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Pratique de MySQL et PHP- P42 ppt

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THÔNG TIN TÀI LIỆU

Cấu trúc

  • Table des Matières

  • Avant-propos

  • Première partie – Programmation web avec MySQL/PHP

    • Chapitre 1 – Introduction à MySQL et PHP

      • 1.1 Introduction au Web et à la programmation web

        • 1.1.1 Serveurs web

        • 1.1.2 Documents web : le langage XHTML

        • 1.1.3 Programmation web

        • 1.1.4 Sessions

      • 1.2 Programmation web avec MySQL et PHP

        • 1.2.1 MySQL

        • 1.2.2 PHP

      • 1.3 Une première base MySQL

        • 1.3.1 Création d'une table

        • 1.3.2 L'utilitaire mysql

        • 1.3.3 L'interface PhpMyAdmin

      • 1.4 Accès à MySQL avec PHP

        • 1.4.1 L'interface MySQL/PHP

        • 1.4.2 Formulaires d'interrogation

        • 1.4.3 Formulaires de mises à jour

    • Chapitre 2 – Techniques de base

      • 2.1 Programmation avec fonctions

        • 2.1.1 Création de fonctions

        • 2.1.2 Utilisation des fonctions

        • 2.1.3 À propos de require et include

        • 2.1.4 Passage par valeur et passage par référence

      • 2.2 Traitement des données transmises par HTTP

        • 2.2.1 Échappement et codage des données HTTP

        • 2.2.2 Contrôle des données HTTP

        • 2.2.3 Comment insérer dans la base de données : insertion dans MySQL

        • 2.2.4 Traitement de la réponse

        • 2.2.5 Comment obtenir du texte « pur » : envoi de l'e-mail

        • 2.2.6 En résumé : traitement des requêtes et des réponses

      • 2.3 Mise à jour d'une base par formulaire

        • 2.3.1 Script d'insertion et de mise à jour

        • 2.3.2 Validation des données et expressions régulières

      • 2.4 Transfert et gestion de fichiers

        • 2.4.1 Transfert du client au serveur

        • 2.4.2 Transfert du serveur au client

      • 2.5 Sessions

        • 2.5.1 Comment gérer une session web ?

