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Annales and Bulletins Société Linnéenne de Lyon 3874

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15° Année N° Septembre 194 BULLETIN MENSUE L DE L A SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE LYO N FONDSE N 182 RECONNUE D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU AOUT 1937 des SOCIÉTÉS BOTANIQUE DE LYON, D'ANTHROPOLOGIE ET DE BIOLOGIE DE LYO N RÉUNIES et de leurs GROUPES DE ROANNE et de SAINT-SYMPHORIEN-SUR-COISE Secrétaire général : M M LOCQIn e, 76, boulevard des Belges, Lyon, Trésorière : M n M FRéREJEAN, 11, rue Général-Plessier, Lyon, 2° SIÈGE SOCIAL A LYON : 33, rue Bossuet, 6e (Immeuble Municipal) ABONNEMENT ANNUEL $ France et Colonies Franỗaises C/C P Lyon 101-98 Etranger 150 francs 300 — PARTIE ADMINISTRATIV E ORDRES DU JOU R CONSEIL D'ADMINISTRATION : Mardi 10 Septembre, 20 heures Vote sur l'admission de : Paul CHAVANE, propriétaire forestier, « Freland s, Vauvillers (I-Iaute-Saône), parrains MM Josse rand et Locquin ; — Marcel POTniN, 18, rue Seguin, Lyon, parrains M Coquillat et M ile Frèrejean ; — J BECHYNE, assistant au Musé,im National de Prague, U Smaltovny 25/V, Prah a (Tchécoslovaquie) ; parrains MM Schacfer et Coquillat ; — M Couac, 8, rue Serpollières, Lyon , parrains MM Coquillat et Fiasson ; — M me L Dunv, chemin de Lachassagne, Lucenay (Rhône) , parrains M Coquillat, M'1 ° Frèiejean ; — Société Mycophile de Valentigney, M " MARESCOT, secrétaire, 3, Grande-Rue, Valentigney (Doubs), parrains MM Josserand et Coquillat ; — N TAYMANS, Apostoliekenstraat 77, Turnhout (Belgique), parrains MM Josserand et Coquilla t R.-WV -G DENNIS, The I-Ierbarium, Royal Botanic Garden, kew, Surrey (Angleterre), parrain s MM Josserand et Pearson ; — M Jean COLONGE, directeur-adjoint de l'Ecole de Chimie, Institu t de Chimie, 92, rue Pasteur, Lyon, pa rrains MM Rey et Coquillat ; — R VISAI, 15, rue René Leynaud, Lyon, parrains MM V et J Battetta ; — Réintégration : M Pierre RouceoT, administrateur colonial, Libreville (Gabon), A E F Affiliation de la Société la Fédération des Sociétés de Sciences naturelles Question du local Questions diverses SECTION ENTOMOLOGIQUE : Samedi 14 Septembre, 16 heures M BpczaowsKA : Quelques observations sur MMegaselia ru figes Meig ,'et ses rapports ave c le Doryphore (Leptinolarsa doecemlineala Say) L SCHAEFER : L 'Agrilus nuisible au cassis (Col , Bupr ) Présentation d'insectes Questions diverses SECTION BOTANIQUE : Samedi 14 Septembre, 17 heures G NICOLAS : A propos de Lepidium virginicuni L A QUENEY : Apparition de Veronica fili fornlis Lyon et nouvelles plantes adventices dans l a région lyonnaise Présentation de plantes Questions diverses 38 SECTION GÉNÉRALE : ANTHROPOLOGIE, BIOLOGIE, SCIENCE S NATURELLES : Samedi 21 Septembre, 16 heures J FIASSON : Quelques mots sur l'eeuvre de Lamarck Commémoration (retardée de cieux •ans en raison des circonstances) du bicentenaire du grand naturaliste Informations concernant le LXXIII e Congrès des Sociétés Savantes (Strasbourg, avril 1947) Questions diverses SECTION DE MICROSCOPIE : Samedi 21 Septembre, 1.7 heures E GILLES : Valeur exacte des images fournies par l'objectif de Spierer (avec présentation d e microphotographies) D r BAUD : Technique de l'IIistomécaoique (suite) ,Présentation d ' appareils Questions diverses _ SECTION MYCOLOGIQUE : Lundi 1.6 Septembre, 20 heures R Ki1nNEn : Note préliminaire sur la cytologie du mycélium de quelques Agarics en cultur e pure Organisation éventuelle de l ' exposition mycologique Tous les collègues susceptibles d ' apporte r leur concours sont priés d ' assister la séance Présentation de Champignons Questions diverses OFFICE MYCOLOGIQU E L'Office mycologique du luncli soir 20 heures sera assuré par M LACOMBE, au Siège de la Société , 33, rue Bossuet En outre, dater du lundi septembre, et pendant les mois d'octobre et noveml re, un Offic e supplémentaire sera assuré par M JOSSERAND, le lundi après-midi de - heures 17 heures, mêm e local / COURS DE MYCOLOGI E Le cours public et gratuit de mycologie reprendra l ' automne, sous la direction de MM Guit LEMOZ et BRANDON _ La première séance se tiendra le jeudi octobre, 20 h 15, au siège social, 33, rue Bossuet Les suivantes auront lieu une semaine d ' intervalle, même heure, même local, sauf indication s différentes qui seraient données la semaine précédente Les leỗons seront conỗues dans un bu t essentiellement vulgarisateur pour permettre aux amateurs nouveaux d ' utiliser les connaissance s acquises, dès les premières sorties sur le terrain, qui compléteront les leỗons, et qui seront annoncộe s au cours de celles-ci - EXCURSIONS PUBLIQUE S HERBORISATION — Dimanche septembre, en Dombes, sous la direction de M QuENEY Sau f changement de l'horaire (à vérifier), on partira par le train qui quitte Lyon-Croix-Rousse h 40 Repas tiré des sacs On descendra Saint-Marcel-en-Dombes et on rentrera par le train qui arriv e Lyon-Croix-Rousse vers 19 heures On étudiera spécialement la flore des étangs et des marécages ExcuRsioN MYCOLOGIQUE —Dimanche 15 septembre, sous la direction de M BRANDON Rendezvous Vaugneray-gare l ' arrivée du train partant de Lyon-Saint-Just h 30 Repas tiré de s sacs Retour vers 20 heures SORTIE EN MONTAGNE — Il sera organisé, avant fin septembre, une sortie entomologique , botanique et mycologique en même temps que touristique, en montagne, avec la collaboratio n du Club Alpin Pour les détails, se renseigner au Siège, ou auprès de M GuILLEmoz, 156, ru e Vendôme Tél : M 21-47 GROUPE DE ROANNE Constitué en 1921, le Groupe de Roanne de la Société Linnéenne de Lyon vien t d'avoir vingt-cinq années d ' existence Il nous a paru utile de dresser,un tableau succinct de sa vie pendant cette période Sa fondation En 1921, une lettre arrive au Lycộe de garỗons de Roanne ave c une-adresse ainsi conỗue : ô M le Professeur d'Histoire naturelle du Lycée de Roanne » Le Professeur d'histoire naturelle était M Trubert Celui-ci, qui savai t que j'aimais beaucoup les sciences naturelles, m'en donne connaissance La lettr e 39 était écrite par M le Docteur Riel, président d ' honneur de la Société Linnéenne de Lyon Le Docteur préconisait la création Roanne d'une section de cette Société II faisait comprendre,que des groupes locaux, succursales d'une Société puissant e ayant fait ses preuves, donneraient dans l ' avenir des résultats infiniment supérieurs ceux des Sociétés locales indépendantes, sans relation intime avec un grand centr e intellectuel M Trubert me dit : « Est-ce qu ' on marche ? » Nous avons marché Peu nombreux sont ceux qui ne s ' intéressent pas la nature, dont l 'étude ne donne que de' la satisfaction La preuve en est dans le succès des excursions -U n certain nombre de personnes se sont enrégimentées dans notre groupe pour fair e de jolies promenades sans songer étudier les sciences naturelles, mais peu pe u est venu le goût de la curiosité, de l'observation et de l'étude, et ; comme le disait M le Dr Riel, nous contribuons ainsi de toute la faiblesse de nos moyens, mais de toute la force de notre volonté, faire progresser la science en même temp s qu ' la vulgariser, améliorer les conditions de la vie de nos enfants par les applications innombrables