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HISTOIRE PHYSIQUE, NATURELLE ET POLITIQUE DE MADAGASCAR PUBLIÉE PAR ALFRED GRANDIDIER VOLUME XVIII HISTOIRE NATURELLE DES LÉPIDOPTÈRES TOME I — TEXTE P.VR M PAUL HABILLE PARIS IMPRIMÉ, PAR AUTORISATION DE M LE GARDE DES SCEAUX, A L'IMPRIMERIE NATIONALE M DGCC LXXXVI Schaus collection V hzaWI PRÉFACE La faune lépidoptérologique de Madagascar Elle s'écarte voisin; non beaucoup de celle présence d'espèces nombreuses qui imprime un cachet tout lui si des rapports évidents, mais la propres ou qui n'ont lui sont la Malaisie et de l'Arabie La répartition géographique particulier beaucoup d'espèces entre nette de si la région de l'Est et Ouest, qui est montagneuse, boisée et humide, et du Sud, qui et l'attention Je me est plate et sèche, est, Dans suis efforcé de cote' les les Comores Le ỵle on en outre, bien digne et Nosy-Bé, Mascareignes, en Europe, n'a les d'attirer Lépidoptères qui ont été et j'ai été assez heureux pour réussir compris que Ouest Sur six espèces d'Ànthocharis connues que Madagascar, cinq semblent propres la laissé région méridionale et occidentale, que ca- telles et l'on a les Seychelles et ractérisent aussi certaines espèces d'Acrées couleurs foncées Papiỵio Antenor l'Ouest, tandis de rassembler tous malgaches et les fies Sainte-Marie région de l'Ouest ce travail, Madagascar la du Nord- apportés de cette remarquable l'Afrique, qui est de l'Inde, de celles est très du continent de qu'il n'y ait entre elles de parenté qu'avec ' que Mangora, Evombar, ne se trouve que dans les P Cijrmts, Endochus, etc., habitent peu près exclusi\ement les forêts de l'Est et du Nord- H n'y a pas de Charaxes dans l'Ouest, tandis que en comptent les forêts de l'Est onze espèces Les genres si curieux Smithia, Smerina, etc., les Euplées, semblent aussi confinés la région orientale MADAGASCAR ,i les faire tous figurer d'après nature compétence dans cet ordre d'études les décrire, et, très M Mabille, dont connue, est bien s'est peu d'exceptions près, qui ont la grande chargé de été du reste indiquées avec soin, ses descriptions sout aussi faites sur nature Je ne saurais trop louer a compulsé toutes le zèle avec lequel ce savant entomologiste les publications, un grand nombre éparses dans d'ouvrages, dans lesquelles on parle des Lépidoptères de Madagascar; il est l'œuvre mais ses facile; laissé depuis plusieurs années, et ce n'a pas été une tâche efforts n'ont pas été vains, et je crois qu'il n'a rien échapper sous ce rapport Nous ne saurions tous deux exprimer assez notre reconnaissance envers les personnes qui, possédant des collections, ont bien voulu les mettre notre disposition; plusieurs d'entre elles nous ont prêté leurs trésors enlomologiques avec tant de complaisance que nos re- merciements seront toujours insuffisants pour leur témoigner nos sentiments de profonde gratitude, car, sans leur aide bienveillante, notre travail n'eût que tous les pu nous pouvons dire être complet; grâce elles, Lépidoptères apportés jusqu'à ce jour de Madagascar sont figurés dans notre ouvrage, l'exception de quelques espèces cosmopolites M Henley Grose Smith, de Londres, possesseur d'une belle colmalgaches, nous lection de Lépidoptères, qui est très riche en espèces a envoyé toutes celles qui pouvaient nous d'entre elles étaient nouvelles, faire figurer gaches la et être utiles; nous avons pu M H G Smith possède la série beaucoup les étudier et les de Satyrides mal- plus complète, et la plupart des espèces si intéressantes qu'a décrites M Mabille lui appartiennent Une autre collection importante est celle de M C Ward, de Ha- m PRÉFACE M.Ward lifax naturaliste, Alfred Crossley, qui y a fait de belles découvertes, un et a entretenu Madagascar, pendant plusieurs années, s'est fait il un ouvrage conntre par malheureusement interrompue a/ricana, dont la publication est nous a prêté tous les types intéressant, les Lepidoptera de ses espèces et a bien voulu y joindre quelques autres Lépidoptères qui n'étaient point Nous devons Il encore aussi sa générosité quelques Nocturnes décrits C'est chez M Ward que nous avons vu deux exemplaires du Nymphalis Phradont l'un a servi notre description ortes, M Guenée, les le du savant auteur exemplaires de sa collection; notre figure et Species, a les misa notre disposition Nocturnes nous ont surtout été utiles Nous avons visité les riches collections du Musée britannique, dont l'éminent directeur, M Gunther, nous a mable C'est avec la pu faire que et c'est cet établissement renfermait alors d'insectes grâce ce savant entomologiste que nous avons peindre d'après nature celles qu'il a décrites les célèbre de espèces qui nous manquaient ainsi depuis notre Nous avons également vu ment plus ai- plus grande complaisance que M A G Butler nous a montré ce que malgaches, fait l'accueil le même la M C Hewitson visite époque et étudié la collection juste- sur les types les espèces de Madagascar que ce savant a établies M Ch Oberthura guidé très gracieusement M Mabille parmi nombreuses richesses entomologiques et au nombre desquelles figure Boisduval, l'auteur de A la ces trésors, la la qu'il a les accumulées Rennes, précieuse collection du docteur Faune de Madagascar que leurs possesseurs nous ont communiqués avec plus grande bienveillance, il faut joindre ceux que nous avions sous MADAGASCAR ,v la main nombreuse de Lépidoptères que j'ai rapportés