        • 2.5.2 Gestion de session avec cookies

        • 2.5.3 Prise en charge des sessions dans PHP

      • 2.6 SQL dynamique et affichage multi-pages

        • 2.6.1 Affichage d'une requête dynamique

        • 2.6.2 Affichage multi-pages

    • Chapitre 3 - Programmation objet

      • 3.1 Tour d'horizon de la programmation objet

        • 3.1.1 Principes de la programmation objet

        • 3.1.2 Objets et classes

        • 3.1.3 Les exceptions

        • 3.1.4 Spécialisation : classes et sous-classes

        • 3.1.5 Spécialisation et classes abstraites : la classe BD

        • 3.1.6 Résumé

      • 3.2 La classe Tableau

        • 3.2.1 Conception

        • 3.2.2 Utilisation

        • 3.2.3 Implantation

      • 3.3 La classe Formulaire

        • 3.3.1 Conception

        • 3.3.2 Utilisation

        • 3.3.3 Implantation

      • 3.4 La classe IhmBD

        • 3.4.1 Utilisation

        • 3.4.2 Implantation

  • Deuxième partie – Conception et création d’un site

    • Chapitre 4 – Création d'une base MySQL

      • 4.1 Conception de la base

        • 4.1.1 Bons et mauvais schémas

        • 4.1.2 Principes généraux

        • 4.1.3 Création d'un schéma E/A

      • 4.2 Schéma de la base de données

        • 4.2.1 Transcription des entités

        • 4.2.2 Associations de un à plusieurs

        • 4.2.3 Associations de plusieurs à plusieurs

      • 4.3 Création de la base Films avec MySQL

        • 4.3.1 Tables

        • 4.3.2 Contraintes

        • 4.3.3 Modification du schéma

    • Chapitre 5 – Organisation du développement

      • 5.1 Choix des outils

        • 5.1.1 Environnement de développement intégré Eclipse

        • 5.1.2 Développement en équipe : Subversion

        • 5.1.3 Production d'une documentation avec PhpDoc

        • 5.1.4 Tests unitaires avec PhpUnit

        • 5.1.5 En résumé

      • 5.2 Gestion des erreurs

        • 5.2.1 Erreurs syntaxiques

        • 5.2.2 Gestion des erreurs en PHP

        • 5.2.3 Les exceptions PHP

        • 5.2.4 Gestionnaires d'erreurs et d'exceptions

      • 5.3 Portabilité multi-SGBD

        • 5.3.1 Précautions syntaxiques

        • 5.3.2 Le problème des séquences

        • 5.3.3 PDO, l'interface générique d'accès aux bases relationnelles

    • Chapitre 6 – Architecture du site : le pattern MVC

      • 6.1 Le motif de conception MVC

        • 6.1.1 Vue d'ensemble

        • 6.1.2 Le modèle

        • 6.1.3 La vue

        • 6.1.4 Contrôleurs et actions

        • 6.1.5 Organisation du code et conventions

      • 6.2 Structure d'une application MVC : contrôleurs et actions

        • 6.2.1 Le fichier index.php

        • 6.2.2 Le contrôleur frontal

        • 6.2.3 Créer des contrôleurs et des actions

      • 6.3 Structure d'une application MVC : la vue

        • 6.3.1 Les templates

        • 6.3.2 Combiner des templates

        • 6.3.3 Utilisation d'un moteur de templates comme vue MVC

        • 6.3.4 Exemple complet

        • 6.3.5 Discussion

      • 6.4 Structure d'une application MVC : le modèle

        • 6.4.1 Modèle et base de données : la classe TableBD

        • 6.4.2 Un exemple complet de saisie et validation de données

        • 6.4.3 Pour conclure

    • Chapitre 7 – Production du site

      • 7.1 Authentification

        • 7.1.1 Problème et solutions

        • 7.1.2 Contrôleur d'authentification et de gestion des sessions

        • 7.1.3 Les actions de login et de logout

      • 7.2 Recherche, présentation, notation des films

        • 7.2.1 Outil de recherche et jointures SQL

        • 7.2.2 Notation des films

      • 7.3 Affichage des films et forum de discussion

      • 7.4 Recommandations

        • 7.4.1 Algorithmes de prédiction

        • 7.4.2 Agrégation de données avec SQL

        • 7.4.3 Recommandations de films

    • Chapitre 8 – XML

      • 8.1 Introduction à XML

        • 8.1.1 Pourquoi XML ?

