Annales and Bulletins Société Linnéenne de Lyon 3076

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TOME V I N G T - T R O I S I E M E LYON H G E O R G , LIBRAIRE-EDITEUR 63, R U E MEME DE L Y O N M A I S O N A GENÈVE ET A BALE PARIS J B B A I L L I ~ R EET FILS, ~ D I T E U R S 49, R U BAUTEFBUILLB - LONGICORNES LARVE -, Elle se distingue des précédentes en cc que i le corps es1 d'un blanc sale ;2" la t&e est d'un brun noirâtre ainsi que le labre, avec l'épistome, les mAclioires et les palpes niỵles et deux nilcs blanchâtres partant d'un point commun du vertes et aboulissant aus angles antbrieurs; 3" les mandibules sont moins profondCment bifides et les deux dents sont un peu émoussées ; O la parlie du prothorax des précédentes qui est marron clair est ici d'un brun noirâtre, avec une ligne longitudinale blanchatre au milieu, et ce même segment présente en dessous denx taches noiratres Au mois d'aoilt 1865, m'étant avise, dans une excursion aux Pyrénées, avec mes amis MM de Bonvouloir, Charles Brisout et de Saulcy, d'ouvrir des tiges vcrtes d'Aconitum anthora, je fus agréablement surpris d'y trouver des larves, jeunes encore, que je jugeai, au premier coup d'œil, appartenir une Agapnnthia J'emportai un petit fagot de ces tiges, j'observai mes larves plusieurs reprises, ett durant l'été suivant, il me naquit un certain nomhe d'insectes parfaits auxquels une étude sérieuse me fit attribuer, avec une entibrc conviction, le nom d'angusticollis En jqillet 1870 je retournai au mhne lieu, et cette fois j'explorai les tiges seches d'Aconit de l'année précédente Un trou rond pratiqué sur la plupart m'apprit que l'habitant avait ridé les lieux, d'autres contenaient une larve en apparenté adulte, mais qui ne paraissait pas avoir l'intention de se transformer, sans doute cause de la s6cheresse exceptionnelle de l'année Je fis encore mon petit fagot, je laissai ces tiges dehors jusquYBla mi-avril 1871, dpoque laquelle je constatai qu'elles renfermaient des nymphes, et dans le courant de mai j'obtins des insectes parfaits qui n'éclosent sans doute qu'en juin aux lieux élevés et plus froids où vit l'Aconit moniagnard J'oubliais de dire qu'àIa même époque, ayant ouvert des tiges d'Hemcleum sphondylizm, voisines des Aconits jeunes encore, je trouvai dans deux d'entre elles une larve de la même Agapanthia M Goure~udit l'avoir rencontrke aussi dans les tiges d ~ Senecio i aquaticus (Soc, Ent 1868, p currr), et en octobre 1874 je l'ai trouvde ici dans les tiges de l'Eupatol.izm cannabinim d'où i'insecte parfait, que je n'avais jamais pris dans le département, est né chez moi en mai 1875 Enfin, une de mes notes m'a reporte une communiciition faite la Société entomologique par M Rouget, de Dijon et insérke dans le BJletin de 1870, page xLvrIr Notre savant collègue annonce, sans donner aucune description, que, du 18 avril au i c r mai, il a observé la larve, la nymphe et l'insecte parfait de l'A angztsticollis dans les tiges de l'Heraclcunz Il n'a vu qu'une seule larve dails une tige, et il a remarqué qu'elle part du sommet et se développe en descendant jusque prhs du collet de la racine où elle se transforme dans un espace limité en haut et en bas par des débris de moelle hi Rouget ajoute qu'on a déjà signalé cette Agapanthia comme vivant dans les tiges du Carduus nutans ;on voit qu'elle a des goats assez variés Voici les particularités que présente la larve dont il s'agit La femelle pond vers le haut de la tige de la plante, mais elle n'y dépose qu'un seul œuf, et, chose remarquable, aucune ponte rivale n'est faite par une autre femelle, car jamais on ne trouve deux larves dans la même tige Ainsi, A moins de supposer que si plusieurs larves occupent le même domicile, l'une d'elles se débarrasse bientbt de toute concurrence, il faut admettre que la femelle explore avec soin la plante qu'elle a d'abord jugée propice son dessein, qu'elIe constate infailliblement