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Pratique de MySQL et PHP- P70 pptx

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8.2 Export de données XML 323 8.2 EXPORT DE DONNÉES XML Passons maintenant à la pratique en commençant par la mise en forme d’une base de données relationelle en XML. Commençons par discuter des principes avant de montrer comment réaliser un module PHP qui permet « d’exporter » tout ou partie de notre base de films. 8.2.1 Comment passer d’une base MySQL à XML Les règles de transformation d’une base relationnelle en XML ne vont pas forcément de soi. Il y a plusieurs choix à faire, dont certains sont naturels et d’autres plus ou moins arbitraires. Éléments ou attributs ? La première solution, immédiate, consiste à conserver la structure « plate » de la base relationnelle, et à transcrire chaque table par un élément ayant le nom de la table ou un dérivé (par exemple <Films>). Cet élément contient lui-même un élément pour chaque ligne, ayant pour nom un autre dérivé du nom de la table (par exemple « Film », sans « s »), enfin chaque attribut de la table est représenté par un élément, constituant ainsi un troisième niveau dans l’arbre. Il existe (au moins) une autre possibilité. Au lieu de représenter les attributs de la table par des éléments, on peut les représenter par des attributs XML de l’élément représentant la ligne. Voici ce que cela donnerait pour la table Film,avecdeuxfilms. Exemple 8.4 FilmAttrs.xml : Représentation de Film avec des attributs <?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?> <Films> <Film titre="Sleepy Hollow" annee="1999" code_pays="USA" genre="Fantastique" id_realisateur="13"/> <Film titre="Eyes Wide Shut" annee="1999" code_pays="USA" genre="Thriller" id_realisateur="101"/> </Films> Cette méthode présente quelques avantages. Tout d’abord elle est assez proche, conceptuellement, de la représentation relationnelle. Chaque ligne d’une table devient un élément XML, chaque attribut de la ligne devient un attribut XML de l’élément. La structure est plus fidèlement retranscrite, et notamment le fait 324 Chapitre 8. XML qu’une ligne d’une table forme un tout, manipulé solidairement par les langages. En SQL par exemple, on n’accède jamais à un attribut sans être d’abord passé par la ligne de la table. Techniquement, l’absence d’ordre (significatif) sur les attributs XML correspond à l’absence d’ordre significatif sur les colonnes d’une table. Du point de vue du typage, l’utilisation des attributs permet également d’être plus précis et plus proche de la représentation relationnelle : • on ne peut pas avoir deux fois le même attribut pour un élément, de même qu’on ne peut pas avoir deux colonnes avec le même nom dans une table (ce n’est pas le cas si on représente les colonnes par des éléments XML) ; • on peut indiquer, dans une DTD, la liste des valeurs que peut prendre un attribut, ce qui renforce un peu les contrôles sur le document. Enfin, l’utilisation des attributs aboutit à un document moins volumineux. Comme pour beaucoup d’autres problèmes sans solution tranchée, le choix dépend en fait beaucoup de l’application et de l’utilisation qui est faite des informations. Représentation des associations entre tables Passons maintenant à la représentation XML des liens entre les tables. En relation- nel, les liens sont définis par une correspondance entre la clé primaire dans une table, et une clé étrangère dans une autre table. En d’autres termes, la condition nécessaire et suffisante pour qu’il soit possible de reconstituer l’information est l’existence d’un critère de rapprochement. Il est tout à fait possible d’appliquer le même principe en XML. Voici par exemple un document où figurent des éléments de nom Film et de nom Artiste. Ces éléments sont indépendants les uns des autres (ici cela signifie que des informations apparentées ne sont pas liées dans la structure arborescente du document), mais on a conservé le critère de rapprochement. Exemple 8.5 FilmArtiste.xml : Des films et des artistes <?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?> <Films> <! Les films > <Film titre="Eyes Wide Shut" annee="1999" code_pays="USA" genre="Thriller" id_realisateur="101"/> <Film titre="Sleepy Hollow" annee="1999" code_pays="USA" genre="Fantastique" id_realisateur="13"/> 8.2 Export de données XML 325 <! Les artistes > <Artiste id="101" nom="Kubrick" prenom="Stanley" annee_naissance="1928"/> <Artiste id="13" nom="Burton" prenom="Tim" annee_naissance="1958"/> </Films> Maintenant, comme dans le cas du relationnel, il est possible de déterminer par calcul, la correspondance entre un film et son metteur en scène en se servant de l’identifiant de l’artiste présent dans l’élément <Film>. Cette représentation n’est cependant pas naturelle en XML et mène à quelques difficultés. Elle n’est pas naturelle parce que le metteur en scène fait partie de la description d’un film, et qu’il est inutile de le représenter séparément. Elle présente des difficultés parce que l’exploitation du document pour reconstituer toute l’information va être compli- quée. La bonne représentation dans ce cas consiste à représenter les attributs d’un film avec des éléments, et à imbriquer un élément supplémentaire de type Artiste.On peut du même coup s’épargner la peine de conserver l’identifiant de l’artiste puisque la correspondance est maintenant représentée par la structure, pas par un lien de navigation basé sur des valeurs communes. Voici ce que cela donne. Exemple 8.6 FilmImbrique.xml : Représentation avec imbrication <?