        • 8.1.2 XML et HTML

        • 8.1.3 Syntaxe de XML

      • 8.2 Export de données XML

        • 8.2.1 Comment passer d'une base MySQL à XML

        • 8.2.2 Application avec PHP

      • 8.3 Import de données XML dans MySQL

        • 8.3.1 Simple XML

        • 8.3.2 L'API SAX

        • 8.3.3 Une classe de traitement de documents XML

      • 8.4 Mise en forme de documents avec XSLT

        • 8.4.1 Quelques mots sur XSLT

        • 8.4.2 Application d'un programme XSLT avec PHP

  • Troisième partie – Compléments

    • Chapitre 9 – Introduction au Zend Framework

      • 9.1 Mise en route

        • 9.1.1 Installation d'une application ZF

        • 9.1.2 Redirection des requêtes avec le ZF

        • 9.1.3 Organisation et conventions

        • 9.1.4 Routage des requêtes dans une application Zend

        • 9.1.5 Configuration

        • 9.1.6 Connexion à la base de données

        • 9.1.7 Le registre

        • 9.1.8 Contrôleurs, actions et vues

      • 9.2 Accès à la base de données

        • 9.2.1 Interrogation

        • 9.2.2 Insertion et mise à jour

      • 9.3 Le MVC du Zend Framework

        • 9.3.1 L'objet request

        • 9.3.2 L'objet response

        • 9.3.3 Gérer les exceptions

      • 9.4 La vue dans le Zend Framework

        • 9.4.1 Les vues sont des scripts PHP

        • 9.4.2 Le layout

        • 9.4.3 Créer des Helpers

      • 9.5 Le composant Modèle du Zend Framework

        • 9.5.1 L'ORM du Zend Framework

        • 9.5.2 Le modèle ORM de l'application

        • 9.5.3 Manipulation des données avec les classes ORM

      • 9.6 Pour conclure

    • Chapitre 10 – Récapitulatif SQL

      • 10.1 Sélections

        • 10.1.1 Renommage, fonctions et constantes

        • 10.1.2 La clause DISTINCT

        • 10.1.3 La clause ORDER BY

        • 10.1.4 La clause WHERE

        • 10.1.5 Dates

        • 10.1.6 Valeurs nulles

        • 10.1.7 Clauses spécifiques à MySQL

      • 10.2 Jointures

        • 10.2.1 Interprétation d'une jointure

        • 10.2.2 Gestion des ambiguïtés

        • 10.2.3 Jointures externes

      • 10.3 Opérations ensemblistes

      • 10.4 Requêtes imbriquées

        • 10.4.1 Exemples de requêtes imbriquées

        • 10.4.2 Requêtes corrélées

        • 10.4.3 Requêtes avec négation

      • 10.5 Agrégation

        • 10.5.1 La clause GROUP BY

        • 10.5.2 La clause HAVING

      • 10.6 Mises à jour

        • 10.6.1 Insertion

        • 10.6.2 Destruction

        • 10.6.3 Modification

    • Chapitre 11 – Récapitulatif PHP

      • 11.1 Généralités

        • 11.1.1 Commentaires

        • 11.1.2 Variables et littéraux

        • 11.1.3 Constantes

      • 11.2 Types

        • 11.2.1 Types numériques et booléens

        • 11.2.2 Chaînes de caractères

        • 11.2.3 Tableaux

        • 11.2.4 Conversion et typage

      • 11.3 Expressions

      • 11.4 Opérateurs

        • 11.4.1 Concaténation de chaînes

        • 11.4.2 Incrémentations

        • 11.4.3 Opérateurs de bits

        • 11.4.4 Opérateurs logiques

      • 11.5 Structures de contrôle

        • 11.5.1 Tests

        • 11.5.2 Boucles

        • 11.5.3 Les instructions break et continue

      • 11.6 Fonctions

        • 11.6.1 Passage des arguments

        • 11.6.2 Valeurs par défaut

        • 11.6.3 Fonctions et variables

      • 11.7 Programmation orientée-objet

        • 11.7.1 Classes et objets

        • 11.7.2 Constructeurs et destructeurs

        • 11.7.3 Sous-classes

        • 11.7.4 Manipulation des objets

        • 11.7.5 Compléments

  • Quatrième partie – Annexes

    • Annexe A – Installation Apache/PHP/MySQL

      • A. 1 Mot de passe root

      • A. 2 Création de bases et d'utilisateurs

        • A. 2.1 La commande GRANT

        • A. 2.2 Modification des droits d'accès

      • A. 3 Fichiers de configuration

        • A. 3.1 Format d'un fichier de configuration

        • A. 3.2 Les différents fichiers

        • A. 3.3 Configuration du serveur

        • A. 3.4 Configuration d'un compte administrateur