si elle a Bté devancée et que, dans ce cas, elle s'éloigne, comme si elle savait que toute la longueur de la tige est nécessaire au développement d'une seule larve et qu'elle condamnerait sa progéniture une mort certainesi elle empiétait sur les droits du premier occupant Bien d'autres insectes, du reste, donnent l'exemple d'un pareil instinct, d'une aussi sage réserve Dès sa naissance, la jeune larve pénètre dans le canal médullaire et le ronge en descendant Elle parvient ainsi jusqu'au collet de la racine Arrivée là, elle se retourne et se met ronger en remontant, et en conservant B sa galerie une largeur bien supérieure il celle de son corps Les parties qu'elle détachesont presque entiérement utilisées pour son alimentation, car la galerie demeure libre sur une grande Btendue et l'on n'y trouve de petits dépbts de détritns et d'excréments qu'à d'assez grands intervalles A l'autonine, cette large galerie existe sur la plus grande partie de la longueur de la tige La larve la parcourt, soit en avant, soit reculons, avec une facilité et une rapidité surprenantes, ce qu'il est facile de voir, lorsqu'on fend la tige de maniére n'ouvrir la salerie que sur le tiers de son pourtour Quand elle veut avancer, elle appuie sa tête et sa poitrine contre les parois inférieures de la galerie, contracte son corps, ramène Autant qu'elle le peut le dernier segment qui s'applique contre ces LONGICORRES 345 memes parois par sa face postérieure, et l'aide de ce point d'appui et des ampoules dorsales, elle se pousse en avant pour recommencer le méme exercice Quand elle veut reculer, elle allonge son corps autant que possible, relève la lete contre les parois supérieures, se sert de celle-ci et de tous ses pseudopodes pour se contracter en arri&re,et ainsi de suite Ces mouvements de progression et de recul sont la conséquence de la privation des ampoules ventrales, et c'est pour les favoriser que la poitrine est dilatée et inunie de poils touffus, que le dernier segment, large, tronqué et frangé de poils, enchasse le mamelon anal et s'applique, a l'instar d'une ventouse, sur le plan de position, et comme il.faut pour cela que la partie postérieure de l'abdomen se courbe en dessous, la larve est conduite donner a sa galerie un diametre beaucoup plus grand que celui de son corps Cette larve, si agile dans sa galerie parce qu'elle est constituke pour vivre dans ces conditions, est incapable, lorsqu'elle est dehors de tout mouvement de progression, elle ne peut que s'agiter sans résultat aucun, et elle prend habituellement l'attitude que je lui donnée dans mon dessin Lorsqu'un accident a rompu la tige oh elle vit, elle se hate de boucher l'orifice par un fort tampon de petits copeaux qu'elle détache dcs parois de sa galerie Elle établit enfin, ordinairement assez prbs du collet de la racine, si la plante reste sur pied, ou le long de la tige dans le cas contraire, deux tampons analogues, une distance un peu supérieure la longueur de son corps; c'est dans cette cellule qu'ellepasse l'hiver et une partie du printemps, et le mois d'avril ou de mai venu, elle accomplit sa métamorphose en nymphe NYMPHE - Elle est cn tout semblable celle de l'A asphodeli Les poils el &l aspérités dont elle est pourvue lui donnent les moyens de montes et de descendre dans sa galerie avec assez de prestesse Dans la troisième branche des Saperdins, celle des Saperdaires, sont les genres Cornpsidia, Anœrea, Amflia et Saperda Bouché et Rataeburg ont dit quelques mots de In larve de la CompsidiBpopulnea, et ce dernier Pa figurée, la planche nvl de son premier lame.; mais dans son livre sur les Insectes nuisibles aux foréts (1867), hl Gou- reau en donne, page 120, une description assez 6tcndue La tete est asscz saillante, subparalléle, le prothorax porte des asphités rousses et les ampoules ambiilatoires ont deus rangs traiiỗvekaux d'aspộritộs semblables 11 Goureau dit avec raison qu'il n'a pas vu de