L''''enfant Du Crapaud By Camille Lemonnier pot

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L'Enfant du crapaud Lemonnier, Camille Publication: 1888 Catégorie(s): Fiction, Nouvelles Source: http://www.ebooksgratuits.com 1 A Propos Lemonnier: Camille Lemonnier, né à Ixelles, Belgique le 24 mars 1844 et mort dans sa ville natale le 13 juin 1913, est un écrivain belge particulièrement fé- cond. Ce Brabançon, fils d'un avocat wallon et d'une Flamande, vint à la littérature par le détour de la critique d'art. Il effectue ses études secon- daires à l'Athénée Royal de Bruxelles. En 1863, Lemonnier publie à compte d'auteur le Salon de Bruxelles et commence à fréquenter le monde artistique. Il se distingue immédiatement par son désir de dé- fendre l'art réaliste contre l'académisme, et la liberté de l'artiste contre les institutions d'État. En 1870, Lemonnier parcourt le champ de bataille de Sedan avec son cousin Félicien Rops (peintre et dessinateur). Son roman- reportage Sedan relate ses impressions : « une odeur de terre, de pourri- ture, de chlore et d'urine mêlés ». Cet ouvrage réaliste sera repris sous le titre Les Charniers qui précède La Débâcle d'Émile Zola. Lemonnier commence à être reconnu dans le milieu naturaliste. Il collabore d'ailleurs à des revues françaises où il fait connaître les peintres belges. C'est avec son roman Un Mâle (1881) qu'il atteint la notoriété. Le scan- dale provoqué par la parution de ce livre est tel que la jeune génération (les poètes rassemblés autour de la revue la Jeune Belgique) organise un banquet de « réparation » à leur aîné en 1884 pour lui témoigner son ap- pui face aux foudres de la critique traditionnaliste des « perruques » et de certains journalistes catholiques. On a souvent surnommé Lemonnier le « Zola belge » bien qu'il ait affirmé que cette étiquette ne lui convenait pas. En fait, l'auteur du Mâle est trop soucieux de son style (qu'on nom- mait « macaque flamboyant ») et de recherche de néologismes et d'archaïsmes pour être rangé parmi les naturalistes. La filiation avec le naturalisme français s'arrête, en effet, à l'influence du milieu, et plus pré- cisément de la vie animale, sur le comportement des personnages. Dans des romans tels Le Possédé, La Fin des bourgeois ou L'homme en amour, Lemonnier se rattache davantage au courant dit « décadent », représenté en France par J K. Huysmans, Péladan, Lorrain ou Rachilde ; la préciosi- té de son style, son obsession pour le thème de la femme fatale, la né- vrose et la perversion peuvent être considérés comme une contribution originale à l'esthétique décadente. Si, dans ces romans des années 1890, Lemonnier se rapproche davantage de Félicien Rops, il n'en demeure pas moins que les chapitres du Mâle qui décrivent la kermesse ou la vie à la ferme renvoient davantage à la tradition flamande et aux tableaux de Pieter Bruegel l'Ancien. Portrait de Camille Lemonnier par Emile Claus Le Prix quinquennal de littérature lui est attribué en 1888 pour son ou- vrage La Belgique, illustré de gravures dessinées, entre autres, par 2 Constantin Meunier. En 1905, il publie La Vie belge et deux ans avant sa mort, Une vie d'écrivain, son autobiographie. Dans ces trois œuvres, Le- monnier rend hommage à sa terre natale, souhaitant présenter au lecteur la vie et la culture de son pays. Ce « témoin au passé », selon sa propre expression, relate, avec un talent de conteur, la naissance des lettres belges: « La Jeune Belgique avait frappé le roc aride et à présent les eaux ruisselaient. » Parfois lyrique, épique et excessif, Lemonnier laisse cepen- dant un document historique très instructif. En définissant le talent du peintre belge comme la capacité de « suggérer des correspondances spi- rituelles par un chromatisme expressif et sensible » (La Vie belge), il parle aussi de son propre style: il s'agit de frapper l'imagination par la couleur et les images. En cela, il s'oppose à l'imitation du réel et rejoint un