      • A. 4 Sauvegardes

      • A. 5 phpMyAdmin

    • Annexe B – Référence MySQL

      • B. 1 Types de données MySQL

      • B. 2 Commandes de MySQL

      • B. 3 Fonctions MySQL

    • Annexe C – Fonctions PHP

      • C. 1 Fonctions générales

      • C. 2 Chaînes de caractères

      • C. 3 Dates

      • C. 4 Tableaux

      • C. 5 Fonctions XML

      • C. 6 Accès aux fichiers

      • C. 7 Interface PHP/MySQL

  • Index général

  • Index des fonctions PHP

  • Index des commandes SQL

  • Table des figures

Nội dung

4.1 Conception de la base 183 La bonne méthode Une bonne méthode évitant les anomalies ci-dessus consiste à ; 1. être capable de représenter individuellement les films et les réalisateurs, de manière à ce qu’une action sur l’un n’entraîne pas systématiquement une action sur l’autre ; 2. définir une méthode d’identification d’un film ou d’un réalisateur, qui permette d’assurer que la même information est représentée une seule fois ; 3. préserver le lien entre les films et les réalisateurs, mais sans introduire de redondance. Commençons par les deux premières étapes. On va distinguer la table des films et la table des réalisateurs. Ensuite, on décide que deux films ne peuvent avoir le même titre, mais que deux réalisateurs peuvent avoir le même nom. Afin d’avoir un moyen d’identifier les réalisateurs, on va leur attribuer un numéro, désigné par id. On obtient le résultat suivant, les identifiants (ou clés) étant en gras. Tableau 4.1 — La table des films titre année Alien 1979 Vertigo 1958 Psychose 1960 Kagemusha 1980 Volte-face 1997 Pulp Fiction 1995 Titanic 1997 Sacrifice 1986 Tableau 4.2 — La table des réalisateurs id nom_realisateur prénom_realisateur année_naissance 1 Scott Ridley 1943 2 Hitchcock Alfred 1899 3 Kurosawa Akira 1910 4 Woo John 1946 5 Tarantino Quentin 1963 6 Cameron James 1954 7 Tarkovski Andrei 1932 Premier progrès : il n’y a maintenant plus de redondance dans la base de données. Le réalisateur Hitchcock, par exemple, n’apparaît plus qu’une seule fois, ce qui élimine les anomalies de mise à jour évoquées précédemment. Il reste à représenter le lien entre les films et les metteurs en scène, sans introduire de redondance. Maintenant que nous avons défini les identifiants, il existe un moyen simple pour indiquer quel est le metteur en scène qui a réalisé un film : associer 184 Chapitre 4. Création d’une base MySQL l’identifiant du metteur en scène au film. On ajoute un attribut id_realisateur dans la table Film, et on obtient la représentation suivante. Tableau 4.3 — La table des films titre année id_realisateur Alien 1979 1 Vertigo 1958 2 Psychose 1960 2 Kagemusha 1980 3 Volte-face 1997 4 Pulp Fiction 1995 5 Titanic 1997 6 Sacrifice 1986 7 Tableau 4.4 — La table des réalisateurs id nom_realisateur prénom_realisateur année_naissance 1 Scott Ridley 1943 2 Hitchcock Alfred 1899 3 Kurosawa Akira 1910 4 Woo John 1946 5 Tarantino Quentin 1963 6 Cameron James 1954 7 Tarkovski Andrei 1932 Cette représentation est correcte. La redondance est réduite au minimum puisque, seule la clé identifiant un metteur en scène a été déplacée dans une autre table (on parle de clé étrangère). On peut vérifier que toutes les anomalies citées ont disparu. Anomalie d’insertion. Maintenant que l’on sait quelles sont les caractéristiques qui identifient un film, il est possible de déterminer au moment d’une insertion si elle va introduire ou non une redondance. Si c’est le cas, on doit interdire cette insertion. Anomalie de mise à jour. Il n’y a plus de redondance, donc toute mise à jour affecte l’uniqueinstancedeladonnéeàmodifier. Anomalie de destruction. On peut détruire un film sans affecter les informations sur le réalisateur. Ce gain dans la qualité du schéma n’a pas pour contrepartie une perte d’informa- tion. Il est facile de voir que l’information initiale (autrement dit, avant décomposi- tion) peut être reconstituée intégralement. En prenant un film, on obtient l’identité 4.1 Conception de la base 185 de son metteur en scène, et cette identité permet de trouver l’unique ligne dans la table des réalisateurs qui contient toutes les informations sur ce metteur en scène. Ce processus de reconstruction de l’information, dispersée dans plusieurs tables, peut s’exprimer avec SQL. La modélisation avec un graphique Entité/Association offre une méthode simple pour arriver au résultat ci-dessus, et ce même dans des cas beaucoup plus complexes. 