découlant de l'étude des sciences naturelles But, champ d'action — Le groupe a pour but l'étude de toutes les branches de l'histoire naturelle ; il tient des séances privées, organise des excursions et de s expositions publiques, en vue de développer le goût des sciences naturelles Règlement — Le groupe est soumis aux statuts de la Société mère Lyon, publié s en janvier 1938 Il a droit de nommer sur place son Bureau spécial dont les Présidents, jusqu'en 1938, prenaient place de droit en qualité de Vice-Présidents dan s le Bureau général de la Société A partir de 1938, depuis les nouveaux statuts, l e Bureau du groupe, composé du Président, du Secrétaire, du Trésorier et du Bibliothécaire, prend place dans le Bureau des sections et des groupes Effectif — Le groupe a débuté avec 32 membres pour atteindre son maximu m en 1929 avec 319 membres Siège — En 1921 et en 1922, les réunions se tenaient dans une salle de la Sociét é des Amis des Arts ; rue Diderot A partir de 1923, la grande salle située au deuxièm e étage du bâtiment municipal du Palais de Justice, était mise la disposition d u groupe pour tenir ses séances et, en 1924, la Ville livrait un placard vitré destin é aux collections et aux archives Plus tard, un autre placard nous fut attribué Cotisations Subventions — De 1921 1934, la cotisation était de 10 francs ; de 1935 1937, de 15 francs Jusqu' en 1938, une cotisation supplémentaire d e francs était demandée aux membres du groupe de Roanne pour les frais divers , notamment pour la correspondance, la bibliothèque, les cotisations de 10 franc s et de 15 francs étant naturellement envoyées Lyon Ce supplément ,de cotisatio n nous a permis de faire l ' achat d ' un appareil projection Lorsqu ' en 1938, la cotisation fut portée 25 francs, le supplément ne fut plus ,exigé, Lyon s ' étant engagé payer les frais de bureau du groupe Jusqu'en 1938, la ville de Roanne inscrivai t son budget pour notre groupe une subvention annuelle Des subventions dè 100 500 francs furent votées par le Conseil municipal pour les frais occasionnés pa r les expositions Des ressources ont été également acquises par une légère augmentation du prix demandé pour les grandes excursions Publications — Le Bulletin de la Société a toujours bien accueilli les communications scientifiques du groupe (environ 130) Conférences — Les relations du groupe avec le grand centre intellectuel de Lyo n et avec des conférenciers éminents lui ont permis d ' organiser douze grandes conférences, la plupart avec projections C ' est ainsi que nous avons reỗu : MM les Professeurs Lucien Mayet, Roman, Revel, abbé Nanty, des , Facultés de Lyon , MM Allemand-Martin, docteur ès-sciences, professeur au Lycée de Lyon, le D r Léon Chabrol, de Vichy, membre de l ' Institut international d ' Anthropologie, Josep h Treyve, de Moulins, Claudius Roux, docteur ès-sciences, et membre de l'Académi e des Sciences, Belles Lettres et Arts de Lyon, Robert de Joly, président du Spéléoclub de France, A.-M Vergiat, lauréat de la Société Nationale d'Acclimatation d e France Causeries — De nombreuses causeries ont été faites aux séances tenues au moin s une fois par mois Excursions — De 1921 1943, 103 excursions ont été organisées Les grande s excursions en autocars ont eu particulièrement de succès Nous citerons quelques chiffres En 1926 : 173 participants (à l'excursion de Solutré-Saint-Point, 140 per 40 sonnes) ; en 1927 : 68 participants ; en 1928 : 195 (150 personnes l'excursion d e Glozel) ; en 1929 : 187 participants ; en 1930 : 164 participants Expositions — 19 expositions ont été organisées, dont 15 Roanne, dans l a grande salle des fêtes de l ' Hôtel de Ville Quatre expositions eurent lieu dans des concours agricoles : le 22 août 1926 Belmont, le mars 1927 Roanne, le 21 aoû t 1927 Semur-en-Brionnais où nous avons obtenu une médaille de vermeil, le 15 octo bre 1927 La Pacaudière Nos expositions ont groupé, dans un intéressant raccourci, les nombreuses ressources et curiosités de notre région ; c ' est ainsi qu ' on y a vu figurer notamment , en dehors des champignons, des collections d ' insectes nuisibles l ' agrièulture, des silex taillés de la station paléolithique de Villerest Toutes ont connu le meilleu r succès, ainsi qu ' en a témoigné l ' affluence toujours accrue de nombreux visiteur s assurés d 'y acquérir des connaissances utiles Le public ne se lasse pas de ces manifestations qui sont pour lui un enseignement vivant Il trouve documents, tableaux , affiches et ouvrages pour le renseigner Une grande part du succès de ces expositions revient également, il faut en convenir, la situation privilégiée de la régio n roannaise q ui jouit d ' un climat doux, d ' une composition variée du sol, de différence s d' altitude (jusqu ' 200 mètres), de nombreux cours d ' eau, d' essences forestière s variées, de résineux en particulier Une connaissance de plus en plus approfondie de la botanique, de l'entomologie, de la géologie, de la préhistoire du Roannai s se réalise grâce aux expositions et aussi, devons-nous ajouter, grâce aux séance s de déterminations, aux conférences, aux causeries Collections — Herbier constitué par M Chassignol et qui, l ' heure actuelle , c-mpte près de quinze cents plantes Roches et minéraux : dons de MM Goutalan d et Vindrier Insectes de Madagascar : don de M Olsoufieff Fossiles de Saint-Niziersous-Charlieu : don de M Chassagnon Collection préhistorique remise au Musé e de Roanne (fouilles de M Larue au Saut-du-Perron, Villerest) Bibliothèque — Grâce la légère majoration de la cotisation de 1921 1937 e t du prix des grandes excursions, le groupe a pu constituer une bibliothèque d ' étude Il a acquis notamment le magnifique ouvrage mycologique de Konrad et Maublanc , relié en six volumes en 1937 Telle a été la vie de notre groupe pendant vingt-cinq ans Nous ne pouvon s mieux faire, pour terminer, que citer ce qu ' écrivaient dans leur journal deu x journalistes roannais : « Au risque de nous répéter, rappelons que le groupe de Roanne de la Sociét é « Linnéenne ne s'intéresse pas seulement la mycologie Il s ' efforce de développer « un courant pour l'étude des sciences Il est arrivé dans certains domaines d e « surprenants résultats On aurait tort de croire que la pensée de l ' étude ẻt céd é « le pas aux distractions faciles ou la mode Il y a, Dieu merci, beaucoup de gen s « qui travaillent, sans forfanterie, accroợtre leur bagage intellectuel, et recherchen t ô les distractions spirituelles Le groupe de Roanne de la Société Linnéenne entre « tient et développe cet amour des sciences « Autres temps, autres moeurs, » di t « le proverbe L ' enjouement de jeunesse passe, mais la science demeure et command e « le progrès » (Le Mémorial de la Loire) « Le Groupe de Roanne de la Société Linnéenne a réussi démontrer qu 'il es t « possible de créer, dans le cadre de la petite région, de réaliser un véritable foye r « intellectuel et scientifique » (La Tribune Républicaine) Marc LARUE GROUPE DE SAINT-SYMPHORIE N 25 février — La première réunion officielle du Groupe s ' est tenue l' Hôtel Lhoste : Elle avai t pour but l'organisation des réunions et sorties Les réunions auront lieu le dernier lundi de chaqu e mois 20 heures, dans la salle prêtée par la