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Annales and Bulletins Société Linnéenne de Lyon 3218

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— 447 — On s'étonne que, facile distinguer, cet A grocybe n'ait pas été signalé d'autre lieux où il doit bien exister, car on aurait vraiment pein e admettre une aire aussi disjointe Lyon, septembre 1967 BIBLIOGRAPHI E BAS C — Notes on Agaricales I, Rijksherbarium, Leyde, octobre 1958 JOSSERAND Marcel — La description des champignons supérieurs, Lechevalier, Paris, 1952 René — Etudes mycologiques, fasc I, Annales mycologici, vol XI , n° 4, 1913 MAIRE L'ABRI DE SAINT-BLAISE A VIRIGNIN (AIN ) par M Raymond VANBRUGGHE SITUATION ET ACCÈS L'abri (altitude 310 m environ) est situé la limite des parcelle s 489 A et 500 A du cadastre de Virignin, au lieudit Saint-Blaise, un e quarantaine de mètres du chemin de Virignin (altitude 225 m) au for t de Pierre-Châtel (altitude 390 m), soit 800 m environ des dernière s maisons de Virignin Il se trouve donc au débouché de l'étroit vallon qui sépare le rocher de Pierre-Châtel de la montagne de Parves et qui es t emprunté par le chemin de Virignin Pierre-Châtel Les hameaux de la montagne de Parves sont accessibles par cett e voie, mais disposent de communications plus faciles avec Belley par le s pentes nord et avec la Savoie par les ponts de Yenne et de Lucey ; pou r les habitants de Virignin, par contre, c'est le seul chemin d'exploitatio n pour les bois qu'ils possèdent sur la montagne, dont le flanc ouest est constitué de falaises, infranchissables sur 4,500 km Si l'on s'en rapporte aux conditions actuelles, pour s'approvisionner en eau, les occupants de l'abri avaient parcourir, moitié en raidillo n dans les éboulis, moitié en plat sur les terres d'alluvions, la distance d e 400 m qui les séparait du Rhône, qui coule 90 m en contrebas Le site de Saint-Blaise offre pour le franchissement du fleuve de s facilités qui furent souvent mises profit (1) CONFIGURATION ET AMBIANCE L'abri, qui s'étire sur une trentaine de mètres sous un faibl e surplomb de la falaise, est bas et sans profondeur (4 m en moyenne) Son état actuel représente, semble-t-il, une phase avancée du comblement d'un abri beaucoup plus vaste Un large pan de rocher décroché , formant voûte, le divise en deux salles Cette partie voûtée étant fortement déclive, nous avons une salle haute au nord et une salle bass e au sud ; cette dernière est seule représentée sur le plan (fig 1) où l'aplomb de la falaise est marqué par une ligne tiretée Le plafond, fortement fissuré, est assez inquiétant par endroits ; l e sol est partout bien sec, mais encombré de blocs de toutes tailles L'abri, masqué par la végétation, est invisible de la vallée, mais le 448 soleil, qu'il reỗoit par l'ouest, y pénètre travers les frondaisons Ce t éclairage tamisé fait participer le lieu au mystère des bois Nul recoi n obscur n'y évoque par contre l'évent d'un monde souterrain Fig A _4 — 20 — 30 — 4o 50 -6 70 _8o Fig Fig -449 — ETAT DU GISEMENT A notre première visite, au cours de l'été 1962, nous avons trouvé dans la salle basse un trou de forme irrégulière, aux parois dégradées , mais encore entouré de déblais (aire pointillée marquée T sur le plan) Par contre aucune des deux salles n'avait été prospectée en sur face, ce qui nous a permis de faire une abondante récolte de gros tessons , principalement dans les talus de caillasse plongeant sous les renfoncements de la paroi Le tamisage des déblais de nos prédécesseurs nou s en a également fourni une quantité appréciable Mis au courant de nos premières constatations, M Jean COMBmR , Directeur de la Circonscription Archéologique, nous a délivré un e autorisation de sondage d'urgence,' dont nous avons usé au cours d e l'été 1964 LE REMPLISSAGE Nous disposons des données fournies par nos sondages, marqués S et S sur le plan, ainsi que des observations faites sur le trou T avan t rebouchage Le sol actuel est pratiquement au même niveau aux troi s emplacements Nous commencerons par S 2, qui a fourni les indication