4.1.2 Principes généraux Un schéma E/A décrit l’application visée, c’est-à-dire une abstraction d’un domaine d’étude, pertinente relativement aux objectifs visés. Rappelons qu’une abstraction consiste à choisir certains aspects de la réalité perçue (et donc à éliminer les autres). Cette sélection se fait en fonction de certains besoins qui doivent être précisément analysés et définis. Par exemple, pour le site Films, on n’a pas besoin de stocker dans la base de données l’intégralité des informations relatives à un internaute, ou à un film. Seules comptent celles qui sont importantes pour l’application. Voici le schéma décrivant la base de données du site Films (figure 4.1). Sans entrer dans les détails pour l’instant, on distingue 1. des entités, représentées par des rectangles, ici Film, Artiste, Internaute et Pays ; 2. des associations entre entités représentées par des liens entre ces rectangles. Ici on a représenté par exemple le fait qu’un artiste joue dans des films, qu’un internaute note des films, etc. email Internaute Film mot de passe année naissance note Donne une note année naissance id Réalise Joue année genre résumé Pays nom langue code Artiste nom id titre nom prénom rôle prénom Figure 4.1 — SchémadelabasededonnéesFilms Chaque entité est caractérisée par un ensemble d’attributs, parmi lesquels un ou plusieurs forment l’identifiant unique (en gras). Comme nous l’avons exposé 186 Chapitre 4. Création d’une base MySQL précédemment, il est essentiel de dire ce qui caractérise de manière unique une entité, de manière à éviter la redondance d’information. Les associations sont caractérisées par des cardinalités. Le point noir sur le lien Réalise,ducôtédel’entitéFilm, signifie qu’un artiste peut réaliser plusieurs films. L’absence de point noir du côté Artiste signifie en revanche qu’un film ne peut être réalisé que par un seul artiste. En revanche dans l’association Donne une note, un internaute peut noter plusieurs films, et un film peut être noté par plusieurs internautes, ce qui justifie la présence d’un • aux deux extrémités de l’association. Le choix des cardinalités est essentiel. Ce choix est parfois discutable, et constitue, avec le choix des identifiants, l’aspect le plus délicat de la modélisation. Repre- nons l’exemple de l’association Réalise. En indiquant qu’un film est réalisé par un seul metteur en scène, on s’interdit les – rares – situations où un film est réalisé par plusieurs personnes. Il ne sera donc pas possible de représenter dans la base de données une telle situation. Tout est ici question de choix et de compromis : est-on prêt en l’occurrence à accepter une structure plus complexe (avec un • de chaque côté) pour l’association Réalise, pour prendre en compte un nombre minime de cas ? Outre les propriétés déjà évoquées (simplicité, clarté de lecture), évidentes sur ce schéma, on peut noter aussi que la modélisation conceptuelle est totalement indépendante de tout choix d’implantation. Le schéma de la figure 4.1 ne spécifie aucun système en particulier. Il n’est pas non plus question de type ou de structure de données, d’algorithme, de langage, etc. En principe, il s’agit donc de la partie la plus stable d’une application. Le fait de se débarrasser à ce stade de la plupart des considérations techniques permet de se concentrer sur l’essentiel : que veut-on stocker dans la base ? Une des principales difficultés dans le maniement des schémas E/A est que la qualité du résultat ne peut s’évaluer que par rapport à une demande souvent floue et incomplète. Il est donc souvent difficile de valider (en fonction de quels critères ?) le résultat. Peut-on affirmer par exemple que : 1. que toutes les informations nécessaires sont représentées ? 