pattes ;mais les antennes, qu'il n'a pas vues non plus, existent, seulement ciles sont le plus souvent cachées dans une cavilb de ln téte Elles ont quatre articles trEscourts, plus l'article: supplémentaire.Déj(i, et en 1847(SocEizt., pagcx~vii), hi Lucas avait donné, sur les inmurs de l'insecte parfait, sans dkcrirc! la larve, des renseignements pleins d'intérêt et de vérité D'après le catalogue de MX Chapuis et Candèze, Gccdsrt a publiộ, ỗiir la larve de l'dnrea carcharicis, une dcscription et des figures qui laisscnt beaucoup désirer Ratzeburg l'a décrite brikvenlent et figurée la planche précitée La description de M Goureau (loc cit., p 118)' quoique plus étendue, est insuffisante et de plus erronbe en ce qu'elle dit qu'il n'existe pas d'antennes Elles sont, il est vrai, courtes et rétractiles, mais leurs derniers articles surgisseni en dehors de la cavité où elles se logent La tête est relativement petite, parallkle, les mandibules sont robustes, assez longues, poiutues, taillées en biseau intérieurement; i'épistome ot le labre sont peu prés comme dans les larves d'Agapanthia ;le prorhorax, subcomé et roux en dessus, est, sur les deux tiers postCrieurs, et dans un espace Iiiiiité droite et gauche par d'assez profondes parenthéses, couvert d'aspérités granuleuses Les ampoules aiubulatoires, un, peu déprimées au milieu, sur la face dorsale, sont couvertes d'aspéritbs rousses, pointues, trés-petites el très-serrées La premihre paire de stigmates est presque sur la même ligne que les suivantes M Goureau (Soc Ent., 1844, page 431) a parié des métamorphoses la Saywda scnlaris, dont il avait trouvé la larve dans un Poirier, et que j'ai observée dans des Cerisiers' et dans un Noyer mort qui m'a fourni plus de deux cents individus de l'insecte parfait La description qu'en donne mon honorable ami ne saurait suffire, car il se borne presque h la comparer la larve du dforimvs Zztgubris dont elle differe par des caractéres trés-importants II commet de plus une erreur en lui donnant des pattes dontelie est complétement dépourvue Je la caractériserai siiffisammeut en disant qu'elle ressemble, pour la forme et pour ses divers organes, aux deus larves précédentes, mais qu'elle en diffbre visiblement en ce que 1- granulations du prothorax sont trks-petites et trés-serrées et que les ampoules ambulatoires sont couvertes d'aspérit6s extremement desmatet: d'~p excessive finesse 1,; , :>a Quant ln nymphe, voici les particiilaritt5s qu'elle prộsentr! et :qiij se retrouvent ỗộnộralernent dans lcs nymphes des Saperdaires Elle a quatre soies roussâtres sur chaque mandibule et deux de chaque cati? de l'épistome, ces soies portant sur LUI petit tubercule ; trois spinulcs cornées, en série longitudinale, de cliaquc côt6 du front, tris-prEs des yeux ; deux épines assez longues au dessus de la base des antennes; des spinules' dont ci~iqmédianes plus longues, au bord anthrieur du prothorax ; un peu plus en arriére, quatre ou cinq spinules semblables, et sur le reste du protlio~asdes spinules plus petites et éparses ; d'autres autour de i'&cusson et SLIPle métathorax, ces spinules thoraciques un peu arqu6cs en haut Les sept premiers segments de l'abdomen, lisses sur le ventre, ont sur lc dos, asscz prbs du bord postérieur, une série trsnsversale de spinules inclinées en arrière, sauf le sixième et le septième oii elles sont plus longues, dressées ou un peu arquées en avant Le dernier segment a un petit arc de spinules A la base, une assez longuc épine de chaque caté et sis semblables A l'extrémité qui est tronquée Chacune des spinules dont je viens de parler est accompagnộe d'une ỗoic roussdtre partant dc sa base et plus longue cldelle J'ai décrit, dans les Alttrates rlc Lu SocidtB sntomologiqi~e (1847, page 549), la larve de ln Snperdn pzmclata qui vit dans l'Orine, et jc viens de constater que je l'ai fait avec assez de soins et de détails pour n'avoir pas h y revenir ;je