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Herbert in press chapitre sur la pleine conscience 322010

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Thông tin cơ bản

Tiêu đề L’acceptation Psychologique Et La Pleine Conscience Dans Les Thọrapies Cognitives Et Comportementales Des Troubles De L’humeur Et De L’anxiộtộ
Tác giả Dr James D. Herbert
Trường học Drexel University
Chuyên ngành Psychology
Thể loại chapitre
Năm xuất bản 2023
Thành phố Philadelphia
Định dạng
Số trang 37
Dung lượng 140 KB

Nội dung

Chapitre : L’acceptation psychologique et la pleine conscience dans les thérapies cognitives et comportementales des troubles de l’humeur et de l’anxiété Dr James D Herbert1 Les thérapies comportementales et cognitives (TCC) sont devenues la force dominante en psychothérapie dans une majeure partie du monde, notamment en Amérique du Nord, au Royaume-Uni et dans une grande partie de l’Europe Occidentale L’essor des TCC est dû au regroupement de plusieurs facteurs, parmi lesquels le principal étant le vif intérêt accru pour la pratique basée sur des preuves et les demandes associées dans l'offre de services liés aux comportements de santé (Baker, McFall, & Shoham, 2009) A travers leur histoire, les TCC ont été investies d’une visée scientifique pour l’étude de la psychopathologie et ses traitements Des centaines d’études ont évalué les théories cognitives et comportementales de la psychopathologie et plus de centaines d’autres ont prouvé l’efficacité des interventions par les TCC Cette littérature scientifique a placé les TCC en position unique pour dominer le champ des psychothérapies en Amérique du Nord, et progressivement, dans le reste du monde aussi Comme toutes les disciplines scientifiques, les TCC ne sont pas statiques mais en évolution constante Les théories et technologies établies donnent lieu, de faỗon continuelle et inộvitable, de nouveaux dộveloppements Cette évolution naturelle est aujourd’hui évidente dans la hausse spectaculaire des théories et des traitements qui y sont associés et qui impliquent l’acceptation psychologique et la pleine conscience La dernière décennie a été le témoin d’une véritable explosion de l’intérêt de ces concepts pour les chercheurs sur les TCC tout comme pour leurs praticiens, et les formulations théoriques et les interventions techniques ciblant la pleine conscience et l’acceptation sont majoritaires dans plusieurs nouveaux modèles de TCC En se fondant sur les bases des approches traditionnelles en TCC, ces développements se sont tournés vers des directions nouvelles, passionnantes et parfois surprenantes Phd, Professor of psychology, Drexel University, Philadelphia, PA, USA, Department of Psychology, Mail Stop 988, 245 N 15th Street, Philadelphia, PA 19102-1192, USA Email: james.herbert@drexel.edu L’acceptation et la pleine conscience dans leur contexte Ces développements n’ont pas été sans controverse La plupart des contestations portent sur leur véritable degré de nouveauté et s’ils ajoutent, ou non, une valeur incrémentielle aux modèles des TCC traditionnels Bien que reconnaissant leurs racines dans ces modèles précédents, quelques partisans des approches basées sur l’acceptation les voient comme différentes des formes précédentes de TCC au niveau de leur paradigme Hayes (2004b) propose que l’histoire des TCC peut être divisée en trois générations se chevauchant mais qui sont pourtant bien distinctes La première génération, initiée par le travail révolutionnaire de Skinner (1953), Wolpe (1958) et Eysenck (1952) s’est étendue des années 1950 aux années 1960 et a été largement développée en réponse aux limites perỗues des thộories et thộrapies psychanalytiques Cette approche sest basộe sur des principes d’études soigneusement définis dont la plupart ont été développés et affinés par le travail expérimental avec des animaux, et ont permis observer des relations fines entre des faits scientifiques de base issus des travaux de laboratoire et leurs applications pratiques L’intérêt était porté sur la modification du comportement en utilisant des techniques inspirées la fois des principes du conditionnement classique et du conditionnement opérant Selon Hayes, la seconde génération, apparue la fin des années 1960 et qui s’est étendue jusque dans les années 1990, a souligné l’importance du langage et de la cognition dans le développement et le traitement des psychopathologies L’accent a été mis sur lexploration des faỗons dont linterprộtation du monde, et surtout l’interprétation