symbolisme universel tout en restant proche de l'instinct et de la spontanéité en même temps que de la tradition baroque de ses ancêtres (Rubens, Jacob Jordaens, David Teniers). Paix à son âme… Sa maison abrite actuellement le siège de l'Association Belge des Écrivains Belges de langue française. Sources : http://fr.wikipedia.org Disponible sur Feedbooks pour Lemonnier: • L'Homme qui tue les femmes (1893) • L'Homme en amour (1897) • Une Femme (1899) • Ceux de la glèbe (1889) • Les Deux Consciences (1902) Note: Ce livre vous est offert par Feedbooks. http://www.feedbooks.com Il est destiné à une utilisation strictement personnelle et ne peut en au- cun cas être vendu. 3 C’était, en terre de Borinage, un coron misérable, quatre-vingts à cent fa- milles ravagées par la grève qui s’éternisait. Depuis vingt-sept jours, le Crapaud chômait ; on mangeait les derniers pains et les dernières pe- totes ; et tout seul, là-haut, sur sa butte – avec sa cheminée sans fumées, ses hautes fenêtres mornes, l’énorme silence de ses entrailles – le char- bonnage avait l’air d’un supplicié par-dessus la tristesse du pays. Le jour, jusqu’à midi, les hommes à croupettes sur les seuils, pares- saient, veules et stupides. De porte à porte, quelquefois un mot volait, bref, toujours le même, et qui s’écrasait dans des jurons : « Faudra donc crever ! » Et on était décidé, on ne céderait pas, on irait jusqu’au bout. Des vieux seuls, sur leurs faces de misères, avec leurs ans debout der- rière eux, étaient pris de défaillance. Ils parlaient d’autres grèves sans nombre, et qui toujours, après des famines, s’étaient achevées dans l’acceptation résignée. Alors, sur leurs chefs chenus, des poings se ten- daient : « – Bon, que vos êtes les vî ! Nô sommes d’eun aute bois. Il s’ fait temps que la justice soit pou’ tos ! » Ensuite, l’après-midi semblait ne devoir jamais finir. Par bandes, le co- ron, hommes et femmes, gagnait les villages : comme des sauterelles, on s’abattait sur les cultures ; on fouillait le sol, on extirpait la plante des pommes de terre, déjà pourrissante sous le jet des tiges vertes. Et en- semble, en des salles de cabaret, en des aires de grange, aux acculs des bois, – les mères heurtant leurs ventres où, comme le germe en la terre, fructifiait de l’humanité, les mâles aboyant leurs colères vers les sourds horizons, caducs, fourbus, squalides, – on s’anuitait en des meetings pour s’exhorter à la résistance. Tout le pays, à cinq lieues, tenait la grève, mais, dans la détresse générale, chaque coron, et dans les corons chaque logis gardait sa peine, fermé à celle des autres, tous unis seulement dans un noir entêtement à mourir, s’il fallait mourir. Et des gens, la crampe au ventre, avec des affres, sous les plombs solaires, s’affalaient qu’on regar- dait tomber et qu’on ne secourait pas. Les jours venant après les jours, il arriva qu’on ne sut bientôt plus comment prolonger la grève. – « Cor si c’était qu’on aurait un chef pou’ nô méner et leur zy dire c’ qu’on voudrait, » déchantaient-ils. Mais livrés à eux-mêmes, l’abattement les vidait. Dix gars, parmi les plus résolus, avaient été cueillis dans une rafle comme ils pillaient la maison d’un porion. La maison, ensuite, la nuit suivante, s’éventrait, fra- cassée par la dynamite, et deux charbonniers encore, sur la dénonciation du porion, étaient emmenés par les bonnets à poils. C’était la force vive du coron qui disparaissait. Sans la Marcelle, une grande brune, gueu- larde et débraillée qui, sur la chaussée, tenait un cabaret – Au Violon – et 4 soufflait la révolte dans les narines de ce peuple las, excédé de misère et d’opprobre peut-être on se fût rendu. Déchevelée, rogue, hognante, ses mâchoires toujours choquées dans des huées à l’adresse des patrons, les prunelles félines et dardées sous un front cruel, elle couraillait au long des portes, ameutant les femmes, préhendant les maris, et, quand la ma- réchaussée caracolait aux alentours, lui bavant