commune, sans convocations 25 mars, 29 avril, 27 mai — Tenue des réunions habituelles avec séance d 'études, surtou t mycologiques 14 juillet — Sortie mycologique — Principales espèces étudiées : Marasmius arcades, Amanila rubescens, A citrina, A pantherina, A vaginala, Pratella arvensis, 'Agarieus silvicola, Entolom a clypeatum, Boletus chrysanleron, B lucidus et quelques autres de moindre importance 41 Pour tous renseignements au sujet de la reprise de mot e activité, après les vacances, c'est à-dire dès septembre, consulter le secrétaire M NÉEL Bibliothèque — Notre bibliothèque, en formation, s'est augmentée de quelques volumes Pour les consulter, s'adresser au Secrétaire Conférence Il est envisagé la tenue d ' une séance spéciale d ' études avec participation d 'u n conférencier délégué par notre Société-mère Il sera adressé des convocations Nécrologie — Nous avons appris avec émotion la mort de Mlle Geneviève ALLÉGRET, disparu e le 17 mai, dans sa 22 e année Nous prions M le D r ALLÉGRET, notre Président, ainsi que Madame et toute sa famille, d e trouver ici l'expression de nos très vives condoléances LE DOCTEUR BONNAMOU R ET SON OEUVRE ENTOMOLOGIQU E Par M le D r E ROMAN La Linnéenne de Lyon se glorifie d'honorer la mémoire du D r Stéphan e BONNAMOUR, décédé Saint-Genis-Laval, le novembre 1945 Serviteu r modèle de notre Société, il en fut l ' âme pendant de nombreuses années Né Lyon le 30 juin 1876, il avait le goût inné de l'Histoire naturelle ; dès son'plus jeune âge, il élevait des grenouilles et des salamandres, dont i l étudiait les moeurs avec passion Ses penchants pour la biologie et peut-êtr e l ' exemple de son grand-père et de son oncle Rodet lui firent choisir la profession mộdicale,qu'il exerỗa avec distinction pendant prốs d'un demi-siècle Il fut, en effet, nommé médecin des Hôpitaux au concours de 1912 et, l a 'Faculté, de 1899 1928, il occupa successivement les postes de préparateu r d ' Histologie, de chef de Laboratoire de Thérapeutique, de préparateu r d'Hydrologie De 1.914 1918, répondant l'appel du pays, il s'était consacr é pendant toute la guerre au traitement de militaires malades et blessés Il en avait été récompensé pàr la Croix de chevalier de la Légion d ' honneur Sa vie familiale peut être citée en exemple avec une compagne d ' un dévottement de tous les instants, il a eu l'immense mérite d'élever treize enfants ; il a eu toutefois la douleur de perdre une de ses filles, tuée en 1944 Bres t -au cours de l ' explosion d' un abri Le Dr BONNAMOUR a été un membre très écouté de nombreuses association s scientifiques Il s'est dévoué tout particulièrement la Société Linnéenne , où il est entré en 1912 Président en 1922, il accepte en 1929 le poste modeste de bibliothécaire adjoint Devenu bibliothécaire-archiviste en 1932, il cumule de 1934 1944 cette fonction avec la charge écrasante de secrétaire général En reconnaissance de ces éminents services, notre Conseil d'administration lui a décerné, le 13 février 1945, le titre très envié dé membre d'honneur Pour apprécier son activité la Linnéenne, il faut l ' avoir vu au travail dans le local de la rue Bossuet, où il passait tous les instants de liberté qu e lui laissaient ses obligations professionnelles Il était pour renseigner tout le monde, mais pour le trouver, il fallait fréquemment monter dans les rayons de la bibliothèque ; bien souvent, il était seul en train de trier de s fascicules ; maniant tour tour le torchon et le plumeau pour les débarrasse r d'épaisses couches de poussière noire, il inscrivait ensuite chaque ouvrage, 42 chaque périodique sur des fiches en carton, qu ' il classait finalement dan s des tiroirs Grâce au catalogue ainsi constitué, la recherche d ' un mémoire , qui n ' était autrefois possible qu ' un initié, est devenue chose aisée Il avai t en plus diriger l ' impression du bulletin, tâche délicate, si on songe qu e chaque séance est annoncée par un ordre du jour ; pour obtenir temp s ceux de toutes les sections, il assistait lui-même la plupart des manifestations scientifiques (le la Société Ces besognes humbles, mais si essentielles , le D r BoxxAMOUR les a accomplies avec ,joie, jusqu ' l' extrême limite d e ses forces Comme biologiste, notre très regretté membre d ' honneur s ' est intéress é des problèmes très divers Je ne dirai rien de ses nombreux travaux d e médecine pure Ses qualités de clinicien et de thérapeute ont été, en effet , rappelées par ses confrères, Ch GONNET, L BoucnuT et II GARnéRE auprès des groupements professionnels qu ' il fréquentait Ses premiers travaux biologiques, inspirés par le célèbre RENAUT, ont trai t l ' Histo-physiologie ; il s ' est particulièrement attaché l ' étude de la surrénale Sa thèse de médecine, soutenue en 1905, représente une intéressant e mise au point sur la sécrétion de cette glande chez différents mammifères Au Laboratoire de thérapeutique, il s ' est surtout occupé des effets su r l ' organisme d ' une bonne quantité de médicaments ainsi que de quelque s toxiques, qui leur sont apparentés En appliquant dans leurs rigueurs le s méthodes physiologiques, il a cherché dans un grand nombre de cas vérifie r leur action par l ' expérimentation sur l ' animal Dans les travaux qu ' il a effectués avec le regretté A Prc, il s ' est surtout intéressé aux diurétiques Avec ce Mtre, il a publié sur ces agents médicamenteux plusieurs mémoires , surtout physiologiques ; toutefois, une importante communication au Congrè s de Londres en 1913 est consacrée la description anatomique des modifications du tissu rénal sous l' influence de ces substances Stéphane BONNAMOUR étudiait avec prédilection les productions de la nature ; avec différent s collègues, il a ainsi fait conntre les propriétés biologiques de la scille, d u gui, de l'ail dans le règne végétal, de l'adrénaline sécrétée par la surrénal e dans le règne animal, du soufre colloïdal et de Vanhydride carbonique, qu i sont des principes importants des eaux minérales Dans cet ordre d'idées , les publications de la Linnéenne renferment des notes intéressantes sur l e Veratrum album (1914), sur l'encens mâle (1932), sur la mandragore (1939) L'essentiel de ses connaissances sur les simples est condensé dans le Précis d e Phytothérapie, qu'il a publié avec A Pic, en 1923, chez Baillière dans la Bibliothèque thérapeutique de Gilbert et Carnot Les propriétés toxiques de s champignons ne l ' ont pas laissé indifférent et nous trouvons sur cette questio n trois notes de lui dans les Bulletins de notre Société de 1933, 1934 et 1935 Il s ' est encore passionné pour bien d ' autres problèmes de biologie générale Ainsi, avec J CLUZET, il s ' est occupé des phénomènes électriques liés a u fonctionnement des organes ; il a, avec ce physicien, enregistré graphiquemen t les variations de potentiel produites, chez la lapine, par les contraction s utérines ; cette méthode a permis aux deux mêmes expérimentateurs d'étudier chez l'homme l'arrêt du mur dans l'électrocution Au point de vue anthropologique, le D r BONNAMOUR a décrit avec d ' autres biologistes quelque s anomalies héréditaires chez l'espèce humaine ; par ailleurs, il a publié, dan s le ,Bulletin de la Linnéenne de 1935, une mise au point sur la question de s groupes