s les plus claires A) Le sondage S (fig et fig 3) Nous y avons trouvé de bas en haut : — I Gros blocs effondrés (non traversés) contenant dans leur s interstices quelques tessons peu typiques mais apparemment identique s ceux du niveau immédiatement supérieur — II Talus de terre cendreuse, très caillouteuse et sans consistance , fortement incliné vers l'extérieur de l'abri, riche en charbons épars , ossements et tessons du Bronze Final III — III Cailloutis jaune, stérile, sans liant, recouvrant le pied d u talus II — IV Niveau argileux, caillouteux et riche en vestiges la base , plus pur et particulièrement compact au sommet ; tessons de même technique qu'en II, plus sept tessons de la Tène III — V Terre grise fine, cendreuse mais pauvre en matériel ; Tène III et Bas-Empire bien représentés — VI Couche de terre brune de surface, avec cailloux et débri s végétaux abondants, divisée (par un mince niveau charbonneux) e n VI a, encore riche en poterie du Bas-Empire, et VI b, où domine nettement une poterie vernissée verte moderne En outre, la tranchée AC coupe en biais un terrier (marqué V-T su r la coupe), qui a traversé la couche IV en provenance de V B) Le sondage S La couche VI de surface est divisée par le même niveau charbonneux qu'en S ; par contre, la couche V de terre grise fine n'y est pas discernable La poterie du Bas-Empire est bien localisée entre -15 e t — 25 cm du sol actuel, mais la poterie peignée pâte micacée de la Tène III fait complètement défaut De — 25 — 40 cm du sol actuel, nous avons sur toute la surfac e du sondage un cailloutis noyé dans une terre de plus en plus grasse, — 450 — sans stratification, et contenant épars de menus charbons et des tesson s (derniers rares tessons tournés vers — 40 cm) A partir de — 40 cm, nous avons constaté une séparation abrupte , suivant une diagonale, entre la partie ouest, constituée d'une terre caillouteuse jaune fortement tassée et stérile, et la moitié est, où la couch e archéologique subsiste tout en s ' appauvrissant progressivement A — 50 environ, nous avons trouvé groupés plusieurs gros tesson s de la grande urne de la fig n° 19, et — 80 la moitié de pince épile r représentée fig n° Fig — 451 — C) Le trou T Dans cette zone, où les observations ont porté sur des coupes e n mauvais état, la couche superficielle, sans division apparente, reposai t sur une couche de cm de terre cendreuse, que nous assimilons l a couche V de S 2, bien que nous l'ayons trouvée de teinte plus clair e et plus pulvérulente En dessous, nous avons noté un remblai très caillouteux (à lian t argileux de — 25 — 35 cm, moins consistant de — 35 — 60 cm) reposant au sud du trou sur une couche d'argile très compacte, creusé e de multiples moulages de glands Dans la partie nord du trou, nos prédécesseurs s'étaient arrêtés, -60 cm environ, sur ce que nous avon s d'abord pris pour un dallage, que nous avons déplacé, et sous leque l nous avons trouvé cm de terre fine noire contenant quelques rare s tessons atypiques, dont un gros morceau brisé sous une dalle Une vérification postérieure nous a convaincus qu'il ne s'agissait pas d'un agencement voulu mais des fragments peine disjoints d'une grande plaqu e calcaire tombée du plafond La petite couche de terre noire sous-jacente, ainsi préservée des remaniements ultérieurs, indique que l'abri étai t fréquenté lorsque l'accident s'est produit Sous la terre noire, soit — 75 cm environ, apparaissait un cailloutis jaune apparemment stérile, tout fait semblable celui qu e nous devions retrouver en S un niveau un peu plus élevé Il faut encore signaler qu'à la limite ouest de T (côté du jour), nou s avons constaté l'interruption de la couche archéologique au contact d'u n banc de fin cailloutis liant argileux A la limite des deux formations , nous avons vidé ce qui restait d'une petite poche cendreuse, bien nett e entre — 35 et — 50 cm environ du sol actuel, où elle avait un diamètr e maximum de 28 cm, et dont nous ignorons le niveau d'origine, la parti e supérieure étant effondrée Nous en avons extrait de nombreux