ses outrages, les poings dressés, son maigre torse en avant, toute secouée de vieille haine contre ces soutiens de l’autorité. Une hérédité de plèbes opprimées, – races sur races infiniment gueuses et misérables, en ce paquet de muscles et de nerfs fouettés, bouillonnait et s’exaspérait. Elle incarnait la revanche des siens martyrisés en d’obscurs supplices, toujours plus loin, jusque dans les temps. Jetée toute gamine à la fosse, elle y avait poussé, comme une véné- neuse fleur de nuit, à travers le vice et la souillure, – lâchée à son instinct, mariée à d’inconnues cohues dont elle rapportait au jour, sur ses dents de jeune louve, les noirs baisers voraces. Et enfin, un vieil homme, un mineur loti d’un exigu patrimoine – mordu d’un sénile prurit pour ses perversités de gouge hilare – l’avait intronisée conjugalement dans sa chevance. Mais l’ennui de la condition initiale ensuite la conquérait au goût des drilles fuligineux et velus, – ses mâles de petite garce lascive, – et pour les avoir plus près, la maison s’était changée en un débit de bière et de schnick, avec un comptoir derrière lequel, linguarde et virulente, elle vitupérait contre les riches, les maîtres du pays, toute la sacrée en- geance qui leur buvait le sang et les moelles et les revomissait en bel or sonnant d’escarcelle. D’ailleurs le vieux, en ce giron expérimenté et actif, avait été promptement nettoyé ; un faraud copieux n’avait pas fait plus long feu ; et ç’avait été après, en ce lit encore tiède du gigottement des autres, un quinquagénaire d’un coron voisin, bon bouleux gagnant les fortes journées. Celui-ci, à son tour, avait subi l’assaut démolisseur des fornications ; ses fibres s’étaient racornies aux fringales de l’aduste com- mère. Courbaturé, erréné, les jarrets fauchés, les méninges en bouillie, brusquement il avait été congédié du charbonnage, perdant ses droits à la pension et du même coup, le bénéfice des retenues râclées sur son sa- laire de quarante ans de peines en fosse. Et une double colère, depuis, grondait chez la femelle déçue en son désir opiniâtre d’une postérité et leurrée dans l’espoir d’un gain légitimement assigné à leur déclin. Rien n’avait prévalu contre la stérilité de son flanc ; elle était restée bréhaigne, haletant en vain, en ses rages de gésine, après ce fruit qu’elle eût gorgé d’un lait acide et révolté. Il eût grandi, elle lui eût transfusé ses rancœurs ; les autres, ces pâtiras voués à d’immuables esclavages, 5 eussent obội en lui le chef aprốs lequel se lamentait leur veule esseulement. Au Crapaud, on lappelait la Veuve, et ce sobriquet de deuil, mettant autour delle comme le froid des cimetiốres, dộnonỗait linutile labeur charnel, les carnages dhommes fondus son creuset, le mal de son ventre aride, dộvolu dirrộmissibles veuvages. Pendant toute la grốve, elle avait ộtộ lõme damnộe de la rộsistance, of- frant le boire et le manger aux plus dộnuộs, bouchant les estomacs dộ- faillants de son pain, vidant ses futailles dans les gosiers altộrộs, de ses quatre sous amassộs en de longues lộsines faisant la charitộ aux claque- dents misộrant dans les burons. Aprốs tant dhumiliantes dộfaites, qui toujours ramenaient les vaincus aux genoux des vainqueurs, il fallait leur montrer, cette fois, de quel grốs on ộtait fait. ô La fosse, hurlait-elle, cest ceusse qui souquent dedans ; nos pốres y sont morts ; ộ nous mange nos hommes et nos ộfants ; cest qu justice quộ soit no aprốs avoir ộtộ eusse. Et qui crốvent tertous donc leu tour, ces jean- foutre ! ằ Mais les hommes maintenant haussaient les ộpaules, leurs torves re- gards dissimulộs en leurs faces oự les mõchoires, tiraillộes par la famine, machinalement remuaient. Et soudain la nouvelle se rộpandit que des villages avaient repris le travail ; cinq ou six seulement sacharnaient en- core. Ce fut, chez ces pauvres diables, comme limminent soulagement de la dộlivrance, une joie sournoise de basse soumission enfin justifiộe par la lõchetộ des