sanguins, en rapport avec la descendance A partir de 1920, notre très regretté secrétaire général a fait de l'entomologie son étude de prédilection ; comme son activité linnéenne s'est pou r ainsi dire confondue avec ses travaux sur les Insectes, j ' essayé d'en donne r une liste aussi complète que possible Sa grande préoccupation a été de lie r la vie de ces petits animaux au milieu qu ' ils habitent La biogéographie l' a particulièrement séduit Il aurait voulu doter notr e région d'une faunA entomologique faisant le pendant de la flore lyonnais e de Cariot et Saint-Lager ou de la faune des Coléoptères du bassin de la Sein e de L Bédel Aidé de quelques collègues, il a pu mener bien dans cet ordr e d'Insectes les familles des Cicindélidés, des Byturidés, des Ostomidés,- de s Nitidulidés, des Cérambycidés ; parmi les I-lydrophilidés, le genre Helophorus seul a été traité Son exemple n'est pas perdu ; des travaux conỗus dans l e mờme esprit ont paru ou vont partre sur d ' autres groupes d ' Arthropodes La biologie des Insectes parasites l' a aussi beaucoup intéressé ; les rapports des champignons et de ces animalcules ont été l'objet de nombreuses observations de sa part ; il a précisé l' espèce de 'Cryptogame, où se développen t plusieurs Diptères ou Coléoptères, rectifiant souvent l'indication « Bolets» , prise dans un sens trop vaste par les anciens auteurs ' Il a publié deux note s sur des Diptères parasites d'animaux sang chaud Il a surtout étudié avec persévérance les Insectes, qui se développent chez d ' autres Arthropode s et qui rendent tant de services, en limitant la multiplication des ravageur s de nos cultures Ses recherches, effectuées en grande partie avec son am i le D r Claude GAUTIER, ont porté surtout sur les Hyménoptères, qui parasitent les Diptères fongicoles, les Hémiptères du groupe des Pucerons e t plusieurs représentants des ordres des Lépidoptères, des Coléoptères et de s Orthoptères Il a ainsi contrib faire conntre une dizaine d'espèces d e Braconidés nouvelles pour science I 44 Pour l ' élaboration de ses travaux entomologiques, le D r BoNNA Iou R avait réuni une intéressante collection biologique Sa famille a eu la pensé e touchante de la léguer notre Société Ainsi, ses matériaux pourront servir d ' autres qui s ' intéresseront aux mêmes problèmes ; ils rappelleront au x générations futures, la vie de label d'un Linnéen entièrement dévoué sa mission Travaux entomologiques du D' S BONNAMO UR (I) (1) A S L : Annales de la Société Linnéenne de Lyon ; B B S L : Bulletin bimensuel de l a Société Linnéenne de Lyon ; B M S L Bulletin mensuel de la Société Linnéenne de Lyon ; B S E F : Bulletin de la Société entomologique de France — Les références entre crochet s résument quelques textes publiés sans titre s+Q — Note sur l ' habitat et les moeurs d ' Enzesodema donzgstica Scopoli (Hémiptères)_ — A S L , t 67, 1920, p 79-81 — Note sut' l 'habitat des larves de quelques espèces de Pegomyia (Dipt Anthomyidae) — B S E F , no 13, 13-VII-1921, p 195 — Note sur deux Diptères parasites nouveaux de la Piéride du chou (Drosophile rubrostriata Beck et Phora chlorogastra Bock ) — B S E F , no 15 , 12-X-1921, p 217 — De quelques Hyménoptères parasites de Mycétophilides fongicoles — A S L , t 68, 1921, p 165-168 (Avec Ph Riel) = Observations biologiques sur Tingis pyri F , le tigre du poirier — A S L , t 69, 1922, p ; 160-166 (Avec Cl Gautier et J Chifflot) — [Sur l'évolution de Tingis pyri F ] — B B S L , An , 11°' 2-3, I-II-1923 , p 14 (Avec Cl Gautier et J Ghifflot) [Eclosion en masse de Ptinus fur L ] ; — B B S L , An 2, no 4, 22-II-1923 , p 20 — Présentation d ' Hémiptères (Ploaria erréitica Fan.) — B B S L , An , no 14, IX-1923, p 99 — Causerie sur les Thysanoptères — B B S L , AR 2, no 18, XI-1923, p 131 10 description d'Apanteles claustrants, nouvelle espèce élémentaire d'A congestus Nees (Hym Braconidae) — B S E F., no 18, 28-XI-1923, p 235 238 (Avec Cl Gautier) 11 — Description d ' une nouvelle espèce de Trioxys (Hym Braconidae Aphidiinae) — B S E F , no 3, 13-II-1924, p 43-44 (Avec Cl Gautier) '12 — Recherches sur Tetrastichus rapo Walker (Hym Chalcididae) — Rev de Pathol véget et d'Entomol appl , -t 11, XII-1924, p 246-253 (Ave c Cl Gautier) 13 — Faune des Coléoptères de la région lyonnaise, I Famille des Cicindelides — A S L , t 71, 1924, p 107-119 14 — Parmena fasciata et ses dégâts sur les groseilliers —B B S L , An 4, no , III-1925, p 47 15 — Un Aphidius (Hyménoptères Braconidae) parasite du Puceron du pêcher — B S t E F., n° 7, IV-1925, p 127 (Avec Cl Gautier) A S L , t 72, 1925 , 16 — Elevage et nouvelle liste de Diptères fongicoles p 85-93 17 — Insectes et Champignons — B B S L , An 5, no 2, 22-1-1926, p 12 18 — Note sur l'habitat de Diaperis boleti L et de Platydenta violaceum Lap — B B S L , An 5, n° 5, III-1926, p 37 ` 19 — Note sur l ' habitat de Cryptophagus lycoperdi Herbst — B B S L , An , no 10, VI-1926, p 75 20 — Observations biologiques sur Aphidius cardui Marsh (Hyménoptères Braconidae) - B S E F , n° 14, VII-1926, p,148-149 (note reproduite après correction au no 15, X-1926, p 162) (Ave() Cl Gautier et L Gaumont) 2'1 — Quelques Aphidiidés observés dans la région lyonnaise — B B S L , An 6, no '1, I-1927, p (erratum p 11) (Avec Cl Gautier) 22 — Capture [Bembidium (Peryphus) fasciolatum Duft v ascendens K Dan (Coléoptères)] — B B S L , An 6, n° 5, III-1927, p 36 45 23 — Nouveau gỵte pour l 'hibernation de Tingis pyri F (Hémiptères Tingitidae) — B S E F , n° 7, IV -1927, p 118-119 (Avec Cl Gautier) 24 — Fâune des Coléoptères de la région lyonnaise, famille des Longicornes — A S L , I, t 73, 1926-1927, p 114-121 ; II, t 74, 1928, p 127-131 ; III , t 75,1929, p 87-93 ; IV, t 76, 1930, p 119-139 ; V, t 77, 1933, p 30-45 ; VI, t 78, 1934, p 105-116 25 — Les variétés d'Apanteles congestus Nees (Hyménoptères Braconidae) — B S E F , n° 10, V - 1928, p 162-165 (Avec Cl Gautier ) 26 — [Sur Carpophilus hemipterus L ] - B B S L , An 8, n° 2, I-1929, p 7- (Suite d' une communication de J Jacquet) 27 — Remarques sur Ephedrus plagiator Nees (Hyménoptères Braconidae) ; complément de description de Bette espèce — B S E F , n° 5, III-1929 , p 92-95 (Avec Cl Gautier) 28 — De la distribution géographique de Niptus hololezcus Fàld — Revue d e Pathol végét et d'Entomol agr , t 16, no' 4-5, IV-V-1929, p 126 29 — A propos de Niptus hololeucus Fald — B B S L , An 8, n° 11, VI-1929 , p 80 30 — Présentation d' Insecte [Hypera oxalidis Herbst v ovalis Boh (Coléoptères)] — B B S L , An 8, 11.