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ICONOGRAPHIE ET DESCRIPTION DE CHENILLES ET LEPIDOPTERES INÉDITS Par Piésenlée» En 1856, la 1\ , 1IILL1ÉRE, Société LiriiuVnne Je Lyon lorsque je , le août 1858i publiai dans les Annales de notre Société Linnéenne l'histoire de V4cidalia Asbestaria , aceom mon intention était de commencer une pagnée de dessins série de petites descriptions iconographiques et historiques , d'insectes, qui, pour diverses causes qu'il est inutile de rap- porter, fut interrompue dès le principe Aujourd'hui, désirant si la Société le juge convenable, je lui d'un certain nombre de année l'histoire soumettrai chaque chenilles qui ne sont point encore connues, et que j'aurai observées avec le plus grand soin Celle étude pénible et mi- continuer ce travail, nutieuse ne sera pas, j'ose l'espérer, sans quelqu'intérèt pour notre chère science Bon nombre de naturalistes, et Freyer, se sont mais plus spécialement Ilubner et de l'iconographie des occupés de l'étude Tous deux, surtout le premier, ont fort bien réussi rendre ces insectes La plupart des planches d Ilubner chenilles sont autant de charmantes compositions exécutées avec tant de naturel et de vérité, qu'aucun peintre, jusqu'à ce jour , CHENILLES 1() J:T I Kl'IDOPTKRES INEDITS les lonjjs et miégaler Cependant malgré de ces deux naturalistes consciencieux, il este beaucoup faire; carde nombreuses larves de Lépià toutes les familles de nocturnes, doptères, appartenant sont encore inconnues la science Si j'entreprends ce travail, n'est 1 1 parvenu les travaux ifiiN • ce n'est pas pour essayer de combler ce vide dans la Lépiniais seulement pour apporter modoptéroldgie européenne, destement quelques matériaux de plus l'édifice ehtomologiiiue, tâche que me je forces; mais avec concourent d'une manière plus et petits auquel grands ou moins heureuse Je ne suis la me dissimule pas imposée; elle est patience nécessaire, la difficulté d.> l.i grande pour nus ne désespère pas je de voir mes observations obtenir un résultat utile Chaque description de chenille sera accompagnée de sa rendue le moins mal possible, du dessin de sa chrysafigure lide, quand parlait que premiers Il est avec une j'aurai je crois pu la peindre, et de celui de son insecte important de représenter côté de ses états bien fâcheux que si les chenilles d'Ilnbner remarquable perfection chacune de leur insecte parfait Une , peintes ne soient accompagnées autre lacune regrettable c'est l'absence de toute description terminerai cette sorte d'avant-propos en disant que les dans cette belle œuvre, le insectes nouveaux, et même les variétés remarquables inédites de l'ordre des Lépidoptères, quelque famille qu'ils appartiennent, trouveront place dans cette publication annuelle, lorsque l'occasion me sera fournie de les publier Coccyx Juniperana Coccyx Mii.i.ikkg (Spéciës nova.) «Junipcfl*aiia, j (Pianche I l'ig 5.) Lyon, par son admirable des points tic la position géographique, est un plus riches sou, le rapport de la l'Entomologie Celle ville privilégiée offre France les Botanique et «le dans plusieurs parties de son territoire quelques coins de la belle Provence au ciel si chaud cl si pur Aussi nie suisje souvent étonné que plusieurs de nos collègues aillent de grandes distances, au prix de nombreuses fatigues, chercher ce qu'ils rencontreraient sous leurs pas De toutes les localités qui entourent de dix Lyon dans un rayon la quinze kilomètres, plus remarquable pour les piaules et pour les insectes est sans contredit La Pape Ses coteaux sauvages, peu fréquentés par les sont généralement incultes, et leurs pentes, promeneurs, chaudement exposées, sont remarquables par une maigre \a!lons ses et végétation, particulière ces terrains, où le botaniste et l'entomologiste trouvent une ample récolte de richesses naturelles Il est surtout un de ces ỗụlcairs , escarpe et assez ộtendu j qui, par son exposition méridionale, est littéralement brûlé pendant les fortes chaleurs de l'été Ce lieu n'a pour toute végétation qu'un gazon très-court parsemé de quelques touffes CCErica vulgaris et de rares bouquets de Juniperus commutas Ce dernier arbrisseau aiguës et , hérissé d'insectes de plusieurs ordres tères et Coléoptères feuilles saison dures, étroites, un grand nombre Ce sont surtout des Lépidop- de diverses familles, certains Hémiptères, Diptères qui y trouvent un refuge, soit chaleurs de l'été, soit contre le froid des hivers Hyménoptères itre les de serrées, abrite en toute et Plusieurs Lépidoptères appartenant aux Géométrides, Platyomides, Coléophorides et Lithocollétides vivent létal de larve sur ce Conifère, aux dépens de ses feuilles L'omi \ — innalés de lu Société Linnéentie et de son fruit 1S CHENILLES ET LÉPIDOPTÈRES INEDITS ne m'occuperai dans ce mémoire que d'un insecte de tribu des Platyomides Il est nouveau pour la science, et le crois les que mœurs toutes particulières de sa la je chenille ne seront point lues sans intérêt; À vue des baies du Genévrier la d'être complètement mûres l'œil , si souvent flétries avant exercé du naturaliste ne tarde pas reconntre la présence d'insectes destructeurs En effet, si vers le mois de février, on ouvre de ces petits fruits, quelques-uns on trouvera des larves qu'on reconntra, non sans peine, pour appartenir la division doplcres Pour obtenir l'insecte parlai! dont du Junipenis commutas, la des Rficrolépi- chenille vit dans la baie mis en usage voici le moyen que j'ai pendant plusieurs années vers le 2.