et la série assez de mes voyages, surtout du sud-ouest de n'ont pas été rencontrés depuis du Muséum de Paris, M M Lucas, pour l'obligeance avec laquelle et donné accès dans ment dont plusieurs Nous devons des remerciements particuliers l'éminent professeur chard, et l'ỵle, ils tout E Blan- nous ont riches de notre grand établisse- les collections si national Dans M Saalmùller, de Francfort, nous a ces dernières années, communiqué les espèces qu'il a reỗues de Nosy-Bộ bontộ de nous envoyer les Sur ma demande, un mêmes types et , a eu il la grande qu'il a dộcrits naturaliste franỗais, M Lộon Humblot, pendant ses voyages Madagascar, de nombreuses recueilli, séries de Papillons, qui ont beaucoup augmenté nos connaissances sur faune entomologique de la a la région orientale Enfin la collection particulière de M P Mabille, où depuis long- temps notre savant collaborateur toute l'Afrique, a été aussi d'un s'efforce de réunir Nocturnes de les grand secours pour compléter la série des espèces figurer On voit dans ce donc que rien n'a travail , et que , été donné au hasard ni la conjecture grâce l'obligeance inappréciable des ento- mologistes qui ont bien voulu nous confier leurs types et aux visites aux divers musées faites et collections, toutes toutes les figures ont été faites sur nature gré cela, la riche il ; il descriptions Nous n'avons pas, mal- il y a encore dans l'ỵle des parties inexplo- faudra de longues recherches pour épuiser pour et prétention de donner une faune complète des Lépido- ptères de Madagascar, car rées, et les les Diurnes cependant, n'en est pas de même pour les il un pays reste relativement peu aussi faire; Hétérocères, dont nous ne conI I PRÉFACE v naissons certainement qu'une très faible partie Le progrès de nos connaissances dans cette branche spéciale des sciences naturelles a été rapide depuis quelques années Faune, en 833, énumère 78 Diurnes pèces; plus tard, en 88 notre et celui liste Le docteur Boisduval 865 , 67 Nocturnes, Guenée porte des Nocturnes 90, comprend et 53 Diurnes soit le , soit dans sa 1^2 nombre des Diurnes 178 espèces; aujourd'hui pris authentiquement gascar, et nous connaissons plus de es- Mada- 00 Nocturnes Paris, 3i décembre i885 ALFRED GRANDIDIER M Mabille,en connaissons peine se basant sur ce qu'on sait des Lépidoptères d'Europe, pense la huitième partie des Nocturnes de toute File que nous HISTOIRE NATURELLE DES LÉPIDOPTÈRES DE MADAGASCAR PREMIERE PARTIE LÉPIDOPTÈRES RHOPALOCÈRES FAMILLE DES NYMPHALIDÉS SOUS-FAMILLE DES DANAÏNÉS Genre DANAIS DANAIS CHBYSIPPUS Papilio Chrtsippus, Linné, Muséum Ludov , reginœ (1764), p 263 Ulricce Papilio Chrtsippus, Linné, Systema Naturœ, t I Limé (1767), p 767 Papilio Chrtsippus, Cramer, Papillons exotiques (1779), p 118, B C Danais Cbrtsippe, Godart, Encyclopédie méthodique Danais CHRYSiPPUs,Duponckel, Hist des Lép., Danais Chrtsippus, Chenu, Encyclopédie La Danais Chrysippus , t IX (1819), SuppL (i83a), d'histoire naturelle p p 187 196, (i852), pi fig XVII, fig i-3 i5à a les ailes, en dessus, d'un fauve roux, plus foncé la côte des supérieures et plus pâle sur le disque et au bord interne une bordure étroite, très sombre, les ; entoure, et leur apex est d'une couleur noire, qui, sur les premières ailes, va en se fondant jusqu'à la cellule Sur cet apex, se détache anguleux, coupée par les nervures couleur blanche et sur la bande oblique Lépidoptères est le une bande blanche oblique, bords H y a sur la côte deux forts traits de disque deux points semblables, très écartés; comme continuée jusqu'au bord par deux points ' lupnnrtniE nationale MADAGASCAR inégaux Contre et variables bord externe, le y a il une rangée de points blancs, constants seulement en son milieu, et la frange est légè- rement coupée de blanc devant eux Les d'un fauve plus uni, plus ailes inférieures sont terminale noire, bordure, il obscurément coupée de blanc Sur rieur , il cette petits points blancs, très visibles l'angle anal, puis tendant dispartre vers le milieu de fermée bordure ou laciniée intérieurement; sur e'troite et dente'e une rangée de y a clair, le côté l'aile; la frange est supérieur de la cellule, qui est y a trois taches noires; une quatrième est placée sur le bord anté- Chez les mâles, on voit en outre une tache carrée, noire, placée au- dessous de la cellule et surmontant ou entourant une cicatrice ou sorte de repli, qui brane et produit au-dessus Le dessous des diffère la par de leur sexe; ce repli contracte la est le signe distinctif et au-dessous deux sillons peu sensibles même dessin ailes présente le la couleur L'apex est mem- que le dessus, mais il en d'un jaune d'ocre, la côte d'un roux brûlé; rangée marginale de points blancs les nervures, et surtout les taches est complète du disque, sont Aux ailes inférieures, éclairées de blanc et ressortent davantage sur le fond plus clair, qui tire sur le roux d'ocre La cicatrice du mâle est marquée d'une tache blanche géminée; y a, il sur le bord antérieur, trois taches noires, qu'accompagne un trait blanc triangulaire Enfin la ligne terminale est liers et composée de gros points régu- rapprochés La poitrine est marquée de points blancs, ainsi que thorax, qui a en outre une raie longitudinale de cette palpes ont le premier et le deuxième que les ailes et est couleur Les article blancs, avec noire; le troisième article est aigu et noir clair même L'abdomen est le la jointure un