de situations émotionnelles pertinentes, forment l’expérience d’un individu Les développements révolutionnaires ont inclus la thérapie rationnelle-émotive d’Ellis (1962) et la thérapie cognitive de Beck et ses collaborateurs (Beck, Rush, Shaw, & Emery, 1979) Bien que toujours remis une perspective scientifique, le cœur des recherches est passé du développement et de la traduction de principes psychologiques de base des essais cliniques évaluant l'efficacité de programmes de traitement multi-composés Bien que le concept de l’acceptation psychologique ait occasionnellement figuré dans les modèles cognitifs, et particulièrement en ce qui concerne les troubles anxieux, il a joué un rôle relativement mineur et secondaire pour ce qui concerne directement la restructuration cognitive (Dozois & Beck, in press) Selon l’analyse de Haye, la troisième génération des TCC a commencé dans les années 1990 et met l’accent sur l’acceptation psychologique et le principe de pleine conscience dans les TCC Tout comme la précédente, la troisième génération reconnt l’importance des processus cognitifs et verbaux dans les théories de la psychopathologie et ses traitements Or, plutôt que de lutter pour changer ses pensées et ses sentiments de détresse, la troisième génération insiste plutôt sur une attitude d’acceptation neutre de toute la gamme d’expériences rencontrées dans le but d’améliorer le bien-être psychologique de l’individu En outre, bien que n’abandonnant pas les essais cliniques, la troisième génération de TCC a montré un intérêt renouvelé de l’importance accordée par le champ traditionnel, aux liens entre les principes théoriques de bases et leurs applications Beaucoup de chercheurs en TCC, en particulier ceux intéressés par la pleine conscience et les approches basées sur l’acceptation, constatent que la description historique de Haye est une heuristique utile (e.g., Eifert & Forsyth, 2005) D’autres, cependant, trouvent que cette analyse exagère le caractère distinctif de ces nouvelles approches par rapport aux théories déjà établies et leurs applications (Arch & Craske, 2008; Hofmann & Asmundson, in press, 2008; Leahy, 2008) En reconnaissant l'intérêt accru et l'utilité clinique possible des techniques d'acceptation et de pleine conscience, ces critiques soulèvent qu'il n'y a pas de distinctions fondamentales quant aux approches existantes, particulièrement au niveau théorique De tels débats peuvent être utiles en ce sens qu’ils soulignent des problématiques spécifiques qui mériteraient d’être clarifiées Cependant, ils ne vont probablement pas être résolus dans un avenir proche La portée finale de l’analyse historique de Haye doit attendre le jugement des historiens Il est en effet risqué d’accorder trop de poids dans des périodes historiques qui incluent le présent Une certaine distance temporelle avec les événements en question permet souvent une perspective moins influencée et qui va plus probablement résister l'épreuve du temps Ainsi, les arguments sur la validité d'un discours particulier qui inclut des événements actuels sont probablement prématurés Malgré des perspectives qui diffèrent sur cette question, on note deux points généraux d'un accord évident D'abord, il est indéniable que la dernière décennie a été témoin d'une augmentation rapide de l'intérêt des scientifiques et des chercheurs, tout comme des cliniciens, pour les théories d'acceptation et de pleine conscience et pour leurs approches cliniques Deuxièmement, le terme "TCC" ne représente pas un modèle théorique ou thérapeutique spécifique, mais plutôt une large famille de théories et d’interventions qui incluent la fois les modèles traditionnels et ceux basés sur l'acceptation (Forman & Herbert, 2009) Ainsi, de confondre "TCC" et modèle thérapeutique spécifique comme celui de l'acceptation ou de la thérapie d'engagement revient une erreur de catégorie, analogue la comparaison "d'arbres" et de " chênes" (Herbert et Forman, in press) Au lieu de cela, des comparaisons significatives exigent des modèles spécifiques proches au sein de la famille des TCC Dès le départ, la dépression et l'anxiété ont compté parmi les cibles principales des TCC Les troubles de l’humeur et de l’anxiété représentent les formes les plus communes de troubles psychiques et il est clairement reconnu qu'ils sont associés une détresse subjective significative, une rupture dans le fonctionnement habituel, et une augmentation des coûts sociaux Bien que divers programmes en TCC aient été établis pour la totalité