, par MM Mulsant et ITal6ryhiaget, qui paraissent n'avoir pas connu la nymphe Je ne me trouve en désaccord avec ines savants colkgires que sur la composition des palpes inaxillaires et labiaux et des antennes; ils donnent aux premiers quatre articles loi-sque je ne puis en compter que trois, et aux seconds trois articles quand je den puis voir que deus Quant aux antennes, qui n'auraient, d'aprés eux, que trois articles, elles en possbdent quatre plus un très-petit article supplémentaire LARVE Il m'est impossible de lui trouver d'autre différeuce avec la précbdente qu'un point enfoncé et une rainure bien plus nette et plus profonde sur la face externe des msndibules, au dessons de la dent.supérieure ou la plus : voisine -du labre .M Mulsant dit qu'on trouve l'insecte parfait sur les chardons ;la larve a été, en efkt, recueillie en Corse par M Revelikre, dans les tiges du Cirsium IlaZiciim Jc ne connais pas la nymphe LONGICORNES LARVE -, Elle se distingue des précédentes en cc que i le corps es1 d'un blanc sale ;2" la t&e est d'un brun noirâtre ainsi que le labre, avec l'épistome, les mAclioires et les palpes niỵles et deux nilcs blanchâtres partant d'un point commun du vertes et aboulissant aus angles antbrieurs; 3" les mandibules sont moins profondCment bifides et les deux dents sont un peu émoussées ; O la parlie du prothorax des précédentes qui est marron clair est ici d'un brun noirâtre, avec une ligne longitudinale blanchatre au milieu, et ce même segment présente en dessous denx taches noiratres Au mois d'aoilt 1865, m'étant avise, dans une excursion aux Pyrénées, avec mes amis MM de Bonvouloir, Charles Brisout et de Saulcy, d'ouvrir des tiges vcrtes d'Aconitum anthora, je fus agréablement surpris d'y trouver des larves, jeunes encore, que je jugeai, au premier coup d'œil, appartenir une Agapnnthia J'emportai un petit fagot de ces tiges, j'observai mes larves plusieurs reprises, ett durant l'été suivant, il me naquit un certain nomhe d'insectes parfaits auxquels une étude sérieuse me fit attribuer, avec une entibrc conviction, le nom d'angusticollis En jqillet 1870 je retournai au mhne lieu, et cette fois j'explorai les tiges seches d'Aconit de l'année précédente Un trou rond pratiqué sur la plupart m'apprit que l'habitant avait ridé les lieux, d'autres contenaient une larve en apparenté adulte, mais qui ne paraissait pas avoir l'intention de se transformer, sans doute cause de la s6cheresse exceptionnelle de l'année Je fis encore mon petit fagot, je laissai ces tiges dehors jusquYBla mi-avril 1871, dpoque laquelle je constatai qu'elles renfermaient des nymphes, et dans le courant de mai j'obtins des insectes parfaits qui n'éclosent sans doute qu'en juin aux lieux élevés et plus froids où vit l'Aconit moniagnard J'oubliais de dire qu'àIa même époque, ayant ouvert des tiges d'Hemcleum sphondylizm, voisines des Aconits jeunes encore, je trouvai dans deux d'entre elles une larve de la même Agapanthia M Goure~udit l'avoir rencontrke aussi dans les tiges d ~ Senecio i aquaticus (Soc, Ent 1868, p currr), et en octobre 1874 je l'ai trouvde ici dans les tiges de l'Eupatol.izm cannabinim d'où i'insecte parfait, que je n'avais jamais pris dans le département, est né chez moi en mai 1875 ... et comme type des Acrysonides, et le Deilus le second, comme type des Deilides, Deilites ou Deilates Le deuxikme grand groupe de M Mulsani est celui des Lamiides, divisé en Lamiens et Saperdins... second une étroite bande de spinules cornées et testacées; sur les quatre segments suivants, les spinules, de plus en plus grandes, sont disposées de maniére h former deux sortes de circonférences... dans le Pin des Landes les larves de Criocephalus mcsticus et de Spondylis buprestoides avec celles de PErgates faber? et qu'elles sont quelquefois en tel nombre, que le bois est taraudé de galeries