peu plus de couleur cendrée en dessous Les deux sexes sont semblables ; ils ne diffèrent que par la cicatrice , qui distingue le mâle Une forme curieuse de ration, est assez Le fond des cette espèce, qui diffère commune dans les parties ailes supérieures est d'un du type par méridionales de Madagascar brun de bois pourri; les ailes infé- rieures, d'une couleur plus claire, sont d'un fauve pâle et châtre On dirait un passage la variété la colo- même blan- qu'on appelle D Archippus et MADAGASCAR 350 venant des forêts qui couvrent tral Nous l'avons de'die'e le versant oriental du grand massif cen- M Le'on Humblot, nous sommes rede- qui vables d'importantes collections clans le nord et l'est de Madagascar Elle rappelle la Plesioneura kucocera de Kollar, qui est de l'Inde, et aussi la Plesioneura proxima qui , est de Genre Le genre Eagris, qui occidentale d'Afrique la côte EAGRIS a été indiqué par Guenée nous part devoir , recevoir beaucoup d'espèces qui sont aujourd'hui re'parties par différents même auteurs dans les genres Pterygospidea Plesioneura et , caractères principaux sont donnés par les dont ailes, Tagiades Les les antérieures ont le bord externe non anguleux et seulement un peu sinué, et dont les postérieures sont amples, arrondies, bord très légèrement anguleux; les pattes sont grêles, poils épars et flexueux EAGRIS SABADIUS, Boisduval (Pi LIV, ûg 4, 4' et 5.) Tuymele Sabadius, Boisduval, Faune entom de Madag (t Hesperia Andracne, Boisduval, Faune entom de Madag 833), (ỵ p 833) , 63, pi Hesperia Andracne, Guerin, Iconogr du Règne animal, Insectes (18&&), Antigonus Andracne, Saalmuiler, Lepidop von Madag (i88i), p 112, h' Hesperia Aiidracne dius; quand tombent et l'insecte a beaucoup volé, UEagris Sabadius mâle il pi pi LXXXI1 I, fig ils de Boisduval ne diffère pas de son Tliymele Saba- rendent plus visibles supérieures, IX, Gg p G7 est les écailles rougeâtres du disque les dessins noirs en dessus d'un roux fauve Sur les ailes y a près de l'apex une ligne courbe de six petits points blancs transparents, cerclés de noirâtre, dont les deux inférieurs se voient peine chez les individus frais, et au milieu du disque une bandeoblique de sept taches vitrées, de grandeur inégale, d'un blanc jaunâtre clées de noir, dont les bords sont envahis par Notes sur Vile de la Réunion de Maillard (1 863), p 21 les écailles et cer- roussâtres LÉPIDOPTÈRES du disque : la costale est très petite, les 351 deux suivantes sont souvent réunies, la quatrième est extérieure la bande, la cinquième est plus grande, Les et les deux dernières sont souvent réduites des points de taches vitrées; ailes inférieures n'ont pas portent vers la elles base une tache carrée, de couleur foncée, qui est près du bord antérieur, une tache sinueuse limitée de noir et une tache également noire, carrée, placée sur l'espace abdominal; au-dessus des deux taches extrêmes du quand côté intérieur se trouve encore une tache carrée; floré l'insecte est dé- par un vol prolongé, l'intervalle de ces taches devient d'un jaune pâle, et le dessin parait très différent bande antéterminale de cinq ou intérieurement de noir Toute six l'aile, Au taches delà du milieu se trouve une un peu plus surtout chez de longs poils fauves couchés qui rendent parfois La femelle est semblable au mâle, mais de claires, mâle, le les dessins taille bordées est couverte peu visibles plus grande et d'un ton plus jaunâtre; les taches hyalines sont plus larges et plus distinctes Les ailes inférieures sont aussi plus claires, et l'on y distingue bien les bandelettes, qui sont relevées de noirâtre En dessous, les quatre ailes sont d'un jaune d'ocre assez clair; aux supérieures, on voit distinctement les taches du dessus; aux inférieures, il y a une ligne circulaire de points noirs, dont le premier, situé presque au milieu du bord antérieur, est très gros et isolé, dont les intermédiaires sont petits ou effacés et dont les derniers sont plus marqués; de plus, on en voit deux autres vers la base, l'un au bord antérieur, l'autre au bord abdominal Le corps est de la couleur des ailes Les palpes sont jaunes en des- sous, noirâtres en dessus; le deuxième est frangé de poils jaunes dans lesquels est implanté le troisième, qui est petit, cylindrique et noir Le vertex est noirâtre, varié de poils jaunâtres Les yeux sont cerclés de jaune Cette espèce, qui change beaucoup par le vol, a donné lieu une erreur que nous avons indiquée plus haut Boisduval sous deux noms différents l'a en effet décrite Les individus déflorés perdent leurs poils fauves, le disque se dépouille de ses écailles colorées et le fond devient MADAGASCAR 352 d'un gris jaunâtre, les taches paraissent plus grandes, plus jaunes, et le noir dont elles sont bordées, ressortant davantage, forme des dessins qui paraissent tout autres; niais une comparaison attentive re'vèle que les Eagris Sabadius et les E Andracne sont identiques L'envergure est de 35 37 millimètres; atteignent aussi où est et commune dans elle vole Nosy-Bé ceux de même des femelles qui ko millimètres VEagris Sabadius les côtes, y a il Madagascar; on les endroits cultivés la trouve surtout sur ou peu boisés Elle habite Sainte-Marie Nous en avons vu beaucoup d'exemplaires; la collection de M Henley G Smith sont particulièrement bien conservés tagiades Gekre Le genre Tagiades encore un genre indien, qui compte plus de est vingt espèces originaires du sud