du spectre des psychopathologies, les travaux qui ont ciblé les troubles de l’humeur et de l’anxiété ont été plus nombreux que dans n’importe quel autre domaine Le chapitre suivant explore les concepts d'acceptation psychologique et de pleine conscience dans les TCC, en s'attachant leurs racines historiques et leurs relations avec les concepts liés, avec un intérêt particulier pour la dépression et l'anxiété Les modèles d'interventions basés sur l'acceptation et la pleine conscience les plus courants seront décrits et l'état actuel des recherches sera brièvement passé en revue Finalement, je terminerai avec quelques suggestions pour des travaux ultérieurs Les racines historiques de l’acceptation psychologique et de la pleine conscience Bien que les concepts d'acceptation psychologique et de pleine conscience aient de plus en plus capté l'attention des psychologues ces dernières années, ils ont de profondes racines historiques, tant dans la psychologie elle-même que plus largement dans des traditions culturelles, tant Orientales qu'Occidentales (Williams & Lynn, in press) Les conceptualisations actuelles de la pleine conscience ont tendance faire remonter leurs origines aux traditions Bouddhistes, qui sont elles-mêmes enracinées dans des croyances et des pratiques hindoues plus anciennes Une notion centrale du Bouddhisme est que la souffrance humaine est le résultat de sollicitations, de désirs, d'attachements, particulièrement l'attachement aux objets matériels, et de plaisirs temporels Un tel attachement met en échec le fait d'apprécier la nature passagère de toute chose et conduit, en fin de compte, la souffrance Des pratiques méditatives contemplatives sont entreprises pour réduire cette souffrance et parvenir l'éclaircissement spirituel L'impact du langage dans la construction de ses perceptions est reconnu, comme l'est la tendance confondre la compréhension conceptuelle et l'expérience directe L'épistémologie bouddhiste tend vers le pragmatisme, avec, en son centre, l’éclaircissement spirituel Les préoccupations morales sont aussi centrales dans les traditions Bouddhistes Le comportement vertueux, ou Śīla, est déterminé par les intentions guidant les actions plutôt que par les apparences extérieures de ces mêmes actions Ces intentions constituent le Karma de l'individu, ou la force qui détermine le bonheur, l'éclaircissement spirituel et le processus de renaissance non-contrôlée Le bouddhisme évoque aussi "la Voie Moyenne," ou l'importance de la modération entre les degrés extrêmes de complaisance et d'auto-privation Comme mentionné ci-dessous, beaucoup de ces idées bouddhistes sont reflétées par divers aspects dans les modèles de TCC contemporains basés sur l'acceptation (Kumar, 2002) Bien que les concepts d'acceptation psychologique et de pleine conscience soient typiquement liés la philosophie asiatique antique, il devrait être reconnu que de tels concepts ont aussi figuré dans la culture Occidentale Ainsi, des philosophies helléniques diverses, comme le Stoïcisme, ont souligné les bienfaits de l'acceptation des expériences négatives (Williams & Lynn, in press) Plus tard, les pratiques Chrétiennes monastiques ont renoncé aux attachements terrestres et ont souligné l'acceptation de la souffrance humaine comme une condition nécessaire son amélioration Malgré le vif intérêt pour les concepts d'acceptation psychologique et de pleine conscience chez les psychologues durant les deux dernières décennies, ces notions ont en fait figuré dans la littérature psychologique depuis plus d'un siècle Williams et Lynn (sous presse) décrivent le concept d'acceptation travers la psychologie du 20ốme siốcle, en commenỗant par les ộcrits de Freud (1910/1965), qui affirmait que de s'accrocher aux expériences douloureuses passées détourne son attention des préoccupations réelles et immédiates Les psychanalystes suivants ont envisagé l'auto-acceptation comme un but principal de la psychanalyse Dans une voie semblable, les années 1940 ont témoigné du travail révolutionnaire de Carl Rogers (1940), qui a dépeint l'auto-acceptation comme très étroitement associée la santé mentale et donc comme la cible première de la psychothérapie Pour Rogers, l'auto-acceptation dépasse le simple fait d'entretenir l'estime de soi, pour inclure l'acceptation de la totalité de son expérience Les années 1950 et 1960 ont marqué le début des études empiriques de l'acceptation psychologique De ce fait, plusieurs études ont prouvé la relation entre une acceptation de soi