tessons, dont un certain nombre ont pu être raccordés, des vases n° 46, 46 a et n° 54 de la fig L'abondance des tessons, et le fait qu'ils appar tiennent deux vases seulement, font penser un dépôt rituel Cette petite fosse est la seule -structure aménagée que nous ayon s rencontrée : nulle part, en particulier, nous n'avons observé de foyer s domestiques, même en mauvais état D) Interprétation proposée La brusque interruption de la couche archéologique en S et en T l'approche de l'aplomb de la falaise fait penser son ablation suivi e d'un comblement par des matériaux stériles La disposition des couches II, III et IV en S illustrerait les troi s temps du processus : — premier temps : la couche II est tronquée la suite de la baiss e du niveau de la terrasse externe ; — second temps : surélévation de la terrasse : le cailloutis III e t quelques gros blocs viennent se plaquer de l'extérieur contre ce qu i subsiste de la couche II ; — troisième temps : le lessivage des matériaux de la terrasse, momentanément en contre-haut, se traduit dans l'abri par la coulée argileuse de la couche IV En T, cette coulée transporte les glands dont nou s avons retrouvé les moulages — 452 — Voici le contenu des couches II et IV en S 2, au seul emplacemen t où ces deux niveaux sont séparés nettement par le cailloutis stérile III : — en II : fig n° 12 ; fig n° 20, 28, 29 ; fig n° 49 et 50 ; — en IV : fig n° et ; fig n° 24 ; fig n° 47 et 48 Cet emplacement est le seul qui permette un classement par niveau x vraiment sûr Ailleurs on ne peut pas parler de couches archéologiquement homogènes ; il y a certes un certain classement, mais, mêm e pour les niveaux supérieurs de S 2, où la nature du sol permet de fair e les distinctions que nous avons indiquées, les séparations tendent s'estomper quand on va de l'extérieur vers l'intérieur, ce qui est bie n Fig — 453 — compréhensible si l'on admet que ces couches doivent leur individualit é des apports externes, et qu'elles sont venues se plaquer en discordanc e contre un talus plus ancien, dont la désagrégation a dû aussi, dans un e certaine mesure, participer leur formation Les conditions qui permettraient un utile classement du matérie l par niveaux ne sont donc pas réalisées C 'est pourquoi nous adopterons , dans l'énumération qui va suivre, un ordre tenant compte seulement de s affinités de techniques, de formes et décors LE MATÉRIEL A) Poterie de tradition champs d'urnes (principalement couches II et IV) fig 4, fig 5, fig 6, n O 41 45, et 47 50 La pâte est généralement grise, le dégraissant consiste surtout en sable quartzeux, la teinte de la surface, presque toujours lustrée, varie du beige au noir ; quelques exemplaires sont beige rosé mat ou rose ma t (fig n0 1, 3, 4, 6, 14) On y trouve : — a) Urnes de forme massive, col peu marqué, avec une versio n fruste cordon impressionné (nO8 1, 2, 3, 9) et une version plus fine comportant souvent une ligne d'impressions sous le col et une autre su r la tranche (nO8 4, 6, 12, 14) — b) Urnes col plus dégagé, orné d'une ligne d'impressions (nO8 1 et 13) Le n° 18 est le seul tesson du lot comporter la fois une cannelur e et des impressions sur la tranche — c) Urnes en forme de bulbes, épaule cannelée (nO8 19 et 20, de facture assez négligée, nO8 21 et 22, très soignées) — d) Coupes carénées, très soignées, décorées d'un faisceau de cannelures ou de rainures la base du col (nO8 15, 16, 17, 23, 24, 26) Le n° 25, de même profil, se distingue des précédentes par sa pât e plus tendre, surface non lustrée, l'absence de cannelures, et la présenc e d'un départ d'anse en ruban La partie supérieure du tesson porte, au ras de la cassure et immédiatement sous le bord ; une dépression qui pourrait correspondre au stigmate d'une attache supérieure ; c'est l e seul récipient anse qu'ait fourni le gisement — e) Ecuelles tranche biseautée (nO8 27, 28, 29) assez rares ; l'épaississement du bord (n° 31) est ici tout fait exceptionnel — f) Ecuelles bord convexe (n° 42 50) C'est la forme de loi n la plus courante ; elle part nettement plus