de l'Asie, des de ỵles la Sonde et même de l'Océanie; nous n'en connaissons que deux d'Afrique et deux de Madagascar On voit, par faune asiatique a la deux genres qui précèdent les fait sentir et par celui-ci, que son influence a Madagascar d'une manière assez notable TAGIADES INSULARIS, (PI LIV, fifi P Mabille 6, et 7'.) Thymull; ophion, Boisduval, Faune enlomol de Madag Tagiades insularis, P Mabille, Ann de Le Tagiades la Soc entomol insularis est très voisin dont Boisduval ne l'avait (i 833 ), p 62, pi IX fi g h de France (1876), p 272 de l'espèce africaine T Ophion, pas distingué Il est noir en dessus; ses ailes supérieures ont sur leur milieu, au bout de la cellule, une ligne de quatre ou cinq poinls blancs, vitrés, très rapprochés dont un est géminé, dans de Nous désignons l'aile la cellule, les différentes parties des Hespérides par l'intervalle qui se trouve entre chaque nervure et leurs ra- un dans meaux, le : un sur la côte, deux, quatrième intervalle car, ces parties de l'aile étant très constantes dans cette famille, leur place désignée par un chiffre n'offre aucune ohscu- LÉPIDOPTÈRES et un dans souvent il chez la plupart des mâles, le troisième; n'y en a que 353 ils sont très petits, et ou quatre En face de l'apex sont trois place's trois points hyalins; une bande d'écaillés d'un bleu cendré obscur remonte de l'angle interne jusqu'à hauteur de la A la base de la cellule trouvent deux gros points noirs, presque carrés, un dans intervalle et la ligne un au-dessus de médiane de points l'angle des vitrés est l'aile se deuxième le rameaux du troisième En outre, doublée intérieurement d'une bande d'un noir foncé, qui est mal arrêtée et coupée par les nervures Les ailes inférieures antérieur, que suit sombre chez bord externe coupé droit partir de l'angle le une assez large bande d'un bleu obscur, qui mâle le ont et qui, est plus courbure de l'angle s'arrêtant avant la antérieur, est limitée en dedans par une bandelette courbe, noire, cré- nelée, contiguë aux deux bords Le milieu est traversé par une bande noire plus vague et séparée de la première et de la base, qui est aussi tachée de noirâtre, par deux espaces parsemés d'écaillés d'un bleu obscur formant une bande irrégulière plus claire que et dessins sont peu distincts et En comme fondus dans de le reste la l'aile; ces couleur générale dessous, les ailes supérieures sont noirâtres, enfumées; les points apicaux sont accompagnés de deux autres plus petits; l'angle interne, il y a deux mouchetures blanchâtres, et, en face, la frange est coupée de blanc Les ailes gris inférieures sont blanches, avec la base teintée de Le long du bord antérieur, qui est noir, il y a trois gros points également noirs, de forme carrée, dont l'intermédiaire avec le dernier desquels rangée de est commence parallèlement au bord géminé et externe une Au-dessous se trouve six petites taches noirâtres et carrées une deuxième rangée antéterminale de taches semblables, plus larges, presque réunies, un peu arquées, auxquelles correspondent des rite Nous parlons de l'angle interne aux ailes delà nervure Aux térieures; les premières ont huit intervalles dont débouchant sur anle'rieur et le le bord externe, compte's de 8, et cinq sur la côte, portant les numé- costale l'attache minai premier tout et la moitié même nom, le le hord bord abdo- en longueur de l'espace ros g i3, ce dernier chiffre se rapportant du toute l'étendue de la côte, de l'extrémité par deux nervures simples Lépidoptères l'aile, intervalles, ailes inférieures, le de il y a neuf neuvième comprend tout antérieures et de l'angle anal aux ailes pos- traits celui-ci étant toujours coupé h IWI'imiEUTE NATIONALE MADAGASCAR 354 semblables place's sur le bord même Chez quelques mâles, ces deux ran- sont confondues en une bande où se distinguent quelques petites ge'es taches blanches; la frange est alors noirâtre au lieu d'être grise Le corps avec les dessus et le La est noir en dessus, blanc en dessous; le vertex noirs L'envergure les palpes sont blancs de ho millimètres est description que nous venons de faire s'applique aux deux sexes; femelles ne diffèrent en effet des mâles que par leurs ailes un peu plus amples y a, du reste, beaucoup de variétés qui ne peuvent se séparer Il nettement; dès que l'insecte a bleu obscur dispart, et ses ailes vole', le paraissent ornées de dessins noirs, différents Le Tagiades T insularis, qui est Ophion, dont coupe des ailes il est se distingue Chez le T que chez est plus droit laris, il les coupé tout commun par dans toute la taille, du est voisin l'ỵle, qui est plus petite, et par la Ophion, le bord externe des ailes inférieures espèces indiennes et malaises; chez fait le T insu- droit au-dessous de l'angle antérieur TAGIADES SMITIIII, P Mabille (PI LVI', fig Le Tagiades Smilhii beaucoup ; est de s'en distingue il la â taille et 3'.) du T insularis et cependant par la coupe des il lui ressemble ailes et par la place et la forme des taches Il est en dessus d'un brun clair, qui passe au cendré sur Les ailes supérieures ont l'apex un peu aigu ment convexe, rentrant brusquement avant former un léger sinus; elles portent deux premiers ou costaux sont disque bord externe faible- l'angle interne de manière une bande médiane, courbe, de sept points d'un blanc transparent, entourés d'une les et le le ombre petits et espacés, noire légère, dont dont les trois suivants sont