positive et l'acceptation des autres, tout comme des corrélations négatives entre l'auto-acceptation et la psychopathologie (e.g., Berger, 1955) Pendant les années 1970, les relations entre l'auto-acceptation et d'autres concepts ont été explorées, y compris le lieu de contrôle (e.g., Chandler, 1976) De plus, les chercheurs ont commencé discuter les notions d'acceptation au-delà des domaines du "soi" et de "l'autre" Les années 1980 ont offert une exploration continue de l'association de divers concepts avec l'auto-acceptation, ainsi que les premiers éléments d'interventions visant l'acceptation psychologique, comme la thérapie de Morita (Ishiyama, 1987) Les années 1990 ont été une décennie charnière pour la recherche et les développements théoriques liés l'acceptation psychologique Le tournant le plus remarquable a été le passage graduel de l'auto-acceptation l'acceptation de l’expérience subjective en cours, (et particulièrement celle de détresse), souvent mentionnée comme l'acceptation psychologique ou "résultant de l'expérience" Ce tournant a reflété en partie la reconnaissance croissante du chevauchement conceptuel problématique entre l'autoacceptation et l'estime de soi À la différence de l'estime de soi, et faisant écho au travail de Rogers, l'acceptation résultant de l'expérience se réfère l'acceptation de la totalité de son expérience indépendamment de sa valence émotionnelle De plus, un certain nombre de modèles de psychothérapie basés sur les TCC et qui ont mis en évidence l'acceptation résultant de l'expérience comme un outil clé dans le changement de comportement, ont été initialement développés pendant cette période Les conceptualisations contemporaines de l’acceptation, la pleine conscience, et les concepts en lien L'intérêt croissant pour l'acceptation et la pleine conscience a été accompagné d'une multiplication de concepts et de termes en lien, et un consensus doit encore appartre quant leurs définitions précises et leurs relations entre eux Ces termes incluent, entre autres, la pleine conscience, l'acceptation psychologique (ou résultant de l'expérience) et son contraire l'évitement, la conscience métacognitive, la mise distance, la décentration, la reperception, la déliaison, la motivation, le non-attachement, le non-jugement et la tolérance la frustration Certains de ces concepts (par exemple, la pleine conscience, l'acceptation) sont utilisés dans un certain nombre de théories et de modèles thérapeutiques, tandis que d'autres (par exemple, la déliaison, la conscience métacognitive) sont limités une théorie spécifique On observe des nuances propres chaque théorie qui peuvent seulement être entièrement appréciées par une compréhension minutieuse des modèles respectifs Néanmoins, une compréhension générale de ces termes et leurs significations communes est possible même sans explorer les subtilités des diverses théories La pleine conscience Commenỗons avec le concept de pleine conscience La définition la plus citée est de loin celle de Kabat-Zinn (1994), qui tient au fait de « faire attention au chemin, au but dans le moment présent, dans un état de non-jugement » Cette définition met en évidence l'intérêt bouddhiste initial pour "l'attention nue," ou l'attention non discursive au courant de sa conscience sans évaluation ou jugement Dans le but d’apporter une plus grande clarté et un consensus autour de ce concept, Bishop et ses collègues ont tenu une série de rencontres avec des experts dans le domaine et ont conclu sur une définition opérationnelle qui souligne l'attention soutenue pour présenter l'expérience, ainsi qu’une attitude de franchise, de curiosité et d'acceptation neutre envers cette expérience En effet, la plupart des définitions du concept incluent ces deux facteurs de conscience intensifiée et d'acceptation neutre de son expérience subjective Cela a conduit Herbert et Cardaciotto (2005) suggérer que la pleine conscience peut être conceptualisée comme formée de deux facteurs distincts : "(a) une conscience profonde de la gamme complète de l'expérience présente et (b) une attitude d'acceptation sans jugement de cette expérience" Cardaciotto, Herbert, Forman, Moitra et Farrow (2008) ont par la suite développé la Philadelphia Mindfulness Scale (PHLMS) pour évaluer ces deux dimensions Ils ont présenté des données psychométriques diverses pour suggérer que les deux aspects de la pleine conscience sont bien distincts D'autres échelles communes de pleine conscience incluent même plus de facteurs On peut