Annales and Bulletins Société Linnéenne de Lyon 3149

lllllES DF LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE (NOUVELLE SÉRIE ) TOME DIX-HUITIÈME PARIS F SAVY, LIBRAIRE Rue Hautefeuille, 2~ 31 Janvier 1872 1.ith f'ugère frèr es Lyon R A MB A UD , (Jose ph - Hu gues - André ) Né ~I 1.y n , k l io r l dnus !;1 111 r' 11 1e n q lm· \·illl' 1B() q Ir -1- Il 1>i_-e j f\()l\ NOTICB sn• ,J -H -A R~t\ MB AUD Par E MULSANT Pré~ent éc la Société Linnéenne rie Lyon, le H jnin 1809 En prenant la plume pour L1·acer ces lignes consacrées la mômoi1·e Je l'homme si regreLLable et si regreLLé que la mort nous a enlevé, j'éprouvais le sentiment pénible qu i endolorit notre cœur, quand ou songe la perte de ceux lJ.U'on aima il l\fais, en étudiant celle vi e i nlilement remplie, toujours animée par la foi 'et enllammée par la r harilé , en jetant les yeuÀ sur celle existence entourée de tant d'estim P P.t chaque jonr bénie par les malheureu ·,mes sentiment de tri!-lt's ;e ont {'lt' lt•,npérés par radmira lion · c l la' ue de tant de er tu s pra tiquées f'ons le voile de l:i mod ei;t ie 111 00 âme s'e:;t ôpanonir, comme le fo n t nos se ns l'aspec.t tl'un e 5p le11d ide jou rn ée Hamhan1l ( Jo eph-Hugues-André) dont je veu" P~sayr r ilr vous ppeli~ r la vir', naquit Lyon le 8novcmli1·e1809 ' a famille, originaire de la Maurienne, avait quitté la Savoie 1·c1: la fin du siècle dernier, et s'était étab li e cr ahord Givors, a1':int de SI' lixer définitivement Lyon Elle ul acquérir ·dan le rommcrcc la fort un e par l'intelligence l'ordre el le travai l, et res lime eL la co11 idé ralion par la co nduite rt la probiLP Plu,ieur de e~ membre5 on t èle on sont encore de nos jour, des homm e de rnérilc ou d;slinguès Annales àe la Societé li111u!em1e de Lyon NOTICE L'aïeul d'André avaiL laissé quatre Ols, dont Joseph-Antoine, le père de noLre ami, était l'né (1) Cel ni-ci, peine âgé de vingt ans, se trouva,rpar~la mort de son père, la tète de la famille; mais héritier de l'esprit de conduite, l'une des vertus de ses parents, il ne tarda pas a se faire:une belle position De son mariage avec 1\111 Franỗoise Allimand, de Givors, il eut de nombreux enfants (2), dont plusieurs moururent en bas fige André RamLaud, au sortir de ses études, commencées dans l'ancienne institution Bailly et achevées au Lycée de Lyon , travailla quelque temps, comme clerc, soit chez son beau-frère, avoué-avocat, soit chez 1\1 Farines, notaire; mais la faiblesse de sa santé, due au développement trop rapide de son corps, ne lui permit pas de se livrer un travail assidu; elle l'empêcha d'aller Paris faire son cours de Droit, et le forỗa passer plusieurs hivers ựans le Midi Son sộjour dans nos provinces douées d'une température plus douce ne fut perdu ni pour lui, ni pour les malh eureux : il employait une parlie de son temps s'instruire, et l'autre, faire du bien Vers la fin de 1.836, il vonlut visiter l'Italie; il partit avec M Ozipp e Dugas , dont l'aimable compagnie doubla pour lui les plais_irs du voyage Il arriva Florence en janvier 1837 ; il comptait y demeurer peu (1) L' un de frères de Joseph-Antoine, ~oël Ramha,1d, apres avoir fait parti e