beaucoup plus grands et dont les deux derniers sont très petits; l'apex, il y a une série courbe de cinq ombré de noir de manière Les former ailes inférieures sont coupé carrément, et le troisième et il y a petits points blancs; le une bordure un peu plus la est très nette claires; leur bord postérieur est un coude arrondi rameau de bord très accentué entre le deuxième composée postérieure; du bord interne ce LÉPIDOPTÈRES coude, la bordure est remplace'e est forte et e'paisse, et, du coude l'angle anal, par du bleu cendre' obscur, qui se fond avec On remarque disque 355 sur le milieu de elle du teinte la bandes de mouchetures l'aile trois noires, très distinctes et caractéristiques, dont la première ou inférieure est anguleuse et compte de bordure noire, dont la six huit taches confluentes en avant de la deuxième ou me'diane en a trois ou quatre mal arrêtées et dont la basilaire n'en a que deux Les a ailes supérieures ont le même cependant en plus une bande d'un dessin en dessous qu'en dessus; gris perlé qui va interne; la côte est blanche la base, et entre et il y de l'apex au bord y a deux points blancs accolés près du bord interne Les ailes inférieures sont toutes blanches, saupoudrées de noir la côte, et elles montrent sur la il disque le reproduction affaiblie des trois lignes de mouchetures de la face supé- du bord, rieure; le long il y a une ombre noirâtre que divisent vures et qui est plus forte l'angle antérieur et presque nulle sur Le corps est noir les ner- coude le en dessus, tout blanc en dessous Les antennes sont noires et ont leur face inférieure cendrée Cette espèce, dont nous devons la connaissance M H G Smith, est tellement caractérisée distincte de sa la femelle T Ophion, que nous n'avons pas hésité regarder comme congénère malgache, bien que nous ne connaissions que Le Tagiades Smithii mais ce dernier et la il il tient est plus voisin un peu des deux; en du effet, T insularis en dessus, il que du ressemble a la coupe d'ailes du premier, mais, en dessous, ressemble aucune des autres espèces, Genre soit de l'Asie, soit il ne de l'Afrique PAMPHILA Les Pamplula de Madagascar appartiennent diverses sections Les uns ont les ailes brunes petits points vitrés et font partie du genre que Hùb- ner a désigné sous le nom de Gegenes; le Pamphila Sinnis est une belle espèce qui appartient un groupe asiatique, et le P Coroller rappelle tout la fois certaines espèces africaines et certaines espèces malaises 45 MADAGASCAR 356 PAMPHILA MATTHIAS vai\ ELE6A.NS, (PI LV, fig P Mabille 4, 4" et 5.) Hesperia Havei, Boisduval, Faune entomologupw de Madagascar (i833), p 6k Pamphila elegans, P Mabille, Bull, de Pamphila Ibara, Plôtz, Siett e z la Soc zool de (i883), p 38 France (1877), p 23a ' Pamphila octomaculata, Saalniuller, Lepidopt von Madag (1886), p 108, n° 237 Les ailes supérieures du Pamphila Matthias var elegans sont en dessus d'un brun olivâtre et elles portent chez trois, le mâle huit points de petite dimension, sont rapprochés l'apex contre trois autres sont vitrés dont la côte et dont disposés au-dessous en ligne oblique; du dernier au bord interne s'étend une raie oblique noire, composée d'écaillés relevées, dont les mâles seuls sont pourvus les mâles de de la section et que Boisduval avait appelée de YH Comma aucun point La frange des quatre En dessous, y a près ailes est cendrée supérieures sont d'un brun olivâtre et ont les les ailes une bande- ligne courbe de cinq points blancs placés sur d'un gris foncé; un sixième plus gros, qui n'est pas aligné avec les précédents, est situé contre la cellule près de la base le bord antérieur, placé extérieurement, qui Le corps que est manque en dessus de les palpes et Le point supérieur de la y en a encore la ligne courbe un dans est carré, très petit point quelquefois couleur des La massue il accompagné d'un plus gros que les autres et d'ordinaire ainsi il points qu'en dessus; les inférieures, plus jaunâtres, ont entre les rameaux une lette la cellule, chez deux points blancs assez rapprochés Les inférieures ne portent la côte mêmes Au bout de l'épi ailes Il est blanc en dessous, est noire son extrémité et blanche au milieu de sa face inférieure L'envergure est -de 33 36 millimètres La femelle ne diffère du mâle que par l'absence du trait oblique noir des ailes supérieures, qui est remplacé par deux points, un petit placé Nous rapportons au Pamphila Matthias, qui est très variable, sans en être cependant bien sûr, le Pamphila Ihara, Plôlz, que nous n'a\ons pu voir en nature Nous en dirons de il même du P.fatucllus, Hopffer faudra peut-être par toutes ces formes P mohopani, Wall Du reste, la suite conside'rer comme se rapportant au LÉPIDOPTÈRES 357 au-dessus du troisième ou inférieur delà rangée oblique du disque, un plus gros aligné avec Le Pamplula précédents et placé près du bord interne les elegans, qui semble rare Madagascar, appartient un monde type très répandu dans tout l'ancien avons vu une paire dans et la collection et assez variable; nous en de M Thierry-Mieg, et nous l'avons reỗu de Tamatave Il nous parait probable qu'il faut rapporter au Pamplula Matthias YHes- peria Havei, bien que les points de la surface supérieure soient toujours plus ne nombreux dans le dit les exemplaires que nous avons sous les yeux que Boisduval, et que l'arc de petits points placé l'apex de la sur- face inférieure soit donnée dans une autre différence