prendre pour exemple, la Kentucky Inventory of Mindfulness Skills (Baer, Smith, & Allen, 2004), la Five-Factor Mindfulness Scale (Baer, Smith, Hopkins, Krietemeyer, & Toney, 2006), et la Cognitive and Affective Mindfulness Scale-Revised (Feldman, Hayes, Kumar, Greeson, & Laurenceau, 2007) qui incluent chacune quatre ou cinq composantes plutôt que de mettre mal les concepts de conscience et d’acceptation Il y a deux questions-clés non résolues dans la littérature sur ce thème de la pleine conscience La première concerne le nombre de constituants ou de dimensions nécessaires pour saisir au mieux ce concept Une indication serait de considérer la pleine conscience comme un concept unitaire Brown et Ryan (2003, 2004) soutiennent qu'il n'y a aucun besoin de distinguer les dimensions d'acceptation et d'attention, parce que ce dernier englobe nécessairement l'autre Il y a cependant la fois des raisons conceptuelles et empiriques ces questions D'abord, on peut facilement imaginer des situations de conscience intensifiée, mais sans attitude d'acceptation et de non-jugement En effet, dans certaines conditions, il a été observé que la conscience accrue de l'expérience subjective est associée de la colère et de l'hostilité (Ayduk, Mischel & Downey, 2002), une douleur plus intense (Miron, Duncan & Bushnell, 1989; Roelofs, Peters, Patijn, Schouten & Vlaeyen, 2004) et une incapacité liée la douleur accrue (McCracken, 1997) Le trouble panique est aussi un cas évident de conscience intensifiée de ses réponses physiologiques, mais sans acceptation simultanée de son expérience (e.g., Ehlers et Breuer, 1992, 1996) De plus, comme mentionné ci-dessus, Cardaciotto a constaté que les deux sous-échelles de la PHLMS (mesurant respectivement la conscience et l'acceptation) n'étaient pas corrélées entre elles et a mis en évidence des associations avec d'autres mesures D'autre part, il y a les théoriciens qui mettent mal le concept de pleine conscience dans au moins cinq de ses constituants Ici le problème opposé peut se produire : certaines des composantes peuvent se chevaucher excessivement et donc se montrer d’une utilité clinique limitée La seconde question non résolue est de savoir comment intégrer au mieux les processus attentionnels dans la pleine conscience Bien que l'attention et la conscience puissent au premier coup d'œil partre synonymes, on note en fait des distinctions subtiles mais importantes entre elles Ainsi, l'attention implique un effort de concentration sur une gamme limitée d'expériences, augmentant la conscience quelques stimuli et en atténuant ou en évitant même certains autres Au contraire, la conscience, du moins dans le contexte de la pleine conscience, suggère une perception consciente de la totalité des expériences, sans tentative de se concentrer exclusivement sur quelques stimuli la place d'autres Beaucoup de discussions sur la pleine conscience réunissent ces deux concepts, peut-être en raison de l'association de la pleine conscience comme concept psychologique avec la pratique de la méditation, qui tend favoriser l'attention vigilante Quelques auteurs suggèrent, cependant, que tout effort pour réguler l'attention est incohérent avec l'acceptation profonde de la gamme complète des expériences (Cardaciotto et al., 2008; Brown & Ryan, 2004) Cela souligne l'importance de conceptualiser l'aspect attentionnel de la pleine conscience sans tenir compte de l'attention soutenue Néanmoins, la relation entre l'acceptation, la conscience, l'attention et peut-être d'autres composantes possibles du concept de pleine conscience requiert un nouveau consensus La décentration et la déliaison Un autre groupe de termes, incluant la mise distance, la décentration et la déliaison, se réfère au processus d'éprouver des expériences subjectives, et particulièrement des pensées, comme de simples événements mentaux, plutôt que comme des réflexions sur le monde ou sur soi On peut observer chez une personne anxieuse dans ses interactions sociales, qui est en train de donner un discours, certaines pensées anticipées comme "je vais me rendre ridicule." Une approche décentrée, distance, entrnerait simplement une observation de ses pensées comme une suite de mots, sans juger d'une faỗon ou d'une autre de sa vraie valeur Par exemple, au lieu de se laisser perturber par cette pensée, il ou elle pourrait se dire, "c'est intéressant; je vois que je pense que je vais me ridiculiser moimême." Selon Beck, garder une certaine distance par rapport ses cognitions est le