clois seulement rectifier le nombre des articles des antennes qui est de quatre au lieu trois, inais l'article bnsilaire est rarainent appréciable Au surplus, la formc de cette lawe est celle des précédentes, son prothorax est couvert, siw sa moitié postérieure, de granulations cornbes, et les ampoules anlbulatoiras sont munies d'aspé136s fines et serrkes M Mulsant m'apprend (p Sa&)> quc M Hammcrschmidt a postérieurement et dans la &lion des naturalistes Breslau, co!nmuniquO un travail sur cette mime larve M Asa Fitch, dans son ouvrage sur les insecte; nuisil.iles et utiles de l'État de New-York, a décrit et figuré la larve de la S bivittata Say, qui vit dans un Pommier h1.Erné a donné une courte description de la larve de la S p hocn, parasitc du Saule marceau, dans le Blbllelin (1s la SociBtd en!omologiq~res~~issr, 1873 La quatrieme branche, celle des Phytœciaires, réunit les genres -$te-, ! nostoln, Obet2ea, Phytœcia et Opsilia .,,;a = / 348 LARVES DE COL~OPTERES Une larve d'Oberta, la linearis, qui vit dans les jeunes pousses du Noisetier, a Bté mentionnée et figurée par Rœsel, et Ratzeburg (pl XVI), cn a donné le dessin La description la plus étendue est celle qn'en' a donnée If Goureau d m son livrc sur Ics insectes nuisibles aux arbres fruitiers, etc (1861, p 20) Il ii'a pas omis de parler des aspérites qui couvrent une partie du prothorax et les ampoules ambulatoires, seulement, il place B tort ces aspéritCs sur la téie Je prends en outre la liberté de rectifier l'erreur qu'il a commise en donnant cette larve sir pattes, trh-petites, il est vrai, mais qu'il m'a été impossible de ilkouvrir, et qui n'existent pas plus dans celte e s p h quc dans celles du même groupe Le meme auteur, dans son livre sur les insectes nuisibles aux arbustes et aux plantes de parterre (p 20), a décrit avec soin ce qui concerne la larve de l'O pupallita, qiii se développe et se transforme dans les tiges vivantes du ChBvre-feuille (Lorlicwa ca.prifolhm), et, d'aprhs M Mulsant, dans celles du Lotticera talnrica Mon savant et laborieux ami signale la granulation cornce et rousse qui couvre la partie psstérieiire du prothorax, mais il ne dit rien des particularités, trks-peu apparentes probablement, que peuvent présenter les ampoulcs ambulatoires Cette fois, et avec raison, il supprime compléternent les pattes Je décrirai la larve de l'O oczilaln Le genre Phytœcia, quoique représenté par un assez grand nombre d'espkces, parait avoir défié jusqu'ici les recherches des amateurs de larves, et les seuls renseigements qu'ait pu fournir M Mulsant pour diriger les investigations sont que la P cphippium se trouve sur IYEtt.phorbia dulcis et quo la larve dc la P nigricor?zis vit, d'aprés Linné, dans les rameaux du Prunier et du Poirier Lareyiie avait déjh signalé la larve de la premiére comme tres- nuisible Q la partie souterraine des carottes cullivées (Soc Ent., 1851, p LW) Je ferai connaltre la larve de la P lineola On a été plus heureux pour deux espéces du genre Opsilia, détaché' par M Mulsant des Pliytœcia :la premiere est 1'0 virtscms, dont la larve vit dans les tiges de I'Eckirrm vdgare MM Chapuis et Candéze ont decrit et figuré cette larve dans leur catalogue (p 247, pl viii) Je rectifierai leur description en donnant quatre articles aux antennes au lieu de trois, sans parler de l'article supplémentaire, et je la compléterai utilement - en disant que la téte, par sa forme et ses organes, rappelle entiérement les larves prkcédentes,que la moitié postérieure du prothorax est couverte 349 LONGICOHNES de granulations cornées et que les ampoules ambulatoires, lises et exemptes de toute aspérité visible, sont trés-dilatables, bilobhes et marquées, les supérieures d'un pli elliptique et d'un autre médian longitudinal, les inférieures d'un pli transversal La larve de la seconde espltce, l'O molybdana, vit dans les tiges du Lithospermum officiltale; elle a &é publiée par hi