fréquente dans la couche I V que dans la couche II ; la pâte est souvent assez grossière, et le model é peut comporter des irrégularités, mais les surfaces sont toujours soigneusement lustrées Ces deux types d'écuelles ne sont jamais décorés — g) Plats : un seul exemplaire de bord (n° 41) de modelé asse z irrégulier, mais bien lustré, et trois petits tessons décor intérieur d e cannelures concentriques, surface interne lustrée et surface extern e laissée fruste — h) Petits vases : trois ont un col évasé (nO8 32, 33, 34) ; les deu x premiers sont très soignés ; le n° 34 a une pâte plus tendre et ne gard e pas trace de lustrage — 454 — Le décor en zigzag du n° 38, sur petit vase noir lustré, a été obten u par impression d'un outil pointe triangulaire Les triangles pointés des n O8 39 et 40 sont traités en incisions profondes sur une pâte marron dégraissant imperceptible, assez peu cuit e et fragile Un tesson de même technique, qui s'est malheureusemen t désagrégé au nettoyage, comportait deux traits verticaux intercalé s entre deux triangles B) Poterie noire fruste (n° u 46 et 46 a, 51, 52, 53) La pâte est noire et comporte une forte proportion de gros grain s 46a ` : Fig — 455 — de calcaire amorphe, qui sont plus ou moins visibles en surface San s être forcément rugueux, les tessons ont un aspect grenu ; les impressions allongées, en forme de meurtrières, sont caractéristiques La position stratigraphique est incertaine, mais plusieurs morceaux de la coup e tournée n° 54 étaient, rappelons-le, mélangés intimement la trentain e de tessons que nous possédons du vase n° 46-46 a C) Poterie peignée pâte micacée (fig nO' 55 59) Surtout abondants dans la couche V, les tessons de ce type ont un e pâte généralement grise, comportant une certaine proportion d ' élément s structure feuilletée (micaschiste broyé ?) ; ils sont le plus souven t minces, sauf l'approche du fond ; les bords sont également épaissis et ont leur tranche grossièrement moulurée ; la panse est peignée, le plu s souvent verticalement, mais on rencontre aussi des traits obliques entre croisés, exceptionnellement verticaux et horizontaux entrecroisés L'espacement et la profondeur des stries sont variables ; les parcelles de dégraissant soulevées par le peignage contribuent rendre les surface s très rugueuses D) Poterie grise tournée (n os 60 67) La localisation semble la même que pour la technique précédente , sauf en S 1, où nous en avons quelques morceaux mais pas de poteri e peignée Le décor est rare et consiste soit en bandes ondées tracées au peign e (2), soit en traits ou champs lissés sur fond mat (n° 66 sur intérieur d e coupe, n° 67 sur flanc de vase) E) Poterie tournée rouge, genre sigillée (n° S 64, 65, 68, 73) La pâte n'est pas rayable l'ongle, la glaỗure est bien conservộe Les décors la roulette sont fréquents (nO8 64, 65, 66) Le n° 64 comporte une marque en creux tracée avec une pointe mousse (silhouett e d'oiseau ?) Le n° 73 est également décoré en creux, par impression d'u n poinỗon Il ne s'agit donc pas d'un vase moulộ ; c'est pourquoi nou s l'avons figuré : décor en dessus, position normale du décor lorsque de s nécessités techniques ne s 'y opposent pas Mais on peut aussi bien l e voir sens dessus dessous si l'on admet que le potier avait en vue la reproduction d'un vase moulé F) Poterie tournée surface rugueuse (fig nO5 s9 72) Cette poterie, assez abondante, est localisée dan, les couches V et VI a ; nous reprenons pour la décrire les termes de notre compte rendu de sondage de 1964 : « Céramique tournée très peu épaisse, de teinte généralement 'grise, surface granuleuse, sans décor sauf u n exemple d'ornementation intérieure de fond, en relief, d'exécution asse z fruste, consistant en nervures rayonnant d'un globule central » La figuration de ce décor trouvera place dans une prochaine publication où seront signalées plusieurs découvertes similaires faites depui s dans la région G) Poterie vernissée verte Il est utile de la mentionner, parce que c'est la seule techniqu e moderne représentée ici, où elle