premier pas de la restructuration cognitive Cependant, Beck voit cette distanciation comme nécessaire mais non suffisante pour la restructuration cognitive (Dozois & Beck, in press) L’acceptation Finalement, il y a un groupe de termes qui suggère une perspective ouverte et neutre de la totalité de son expérience, et en particulier le courant actuel sur l'expérience du moment présent, dans l’ici et maintenant Une telle perspective est reflétée en termes d'acceptation psychologique et d’acceptation résultant de l’expérience Butler et Ciarrochi (2007) définissent l'acceptation comme "une volonté d'éprouver des événements psychologiques (des pensées, des sentiments, des souvenirs) sans devoir les éviter ou les laisser influencer excessivement le comportement" En œuvrant dans une perspective d'analyse du comportement, Cordova (2001) définit l'acceptation comme le fait de "permettre, tolérer, expérimenter, ou prendre contact avec une source de stimulation qui a précédemment provoqué la fuite, l'évitement, ou l'agression," et également comme "un changement du comportement provoqué par un stimulus, passant d'un fonctionnement d'évitement, de fuite, ou de destruction de ce stimulus un comportement de poursuite ou de maintien du contact" Kollman, Brown et Barlow (2009) définissent l'acceptation comme "une volonté d'éprouver entièrement des événements internes, comme des pensées, des sentiments, des souvenirs et des réactions physiologiques." Williams et Lynn (sous presse) proposent cette définition : "la capacité de rester disponible l'expérience présente, sans essayer de mettre fin l'expérience douloureuse ou de prolonger l'agréable" Ainsi, ces définitions pointent toutes le caractère ouvert, neutre de la totalité de l'expérience, par opposition l'acceptation des situations externes qui peuvent provoquer la détresse Par exemple, un sujet souffrant de phobie peut accepter les sensations d'anxiété incitées par une situation phobique sans accepter la situation en tant que telle, ou l'idée que lui ou elle ne puisse pas s’y confronter De plus, la description de Williams et Lynn insiste sur le fait que l'acceptation se réfère non seulement la volonté d'éprouver des expériences négatives, mais aussi celle d'abandonner les efforts de se raccrocher trop fermement aux expériences positives Un autre aspect clé de l'acceptation psychologique dans les TCC est qu'elle est vue comme un moyen de mettre fin, plutôt qu'une fin en soi Les modèles de TCC plus récents qui encouragent la stimulation de l'acceptation servent ainsi de plus larges buts, impliquant 10 typiquement le changement de comportement Aussi, une femme dépressive qui a des pensées d'impuissance et de désespoir est encouragée accepter ces pensées comme de simples états mentaux en s'engageant simultanément dans des comportements orientés vers des buts comme sortir de son lit et aller déjeuner avec un ami En ce sens, les conceptualisations psychologiques modernes de l’acceptation diffèrent de celles ancrées dans des traditions philosophiques ou religieuses, lesquelles soulignent l'importance de l'acceptation pour son propre bien plutôt que comme un outil pour favoriser le mouvement vers d'autres buts de vie (Herbert, Forman, & England, 2009) La distinction entre le concept traditionnel de l'acceptation issu des traditions antiques et la version psychologique moderne est illustrée dans une étude récente observant la validité de construit de l'acceptation Kollman, Brown et Barlow (2009) ont étudié la relation entre l'acceptation psychologique et deux concepts liés : la réévaluation cognitive, définie comme "une forme de changement cognitif qui implique l'interprétation d'une situation potentiellement émotionnelle dans une voie qui change son impact émotionnel" (Gross & John, 2003, p 349, cité dans Kollman et al., 2009, p 206) et le contrụle ộmotionnel perỗu, dộfini comme "le contrụle comportemental perỗu ou indirect de vộcus internes, ou la mesure dans laquelle les individus croient qu' ils peuvent continuer agir dans des directions choisies et rencontrer des défis de la vie indépendamment de leurs expériences internes" (Kollman et al., 2009, p 207) Les résultats de l'étude sont nuancés; d'une part, une analyse de facteur a soutenu la validité convergente et discriminante de l'acceptation quant ces deux concepts Cependant, l'acceptation n'est pas associée d'autre concepts attendus comme l'anxiété, l'anxiété dans les interactions sociales et le bien-être, tandis que la rộộvaluation cognitive et le