Voici, du reste, la description entomologique de Madagascar la faune rHesperia Havei est de la taille : de YH Linea, dont ses quatre ailes sont d'un noir brun, avec la frange elle a le port; un peu grisâtre Les supérieures sont marquées d'un point central blanc, précédé extérieure- ment d'un très petit point de la même couleur, peine visible Le des- sous des supérieures est plus pâle, un peu grisâtre et offre en outre vers le sommet un ment arc de très petits points blancs, transparents, très faible- distincts Le dessous des inférieures est d'un brun grisâtre, traversé au milieu par une petite bande courte, brune, sur laquelle sont alignés quelques petits points transparents, peine distincts; un peu plus gros vers la côte Le corps participe de Les antennes sont brunâtres en dessus avec la et le y en a un autre la couleur des ailes d'un blanc jaunâtre en dessous moitié antérieure de la massue plus obscure Quand il » P elegans est défloré par le vol, ses ailes inférieures de- viennent en dessous d'un gris jaunâtre uniforme, et la bande d'un gris foncé ou violâtre sur laquelle les points sont alignés dispart PAMPHILA ALBIGUTTA, (PI LIV, Le Pamphila albigutta est % et P Mabille •!•.) en dessus d'un brun noir; ses ailes supé- rieures portent l'apex deux points blanchâtres et vitrés et, au-dessous, une rangée oblique de trois autres points, dont le premier est très petit MADAGASCAR 358 et dont deux suivants sont plus gros les fortement échancrés en avant et Les ailes inférieures sont d'un brun noirâtre avec deux petits points blan, châtres et transparents entre les rieure; il rameaux de nervure composée posté- la en a, d'ordinaire, un troisième qui leur y fait suite et au-dessous d'eux, mais qui souvent est peu visible et rapprochés les : ils uns des autres Le P albigutla a en qui est placé sont en ligne droite somme les mêmes dessins que le P gutlata, mais sa taille est de moitié plus petite que celle de cette espèce asiatique Le disque des deux couchés d'un roux ailes est hérissé de poils franges sont d'un gris cendré reflet verdâtre, et les Les ailes supérieures sont en dessous d'un brun noirâtre, toutes poudrées d'écaillés jaunâtres, excepté au bord interne Les inférieures sont du même ton; les deux points du dessus sont reproduits en blanc argenté et placés dans le quatrième et le cinquième intervalle, et deux autres qui sont alignés dans ils sont suivis de sixième intervalle; un cinquième, le qui est situé un peu en retour dans le septième intervalle, complète une ligne presque droite et oblique Chez les mâles, le double point intervalle manque ou Le corps sous, il est est peu du sixième visible d'un brun noirâtre, hérissé de poils plus clairs; en des- est d'un gris cendré Les palpes sont gris Les antennes sont noires en dessus et leur tige est d'un blanc cendré, ainsi qu'une moitié de massue, dont le reste est brun L'envergure varie de 3o 33 millimètres Nous n'avons vu que quatre exemplaires de état, qui provenaient, les la uns de Nosy-Bé, cette espèce, en les autres mauvais de l'intérieur de ỵle de Madagascar Le Pamphila albigutla rappelle Chine septentrionale, méridionale; cellule, près il et surtout le P diffère de ce dernier au lieu de trois avec lesquels il Le P Chaya, qui n'a aucun rapport, lata et P borbonica et et où et qu'il y a le P gutlata, espèce de la Chaya de Moore, espèce de en ce qu'aucun des sexes n'en a sur du bord interne, Hiibner beaucoup la qu'il n'a l'Asie pas de points dans la nervure simple postérieure, sous les ailes inférieures cinq points jusqu'ici a été placé sert de trait dans des genres d'union entre les P gut- appartient ce groupe des Gcgenes qu'a indiqué l'on trouve des espèces de taille très diverse LÉPIDOPTÈRES PAMPHILA GEMELLA, (Pl.LV.fig.7et 359 P Mabille 7'.) Pasipiiila gejiella, P Mabille, Bull, de la Soc entomol de Belgique Hespema ellipsis, Saamuller, Lepidopt von Le Pamphila gcmella cendré vers en dessus d'un brun est ( 886), p 187 109, n" 2^3 fonce' tirant sur le gris blancs la cellule, qui est parfois très petit, trois coté uns des autres, près de les p les bords Il y a sur les ailes supérieures huit points un au bout de hyalins, Madagascar (188/1), la côte, et un au-dessous, quatre autres en premier ou antérieur série oblique, dont le un peu est dont isolé, le suivant est plus gros et dont les deux autres sont beaucoup plus forts et un peu échancrés en avant Les ailes inférieures sont sinuées au bord ex- terne, sans aucune tache, et les franges sont d'un blanc cendré Le dessous des bords supérieures est semblable au-dessus, mais les ailes et l'apex sont cendrés et le point de la série oblique est gros, Les ailes inférieures sont bord interne est plus foncé; le dernier un peu fondu et légèrement jaunâtre d'un gris foncé et portent trois petits points comme allongés, un près du bord antérieur, dans le septième intervalle, chez le P borbonica, et les deux autres dans les quatrième et cinquième Le corps est de la couleur des et les palpes sont blancs; les ailes La antennes sont d'un gris cendré en dessous, avec l'extrémité noire L'envergure est de La femelle a les points Celte espèce est, partie antérieure de la poitrine 3/i un peu plus gros comme la millimètres et les ailes plus précédente et les amples suivantes, dépourvue chez les mâles du trait noir oblique qui se voit sur les ailes supérieures depuis le dernier point de la série oblique jusqu'au bord