° 12, VI-1929, P 88 31 Sur un Ephedrus (Iyménoptères Braconidae) parasite de Macrosiphoniella : 1929 , Samborni Gilette (Hémiptères Aphidae) B S E F , n° 12, VI-1929 , p 200-201 (Avec Cl Gautier) 32 — Note sur les moeurs et l ' alimentation de Carpophilus hemipterus L (Coléoptères Nitidulidae) et de sa larve — B S E F , n° 14, VII-1929, p 223-22 (Avec J Jacquet) 33 — Insecte présenté ' [Bembidium (Peryp▪ hus) modestunz F (Coléoptères) ] — B B S L , An 8, n° 14, IX-1929, p 107 34 — Description d ' un nouvel Apanteles (Hyménoptères Braconidae) — B S E F , n° 5, III, 1930, p 108-112 (Avec Cl Gautier) 35 Phymatodes testaceuns L., ses variations, son parasite — B B S L , An , n° 14, IX-1930, p 101 36' — Tin nouvel Aphidius (Hyménoptères Aphidiidae) — B S E F , n° 10 , V-1931, p 166-167 (Avec Cl Gautier) 37 — Capture Lyon de Pristonychus terricola — B M S L ,-An 1, n°"2, II-1932 , p 22 38 — Quelques observations sur Praon abjeétum Halid (Hyménoptères Aphidiidae) — B • S E F , n° 6, III-1932, p 99-100 (Avec Cl Gautier) 39 — [Cryptocephalus cordiger L capturé aux environs de Crémieu] — B M S L , An 3, n° 1, I :1934, p 9-10 40 — Sur un Aphidius parasite d ' un puceron des pois — B M S L , An 3, n° , IV-1934, p 62 (Avec Cl Gautier) 41 — Note sur tEdemera /lavipes F - B M S L , An 3, n° 7, VIT-IX-1934 , p 114-115 (Avec J Jacquet) 42 — Eclosion en abondance d'.un Apanteles trouvé sur le trèfle, A tetricus Reinhard — B M S L , An 3, n° 7, VII-IX-1934, p 115 (Avec Cl Gautier) 43 — Présentation de Crataerhina pallida Olfers — B M S L , An 3, n° 9, XI 1934, p 142 44 — Le Docteur Jules Robert La collection Robert-Commandeur — A- S L , t 78, 1934, p 3-8 45 — Apanteles opaculus (Thomson) dans les Alpes de Savoie — B M S L , An 4, n° 5, V-1935, p 77-78 (Avec Cl Gautier) 46 — En Oisans, le plateau d ' En-Paris et ses abords (Excursion des 29 et 30 jui n 1935) ; liste des Coléoptères recueillis - A S L , t 79, 1935, p 19-20 47 — Sur deux Aphidius nouveaux du pin (Hyménoptères Braconidae) — B M S L , An 5, n° 5, V-1936, p 74-75 (Avec Cl Gautier) 48 — Sur le Podagrium pachymerum Walk , Hyménoptère Chalcidide parasit e de l'oothèque de la Mante religieuse — B M S L , An 5, n° 6, VI-1936 , p 92-94 46 49 — Compte-rendu du Congrès entomologique d'Avignon — B M S L , An , n° 7, IX-1936, p 108 50 — En Oisans, La Bérarde (Excursion des et juillet 1936) ; liste des Co léoptères récoltés La Bérarde — A S L , t 80, 1936, p 25-28 51 — Notules entomologiques : I Drasterius bimaculatus Rossi (Coléoptères Elatéridés) — B M S L , An 6, no 5, V-1937, p 72-73 52 — Notules éntomologiques ; II Hydroporu.s (Oreodytes) borealis Gyll (= Davis i Curt.) (Coléoptères Dytiscidae) — B M S L , An 6, n° 6, VI-1937, p 87-88 53 — Notules entomologiques : III Quelques détails complémentaires sur t e Drasterius bimaculatus Rossi et sa distribution géographique — B M S L , An 6, n° 9, XI-1937, p 133-135 54 — Notules entomologiques : IV Nouvelle note sur Carpophilus hemiplerus L (Coléoptères Nitidulidae) — B M S L , An 7, n° 2, II, 1938, p 57-58 55 — Notules entomologiques : V Capture de Ceutorrhynchus Fairmairei Bris la Bérarde (Isère) — B M S L , An 7, n° 3, III-1938, p 92-93 56 En Oisans, de Vaujany au col du Glandon par le col du Sabot et la vallé e de l ' Eau d ' 011e (Excursion des et juillet 1937) ; liste des Coléoptères récoltés — B M S L , An 7, n° 5, V-1938, p 138-139 (Avec V Battetta et R Le Coarer) 57 — [Présentation de haricots attaqués par Laria obtecta] — B M S L , An , n° 7, IX-1938, p 188 58 — Notules entomologiques : VICryptocephalus informis Suffrian (Coléoptères Chrysomelidae) et sa distribution géographique — B M S L , An , n° 7, IX-1938, p 202-203 59 — [Présentation de Nycteribia vesperlilionis Meig ] — B M S L :, An , n° 9, XI 1938, p 243 60 — Coléoptères récoltés La Voulte (Ardèche) — B M S L , An 8, n° , III-1939, p 67-69 (Avec V Battetta, L Boudet, Defaïssé'et R Le Coarer) 61 — Excursion en Oisans : Bourg-d ' Oisans Villard Notre-Dame, Villard-Reymond, Vallée de la Lignaire, La Paute ; liste des Coléoptères récoltés le s et juillet 1938 — B M S L , An 8, n° 7, IX-1939, p 182-183 (Ave c R Le Coarer) 62 — Hyménoptères parasites nouveaux ou peu connus — B M S L , An , no -7, IX, 1939 p 190-191 (Avec Cl Gautier) 63 — Notules entomologiques : VII Sciprinus fumas Er (Coléoptères Histeridae) , insecte méridional capturé Lyon — B M S L , An 8, n° 10, XII-1939 , p 230-231 Espèces et variétés nouvelles décrites par le D r S BONNAMO UR Apanteles claustratus Gautier et Bonnamour — B S E F , n° 18, 28-XI-1923 , p 235-238 (paru le 16-I-1924) — Trioxys pulcher Gautier et Bonnamour — B S E F , n° 3, 13-II-1924, ' p 43-44 (paru le 22-III-1924) — Ephedrus plagiàtor Nees v nigra Gautier, Bonnamour et Gaumont — B S E F , n° 12, V1-1929, p 200-201 (paru le 6-VIII-1929) — Apanteles polypori Gautier et Bonnamour — B S E F , n° 5, III-1930 , p 108-112 (paru le 8-IV-1930) Aphidius palpator Gautier et Bonnamour : — B : S E F , n° 10, V-1931 , p 166-167 (paru le 13-VII-1931) — Aphidius exspectatus Gautier et Bonnamour — B M S L , An 5, n° , V-1936, p 74 (paru le 8-V-1936) — Aphidius , praevisus Gautier et Bonnamour — B M S L , An 5, n° , V-1936, p 74-75 (paru le 8-V-1936) — Microplitis Manevali Gautier et Bonnamour — B M S L , An 8, n° , IX-1939, p 190 (paru le 8-IX-1939) — Pentapleura amanitae Gautier et Bonnamour — B M S L , An 8, n° , IX-1939, p 190 (paru le 8-IX-1939) Toutes ces nouveautés sont des Hyménoptères de la famille des Braconidae 47 LA PAGE DE L'AMATEU R LES HERBES DE LA SAINT-JEAN Par M COQUILL AT Théophraste, célèbre botaniste de l ' antiquité, ne connaissait que trois cent s plantes, et de ce temps jusqu 'au xv e siècle, on compte bien peu de nouvelles descriptions de végétaux C ' est que les hommes, malgré leur souci de donner des nom s aux choses qui les entourent, se préoccupèrent surtout des plantes qui pouvaien t leur être utiles ou qui les frappaient par leur singularité Durant bien longtemps , on s'est presque uniquement occupé de l'étude des simples, c'est-à-dire des herbe s médicinales Pour les plantes ainsi considérées, comme pour les autres objets, le s premiers noms ont été des noms populaires dont l ' origine est souvent fort ancienne Elle n ' a pu être expliquée qu ' la Suite de patientes recherches, tant la traditio n orale, en cause ici,-est circonscrite, mouvante, imprécise On sait l 'influence considérable qu ' a eue sur les moeurs du temps l 'évolution de l a chrétienté Il était naturel que certaines plantes utiles fussent placées sous le vocabl e des saints -Nous ẻmes les « Herbes de la Saint-Jean », locution traditionnelle encor e très employée dans le langage populaire d ' aujourd ' hui et autour de laquelle nou s nous sommes efforcé de rassembler quelques notions explicatives Retenons immédiatement qu 'il n ' existe, notre connaissance, qu' une seul e « Herbe de Saint-Jean », le Millepertuis perforé, alors que de nombreuses autre s plantes se partagent la dénomination d ' Herbes de la Saint-Jean Nous pensons qu e cette différence provient de ce que-le premier nom s ' applique une plante déterminée, dédiée au saint, et gui > ne petit pas facilement admettre de concurrente , alors que les autres ont éte dénommées Herbes de la- Saint-Jean parce qu'elles fleurissent ou qu ' on les cueille une date voisine du 24 juin, jour de Saint-Jean Baptiste Mais il est des plantes attribuées certains saints parce qu 'elles étaient utilisée s pour combattre une affection contre laquelle il fallait aussi invoquer le saint C ' es t ainsi qu'en Bretagne, la Scrofulaire (genre) est appelée Herbe de Saint-Cadot d u fait que ce saint est invoqué, dans la région, pour guérir les écrouelles Cependant, l ' usage populaire a également consacré le nom d ' Herbe de la Saint Jean 'a certaines plantes pour d ' autres motifs assez obscurs et sur lesquels on peut faire des hypothèses variées Nous avons donc établi une nomenclature des Herbes de la Saint-Jean, en