Von Frauenfeld dans les Wmoires de la Socidte de Zoologicz et de Botanique de Vienne, 1868-69 * LARVE Long 25-30 millim Subiétraédrique, relativeinont un peu étroite et peu renflée antérieurement, peu densement revEtue d'une villosité pale; complétement apode Tdte relalivement étroite, presque paralléle, saillante en dchors du prothorax, d'une longueur égale B la moitié de sa plus grande largeur, lisse, luisante, jaunlZtre avec le bord antérieur ferru$uxx ; marquée en arriErc de ce bord d'une rangée de points 6carii.s de chncun desquels sort un poil dirigé en avant $pistome trapéaoïdal, & angles un peu arrondis, d'une largeur +gale au quart de la largeur antérieure de la tête Labre un peu plus qiie semi-elliptique, cilié de poils roussiỵtres Mandibules assez longues, noires avec la base un peu ferrugineuse; vues cn dessus, largement triangulaires, avec le bord esterne-arrondi et la tranche interne sinuée ;vues de cW, étroitement siibtrianplaircs, obliques, avec la tranche supérieure convexe et la tranche inférieure concave ct le dos un peu en carim Mâchoii'cs, lèvre infdrieure et palpes comme dans la larve de Mcsosn Antennes courtes, rétractiles Pas de trace d'occllcs Prothoraz marqué en dessus de deux sillons parallèles aux cdtés qui sont un peu arrondis ct y dessinant une sorte de bourrelet, et plus en &dans de deux autres silloris plus courts, plus profonds, arqu&et oblip e s ;.orné postérieurement et sur un espace-subtrianplaire qui s'avance jqsqu'aii delà du milieu, de tubercules cornés, fcrrngineux, lisses; assez serrés, d'inégale grandeur et dont les pliis petits sont ? l'extérieur i du ,groupe Ampoules ainbulatoires du métathorax et des sept premiers segments de l'abdomen semblables sur les deus faces, petites, arrondies, non ou obsolétement bilobées, trés-sensiblement dilatables et munies de deus Gtroites bandes parallèles et en arc renversé, l'antérieure plus large et plus interrompue au milieu, d'aspérités roussâtres, extrêmement fincs ct très-rapprochées, disposées en lignes transversalement sinueuses Stiglnntes de forme ordinaire, la premiere paire plus grande et un peu plus inferieure que les huit autres, située pour ainsi dire sur la ligne qui sépare le prothorax du m6sothoras Pattes nulles Cette larve se distingue, comme celle de l'0berea lineuris,-par le peu d e largeur de la tete et par In structure de ses ampoules Je l'ai trouvée dans des tiges de Saules pleureurs cultivés en pépiniére, parfaitement vivants et ne paraissant pas même souffrir de ses attaques Comme il n'existe pas de traces d'érosion soiis I'écorce, j'en conclus que, dès sa naissance, elle plonge'dans les couches ligneuses Le point par lequel elle a pénétré dans le bois se reconnait A des déjections d'abord frches que, pendant quelque temps seulement, elle rejette au dehors, puis par des déjections assez séches, enfin par un petit bouchon de détritus Sa galerie, d'un diamètre un peu irrégulier, est longitudinale et creusée dans l'aubier quand la tige a quelques centimètres de diamétre, dans le canal médullaire lorsqu'elle a une faible épaisseur Cette galerie, qui dépasse quelquefois une longueur de trente centimètres, et qu'elle creuse indifféremmeiit la tête en haut ou la téte en bas, c'est-à-dire en montant ou cn descendant, est encombrée de déjections mêlées de quelques d4bris Ellc la dévie vers la surface aux approches de la métamorphose, en ,l'élargissant que la nymphe soit plus l'aise, et les déblais résoltant de cette appropriation sont rejetés et entassés derriére elle sous forme de paillettes D'autres paillettes, en moindre quantith, sont accumulées devant elle et contre l'orifice futur de la galerie L'état de larve dure environ dix mois J'ai observb la nymphe au comaiencement de juin , : :.!; ;&$& ::.: 7: , ; : .;.,: :.::;,.:;: : : < : :, ;>: z ;.:: - *., ,.%? +, J;: .z <

Ngày đăng: 05/11/2018, 21:22

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