~> au 30 avril j'ai recueilli une certaine quantité de baies de Genévrier en secouant ave< : force dans seau un parapluie renversé les branches de cet arbrisépoque la chenille du petit Lépidoptère dont je A celte trace l'historique, est le plus souvent transformée en car c'est ordinairement la fin nymphe, de mars qu'elle prend cette forme Cette larve choisit toujours, pour se métamorphoser, l'intérieur du fruit qui l'a abritée et nourrie depuis le com- mencement de c'est sur ce fruit que l'année avec cette admirable mère, précédente, prévoyance insla nature, a déposé un œuf Cet œuf enduit d'une pirée par adhère la baie du Genévrier bientôt liqueur visqueuse qui sa croissance : , la , très-verte alors et très-saine dante h , fournira une nourriture abon- petite chenille qui va ntre quelques semaines son éclosion, elle perce le fruit après après en ronger la chair et ne tarde qui la supporte, commence dispartre sous la pellicule qu'elle a soulevée pas En A la effet, aussitôt la fin de Tété encore presque imperceptible , ce de novembre qu'elle a atteint la gros- elle est la fin n'est guère qu'à seur qu'elle doit avoir A cette époque les froids arrivent, la 19 Coccyx Juniperanû chenille s'engourdit et demeure dans un repos complet pendant toute la durée de l'hiver Cependant les premiers rayons du soleil de mars se faisant sentir fins, se ver rongeur sort de sa il place sur le dos, au centre et se dent, filer le ne mange plus ou presque plus, ne quelques brins de soie blanchâtres et très- léthargie; mais alors tarde pas , du fruit creusé métamorphose bientôt en nymphe chrysalide dure ordinairement de cinq mois de mai, l'insecte qu'arrive et s'échappe brillamment paré le Il n'est pas inutile de se six semaines dépouille de faire observer que si par sa L'état de la : dès ses langes plupart des chenilles de ce petit Lépidoptère se contentent d'attaquer une seule baie, d'autres en rongent plusieurs d'une manière plus ou moins profonde J'ai observé dans les moeurs de C Juniperana un fait qui n'est pas nouveau pour la science et les qu'on a déjà remarqué chez plusieurs insectes , : déposent toujours leurs œufs sur certains boude Genévriers vieux , maladifs, presque desséchés et quets de fruits morts chargés pour la plupart, et cela, prcférablefemelles même plante placées tout côté , et couvertes de fruits intacts, charnus et pleins de vigueur L'insecte parfait, de même que la plupart des Lépidopment des tiges de la des allures qui lui sont propres Ainsi que Ckoreutis Dolosana, (Ann Soc Entom de France, séance du 27 septères, a tembre 1856) C Juniperana semble parfois ne pas faire usage de ses ailes lorsqu'il est inquiété, il saute d'un point et alors ne pas se servir du moyen de locồ l'autre part : motion qu'il a nouvellement acquis Ses ailes pourtant sont bien propres le soutenir, car elles sont relativement grandes et fortes Sa marche est très-lente; mais lorsqu'il est chassé d'un lieu qu'il occupe , ses mouvements sont brusques et rapides Ce Micro est certainement un Coccyx, bien que cependant 20 ET LÉPIDOPTÈRES INEDITS eiTENILLES rapproche des Carpocapsa par plusieurs caractères sera sans doute le plus du genre J'ai créé pour petit il se nom le Juniper, mu Àbraxas Grossulariata Variété» de I IBurasas Cnrosnnlarlafa, Moifpbt, GaRnART, Grossuiarla, Boisd Dii> Guknée == Zer I I'ig Chenille de Cleogene Lutearia, (Fab.) vue de profil Id ld Id vue de dos Insecte parfait II Tig Chenille de Dasydia Obfuscata, (W,-V.) h Chrysalide Insecte parfait w "*v EXPLICATION DES FIGURES Pl.ASUIE Explication di s | i k.i (ỵes, [ l'ig Chenille de Chaonia Hybris, (Ramb., 1>dv.) Insecte parlait (Les ailes gauches vues eu dessous OEuf vu de Tête et ) face très grossi premiers anneaux vus de face II l'ig I Chenille de Croỗailis Chrysalide Insecte Io.Wl \ Tusciaria, grossie du parfait grossi — Jaunies de ( Sckiba) grossie du tiers tiers du la Société tiers Linnëénne I EXPLICATION DLS FIGURES TO PLANCHE Explication des figures Fig i Chenille de Psodos Alpinala, (W.-V.) Chysalide Insecte partait M Fig A Chrysalide Insecte parfait et B Chenille à'Emydia Coscinia (') Och cf III Fig Psyché Id (') A Malvinella