le s rapprochant en quelques groupes selon la raison la plus plausible de l ' origine d e leur appellation populaire ou selon leurs affinités folkloriques NOMENCLATURE DES HERBES DE LA SAINT-JEAN Premier Groupe — Plantes dont l ' appellation, bien établie, est généralisée MILLEPERTUIS PERFORÉ (Hypericum perforatum L ) — ROLLAND, dans s a Flore Populaire, dit : « On croit généralement que le Millepertuis cueilli la nui t de la Saint-Jean, préserve des maladies et de la sorcellerie » Les sommités de Millepertuis sont utiles clans les catarrhes bronchiques et comme vermifuge ARMOISE COMMUNE (Artemisia vulgaris L.) — L ' abbé C HÉRMANT nous rappell e que le nom vulgaire vient de'ce que les propriétés de la plante furent découverte s par Artémise, reine d'Halicarnasse en Carie (Asie Mineure) L ' Armoise est employée en poudre, en infusion, en décoction, contre beaucoup de maladies mais surtou t contre celles qui sont d 'origine nerveuse Elle serait attribuée Saint Jean-Baptiste parce q u ' elle est employée contre l' épilepsie « cause de la danse homicide de Salomé , fille d' Hérodiade-, qui demanda la tête de Saint jean» ROLLAND dit que l ' Armois e cueillie le jour de la Saint-Jean et tressée en couronne, préserve la maison de l a foudre et des voleurs LIERRE TERRESTRE (Glechoma hederaceâ L ) — C'est la Courrôie de saintJean aussi appelée Herbe de la Saint-Jean en beaucoup de régions, notamment e n Nivernais Tout le monde connt cette Labiée très commune qui fleurit d ' avri l juin et qui est stimulante des bronches, ce qui la fait employer dans le catarrhe 48 et l'asthme avec un bon succès La tradition populaire nous apprend que nos ancêtre s l'appliquaient extérieurement sur les membres ou les lombes tenaillés par les rhumatismes qu ' elle faisait dispartre dans le courant de l ' année Nous verrons plus loi n que d'autres herbes de saint Jean s'appliquaient extộrieurement, de la mờme faỗon Deuxième Groupe — Plantes dont l'appellation se rattache certaines superstitions, bien entendu tombées en désuétude ORPIN ACRE ou PETITE JOUBARBE (Sedum acre L ) — C ' est une plante dangereuse qui a poutant été employée comme vomitive, purgative, antiépileptique ou comme rubéfiante et détersive, sans grand succès Son classement dans les herbes de la Saint-Jean nous part douteux et en tout cas non généralisé Nous estimons que cette plante a seulement bénéficié de sa parenté avec la suivante ORPIN REPRISE (Sedum Télephium L ) — Cette plante appelée Herbe de l a Saint-Jean en de nombreuses localités a toujours bénéficié de vertus spéciales , selon les croyances populaires En Picardie, on en fait des couronnes, le mois d e Saint Jean-Baptiste et on les_place près des bénitiers pour en chasser les sorcière s et protéger les habitations C ' est la plante que l ' on passe dans la fumée des feu x de la Saint-Jean, pour s ' en frotter les yeux ; que l ' on cueille au lever du soleil pour se guérir des hémorroïdes Il est curieux de rapprocher cet usage d ' une recette qu e nous avons trouvée dans le Manuel des Dames (le la Charité, ouvrage médical datant de 1762 : « Amulette contre les hémorrọdes : Prenez de la racine rộcente de Telephium ou Fabaria (en Franỗois Orpin) Suspendez-la un fil entre les deux épaules , en ayant soin qu 'il y ait autant de'noeuds au morceau de racine qu ' il y a de boutons hémorroïdaux ; mesure que la racine se sèche, les hémorroïdes se flétrissent e t cessent d'être douloureuses » Le D r Marcel BAUDOIN nous apprend que le Professeur GuIÂRT de Lyon a remarqué qu ' en Bretagne les jeunes filles qui dansent autour des feux de la Saint-Jea n passent dans la flamme certaines plantes parmi lesquelles il y a parfois du Sedu m Telephium Ainsi traitée, la plante deviendrait merveilleuse contre les brûlures , les fièvres, les maux d'yeux, la cécité _ ORPIN REMARQUABLE (Sedum spectabilis) : Nous venons de voir que l e Sedum âcre avait emprunté, sans les mériter, quelques vertus traditionnelles d u Sedum Telephium Mais ce dernier a pu, son tour, être dépassé par le Sedum spectabilis, belle plante floraison rose, cultivée pour les rocailles et,les vases suspendus , comme sa variété Sedum Sieboldii Sw En Artois on fait la Saint-Jean un bouque t des fleurs de ce Sedum, qu ' on accroche au plafond de la chambre, pour qu ' il-port e bonheur ANETII FENOUIL (Aneth Foeniculum L ) — C 'est la plante magique pa r excellence, condition qu ' elle soit cueillie le matin du 24 juin Les rameaux d e cette plante, passés dans la fumée des feux de la Saint-Jean (encore une coutum e qui se répète), sont souverains contre les sorciers Il suffit d ' en glisser de menu s brins dans les trous des serrures, dans les interstices- des planches des étables pou r que les esprits malfaisants ne puissent s 'introduire dans la place Le Fenouil est-i l riche en graines, le seigle sera abondant Toute la Gascogne connt bien ces particularités FENOUIL ODORANT (Aneth graveolens L ) — Le peuple ne s ' attache pas distinguer les espèces voisines, et le Fenouil odorant peut bien avoir les même s vertus que le précédent Cependant, on l 'emploie sec, abritant la superstition derrière l ' usage utilitaire qui est de parfumer la lessive et le linge D'ailleurs, quelle qu e soit la variété, une croix de Fenouil plantée sur une pièce de terre, un puits, u n immeuble, les protège des sortilèges VERvEINE OFFICINALE (Verbena officinalis L ) — Nous avons vu que le s applications externes de Lierre terrestre guérissent les rhumatismes En Dauphin é et en Savoie, s ' est une autre plante de la Saint-Jean qui possède la même propriété : la Verveine des officines Elle jouit de très grandes vertus depuis l ' antiquité D e nos jours encore, on l ' applique en cataplasmes sur les contusions et les blessures Mais il faut dire que beaucoup de nos contemporains ne s ' en doutent guère, qui on t souri quand je leur montré la Verbena officinalis pour la Verveine Ils connaissen t seulement la Verveine du Canada ou Verveine des Indes (Lippia citriodorata.Kunth) , et comme nous comprenons bien leur préférence ! (A suivre 49 SUITE DE NOTES RÉSUMÉE S SUR L'EVOLUTION DES CARACTÈRES DES LICHEN S El' LA CLASSIFICATION DE CES VÉGÉTAU X Par M Cnoxsy La Spore La spore est la semence du Lichen, et c' est par l ' apothécie et la spore que Ie s Lichens s ' apparentent aux champignons ascomycètes On a considéré jusqu ' présent des spores simples et des spores cloisonnées E n réalité, certaines spores de grandes dimensions, bien qu ' apparemment simples , sont pourvues de plusieurs noyaux dont, la germination, chacun est l ' origin e d ' un hyphe germinatif Ces spores sont donc analogues des spores plusieurs cellules dont les divisions ou cloisons ont disparu pour une cause ignôrée II faut donc distinguer entre les spores binucléées (je ne crois pas qu ' il exist e des spores un seul noyau) simples ou avec cloison, et les spores plurinucléées , théoriquement 4, 8, 16,32, 64, 128, 256, 512, 024 noyaux, cloisonnées ou non La proportion du nombre des espèces spores murales, c ' est-à-dire cellules nombreuses, est de 14 % si on n 'admet que les espèces linnéons ; cette proportio n tombe moins de % si on compte les sous-espèces La rareté relative des espèces spores murales, et plus encore, la