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?> <Films> <Film> <titre>Sleepy Hollow</titre> <annee>1999</annee> <code_pays>USA</code_pays> <genre>Fantastique</genre> <Realisateur nom="Burton" prenom="Tim" annee_naissance="1958"/> </Film> <Film> <titre>Eyes Wide Shut</titre> <annee>1999</annee> <code_pays>USA</code_pays> <genre>Thriller</genre> <Realisateur nom="Kubrick" 326 Chapitre 8. XML prenom="Stanley" annee_naissance="1928"/> </Film> </Films> Cette représentation est bien meilleure. Il est maintenant possible, pour un élément Film, d’accéder directement au metteur en scène, au prix d’une duplication des informations sur ce dernier, autant de fois qu’il y a de films. On a perdu la symétrie du schéma relationnel : le chemin d’accès privilégié à l’information est le film. Si on voulait chercher dans le document tous les films réalisés par un metteur en scène, on se trouverait face à une recherche un peu plus compliquée à effectuer. Dans ce cas, une solution plus logique consiste sans doute à placer le metteur en scène comme élément de plus haut niveau, et à imbriquer dans cet élément tous les films qu’il a réalisés. Voilà ce que cela donne, avec Clint Eastwood : Exemple 8.7 ArtisteFilm.xml : Changement de l’ordre d’imbrication <?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?> <Films> <Realisateur> <nom>Eastwood</nom> <prenom>Clint</prenom> <annee_naissance>1930</annee_naissance> <Film titre="Les pleins pouvoirs" annee="1997" code_pays="USA" genre="Policier"/> <Film titre="Impitoyable" annee="1992" code_pays="USA" genre="Western"/> </Realisateur> </Films> Le progrès le plus notable ici est qu’on évite toute duplication. C’est possible parce que l’association est de type un à plusieurs (voir chapitre 4). En revanche, dans le cas d’associations plusieurs à plusieurs, l’imbrication ne va pas de soi. Prenons par exemple l’association entre les films et les acteurs. Pour un film il peut y avoir plusieurs acteurs et réciproquement. Dans le schéma relationnel onacrééunetableintermédiaireRole pour représenter cette association. Il n’est pas évident de choisir l’ordre d’imbrication des éléments. Tout dépend de l’ordre de navigation employé dans l’application. Si on suppose par exemple que les accès se feront par les films, on peut choisir l’imbrication représentée dans l’exemple suivant : 8.2 Export de données XML 327 Exemple 8.8 FilmActeur.xml : Les films, et les acteurs imbriqués <?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?> <Films> <Film> <titre>Pi`ege de cristal</titre> <annee>1988</annee> <code_pays>USA</code_pays> <genre>Action</genre> <Acteur> <prenom>Bruce</prenom> <nom>Willis</nom> <annee_naissance>1955</annee_naissance> <nom_role>McClane</nom_role> </Acteur> </Film> <Film> <titre>Pulp fiction</titre> <annee>1994</annee> <code_pays>USA</code_pays> <genre>Action</genre> <Acteur> <prenom>John</prenom> <nom>Travolta</nom> <annee_naissance>1954</annee_naissance> <nom_role>Vincent Vega</nom_role> </Acteur> <Acteur> <prenom>Bruce</prenom> <nom>Willis</nom> <annee_naissance>1955</annee_naissance> <nom_role>Butch Coolidge</nom_role> </Acteur> </Film> </Films> Il est très facile, à partir d’un film, d’accéder aux acteurs du film. En revanche, si on cherche, pour un acteur, tous les films qu’il a joués, c’est plus difficile. En introduisant une hiérarchie Film/Acteur, on a donc privilégié un chemin d’accès aux données. La représentation inverse est également possible : Exemple 8.9 ActeurFilm.xml : les acteurs, et les films imbriqués <?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?> <Acteurs> <Acteur> <prenom>Bruce</prenom> . il est possible de déterminer par calcul, la correspondance entre un film et son metteur en scène en se servant de l’identifiant de l’artiste présent dans l’élément <Film>. Cette représentation n’est. d’une table. Du point de vue du typage, l’utilisation des attributs permet également d’être plus précis et plus proche de la représentation relationnelle : • on ne peut pas avoir deux fois le même. en fait beaucoup de l’application et de l’utilisation qui est faite des informations. Représentation des associations entre tables Passons maintenant à la représentation XML des liens entre les

Ngày đăng: 06/07/2014, 00:20