interne Le Pamphila gcmella est très voisin du P borbonica , dont il ne se dis- tingue que par des caractères qui sont plus faciles voir qu'à décrire est assez lui commun sur la côte orientale d'Afrique, et c'est probablement que plusieurs auteurs ont pris pour jours plus petit, d'un ton gris, et gris de poussière; il a un Il il le P borbonica; mais il est tou- a les franges d'un blanc cendré petit point blanc l'extrémité de la cellule ou MADAGASCAR 360 Nous avons reỗu deux Pamphila gemella de l'intộrieur de l'ỵle, et nous en avons vu un troisième dans la collection de M Thierry-Mieg, Paris h PAMPHILA BORBOMCA, (PI LV, % 6el Boisduval n ) Hesperia bobbomga, Boisduval, Faune enlom de Madag Hesperia borbonica, Chenu, Encyclopédie Le Pamphila borbonica dans les exemplaires l'apex sensiblement trois petits est frais traits 833) , 65, p (i85a), fig pi IX, fig et 385 en dessus d'un brun presque noir, au moins Les proéminent; points ou (1 d'histoire naturelle ailes il supérieures sont allongées, avec y a près de la côte, en face de l'apex, rapprochés; immédiatement au- étroits et dessous s'étend une série oblique de quatre points, d'un blanc transparent, l'exception du dernier, qui est opaque et jaune Les franges sont courtes, d'un jaune roussâtre Les inférieures ont le bord externe forte- ment sinué et l'angle uniforme, avec En dessous, la partie anal un peu prolongé; elles sont d'un brun foncé les franges rousses les ailes ou jaunâtres supérieures ont la base d'un noir foncé et toute terminale roussâtre Les inférieures sont en entier d'un brun olivâtre clair, avec trois points blancs placés comme dans l'espèce pré- cédente, mais un peu plus gros Le corps est brun en dessus, cendré en dessous Les antennes sont noirâtres avec la massue ovoïde, un peu allongée; l'extrémité en est lé- gèrement rougeâtre Les palpes sont blancs en dessous L'envergure est de ho h millimètres Le Pamphila les borbonica est remarquable par la coupe de ses ailes, dont supérieures sont prolongées et excèdent de beaucoup les inférieures, ce qui n'existe pas chez les espèces voisines C'est Madagascar; rares 11 il un Papillon commun a le vol très rapide, aussi les bons exemplaires sont-ils n'y a pas de différence entre les deux sexes, et les dessins des ailes sont très constants Nous n'avons pas cité, dans la synonymie, l'ouvrage de M Trimen, parce que nous n'avons pas encore vu de Pamphila borbonica de la côte LÉPIDOPTÈRES d'Afrique; il que l'auteur des Rhopalocères de se pourrait eût désigné sous ce nom 3G1 l'Afrique australe l'espèce précédente, qui habite Natal quelques autres points du Delagoa PAiMPHILA SINNIS, P Mabille LV, i, a et a'.) fỵg 1878), n° 210, Petites nouvelles entom (de'c p Hespebia Weymeri, Saalmuller, Lepidopt von Madagascar (i884), p 107, n° Le Pamphila et littoral africain (PI Pamphila Sinnis, P Mabille, , Sinnis rappelle beaucoup le P Naso; il est a85 2y du même groupe Les ailes supérieures sont en dessus d'un brun noir, avec la frange d'un gris cendré Les ailes inférieures sont fortement sinuées au bord interne, près de l'angle anal; disque de l'aile est est noir; de poils roussâtres d'un brun noir et tout le couvert de poils roux, serrés et couchés Le dessous des quatre Le corps elles sont le En ailes est d'un noir enfumé uniforme thorax est, ainsi que le dos, hérissé sa base dessous, la couleur est plus claire Les palpes sont d'un gris foncé et les yeux sont cerclés de jaune sale La femelle est plus grande que le mâle; le disque de ses ailes infé- rieures est d'un jaune terne, avec le bord et l'angle antérieurs d'un brun foncé Le Pamphila Sinnis appartient un groupe indien plupart des espèces (P Naso, Fab., P Rama, Mab., et et P malais dont la Dravida, Mab.) ont sur les ailes supộrieures une ou deux taches transparentes Nous avons reỗu le Pamphila Sinnis de Nosy-Bé PAMPHILA ALBIROSTRIS, (PI Le Pamphila beaucoup; Les elles il albirostris est LVI*,Cj de la P et de la côte orientale Mabille h et 4".) taille du P Sinnis et lui ressemble présente cependant des différences organiques importantes ailes supérieures sont d'un brun foncé avec un léger portent au milieu, au-dessous de la cellule, le reflet fauve; signe caractéristique des mâles, qui consiste en une tache oblique en arc de cercle, d'un noir LépidopU'res /i(ỵ iiirniMEnir nationale MADAGASCAR 362 luisant, qui est bordée en haut par des poils et partout ailleurs par un liséré noirâtre Les inférieures sont d'un fauve roussâtre, plus claires que les ailes supérieures; rissé il y a une bordure noirâtre très étroite, et le disque est hé- de poils roux, flexueux; Le dessous des les franges sont d'un fauve sombre ailes est fauve, très foncé Les supérieures ont leur base une bande interne noire, qui s'arrête une éclaircie d'un jaune clair qui remonte jusqu'à la cellule Les inférieures sont un peu plus obscures Le corps est reflet verdâtre brun, hérissé de poils fauves La En tête et le collier ont un dessous, la poitrine est jaunâtre et les palpes sont couleur de soufre Les antennes ont leur massue ovoïde et la tige courte; elles sont fauves en dessous Cette espèce, dont nous devons la connaissance M Staudinger, de Dresde, quia bien voulu nous prêter un exemplaire mâle, du P Naso; l'aile elle diffère du P Sinnis par la couleur, par du groupe marque de la supérieure, et du P Naso par l'absence de points transparents PAMPHILA MABCHALH, Boisduval (PI