rareté des sous-espèces spores murales, opposé e au foisonnement des sous-espèces spores simples, prouvent l ' andienneté de l a spore murale sur la spore simple, les premières tendant dispartre Les spores cellules nombreuses sont de deux formes : a) ou largement ovalaire s ou fusiformes ovoïdes ; b) ou très allongées, aciculaires ou vermiculées Le nombr e des cellules peut être très grand Les premières évoluent par diminution du nombre des cellules accompagnan t généralement une réduction des dimensions On peut considérer qu ' une spor e supérieure /50 de millimètres possède plus de deux noyaux Les secondes évoluent par raccourcissement progressif, et alors, près du terme évolutif, elles ne se distinguent plus guère des spores originellement ovales que par un faible allongement de forme Les spores murales sont généralement de très grandes dimensions et souvent seules ou par deux dans l ' asque Leur taille peut aller jusqu ' /4 ou /3 de millimètre de long, alors que les spores simples des espèces les plus vulgaires ne dépassen t guère /100 e de millimètre D ' une part on peut considérer qu'une spore unique serait équivalente de hui t spores (nombre typique des spores des ascomycètes) (lui seraient restées soudées I 'autre part, il existe quelques genres spores simples, microscopiques (1 /20 e d e millimètre) et très nombreuses Celles-ci seraient au contraire le résultat d'un démem brement de la spore multicloisonnée et il n'est pas impossible que dans ce cas, los spores ' fussent uninucléée's, ce qui est vérifier , De toute faỗon, il faut rechercher le sens de l'évolution des spores dans les orientations suivantes : 1° De la spore murale la spore simple ; 2° De la spore multinucléée la spore binuclééo ; 30 De la myriaspore l ' octospore ; 40 Do la spore filiforme la spore oblongue Ce résumé succinct n'excluant pas des cas particuliers de mutation Dans les très nombreuses espèces sporess impies, l'obstacle du systématicie n sera toujours, comme pour les thalles et les apothécies, la multiplicité des forme s transitoires accompagnant l'absence de caractères définis 10 Une spore simple de dimensions moyennes, 0,010 0,015 millimètres de lon g et un peu étroite, 0,004 de large, peut aussi bien provenir d ' une forme plus allongée oblongue-fusiforme, par raccourcissement, que d ' une forme plus ovale, par compression 20 Une espèce 12-16-32 spores dans l'asque a-t-elle plus d'affinités avec les 50 espèces octosporées qu'avec les espèces myriasporées, en d'autres termes, est-c e bien une polysporie ou au contraire une réduction de myriasporie ? La classification basée sur les caractères d'un seul organe (thalle, apothécie , spore ou gonidie) pour si étudiée et si prétendûment scientifique qu ' elle puiss e être ou partre sera donc_ toujours en grande partie artificielle Doivent être retenus simultanément les caractères de tous les organes et mêm e plus, tous les caractères tels que physiologiques, géobotaniques (répartition sur l e globe, etc ), pour donner aux enchnements naturels une sorte d'unité indéfinissable Car tel est le critérium de la ,classifrcation de demain : on définit les groupes pa r l ' inventaire de leurs composants, mais on ne trouve pas de formule satisfaisant e pour en limiter les caractères, car il n'est pas , de caractères exclusifs, sauf peut-être des caractères négatifs, comme l'absence totale de gonidies chroolépoïdes dans le s Platysmatales Il en est de même, je crois, dans la définition des Associations végétales Conclusions Les caractères les plus anciens des Lichens n ' appartiennent pas des expèce s simples : Thalles très évolués des types Usnea, Alectoria, Cladonia Apothécies closes ou pyrénocarpés et composées du type Trypethelium Spores cellules très nombreuses ou noyaux très nombreux Dans ce cadre, les Lichens se subdivisent- en six enchnements naturels Les voici, non pas dans un ordre scientifique, mais suivant la proportion numérique des espèces qui les composent : UsNÉALES formant environ O/O des espèces Groupe réduit au seul genre Usnea, s g Eu-usnea des auteurs modernes MAZAEDIALES formant environ % des espèces et réunissant les Spharropho racés aux Caliciacés PODETIALES formant environ % des espèces, réunissant les Cladoniacés (inclu s les g Siereocaulon et Baeomyces) et quelques Lecidea d'affinités certaines IDIOTHECIALES formant environ % des espèces Sous ce nom j 'ai réuni trois groupes dont l ' enchnement n' est pas certain, mais qui se lient deu x par deux : A ENDOCARPINÉS, avec les types Endocarpon et Verruearia B GYEOPIIORINÉS (Gyrophoracés) C LECIDEINÉS (une faible partie seulement des Lecideacés, avec le genr e Rhizocarpon et les espèces du g Lecidea qui y sont affines Les genres Endocarpon et Gyrophora ont un - thalle ombiliqué semblabl e (Umbilicati de Linné) Les Gyrophoracés et Lecidéacés ont - des apothécies semblables et on t déjà été réunis par Schaerer, toutefois les intermédiaires manquent entr e les thalles supérieurs et lès thalles crustacés PLATYSMATALES formant environ 20 % des espèces Ce groupe, pourtant com plexe, est d 'un enchnement étroitement lié - On y reconntra trois groupes évolutifs : A D'origine Usneale avec les genres Neuropogon, Letharia, Evernia B D'origine Alectoriale avec les genres Anaptychia, Physcia, d'une part , le premier offrant de grandes ressemblances avec le genre Evernia, — et les genres Cetraria, Parmelia d'autre part C D'origine identique quant la morphologie thalline mais forman t un embranchement ayant pour origine les genres Sticta et Collema ave c des formes cétrariacées (Nephroma) et aboutissant aux Pannariacés _ Les Physciacés aboutissent aux Caloplacacés Il existe des affinités, pourrait-on dire, transversales, qui sont d'ailleur s parfaitement logiques puisque chaque enchnement particulier passe pa r les mêmes états de formes que les enchnements voisins Mais certains 51 genres sont difficiles â placer avec certitude, notamment entre les Caloplacécas et les Pannariacés COENOTIIECIALES formant le reste, soit les deux tiers des espèces Ce dernier groupe n' est pas un enchnement proprement dit, mais u n groupe d'enchaợnements, caractốres rattachộs de la mờme faỗon que les Idiothéciales Les groupes principaux sont les suivants : A Trypetheliacés, Pyrénulacés, Thélotrémacés, Graphidacés, Pertusariacés B • Gyalectacés, Pyrénopsidacés C Peltigéracés, Heppiacés (Les Acarosporacés se rattachent la fois aux Pyrenopsidacés et au x Heppiacés) D ROCELLACÉS, groupe Chiodecton, Opegrapha, Lecanactis, Arthonia Le genre Arthonia est également rattaché aux Pyrenulacés par le genr e Arthopyrenia: E L cire Acàs (en majeure partie ; les espèces affines d ' une part au x Gyrophoracés, d ' autre part aux Cladoniacés, et celles rentrant dans l'enchnement des Physiacés étant exclues), Lécanoracés avec les mêmes réserve s concernant les affinités avec les Physciacés, Parméliacés, etc Pour terminer, je pense qu ' il n ' existe pas de lien phylétique d' aucune sorte entr e les six groupes que j ' définis, seule leur qualité commune de Lichens les réuniseali t dans le tableau général des Végétaux `Présenté la Secton Botanique, en sa séance du décembre 1945 RÉVISION DE LA FLORE DE CARIOT ET SAINT-LACE R La Flore Descriptive du bassin moyen du