2. qu’un film ne sera jamais réalisé par plus d’un artiste ? Il faut faire des choix, en connaissance de cause, en sachant toutefois qu’il est toujours possible de faire évoluer une base de données, quand cette évolution n’implique pas de restructuration trop importante. Pour reprendre les exemples ci-dessus, il est facile d’ajouter des informations pour décrire un film ou un internaute ; il serait beaucoup plus difficile de modifier la base pour qu’un film passe de un, et un seul, réalisateur, à plusieurs. Quant à changer la clé de Internaute, c’est une des évolutions les plus complexes à réaliser. Les cardinalités et le choix des clés font vraiment partie des aspects décisifs des choix de conception. 4.1 Conception de la base 187 4.1.3 Création d’un schéma E/A Le modèle E/A, conçu en 1976, est à la base de la plupart des méthodes de concep- tion. La syntaxe employée ici est celle de la méthode OMT, transcrite pratiquement à l’identique dans UML. Il existe beaucoup d’autres variantes, dont celle de la méthode MERISE principalement utilisée en France. Ces variantes sont globalement équiva- lentes. Dans tous les cas la conception repose sur deux concepts complémentaires, entité et association. Entités On désigne par entité tout objet ou concept identifiable et pertinente pour l’application. Comme nous l’avons vu précédemment, la notion d’identité est primordiale. C’est elle qui permet de distinguer les entités les unes des autres, et de dire qu’une information est redondante ou qu’elle ne l’est pas. Il est indispensable de prévoir un moyen technique pour pouvoir effectuer cette distinction entre entités au niveau de la base de données : on parle d’identifiant ou de clé. La pertinence est également essentielle : on ne doit prendre en compte que les informations nécessaires pour satisfaire les besoins. Par exemple : 1. le film Impitoyable ; 2. l’acteur Clint Eastwood ; sont des entités pour la base Films. La première étape d’une conception consiste à identifier les entités utiles. On peut souvent le faire en considérant quelques cas particuliers. La deuxième est de regrouper les entités en ensembles : en général, on ne s’intéresse pas à un individu particulier mais à des groupes. Par exemple il est clair que les films et les acteurs sont des ensembles distincts d’entités. Qu’en est-il de l’ensemble des réalisateurs et de l’ensemble des acteurs ? Doit-on les distinguer ou les assembler ? Il est certaine- ment préférable de les assembler, puisque des acteurs peuvent aussi être réalisateurs. Chaque ensemble est désigné par son nom. Les entités sont caractérisées par des propriétés: le nom, la date de naissance, l’adresse, etc. Ces propriétés sont dénotées attributs dans la terminologie du modèle E/A. Il n’est pas question de donner exhaustivement toutes les caractéristiques d’une entité. On ne garde que celles utiles pour l’application. Par exemple le titre et l’année de production sont des attributs des entités de la classe Film. Il est maintenant possible de décrire un peu plus précisément le contenu d’un ensemble d’entités par un type qui est constitué des éléments suivants : 1. son nom (par exemple, Film); 2. la liste de ses attributs ; 3. l’indication du (ou des) attribut(s) permettant d’identifier l’entité : ils consti- tuent la clé. . 185 de son metteur en scène, et cette identité permet de trouver l’unique ligne dans la table des réalisateurs qui contient toutes les informations sur ce metteur en scène. Ce processus de reconstruction. réalisateurs, mais sans introduire de redondance. Commençons par les deux premières étapes. On va distinguer la table des films et la table des réalisateurs. Ensuite, on décide que deux films ne peuvent avoir. Conception de la base 183 La bonne méthode Une bonne méthode évitant les anomalies ci-dessus consiste à ; 1. être capable de représenter individuellement les films et les réalisateurs, de manière

Ngày đăng: 06/07/2014, 00:20

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