contrụle ộmotionnel perỗu le sont Pourtant, l'étude des items spécifiques que les auteurs ont utilisés pour définir les trois concepts révèle que leurs items "d'acceptation" se réfèrent l'acceptation "pure" sans aucun lien avec des actions orientées vers un but Inversement, les items de "contrôle émotionnel perỗu" ne reflốtent pas en rộalitộ la capacitộ de contrụler ses émotions comme son nom l'indique, mais reflètent plutôt le concept de l'acceptation psychologique comme il est utilisé dans les TCC basées sur l'acceptation, c'est-à-dire comme la capacité de s'engager dans un comportement constant sans avoir besoin de s’éloigner des expériences négatives Ces items sont, par exemple, "je peux fonctionner efficacement en ayant des pensées négatives; je suis capable de relever des défis quand je suis anxieux; je peux réaliser mon travail ou des obligations scolaires quand je ressens des ộmotions nộgatives." Ainsi, malgrộ la faỗon problộmatique dont on a étiqueté les échelles, ces résultats suggèrent, sans surprise, que la capacité de se comporter de manière fonctionnelle en 23 Néanmoins, les résultats ne révèlent aucune différence entre l'ACT et d'autres TCC (par exemple, Forman et al., 2007), ni d’ effets supérieurs de l'ACT (par exemple, Lappalainen et al., 2007) Il est important de considérer qu’aucune étude plus grande échelle, ni méthodologiquement sophistiquées n'a encore été conduite avec l'ACT, comme cela a été fait avec quelques formes plus traditionnelles de TCC comme la thérapie cognitive et les conclusions doivent ainsi être modérées en conséquence (voir Gaudiano, 2009, in press; et Öst, 2009, articles pour un débat animé sur le statut méthodologique de l’ACT) En termes de mécanismes thérapeutiques, la recherche sur l'ACT a été remarquable pour son objectif central sur la médiation statistique, qui est une approche statistique qui vise repérer les mécanismes causals possibles d'un traitement En fait, la majorité d'essais cliniques publiés d'ACT inclut quelques analyses de médiation La majorité de ces analyses a d’ailleurs soutenu le modèle Plus particulièrement, on a observé que les réductions de l'évitement résultant de l'expérience influencent les résultats travers un certain nombre d'essais (Hayes et al., in press, 2006) En résumé, la recherche soutient jusqu'à présent que l'ACT est un modèle fortement prometteur pour les troubles de l’humeur et de l'anxiété, parmi d'autres conditions, tant en termes de résultats cliniques que de processus théoriques sous-jacents Davantage de recherches sont maintenant nécessaires, utilisant des concepts d'étude plus scientifiques avec de plus vastes échantillons et des contrôles méthodologiques plus fins, afin de déterminer si l'ACT peut devenir une intervention sûre, de première ligne côté des formes plus traditionnelles des thérapies cognitivo-comportementales Ouvertures Indộpendamment de la faỗon dont on place exactement ces nouveaux courants, il n'y a aucun doute que l’augmentation de l’intérêt pour l'acceptation et la pleine conscience au cours des deux dernières décennies a radicalement changé le champ des TCC et représente actuellement un point central de développement théorique, d’innovation clinique, de recherche scientifique et d’ effort de diffusion La résistance initiale ces concepts dans le domaine s'est maintenant effacée quelque peu Au lieu de cela, les psychologues se concentrent de moins en moins sur le degré auquel ces approches représentent des ruptures 24 paradigmatiques avec des modèles antérieurs et davantage sur des questions théoriques et empiriques Plusieurs défis sont mis en avant D'abord, il y a eu une prolifération des concepts théoriques intercorrélés qui contribuent une certaine confusion Certains d'entre eux (par exemple, la déliaison cognitive) proviennent de théories spécifiques et ont des significations particulières dans cette théorie, mais se chevauchent néanmoins significativement avec des concepts semblables tirés d'autres théories Dans d'autres cas, il y a des concepts partagés par plus qu'une théorie (par exemple, la métacognition), mais qui ont des significations légèrement différentes au sein de chacune d’entre elle Finalement, il y a des concepts vastes comme "la pleine conscience" qui sont empruntés aux traditions préscientifiques et, par conséquent, qui sont utilisés tout fait différemment par les différents théoriciens Bien qu'il soit peu réaliste de s'attendre un consensus répandu travers les théories sur la signification précise de ces termes