Rhône et de la Loire, due l'abb é CARIOT, continuateur de Lud CHIRAT, et qui fut revisée par le Dr SAINT-LACER , reste le meilleur ouvrage que nous possédions sur la flore de la région lyonnaise Cependant, depuis la dernière édition datée de 1897, de nombreuses modification s auraient pu être apportées divers points de cet excellent livre ainsi qu'en témoign e la publication de nombreux travaux partiels de revision De nouvelles plantes adventices ont fait leur apparition dans notre région ; des stations et localité s tenues longtemps pour certaines sont devenues douteuses ou même ont disparu , tandis que d ' autres ont surgi des études plus ou moins récentes peuvent influe r sur l ' ordonnance des espèces, genres et familles Bref, depuis plus de cinquant e années, une quantité importante d ' observations diverses, publiées ou inédite s pourrait être rassemblée en un opuscule qui prendrait pour titre : « Additions e t modifications la Flore de Cariot et Saint-Lager s Nous sommes persuadés qu'un tel travail serait éminemment précieux pour le s botanistes de notre région, pour ceux qugi, herborisant aux confins de l ' aire d e dispersion de nos espèces régionales, visitent aussi les stations disjoil ;tes, et même pour tous les botanistes en général CARIOT et SAINT-LACER étaient- membres de la Société Botanique de Lyon , groupement célèbre qui survit avec succès sous la forme de la Section Botaniqu e de notre Société Linnéenne de Lyon Il appartenait donc, pensons-nous, notr e Société, de s'attaquer cette révision dont le moment nous part être venu Nous faisons donc un pressant appel tous nos membres, tous les botanistes , pour qu'ils nous aident dans cette tâche en nous adressant leurs observations Qu 'ils veuillent bien les rédiger sur des fiches d ' environ 210 millimètres de hauteur sur 135 millimètres de largeur (1/2 format commercial), raison d'une espèce pa r fiche (ou d ' un genre, d 'une famille, d 'un sujet par fiche) Ces documents seron t classés dans l'ordre de la flore et serviront de base la rédaction de l'opuscul e projeté Nous recherchons plus spécialement les indications se rapportant l a flore des départements suivants : Rhône, Loire, Ardèche, Ain, Savoie, Flaute-Savoie , Isère, Hautes-Alpes, Drôme 52 Ces fiches pourront être consultées notre siège, tout moment Nous conseillons nos correspondants, dont la liste sera publiée, d ' inscrire leur nom et adresse a u bas de la fiche et de ne pas omettre de nous indiquer la source des renseignements communiqués (observations personnelles, références bibliographiques, etc ) Qu ' il s veuillent bien aussi apporter clarté, exactitude et précision dans la rédaction de s renseignements fournis, sans omettre la date des observations mentionnées toute s les fois que ce serà possible Nous accepterons d ' ailleurs avec reconnaissance toutes les suggestions qui nou s seront adressées, et nous remercions très vivement l ' avance tous nos correspondants de leur aimable collaboration LE BUREAU DE LA SECTION BOTANIQUE BIBLIOGRAPHIE P GossoT — Ce qu'il /out savoir des Poissons des eaux douces de France, vol 12 X 19 cm , 251 pages, 20 pI color., représentant 76 esp., pl en noir, 25 fig Collection Savoir en I-Iistoire Naturelle, Paul Lechevallier, éditeur, 12, rue de Tournon, Paris (6 e), 1946 L'intention de l'auteur est de faire conntre aux personnes aimant la nature les moeurs de s poissons et de leur fournir toutes indications leur permettant de déterminer les espèces de no s eaux douces En dehors de traités anciens et de travaux trop considérables et difficilement accessibles, pe u d ' ouvrages ont été écrits sur cette matière L'étude de P GossoT va donc combler une lacune L ' ouvrage comporte une partie concernant la nomenclature et la description des espèces, pré cédée d' un chapitre sur l ' organisation et l'utilité des poissons L ' illustration coloriée, très soignée , donne un grand attrait ce livre M C Raymond Funox — Formulaire technique du Préhistorien, vol ,122 pages, 45 figures, chez Paul Lechevallier, éditeur, 12, rue de Tournon, Paris (6 e) Ce petit volume de la collection Savoir en Histoire Naturelle, est le cinquième des guides techniques du naturaliste L ' auteur le présente lui-même comme un e formulaire destiné défini r les termes, exposer les problèmes, faire conntre le vocabulaire, faciliter la lecture de s ouvrages plus importants n On y trouvera des notions sur la géologie, et la bibliographie du qua ternaire, sur les hommes préhistoriques, et sur les industries humaines paléolithiques et néolithiques Quelques tableaux constituent ensuite une tentative utile pour établir des synchronismes Le dernier chapitre enfin, est consacré la recherche de l'étpde et la conservation des objet s préhistoriques et donne au débutant des conseils et des enseignements précis J F M le D e Cl GAUTIER a bien voulu nous donner, pour notre Bibliothèque, la collection de l a Revue de Pathologie Comparée et d ' Hygiène Générale (années 1928 1945) Cet intéressant pério dique comporte de nombreux articles de biologie qui seront répertoriés clans notre fichier analy tique Nosremerciements M le D e GAUTIEn Nous recommandons, surtout nos jeunes sociétaires, le Petit Apôtre de la Botanique, édit é par M l ' abbé Ch IlERMArT, 9, rue de l ' Arsenal, Châlons-sur-Marne Cette petite feuille par t trimestriellement, et l ' abonnement est minime Elle est garnie d ' articles pittoresques et d ' excellents conseils ÉCHANGES, OFFRES ET DEMANDE S X VINDRY, 37, rue Servient, Lyon, vendrait Microscope amateur, oculaires, objectifs , grossissement : 800 diamètres Condensateur Abbé Bte acajou Recherche : Faune de France de Rémy PERRWR, tomes IV et IX Faire offre M J LAGARRIGUE, 25, boulevard Laromiguière, Rodez (Aveyron) Jean ROSTAND, 29 rue Pradier, Ville-d 'Avray (Seine-et-Oise), recherche des Tritons alpestre s (Triturus alpestris) des deux sexes A vendre : L'Amateur de Papillons, années 1922 1931 inclus et 1935 -1937 inclus, complètes DEYROLLE, 46, rue du Bac, Paris (7 e) Le Gérant : H Am:nus Imp A Rey, 4, rue Gentil Lyon — 031 005 -L•I B R A I R I E DES F A C U L T É S JOANNES DESVIGNE & CI E LIBRAIRES-ÉDITEUR S LYON, 36 42, passage de l'Hôtel-Dieu, LYO N Tél FRANKLIN 03-85 Maison fondée en 1872 R C Lyon B 302 INSTRUMENS D'OPTIQU E Henri PETER 2, place Bellecour, LOUPE S LYON 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- - » - 2 - » - 2 - » 1 - » - - » PETE R APPAREILS DE LABORATOIRE INSTRUMENTS SCIENTIFIQUES LYON - 11, rue de la République - LYON — Tél Burdeau 28-6 OBJETS D'ART BRONZE S HONEGGER LYON- 6, rue Président-Carnot, LYO N LUMINAIRE ANCIEN ET MODERN E ... Bulletin bimensuel de l a Société Linnéenne de Lyon ; B M S L Bulletin mensuel de la Société Linnéenne de Lyon ; B S E F : Bulletin de la Société entomologique de France — Les références... président d ' honneur de la Société Linnéenne de Lyon Le Docteur préconisait la création Roanne d'une section de cette Société II faisait comprendre,que des groupes locaux, succursales d'une Société. .. faunA entomologique faisant le pendant de la flore lyonnais e de Cariot et Saint-Lager ou de la faune des Coléoptères du bassin de la Sein e de L Bédel Aidé de quelques collègues, il a pu mener

Ngày đăng: 04/11/2018, 23:55