abonde dans le niveau VI b La pât e est beige rosé, les tessons sont fins et seul l'intérieur est vernissé — 456 — M Pierre BROisE, qui nous avons communiqué des échantillon s identiques provenant d'un autre gisement, a eu l'amabilité de nous indiquer que la datation la plus probable lui paraissait être XVI e o u XVIIl e siècle, avec cette réserve que : « .les poteries locales ont peu évolué depuis la Renaissance jusqu'à la révolution industrielle, cett e période se prolongeant dans certaines régions jusqu 'à nos jours » Signalons qu'ici sa proposition semble confirmée par la découvert e dans le niveau VI b d'une monnaie de bronze légende CAR EM D G DVX SAB »)»)»»»)»)»)»»»»»» r Fig — 457 — H) Divers — a) Un fragment de roche gréseuse présentant des méplats d'utilisation (aiguisoir ?) — b) Une pierre de calcaire dur en forme de petit pain rond, poli e sur la face convexe (broyeur ?) — c) Un fragment de galet plat en quartzite, en forme de palette , biseau poli par l'usage (lissoir poterie ?) Nous n'avons pas le moindre os portant trace de préparation o u d'utilisation REPÈRES CHRONOLOGIQUES Réserve faite pour le récipient Caréné anse n° 25 fig 5, au suje t duquel on peut être perplexe, il n 'y a rien, dans notre matériel, qu i puisse remonter au-delà du Bronze Final III Grâce l'obligeance de M René DESBROSSE, nous avons pu compare r ce matériel avec un lot de même importance de tessons du Bronze Fina l de la grotte des Romains, distante de quelques centaines de mètres seulement de notre abri La comparaison est particulièrement significative pour les vases d e forme simple du genre bols, coupes hémisphériques, écuelles, Saint-Blais e se signalant par un registre bien moins varié (3) C'est ainsi que les bols ronds décorés extérieurement d'un faiscea u horizontal de deux ou trois cannelures ou rainures sous le bord, qu i sont assez bien représentés la grotte des Romains, et qui ne doiven t pas être antérieurs au Bronze Final III n'ont aucun répondant SaintBlaise L'effondrement des blocs sur lesquels se sont arrêtées nos investigations se serait donc produit une phase déjà avancée du Bronz e Final III Le décor en zigzag du tesson n° 38 a des équivalents au t er Ag e du Fer Les décors de triangles pointés n°e 39 et 40 peuvent être daté s du Ha D (cf assiette d'Ober-Gôschen (Soleure) in Répertoire de Préhistoire et d'Archéologie de la Suisse Cahier 3, pl n° 38) A part cela, il n 'y a pas grand-chose qu ' on puisse coup sûr date r du ler Age du Fer Cependant l'abondance relative des écuelles d u genre 43-44 fig dans le niveau IV peut indiquer une persistance d e la fréquentation cette époque Les grandes urnes cordon impressionné ne surprendraient pas non plus dans un site du ler Age du Fer Les tessons qu' on peut attribuer des époques plus récentes (Tène III, Bas-Empire, époque moderne) représentent moins du quar t des trouvailles Aucun niveau stérile ne correspond au hiatus d'un millénaire qu i sépare la poterie du Bas-Empire de la poterie vernissée moderne Présenté la Section de Préhistoire en sa séance du 17 novembre 1967 BIBLIOGRAPHIE L LAGIER-BRUNO — Les routes et les anciens ponts sur le Rhône dans l a Cluse de Pierre-Châtel Le Bugey 1966, p 127 R VANBRUGGHE — Note sur la présence Pierre-Châtel d'une céramique d e technique ionnienne Le Bugey 1962, p 64 72 R VANBRUGGHE Aperỗus sur poterie protohistorique de deux gisements d e Pierre-Châtel Le Bugey 1966, p 43 48 ... environ des dernière s maisons de Virignin Il se trouve donc au débouché de l'étroit vallon qui sépare le rocher de Pierre-Châtel de la montagne de Parves et qui es t emprunté par le chemin de Virignin... limite des parcelle s 489 A et 500 A du cadastre de Virignin, au lieudit Saint-Blaise, un e quarantaine de mètres du chemin de Virignin (altitude 225 m) au for t de Pierre-Châtel (altitude 390... remonter au-delà du Bronze Final III Grâce l'obligeance de M René DESBROSSE, nous avons pu compare r ce matériel avec un lot de même importance de tessons du Bronze Fina l de la grotte des Romains,

Ngày đăng: 05/11/2018, 20:52