compagnons. ô Les vợ i zavaient raison. On voudrait quon ne pourrait pon. El bon Dieu est de leur costộ. ằ Mais la Veuve menaỗait de tout casser dans les mộnages sils cộdaient. Tapant ses plates mamelles de ses paumes ravinộes, elle criait quelle avait plus de cur l-dessous que tous ceux du coron, quelle se laisserait planter des baùon- nettes en chaque trou de sa peau plutụt que de subir la loi de ces sales bougres. Ils hochaient la tờte. Non, ỗa ne pouvait pas durer plus long- temps. quoi bon, dailleurs, puisquun chef leur manquait ? Toujours cette absence dune volontộ qui pỷt supplộer la leur les ramenait la dure nộcessitộ finale. Ah ! le chef ! et sa main tourmentait son ventre je l sen ben l, rộpondait-elle. Si seulement il voulait sortir ! ằ La dộfection, qui dabord navait sộvi que chez les hommes, tout coup sộtendit aux femmes, aux gộnitrices, plus viriles et que la jalouse tendresse pour leurs portộes douloureuses jusque-l avait rendues intrai- tables. Alors elle, la Veuve, sentant ộchouer toute vaillance, ne pensa plus qu gagner des jours, des heures ; elle les suppliait, se tordait les 6 bras, arrachait ses cheveux. Un entêtement héroïque et animal la figeait en cette unique certitude que les patrons là-bas, allaient enfin se sou- mettre. Ses imprécations contre les losses et les coïons – « tas de vendus qu’êtes seulement bons qu’à leur lécher les bottes » – pendant deux jours encore opérèrent le miracle de les retenir. Mais le matin du troisième jour, comme elle invectivait sur le chemin deux charbonniers qui, résolu- ment, leurs outils à l’épaule, partaient requérir de l’ouvrage, un cri mon- ta. – « Tais ta gueule, garce ed’ malheur ! C’est t’ faute si on est tertous là à crever. C’est-i’ qu’ t’as des liards pour nous amuser, dis ? » Une flamme mauvaise étincela sous ses ombrageux et opiniâtres sourcils. – Des liards, rebéqua-t-elle, pour sûr que j’en ai pon ! Ousque j’ les ca- cherais, mes liards ? Mais to d’ même j’a queuqu’ chose qui vaut ben ça. Choutez. Vos êtes tos comme mes hommes et vos éfants sont comme mes éfants. Quoi qu’i vô faut ? Un chef, un gars ed’ vot’ sang et qu’aurait du poil aux dents ? C’est-y ça, voyons ? Ben, v'la. On vous l’ boutera, com- pagnons. V'nez tos Au Violon, tos, tos, les d'jeunes et les vîs. La table sera mise pou’ to l’ monde. On fera l’ ducasse à s’ péter les boyaux. C’est moi qué vo l’ dis. En cette obtuse cervelle, une soudaine et scélérate entreprise avait ger- mé, au prix de laquelle un jour encore serait acquis à la révolte du coron et qui peut-être, des tendresses aboutées de ces désespérés, allait faire jaillir du même coup, avec l’humaine semence enfin féconde, le vengeur trempé de fiel et de colère qu’ils appelaient. Il y eut une hésitation ; la masse oscillait sans comprendre, subissant toutefois le magnétisme de ses furieuses et énigmatiques prunelles, grisée à son rire de ribaude qui d’une oreille à l’autre lui fendait ses joues pileuses et masculines. Puis une curiosité, une joie de s’étourdir un moment, le besoin d’une ribote, quelle qu’elle fût, en leur croupissement de détresse, les lança à ses ta- lons, tandis que marchant à grands pas devant eux, les bras gesticulant par-dessus sa tête, elle fendait la rue, tragique, forcenée, en un vent de démence. Debout sur son seuil, elle les fit passer, les comptait de peur qu’il en manquât, et quand ils furent entrés, tumultueux et mornes, elle se pen- cha encore, cria après les deux charbonniers qui, les bras mous, leurs ou- tils reposés à terre, discutaient s’ils suivraient les compagnons ou s’ils s’en retourneraient à la bure. À leur tour, ils arrivèrent. Elle serra le volet, mit le verrou et, leur vidant les poivres et les lies de quelques fonds de bouteilles restées sur la planche : 7 – Vos êtes tos des vaurins, d’ la canaille, d’ la chair à engraisser l’ pa- tron. Moi, j’ suis qu’une p… V'là ma peau. Mangez d'sus le pain du plai- sir. J’en ai pon d’aut’ à vo donner. J’ vô l’ donne ed’ bon cœur. Et s’i vient, el fieu qu’ont pas seulement su m’ donner mes trois maris, – c’ sera l’éfant de la grève, on en fera l’ chef du Crapaud ! Elle attira une table et se coucha dessus, les bras pendants. Devant l’extraordinaire offrande, une stupeur les matait, hébétés, re- gardant toujours, dans la pénombre de la chambre close, sous le mince fi- let de soleil poudroyant par la fissure du contrevent, ce grand corps brun, écartelé en l’attente du stupre consenti. Puis, une à une, les faces ardoyèrent ; du sang leur gicla la congestion aux paupières ; leurs mains – devant l’obscène vision – étaient secouées d’un tremblement. Et tout à coup un petit être chafouin et bancal, au front de bouc, lui bondit à la ceinture, fouaillant cette proie chaude. Ce fut ensuite la bestiale et ano- nyme ruée d’une foule en qui la virilité réveillée cinglait les phosphores. Dépoitraillée sous les chocs, ses fauves tétines remuées par-dessus les os- seuses maigreurs du torse, – son flanc de sèche cavale, et noir comme la bure, fumant sous de bouillantes et torrentielles sèves, – elle râlait sa peine et son espérance – l’éfant ! l’éfant ! – maternelle et cynique, victime expiatoire qui, sur l’immonde autel combugé par le flux des races, volon- tairement se livrait aux soifs d’amour et d’oubli des las-de-vivre. Enfin il n’en resta plus qu’un, un pauvre invalide de la fosse, une pi- toyable carcasse béant par les trous du haillon, et toute délabrée, pante- lant sous le faix d’un demi-siècle de hontes bues : – Et toi ? interpella la sinistre Veuve. Alors, gravement, comme on accède à une communion pie : – Ben ! si c’est pou’ l’ chef, j’ veux ben. Le Crapaud chôma encore trois jours. CAMILLE LEMONNIER. 8 À propos de cette édition électronique Texte libre de droits. Corrections, édition, conversion informatique et publication par le groupe : Ebooks libres et gratuits http://fr.groups.yahoo.com/group/ebooksgratuits Adresse du site web du groupe : http://www.ebooksgratuits.com/ – Novembre 2005 – – Élaboration de ce livre électronique : Les membres de Ebooks libres et gratuits qui ont participé à l’élaboration de ce livre, sont : Marc, Nathalie, Coolmicro et Fred – Dispositions : Les livres que nous mettons à votre disposition, sont des textes libres de droits, que vous pouvez utiliser librement, à une fin non commerciale et non professionnelle. Tout lien vers notre site est bienvenu… – Qualité : Les textes sont livrés tels quels sans garantie de leur intégrité parfaite par rapport à l'original. Nous rappelons que c'est un travail d'amateurs non rétribués et que nous essayons de promouvoir la culture littéraire avec de maigres moyens. Votre aide est la bienvenue ! VOUS POUVEZ NOUS AIDER À FAIRE CONNAÎTRE CES CLASSIQUES LITTÉRAIRES. 9 Vous avez aimé ce livre ? Nos utilisateurs ont aussi téléchargé Mikhaïl Iourievitch Lermontov Un héros de notre temps - Le Démon Un héros de notre temps est constitué de cinq récits. Dans le pre- mier texte, Béla, un vieil officier, Maximitch, conte les aventures de Petchorin qui enleva Béla, la fille d'un prince tartare. Dans le second texte, le narrateur et Maximitch croisent Petchorin en route vers la Perse. C'est l'occasion pour le narrateur de récupérer des extraits du journal tenu par Petchorin. Ayant appris la mort de Pétchorin, le narrateur publie ces extraits qui constituent les trois textes suivants : Taman, une histoire de contrebandiers, La Prin- cesse Marie, dans lequelle le héros séduit deux femmes, ce qui le conduit à se battre en duel, et enfin Le Fataliste, où le héros s'interroge sur la force de la destinée. Le Démon est l'histoire du démon qui, survolant le Caucase, s'éprend d'une jeune fille, Tamara, qui attend son fiancé. Celui-ci n'arrivera jamais. Tamara se réfugie ans un monastère, mais le dé- mon la poursuit, et sa vision hante les pensées de la jeune fille. Gaston Leroux Un homme dans la nuit Jonathan Smith, le «roi de l'huile», est immensément