dans un avenir proche, c'est aux chercheurs qu’il incombe d’être être clair et précis en ce qui concerne leur terminologie Une question relative cela est la nécessité, pour les innovations cliniques, d’être fermement liées aux théories testable, qui sont elles-mêmes soumises l'évaluation empirique Comme le disait Kurt Lewin, père de la psychologie sociale moderne, "il n'y a rien de si pratique qu'une bonne théorie" (Lewin, 1951, p 169) Les nouveaux modèles TCC basés sur l’acceptation et sur la pleine conscience varient dans le degré selon lequel ils sont théoriquement fondés Bien qu'une absence de liens théoriques proches n'écarte pas nécessairement la valeur d'une innovation technologique, de tels développements sont plus probables d’offrir une contribution durable quand ils sont lié une théorie sous-jacente viable Un troisième défi est le besoin de plus de recherches, y compris d’articles sur des résultats cliniques, d’études sur les processus thérapeutiques et d’études théoriques en psychopathologie et des modèles d'intervention liés Il y a eu une explosion d'études relativement petite échelle au cours de la décennie passée et plus largement, des études plus sophistiquées méthodologiquement sont maintenant clairement justifiées Les défis pour garantir la consolidation de telles études restent peut-être, pourtant, l'association persistante de concepts comme la pleine conscience avec des croyances non-scientifiques et des pratiques « New Age » Dans le même thème, même les scientifiques cliniques deviennent parfois excessivement liés aux concepts, termes et procédures particuliers Nous ne devrions pas supposer que "la pleine conscience", par exemple, est un terme sacré qui ne peut pas être déconstruit scientifiquement, ni que la stimulation des aspects divers de la pleine conscience sera nécessairement toujours avantageuse Nous ne pouvons pas supposer que des pratiques 25 méditatives sont uniformément utiles Ce sont des questions qui doivent être étudiées, plutôt que des conclusions inévitables Un problème lié est l'importance de s’assurer que ces nouveaux événements restent fermement fondés dans la science Les thérapies basées sur la pleine conscience ont eu tendance attirer deux types de disciples : les théoriciens d’orientation scientifique, les chercheurs et les cliniciens travaillant précocement sur de nouveaux événements dans les TCC d'une part ; et des cliniciens et tout-venants qui sont ambivalents et parfois même hostiles une approche scientifique de la psychothérapie Ces derniers sont souvent attirés par ces approches en raison de leur statut perỗu comme "alternatif" et non-traditionnel Si ces événements doivent représenter des contributions principales plutôt que des engouements, ils doivent rester fermement fondés dans la science Finalement, il y a la question importante de la diffusion Les partisans des modèles TCC basés sur l'acceptation et sur la pleine conscience ont eu tendance être très actifs dans la diffusion de leur travail tant aux professionnels qu'au public en général Ces efforts ont souvent été déployés avant même que le statut scientifique d'une intervention pour un domaine particulier n'ait été bien établi Ceci ne représente pas nécessairement un problème pour les professionnels, qui ont, en principe au moins, la formation et les compétences requises pour interpréter l'état actuel de la littérature pour eux, ou envers leurs patients Mais les efforts de transmission visant directement le public soulèvent davantage de questions et un consensus doit encore appartre quant l'étape la plus appropriée dans la diffusion un large public des développements thérapeutiques et des processus d'évaluation, comme avec les livres d'auto-assistance (Redding, Herbert, Forman et Gaudiano, 2008) Les partisans des TCC et en particulier ceux des modèles plus récents des TCC basés sur l’acceptation, ont au moins l’obligation de fournir une discussion franche du statut scientifique de leur approche particulière dans n'importe quel projet de diffusion Bibliographie Abramson, L Y., Metalsky, G I., Alloy, L B (1989) Hopelessness depression: A Theorybased subtype of depression Psychological Review, 96, 358-372 26 Abramson, L Y., Seligman, M E., Teasdale, J D (1978) Learned helplessness in humans: Critique and reformulation Journal of Abnormal Psychology, 87, 49-74 Arch, J J., & Craske, M G (2008) 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Ngày đăng: 18/10/2022, 12:33

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