MUSEE SCOLAIRE DEYROLLE, HISTOIRE NATURELLE DE LA FRANCE V04

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MUSEE SCOLAIRE DEYROLLE, HISTOIRE NATURELLE DE LA FRANCE V04

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u(/.i; !/,( i/,i/r't'i MUSÉE SCOLAIRE DEYROLLE IIISTOIRE NATIHELLE Ç^,\^(,A-,) FRANGE Xo^ f REPTILES, BATRACIENS avec 56 figures dans le texte PAR Albert GRANGER SOCIi:TE LINNliEXNE DE BORDEAUX PARIS EMILE DEYROLLE, NATURALISTE 46, /' PARTIE 4: MKMBRE DE L\ '^ RUE DU BAC, 4G :y^ INTRODUCTION De toutes les classes d'animaux, incontestablement celle des la plus négligée est Reptiles, d'histoire naturelle n'ont, en général, pour cette étude cependant les si et les amateurs aucun penchant intéressante D'une part, légendes dues l'imagination populaire, les pré- jugés encore si nombreux sur ces êtres le plus souvent inoffensifs, et, d'autre part, la répulsion naturelle l'homme ressent la vue des Reptiles sont de l'abandon d'une étude qui rencontre parmi si les que causes peu d'adeptes les naturalistes Nous avons cherché dans ce volume faire mieux conntre les mu'urs de cette classe d'animaux, les réhabiliter dans l'opinion publique et, en indiquant les services qu'ils rendent souvent l'agriculture, sauver ces pauvres deshérités de l'exécration générale laquelle ils sont voués depuis trop longtemps Si nous réussissons inspirer aux débutants de l'étude des Reptiles en divulguant leurs le goût mœurs i si iN'rivOhrc'i'ioN -) intéressantes et ment atteint le peu connues, nous aurons complètebut (\u(' nous nous proposons dans ce si volume A C, GÉNÉRALITÉS L'étude des Reptiles ou Herpètologie embrasse une classe d'animaux vertébrés particulière une transition naturelle entre et Oiseaux les établissant et les dont les débris que renferment toutes les Poissons couches du globe attestent l'antique origine Les Reptiles et les Batraciens, confondus sous le nom général de Reptiles, sont des vertébrés sang froid, circulation plus ou moins incomplète, ralement de poumons chez l'adulte essentiels séparent cependant ces et pourvus géné- Des caractères animaux : les Reptiles sont enveloppés d'écaillés, en totalité ou en partie, et ont une respiration pulmonaire, tandis que les Ratraciens sont recouverts d'une branchies durant diffèrent le peau nue et sont premier âge Enfin munis de les Ratraciens des Reptiles par les métamorphoses qu'ils subissent et ont, leur naissance, une forme bien différente de celle qu'ils devront revêtir dans l'âge adulte Locomotion — Certains meuvent en rampant et Reptiles, les Serpents, se en s'aidant de leurs écailles LA l'IlANCK IlISTOII'vK NATL'KKLl.l-; 1)K t ventrales qui adhèrent au sol Les Tortues terrestres seml)lent ramper sur leurs pattes relativement courtes qui maintiennent le au-dessus du sol et corps dans une position peu élevée ne servent qu'à le pousser en avant Les Lézards ont des doigts déliés et garnis d'ongles acérés qui leur permettent de grimper avec agilité et de s'accrocher aux moindres aspérités des murs, des rochers et des arbres Enfin, chez les Batraciens, la locomotion se ferme ; fait principalement par sauts sur lorsqu'ils sont dans l'eau ils la terre nagent par l'exten- sion brusque de leurs pattes de derrière souvent large- ment palmées Rejjroduction — Le mode développement des de Reptiles offre une grande ressemblance avec celui des Oiseaux: tous les Reptiles sont ovipares, c'est-à-dire émanent d'œufs Chez les Tortues ces œufs sont protégés par une coquille calcaire; ils sont enveloppés dans une membrane parcheminée et coriace chez les Sauriens et les Serpents Les œufs des Batraciens sont petits, géla- tineux et englobés dans une épaisse mucosité Enfin l'œuf des Vipères et de quelques Lézards subit son développement complet dans Toviducte maternel, dans ce le nom cas, le petit nt vivant: et, on donne ces animaux à' ovovivipares En général les Reptiles ne couvent pas et abandon- nent au hasard l'éclosion de leurs œufs Mue — Presque tous les Reptiles et les Batraciens sont sujets la mue Tous les ans pour revêtir une nouvelle livrée pents sortent de leur peau ils quittent leurpeau Les Ophidiens ou ser- comme d'un fourreau ; les Batraciens se débarrassent de leurs vieilles dépouilles GÉNÉRALITÉS mouvements moyen de au — HaUtat Nous avons dit o rapides que saccadés et les Reptiles étaient des vertébrés sang froid ou plutôt température La basse température de leur corps les oblige rechercher les climats chauds et humides; c'est ce variable en Europe qui explique leur rareté abondance dans les régions tropicales leur grande et et intertropicales Les serpents les plus grands et les plus venimeux se rencontrent dans les grandes forêts du Brésil et des Guyanes, chaudes latitudes sous les de de l'Asie, l'Afrique et de la Malaisie - Les Hibernation son de la pendant Heptiles et les Batraciens, en rai- basse température de leur corps, subissent l'hiver un engourdissement, sorte de léthargie semblable au sommeil hibernal de certains mammifères (les Marmottes, les Loirs, etc.) Les uns se retirent sous des amas de feuilles, sous les pierres, dans des trous, les autres dans des fentes de rochers, d'autres enfin au fond complète n'est pas toujours chaleur un peu vive, Reptiles peuvent ils et, dans la vase, Mais cette léthargie des eaux lorqu'on les expose une reprennent leur agilité Certains être congelés au point de devenir rigides et revenir ensuite la vie Utilité des Reptiles — « Les Reptiles, a dit Auguste Duméril, sont les animaux qui inspirent d'ordinaire plus de répulsion, je dirai même le plus d'effroi Il le faut bien reconntre aussi que la sensation de froid éprou- vée par la main qui touche les animaux de ce groupe ajoute cette sorte d'horreur instinctive née tact des du con- Crapauds, des Grenouilles, des Lézards ou des Couleuvres » Si cependant on prend la peine d'étudier IIISTOll;!';

Ngày đăng: 05/11/2018, 19:10

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