riche. Mary, enfant de rien, du hasard, de la misère, qu'il a ramassée, un jour de promenade, avec sa mère, va devenir son centre du monde, ses beaux grands yeux clairs l'ayant séduit tout de suite. Mais Mary en aime un autre et va être amenée à «tuer» Jonathan. Celui-ci, laissé pour mort, en réchappe par miracle et après vingt ans de préparatifs, il lance sa «terrible» vengeance, corrompant et ache- tant tous ceux qui lui permettront d'atteindre le but qu'il s'est fixé Gaston Leroux Balaoo Ce roman commence comme un policier classique. Une série de meurtres terrorise un village d'Auvergne et une enquête com- mence, au cours de laquelle les principaux personnages se mettent en place : un vieux savant bizarre, sa fille - ravissante, bien sûr - son fiancé, un grand benêt de clerc de notaire, le domestique du savant et une famille de repris de justice, cachée dans les bois, composée de trois frères - les méchants de l'histoire et les suspects 10 [...]... de Florent, jusqu'au moment où Camille Lemonnier Ceux de la glèbe Commentaire de lecteur : À la lecture de la première nouvelle, j'ai failli refermer le livre Y aurait-il eu une littérature gore avant terme? Puis, engagé par l'envie de finir ce que j'avais commencé, j'ai été au bout du livre Habitué au style, je me suis attaché aux récits Pour rester dans le genre de Lemonnier : «j'ai vomi avant d'avaler»... différentes Camille Lemonnier L'Homme qui tue les femmes Cette nouvelle se présente sous la forme des mémoires d'un tueur de femmes, comme l'indiquent le titre et le sous-titre L'auteur y décrit sans prendre de gants, dans un style très violent et sensuel (pour l'époque) ce qui se passe dans la tête de ce tueur psychopathe, inspiré par Jack l'Eventreur, avant, pendant et après ces actes de violence Camille Lemonnier. .. l'un des romans les plus réussis de l'auteur, même s'il n' a eu qu'un mince succès public Camille Lemonnier L'Homme en amour Ce roman nous conte, dans un style autobiographique, la découverte et l'initiation à l'amour d'un jeune homme, depuis son enfance, ses espérances, ses désespoirs, ses errances Camille Lemonnier Les Deux Consciences Un écrivain belge, Joris Wildmann, est poursuivi par le parquet... véritable plaidoyer pour la liberté d'expression et contre toute forme de censure Camille Lemonnier y décrit comment l'écrivain Wildmann - Wildmann signifie homme sauvage en flamand - s'oppose au système rigide de cette justice inquisitrice qui se veut gardienne de la morale L'auteur n'hésite pas à utiliser l'humour du grotesque et de l'absurde, pour nous conter cette tragédie 12 www.feedbooks.com...évidents, ainsi que de leur soeur, une sauvageonne Puis le roman oblique vers le thème du savant fou, dont les créations échappent à son contrôle et sont à l'origine de désastres De plus nous découvrons que M Noël s'appelle en réalité Baloo et est amoureux fou, sans espoir, de la jolie... arrivait parfois avec les feuilletons écrits au jour le jour, mais qui nous offre un certain nombre d'épisode complètement délirants qui valent la peine d'être lus Gaston Leroux Les Ténébreuses - Tome II - Du Sang sur la Néva Maurice Renard La Rumeur dans la montagne Florent Max se sent vieux, à 45 ans, une gamine le lui a dit! Il se promène avec mélancolie, quand il entend quelque chose d'étrange Ce sont . L'Enfant du crapaud Lemonnier, Camille Publication: 1888 Catégorie(s): Fiction, Nouvelles Source: http://www.ebooksgratuits.com 1 A Propos Lemonnier: Camille Lemonnier, né à Ixelles,. lequelle le héros séduit deux femmes, ce qui le conduit à se battre en duel, et enfin Le Fataliste, où le héros s'interroge sur la force de la destinée. Le Démon est l'histoire du démon qui,. de soleil poudroyant par la fissure du contrevent, ce grand corps brun, écartelé en l’attente du stupre consenti. Puis, une à une, les faces ardoyèrent ; du sang leur gicla la congestion aux

Ngày đăng: 30/03/2014, 15:20

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