LV, fig.3et3V) Hesperia Marciulii, Boisduval, Faune entomologique de Madagascar En est ( 833) , p 66 dessus, les ailes du Pamphila Mavchalii sont d'un noir roux; elles sont plus larges que dans les espèces précédentes Les supérieures ont l'apex aigu et le bord interne un peu sinué; leur base est hérissée poils roux, courts et appliqués, et elles portent sur le milieu dans le de du disque, troisième intervalle, une petite tache d'un blanc roussâtre, trans- parente, qui est en forme de rectangle très étroit et que suit une autre semblable, beaucoup plus petite, placée dans le Les ailes inférieures sont noires, avec tout disque couvert de poils le quatrième intervalle roux, appliqués et très denses; les franges sont concolores En dessous, les ailes sont noires, reflet roux; leur milieu et leur base sont teintés de roux brûlé; les points du dessus sont bien visibles Le corps a la couleur des ailes ; la poitrine et les premiers anneaux LÉPIDOPTÈRES 363 de l'abdomen sont hérissés de poils d'un roux fauve Les palpes sont d'un roux jaunâtre brillant Les antennes sont brunes en dessus et jaunâtres en dessous L'envergure est de 32 millimètres Le Pamphila Marchalii, qui n'avait jamais été figuré, part très rare Madagascar Nous n'avons vu qu'un seul exemplaire mâle, qui provient de Nosv-Bộ Boisduval avait reỗu cette espốce de l'ile Maurice PAMPHILA POUTIEr.I, Boisduval (Pl.LV,fig 8,8', et g-.) Hesperia Poutieei, Boisduval, Faune entomologique de Madagascar Le Pamphila brun 833) (ỵ , p 05 Poulieri, qui est de petite taille, a le dessus des ailes d'un noir, avec un reflet roussàtre très faible la base Les supérieures portent trois petits points transparents, souvent peine visibles, un dans le troisième intervalle, un dans l'angle de bifurcation, et un très petit Le dessous des supérieures jaune verdâtre luisant, le disque poudré quatrième, tous le en face de est couvert sur et les points les deux éloignés de l'apex la côte d'un d'écaillés du dessus sont marqués en blanc sur Celui des inférieures est en entier d'un brun roussàtre, sau- d'écaillés jaunâtres et brillantes clans les exemplaires frais; ceux qui ont volé, les ailes dans deviennent promptement noirâtres Les femelles ont deux points transparents l'apex, au lieu d'un seul, et il y a sur la face inférieure des secondes ailes deux petits points transparents, qui sont placés dans valle et qui ne sont le quatrième et le cinquième inter- pas visibles en dessus Quelques mâles ont deux points apicaux et plus rarement les deux demi-transparents dont nous venons de parler; il est plus fréquent de rencontrer des mâles où les points sont tellement réduits qu'on a peine les distinguer Le corps est poils roussâtres; poils jaunâtres d'un noir brun en dessus et en dessous, le le vertex est hérissé de ventre et la poitrine sont couverts de Les yeux sont moitié liserés de jaune Les antennes sont brunes en dessus, rousses en dessous L'envergure est de 28 milli- mètres Cette espèce habite toute l'ile et fréquente surtout les côtes MADAGASCAR 364 PAMPHILA COROLLER, (PI Hesperu Coiioller, Boisduva] Faune , Le Pamphila L1V, fig et entom de Boisduval r.) Madagascar (1 833) , p 66, Coroller a les couleurs vives et appartient du genre qui renferme plusieurs espèces africaines Il pi IX, fig une section part jusqu'ici Madagascar isolé Les ailes sont noires en dessus Les supérieures portent deux bandes d'un fauve rouge, l'une sur la côte, l'autre sur le disque, qui sont ordi- nairement soudées en un grand espace irrégulier, rétréci reste noire, et la base, qui échancré sur l'apex par une tache également noire, peu près carrée, qui s'avance en pointe l'extrémité de la cellule et isole près de la côte une tache fauve de largeur variable; chez quelques exem- plaires, elle est très petite et complètement entourée de noir; chez les femelles, elle est ouverte inférieurement Les ailes inférieures ont tout le disque fauve, avec En et la base et une bordure étroite noires dessous, les ailes supérieures ont toute la partie antérieure fauve le reste noir Les inférieures sont d'un jaune orangé, avec souvent rembrunie ou teintée de gris; les contours de la la base tache fauve du dessus y sont indiqués par de petits points noirs rangés en cercle; la frange est fauve La femelle ressemble au mâle; les espaces fauves sont seulement un peu plus étendus Le corps est noir en dessus, jaunâtre en dessous Les antennes sont noires avec le bout de la massue fauve L'envergure est de 28 milli- mètres Le Pamphila Coroller est assez commun Madagascar Nous en avons vu un grand nombre d'exemplaires C'est ici que nous l'avons se placerait YHesperia dit, cette espèce, qui habite l'Amérique du Sud, particu- lièrement Montevideo et suite d'une erreur Mango de Guenée; mais, comme le Para, a été signalée comme malgache par ... représen- le tant Madagascar Enfin la les Satyrides, comme les S asterope, S Corynctes, compris sous dénomination à'Iphthima, forment une section des Strabena Gcmie GAOPHODES (CYLLO) GiVOPHODES (CYLLO)... partie des Nocturnes de toute File que nous HISTOIRE NATURELLE DES LÉPIDOPTÈRES DE MADAGASCAR PREMIERE PARTIE LÉPIDOPTÈRES RHOPALOCÈRES FAMILLE DES NYMPHALIDÉS SOUS-FAMILLE DES DANAÏNÉS Genre DANAIS... correction qui n'a qu'une faible importance, puisqu'elle purement orthographique Toutes a été rap- d 'histoire naturelle tle Paris Iphthima un groupe différent de celui pour lequel Hubner il Nous en